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Dans Parlons Femmes, Judith Beller reçoit Sophie Tal Men, Neurologue et écrivaine. Auteure du livre "La tendresse des autres" - Ed. Albin Michel


"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !

Une émission de Judith Beller.

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##DESTIN_DE_FEMMES-2025-05-10##

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Transcription
00:00La Caisse d'épargne Ile-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente
00:05Sud Radio, parlons femmes, Judith Belair.
00:08Bonjour à toutes et tous, parlons vrai, parlons femmes, ici on parle librement, on partage
00:13et on avance ensemble, femmes et hommes.
00:18Aujourd'hui nous c'étons la bienvenue à la neurologue et écrivaine Sophie Talmen,
00:21une des figures du roman populaire français qui nous vient avec son tout dernier livre
00:25La tendresse des autres, c'est sorti chez Albain Michel,
00:27ou une histoire de tendresse, justement une histoire de nous, de résilience
00:30et de tous les petits détails que nous vivons toutes et tous au quotidien.
00:34Sophie, tout cela est porté par la justesse de votre regard médical et la finesse de votre regard humain.
00:39Bienvenue dans Parlons Femmes.
00:41Bonjour.
00:41Bonjour.
00:42Sud Radio, parlons femmes, Judith Belair.
00:46Alors on parle vrai, on parle femme avec vous Sophie Talmen,
00:48quel mot ou quelle image vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ?
00:52Je pense que le féminisme ça va au-delà d'une guerre des sexes,
00:56d'un combat pour être l'égal de l'homme.
00:59Pour moi le féminisme c'est vraiment cette volonté de s'épanouir,
01:03d'être en paix avec nous-mêmes, sans avoir peur du regard de l'autre, du regard de l'homme,
01:09de se sentir libre et de réaliser ses rêves.
01:13Et de ne pas être en guerre avec l'autre sexe, c'est important.
01:15Exactement.
01:16Je pense que c'est devenu un peu un gros mot à l'heure actuelle d'être féministe,
01:20parce que je pense qu'on pense qu'on entre en guerre.
01:22Et non, je n'aime pas ça.
01:23C'est bien d'en parler en femme, j'ai envie de te dire.
01:27Alors si vous pouviez supprimer un seul stéréotype sur les femmes comme ça,
01:31d'un claquement de doigts, ça serait lequel ?
01:33Ménagère.
01:35Ok.
01:36Pourquoi ?
01:37Je n'aime pas le ménage.
01:38Ok.
01:39Ça fait un cri du chaos Sophie Talmen.
01:42On n'est pas des bobonnes.
01:42C'est votre mari qui fait le ménage chez vous ?
01:44Oui.
01:44Ah d'accord.
01:46Bon ben voilà, au moins comme quoi les tâches sont partagées,
01:48on peut tout faire équitablement.
01:50Et sinon, est-ce qu'il y a d'autres stéréotypes qui vous choquent ?
01:53On a compris la femme à la maison.
01:56C'est surtout ce stéréotype-là.
01:59Et vous auriez envie que ça change en quoi ?
02:02Mais c'est en train de changer.
02:03Moi oui, c'est en train de changer.
02:04À l'heure actuelle, je le vois en médecine, 80% des femmes sont des femmes.
02:11Celles qui réussissent la première année de médecine, il me semble.
02:14On est là quoi.
02:15On est là.
02:16C'est une belle nouvelle dans la médecine parce que c'est vrai qu'il y a d'autres métiers
02:18qui souffrent justement de ce sentiment d'imposture que peuvent avoir certaines femmes.
02:23Par exemple, les métiers de l'ingénierie ou des choses comme ça.
02:25Oui.
02:25Ce qui n'est pas du tout le cas chez les médecins du coup.
02:28Non.
02:28Non, non.
02:29C'est une bonne chose.
02:30Mais c'est vrai que ça, c'est une idée reçue.
02:32L'ingénieur est un homme, il s'intéresse à la mécanique.
02:35Oui, il y a certains métiers comme ça.
02:38Alors, s'il y avait une mesure concrète à faire évoluer ou à changer autour du droit des femmes,
02:43selon vous, qu'est-ce que ça serait ?
02:46Une mesure ?
02:47Je ne sais pas.
02:51Je trouve que c'est vraiment en train de changer.
02:53On va vers le bon, le positif.
02:54Oui, chaque génération gagne.
02:56Je pense à nos grands-mères qui ont obtenu le droit de vote,
03:00d'avoir un compte en banque.
03:02Nos mères qui ont connu mai 68,
03:04qui ont pu accéder aux grandes études,
03:06ce qui se faisait beaucoup moins avant.
03:08Nous, il y a l'ère du mi-tour.
03:10On parle, on se laisse moins faire.
03:12Qu'est-ce que vous souhaitez pour nos filles, alors ?
