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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08La semaine dernière à Lyon, le cours d'un professeur d'université est interrompu par des étudiants.
00:00:13Le professeur est contraint de sortir de l'amphithéâtre, il est insulté, menacé, violenté.
00:00:18Hier à Strasbourg, le directeur de Sciences Po est poursuivi dans la rue par des étudiants.
00:00:23Il est insulté, menacé, violenté.
00:00:25Hier encore à l'Assemblée Nationale, des journalistes du magazine Frontières sont prises à partie par des députés.
00:00:31Une jeune femme est insultée, menacée, violentée.
00:00:34Un point commun relie ces trois affaires qui se sont déroulées en quelques jours.
00:00:38L'extrême gauche, l'extrême gauche totalitaire qui n'entend qu'aucune voix conteste son magistère.
00:00:44L'extrême gauche intolérante, l'extrême gauche menaçante et pour tout dire inquiétante.
00:00:49La méthode n'est pas nouvelle, l'intimidation est la règle.
00:00:52En revanche, cette extrême gauche agit avec un sentiment d'impunité qui révèle l'indulgence des médias.
00:01:00Imaginez qu'en une semaine, des militants de l'Uni interviennent dans un amphi, qu'ils agressent dans la rue un directeur ou un professeur.
00:01:07Imaginez encore que Laurent Jacobelli, Julien Audoul ou Sébastien Chenu, député du Rassemblement National,
00:01:13coince contre un mur une jeune femme journaliste à Libération.
00:01:17Imaginez la réaction des sociétés de journalistes, des hommes politiques de tous bords, des intellectuels, des artistes, etc.
00:01:24Étrange, étrange époque qui fantasme sur une menace qui n'existe pas, une extrême droite imaginaire,
00:01:31que ses adversaires regrettent au point de raviver son souvenir matin, midi et soir.
00:01:36Étrange époque qui refuse de voir la réalité.
00:01:38Le fascisme essentiellement est à l'extrême gauche pour ne pas dire nulle part ailleurs.
00:01:44Il est 9h01, Shana Lousteau.
00:01:59Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:01A la surprise générale, Donald Trump fait volte-face.
00:02:04Le président américain suspend ses surtaxes douanières mondiales pendant 90 jours,
00:02:09à une exception près, la Chine, contre qui il a surenchéri.
00:02:12Et on apprend ce matin qu'après ce revirement de Donald Trump,
00:02:15les bourses européennes se dirigent vers une ouverture en fanfare.
00:02:18La bourse de Paris devrait décoller de 8,12%.
00:02:22Un complice présumé de Mohamed Amra a passé la nuit en prison, interpellé en Thaïlande.
00:02:27Il a été remis à la justice française hier.
00:02:30Il s'appelle Adonissé.
00:02:32Il a 24 ans.
00:02:33Il a été mis en examen pour son implication dans l'évasion de Mohamed Amra,
00:02:37qui, je le rappelle, a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.
00:02:40Plusieurs sources proches du dossier le décrivent comme très proches du trafiquant de drogue.
00:02:44Et puis le bilan continue de s'alourdir en République dominicaine.
00:02:48Au moins 184 personnes sont mortes dans l'effondrement du toit d'une discothèque à Saint-Domingue.
00:02:54Plus de 150 ont été blessés.
00:02:56C'est officiellement la pire catastrophe du siècle dans le pays.
00:02:59Aucun survivant n'a été retrouvé depuis mardi dernier.
00:03:02Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:04C'est à vous, Pascal.
00:03:04Et nous sommes ce matin avec Virginie Giraud, avec Philippe Bilger, avec Vincent Herbouet,
00:03:10avec Thomas Bonnet, avec Olivier D'Artigolle.
00:03:14Bonjour M. Herbouet.
00:03:16C'est vers vous que je vais me tourner.
00:03:17Emmanuel Macron a...
00:03:19Bonjour M. Pro.
00:03:20M. Emmanuel Macron.
00:03:23On doit aller vers une reconnaissance de la Palestine.
00:03:26La première question que je vous ai posée ce matin, c'est est-ce que c'est la première fois
00:03:28qu'un président français est aussi direct dans son affirmation ?
00:03:34Je vous propose d'écouter ce qu'a dit précisément Emmanuel Macron.
00:03:37C'était dans l'avion.
00:03:38Il l'a dit à notre confrère Mohamed Bouhafsi.
00:03:42Je pense qu'elle est indispensable.
00:03:44Et aujourd'hui, on a une intensité de cette guerre qui est terrible.
00:03:47Depuis le 2 mars, il n'y a plus rien qui passe.
00:03:50Plus d'eau, plus de nourriture, plus de médicaments, plus aucun blessé qui sort.
00:03:53La seule réponse pour tout cela, c'est une solution politique.
00:03:56C'est-à-dire reconnaître chacun dans ses droits, l'existence de chacun.
00:04:00Et aussi les solutions de sécurité pour lutter contre les terroristes,
00:04:03mais permettre à chaque peuple de vivre en paix.
00:04:05Il faut respecter le Premier ministre israélien, il faut respecter le peuple d'Israël.
00:04:08Mais il faut aussi essayer de lui dire à un moment donné ce que vous faites.
00:04:11D'abord, on n'est pas conforme aux droits internationaux.
00:04:14Ce que vous faites est aussi un crime.
00:04:16Et ce n'est pas en fait vos valeurs.
00:04:18Et ce qui est en train d'être fait en votre nom n'est pas votre intérêt.
00:04:21– Vincent Herouet, décryptage.
00:04:23– Il y a un autre accès que vous auriez pu passer,
00:04:25on entendait le président français parler en arabe.
00:04:28Ça, je n'avais jamais entendu ça.
00:04:31Il s'exprime, il a appris trois phrases en arabe pour remercier à la fois le raïs égyptien
00:04:36de l'avoir reçu, le peuple arabe, etc.
00:04:38C'est étonnant, je ne l'ai jamais vu.
00:04:39– Sur le Ouest, sur la reconnaissance hypothétique,
00:04:43donc au mois de juin prochain, peut-être,
00:04:47dans le cas d'une conférence à l'ONU sans doute,
00:04:50avec d'autres pays et probablement la reconnaissance d'un État de Palestine
00:04:55dont on ne connaît ni les frontières, ni le territoire,
00:04:59ni les dirigeants, ni la constitution, ni rien, ni le peuple lui-même.
00:05:04C'est quoi le peuple palestinien ?
00:05:05Les réfugiés avec eux ? Les déplacés ?
00:05:08– Tout ça est totalement, est assez irréel.
00:05:11Mais d'un autre côté, 150 pays ont déjà reconnu l'État de Palestine.
00:05:16Ce que ça veut dire, au fond, c'est que la France est comme la Slovénie
00:05:20ou le Zimbabwe, et que ça n'a pas plus d'importance,
00:05:25le choix qu'elle fait, la position qu'elle prend.
00:05:28C'est irréel, ça n'a pas de prise sur le réel, vous voyez ?
00:05:31Si l'Arabie saoudite reconnaît l'État d'Israël,
00:05:35ce sera une incidence sur le réel.
00:05:37Si la France reconnaît un État fantomatique de Palestine,
00:05:41ça ne fait que les titres d'un jour.
00:05:44C'est-à-dire que la Palestine existe de moins en moins.
00:05:47– Il y a un décryptage intérieur à mettre en place, peut-être ?
00:05:51– Ah, voilà, c'est autre chose.
00:05:52Ça, c'est pas la reconnaissance de l'État de la Palestine,
00:05:56c'est la nécessité de faire exister Emmanuel Macron.
00:05:58C'est pas tout à fait la même chose.
00:06:00– Je dis souvent que je suis l'accoucheur de Vincent Herbouette.
00:06:04Je dois tirer les fils, lui tirer les verres du nez,
00:06:08pour trouver, comment dire, une analyse globale.
00:06:12Bon, parce que je devine ce que vous pouvez imaginer, en tout cas penser.
00:06:18– La France s'est retenue de reconnaître la Palestine,
00:06:21parce que la France cherchait à ce qu'existe une solution politique,
00:06:25et à l'étayer, l'appuyer.
00:06:26– J'entends bien, mais on ne…
00:06:27– On a fait ça avec Chirac, avec Nicolas Sarkozy, avec Hollande.
00:06:31Là, c'est terminé.
00:06:32– On ne peut pas nier qu'il puisse, c'est la question que je vous pose,
00:06:36avoir des, comment dire, des mobiles de politique intérieure.
00:06:42– Ah oui, oui, non, mais moi, je vais me poser la question.
00:06:44– Je vous pose la question, c'est important, quand même, ce que je dis là.
00:06:48– Alors, je vous dis, oui, ça, sans doute, c'est un…
00:06:52– C'est un message qui peut être envoyé à la France.
00:06:56– Oui, sans doute, oui, oui, il fait du mélange.
00:06:58– Vous voulez que je vous dise ce qu'il fait du mélange.
00:07:00– Non, mais je ne sais pas, moi, je vous pose la question.
00:07:03Je vous pose la question, vous êtes le spécialiste.
00:07:05– Pardonnez-moi, mais ce n'est pas la réflexion, moi, ce que je…
00:07:07– La France, la France et sa politique arabe.
00:07:09On se demande qu'est-ce que ça veut dire que le président choisisse cette…
00:07:12– On peut aussi dire…
00:07:13– Bon, Olivier D'Artigol,
00:07:14– C'est Frachel Rubicon.
00:07:15– Olivier D'Artigol.
00:07:16– Donc, d'un déplacement, et qu'il a été très marqué par la situation humanitaire à Gaza,
00:07:24où il y a donc un blocage de l'aide humanitaire depuis le 2 mars,
00:07:27si jamais le blocage n'a duré aussi longtemps.
00:07:30Est-ce que le peuple palestinien existe ?
00:07:32Oui.
00:07:33Plus d'une centaine d'États reconnaissent, Vincent l'a dit, l'État de Palestine.
00:07:38Il y a des résolutions de l'ONU, les frontières de 1967,
00:07:41Jérusalem-Est pour capitale.
00:07:43C'est difficile de travailler à une solution à deux États
00:07:46s'il n'y a pas la reconnaissance de l'État palestinien.
00:07:49Il y a des éléments dans le droit international et dans la politique
00:07:53accréditant ce chemin-là.
00:07:55Et le président français est plutôt dans la tradition d'une ligne diplomatique française.
00:08:00– Non.
00:08:00– Voilà, c'est ce que je pense.
00:08:01– Non, mais il n'est pas du tout dans la tradition.
00:08:03– Mais je pense, oui.
00:08:03– Il n'est pas du tout dans la tradition.
00:08:05– Il n'est pas du tout dans la tradition parce que…
00:08:05– Mais non, mais non.
00:08:07– Et le fait que le président Macron souhaite construire une solution
00:08:10en soutenant le plan arabe me semble être une bonne ligne politique.
00:08:15Je préfère l'écouter sur Gaza que d'écouter Donald Trump sur Gaza.
00:08:18– C'est très étrange tout de même et je vais sans doute dire une bêtise mon cher Vincent.
00:08:25On a toujours l'impression chez Emmanuel Macron de modalités un peu improvisées.
00:08:30Je veux dire, le Sahara occidental s'est arrivé comme ça à la grande surprise de l'Algérie
00:08:38et là, on se dit, tiens, tout à coup, il sort la reconnaissance d'un État palestinien.
00:08:45– Vous voulez une cartouche ?
00:08:46– C'est étrange tout de même.
00:08:47– Vous voulez une cartouche ?
00:08:48– Excusez-moi, ça n'a pas…
00:08:51– Je ne vois pas le sens de cette déclaration maintenant.
00:08:54– Son timing.
00:08:55– Par ailleurs, il y a deux otages.
00:08:56– C'est pour ça que je vous interroge.
00:08:58Il y en a sûrement un.
00:08:59– Il y a deux otages français au milieu de masse.
00:09:02Ça, c'est quelque chose d'important dont on devrait se soucier.
00:09:05La situation des Palestiniens, évidemment.
00:09:07La situation humanitaire.
00:09:08– La situation de nos deux otages aussi.
00:09:10– Il en a parlé.
00:09:11– Avec les tirer de là, avant de leur donner des gages aux premiers d'otages.
00:09:14Par ailleurs, je ne sais pas du tout…
00:09:16C'est très bien de reconnaître l'État de Palestine qui n'existe pas.
00:09:20Mais c'est absolument inopérant.
00:09:23Ça n'a aucun sens, à part effectivement flatter une partie de l'opinion française.
00:09:27Et moi, je ne peux pas penser, je ne peux pas imaginer, je ne veux pas croire
00:09:30que le chef de l'État français se livre à ce genre d'exercice uniquement
00:09:36pour flatter une partie de l'opinion.
00:09:37– La résolution de l'État palestinien est souhaitable pour garantir la paix et la sécurité des deux États.
00:09:42Mais la résolution de l'ONU, les frontières, je l'ai dit tout à l'heure, tu connais ça par cœur d'ailleurs, le droit international.
00:09:48– Est-ce qu'on peut écouter François Hollande ?
00:09:50– François Hollande a réagi ce matin, écoutons-le.
00:09:52– François Hollande a réagi ce matin.
00:09:54– Cette reconnaissance, elle doit venir.
00:09:59Si elle vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire,
00:10:05et à d'autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l'État palestinien de le faire,
00:10:10c'est un bon processus.
00:10:11Mais il faut quand même dire que c'est purement déclaratoire.
00:10:14Donc ce qui compte, c'est bien sûr qu'un jour il puisse y avoir un État palestinien,
00:10:19mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien,
00:10:22et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre.
00:10:26– C'est formidable, mais il doit faire de la politique étrangère.
00:10:33– Non mais la police…
00:10:34– Non mais c'est vrai, ce qu'il dit est évident.
00:10:37C'est vrai que si ça aide les Saoudiens à sauter le bas.
00:10:40– Pas tant mieux, mais…
00:10:41– Sébastien Chenu, Sébastien Chenu, et après je donne la parole à Virginie Gérard.
00:10:45– On a renoncé à tout, c'est la réalité utile.
00:10:47– Je crois que c'est prématuré, je crois qu'encore une fois,
00:10:50Emmanuel Macron manque de hauteur de vue.
00:10:53Nous on est favorable à deux États au Rassemblement National,
00:10:55c'est-à-dire que l'État palestinien un jour existe.
00:10:58Je n'y vois pas d'inconvénients, mais aujourd'hui l'État palestinien,
00:11:00il est adossé au Hamas.
00:11:01Enfin l'État palestinien, aujourd'hui l'autorité palestinienne,
00:11:04elle est adossée au Hamas.
00:11:05Et on ne peut pas imaginer un État qui serait adossé au Hamas.
00:11:09C'est envoyer un signal qui est finalement fait du terrorisme,
00:11:12et on reconnaîtra, on vous reconnaîtra des droits.
00:11:14C'est très prématuré, et je pense qu'Emmanuel Macron,
00:11:17comme bien souvent, met un peu la charrue avant les bœufs,
00:11:19probablement pour des raisons d'ailleurs domestiques,
00:11:21des raisons intérieures, pour envoyer des signaux.
00:11:24Il me semble évidemment être très loin de la réalité.
00:11:29Déjà en 1947, l'ONU préconise la solution à deux États
00:11:33en laissant 45% du territoire palestinien aux palestiniens.
00:11:37Cette solution a été refusée.
00:11:40Ça fait presque 80 ans qu'on n'arrive pas à la mettre en place.
00:11:43Est-ce que vous croyez sincèrement qu'on est capable d'y arriver aujourd'hui ?
00:11:46Je le souhaite, je pense que c'est la bonne solution.
00:11:48J'ai peur que ce soit hélas illusoire.
00:11:50Depuis 1947, il s'est passé deux, trois choses,
00:11:53notamment quelques guerres, quelques déplacements de population.
00:11:55Sur l'aspect de la politique intérieure, dans le même entretien,
00:11:58d'ailleurs le format nous interroge, c'est un peu le format Donald Trump.
00:12:00Dans l'avion, on fait des grandes annonces comme ça,
00:12:02c'est vraiment très inspiré du président américain.
00:12:04Dans ce même entretien, il parle de la situation intérieure.
00:12:07Il dit se féliciter du fait qu'on n'ait pas importé le conflit en France.
00:12:11Et dans le même temps, il s'alerte du fait qu'il y ait des actes antisémites
00:12:14en pleine recrudescence.
00:12:15Et il dit, dans cet entretien, on peut s'indigner de la situation à Gaza
00:12:19sans s'en prendre aux ressortissants juifs, aux Français de confession juive.
00:12:24Donc en fait, évidemment que cette décision, cette annonce,
00:12:26elle intervient dans le cadre aussi de nos fractures aujourd'hui
00:12:29qui sont béantes en France.
00:12:31Philippe Bidger qui ne s'est pas exprimé...
00:12:32Si j'ai dit quelque chose, vous consultez votre portable,
00:12:36vous avez manqué un propos de qualité.
00:12:42Non, je disais, en m'abritant derrière Vincent,
00:12:46j'avais l'impression qu'Emmanuel Macron,
00:12:50même s'il y a probablement réfléchi,
00:12:53fait de la politique étrangère d'une manière qui paraît un peu improvisée.
00:12:58Elle a des zombifiés, elle a des zombifiés.
00:13:02Bon, écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:13:04C'est quand même important,
00:13:05puisque c'est la première fois effectivement qu'un président de la République
00:13:07prend ce type d'initiative.
00:13:10C'est la première fois qu'un président de la République parle d'arabe.
00:13:12Alors je demande à...
00:13:13Il faut s'y habitué peut-être.
00:13:16J'entends cette ironie,
00:13:17mais si on pouvait l'éviter sur des sujets tellement délicats,
00:13:21je vous assure, cher...
00:13:23On peut parler bien anglais,
00:13:24on peut parler arabe, ça n'a pas de problème.
00:13:27Oui, oui, bien sûr.
00:13:28Oui, à notre calme en arabe.
00:13:30Cher Vincent Herouette,
00:13:31je demande d'ailleurs à Marine Lançon
00:13:35si on peut retrouver cette séquence,
00:13:37parce que je ne l'ai pas entendue pour tout vous dire,
00:13:39où le président parle en arabe,
00:13:41on pourra l'écouter avant la fin de l'émission.
00:13:43Bon, Trump,
00:13:44Trump qui a parlé des marchés,
00:13:46et visiblement les marchés repartent.
00:13:48Ce sont des hausses phénoménales,
00:13:50c'est du yo-yo.
00:13:50Je crois que la bourse de Paris
00:13:53est en train d'ouvrir à plus de 5, 6, 7 %.
00:13:568, 2 %.
00:13:58Ça a chuté mardi,
00:14:00ça a remonté le mardi,
00:14:01ça a rebaissé mercredi.
00:14:03Je vois que vous êtes devenu un expert,
00:14:04Olivier Dard-Pigol.
00:14:06Grâce à vous, Pascal,
00:14:09parce que je suis au plus de risque.
00:14:10Plus 6,27 %, me dit Marine Lançon.
00:14:13C'est intéressant.
00:14:14C'est ce que vous étiez en train de consulter,
00:14:16concernant votre propre portefeuille.
00:14:17Non ?
00:14:18Non, mais vous êtes sérieux.
00:14:21Vous pensez que...
00:14:22Je ne connais pas cet univers,
00:14:25pour tout vous dire.
00:14:27En revanche,
00:14:28on peut écouter Donald Trump,
00:14:31parce que ça, c'est plus intéressant.
00:14:32Donald Trump, sur les marchés,
00:14:34est-ce de la stratégie ?
00:14:35Est-ce le principe de réalité
00:14:36qui s'est appliqué à lui ?
00:14:39On peut imaginer quand même
00:14:40que ce soit la deuxième solution.
00:14:41Donald Trump.
00:14:42Je pense que les marchés ont réagi
00:14:47avec beaucoup de nervosité
00:14:48et de peur,
00:14:50contrairement à ces champions.
00:14:55Nous avons un travail important à faire.
00:14:59Aucun président n'aurait fait ce que j'ai fait.
00:15:02Personne.
00:15:03Je les connais,
00:15:03ils en sont incapables.
00:15:04Je devais le faire
00:15:08après ce que nous avons subi
00:15:09sur le plan commercial.
00:15:11La Chine est le pays
00:15:12qui a le plus abusé.
00:15:14Et quelqu'un devait agir.
00:15:15Ce n'était plus soutenable.
00:15:18Bon, là encore,
00:15:19comment vous...
00:15:20Comment dire...
00:15:22Alors, ce qui est formidable
00:15:23avec Donald Trump,
00:15:24c'est que vous pouvez dire
00:15:25à peu près n'importe quoi,
00:15:27vous aurez raison.
00:15:28Étant donné qu'il change
00:15:29si vite de posture,
00:15:31il y a toujours un moment
00:15:32où vous aurez raison.
00:15:33Vous êtes d'accord, oui.
00:15:33Alors là,
00:15:35vous pouvez tout à la fois
00:15:36défendre l'idée
00:15:37qu'il a fait un coup de maître,
00:15:39vraiment un coup de bluff
00:15:40extraordinaire
00:15:41et qu'il a ramassé la mise
00:15:43comme au poker
00:15:44en obtenant finalement
00:15:46que tout le reste du monde
00:15:47accepte 10% de taxes
00:15:49supplémentaires
00:15:50avec soulagement.
00:15:52Qu'il obtient,
00:15:53il rentre dans un duel
00:15:54avec les Chinois
00:15:55et tout ça
00:15:56plaît aux consommateurs
00:15:58et à l'électeur américain.
00:15:59Et puis de l'autre côté,
00:16:00vous pouvez dire que non,
00:16:01au contraire,
00:16:01c'est une reculade épouvantable
00:16:02qu'il a flanchée
00:16:03devant la panique
00:16:06qui a saisi les marchés,
00:16:07notamment le marché obligataire
00:16:08sur lequel les Chinois
00:16:10ont des moyens de peser.
00:16:11Philippe Bilger.
00:16:11On n'a jamais vu,
00:16:13en tout cas,
00:16:14pardon de tomber à nouveau
00:16:15dans le syndrome psychologique,
00:16:18un président affiché
00:16:19avec tant de crudité
00:16:20la réalité des rapports
00:16:23de force internationaux.
00:16:24Moi, ce qui me fascine
00:16:25chez lui,
00:16:26c'est que les autres dissimulaient
00:16:28ces perversions
00:16:30du rapport de force.
00:16:31Lui, il les affiche,
00:16:33il les proclame
00:16:34et c'est quelque chose
00:16:35tout même de très particulier
00:16:36de la part d'un président
00:16:38avec une auto-satisfaction
00:16:41permanente.
00:16:42C'est vrai qu'il est tout à fait
00:16:43transparent.
00:16:44Virginie Giraud.
00:16:45Une personne m'avait dit
00:16:46lors de son premier mandat
00:16:47proche de l'Elysée,
00:16:48il me disait
00:16:48si tu veux être bien informé,
00:16:50écoute Trump
00:16:50parce qu'il dit
00:16:51tout ce que le renseignement
00:16:52lui dit sans aucun filtre,
00:16:54c'est un cauchemar.
00:16:55Quitte à changer,
00:16:56comme le dit Vincent.
00:16:57Bon, là,
00:16:57c'est le principe de réalité peut-être.
00:16:59Oui, plutôt non.
00:17:00C'est compliqué, sans doute.
00:17:01Probablement, mais vous savez...
00:17:02Mais on pourrait dire que c'est...
00:17:02Comment dire ?
00:17:03L'intelligence, c'est la réalité.
00:17:05C'est de s'adapter.
00:17:06Oui, non, mais c'est un...
00:17:08Il est imprévisible,
00:17:10mais il est pragmatique.
00:17:11Ben voilà.
00:17:11Le pragmatisme,
00:17:12c'est une forme d'intelligence.
00:17:13Il est totalement contradictoire,
00:17:14mais bon,
00:17:15il y a quand même un axe
00:17:15qui se dessine.
00:17:16Il y a une chose, en tout cas,
00:17:17qui est un objectif stratégique
00:17:19sur lequel il ne varie pas.
00:17:20Affrontement.
00:17:20C'est l'idée d'endiguer les Chinois
00:17:22et de les empêcher
00:17:23de devenir la première puissante
00:17:25au monde
00:17:26pour imposer sa volonté.
00:17:27La pause pendant 90 jours.
00:17:29Écoutez Donald Trump.
00:17:34J'ai mis en place une pause
00:17:35de 90 jours
00:17:36pour ceux qui n'ont pas riposté.
00:17:41On leur a dit,
00:17:41si vous ripostez,
00:17:43on va doubler les droits de douane.
00:17:44Et la Chine a riposté,
00:17:46puis nous avons réagi.
00:17:50Donc je pense que cela va prendre
00:17:51un certain temps.
00:17:53Mais cela va prendre
00:17:53une tournure inimaginable
00:17:54et très positive.
00:17:55Je ne veux pas trop m'avancer
00:17:58pour la Chine.
00:17:59Mais vous savez tous
00:18:00qu'il faut faire
00:18:01cette opération douloureuse.
00:18:04C'est nécessaire
00:18:05et je l'ai fait.
00:18:08Bon.
00:18:10Le coup.
00:18:10Comment ?
00:18:11Le coup de cette opération.
00:18:13On va voir.
00:18:13Mais là, vous avez trois mois.
00:18:14Le printemps,
00:18:15profitons-en.
00:18:16Ça nous renvoie à l'été.
00:18:19On ne va pas négocier.
00:18:20Écoutons François Hollande
00:18:21qui s'est exprimé là-dessus.
00:18:22Ça reste un partenaire.
00:18:26On est obligé de discuter
00:18:27avec le président des Etats-Unis,
00:18:28quel qu'il soit.
00:18:29Mais ce n'est plus un allié.
00:18:30Quand un allié
00:18:31vous met des taxes
00:18:32à ce niveau-là,
00:18:34quand il est capable
00:18:35de mettre par terre
00:18:35votre économie,
00:18:36et quand il discute
00:18:37avec Vladimir Poutine
00:18:39plus qu'avec Zelensky,
00:18:41et qu'il est dans une forme
00:18:42de regard sur l'Iran
00:18:45qui est un peu particulier,
00:18:47vous vous dites
00:18:47qu'il faut le regarder
00:18:49pour ce qu'il est.
00:18:50C'est-à-dire
00:18:50quelqu'un qui ne regarde
00:18:52que les intérêts,
00:18:53que ses intérêts.
00:18:54Parce qu'en l'occurrence,
00:18:56il ne sert pas
00:18:56les intérêts
00:18:57du peuple américain.
00:18:58Il est regardé,
00:18:59et pour lui,
00:19:00c'est sans doute
00:19:00assez cruel,
00:19:01comme étant faible.
00:19:03Donc, il faut faire attention.
00:19:04Il ne s'agit pas
00:19:04de réanimer
00:19:05le monstre,
00:19:08si je puis dire,
00:19:09de le fouetter
00:19:10pour espérer
00:19:11qu'il va entendre raison.
00:19:14Le monstre.
00:19:15excellent analyste.
00:19:19Il est bien,
00:19:19ce type-là.
00:19:21Le problème avec...
00:19:22Le monstre,
00:19:23c'est tour brillant,
00:19:24mais on ne sait jamais
00:19:25s'il fait
00:19:26entre sérieux et ironique.
00:19:28Il ne sait jamais
00:19:29ce qu'il est.
00:19:29Mais quelle importance ?
00:19:32Oui,
00:19:32quelle importance ?
00:19:33Je veux bien.
00:19:33Alors, écoutez,
00:19:34vous savez ce qu'on va faire ?
00:19:35On va partir,
00:19:36on va fermer l'émission.
00:19:37Quelle importance ?
00:19:37Et puis,
00:19:38on va aller jouer.
00:19:39Je veux bien.
00:19:40Allez jouer.
00:19:40Si je vous pose des questions
00:19:42et que vous me dites
00:19:42quelle importance ?
00:19:43Tout ce que je vous pose,
00:19:44vous me dites
00:19:44quelle importance ?
00:19:45On s'en fiche,
00:19:46bidule,
00:19:46tout ça,
00:19:46il n'y a aucun affaire.
00:19:47Je m'en vais.
00:19:48Je rentre chez moi.
00:19:49Je vais jouer au tennis.
00:19:51dans son avion
00:19:52qui a un pays sans majorité
00:19:56incapable de contrôler
00:19:57ses frontières
00:19:58qui a 3 300 milliards de têtes.
00:20:01Mais j'entends bien.
00:20:02Personne n'écoute.
00:20:03Eh bien d'accord.
00:20:04Qu'est-ce que vous voulez ?
00:20:05On fait autre chose alors ?
00:20:06Et qui nous parle
00:20:07d'un pays imaginaire.
00:20:09D'accord.
00:20:09Qui est en pleine convulsion.
00:20:11D'accord.
00:20:11Ça n'a aucun intérêt.
00:20:13Je vous remercie de dire
00:20:15que ce dont je parle
00:20:16n'a aucun intérêt.
00:20:19On va parler du PSG
00:20:22si vous voulez.
00:20:22Je parlais du PSG hier soir.
00:20:24Il faut vivre.
00:20:25C'est du stade, Pascal.
00:20:27Vous étiez au stade ?
00:20:27Mais non,
00:20:28je n'étais pas au stade.
00:20:29Arrêtez avec les futilités.
00:20:31Bon, allez, tiens.
00:20:32Est-ce qu'on peut voir
00:20:32les buts du PSG ?
00:20:33Voilà, ça vous apprendra.
00:20:34Je vais les mettre là.
00:20:35Je vais les mettre.
00:20:36Marine, est-ce qu'on peut voir
00:20:36les buts du PSG ?
00:20:37Parce que j'en ai assez
00:20:38ce matin.
00:20:39Alors, pour nos amis d'Europe 1,
00:20:41ça ne va pas être...
00:20:42Voilà, ils ne vont pas les voir.
00:20:44On va faire de l'audio-description.
00:20:46Non, mais on va faire
00:20:46de l'audio-description.
00:20:47Non, mais c'est incroyable quand même.
00:20:49Vous voulez me...
00:20:51Bon.
00:20:52Ce suicide en direct.
00:20:53Comment ?
00:20:54Vous ne pouvez pas faire de l'audio-description.
00:20:56Je vais me montrer des buts du foot.
00:20:58Non, mais c'est ça.
00:20:58Oh, non.
00:21:00La conscience de la futilité des choses.
00:21:03Mais oui, j'ai bien conscience
00:21:04que vous avez effectivement
00:21:05la futilité des choses.
00:21:07J'ai bien compris cette affaire.
00:21:08Je vous assure et je vous remercie.
00:21:10Grandement.
00:21:10Non, mais j'étais frappé par...
00:21:11Et moi, j'étais frappé
00:21:11par la pertinence du propos
00:21:12de François Hollande.
00:21:14Vous voulez qu'on réécoute ?
00:21:14La seule raison.
00:21:16La seule justification
00:21:16de la déclaration
00:21:18du président de la République
00:21:19était qu'il espérait ainsi
00:21:21entrer l'arabisme.
00:21:22Bon, Strasbourg.
00:21:23Voilà.
00:21:23Bon, Strasbourg.
00:21:24On va parler
00:21:25de ce qui se passe en France
00:21:27parce que c'est quand même
00:21:29extravagant ce qui se passe en France.
00:21:30C'est vrai.
00:21:31L'extrême-gauche...
00:21:32Ben oui, vous dites que c'est vrai.
00:21:33Non, mais...
00:21:34Je trouve...
00:21:35Je vous ai dit de le dire...
00:21:36En huit jours,
00:21:37quand Lyon, Strasbourg,
00:21:39l'Assemblée nationale,
00:21:40c'est quand même pas rien.
00:21:42Mais Virginie Giraud,
00:21:44vous qui vous intéressez
00:21:45à l'histoire,
00:21:46où est le fascisme aujourd'hui
00:21:48?
00:21:48Où est le totalitarisme
00:21:50aujourd'hui ?
00:21:51Où est l'intolérance
00:21:53aujourd'hui ?
00:21:54De quel côté
00:21:55sont ceux
00:21:56qui veulent empêcher
00:21:57les autres de parler ?
00:21:58Alors déjà,
00:21:59ce qui est intéressant
00:22:00et tous les historiens
00:22:01du XXe siècle disent,
00:22:02c'est que le fascisme
00:22:03correspond au contexte historique
00:22:06des années 30-40
00:22:08en Europe.
00:22:09Donc, il n'y a pas
00:22:10de fascisme aujourd'hui.
00:22:11Ça n'existe plus.
00:22:12Et utiliser ce mot
00:22:13à tort et à travers
00:22:14ne mène pas à une compréhension
00:22:16de la situation.
00:22:16Très bien.
00:22:17D'ailleurs, le fascisme,
00:22:18comme l'a très bien écrit
00:22:19Frédéric Lemoyle,
00:22:20spécialiste du fascisme
00:22:22en Italie,
00:22:22met ses racines
00:22:25dans le socialisme.
00:22:26Ce qui est très intéressant.
00:22:28Alors, où est l'intolérance ?
00:22:30Mettez le mot que vous voulez.
00:22:32Où est l'intolérance aujourd'hui ?
00:22:33Aujourd'hui,
00:22:34il semblerait qu'elle est plutôt
00:22:35dans des mouvements
00:22:36d'extrême-gauche
00:22:36qui pratiquent l'intimidation.
00:22:38Mais ce n'est pas du fascisme non plus,
00:22:39c'est autre chose
00:22:40dont on n'a pas encore donné le nom.
00:22:42Et c'est quoi le nom, alors ?
00:22:44Justement, les historiens
00:22:45vont avoir besoin
00:22:45d'un peu de temps
00:22:46pour trouver le nom.
00:22:46Ah bon ?
00:22:47Écoutez,
00:22:48le carillon,
00:22:50vous n'êtes pas au courant ?
00:22:53Non, alors,
00:22:54vous dites plus un mot.
00:22:55Voilà, jusqu'à la fin.
00:22:57C'est la forme de désordre.
00:22:58C'est le seul mot.
00:23:00Vous n'êtes plus un mot
00:23:00parce que vous allez me dire
00:23:01à quoi bon le fascisme
00:23:03et tout ça n'est rien.
00:23:05Le fascisme est derrière le micro.
00:23:07Oh, mais ça toujours existe.
00:23:09Quoi ?
00:23:10Qu'est-ce que vous avez dit ?
00:23:10Non, rien.
00:23:11Il a dit quoi ?
00:23:11Rien.
00:23:12Non, vous avez dit quoi ?
00:23:13Non, vous devriez écouter.
00:23:14Le carillon a sonné.
00:23:16Non, vous avez dit quoi ?
00:23:16Vous avez dit quelque chose de méchant ?
00:23:17Pas du tout.
00:23:18Faites attention,
00:23:19autrement,
00:23:19je parle de votre propriété à Guérande
00:23:21et ils vont venir
00:23:21avec des pics.
00:23:23Croyez-moi,
00:23:24ils vont venir
00:23:24et ça va secouer
00:23:25parce qu'ils vont venir
00:23:26avec des pics
00:23:27et ils vont dire
00:23:27est-ce que le seigneur du château est là ?
00:23:29On emballe.
00:23:30Est-ce que M. Thomas Hill
00:23:31de la maison ?
00:23:32Il, il.
00:23:33Comment allez-vous ?
00:23:35Je suis là.
00:23:35Ça va, Pascal ?
00:23:36Moi aussi, je suis là
00:23:37mais je ne l'écris pas pareil.
00:23:39Comment ça va ?
00:23:40Et vous avez chéla ce matin ?
00:23:41Ah non, ça c'est demain.
00:23:42C'est demain.
00:23:43Toujours pas.
00:23:44Toujours pas.
00:23:44Pourquoi je mets bien ?
00:23:45Le tableau ?
00:23:46Pourquoi vous mettez un tableau
00:23:47où il y a des noms
00:23:49qui ne sont pas là le jour même ?
00:23:50On peut juste voir la case
00:23:51qui est au-dessus
00:23:51où il y a écrit le jour.
00:23:53Là, aujourd'hui, on est juste.
00:23:53Ah oui, c'est Alex Lutz.
00:23:55Alex Lutz, exactement.
00:23:56Lutz, formidable.
00:23:58Son nouveau spectacle, formidable.
00:24:00Exceptionnel.
00:24:00C'est lentissime.
00:24:01On est allé voir ça dimanche
00:24:02avec Anissa.
00:24:03On s'est régalé.
00:24:05Exceptionnel.
00:24:05Tout va bien ?
00:24:06Très, très, très fort.
00:24:07Et on a Mac Lesgui aussi
00:24:08qui sera avec nous.
00:24:09Le Egal M6.
00:24:10Eh bien, écoutez...
00:24:11Mais c'est ça.
00:24:12Tout va bien ?
00:24:14Ah bah oui, toujours.