03:15C'est ça, qu'elles osent.
03:18Et puis, on est aussi dans une ère où on communique beaucoup avec les réseaux sociaux.
03:22On est dans l'hypercommunication.
03:23Donc, je pense qu'une femme ne se sent plus seule comme avant.
03:28Quand on a un problème, on a vite une réponse quelque part,
03:32ou un numéro à contacter, quelque chose.
03:34Donc non, ça avance.
03:36Et qu'est-ce qui fait que cette donne a vraiment changé, selon vous ?
03:38Est-ce que c'est cette libération de la parole ?
03:40Et est-ce que c'est grâce aux réseaux sociaux aussi ?
03:42Oui, je pense qu'il y a les réseaux sociaux,
03:43il y a une part de positif.
03:46Cette communication,
03:48le fait aussi que la mentalité des hommes change aussi.
03:51Il paraît qu'ils ne savent plus très bien comment se positionner.
03:55Moi, j'ai entendu ça plusieurs fois, déjà.
03:57Oh, ben ça, c'est ceux qui se plaignent.
03:59C'est ceux qui auraient pressionné à rester dans le vieux monde.
04:02Oui, les hommes acceptent que, des fois,
04:04leurs femmes travaillent plus qu'eux,
04:06gagnent plus qu'eux, de plus en plus.
04:09Ils partagent plus.
04:11Donc vous, dans votre vision, globalement,
04:12on va vers le mieux en ce moment.
04:14Je suis plutôt une positive, moi.
04:17C'est bien, ça change.
04:18Qu'est-ce qui vous agace dans le féminisme
04:21tel qu'il est porte aujourd'hui ?
04:23Ce que je disais, c'est ce combat,
04:25cette guerre, cette agressivité m'agace.
04:28De toute façon, l'agressivité, en tant que telle,
04:29elle m'agace beaucoup.
04:30Oui, parce que vous êtes...
04:31J'aimerais bien plus de douceur.
04:33Maintenant, des fois, voilà,
04:34il faut taper du poing sur la table.
04:36Oui, parce que d'aucune vous dirait
04:38que si on gueule pas, personne ne nous entend.
04:39Voilà, malheureusement, malheureusement,
04:41dans certains milieux, oui.
04:42Alors, il paraît que, par exemple,
04:43les grands patrons, ils parlent très doucement
04:44pour que tout le monde entende l'oreille.
04:45Ce qu'on nous apprend aussi,
04:48quand on est face à un patient,
04:49c'est que pour faire passer un message,
04:51il vaut mieux le faire passer avec douceur,
04:53lenteur, qu'agressivité ou que...
04:58Moi, c'est des messages très graves, en fait.
05:00Oui, surtout, j'ai envie de dire.
05:01Surtout, oui.
05:02Moi, je vais plus entendre quelqu'un
05:04qui va me parler calmement,
05:05me regarder droit dans les yeux,
05:07prendre le temps de m'expliquer les choses,
05:10que quelqu'un qui va...
05:11Qui va pas vous braquer, quoi.
05:12Voilà, qui va me braquer.
05:13Et donc, quelqu'un qui va pas vous braquer,
05:15ça va vous emmener à une réflexion
05:16peut-être plus poussée, aussi.
05:17Complètement.
05:18Alors, parlons femme, parlons de vous.
05:20Sophie Thalmen, parlons vrai sur Sud Radio.
05:22Simone de Beauvoir nous disait
05:23« On ne naît pas femme, on le devient ».
05:25Elle nous disait ça dans le second sexe.
05:27Est-ce que vous, vous avez l'impression
05:27que ça vous parle, cette phrase ?
05:28Ah oui, complètement.
05:29Je pense que c'est un parcours de femme
05:33où on se sent libre à un moment donné.
05:35Moi, très vite, j'ai voulu devenir médecin.
05:37Quand je suis devenue médecin,
05:39j'ai eu mon diplôme,
05:40je me suis sentie libre,
05:42fière aussi d'avoir accompli
05:43ce processus-là,
05:47d'être indépendante financièrement.
05:48Mais le jour où vraiment je me suis sentie femme,
05:50c'est quand j'ai publié mon premier roman
05:52et que j'ai osé un peu dévier
05:54de cette voie toute tracée,
05:56que je m'étais tracée.
05:58J'ai osé réaliser mon rêve
06:00et je ne regrette pas
06:02parce qu'aujourd'hui,
06:03c'est vraiment un équilibre,
06:04cette carrière médicale
06:05et cette carrière littéraire
06:06et ça m'apporte beaucoup.
06:08Donc finalement, vous êtes devenue femme
06:09quand vous avez écouté votre désir.
06:10Oui, écouter mon désir, oser.
06:14Oser, de l'audace, toujours de l'audace.
06:16Audace.
06:17Ça, c'était Danton qui nous le disait.
06:19Allez, un petit pitch de votre livre
06:20La tendresse des autres
06:21qui est sorti chez Albin Michel,
06:23Sophie Tallman.
06:24C'est un combat maternel
06:25face à la compréhensible.
06:27Votre personnage principal, Lucie,
06:29elle voit son petit garçon
06:29après un accident.
06:32Thibaut perd sa jambe,
06:33décider qu'il ne marchera plus.
06:34Elle met sa vie entre parenthèses.
06:36Elle l'accompagne dans ce silence,
06:37dans cette fermeture au monde, justement.
06:39C'est un chemin difficile
06:40qui va bousculer son couple,
06:41sa confiance en elle,
06:42l'équilibre de toute sa famille.
06:44Et puis, il y a un invité inattendu
06:46sur ce chemin,
06:47on n'en dira pas plus,
06:47qui entre dans leur quotidien.
06:49Alors, déjà,
06:50c'est un très joli livre
06:52et comme à votre habitude,
06:54effectivement,
06:55la tendresse,
06:56elle transpire
06:57par tous les pores
06:58de vos mots,
06:58j'ai envie de dire.
06:59C'est un peu ça.
07:00Vous aviez envie
07:01de nous raconter,
07:01comme vous le faites souvent,
07:03des choses difficiles,
07:03mais avec un angle
07:04d'ouverture,
07:06de positivité
07:06et de lien.
07:07Tout à fait.
07:08J'avais voulu vraiment
07:09un portrait d'enfant,
07:11de résilience chez l'enfant
07:12et de tous les bouleversements
07:15qu'un drame peut engendrer
07:16dans une famille,
07:19au sein d'un couple.
07:19Et j'ai voulu aussi
07:21un portrait de femme
07:22qui parle,
07:23je pense,
07:24à toutes les femmes,
07:24à toutes les mères de famille.
07:27Quand quelque chose arrive
07:28à nos proches,
07:29à un membre de notre famille,
07:31et à notre enfant,
07:33on a une forme de culpabilité,
07:34on a l'impression
07:35que c'est de notre faute.
07:36Je pense qu'on est
07:36un peu toutes pareilles.
07:38Et voilà,
07:38le portrait de Lucie,
07:39je pense,
07:39parlera à beaucoup de femmes.
07:41Il faut se déculpabiliser,
07:42c'est ça que vous nous dites aussi,
07:43Sophie Talman ?
07:43Oui,
07:44il faut se déculpabiliser.
07:45Parce qu'on se sent responsable
07:46de ces petits êtres,
07:47effectivement.
07:48Complètement,
07:48il faut savoir se faire aider,
07:50s'entourer,
07:51ne pas s'enfermer.
07:54Alors,
07:55je vais partager
07:55avec les auditrices
07:56et les auditeurs
07:57votre dédicace,
07:58la dédicace que vous m'avez faite
07:59dans le livre,
07:59parce que c'est une question
08:00que j'ai envie de vous poser.
08:01Votre dédicace,
08:02c'est
08:02« Et si la tendresse
08:03était le meilleur des remèdes ? »
08:04Je vous repose la question,
08:05Sophie Talman.
08:06Moi,
08:07je crois beaucoup à ça,
08:08à cette douceur,
08:10la tendresse d'une mère
08:12qui répare
08:13la tendresse
08:14d'un soignant aussi.
08:16Cette douceur-là,
08:17on en a besoin.
08:18Vous êtes tendre
08:19avec vos patients.
08:20Oui.
08:20Et autour de vous,
08:21c'est ce que vous voyez aussi
08:22dans le milieu médical
08:23dans lequel vous évolez ?
08:24Pas toujours.
08:24On n'est pas dans un monde
08:25un peu dur,
08:27justement.
08:28Mais j'y crois beaucoup.
08:29Et c'est cette véracité
08:30peut-être
08:31de nos états de santé
08:32ou de ce qu'est l'être humain
08:34qui permet cette dureté,
08:36ce détachement aussi ?
08:37Puisque finalement,
08:38c'est de la mécanique
08:38pour un médecin un peu,
08:39non ?
08:39Ah non.
08:40Non,
08:41mais je pousse.
08:42Non,
08:42non,
08:42ce n'est pas de la mécanique.
08:44Il y a vraiment
08:44des êtres humains
08:45derrière ces blouses blanches
08:46et dans tous ces romans
08:47que j'ai écrits,
08:48j'essaye de dépeindre ça.
08:49Je n'ai pas forcément
08:50que des soignants
08:51tout beaux,
08:53tout gentils,
08:54etc.
08:54Mais on a de l'empathie.
08:57Il faut savoir la gérer.
08:59Ça,
08:59on l'apprend
08:59au fil des années.
09:02Ce n'est pas toujours facile.
09:04Est-ce que ce n'est pas mieux
09:05de ne pas en avoir parfois ?
09:06Ah non.