00:24:14Oui, pourquoi ?
00:24:15Bah écoutez, je m'intéresse
00:24:16à votre santé.
00:24:17Ah, c'est sympa.
00:24:18Vous avez regardé le match hier ?
00:24:20J'ai regardé le match hier.
00:24:21Formidable.
00:24:22Le PSG, c'est une équipe.
00:24:24Écoutez, ça te réconcilie
00:24:26le PSG avec le foot.
00:24:28Quand tu vois l'énergie,
00:24:29quand tu vois la qualité
00:24:32de ces jeunes gens,
00:24:33la discipline,
00:24:34mais aussi le collectif.
00:24:37Quand je vois que certains
00:24:38critiquaient Louis-Sénriquet
00:24:39et la soirée sur Canal,
00:24:41parce que c'était sur Canal
00:24:42avec toute l'équipe d'Hervé Matou,
00:24:44notamment les commentateurs.
00:24:46C'était un bonheur.
00:24:47Vraiment, ça te réconcilie
00:24:49avec le foot.
00:24:49C'est vraiment formidable.
00:24:51Il y a très longtemps
00:24:52que je n'ai pas vu
00:24:53une si belle équipe
00:24:54de football
00:24:55et...
00:24:57Une telle saison.
00:24:59Mais même
00:24:59toute équipe confondue,
00:25:02vraiment,
00:25:03il y a très longtemps
00:25:03que je n'ai pas vu
00:25:03une équipe
00:25:04qui donne envie
00:25:05comme ça.
00:25:06Donc, bravo.
00:25:07Et on n'est pas loin
00:25:07d'un record d'audience
00:25:08pour Canal+, hier soir.
00:25:09On va donner les chiffres...
00:25:11C'est vrai ?
00:25:11C'est impressionnant.
00:25:12Oui, oui.
00:25:12Eh bien, écoutez,
00:25:13merci Anissa.
00:25:14Vous êtes la voix,
00:25:15the voice.
00:25:17On ne vous voit jamais,
00:25:18mais on vous entend
00:25:19et sache que ces mots
00:25:21nous vont droit au cœur.
00:25:23Tout à l'heure, Pascal.
00:25:24Voilà quelqu'un de gentil,
00:25:26Anissa.
00:25:27Prenez-en de la graine,
00:25:28Vincent Herouet,
00:25:29qui ne fait pas d'ironie,
00:25:30toujours et tout le temps.
00:25:32La pause,
00:25:32et nous revenons.
00:25:37Je lisais quelques réactions
00:25:43pendant la pause
00:25:44de notre échange tout à l'heure
00:25:45et j'ai confirmation
00:25:46d'une chose
00:25:46que je devrais faire
00:25:47toujours et tout le temps.
00:25:48Le second degré
00:25:49ne passe absolument pas.
00:25:51Non.
00:25:52Je vous assure,
00:25:52quand je disais tout à l'heure
00:25:53que j'allais quitter le plateau,
00:25:55c'était évidemment
00:25:56ce que ça s'appelle
00:25:57une seconde...
00:25:58Non, mais même mort,
00:25:59vous vous accrocheriez.
00:26:00Quelle sorte de réaction ?
00:26:01Mais Pascal est...
00:26:03Comment dire ?
00:26:04Voilà.
00:26:05Il est resté, resté.
00:26:05Mais non,
00:26:06mais le second degré...
00:26:08Mais pas du tout
00:26:09le second degré.
00:26:10Je mettais en perspective
00:26:11ce que vous disiez,
00:26:12mais le second degré
00:26:12ne passe absolument pas.
00:26:14Donc, ce n'est pas grave.
00:26:15Donc, évidemment,
00:26:15ce que vous dites
00:26:16est tout à fait remarquable.
00:26:17Bien sûr.
00:26:18Et la manière
00:26:18dont vous le dites,
00:26:19même avec l'ironie
00:26:22que vous y mettez,
00:26:23elle fait sens, justement.
00:26:25C'est ça, la vérité.
00:26:25Et c'est une manière
00:26:26d'éditorialiser
00:26:27que de mettre,
00:26:28que de mettre, comme vous le dites,
00:26:29de l'ironie
00:26:30dans ce que vous avez dit
00:26:31et sur Trump et sur Macron.
00:26:32Bien sûr.
00:26:33Bien évidemment.
00:26:34Et je vous en félicite.
00:26:35Somaïa Baal, à midi.
00:26:36Somaïa Baal, à midi.
00:27:06Les ramenant à 10%
00:27:08pour tous les pays,
00:27:09sauf la Chine
00:27:09qui est désormais
00:27:10écope de 125% de taxes.
00:27:13Et puis, nous sommes le 10 avril.
00:27:14C'est donc aujourd'hui
00:27:15que s'ouvre la campagne
00:27:16de déclaration des revenus
00:27:17de 2024.
00:27:19Campagne qui s'étendra
00:27:20au plus tard jusqu'au 5 juin.
00:27:21Les déclarations
00:27:22sous format papier
00:27:23et celles des nombreux idents
00:27:24devront, elles,
00:27:25être déposées d'ici le 20 mai.
00:27:27Merci beaucoup,
00:27:28Somaïa Labidi.
00:27:29Je vous parlais donc de Strasbourg,
00:27:30ce qui s'est passé
00:27:31avec Jean-Philippe Hurtin
00:27:32et les menaces,
00:27:33les intimidations.
00:27:34Vous savez, les gens,
00:27:34ils ont peur parfois.
00:27:35Donc, c'est efficace,
00:27:36les menaces.
00:27:37Michael Dosantos.
00:27:40Alors,
00:27:40t'as accompli
00:27:42Israël,
00:27:43c'est nous aussi.
00:27:44Sur ces images,
00:27:45Jean-Philippe Hurtin,
00:27:46directeur de Sciences Po
00:27:47Strasbourg,
00:27:48est poursuivi
00:27:48par une dizaine
00:27:49de militants pro-palestiniens.
00:27:51Quelques minutes auparavant,
00:27:52le conseil d'administration
00:27:54dont il fait partie
00:27:55avait acté
00:27:56la poursuite
00:27:56du partenariat
00:27:57avec l'université Rechman,
00:27:59un établissement israélien
00:28:00accusé par ses étudiants
00:28:02de soutenir
00:28:02la politique
00:28:03de Benyamin Netanyahou
00:28:04à Gaza.
00:28:05Hormis cette agression,
00:28:07les murs de Sciences Po
00:28:08Strasbourg
00:28:08ont été tagués
00:28:09après le vote.
00:28:10Des inscriptions
00:28:11en soutien
00:28:11à la lutte armée,
00:28:12aux martyrs
00:28:13ou encore des appels
00:28:14à l'intifada.
00:28:15D'autres incidents
00:28:16ont également été
00:28:17répertoriés
00:28:17par les responsables
00:28:18de l'école.
00:28:19La direction déplore
00:28:20la violence verbale,
00:28:22les cris,
00:28:22les intimidations
00:28:23et même les crachats
00:28:24avec lesquels
00:28:25le comité palestine
00:28:26a accueilli
00:28:26les administrateurs
00:28:27à l'issue
00:28:28de la séance.
00:28:29Selon ce comité
00:28:30palestine de Sciences Po
00:28:31Strasbourg,
00:28:32le ministre de l'enseignement
00:28:33supérieur
00:28:34pourrait avoir
00:28:35pesé dans le vote.
00:28:36Mardi dernier,
00:28:37Philippe Baptiste
00:28:38avait mis en garde
00:28:38les dirigeants alsaciens.
00:28:40Un établissement
00:28:41ne peut pas décider
00:28:42d'arrêter un partenariat
00:28:44pour des raisons politiques.
00:28:45Si à Strasbourg
00:28:46ou ailleurs,
00:28:47un conseil d'administration
00:28:48mettait fin
00:28:49à un partenariat académique
00:28:50pour des raisons militantes,
00:28:52nous saisirions immédiatement
00:28:53le tribunal administratif.
00:28:55Au-delà des violences,
00:28:57le comité palestine
00:28:58a mis en place
00:28:58un nouveau blocage
00:28:59le quatrième
00:29:00en l'espace
00:29:01de quelques mois.
00:29:02La directrice
00:29:03de l'université
00:29:03de Strasbourg
00:29:04dont dépend Sciences Po
00:29:05appelle à y mettre fin.
00:29:08Pascal,
00:29:09je me demande
00:29:09si finalement
00:29:10ça n'est pas faire
00:29:11beaucoup d'honneur
00:29:13à ces gens
00:29:14qui créent des troubles,
00:29:15des violences
00:29:16un peu partout
00:29:17alors que
00:29:18de mon point de vue
00:29:19je force le trait
00:29:20ce sont des voyous
00:29:22qui prennent le prétexte
00:29:24d'une quelconque
00:29:25idéologie
00:29:25pour libérer
00:29:27ce que l'humain
00:29:27a de pire.
00:29:29Au fond,
00:29:30est-ce qu'on ne pourrait
00:29:30pas accepter
00:29:31de les qualifier
00:29:32tout simplement
00:29:33je le répète
00:29:35comme des voyous
00:29:36qui se servent
00:29:37d'idéologie
00:29:38pour ennoblir
00:29:39des actions
00:29:40qui sont scandaleuses ?
00:29:42Et vous avez 100% raison ?
00:29:44Mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:29:45Déjà,
00:29:46si au lieu
00:29:47de disserter
00:29:48sur la nature
00:29:50de leur idéologie
00:29:51pour leur trouver
00:29:53non pas des excuses
00:29:55mais des compréhensions
00:29:56d'ordre idéologique
00:29:57et politique
00:29:58on les qualifiait
00:29:59très clairement
00:30:00pour ce qu'ils sont
00:30:01des voyous.
00:30:03Ça serait déjà
00:30:04un degré...
00:30:05Je veux bien
00:30:06les qualifier
00:30:06de voyous
00:30:07mais surtout
00:30:07il faudrait des sanctions.
00:30:08Oui,
00:30:09mais elles viendraient après.
00:30:11Alors,
00:30:11des sanctions
00:30:12d'abord de l'université
00:30:13tous ces gens
00:30:13devraient être exclus
00:30:14des universités
00:30:15et puis après
00:30:16ils pourraient avoir
00:30:17une réponse pénale.
00:30:19Ce que nous voyons là
00:30:19c'est la partie émergée
00:30:20de l'iceberg
00:30:21avec les universités
00:30:22les écoles supérieures
00:30:24et ça ne touche pas
00:30:25uniquement la France
00:30:25ça touche toute l'Europe.
00:30:27Je vous donne un exemple.
00:30:28J'ai un de mes amis
00:30:29qui était en train
00:30:30d'organiser un colloque
00:30:31d'histoire
00:30:32qui n'avait rien à voir
00:30:33avec le XXe siècle
00:30:34en Angleterre.
00:30:35Un colloque international
00:30:36où il voulait faire venir
00:30:38deux chercheurs d'Israël
00:30:40éminemment reconnus
00:30:41pour leurs recherches.
00:30:43L'université anglaise
00:30:44à laquelle il s'est adressé
00:30:45pour organiser son colloque
00:30:46lui dit
00:30:47nous refusons
00:30:48que ces deux personnes
00:30:49viennent
00:30:49argument officiel
00:30:51nous ne pouvons pas
00:30:51assurer leur sécurité
00:30:53au sein des locaux.
00:30:55Ce qui se passe
00:30:55c'est absolument partout
00:30:57c'est un mouvement
00:30:57de fond en Europe
00:30:59qui est un mouvement
00:30:59en fait révolutionnaire
00:31:01et il ne faut pas
00:31:01perdre cette vue.
00:31:03C'est à mettre en parallèle
00:31:04avec les déclarations
00:31:04d'Emmanuel Macron
00:31:05dans l'avion pardon.
00:31:06Oui mais j'entends
00:31:07pourquoi ?
00:31:08Je ne sais pas
00:31:08par rapport aux propos
00:31:09qu'il a tenus
00:31:10pas seulement sur la reconnaissance
00:31:11de l'État palestinien
00:31:12sur le fait
00:31:13qu'il se félicitait
00:31:13donc qu'on n'importe pas
00:31:14en France
00:31:15le conflit au Proche-Orient
00:31:16je suis désolé
00:31:17ces images-là
00:31:18elles sont désastreuses
00:31:19et sont là depuis
00:31:20au moins 18 mois
00:31:21si ce n'est plus.
00:31:21Oui mais Thomas
00:31:22la difficulté
00:31:23c'est que
00:31:24ces gens
00:31:25ce sont vraiment
00:31:26des minorités
00:31:26actives
00:31:27et ils ne sont
00:31:30pas majoritaires
00:31:31loin de là
00:31:32puisqu'ils sont
00:31:32minoritaires
00:31:34que ce soit
00:31:34à l'Assemblée Nationale
00:31:36ou dans les universités
00:31:37mais comme il n'y a
00:31:38ni sanctions
00:31:39ni à l'université
00:31:40ni nulle part ailleurs
00:31:42bien ces gens
00:31:43la prospèrent
00:31:44puisqu'il n'y a
00:31:45aucune réponse pénale
00:31:46les petits
00:31:47accommodements
00:31:48peuvent faire
00:31:48des gros problèmes
00:31:49mais nous ne sommes pas
00:31:50quand même
00:31:50dans une situation
00:31:51comme sur les campus
00:31:52américains
00:31:52ou comme
00:31:53vous venez de décrire
00:31:54mais Olivier
00:31:55il n'y a aucune action
00:31:57en fait
00:31:58il n'y a aucune action
00:31:59d'étudiant
00:32:00ou de droite
00:32:01ou d'extrême droite
00:32:02violente
00:32:02il n'y en a pas
00:32:04et s'il y en avait
00:32:05croyez-moi
00:32:05ça se saurait très vite
00:32:06il n'y en a pas
00:32:08vous n'avez pas
00:32:08des gens de
00:32:09l'Uni est un syndicat
00:32:10qui est plutôt à droite
00:32:11vous n'avez pas
00:32:12une manifestation
00:32:13de l'Uni
00:32:14de ce type
00:32:14enfin je vous assure
00:32:16aujourd'hui non
00:32:16comment ?
00:32:17aujourd'hui non
00:32:19il y a pu y avoir
00:32:20il y a pu y avoir
00:32:21dans l'histoire étudiante
00:32:22je connais un peu
00:32:24des
00:32:24oui mais il y a longtemps
00:32:26écoutez franchement
00:32:27j'oublie bien
00:32:28que vous me sortiez
00:32:29parce que justement
00:32:30en le GUD
00:32:30ils n'organisaient pas
00:32:31des kermesses
00:32:31c'était pas la pêche aux canards
00:32:32non mais le GUD
00:32:34le GUD
00:32:35le GUD
00:32:36ça fait oui
00:32:37comme vous dites
00:32:37ça fait
00:32:38non mais ça peut exister
00:32:40et aujourd'hui
00:32:40mais ça peut exister
00:32:41est-ce que ça
00:32:42en quoi ça vous dérange
00:32:43que je puisse dire
00:32:44que ça a existé
00:32:44mais parce que
00:32:45parce que vous relativisez
00:32:47en fait c'est tout
00:32:48ça ne me dérange pas
00:32:50c'est à dire que
00:32:51vous anticipez
00:32:52ce que vous pensez
00:32:52que je vais dire
00:32:53alors que je vous dis
00:32:54que le problème aujourd'hui
00:32:54concerne ces groupuscules
00:32:56qui instrumentalisent
00:32:57la cause palestinienne
00:32:58qui d'ailleurs
00:32:59ne connaissent pas
00:32:59le sujet
00:33:00et que c'est une minorité
00:33:01Lyon met le comité Vietnam
00:33:03dans les années 60
00:33:04comment ?
00:33:05mais c'est vrai
00:33:05comme les comités Vietnam
00:33:06dans les années 60
00:33:07la cause n'a aucune importance
00:33:08c'est la grande consolation
00:33:10de l'idéal impatient
00:33:11c'était beaucoup plus politisé
00:33:13Vincent
00:33:13oui
00:33:14aujourd'hui c'est des gugus
00:33:15ils ne connaissent pas
00:33:16beaucoup
00:33:16je ne dirais pas
00:33:18que c'est des gugus
00:33:19non mais certain
00:33:19je le connais
00:33:21mais Olivier
00:33:21il y avait la guerre froide
00:33:22ils n'ont pas une conscience
00:33:23politique très aiguisée
00:33:24je ne dirais pas
00:33:25que c'est des gugus
00:33:25mais en tout cas
00:33:26je pense qu'il faudrait
00:33:27des sanctions
00:33:28il n'y en a jamais
00:33:29et même celui
00:33:30qui cherche à faire preuve
00:33:31d'autorité
00:33:32comme à Sciences Po
00:33:33avec le nouveau directeur
00:33:35il est contesté
00:33:36visiblement il ne fait pas le job
00:33:38il essaye de bien faire le job
00:33:40mais Lyon
00:33:42combien coûte
00:33:44l'étudiant
00:33:45de Sciences Po
00:33:46à la collectivité publique
00:33:49et à la communauté nationale
00:33:50il n'y a pas d'étudiant
00:33:51plus gâté
00:33:52à part je crois
00:33:53les étudiants
00:33:56du conservateur national
00:33:58d'art dramatique
00:33:58ce sont les plus chers
00:34:01ils nous coûtent très cher
00:34:03à former
00:34:03c'est à dire
00:34:04on peut exiger
00:34:05de ces gens-là
00:34:06bon on va parler
00:34:07dans un instant
00:34:08effectivement
00:34:09de ce qui s'est passé
00:34:10à l'Assemblée nationale
00:34:11où je rappelle
00:34:12c'est une jeune femme
00:34:13jeune femme journaliste
00:34:15là encore
00:34:16j'entends
00:34:16j'entends assez peu de voix
00:34:18s'élever
00:34:19contre ce qui s'est passé
00:34:20si c'était une femme
00:34:22journaliste
00:34:23alors comme elle est de droite
00:34:24on a le droit
00:34:25de la violenter
00:34:26il y a des bonnes
00:34:27ou des mauvaises
00:34:27exactement
00:34:28mais avant ça
00:34:28on lui nie sa qualité de journaliste
00:34:29c'est ça le
00:34:30comment ?