09:07Alors là,
09:07il faut surtout en avoir
09:08quand on est soignant.
09:09Il faut savoir la gérer.
09:10Parce que l'empathie
09:12va nous permettre
09:12de mieux comprendre
09:13la personne
09:14qui est en face de nous.
09:15Vraiment.
09:16Ce qu'elle ressent.
09:17Moi,
09:17d'écrire mes romans,
09:18je pense que ça m'aide aussi
09:19à comprendre
09:19ce que peuvent ressentir
09:20mes patients résilients
09:21à qui ils arrivent
09:23à des parcours de vie
09:25très cabossés,
09:26des drames.
09:26Je rappelle que vous êtes
09:27neurologue.
09:28de mettre dans la peau
09:28de mes personnages.
09:30J'ai l'impression
09:30de mieux comprendre
09:31mes patients.
09:34Et c'est vrai
09:35qu'autant qu'un lecteur
09:37refère mon livre,
09:38je ne veux pas
09:38qu'il soit plombé,
09:39même si je lui ai raconté
09:39des fois des choses
09:40un peu tristes.
09:41Et quand un patient
09:42sort de mon cabinet,
09:43je ne veux pas
09:44qu'il soit plombé non plus.
09:45Donc, pareil,
09:46j'essaye aussi
09:47d'apporter de l'espoir.
09:50Et si vous aviez
09:51une définition du coup
09:52à donner la tendresse ?
09:55La tendresse,
09:58c'est cette capacité
09:59d'aborder l'autre
10:03avec douceur,
10:04empathie,
10:06de savoir prendre le temps,
10:09de ne pas avoir peur
10:10du contact de l'autre,
10:14de ce rapport au corps aussi.
10:16Parce que cette mère Lucie,
10:18face à son petit bonhomme
10:19meurtri, cabossé, abîmé,
10:22au début,
10:23elle a peur
10:24de l'approcher.
10:25Et lui,
10:25il le ressent aussi.
10:28Et d'ailleurs,
10:28ce qui est très intéressant
10:29dans votre vision,
10:30dans votre écriture,
10:31c'est qu'il y a
10:32les mots du petit garçon
10:33en question
10:33et les mots de la maman.
10:35Ça, c'est presque
10:35à chaque chapitre.
10:36C'est deux voix, oui.
10:37C'est vraiment deux voix.
10:39Et qui racontent chacun
10:41une situation différente,
10:42mais d'un point de vue...
10:43Enfin, la même situation,
10:44mais d'un point de vue
10:45totalement différent.
10:46Le petit Thibaut
10:47commence avec une colère
10:48énorme.
10:49Il est en colère
10:51contre tout,
10:51le monde entier,
10:52les soignants,
10:53ses parents.
10:54même contre lui-même.
10:57Et il va avancer
10:58étape par étape
10:59et essayer de calmer
11:00cette colère-là.
11:01Et sa mère,
11:02au contraire,
11:04elle commence
11:04complètement perdue,
11:08ne sachant que faire.
11:10Elle se sacrifie.
11:11Elle se sacrifie.
11:12Et d'ailleurs,
11:13je commence par un proverbe
11:14africain que j'aime bien.
11:16La mère,
11:16c'est celle qui prend
11:17le couteau par la lame.
11:18Elle n'a pas peur
11:19de prendre le couteau
11:19par la lame,
11:20de se faire du mal,
11:22de tout mettre
11:23entre parenthèses
11:24pour son petit bonhomme.
11:25Et petit à petit,
11:26ils vont avancer.
11:27Et c'est la beauté
11:28de l'amour maternel,
11:29j'ai envie de dire.
11:30Complètement.
11:31Et petit à petit,
11:32on va voir que le papa aussi,
11:34il a son rôle à jouer aussi.
11:36Ça, c'est important,
11:37évidemment.
11:38On ne les met pas de côté
11:38les hommes chez nous.
11:40Allez,
11:41vous restez avec nous,
11:42c'est Parlons Femmes
11:42sur Sud Radio,
11:43Parlons Vrai.
11:44On est avec Sophie Talmen
11:45et son roman
11:47La tendresse des autres,
11:48c'est sorti chez Albain Michel.
11:49Reste avec nous,
11:50à tout de suite.
11:51La Caisse d'épargne
11:52Île-de-France,
11:53fière de soutenir
11:54toutes les femmes,
11:55vous présente
11:56Sud Radio,
11:57Parlons Femmes,
11:58Judith Belair.
11:59Parlons Femmes
12:00sur Sud Radio,
12:00c'est l'émission
12:01qui réinvente le féminisme
12:02afin que les femmes
12:03et les hommes
12:04se rassemblent
12:04pour l'égalité des droits.
12:06Vous écoutez aujourd'hui
12:07la neurologue et écrivaine
12:08Sophie Talmen
12:08et son tout dernier roman
12:09La tendresse des autres,
12:11c'est sorti
12:11chez Albain Michel.