00:34:31on lui nie sa qualité de journaliste
00:34:32alors on sait ce qui s'est passé à Lyon
00:34:34et on ne va pas réécouter
00:34:35et revoir la séquence
00:34:36parce qu'elle a 8 jours
00:34:37on n'en a beaucoup pas parlé
00:34:38je rappelle que si on n'en avait pas parlé
00:34:40ici même
00:34:41personne n'aurait parlé
00:34:43de cette action
00:34:43c'est à dire que ça s'était déroulé
00:34:45mardi
00:34:45de la semaine dernière
00:34:47on en a parlé le vendredi
00:34:48mercredi jeudi
00:34:49il n'y a eu aucune réaction
00:34:50alors que
00:34:51cette information
00:34:52aurait dû remonter
00:34:53au moins jusqu'au ministère
00:34:55de l'enseignement supérieur
00:34:58et là je voulais qu'on voit
00:34:59la séquence de l'Assemblée nationale
00:35:01avec beaucoup de réactions
00:35:03voyez cette séquence
00:35:05puis on verra le sujet
00:35:05de Mathieu Devez
00:35:06J'aime Mathieu Devez
00:35:32ce qui s'est passé hier
00:35:33me paraît
00:35:34absolument invraisemblable
00:35:36mais surtout la réaction
00:35:37ce matin
00:35:38ce sont des journalistes frontières
00:35:41on en pense ce qu'on en veut
00:35:42ils ont leur carte de presse
00:35:44comme toujours
00:35:44la seule critère
00:35:46qu'on doit avoir
00:35:46c'est la loi
00:35:47est-ce qu'ils ont leur carte de presse ?
00:35:48oui
00:35:49ils ont écrit manifestement
00:35:50un dossier qui ne convient pas
00:35:52à la France insoumise
00:35:53et vous avez la France insoumise
00:35:54qui tente
00:35:55de faire sortir
00:35:56ces journalistes de frontières
00:35:57de l'Assemblée nationale
00:35:58je répète
00:36:00si le Rassemblement national
00:36:02quand il y a un papier
00:36:03ou un dossier
00:36:04dans l'humanité
00:36:05se met à prendre à partie
00:36:07les journalistes de l'humanité
00:36:08ou de Libération
00:36:08et des sortes de l'Assemblée nationale
00:36:10je suis assuré
00:36:10les réactions seront différentes
00:36:12donc c'est en fait
00:36:13on est dans un système
00:36:14mais invraisemblable
00:36:15l'espace médiatique
00:36:16n'a jamais été comme ça
00:36:18me semble-t-il
00:36:19alors qu'il devrait y avoir
00:36:20une dénonciation médiatique
00:36:22absolue
00:36:23par tout le monde
00:36:24mais évidemment
00:36:25mais alors
00:36:25Frontière
00:36:26alors Frontière
00:36:26est caricaturée
00:36:27moi je connais mal Frontière
00:36:29pour tout vous dire
00:36:29je ne passe pas mon temps
00:36:30à lire Frontière
00:36:31mais vous ne
00:36:32c'est un journal
00:36:33qui
00:36:34comment dire
00:36:35qui est fait par des journalistes
00:36:38qui ont leur carte de presse
00:36:39à partir de ce moment-là
00:36:40on a le droit
00:36:41de ne pas être d'accord
00:36:42avec eux
00:36:42ils ne veulent pas contredire
00:36:48et dans l'espace
00:36:49moi j'ai vu que
00:36:50dans l'espace
00:36:50comment dire
00:36:52dans l'espace médiatique
00:36:54oui
00:36:54il est comme toujours
00:36:55caricaturé
00:36:56comme nous sommes caricaturés
00:36:57nous
00:36:57c'est toujours pareil
00:36:58bon
00:36:59écoutez Mathieu Devez
00:37:00dans un concert
00:37:07de slogans hostiles
00:37:08une journaliste
00:37:09du Média Frontière
00:37:10est d'abord
00:37:10bousculée
00:37:11par des députés
00:37:12de gauche
00:37:12puis exfiltrées
00:37:14par les services
00:37:14de l'Assemblée nationale
00:37:15je suis prête limite
00:37:19à tomber au niveau
00:37:20de la rembarbe
00:37:20je suis complètement
00:37:21serrée contre le mur
00:37:22et donc c'était
00:37:23Claudia Rouault
00:37:24et une autre députée
00:37:25également
00:37:25qui elle
00:37:26je leur ai dit
00:37:27vous me faites mal
00:37:27madame
00:37:28vous êtes en train
00:37:28de me faire mal
00:37:29et elle m'a dit
00:37:29bah t'as gâte
00:37:30dégagez
00:37:30dégage
00:37:31bah dégage
00:37:31la scène se déroule
00:37:33sur la terrasse
00:37:33de l'Assemblée
00:37:34lors d'une manifestation
00:37:35organisée notamment
00:37:36par la CGT
00:37:37qui aux côtés
00:37:37de plusieurs députés
00:37:39de gauche
00:37:39protestent contre un article
00:37:41publié dans le magazine
00:37:42cette attitude
00:37:43de provocation
00:37:45de la part
00:37:45des journalistes
00:37:47vous aviez un peu
00:37:47le loup dans la bergerie
00:37:49d'une certaine manière
00:37:50vous avez des gens
00:37:51qui ont jeté
00:37:52en pâture
00:37:53de l'extrême droite
00:37:54à la menace
00:37:55des simples collaborateurs
00:37:58qui aujourd'hui
00:37:58subissent des attaques
00:37:59extrêmement violentes
00:38:00et qui sont là
00:38:01narquois
00:38:02debout sur les marches
00:38:03c'est inacceptable
00:38:05c'est indigne
00:38:06et donc moi
00:38:06je condamne
00:38:07cette attitude
00:38:08de provocation
00:38:09surtout que c'est
00:38:10un support
00:38:11nauséabond
00:38:12à droite
00:38:12certains députés
00:38:13réclament des sanctions
00:38:14contre leurs collègues
00:38:15qui ont bousculé
00:38:16les journalistes
00:38:17je demande également
00:38:18des sanctions
00:38:18aux collaborateurs
00:38:19qui ont organisé
00:38:20cette manifestation
00:38:21et des précisions
00:38:22aussi quant au cadre
00:38:23qui a été donné
00:38:23dans l'organisation
00:38:25de cette manifestation
00:38:26à l'intérieur
00:38:27de l'Assemblée Nationale
00:38:28la présidente
00:38:29de l'Assemblée
00:38:29réagit sur les réseaux sociaux
00:38:30l'Assemblée Nationale
00:38:32n'est pas un lieu
00:38:32de mise en scène
00:38:33ni de provocation
00:38:34la liberté de la presse
00:38:36y est garantie
00:38:37dans le respect des règles
00:38:38qui assurent le bon fonctionnement
00:38:39démocratique de l'institution
00:38:40ces règles doivent être respectées
00:38:42le Média Frontière
00:38:44annonce qu'une plainte
00:38:45est en préparation
00:38:46alors il y a plusieurs réactions
00:38:49la première c'est de
00:38:50Yael Brown-Pivet
00:38:51ce matin
00:38:52qui a réagi
00:38:53et je vous propose
00:38:55de l'écouter
00:38:55je n'ai pas exfiltré
00:38:58un média
00:38:59malheureux
00:38:59je n'ai pas le pouvoir
00:39:01et je ne fais pas le tri
00:39:02des médias
00:39:03qui sont accrédités
00:39:04à l'Assemblée Nationale
00:39:05il y a eu un incident
00:39:06à l'Assemblée Nationale
00:39:07hier
00:39:08avec une manifestation
00:39:09organisée
00:39:09par des collaborateurs
00:39:12de la CGT
00:39:14et de la France Insoumise
00:39:15qui suite à l'apparution
00:39:18du journal Frontière
00:39:19justement
00:39:20et à un moment donné
00:39:21il y a eu un trouble
00:39:23et la sécurité
00:39:25des uns et des autres
00:39:26n'était plus assurée
00:39:27je suis en charge
00:39:28de cette sécurité
00:39:28je suis en charge
00:39:29de permettre aux journalistes
00:39:31de travailler
00:39:32dans de bonnes conditions
00:39:33et en même temps
00:39:33de permettre aux collaborateurs
00:39:35de manifester
00:39:35c'est un droit constitutionnel
00:39:37Marine Le Pen
00:39:38a d'une certaine manière
00:39:39répondu à Yael Broun-Pivet
00:39:40ce matin
00:39:41elle dit
00:39:41défendre les femmes
00:39:42est très honorable
00:39:43parce que Mme Broun-Pivet
00:39:45a regretté
00:39:46qu'il n'y ait que
00:39:4720% des mères
00:39:48qui soient femmes
00:39:49donc il y a une nouvelle loi
00:39:50qui va passer
00:39:51pour que 50% des mères
00:39:53un livre dans lequel
00:39:53elle revient
00:39:54exactement
00:39:54qu'elle a subi
00:39:55dans la Macronie
00:39:56oui
00:39:56donc elle dit
00:39:58défendre les femmes
00:39:59est très honorable
00:40:00il faudrait que cette défense
00:40:01aille jusqu'à la jeune femme
00:40:02journaliste de droite
00:40:03bousculée
00:40:03menacée
00:40:04insultée
00:40:05et physiquement
00:40:06intimidée
00:40:07au sein même
00:40:07de l'Assemblée nationale
00:40:08par des députés
00:40:09de gauche
00:40:09voilà ce qu'a tweeté
00:40:10il y a quelques instants
00:40:11Mme Le Pen
00:40:12et je pense qu'on peut
00:40:13lui donner
00:40:13c'est même invraisemblable
00:40:15Pascal
00:40:15lorsqu'on lit
00:40:16le slogan
00:40:17l'Assemblée nationale
00:40:18n'est pas à toi
00:40:19en réalité
00:40:21ça montre bien
00:40:22la vérité
00:40:23d'une Assemblée nationale
00:40:24qui doit être livrée
00:40:26à l'extrême gauche
00:40:27dès que la droite
00:40:28ou l'extrême droite
00:40:30se comportant
00:40:31correctement
00:40:32est mise en cause
00:40:34les hautes fonctions françaises
00:40:36je pense à Brune Pivet
00:40:37et bien elle n'est pas courageuse
00:40:39dans la dénonciation
00:40:40alors Claudia Rouault
00:40:42c'est une députée de Rennes
00:40:43je crois
00:40:43qui a été mise en cause
00:40:44Claudia Rouault
00:40:45celle qui a la veste rose
00:40:47sur les images
00:40:47on peut revoir
00:40:48peut-être ces images
00:40:49parce que c'est la grande amie
00:40:50de Nathalia Perret
00:40:51je crois
00:40:52qui est la mère de Rennes
00:40:53est-ce qu'on peut revoir
00:40:53peut-être
00:40:54il y a également
00:40:55M. Lecoq
00:40:55sur les images
00:40:56parce qu'il n'y a pas
00:40:56que des collaborateurs
00:40:58il y a M. Lecoq
00:40:58c'est un député communiste
00:40:59que Jean-Philippe
00:41:00avait appelé
00:41:01à voter pour lui
00:41:01est-ce qu'on peut revoir
00:41:03moi je voudrais
00:41:03je reviens
00:41:04sur l'image
00:41:05alors
00:41:05donc on voit
00:41:07ces images
00:41:08et vous allez nous dire
00:41:09qui est qui
00:41:10Thomas Bonnet
00:41:11M. Lecoq
00:41:12c'est celui avec la cravate rouge
00:41:14vous avez Raphaël Arnaud
00:41:14qui est en train de parler
00:41:15à l'oreille
00:41:15d'un journaliste
00:41:16donc c'est pas des collaborateurs
00:41:18c'est ceux que vous voyez
00:41:19au premier plan
00:41:20oui
00:41:20donc là
00:41:23cette députée
00:41:23elle est bien
00:41:24enfin c'est invraisemblable
00:41:26ce M. Lecoq
00:41:27c'est invraisemblable
00:41:28vous avez Carlos Martins-Bilongo
00:41:29et Raphaël Arnaud
00:41:30il n'y a pas de violence
00:41:31il n'y a pas de violence
00:41:32mais c'est très violent
00:41:33il n'y a pas de violence
00:41:34pardonnez-moi
00:41:34je trouve ça très violent
00:41:35c'est une violence psychologique
00:41:39donc il y a de la violence
00:41:41vous avez dit violenté
00:41:43je maintiens
00:41:44que cette séquence
00:41:45est violente
00:41:46quand même
00:41:47je vous répète
00:41:48si c'était
00:41:49une journaliste
00:41:51de libération
00:41:52oui j'ai entendu
00:41:53c'est parfaitement
00:41:54alors cette dame
00:41:55qui a la
00:41:56la dame
00:41:57qui a la veste rouge
00:41:58c'est madame
00:41:58c'est cette dame là
00:42:00qui est la grande amie
00:42:01de madame Nathalie
00:42:01à Perret
00:42:02nous sommes d'accord
00:42:03qui empêche
00:42:05donc la journaliste
00:42:06simplement de travailler
00:42:06regardez
00:42:07regardez son attitude
00:42:08à cette dame
00:42:09mais regardez son attitude
00:42:11mais qui sont ces gens
00:42:14députés de la république
00:42:15mais regardez cette dame
00:42:17comment elle se conduit
00:42:18députée de la république
00:42:20et personne ne dit rien
00:42:21et personne ne montre
00:42:23ses images
00:42:23c'est une journaliste
00:42:24qui fait son travail
00:42:25regardez dans l'état
00:42:26dans lequel elle est
00:42:27mais enfin c'est un scandale
00:42:28la vérité de la porte
00:42:29dit que c'est l'extrême droite
00:42:31qui fait de la provocation
00:42:32moi je vous assure
00:42:33je trouve ça scandaleux
00:42:34donc je suis
00:42:34mais ça serait
00:42:35une journaliste
00:42:36de gauche
00:42:37je dirais exactement
00:42:37la même chose
00:42:38à partir du moment
00:42:39où les journalistes
00:42:41de frontières
00:42:41sont accrédités
00:42:42ils doivent pouvoir
00:42:43faire leur travail
00:42:44voilà
00:42:44le journaliste de question
00:42:45porte un badge
00:42:45oui
00:42:46mais voilà
00:42:46regardez
00:42:47mais regardez
00:42:49l'attitude
00:42:49de cette dame
00:42:50est-ce qu'on peut revoir
00:42:52les dernières secondes
00:42:53regardez la violence
00:42:54de ces gens
00:42:55contre le mieux
00:42:56la violence de ces gens
00:42:57je vous assure
00:42:58c'est un vraisemblable
00:43:00alors effectivement
00:43:01cette dame
00:43:01elle s'appelle
00:43:02Claudia Rouault
00:43:03députée socialiste de Rennes
00:43:05amie donc
00:43:06grande amie
00:43:07de madame Nathalie Apéret
00:43:08et voilà
00:43:09comment on se conduit
00:43:10voilà
00:43:11comment on se conduit
00:43:12voilà
00:43:12voilà comment on se conduit
00:43:14c'est très bien
00:43:15dans cette scène
00:43:16moi je vous assure
00:43:16c'est ça incroyable
00:43:17cette scène est effrayante
00:43:19en dehors de
00:43:20que cette jeune fille
00:43:21soit chez Frontières
00:43:22comme vous l'avez dit
00:43:23si elle avait été chelibée
00:43:24moi j'aurais dit
00:43:24personnellement la même chose
00:43:25j'aurais dit la même chose
00:43:26on voit une jeune personne
00:43:27qui est totalement acculée
00:43:28entre un coin de mur
00:43:29et une barrière
00:43:30dans une foule hostile
00:43:32qui est en train
00:43:33de scander à l'unisson
00:43:34la psychologie des foules
00:43:35on la connait
00:43:36depuis le 19ème siècle
00:43:37elle a été étudiée
00:43:38la psychologie des foules
00:43:40dilue le sentiment
00:43:41de responsabilité
00:43:42si un jour
00:43:43dans ce type de situation
00:43:45il y en a un
00:43:46qui décide de passer
00:43:47à la vraie violence
00:43:47de mettre la première gifle
00:43:49la situation va dégénérer
00:43:50et nous ne sommes pas
00:43:51loin de ça
00:43:52et c'est ça qui m'effraie
00:43:53aujourd'hui
00:43:53madame Rouault
00:43:54elle devrait faire preuve
00:43:55de son féminisme
00:43:56je pense
00:43:57mais c'est un féminisme
00:43:58à géométrie sans doute variable
00:44:00donc je vous propose
00:44:02d'écouter monsieur Larcher
00:44:03qui a réagi
00:44:03sur cette situation
00:44:04d'abord première des choses
00:44:08la liberté de la presse
00:44:10n'est pas à géométrie variable
00:44:12il y a des règles
00:44:13dans une assemblée
00:44:14ça s'appelle l'accréditation
00:44:16et dans cette accréditation
00:44:18il y a derrière
00:44:19un comportement
00:44:19comportement des journalistes
00:44:21certes
00:44:21mais aussi comportement
00:44:23des groupes politiques
00:44:24qui doivent respecter
00:44:26ces règles
00:44:27je le redis
00:44:27la liberté de la presse
00:44:29n'est pas à géométrie variable
00:44:31et c'est pas un groupe politique
00:44:32d'avoir de tels comportements
00:44:34si ça s'était passé au Sénat