12:13Alors,
12:13dans ce livre Sophie Talmen,
12:15vous nous racontez aussi
12:16ces difficultés
12:17qu'on traverse tous
12:18dans un chemin de vie,
12:19alors plus ou moins
12:20et certainement
12:21d'une autre manière parfois
12:22ou souvent,
12:24mais on les traverse
12:25quand même tous
12:25l'un ou l'autre,
12:26la fatigue,
12:27la peur,
12:28le doute,
12:28la solitude aussi
12:29dans l'épreuve.
12:30À travers l'histoire de Lucie,
12:32c'est aussi notre propre vulnérabilité
12:33que vous avez envie de raconter.
12:35Oui, complètement,
12:36parce que là,
12:36c'est un drame vraiment fort,
12:38mais on a tous
12:38des petits drames de vie
12:39qui chamboulent un peu
12:41notre couple
12:42et je pense que ça parlera
12:44aussi aux lecteurs
12:46par rapport à ça
12:46et là,
12:48tout vient du fait
12:49qu'au moment du drame,
12:51personne ne se parle.
12:52Chacun souffre de son côté
12:54sans se parler
12:54et il y a des non-dits,
12:56des incompréhensions
12:57et petit à petit,
13:00ils vont comprendre ça,
13:01qu'ils ont besoin
13:01de se parler
13:02pour aller mieux,
13:03qu'ils vont aller vers l'autre.
13:04Alors, on se demande forcément
13:05si c'est un de vos patients,
13:07ce petit Thibaut,
13:08ou c'est plusieurs de vos patients
13:10en même temps ?
13:11Non, ce n'est vraiment pas
13:11un de mes patients
13:12parce que moi,
13:12je ne soigne pas les enfants,
13:15mais je ne suis pas allée chercher loin.
13:16C'est ça qui est bien
13:16d'être soignante
13:17quand on veut aborder
13:17certains aspects médicaux,
13:19on prend le téléphone
13:19et on appelle la copine
13:21qui fait ça.
13:22Moi, ma maman
13:23est kiné pour les enfants malades
13:26et a fait 40 ans
13:27d'expérience
13:28dans un centre de rééducation
13:30pour enfants,
13:31donc j'ai pu vraiment
13:32m'inspirer de son expérience.
13:34J'ai rencontré une amie médecin
13:36aussi dans un centre de rééducation
13:37donc j'ai vraiment puisé
13:38des détails.
13:39Moi, ce que je veux
13:40quand un lecteur lit un de mes livres
13:41c'est qu'il n'y a aucune erreur médicale.
13:42Ça, c'est hyper important pour moi
13:44que tout sonne vrai.
13:46Et elles m'ont dit d'ailleurs,
13:48ces soignantes-là,
13:49qu'il y avait beaucoup
13:50de familles, de couples
13:51qui se séparaient
13:53après ce genre de drame.
13:54Ça chamboulait tellement la famille
13:56que ça finissait par une séparation.
13:58C'est très fréquent.
13:59On imagine que c'est très difficile
14:00de surmonter ça, effectivement.
14:03La mère, elle est partie prenante
14:05dans votre vie aussi, du coup,
14:06Sophie Talmanin,
14:06puisque votre mère est soignante.
14:08Vous, vous l'êtes.
14:09Donc, c'est un chemin de femme
14:10quand même chez vous.
14:11Mon père est soignant aussi,
14:12médecin généraliste.
14:14Mon frère est médecin aussi.
14:15Oui, c'est phallumidale.
14:16Et mon grand-père,
14:17pour la petite histoire,
14:18était directeur d'un centre
14:19pour enfants malades.
14:20C'est ça, on a envie
14:21de remonter aux sources.
14:22Du coup, ça remonte encore plus haut.
14:23Il était instituteur,
14:24mais il a fait une formation
14:24pour être directeur de centre
14:25et il s'est retrouvé
14:26directeur d'un sanatorium.
14:28Donc, mon grand-père a grandi
14:30dans ce centre
14:31au milieu des enfants tuberculeux
14:32et ma grand-mère
14:34était institutrice
14:35auprès des enfants malades
14:36dans ce centre
14:37et effectivement,
14:38toutes les générations suivantes
14:39sont devenues soignantes.
14:40C'est marrant.
14:41C'est bon.
14:42Comme quoi, la transmission
14:42transgénérationnelle,
14:44elle marche.
14:45Alors, évidemment,
14:46votre expertise médicale,
14:47elle influence la manière
14:48dont vous abordez ces personnages
14:49et leurs émotions
14:50puisque vous vous en inspirez.
14:53Quoi d'autre ?
14:53Qu'est-ce que vous allez chercher
14:54dans votre expertise ?
14:55Justement, mis à part
14:56de creuser la psychologie
14:59de mes personnages.