00:44:36je pense que j'aurais eu
00:44:37la même réaction
00:44:38que la présidente
00:44:39de l'Assemblée nationale
00:44:40la réaction
00:44:41elle est ambigue
00:44:42oui elle pourrait être
00:44:43un peu plus
00:44:44elle est très faible
00:44:44exactement
00:44:45elle pourrait défendre
00:44:46un communiqué dans lequel
00:44:47elle dit
00:44:48les procédures d'accréditation
00:44:49devront être vues
00:44:50à la lumière de ces événements
00:44:51etc
00:44:51donc elle fait aussi peser
00:44:52la responsabilité
00:44:53de ces événements
00:44:54sur les journalistes
00:44:55et elle fait un parallèle
00:44:57avec ce qu'avait fait
00:44:58Élise Lucet
00:44:59ce qui n'a rien à voir
00:44:59parce qu'Élise Lucet
00:45:00était venue
00:45:01à l'Assemblée nationale
00:45:02pour faire
00:45:03tester
00:45:04pour tester
00:45:05voilà
00:45:05donc ça n'a rien à voir
00:45:07c'est respectueux aussi
00:45:08envers l'Assemblée nationale
00:45:09de faire ça
00:45:09oui mais
00:45:10elle avait raison
00:45:11Madame Brunpivet
00:45:12de souligner
00:45:13mais Élise Lucet
00:45:14vous ne pouvez pas comparer
00:45:15Élise Lucet
00:45:15avec simplement
00:45:15des journalistes
00:45:16qui entrent
00:45:16à l'Assemblée nationale
00:45:18qui sont accrédités
00:45:19qui font leur job
00:45:19et qui sont refusés
00:45:21mais ça devrait faire réagir
00:45:23tout le monde
00:45:24on est au coeur
00:45:25de ce qu'est
00:45:26l'extrême gauche
00:45:27on est au coeur
00:45:29de ce totalitarisme
00:45:30vous n'avez pas
00:45:31le droit d'exister
00:45:32si vous n'adhérez pas
00:45:34à leurs idées
00:45:34donc des journalistes
00:45:36de frontière
00:45:36sont virés
00:45:37ça devrait
00:45:38mais Olivier
00:45:39vous devriez défiler
00:45:40dans la rue
00:45:41et la manifestation
00:45:41et là je vois bien
00:45:42pardonnez-moi
00:45:43de venir vers vous
00:45:45à partir du moment
00:45:46où ils sont accrédités
00:45:47le journalisme parlementaire
00:45:48est un journalisme particulier
00:45:51avec des manières
00:45:53de se comporter d'ailleurs
00:45:54à partir du moment
00:45:55où ils sont accrédités
00:45:56ils peuvent pouvoir
00:45:56faire leur travail
00:45:57je ne peux pas vous dire plus
00:45:58voilà
00:45:59si vous pouvez dire plus
00:46:01je voulais que j'aille manifester
00:46:02sur la tour
00:46:03il y a Elbrun
00:46:04une manifestation
00:46:04regardez ce qu'a écrit
00:46:05Il y a Elbrunpivet
00:46:06mais il faut aussi
00:46:07utiliser les comportements
00:46:09des journalistes
00:46:10qui rentrent
00:46:10dans ce parlementarisme
00:46:11journalistique
00:46:12qui est particulier
00:46:13voilà
00:46:13mais qu'est-ce qu'ils ont fait
00:46:14à connaissance
00:46:14de ce qu'ils ont fait
00:46:16on sait très bien
00:46:17on sait très bien
00:46:19que le journalisme
00:46:20de monsieur Florentin
00:46:21notamment
00:46:22est un journalisme
00:46:23militant
00:46:24et aller
00:46:25au contact
00:46:26oui bien sûr
00:46:27Vincent Herbouet
00:46:28parce que par exemple
00:46:30qu'un parlementaire
00:46:31ne veut pas te répondre
00:46:31pendant cet exemple là
00:46:32c'est pas la peine
00:46:33de le poursuivre
00:46:34d'essayer de
00:46:35à tout prix
00:46:35il n'y a aucun média
00:46:36qui poursuit la règle
00:46:37pardonnez-moi
00:46:38je suis en train de dire
00:46:39je vais vous dire
00:46:41madame Braunpivet
00:46:42je ne partage pas
00:46:43ce qu'elle a écrit
00:46:44elle a écrit
00:46:45elle a écrit
00:46:46ça quand d'ailleurs
00:46:47elle a écrit
00:46:47c'était hier
00:46:49à 5h
00:46:50elle a dit
00:46:51l'Assemblée nationale
00:46:51n'est pas un lieu
00:46:52de mise en scène
00:46:53ni de provocation
00:46:53oui mais ce n'est pas le cas
00:46:56pardonnez-moi
00:46:57ce n'est pas le cas
00:46:57ce n'est pas à qui elle s'adresse
00:46:58voilà
00:46:59oui
00:46:59la liberté de la presse
00:47:00y est garantie
00:47:01dans le respect des règles
00:47:02qui assure le bon fonctionnement
00:47:03démocratique de l'institution
00:47:04ces règles doivent être
00:47:05respectées
00:47:05est-ce que Frontière
00:47:07a respecté ces règles hier
00:47:08oui ou non
00:47:09oui hier
00:47:10ils n'ont pas créé
00:47:11le 2000
00:47:11bon et bien
00:47:12madame Braunpivet
00:47:13devrait souligner
00:47:15devrait prendre
00:47:16la défense de Frontière
00:47:18ah oui
00:47:18ben oui
00:47:19c'est son rôle
00:47:20alors
00:47:21parce qu'elle défendrait
00:47:22je le répète
00:47:23si c'était un journal
00:47:24de libération
00:47:24elle dirait
00:47:25il faut
00:47:26la liberté de la presse
00:47:28est intangible
00:47:29et je me mets
00:47:30en rempart
00:47:31contre ceux
00:47:31qui l'attaquent
00:47:32mais là effectivement
00:47:33c'est toujours pareil
00:47:34il y a une sorte
00:47:35d'ambiguïté
00:47:36de flou artistique
00:47:37ben c'est inadmissible
00:47:38je ne peux pas vous dire
00:47:38vous avez déjà vu des manifestations
00:47:39dans l'Assemblée nationale
00:47:40je joue les naïfs
00:47:41je joue les naïfs
00:47:42oui je suis d'accord
00:47:43mais je suis assez naïf souvent
00:47:44parce que j'ai encore
00:47:45quelques
00:47:45mais ça a toujours été comme ça
00:47:46aujourd'hui ces frontières
00:47:47hier c'était minute
00:47:48je veux dire
00:47:49moi j'ai un souvenir très précis
00:47:50au début des années 80
00:47:51je me rappelle une conférence
00:47:53de rédaction
00:47:53où quelqu'un a dit
00:47:54dans une grande maison
00:47:56toute ronde
00:47:57du service public
00:47:58quelqu'un a dit
00:47:59mais finalement
00:48:00Mitterrand
00:48:02il a un cancer
00:48:02Mitterrand
00:48:03il avait la Francisque
00:48:04et Mitterrand
00:48:05il a une famille
00:48:06il ne vit pas
00:48:07rue de Bièvre
00:48:08et toute la rédaction
00:48:10lui est tombée dessus
00:48:11en disant
00:48:11mais c'est minute
00:48:13qui dit ça
00:48:13comment est-ce que tu oses
00:48:15tu t'exclus
00:48:16ainsi
00:48:16de la corporation journalistique
00:48:18tu t'exclus
00:48:19tu n'es plus
00:48:20tu n'es plus des nôtres
00:48:21parce que le secret
00:48:22médical c'est important
00:48:23la vérité
00:48:24c'est que minute
00:48:24l'avait dit
00:48:25et la vérité
00:48:26c'était que Mitterrand
00:48:27avait un cancer
00:48:28que Mitterrand avait
00:48:29une famille parallèle
00:48:31et que Mitterrand
00:48:31et que le fait
00:48:32que des journalistes
00:48:32n'aient pas voulu
00:48:33en faire leur miel
00:48:34c'est le secret médical
00:48:35la vie privée
00:48:36c'est la vie privée
00:48:37attendez
00:48:37ne criez pas
00:48:38mais si
00:48:38ne criez pas
00:48:39mais si
00:48:39mais tout est payé
00:48:41enfin la vie privée
00:48:42quand la vie privée
00:48:43est payée par l'état français
00:48:44elle devient publique
00:48:46vous êtes totalement naïf
00:48:47mais non
00:48:47vous êtes totalement naïf
00:48:48le secret médical
00:48:49qui avait informé
00:48:50minute à votre avis
00:48:51à la fois du cancer
00:48:53de la famille
00:48:53et de la Francisque
00:48:55mais c'est Mitterrand
00:48:56l'entourage de Mitterrand
00:48:57évidemment
00:48:58et à partir du moment
00:48:59où cette vérité
00:49:00avait filtré
00:49:00à travers minute
00:49:01elle était indicible
00:49:02elle était interdite
00:49:03vous comprenez
00:49:04ce que je veux dire
00:49:04non mais ça va pas non
00:49:06non mais vous comprenez
00:49:07que si bas de plafond
00:49:09je comprends très bien
00:49:09ce qu'on me dit
00:49:10on s'est servi de minute
00:49:11j'ai bien compris
00:49:12pour que la foule
00:49:12ne sorte jamais
00:49:13oui j'ai bien compris
00:49:13on s'est servi
00:49:14d'autres personnes d'ailleurs
00:49:15oui
00:49:16mais convenez que
00:49:17la vie privée
00:49:18devenait peste ferrée
00:49:19convenez que
00:49:20oui la pause
00:49:21j'entends Marine Lançon
00:49:23elle me dit
00:49:24il faut faire la pub
00:49:24mais je termine
00:49:25oui mais il faut faire la pub
00:49:26quand la vie privée
00:49:28est payée par des fonds publics
00:49:31vous comprenez que
00:49:32il n'y a pas oui en fait
00:49:33et puis là
00:49:34vous qui êtes si
00:49:34on est dans un trans
00:49:36des gens
00:49:36vous ne l'êtes plus là
00:49:37vous ne l'êtes plus du tout
00:49:38vous êtes formidables
00:49:39la pause
00:49:41c'est ce que je viens de dire
00:49:43non mais pas l'argent seulement
00:49:45c'est trop restrictif
00:49:47la pause
00:49:48c'est joyeux gentil
00:49:49la pause
00:49:50tout de suite
00:49:51il n'y a pas que le fric
00:49:52nous recevons Vincent Meunier
00:49:55chez Albin Michel
00:49:56narcotracie
00:49:58narcocratie
00:49:59comment ils ont pris le pouvoir
00:50:00c'est un job qui est effrayant
00:50:03je ne peux pas vous dire autre chose
00:50:04l'Europe entière est menacée
00:50:05par l'émergence d'un narco-banditisme
00:50:07qui longtemps n'a pourtant été
00:50:08qu'une préoccupation
00:50:09lointaine
00:50:10écrivez-vous
00:50:10un tsunami
00:50:11depuis une douzaine d'années
00:50:12un véritable tsunami
00:50:13de cocaïne
00:50:14déferle sur les ports européens
00:50:16je m'assure
00:50:16c'est de quelques côtés
00:50:18qu'on se tourne
00:50:18c'est un drame
00:50:20et on a peur
00:50:20on en parlera
00:50:21on a peur
00:50:22on est effrayé plus exactement
00:50:23on en parlera tout à l'heure
00:50:24avec vous
00:50:25Sommeil à la midi
00:50:26le rappel des titres
00:50:27le tribunal correctionnel
00:50:31de Pontoise
00:50:32doit rendre son verdict
00:50:34aujourd'hui
00:50:34concernant l'ancienne
00:50:35enseignante d'Evael
00:50:37cette jeune collégienne
00:50:38de 11 ans
00:50:38qui s'était suicidé
00:50:39en juin 2019
00:50:40le parquet a requis
00:50:4218 mois de prison
00:50:42avec sursis
00:50:43et une interdiction définitive
00:50:44d'enseigner
00:50:45contre l'ex-fonctionnaire
00:50:46de 62 ans
00:50:48l'ANSM
00:50:49agence nationale
00:50:50du médicament
00:50:51tire la sonnette d'alarme
00:50:52sur les risques
00:50:52de l'usage
00:50:53des benzodiazépines
00:50:54ces anxiolytiques du type
00:50:56xanax ou l'exomile
00:50:57en cause
00:50:58leurs effets indésirables
00:50:59qui augmentent
00:51:00en cas de prise prolongée
00:51:01et puis le roi Charles III
00:51:03et la reine Camilla
00:51:04en visite d'état
00:51:05en Italie
00:51:05et comme vous pouvez le voir
00:51:06les souverains britanniques
00:51:08ont en profité
00:51:08pour rencontrer
00:51:09le pape François
00:51:10rencontre initialement
00:51:12annulée
00:51:12à cause de l'état du Saint-Père
00:51:13qui se remet
00:51:14d'une double pneumonie
00:51:15et son fils
00:51:17Somalia
00:51:17était hier
00:51:18au Parc des Princes
00:51:19et à Stoneville
00:51:20absolument
00:51:20exactement
00:51:21parce que c'est un fan
00:51:22de Birmingham
00:51:22le prince William
00:51:23le futur
00:51:24oui
00:51:25le futur roi d'Angleterre
00:51:27Thomas Baudet
00:51:27j'ai une question
00:51:28à vous poser
00:51:29pourquoi
00:51:29Yael Brown-Pivet
00:51:31présidente de l'Assemblée Nationale
00:51:33hier dans son premier communiqué
00:51:35pourquoi écrit-elle
00:51:37la méconnaissance
00:51:38de ses règles
00:51:38elle revient sur ce qui s'est passé
00:51:39la méconnaissance
00:51:41de ses règles
00:51:41peut donner lieu
00:51:41à des mesures restrictives
00:51:43d'accès à l'Assemblée
00:51:45et de retrait d'accréditation
00:51:46de retrait d'accréditation
00:51:48la présidente de l'Assemblée Nationale
00:51:50veillera
00:51:50de façon ferme
00:51:52et équilibrée
00:51:53à ce qu'elle soit respectée
00:51:54elle le rappellera
00:51:55parcourir aux médias frontières
00:51:57comme elle l'avait déjà pu faire
00:51:59récemment
00:51:59auprès de Mme Lucet
00:52:00mais comment est-il possible
00:52:02à ce point d'inversion
00:52:04des valeurs
00:52:05où c'est le média frontière
00:52:06on le voit
00:52:07à l'image
00:52:08qui est violenté
00:52:10menacé
00:52:10intimidé
00:52:11et qu'à l'arrivée
00:52:12Mme Braun-Pivet
00:52:14dit qu'on va rappeler
00:52:15à Frontière
00:52:16comment Frontière doit agir
00:52:17comment est-ce possible
00:52:18dans ce pays
00:52:19d'inverser
00:52:20à ce point
00:52:21les valeurs
00:52:22si j'avais la réponse
00:52:23à votre question
00:52:23je crois que je l'ai
00:52:24je pense que
00:52:25non mais je pense que
00:52:26Yael Braun-Pivet
00:52:26d'une certaine manière
00:52:27est embêté par cette polémique
00:52:29parce que je pense
00:52:30c'est mon avis
00:52:31vraiment strictement personnel
00:52:32qu'elle a un a priori
00:52:34très négatif
00:52:34sur le média frontière
00:52:35et que donc
00:52:36d'une certaine manière
00:52:36elle les incrimine
00:52:37elle leur donne
00:52:39une forme de responsabilité
00:52:40dans les événements
00:52:41qui ont eu lieu hier
00:52:42c'est comme ça
00:52:42mais c'est inadmissible
00:52:43c'est-à-dire que je répète
00:52:45il y a une autre réalité
00:52:45tout simplement
00:52:47parce que
00:52:47le terme le plus choquant
00:52:50dans le communiqué
00:52:51c'est provocation
00:52:52c'est-à-dire
00:52:53qu'elle reprend
00:52:54l'argument socialiste
00:52:55qui consiste à dire
00:52:57que c'est la victime
00:52:58qui est coupable
00:52:59c'est tout même
00:53:00un vrai sens
00:53:00il y a une autre réalité
00:53:02quand vous êtes
00:53:02journaliste parlementaire
00:53:04il y a certains comportements
00:53:05des us aux coutumes
00:53:06qui s'y est
00:53:07à l'institution parlementaire
00:53:09que ce soit l'Assemblée
00:53:10ou le Sénat
00:53:10un comportement
00:53:11que vous devez avoir
00:53:12vis-à-vis des députés
00:53:13ou de leurs assistants
00:53:14et un journaliste
00:53:17de frontière
00:53:18peut avoir
00:53:19des comportements
00:53:20qui consistent
00:53:21laissez-moi aller au bout
00:53:22qui ne correspondent
00:53:24je dis
00:53:25parce que c'est
00:53:25une partie de la vérité
00:53:27qui ne correspondent pas
00:53:28à l'attitude
00:53:29qu'on attend
00:53:30d'un journaliste
00:53:31au Parlement
00:53:31le fait
00:53:32que vous puissiez
00:53:33poursuivre
00:53:34un parlementaire
00:53:36qui ne souhaite
00:53:36pas vous répondre
00:53:37et c'est sa liberté
00:53:38de ne pas vous répondre
00:53:40et le fait
00:53:40d'être dans une forme
00:53:41de harcèlement
00:53:42et de tension
00:53:44ne correspond pas
00:53:46à ce qui doit se passer
00:53:47au Parlement
00:53:47dans la relation
00:53:49entre vrai ou faux
00:53:50je suis d'accord
00:53:50avec Olivier
00:53:51simplement
00:53:51mais est-ce que
00:53:52Franckière a fait ça ?
00:53:53alors ça je n'ai pas
00:53:54la preuve
00:53:54en revanche
00:53:56je n'ai pas la preuve
00:53:57qu'hier
00:53:57il y a eu
00:53:58un comportement
00:53:58il y a pour prier
00:53:59mais surtout
00:53:59ce que vous décrivez là
00:54:00ça arrive quasiment
00:54:01tous les jours
00:54:01avec des médias de gauche
00:54:02qui poursuivent
00:54:03des députés du Rassemblement National
00:54:04vous n'avez jamais vu
00:54:05une caméra
00:54:06pour suivre
00:54:07enfin
00:54:08ce que vous dites
00:54:09n'est pas juste
00:54:10vous n'avez jamais vu
00:54:12vous n'avez jamais vu
00:54:13une caméra
00:54:14de quelque chaîne
00:54:16que ce soit
00:54:16pour suivre
00:54:18sur quelques mètres
00:54:19un homme politique
00:54:21qui ne voulait pas
00:54:22s'exprimer
00:54:22si des journalistes
00:54:23parlementaires
00:54:24accrédités au Parlement
00:54:25nous écoutent
00:54:26je pense qu'ils comprendront
00:54:27très bien
00:54:27oui mais Olivier
00:54:28il faut que vous soyez précis
00:54:29mais c'est un journalisme
00:54:31c'est un journalisme
00:54:33il faut que vous soyez précis
00:54:34je vous le dis
00:54:35vous dites
00:54:36il se peut
00:54:37il se pourrait
00:54:37non non je ne dis pas
00:54:37il se peut
00:54:38je ne suis pas en conditionnel
00:54:39mais trouvez-moi une image
00:54:40enfin hier
00:54:42il ne s'est rien passé
00:54:43je ne vous répète
00:54:44madame Brun Pivet
00:54:45écoutez
00:54:45on ne parle pas
00:54:46de la même chose
00:54:47ce que dit madame Brun Pivet
00:54:47si madame Brun Pivet
00:54:49juge qu'un journaliste
00:54:50n'a pas le comportement
00:54:51opportun
00:54:52elle est en droit
00:54:53de supprimer
00:54:54l'accréditation
00:54:55je vais vous dire
00:54:56et ce n'est pas la dictature
00:54:56je vais vous dire
00:54:57pour madame Brun Pivet
00:54:58le simple fait
00:55:00que Frontier existe
00:55:01est une provocation
00:55:02en soi
00:55:03fermez le banc
00:55:04merci
00:55:06c'est efficace
00:55:07ben non mais c'est ça
00:55:08en fait pour ces gens là
00:55:10le simple fait
00:55:12que CNews existe
00:55:13soit une provocation
00:55:14pour eux
00:55:14c'est aussi simple
00:55:16que ça
00:55:17CNews peut travailler
00:55:19oui bien sûr
00:55:20et vous n'êtes jamais ennuyé
00:55:23vous êtes bon
00:55:23les censeurs
00:55:25prétendent toujours
00:55:25travailler au profit
00:55:26de l'ordre
00:55:27du respect
00:55:28de l'étiquette
00:55:29comme vous
00:55:29comme chargé du protocole
00:55:32il y a des nôtres
00:55:34vous n'avez pas
00:55:35vu de cravate
00:55:35mais vous n'avez plus
00:55:36allez on va changer
00:55:36de sujet
00:55:37franchement c'est ignoble
00:55:38ce que vous êtes en train de faire
00:55:40oh ignoble peut-être pas
00:55:41on ne va pas dire
00:55:41qu'il est ignoble
00:55:44non mais on va essayer
00:55:45qu'il reste avec nous
00:55:46encore quelques temps
00:55:47oui encore un peu
00:55:48bon
00:55:48en revanche
00:55:50l'histoire du droit
00:55:50au secret médical
00:55:51de François Météo
00:55:52était une fumisterie
00:55:53parce qu'il a voulu
00:55:54soit dit sans afficher
00:55:54de la transparence
00:55:55en choisissant
00:55:56de publier des bilans de santé
00:55:57conduisant ainsi
00:55:58le malheureux docteur
00:55:59gubleur à se déshonorer
00:56:00en publiant des informations
00:56:01fausses
00:56:02ça nous rappelle des souvenirs
00:56:03l'info du cancer
00:56:04de François Mitterrand
00:56:05aurait dû être public
00:56:05au nom justement
00:56:06du principe de transparence
00:56:07prétendument
00:56:08prenez par François Mitterrand
00:56:10me dit un quelqu'un
00:56:12qui est en train
00:56:12de nous écouter
00:56:13mais on l'a dit hier
00:56:14toujours méfiant
00:56:14par rapport à la transparence totale
00:56:16non alors
00:56:17on l'a dit hier
00:56:18on l'a dit hier
00:56:19avec Patrice Duhamel
00:56:20François Mitterrand
00:56:21avait un rapport
00:56:21à la vérité
00:56:22personnelle
00:56:23oui
00:56:24c'était très bien
00:56:25oui c'était très bien
00:56:28bon
00:56:29on a terminé
00:56:30sur l'Assemblée Nationale
00:56:31on va voir
00:56:32ce qu'il va se passer
00:56:33aujourd'hui
00:56:33moi j'attends
00:56:34Mme Broun-Pivet
00:56:35quand même
00:56:35je vous assure
00:56:35et puis personne
00:56:36moi je vois
00:56:37elle était ce matin
00:56:37sur France Inter
00:56:38personne ne les interroge
00:56:39là-dessus
00:56:40parce que pour
00:56:41pour France Inter
00:56:43l'existence de frontières
00:56:44est en soi une provocation
00:56:45c'est ce qu'a dit
00:56:46j'ai entendu un édito
00:56:46de Patrick Cohen
00:56:47l'autre jour
00:56:48pour lui
00:56:49ne considère pas
00:56:50que c'est un juriste
00:56:50comme
00:56:51on est régulièrement attaqué
00:56:53vous êtes journaliste
00:56:55quand vous êtes considéré
00:56:55comme journaliste
00:56:56par vos pères
00:56:57oui
00:56:57ça ne vous a pas échappé
00:56:58et j'en profite
00:56:59juste pour apporter
00:56:59mon soutien à Johan Uzaï
00:57:00qui est victime
00:57:01lui aussi
00:57:02d'une cabale
00:57:03de la part
00:57:03de certains députés
00:57:04de la France Insoumise
00:57:04à qui on
00:57:05il y a des propos de traite
00:57:06non mais vous avez raison
00:57:07on peut revoir le tweet
00:57:08c'est M. Caron
00:57:09M. Caron l'a traité d'ordure
00:57:12mais là encore
00:57:13si c'était un journaliste
00:57:15qui avait été
00:57:17comment dire
00:57:18admettons que ce soit
00:57:20un journaliste
00:57:20de TF1
00:57:21ou de France Télévisions
00:57:22qui soit attaqué
00:57:24traité d'ordure
00:57:24par un journaliste
00:57:25du Rassemblement National
00:57:26ce qui est le cab
00:57:27M. Caron
00:57:27lui c'est de la France Insoumise
00:57:28mais vous auriez
00:57:29toutes les sociétés
00:57:30de journalistes
00:57:30de toute la France
00:57:31disant
00:57:31mais quelle honte
00:57:32
00:57:33Johan Uzaï
00:57:33personne ne dit rien
00:57:35voilà ce qu'a écrit
00:57:36M. Caron
00:57:37ce type est une ordure
00:57:38pas un journaliste
00:57:39voilà ce qu'a écrit
00:57:41Émeric Caron
00:57:41en parlant
00:57:42de notre ami
00:57:43Johan Uzaï
00:57:44soutien à Johan
00:57:45et qu'il porte plainte
00:57:46et il a bien raison
00:57:46il a raison
00:57:47on le dit
00:57:48ça a été le journaliste
00:57:48est-ce que vous avez une réaction
00:57:50dans le métier
00:57:51est-ce que Reporters sans frontières
00:57:53a dit quelque chose
00:57:54est-ce qu'une société
00:57:55de journalistes
00:57:56a dit quelque chose
00:57:56non
00:57:57non
00:57:58Pascal
00:57:58c'est vrai que
00:58:00le deux poids deux mesures
00:58:01est accablant
00:58:02mais ce qu'il y a de dramatique
00:58:04c'est
00:58:04c'est haut responsable
00:58:05de la vie politique
00:58:07les valeurs
00:58:09passent derrière
00:58:10les opinions
00:58:11c'est un scandale
00:58:12moi je ne parviens pas
00:58:13à comprendre
00:58:14comment on a
00:58:15si peu d'éthique
00:58:16lorsqu'on dirige
00:58:18des instants fondamentaux
00:58:19pour la démocratie
00:58:20qui est une aphanétique
00:58:20Brompe Pivet
00:58:22lorsqu'elle parle
00:58:23de provocation
00:58:25c'est un scandale
00:58:26bon
00:58:27les ZFE
00:58:28on en a beaucoup
00:58:29cette femme
00:58:30est intimidée
00:58:31est violentée
00:58:32oui bah vous avez raison
00:58:33bon
00:58:34les ZFE
00:58:34on en a parlé
00:58:36les débats n'ont pas avancé hier
00:58:38oui
00:58:38le RN a bloqué hier les débats
00:58:40justement en contestation
00:58:41du communiqué
00:58:42de madame Brompe Pivet
00:58:43donc les débats
00:58:43n'ont pas pu avancer
00:58:44sur la suppression des ZFE
00:58:45ça aura lieu soit aujourd'hui
00:58:46soit demain
00:58:47on ne sait pas encore
00:58:47bon pas un mot
00:58:49sur France Inter
00:58:50de l'agression des journalistes
00:58:51c'est monsieur Goldnadel
00:58:52qui a fait un tweet
00:58:54bah oui
00:58:54pas un mot
00:58:55pas un mot
00:58:56pas un mot
00:58:57pas un mot
00:58:57je vous assure
00:58:58ce pays ne va pas
00:59:00très très bien
00:59:02alors juste un petit mot
00:59:02très rapide
00:59:03parce qu'on va évidemment
00:59:04parler de narco-racie
00:59:06mais juste un mot
00:59:07parce que madame Agnès
00:59:08Pannier-Runacher
00:59:09qui avait été mise en cause
00:59:10par Alexandre Jardin
00:59:11hier elle a expliqué
00:59:13et vous allez voir
00:59:14ce qu'elle a dit précisément
00:59:15elle avait dit
00:59:17les moins riches
00:59:17ils n'ont pas de voiture
00:59:18bon et puis
00:59:19monsieur Alexandre Jardin
00:59:21a eu un rendez-vous
00:59:22avec elle
00:59:22si vous étiez hier
00:59:24dans notre émission
00:59:25vous savez comment ça s'est passé
00:59:27et madame Pannier-Runacher
00:59:29hier soir
00:59:30dans une émission
00:59:31de télévision
00:59:32a expliqué
00:59:33que monsieur Alexandre Jardin
00:59:34je l'ai écouté
00:59:35j'ai essayé de lui répondre
00:59:36argument par argument
00:59:37j'ai compris
00:59:37que ce qui l'intéressait vraiment
00:59:39c'était la promotion
00:59:39de son livre
00:59:40n'importe quoi
00:59:41franchement Agnès Pannier-Runacher
00:59:43c'est notre
00:59:44il est dans un combat sincère
00:59:45dans un territoire
00:59:47où il dit ça
00:59:47c'est vraiment
00:59:48c'est vraiment
00:59:49elle a même appelé
00:59:50un concessionnaire
00:59:51devant lui
00:59:52pour vérifier
00:59:53je vous assure
00:59:54c'est vraiment pas bien
00:59:55non
00:59:55c'est vraiment pas bien
00:59:56non mais déjà
00:59:57Agnès Pannier-Runacher
00:59:58c'était la femme
00:59:58qui disait
00:59:59qu'aller travailler
00:59:59à l'usine
01:00:00c'était pour la magie
01:00:01c'était fantastique
01:00:02moi mon premier job
01:00:03à 16 ans
01:00:03c'était à l'usine
01:00:04sur une chaîne
01:00:05je sais ce que c'est
01:00:05je sais ce que les gens
01:00:06y vivent
01:00:07et c'est pas facile
01:00:08ils y vont pour vivre
01:00:09ils y vont pas pour la magie
01:00:10de faire de l'industrie française
01:00:11cette pauvre
01:00:12madame Pannier-Runacher
01:00:13est totalement hors sol
01:00:14comme je suis historienne
01:00:16je regarde la biographie des gens
01:00:17ça m'intéresse
01:00:18donc d'où vient-elle
01:00:18HEC, Sciences Po, ENA
01:00:21madame Pannier-Runacher
01:00:22ne sait pas ce qu'est
01:00:22la classe moyenne française
01:00:23et encore moins
01:00:24les classes les moins aisées
01:00:26donc elle ne sait pas
01:00:26de quoi elle parle
01:00:27donc je pense que parfois
01:00:29quand on ne sait pas
01:00:30on se tait
01:00:30du moins c'est comme ça
01:00:31que mes professeurs m'ont éduqué
01:00:32le drame de la fin
01:00:33du cumul des mandats
01:00:34des personnalités politiques
01:00:35qui n'ont aucun ancrage local
01:00:36qui ne connaissent pas la réalité
01:00:37de leurs concitoyens
01:00:38c'est triste
01:00:38c'est triste
01:00:39vraiment c'est triste
01:00:41parce que c'est une dame
01:00:42et bravo Alexandre
01:00:44qui mène un travail formidable
01:00:47bien sûr
01:00:48et on l'a reçu
01:00:48plusieurs fois
01:00:49je voulais vous montrer
01:00:50également
01:00:51hier il y a eu
01:00:52l'affaire MeToo Cinéma
01:00:53avec quand même
01:00:54des décisions
01:00:56qui ont été prises
01:00:57notamment d'encadrer
01:00:58les castings
01:00:58des plus jeunes
01:00:59et de faire attention
01:01:00et ce qui est la moindre
01:01:01des choses
01:01:02bien évidemment
01:01:03conclusion
01:01:04donc les propositions
01:01:06interdiction de la représentation
01:01:07sexualisée des mineurs
01:01:08à l'écran
01:01:09présence d'un représentant légal
01:01:12sur les tournages
01:01:13pour les mineurs
01:01:14un encadrement minutieux
01:01:15des castings
01:01:16mais j'imagine
01:01:17que ça existait
01:01:18j'espère que ça existait
01:01:19quand même avant
01:01:19des scènes d'intimité
01:01:20ou encore un droit de regard
01:01:21sur le montage final
01:01:22mais je voulais vous faire écouter
01:01:24ce qu'a dit
01:01:24madame Grimberg
01:01:25parce que
01:01:26au risque de vous surprendre
01:01:28je suis assez d'accord
01:01:29avec ce qu'elle dit
01:01:30madame Anouk Grimberg
01:01:32et notamment sur le comportement
01:01:33des hommes
01:01:34que ce soit dans l'entreprise
01:01:36dans le cinéma
01:01:36et dans toutes les activités
01:01:38écoutez ce qu'elle dit
01:01:38ce qui est quand même incroyable
01:01:41c'est que ces hommes agressent
01:01:42mais eux ils sont tranquilles
01:01:43et c'est nous qui devons payer
01:01:45à vie
01:01:45et la honte
01:01:46et le mépris
01:01:47et en général
01:01:48en plus
01:01:48quand on a vécu des violences
01:01:50ou jeunes
01:01:51on va en revivre encore
01:01:52parce que
01:01:53il y a un espèce de sillon
01:01:54la violence
01:01:55crée un sillon
01:01:56qui attire
01:01:57les prédateurs
01:01:58mais je pense
01:02:00par rapport à cette commission
01:02:01d'enquête
01:02:02évidemment c'est très très important
01:02:04que la justice
01:02:05s'empare de ça
01:02:06que
01:02:06des lois soient proposées
01:02:09mais
01:02:09il y a quelque chose
01:02:11qui est encore plus important
01:02:12c'est que les hommes
01:02:13se tiennent
01:02:15nom de Dieu quoi
01:02:15qu'ils se tiennent
01:02:16aucune loi
01:02:17jamais
01:02:18ne pourra
01:02:18endiguer ces violences
01:02:20il faut que les hommes
01:02:21se tiennent
01:02:22ça nous intéresse pas
01:02:24alors que
01:02:25les metteurs en scène
01:02:26les directeurs de théâtre
01:02:27les hommes qui ont du pouvoir
01:02:28les hommes qui usent du pouvoir
01:02:30pour encore une fois
01:02:32mettre la sexualité
01:02:34au milieu des relations
01:02:35de travail
01:02:36ou familiales
01:02:37ou quoi
01:02:37il y en a marre
01:02:39il y en a marre
01:02:40de ces sexualités
01:02:41omniprésentes
01:02:42envahissantes
01:02:43il y en a marre
01:02:44il y a d'autres choses à vivre
01:02:45nom de Dieu quoi
01:02:46il y en a marre
01:02:48et Virginie Giraud
01:02:49elle les dit évidemment
01:02:50d'une manière violente
01:02:51avec des bons
01:02:51mais au fond moi
01:02:52je vous assure
01:02:53je suis complètement d'accord
01:02:54avec elle
01:02:55complètement d'accord
01:02:56avec ce qu'elle dit
01:02:57ce n'est pas le sujet
01:02:59dans l'entreprise
01:03:01je suis complètement d'accord
01:03:02avec ce qu'elle dit
01:03:03oui totalement
01:03:03après c'est vrai que dans le cinéma
01:03:05les mesures que vous avez soulevées
01:03:07sont plutôt assez intéressantes
01:03:08il est vrai que dans les années 70-80-90
01:03:10il y a eu une dérive
01:03:12surtout avec les mineurs
01:03:13je suis retombée l'autre jour
01:03:14par hasard
01:03:14sur un film
01:03:15qui s'appelait
01:03:15Bilitis
01:03:16est-ce que ça vous dit quelque chose ?