15:00C'est toujours très important
15:01d'essayer de me mettre
15:03dans leur peau,
15:05de ne pas avoir de clichés,
15:07surtout,
15:08d'éviter tout cliché,
15:10d'avoir quelque chose
15:11aussi de très réaliste
15:13par rapport à notre monde,
15:15notre société,
15:16très contemporain.
15:18Et alors, la résilience,
15:20c'est un mot qui revient
15:20beaucoup dans tous vos romans.
15:22C'est un terme
15:22qui a été inventé
15:23par Boris Cyrulnik
15:24que vous citez également.
15:27Est-ce que, selon vous,
15:28la résilience,
15:28c'est quelque chose
15:29qui est inné
15:30ou c'est une qualité
15:30qui se cultive au fil du temps ?
15:32Ou par rapport
15:33à un événement ?
15:34Effectivement,
15:35ce n'est pas forcément inné,
15:36c'est vraiment
15:36un parcours de vie
15:37difficile
15:38qui nous amène
15:40à nous surpasser,
15:42à développer
15:44des compétences
15:45qu'on n'aurait pas forcément
15:46pensé avoir.
15:48D'accord.
15:50Et donc,
15:50vous pensez que n'importe qui
15:51peut être résilient ?
15:52Complètement.
15:53Il ne faut pas faire
15:54des grandes études,
15:55c'est vraiment quelque chose
15:56qui apparaît
15:58dans un parcours de vie
15:59et qui est donné
16:00possible pour tout le monde.
16:02Et donc,
16:02si vous aviez un conseil
16:03à donner à quelqu'un
16:04qui vit une épreuve difficile,
16:05par exemple,
16:06comme celle de votre...
16:07Moi, le meilleur conseil,
16:09c'est vraiment
16:09d'ouvrir les yeux,
16:10de ne pas rester seule
16:11face au problème,
16:13de savoir s'entourer
16:14à la fois
16:15de personnes compétentes,
16:17de soignants
16:18avec qui le contact
16:19passe bien,
16:20où on a confiance,
16:20mais également
16:21des proches
16:23bienveillants
16:24qui peuvent nous aider,
16:27qui sont de bons conseils
16:28et des personnes clés.
16:30Pas forcément énormément,
16:32justement,
16:32il en suffit de quelques-uns.
16:33Mais c'est surtout
16:34savoir s'entourer.
16:35On a besoin du contact
16:36de l'autre
16:36pour aller mieux.
16:37Alors,
16:38vous aimez bien souvent aussi
16:39les thèmes
16:40qu'on retrouve dans vos livres,
16:41c'est la lutte,
16:42la résilience,
16:43la douleur,
16:43la guérison aussi.
16:44C'est des thèmes finalement
16:47qui vous ont toujours
16:48motivés,
16:51presque j'ai envie de dire.
16:52Et puis,
16:52c'est des thèmes
16:54que j'aborde au quotidien
16:55avec mes patients,
16:56qui ont tous,
16:56effectivement,
16:57et qui sont résilients tous.
16:59Je m'intéresse beaucoup
17:00à ces thématiques-là,
17:03propres à nos relations
17:04aussi humaines,
17:06comment on avance.
17:07Ça vous vient d'où
17:09si vous deviez définir ça
17:10dans votre enfance
17:11ou dans votre adolescence ?
17:13S'il y a une période
17:13en particulier
17:14qui vous a ouvert les yeux
17:15sur votre vocation ?
17:17Ah ouais,
17:17moi j'ai baigné
17:17dans la médecine.
17:18Mon papa est médecin généraliste,
17:20un peu de campagne.
17:21Le cabinet était
17:22au sein de la maison,
17:23en rez-de-chaussée.
17:26La sonnette tout le temps.
17:29On devait faire attention
17:30à ne pas faire trop de bruit
17:31parce que les patients
17:31dans la salle d'attente
17:32nous entendaient.
17:34Des fois,
17:35ils ouvraient la porte.
17:35On a l'un perçu,
17:36donc c'était pas bon.
17:36Non, non,
17:39c'est sûr que moi,
17:40j'ai hésité
17:41entre ces deux carrières
17:42littéraires médicales
17:43au lycée
17:44et je me suis lancée
17:46dans la carrière médicale
17:47parce que j'avais peur
17:47de banquer de contacts
17:49en faisant une carrière littéraire.
17:51Oui,
17:51parce que c'est très solitaire
17:52l'écrivain.
17:52Oui.
17:53À part quand il sort le livre.
17:54Et je ne regrette pas
17:55et je continuerai à être soignante
17:56même si j'écris toujours
17:57et que j'ai des lecteurs.
17:58C'est que le matin,
17:59je me réveille
18:00et je sais qu'on m'attend.
18:01On dit souvent que l'art
18:02joue un rôle clé
18:04dans les processus
18:05de guérison.