01:03:17non mais c'est de David Hamilton
01:03:20le film d'Hamilton
01:03:21c'est Mario de Catherine Brea
01:03:22aujourd'hui c'est insoutenable
01:03:24c'est impossible à regarder
01:03:25il y a eu beaucoup
01:03:27il y avait tant de recousines
01:03:28après
01:03:28Hamilton avait fait deux ou trois films
01:03:30qui étaient très à la mode
01:03:31je me souviens très bien de ça
01:03:33beaucoup d'adolescents
01:03:35avaient d'ailleurs
01:03:35ces images dans leur chambre
01:03:37et c'était à la mode
01:03:39et on voyait ça
01:03:39c'était à la mode
01:03:40et il ne s'agit pas de condamner
01:03:41ce qui se faisait à l'époque
01:03:42et vous savez que je ne le ferais pas
01:03:43par contre
01:03:43il faut en revenir aujourd'hui
01:03:45surtout
01:03:46en carré les plus jeunes
01:03:46David Hamilton
01:03:47il s'est suicidé
01:03:48parce qu'il était violeur
01:03:49mais bien fait
01:03:50mais bien fait
01:03:51comme ça on est enfin débarrassé de lui
01:03:52mais c'est un violeur
01:03:53mais bien sûr que c'est un violeur
01:03:54et ça tout le monde le sait
01:03:55mais bien sûr
01:03:56et c'est important de le signaler
01:03:58effectivement dans le cinéma
01:03:59avec les films
01:04:00qu'avait évoqués Gaudrèche
01:04:01et d'autres actrices
01:04:02il y a eu beaucoup de dérives aussi
01:04:03avec la sexualisation
01:04:05de jeunes femmes
01:04:05de 13, 14, 15 ans
01:04:06mais là c'est autre chose
01:04:07ce qu'elle dit à Nogrem
01:04:08elle dit une chose
01:04:09moi je pense qu'il est vrai
01:04:10que l'homme se tienne
01:04:11mais c'est que Camus déjà le disait
01:04:13Camus le disait
01:04:14dans les années 50
01:04:15mais laissez terminer Virginie
01:04:18parce que ce qu'elle dit
01:04:19c'est que les filles
01:04:21en ont assez
01:04:22dans l'univers professionnel
01:04:24d'avoir un sous-entendu
01:04:26permanent
01:04:28ou en tout cas fréquent
01:04:30sur un rapport
01:04:32qui n'a pas lieu d'être
01:04:33dans l'univers professionnel
01:04:34alors il peut
01:04:35bien sûr qu'il peut naître
01:04:36des histoires d'amour
01:04:37mais dans le milieu du cinéma
01:04:38c'est encore plus compliqué
01:04:39parce que c'est un métier
01:04:40de la désirabilité
01:04:41vous devez être désiré
01:04:42par le metteur en scène
01:04:43par le réalisateur
01:04:44par le public
01:04:45l'engagement du corps
01:04:46est beaucoup plus important
01:04:47que dans d'autres métiers
01:04:48donc ça fausse bien sûr
01:04:50les choses
01:04:50et c'est vrai
01:04:51qu'il y avait des réalisateurs
01:04:52qui avaient l'habitude
01:04:52de faire passer les castings
01:04:54chez eux
01:04:54certaines actrices
01:04:55qui en partaient
01:04:56en sentant le traquenard
01:04:57on leur disait
01:04:58bon courage
01:04:59pour retrouver du travail
01:05:00et revenons
01:05:01sur ce qu'elle dit
01:05:02sur ce qui échappe
01:05:04au cinéma
01:05:06est-ce que vous êtes d'accord
01:05:08par exemple
01:05:08mais totalement
01:05:09et on oublie
01:05:11trop souvent
01:05:12que le remède
01:05:13le plus fondamental
01:05:14à ces agressions
01:05:16à ces vulgarités
01:05:17c'est la tenue personnelle
01:05:19et donc l'éducation
01:05:21que ces hommes
01:05:23il y a des mères
01:05:23qui savent éduquer
01:05:24les garçons
01:05:25absolument
01:05:26et il y a des aides
01:05:27qui savent résister
01:05:28alors quand je dis les mères
01:05:29les pères aussi d'ailleurs
01:05:29mais mon lapsus
01:05:31est révélateur d'ailleurs
01:05:33la notion esthétique
01:05:35de classe et d'allure
01:05:37devrait contraindre
01:05:39la plupart des hommes
01:05:41à se tenir correctement
01:05:43devant les tentations
01:05:45de la vie
01:05:46la réparation de la morale
01:05:47traditionnelle
01:05:48que vous êtes en train de faire
01:05:49c'est comme pisser dans un violon
01:05:52quand vous parlez
01:05:52aux gens du cinéma
01:05:53et en général
01:05:54des milieux artistiques
01:05:55qui ont passé
01:05:56les dernières générations
01:05:58à essayer de mettre à bas
01:05:59c'est pas du cinéma là
01:06:00c'est autre chose
01:06:01oui non mais c'est pas ça
01:06:02c'est que dans le milieu
01:06:03de madame Grimbert
01:06:04depuis sa naissance
01:06:07on ne cesse de dénoncer
01:06:08la morale traditionnelle
01:06:11judéo-chrétienne
01:06:12coercitive etc
01:06:13qui a appris
01:06:14en 2000 ans
01:06:15aux hommes
01:06:15à peu près à se tenir
01:06:16donc vous pouvez pas
01:06:18à la fois dire
01:06:19faisons du passé table rave
01:06:21de toutes les valeurs traditionnelles
01:06:23on se fout
01:06:23c'est l'amour libre
01:06:25c'est la sexualité
01:06:26allez-vous
01:06:27dans la bonne direction
01:06:28allez-vous
01:06:28non mais c'est plutôt
01:06:29une valeur traditionnelle
01:06:30vous devriez être
01:06:31complaude et satisfait
01:06:32elle a bien
01:06:32vous plaindre
01:06:33d'avoir des rangs
01:06:34ou tant autour de vous
01:06:35qui se servent
01:06:36et qui effectivement
01:06:37traitent les autres
01:06:38comme du bétail
01:06:39bah oui
01:06:40c'est un peu
01:06:41le revers de la médaille
01:06:42bon en tout cas
01:06:43ce qu'elle dit
01:06:44est intéressant
01:06:45alors
01:06:45il y a des choses
01:06:47qu'on peut contester
01:06:48chez Anne O'Gramère
01:06:48et notamment
01:06:49la remise en cause
01:06:50d'un homme qui est mort
01:06:50il peut pas se défendre
01:06:51qui est Bertrand Blier
01:06:52qui était son mari
01:06:53qui est le père de son enfant
01:06:54on peut contester
01:06:56le fait qu'elle attaque
01:06:56quelqu'un qui est mort
01:06:57et qui ne peut pas répondre
01:06:58à ce qu'elle dit
01:06:59mais en revanche
01:07:00ce qu'elle dit sur
01:07:00les hommes
01:07:02elle est assez percutante
01:07:04oui
01:07:04oui
01:07:05sauf que
01:07:07sauf que
01:07:08il y a une affaire
01:07:10criminelle
01:07:11qui visait
01:07:11David Hamilton
01:07:12que je sache
01:07:14qui était mise en cause
01:07:15dans une affaire criminelle
01:07:16et il attendait peut-être
01:07:18ou son procès
01:07:18ou en tout cas
01:07:20une enquête
01:07:20alors que contre Bertrand Blier
01:07:21que je sache
01:07:22il n'y a pas d'enquête
01:07:23qui a été mise
01:07:23qui le vise
01:07:25sur le plan pénal
01:07:26c'est toujours pareil
01:07:26la frontière
01:07:27c'est quand même
01:07:27le pénal
01:07:29il était sans doute
01:07:31un réalisateur
01:07:31assez autoritaire
01:07:32qui savait exactement
01:07:33ce qu'il voulait
01:07:34de ses acteurs
01:07:34et ses actrices
01:07:35très démiurgique
01:07:36c'était peut-être
01:07:36pas quelqu'un de sympathique
01:07:38mais c'est vrai
01:07:38qu'il n'a pas d'affaires
01:07:38sur le dos
01:07:39à notre connaissance
01:07:40ce qu'elle lui reproche
01:07:40c'est de l'avoir manipulé
01:07:42et en fait
01:07:42souvent
01:07:43mais un réalisateur
01:07:44c'est un tireur de ficelles
01:07:46c'est un marionnettiste
01:07:47oui mais c'était son mari
01:07:48oui mais tout mieux
01:07:49bon
01:07:50bon
01:07:50narcotracie
01:07:52narcocratie
01:07:53pourquoi je dis narcotracie
01:07:54comment ils ont pris le pouvoir
01:07:55quand je dis que
01:07:55je vous assure
01:07:56vous sortez de ce lit
01:07:57c'est terrible
01:07:59gérant ses activités
01:08:02avec l'efficacité
01:08:02d'une véritable multinationale
01:08:04les mafias de la drogue
01:08:05se jouent des frontières
01:08:06et des polices
01:08:06exploitent toutes les opportunités
01:08:08du marché
01:08:08infiltrent l'économie
01:08:10et engrangent des millions
01:08:11chaque jour
01:08:12moi ce qui m'intéresse
01:08:12évidemment c'est en France
01:08:14en France
01:08:16et bien oui
01:08:17on a des groupes criminels
01:08:19de plus en plus organisés
01:08:20de plus en plus structurés
01:08:22on n'est pas effectivement
01:08:24dans la même situation
01:08:25que d'autres pays
01:08:26mais il y a une menace
01:08:27qui est importante
01:08:28le titre de la loi
01:08:30qui a été votée
01:08:32c'est sortir la France
01:08:34du piège du narcotrafic
01:08:35ça veut tout dire
01:08:36et qu'est-ce qu'on peut faire
01:08:38aujourd'hui
01:08:39en France
01:08:40le nombre de personnes
01:08:41ayant consommé de la cocaïne
01:08:42au moins une fois dans l'année
01:08:43a presque doublé
01:08:44entre 2017 et 2023
01:08:46c'est des chiffres effrayants
01:08:47c'est des chiffres effrayants
01:08:48bon
01:08:49passant de 600 000
01:08:50à 1 million
01:08:51selon les chiffres
01:08:51de l'observatoire
01:08:52français
01:08:53des drogues
01:08:55et des tendances addictives
01:08:56de janvier 2025
01:08:58c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:08:59par exemple
01:08:59combien de français
01:09:01à votre avis
01:09:01vont consommer de la drogue
01:09:02ce jeudi ?
01:09:04de la cocaïne
01:09:05très compliqué
01:09:06à vous répondre
01:09:07à cette question
01:09:07mais
01:09:08je crois que c'est
01:09:101 million
01:09:10ou entre 600 000
01:09:12et 1 million
01:09:12de personnes
01:09:13qui consomment
01:09:14de manière régulière
01:09:15de la drogue
01:09:16alors vous imaginez bien
01:09:17que ce sont des études
01:09:18qui sont quand même
01:09:18très très difficiles
01:09:19à mener et peut-être
01:09:20que ce chiffre
01:09:21est bien supérieur
01:09:22on a des études
01:09:25qui sont menées
01:09:26sur les eaux usées
01:09:27des villes
01:09:27et qui donnent
01:09:29des résultats
01:09:30assez effrayants
01:09:31en Europe
01:09:31avec des villes
01:09:32comme Anvers
01:09:33qui apparaissent
01:09:35parmi les villes
01:09:36où on consomme
01:09:37le plus de stupéfiants
01:09:39et de cocaïne
01:09:39en particulier
01:09:40alors ça rentre
01:09:40visiblement par les ports
01:09:41et vous le dites
01:09:42la violence est de plus
01:09:42en plus omniprésente
01:09:43ces dernières années
01:09:44plus d'une vingtaine
01:09:45d'employés
01:09:45du port du Havre
01:09:47ont été enlevés
01:09:49et séquestrés
01:09:50mais moi j'ai pas entendu
01:09:51de témoignages
01:09:52les gens qui ont été enlevés
01:09:52ils ont pas parlé
01:09:53non on parle peu
01:09:54dans ce milieu
01:09:55quand on a été enlevés
01:09:57tous n'ont pas porté plainte
01:09:59ce sont les policiers
01:10:00qui ont remonté
01:10:01ces affaires
01:10:01qui ont identifié
01:10:03ces 20 cas
01:10:04d'enlèvement
01:10:06ou de tentatives
01:10:07d'enlèvement
01:10:07il y a un docker
01:10:08qui a été tué
01:10:09et pourquoi ?
01:10:12l'enquête
01:10:13n'a pas permis
01:10:14d'établir
01:10:15les raisons
01:10:16pour lesquelles
01:10:16il a été tué
01:10:17je comprends
01:10:18qu'il a été tué
01:10:19dans une affaire
01:10:20d'importation
01:10:22de stupéfiants
01:10:24est-ce qu'il a eu
01:10:25par la suite
01:10:26des pressions
01:10:26pour récidiver
01:10:28je comprends
01:10:30qu'il a sans doute
01:10:31pas voulu fermer
01:10:32les yeux
01:10:32sur la cocaïne
01:10:33qui rentre
01:10:34l'enquête
01:10:34n'a pas permis
01:10:35d'établir
01:10:35les raisons
01:10:36de son assassinat
01:10:38mais ce que je comprends
01:10:39c'est qu'il n'a pas voulu faire
01:10:41ce que lui demandaient
01:10:42les narcotrafiquants
01:10:43de faire
01:10:44c'est sans doute ça
01:10:45ce que l'on peut imaginer
01:10:46c'est difficile à dire
01:10:48ça peut être d'autres raisons
01:10:49mais effectivement
01:10:49souvent les coups de pression
01:10:51c'est ça
01:10:51c'est-à-dire que vous avez un docker
01:10:52qui cède au chantage
01:10:54ou aux pressions
01:10:55ou à l'argent
01:10:57vous imaginez bien
01:10:58ils peuvent toucher
01:10:59150 000 euros
01:11:00100 000 euros
01:11:00pour 5 minutes
01:11:01de complicité
01:11:02c'est normal
01:11:04on peut comprendre
01:11:05que certains cèdent
01:11:06et puis après
01:11:07vous rentrez
01:11:08dans un engrenage
01:11:09les narcotrafiquants
01:11:10savent jouer
01:11:12de vos points faibles
01:11:13ils traînent
01:11:14dans les casinos
01:11:15notamment les casinos
01:11:16autour du Havre
01:11:17ils voient
01:11:17les gens
01:11:17qui sont endettés
01:11:19qui sont des joueurs
01:11:20qui ont besoin d'argent
01:11:21ils savent jouer
01:11:21sur les faiblesses
01:11:23et puis
01:11:24vous dites oui
01:11:25et puis après
01:11:25on revient vous voir
01:11:27vous cherchez
01:11:28à sortir de l'engrenage
01:11:29vous dites non
01:11:29et puis
01:11:30on menace vos familles
01:11:32on vous menace vous
01:11:33et vous vous avez été menacé
01:11:34pas du tout
01:11:35non non pas du tout
01:11:35oui parce que vous dites
01:11:36vous parlez de Martin Coq
01:11:38qui est un journaliste
01:11:39ancien dealer
01:11:40devenu gênant
01:11:41par ses révélations
01:11:41sur son blog
01:11:42vous dites ce soir là
01:11:43Martin Coq
01:11:44Martin Coq
01:11:46je sais pas si c'est
01:11:46c'est son vrai nom
01:11:47mais
01:11:48Martin Coq
01:11:49invite son
01:11:50c'est pas pareil
01:11:51oui
01:11:51Martin Coq
01:11:53invite son compère
01:11:55à poursuivre leur virée
01:11:56dans son bordel préféré
01:11:57situé dans la petite ville
01:11:58de l'arène
01:11:58à leur sortie
01:12:00de l'établissement
01:12:00vers minuit et demi
01:12:01alors que le blogueur
01:12:02vient de prendre place
01:12:03au volant de sa Volkswagen Polo
01:12:04garée sur le parking
01:12:05un homme surgit des buissons
01:12:06et tire à plusieurs reprises
01:12:07à travers la vitre
01:12:08Martin Coq
01:12:09est tué sur le coup
01:12:10c'est la première fois
01:12:11qu'un journaliste
01:12:12est assassiné
01:12:12par le crime organisé
01:12:13c'est aussi la première fois
01:12:14que la violence des trafiquants
01:12:16n'est plus circonscrite
01:12:18au cercle criminel
01:12:20aux Pays-Bas
01:12:20personne ne semble pourtant
01:12:21s'en inquiéter
01:12:22oui je crois qu'on a pas pris
01:12:24la mesure de ce qui s'est passé
01:12:25il y a peu de temps
01:12:26aux Pays-Bas
01:12:27en fait
01:12:27qui est un pays voisin
01:12:29on a un journaliste
01:12:30blogueur
01:12:30qui a été tué
01:12:31il y a un deuxième journaliste
01:12:31qui a eu une venette
01:12:32de la télé
01:12:33qui s'appelle
01:12:34Peter De Vries
01:12:34qui a été tué aussi
01:12:35en sortant de son émission
01:12:38sur RTL
01:12:39RTL Boulevard
01:12:40qui est un journaliste
01:12:41criminel
01:12:41très très connu
01:12:42aux Pays-Bas
01:12:43vous avez un avocat
01:12:44qui a été tué
01:12:45et vous avez le frère
01:12:46d'un repenti
01:12:47qui a été tué
01:12:48donc effectivement
01:12:50il y a une violence
01:12:51qui a éclaté aux Pays-Bas
01:12:53ils ont été confrontés
01:12:54et je
01:12:54ils ont peut-être
01:12:56ils ont peut-être
01:12:57tourné le regard
01:12:58à un moment
01:12:58mais effectivement
01:13:00aux Pays-Bas
01:13:01à un moment
01:13:02vous aviez dans les revues
01:13:03c'est ce que je raconte
01:13:04dans le livre
01:13:04dans les revues
01:13:05destinées aux avocats
01:13:07on vend des publicités
01:13:08pour des gilets par balle
01:13:09vous imaginez que
01:13:10oui mais les Pays-Bas
01:13:11sont très permissifs
01:13:12en termes de drogue
01:13:13ils sont très permissifs
01:13:14en termes de drogue
01:13:15effectivement
01:13:15et peut-être
01:13:17que ce qui se passe
01:13:17dans leur pays
01:13:19est lié aussi
01:13:19à leur
01:13:20dépénalisation
01:13:22la légalisation du cannabis
01:13:23mais c'est aussi lié
01:13:24au commerce international
01:13:25les deux plus grands ports
01:13:28européens
01:13:29et parmi les
01:13:30deux plus grands ports mondiaux
01:13:31sont Anvers
01:13:32et Rotterdam
01:13:33et c'est par là
01:13:34que la cocaïne arrive
01:13:35et ceux qui dirigent
01:13:36dites-vous
01:13:36sont à Dubaï
01:13:37entre les mains
01:13:38des saraf
01:13:38l'argent disparaît
01:13:40change de forme
01:13:40franchit clandestinement
01:13:41les frontières
01:13:42pour ressurgir
01:13:44dans des pays
01:13:45peu regardant
01:13:46sur la traçabilité
01:13:47des fonds
01:13:47Chine
01:13:48Dubaï
01:13:48et Dubaï
01:13:49rime souvent
01:13:50avec
01:13:50bye bye
01:13:51ironise
01:13:51Michel Claes
01:13:53ancien magistrat belge
01:13:54dans l'émirat
01:13:55où la pratique
01:13:56du système
01:13:57de transfert
01:13:57d'argent
01:13:58est tolérée
01:13:59la coopération
01:14:00financière
01:14:00avec les justices
01:14:01étrangères
01:14:02est inexistante
01:14:03donc tous les chefs
01:14:04sont à Dubaï
01:14:05la plupart
01:14:06actuellement
01:14:07il y a une
01:14:08trentaine
01:14:09de trafiquants
01:14:11de haut vol
01:14:12qui sont parmi
01:14:13les
01:14:13ce qu'on appelle
01:14:14en anglais
01:14:14pardon
01:14:15les high value
01:14:16target
01:14:16donc ça veut dire
01:14:17des cibles
01:14:17d'intérêt prioritaire
01:14:18en français
01:14:19en bon français
01:14:19qui sont à Dubaï
01:14:20et on cherche
01:14:22désespérément
01:14:23à les faire extrader
01:14:25il y a eu un déplacement
01:14:26de Gérald Darman
01:14:27tout à fait
01:14:27et la corruption
01:14:30la coopération
01:14:31policière se renforce
01:14:32la coopération
01:14:33judiciaire
01:14:34est plus compliquée
01:14:35avec Dubaï
01:14:35c'est vrai que
01:14:36c'est vrai que là
01:14:38c'est un des gros
01:14:39points noirs
01:14:40de la lutte
01:14:40contre le narcotrafic
01:14:41et je pense que là
01:14:42peut-être qu'il y a
01:14:43une action diplomatique
01:14:44aussi à mener
01:14:45parce que
01:14:46ce que connaît la France
01:14:47c'est ce qui se passe
01:14:48aussi
01:14:48l'Irlande
01:14:50cherche désespérément
01:14:51à faire extrader
01:14:52des membres
01:14:54du clan Kinan
01:14:55qui est un clan
01:14:56très très puissant
01:14:57et il n'y arrive pas
01:14:58même chose pour la Belgique
01:14:59même chose pour
01:14:59les Pays-Bas
01:15:00tous les pays
01:15:01sont confrontés
01:15:02à cette difficulté
01:15:03à faire extrader
01:15:03des gens
01:15:05qui ont été arrêtés
01:15:05à Dubaï
01:15:06et qui sont
01:15:06sous le coup
01:15:07de condamnation
01:15:08ou d'enquête
01:15:09chez nous
01:15:10en France
01:15:10Narcocratie
01:15:11comment ils ont pris
01:15:12le pouvoir
01:15:12l'enquête qui fait peur
01:15:13c'est chez Albin Michel
01:15:14vous parlez de la corruption
01:15:15en France
01:15:15dans notre pays
01:15:16les affaires de corruption
01:15:17concernent le bas du spectre
01:15:19gardien de prison
01:15:19greffier de tribunal
01:15:21brigadier de police
01:15:22pour autant
01:15:23tous les observateurs
01:15:24s'accordent pour dire
01:15:24que la France
01:15:25ne détient aucun brevet
01:15:26d'immunité
01:15:27en matière d'atteinte
01:15:28à la probité
01:15:28nous n'avons certes
01:15:30pas connu d'affaires
01:15:30de l'ampleur de celle
01:15:31du chef de la police
01:15:33espagnole
01:15:33mais il faut arrêter
01:15:34de penser que nous sommes
01:15:35à l'abri de tel phénomène
01:15:36les trafiquants sont
01:15:37désormais financièrement
01:15:38sans limite
01:15:39avance le procureur
01:15:40François Antona
01:15:41le chef
01:15:42de la section
01:15:43criminalité
01:15:44organisée
01:15:45non financière
01:15:47au parquet de Paris
01:15:48oui écoutez
01:15:51la semaine dernière
01:15:52il y a eu
01:15:53deux policiers
01:15:54de l'OFAST
01:15:55mis en examen
01:15:56et placés en détention
01:15:57et puis une greffière
01:15:58aussi à Marseille
01:15:59donc effectivement
01:16:00la France n'est pas
01:16:01amusée contre la corruption
01:16:02c'est un des principaux
01:16:04sujets de préoccupation
01:16:07des magistrats
01:16:08il y a une prise de conscience
01:16:10quand même depuis
01:16:10vous vous souvenez
01:16:11devant une commission d'enquête
01:16:13des magistrats avaient dit
01:16:14c'est énorme
01:16:16voilà
01:16:16nous avons perdu la guerre
01:16:17nous sommes en train
01:16:18de la perdre je crois
01:16:19c'était cela à peu près
01:16:20les mots
01:16:20est-ce que vous trouvez
01:16:20qu'il y a une prise de conscience
01:16:22française
01:16:22et qu'il y a des réponses
01:16:24françaises qui sont apportées
01:16:25par exemple Gérald Darmanin
01:16:26qui parle d'une prison
01:16:27où les narcotrafiquants
01:16:28vont être mis à l'abri
01:16:30et surveillés de plus près
01:16:32et mis ensemble
01:16:33est-ce que tout cela
01:16:34vous paraît efficace
01:16:35alors la prise de conscience
01:16:36j'ai l'impression
01:16:37qu'elle a eu lieu
01:16:37et il y a une succession
01:16:39de faits divers
01:16:39qui ont fait
01:16:40qu'on s'est aperçu
01:16:41de l'ampleur
01:16:42d'une narcotrafic
01:16:43les magistrats
01:16:44les policiers alertent
01:16:45depuis des années
01:16:45les politiques peut-être
01:16:47en milieu temps
01:16:47à le réaliser
01:16:49et je pense que
01:16:51la commission
01:16:52sénatoriale
01:16:54a eu un vrai
01:16:55vrai impact
01:16:55sur les consciences
01:16:57parce qu'elle a été
01:16:58médiatisée
01:16:59c'est toujours pareil
01:17:00il y a eu
01:17:00quelque chose
01:17:03d'assez incroyable
01:17:04c'est le jour
01:17:05où les deux sénateurs
01:17:06rendent compte
01:17:07de leur rapport
01:17:08c'est le jour
01:17:09de l'évasion
01:17:09de Mohamed Merah
01:17:10avec les deux
01:17:11agents pénitentiaires
01:17:13qui sont tués
01:17:14donc voilà
01:17:15Mohamed Amra
01:17:17Amra pardon
01:17:18excusez-moi
01:17:19non mais c'est vrai
01:17:21et puis comme ça a été
01:17:22très médiatisé
01:17:23comme c'est vrai
01:17:24que parmi ça fait partie
01:17:26des paroles très fortes
01:17:27de l'année 2024
01:17:28parce que des magistrats
01:17:29qui disent ça
01:17:30magistrats qui s'étaient fait
01:17:31en guirlandais
01:17:32par le ministre de la justice
01:17:33quand même
01:17:34ils avaient dit la vérité
01:17:35alors qu'ils avaient
01:17:36l'obligation de dire la vérité
01:17:37mais bien sûr
01:17:38mission parlementaire
01:17:38c'est ça qui est terrible
01:17:40c'est quand on parle de déni
01:17:41en fait on est dans une période
01:17:42où le déni
01:17:43il est dans beaucoup de domaines
01:17:44on a parlé tout à l'heure
01:17:45d'extrême gauche
01:17:46et extrême droite
01:17:46extrême droite
01:17:47fantasmée
01:17:48extrême gauche
01:17:49qui existe
01:17:49le déni
01:17:50ça n'existe pas
01:17:51là on parle du narcotrafic
01:17:52longtemps ça a été le déni
01:17:53donc c'est compliqué
01:17:54de combattre
01:17:56quelque chose
01:17:57qu'on ne reconnaît pas
01:17:58ce que racontait
01:17:58les magistrats
01:17:59c'est aussi le manque de moyens
01:18:00il faut
01:18:00c'est à dire qu'ils avaient eu
01:18:01des moyens supplémentaires
01:18:02qui avaient été aussitôt absorbés
01:18:04par l'afflux de dossiers
01:18:05considérables
01:18:07mais où pèsent nos impôts
01:18:08dis donc
01:18:09c'est une bonne question
01:18:10bon
01:18:11Sommail à la midi
01:18:12à 10h30
01:18:12nous rappelle les titres
01:18:14et puis on terminera
01:18:15avec vous Vincent Maudier
01:18:15et puis on pourrait peut-être
01:18:16avoir un peu plus de légèreté
01:18:17on verra les buts du PSG
01:18:19on devait les voir tout à l'heure
01:18:20parce que le PSG
01:18:21vous avez pris ses buts
01:18:22depuis si longtemps
01:18:23le PSG nous réconcilie
01:18:25avec le football
01:18:25le football
01:18:27vous aimez le football ?
01:18:28le football
01:18:29est-ce que vous aimez ça ?
01:18:31vous aimez le football ?
01:18:32non
01:18:32vous jouiez
01:18:33vous améliore
01:18:34votre anglais
01:18:35progresse de moi en moi
01:18:37je pense que dans vos milieux
01:18:38vous jouiez au hockey sur gazon
01:18:40pardon ?
01:18:41vous jouiez au hockey sur gazon
01:18:43je pense que
01:18:44je pense que c'était plus
01:18:46vous vivez dans un monde imaginaire
01:18:47le football
01:18:48le football
01:18:50c'était pas
01:18:51ou au rugby
01:18:52peut-être au snuc à Nantes
01:18:53au stade Pascal Laporte
01:18:54je pense que le snuc
01:18:55le rugby a quelque chose
01:18:56quand même
01:18:57qui pouvait vous toucher
01:18:58Sommail à la midi
01:18:59le rappel des titres
01:19:00au coeur de l'actualité
01:19:04les marchés dopés
01:19:05par l'annoncière
01:19:06de Donald Trump
01:19:07de suspendre
01:19:07pendant 90 jours
01:19:09les nouveaux droits de douane
01:19:10les ramenant à 10%
01:19:11pour tous les pays
01:19:12sauf la Chine
01:19:13qui désormais
01:19:13écope de 125% de taxes
01:19:15une suspension
01:19:17saluée par Ursula von der Leyen
01:19:19c'est je cite
01:19:19une étape importante
01:19:21vers la stabilisation
01:19:22de l'économie mondiale
01:19:23déclare ce matin
01:19:24la présidente
01:19:25de la commission européenne
01:19:26et puis de son côté
01:19:28la Chine met en garde
01:19:29les Etats-Unis
01:19:30contre je cite
01:19:31un grave impact
01:19:32sur la stabilité économique
01:19:33alors que la guerre commerciale
01:19:35entre les deux titans
01:19:36continue
01:19:36avec l'entrée en vigueur
01:19:38depuis ce matin
01:19:38de la riposte de Pékin
01:19:39contre Washington
01:19:40des surtaxes
01:19:42de 84%
01:19:43s'appliquent désormais
01:19:44à tous les produits américains
01:19:45entrant
01:19:45sur le territoire chinois
01:19:47et bien merci beaucoup
01:19:49Sommayal Abidi
01:19:50est-ce qu'on peut voir
01:19:50effectivement les images
01:19:51du PSG hier soir
01:19:53parce que le PSG
01:19:54regardez
01:19:56alors ça c'était
01:19:57un but contre son camp
01:19:58on peut écouter d'ailleurs
01:19:59avec les commentaires
01:19:59de nos amis de Canal
01:20:01hier soir
01:20:01regardez ce but
01:20:02extraordinaire
01:20:04il est très beau
01:20:07il y avait le petit prince
01:20:26le grand prince
01:20:27hier
01:20:28William
01:20:28je ne sais pas si on va le voir
01:20:29et que son fils
01:20:30le prince Georges
01:20:32regardez
01:20:33regardez
01:20:34il était content
01:20:35mais il n'a pas été
01:20:36content tout le temps
01:20:37c'est assez étonnant
01:20:39de voir d'ailleurs
01:20:39combien il est à ce point
01:20:41ah oui il n'y a pas
01:20:42de protocole
01:20:43mais vous voyez
01:20:44c'est l'histoire anglaise
01:20:46l'enfant qui vient
01:20:48avec son père
01:20:48c'est exactement
01:20:49l'histoire anglaise
01:20:50que tu sois prince
01:20:51ou que tu sois ouvrier
01:20:53dans la banlieue
01:20:54de Londres
01:20:55on ne change pas d'équipe
01:20:56exactement
01:20:57et c'est aussi une histoire
01:21:00souvent je dis
01:21:01la même chose
01:21:01sur le foot
01:21:02le foot c'est la marmite
01:21:03d'obélix
01:21:04où tu tombes dedans
01:21:05tout petit
01:21:06où tu ne tombes
01:21:07jamais dedans
01:21:08tu ne deviens pas
01:21:08supporter de foot
01:21:09à 25 ans
01:21:10et tout le monde
01:21:11a la même histoire
01:21:11tu vas au stade
01:21:12avec ton père
01:21:13généralement c'est de ça
01:21:15alors peut-être maintenant
01:21:16avec ta mère
01:21:17mais à mon époque
01:21:19quand vous jouiez au cricket
01:21:21c'était
01:21:21vous dites
01:21:24le contraire
01:21:25à ce que vous avez dit
01:21:25il y a 5 minutes
01:21:26c'est extraordinaire
01:21:27j'ai dit quoi ?
01:21:28vous étiez à nous faire
01:21:29un tableau social
01:21:30absolument
01:21:31donc j'étais censé
01:21:33ne jamais être allé
01:21:34au stade
01:21:34vous êtes allé au stade
01:21:35Marcel Sopin ?
01:21:36avec mon fils
01:21:37oui bien sûr
01:21:37non mais vous aimiez
01:21:38le football
01:21:39puisque vous êtes nantais
01:21:40non mais pourquoi
01:21:41vous alliez faire au stade
01:21:42alors ?
01:21:42il va avec son père
01:21:44oui
01:21:44avec son fils
01:21:45vous n'êtes pas allé au stade
01:21:46Marcel Sopin
01:21:47avec votre fils
01:21:47à Marcel Sopin
01:21:49il a terminé en 84
01:21:50donc vous n'aviez pas d'enfant
01:21:51en 84
01:21:52Sopin oui
01:21:52que vous alliez avec votre père
01:21:54bon de l'herbre
01:21:54mais c'est vrai que
01:21:56bon alors le PSG
01:21:57vous avez regardé un petit peu
01:21:58Philippe vous qui êtes un amateur
01:21:59de football
01:21:59vous avez aimé ?
01:22:00je commence à aimer le PSG
01:22:02avant je ne l'aimais pas
01:22:05je n'aimais pas le Qatar
01:22:07je n'aime pas le président du PSG
01:22:11et je commence à devenir
01:22:14presque enthousiaste
01:22:15maintenant vous l'avez dit
01:22:16quand je vois l'équipe du PSG
01:22:18oui parce que
01:22:20avant ce n'était pas le cas
01:22:22parce que vous êtes
01:22:23oui avant ils perdaient
01:22:24maintenant qu'ils gagnent
01:22:24vous les préférez
01:22:25non pas seulement
01:22:25je trouvais que le climat général
01:22:27ne m'emballait pas
01:22:29oui
01:22:29et là je trouve
01:22:30vous l'avez dit vous-même
01:22:31Pascal
01:22:32vous êtes un spécialiste
01:22:34en matière de foot
01:22:35c'est le fait que
01:22:37c'est une équipe
01:22:39c'est formidable
01:22:39et quand on les voit
01:22:41doué ce jeune
01:22:42de 19 ans
01:22:44et d'autres
01:22:44je finis par bien les aimer
01:22:47bon et je rappelle toujours
01:22:49parce que
01:22:49en fait
01:22:50c'est le jeu de Louis Cédric
01:22:52qui vient de Barcelone
01:22:53mais Barcelone jouait comme
01:22:54le FC Nantes
01:22:55des années 70-80
01:22:56et je rappelle toujours
01:22:56la question essentielle
01:22:58que Jean-Claude Swodeau
01:22:59et tous les dirigeants
01:23:00nantais
01:23:00demandaient à un joueur
01:23:03qui arrivait au FC Nantes
01:23:04est-ce que tu aimes
01:23:04courir ?
01:23:06qui est la question
01:23:07mais oui
01:23:07pourquoi ?
01:23:08parce que c'est un jeu
01:23:09incroyablement exigeant
01:23:10pourquoi ?
01:23:10parce que celui qui reçoit
01:23:12le ballon
01:23:13doit avoir
01:23:13celui qui reçoit le ballon
01:23:17doit avoir
01:23:18une, deux ou trois possibilités
01:23:20donc il faut qu'il y en ait
01:23:21un qui court là
01:23:22il faut qu'il y en ait
01:23:22un qui court là
01:23:23et il faut qu'il y ait
01:23:24un troisième qui court là
01:23:25et celui qui reçoit le ballon
01:23:26il doit être suffisamment
01:23:27intelligent et doué
01:23:28techniquement
01:23:28pour trouver la bonne solution
01:23:30ça existe des joueurs
01:23:31de foot intelligents ?
01:23:32ne dites pas ça
01:23:33ça c'est pas bien de dire ça
01:23:34alors ça ça m'étonne de vous
01:23:36parce que
01:23:37franchement
01:23:39il y a autant d'intelligence
01:23:40dans un vestiaire
01:23:41qu'autour de cette table
01:23:42franchement
01:23:43peut-être qu'il faudrait
01:23:43que vous m'emmeniez
01:23:44pour me faire découvrir ça
01:23:45mais ce qui est vrai
01:23:46c'est que comme
01:23:47souvent les footballeurs
01:23:48sont sortis
01:23:49à 13-14 ans
01:23:51de leur univers
01:23:52ils ne sont pas très cultivés
01:23:54ils ne sont pas très cultivés
01:23:55parce qu'ils sont obsessionnels
01:23:58pour le foot
01:23:58mais croyez-moi
01:23:59il faut une grande intelligence
01:24:00pour être un grand joueur
01:24:01de football
01:24:02et bien il faudrait
01:24:02que vous m'emmeniez
01:24:03au stade un jour
01:24:04bon
01:24:04et donc
01:24:05c'est un jeu
01:24:06non pas à une touche de balle
01:24:09comme on le dit parfois
01:24:09c'est un jeu
01:24:10sans contrôle
01:24:11donc vous recevez le ballon
01:24:13et il doit repartir
01:24:14immédiatement
01:24:15dans la bonne direction
01:24:17voilà
01:24:19parce que Barcelone continue
01:24:20à bien jouer
01:24:20même sans Louis-Saint-Riquet
01:24:22ça pourrait être la finale
01:24:22mais parce que Barcelone
01:24:24comment dire
01:24:25un modèle
01:24:26qui a été déposé
01:24:27par Cruyff
01:24:28et depuis
01:24:2940 ou 50 ans
01:24:30tout le monde
01:24:31veut jouer
01:24:32de la même manière
01:24:32mais c'est tellement
01:24:34épuisant
01:24:34ce jeu-là
01:24:35que les joueurs
01:24:36ils en ont marre
01:24:36à un moment
01:24:36les joueurs
01:24:37ils ne veulent jamais travailler
01:24:38ils veulent jouer
01:24:40arrêtés
01:24:41parce que ce jeu-là
01:24:41c'est un jeu
01:24:42de mouvement
01:24:43d'évitement
01:24:45tu n'as pas besoin de
01:24:46vous êtes vraiment
01:24:47incontestable
01:24:48c'est très méchant
01:24:50ce que vous venez de dire
01:24:51mais je ne relève pas
01:24:51je ne relève pas
01:24:52je ne relève pas
01:24:53bon allez
01:24:56c'est terminé
01:24:58c'est terminé
01:24:59c'est terminé
01:24:59c'est terminé
01:25:00mais c'était un plaisir
01:25:01d'être avec vous
01:25:01je rappelle
01:25:02Vincent Monnier
01:25:03vraiment
01:25:04narco-cracie
01:25:05comment ils ont pris
01:25:06le pouvoir
01:25:06l'enquête qui fait peur
01:25:08c'est vrai que
01:25:09quand on ressort
01:25:10de ce livre
01:25:11on est extrêmement
01:25:12inquiet
01:25:13et vraiment
01:25:14je recommande ce livre
01:25:15Thibaut Palfroy
01:25:15était à la réalisation
01:25:16Dominique Raymond
01:25:17était à la vision
01:25:17merci à Jeff Kouvlar
01:25:18à Marine Lançon
01:25:19Jean Delacoste
01:25:20Laramondi
01:25:21était avec nous
01:25:22Jean-Marc Morandini
01:25:23dans une seconde
01:25:24et nous
01:25:24rendez-vous ce soir