18:06Il y a de l'art-thérapie,
18:07il y a plein de choses.
18:08Oui, ça se développe.
18:08Voilà,
18:09dans la guérison émotionnelle,
18:10physique, etc.,
18:11dans l'après.
18:12Vous,
18:13j'ai presque envie de dire,
18:14c'est la question
18:15qu'on a envie de vous poser,
18:16est-ce que vous vous soignez
18:17vous aussi en écrivant ?
18:18Ah oui,
18:19c'est une bonne question.
18:20En tout cas,
18:21c'est ma soupape
18:22de décompression.
18:23C'est même devenu
18:24un peu une drogue.
18:24Le soir,
18:25j'ai besoin de retrouver
18:25mes personnages,
18:26ma famille de papier
18:27comme j'aime à l'appeler
18:28pour me détendre,
18:29m'extraire de ma vie.
18:31Finalement,
18:32c'est ça,
18:32je retrouve cet univers-là
18:34parallèle.
18:35Ça me fait beaucoup de bien.
18:37Et alors,
18:38le parcours d'une vie,
18:41de votre vie
18:41ou d'une vie de femme
18:42avec ses défis,
18:44ça nourrit souvent
18:45une perspective particulière
18:46sur les relations humaines
18:47et la guérison.
18:48Est-ce que le fait
18:48d'être une femme,
18:49pour vous,
18:50vous offre un regard différent ?
18:52Justement.
18:54Sans doute,
18:54une certaine sensibilité,
18:55bien que je croise
18:56des hommes soignants
18:58ou être tout aussi sensible.
19:00Je pense à mon homme
19:01qui est aussi médecin.
19:04Il est tout aussi sensible
19:05que vous.
19:05Et oui.
19:07Et alors,
19:07c'est un de vos premiers lecteurs ?
19:08Oui,
19:09c'est un de mes premiers lecteurs.
19:10Si ce n'est le premier,
19:11j'ai envie de dire.
19:11Il est rigolo
19:11parce que dès qu'il en lit un,
19:13il me dit
19:13je pense que c'est ton meilleur.
19:15C'est votre premier fan,
19:17en fait, surtout.
19:19Vous avez choisi
19:19ces domaines-là
19:20de l'hôpital à la littérature.
19:22C'est du don de soi,
19:23tout ça,
19:23j'ai envie de dire.
19:25Complètement.
19:25Vous vous offrez en pâture
19:27à vos patients,
19:29à vos lecteurs.
19:30Oui,
19:31un peu.
19:31C'est une vraie volonté
19:32chez vous, ça ?
19:33Consciente ?
19:34Non.
19:35On est là pour ça.
19:37Vous êtes aussi maman.
19:38Oui.
19:40La gestion,
19:41gérer tout ça,
19:42votre propre énergie,
19:43tant professionnelle
19:44qu'émotionnelle,
19:45c'est un défi
19:45de tous les jours, non ?
19:46Oui,
19:47surtout quand un livre sort,
19:48où j'ai plein de choses
19:48à faire à côté.
19:50Je cloisonne.
19:51Oui.
19:51Comment ils le prennent,
19:52vos enfants ?
19:53Très bien.
19:54Très bien,
19:54mais il ne faut pas
19:55que ça empiète trop
19:55sur la vie de famille.
19:57Donc,
19:58voilà,
19:58c'est à moi
19:58de bien gérer les choses.
20:00Ah ouais.
20:01Mon petit avait deux ans
20:02quand j'ai écrit
20:03mon premier roman,
20:04donc il a grandi avec ça.
20:06Ils sont très,
20:07très fiers
20:08et je pense que
20:09je leur donne aussi
20:10l'exemple
20:10d'une femme
20:11qui réalise ses rêves
20:12et ça,
20:13je leur dis souvent,
20:14il faut croire aussi
20:15en vous,
20:16il faut être ambitieux
20:17et il faut y croire.
20:19Et ça,
20:20je pense que
20:20c'est un bon exemple aussi.
20:22Mais il ne faut pas
20:23que ça empiète trop
20:24sur la vie,
20:24il faut que je sois là,
20:25il faut que je sois présente.
20:26Alors,
20:27bon,
20:27j'ai presque la réponse,
20:28mais je vous pose
20:29quand même la question.
20:30Quelles forces féminines
20:31vous ont le plus influencées
20:32sur votre chemin,
20:33Sophie Talmen ?
20:34Les forces féminines ?
20:35Oui,
20:36les femmes, quoi.
20:37Oh,
20:37l'intelligence,
20:38les femmes libres,
20:39indépendantes,
20:41les grandes penseuses.
20:43Bon,
20:43il y a votre mère.
20:44Ma mère,
20:45oui.
20:45Et après,
20:46dans les grands-mères.
20:47Ma grand-mère,
20:47institutrice,
20:48qui était aussi
20:49à forte personnalité.
20:53Et puis,
20:55Simone de Beauvoir,
20:58Simone Veil,
20:59les Simones.
21:00On aime bien les Simones.
21:01J'aime bien les Simones.
21:02Elles sont bienvenues ici.
21:04Si vous aviez un souhait,
21:05Sophie Talmen,
21:06un petit génie comme ça
21:07qui apparaît devant vous
21:08et qui vous dit
21:09« J'exauce ».
21:10Qu'est-ce que ça serait
21:11votre souhait ?
21:12Alors,
21:12ça peut être ce que vous voulez.
21:13Ça,
21:13c'est pour mes enfants.
21:14Ma fille qui passe des...
21:17qui fait sa première année
21:18de médecine.
21:19Je voudrais qu'elle réussisse.
21:20Votre fille aussi ?
21:21Oui !
21:22Bah,
21:22dis donc !
21:23Qu'est-ce qu'elle veut faire
21:24comme spécialité ?
21:25Elle ne sait pas encore.
21:26Peut-être gynécologue.
21:29Mais oui,
21:30c'est que mes enfants
21:30s'épanouissent,
21:31soient heureux.
21:32Les souhaits sévères,
21:33mes enfants,
21:33c'est souvent.
21:34Et le fait qu'elle ait choisi
21:36ce chemin,
21:37est-ce que c'est aussi
21:38évidemment pour vous suivre
21:39ou c'est juste parce que
21:40c'est aussi la tradition familiale
21:41ou que c'est une vraie vocation
21:42chez elle ?
21:44Eh bien,
21:44je me pose la question
21:45mais je pense que
21:45c'est comme
21:46mes choix à moi.
21:49Je pense qu'elle a vraiment...
21:51On a transmis quelque chose.
21:52Je la vois bien soignante.
21:54Elle est très empathique.
21:55C'est quoi le premier conseil
21:56que vous lui donnez ?
21:58Parce que comme ça,
21:59les jeunes auditrices
21:59qui nous écoutent...
22:00Oui, le conseil,
22:01c'est de croire en elle,
22:03surtout de croire,
22:06de garder cette confiance,
22:07de bosser.
22:08Elle a bien compris.
22:11De ne pas trop stresser.
22:12Ce n'est pas grave
22:13si elle n'y arrive pas
22:13en un an.
22:14Voilà,
22:15c'est...
22:16De ne pas se mettre
22:16trop la pression non plus.
22:19Voilà.
22:21Ça sera quoi
22:22votre mot de la fin,
22:23Sophie Thalman ?
22:24Ben,
22:25la tendresse.
22:27Soyons tendres
22:28avec l'autre.
22:30Vous pensez que
22:31c'est un mot
22:32ou une émotion
22:33ou une action
22:35qui pourrait changer
22:36le monde
22:36si on vous écoutait ?
22:38Ben oui,
22:38mais malheureusement,
22:39tout le monde
22:39n'est pas très tendre.
22:41Ça serait bien.
22:42On est dans un monde dur
22:42en soi.
22:43On est dans un monde dur,
22:45oui.
22:45Et est-ce que vous pensez
22:46que si c'était des femmes
22:46à la place des grands dirigeants,
22:48ça serait plus tendre ?
22:49Ah ben oui.
22:49Oui.
22:50D'ailleurs,
22:50vous avez lu l'essai
22:53Le coup de la virilité ?
22:55Ah ben non,
22:56ben voilà.
22:56Il est sorti au livre de poche.
22:58Oui,
22:58justement,
22:59sur toutes ces statistiques,
23:01le coût de la virilité,
23:03le nombre d'hommes
23:04impliqués.
23:05Voilà,
23:06c'est ça impliqué
23:06dans les procès,
23:08dans les viols,
23:09dans les accidents de la route.
23:10Et voilà,
23:11et ça énumère tout ça.
23:13Ça fait peur.
23:14Bon ben du coup,
23:15on leur tend la main
23:16à ceux qui sont calmes
23:17et tendres.
23:18Et tout à fait.
23:19Voilà.
23:20Merci Sophie Talmen.
23:21Merci à vous.
23:22Allez,
23:23je rappelle
23:23le tout dernier roman
23:24de Sophie Talmen
23:25que je vous recommande.
23:27La tendresse des hôtes,
23:28c'est sorti
23:29chez Albert Michel.
23:30Merci d'avoir écouté,
23:32suivi des stands
23:33de Parlons Femmes.
23:34Comme d'habitude,
23:35nous,
23:35on a rendez-vous demain
23:36à 19h pour un nouveau
23:38C'est Excellent.
23:39Et puis,
23:39dès la semaine prochaine,
23:4013h30 pour Parlons Femmes.
23:42Merci à Julien
23:42qui réalise pour vous aujourd'hui.
23:44Bisous, bisous.
23:44Bye.

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