Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 05 mai 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:05Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Comprenez-vous la semaine de grogne et de grève lancée par des syndicats de la SNCF, la CGT Sud Rail, ou pas ?
00:16Appelez-nous au 3210, Richard est là. Bonjour Richard.
00:19Bonjour Eric.
00:19Où êtes-vous mon cher Richard ?
00:21Je suis dans la région lyonnaise.
00:23La SNCF, nous vous écoutons.
00:25Moi j'ai juste une question, quand est-ce que les clients de la SNCF vont être respectés ?
00:33Vous faites partie de ceux qui disent qu'on est une fois de plus pris en otage, c'est ça ?
00:38Exactement.
00:41Restez avec nous Richard, on va parler de cette grève et on va vous donner les quelques informations qu'on aura aussi sur les trains qui circuleront et ceux qui ne circuleront pas.
00:51Il est 13h01, c'est le rappel des titres tout de suite avec Céline Landreau.
00:54Et ce trafic donc très perturbé déjà sur les lignes régionales en ce lundi, notamment en Ile-de-France avec les lignes B et C du RER particulièrement touchées.
01:05Des perturbations qui se cantonnent en lignes régionales pour ce début de semaine, ce ne sera plus le cas à partir de vendredi.
01:10Les grandes lignes devraient être touchées à leur tour.
01:13Vous l'avez entendu il y a quelques minutes avec Fabien Vildieu, secrétaire fédéral Sud Rail, qui était notre invité.
01:19Et les syndicats, la CGT, cheminots comme Sud Rail réclament une augmentation des salaires et une meilleure anticipation des plannings.
01:26Bruno Retailleau lui durcit les règles pour devenir français.
01:29Le ministre de l'Intérieur détaillait ce matin une nouvelle circulaire sur la naturalisation des étrangers.
01:36Maîtrise du français, insertion sur le marché du travail et respect de la loi.
01:41Voilà le triptyque. Bruno Retailleau ne veut plus, par exemple, de naturalisation de personnes qui auraient été en situation irrégulière dans le pays par le passé.
01:51If it choose Europe for science, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen veulent séduire les chercheurs et leur proposent de venir travailler sur le vieux continent.
02:03Pour ça, l'Europe va débloquer 500 millions d'euros en appel du pied aux chercheurs menacés par la politique de l'administration Trump aux Etats-Unis.
02:13La météo cet après-midi, Louis Baudin, vous le disiez, c'est plutôt calme sur la moitié nord du pays.
02:19Oui, et encore une fois, c'est dans le sud que le temps sera le plus instable, agité avec des risques d'averse,
02:23notamment sur les Pyrénées, le massif central, les Alpes, ça remontera peut-être sur le sud du Jura.
02:29Même chose entre les Alpes-Maritimes et la Corse avec des heures parfois accompagnées d'orages.
02:34Un peu de neige dès 2000 mètres sur les Alpes ou encore les Pyrénées.
02:38Et puis un peu de soleil quand même autour de la vallée du Rhône parce que là, nous aurons un peu de mistral jusqu'à 60 km heure.
02:43Et puis plus on ira vers le nord et l'ouest, plus on aura du soleil du nord de l'Aquitaine jusqu'au centre, Île-de-France en montant vers les frontières du nord-est.
02:51Et bien là, ça restera sec, il y a même de belles éclaircies.
02:54Près de la Manche, là aussi, nous aurons des éclaircies, mais avec la possibilité de quelques averses en ce moment sur la Normandie ou encore sur le Nord-Pas-de-Calais.
03:01Ça sera le cas tout au long de l'après-midi.
03:03Et puis côté température, ça va avoir du mal à grimper.
03:0613 à 16 degrés seulement dans la moitié nord, ça n'est pas de saison.
03:1016 à 21 degrés dans le sud.
03:12Là aussi, il manque quelques degrés pour être dans des valeurs de début mai et on aura quand même 23 degrés à Bastien.
03:18Merci beaucoup Louis Baudan.
03:19Les auditeurs ont la parole.
03:21Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
03:24Oui, bonjour.
03:25Alors ça, c'est un message pour Fabien Vildieu, le secrétaire général de Sudraï.
03:29S'il démissionne, s'il vient de vivre, travailler dans la vraie vie, dans le vrai monde.
03:34Franchement, cher monsieur, arrêtez de nous faire croire.
03:37Vous défendez les conditions extrêmement difficiles de la SNCF.
03:41Ce n'est pas vrai, vous êtes juste le bras avancé de la gauche française.
03:44Vous ne faites pas du syndicalisme, vous faites de la politique.
03:47Voilà, c'est un message qu'on vient de nous laisser à l'instant suite à l'interview que nous avons menée avec Céline Landreau de Fabien Vildieu, il y a quelques minutes, le secrétaire général de Sudraï.
03:59Et on est avec Richard. Richard, vous êtes un peu dans la même tonalité, si j'ai compris, sur cette grève SNCF cette semaine.
04:06Oui, alors en fait, pour être tout à fait transparent, moi je fais partie d'une association d'usagers du ligne SNCF, Union Rouen.
04:14Et effectivement, nos usagers sont touchés de plein fouet par cette grève.
04:21Nous, ce qu'on reproche, alors le problème, je pense qu'il est bien plus profond que les grèves qu'on a l'habitude d'avoir tous les ans.
04:28Il y a un vrai problème avec la direction.
04:30Quand j'entends le secrétaire général Fabien Vildieu dire que le réseau n'appartient pas à la SNCF, c'est faux.
04:38Le réseau appartient à SNCF Réseau, qui fait partie du groupe SNCF.
04:44Donc en fait, toutes les entités que l'on a de la SNCF sont indirectement liées.
04:50Même s'il y a une séparation qui a été voulue pour la concurrence, la finalité, c'est que le groupe SNCF gère toutes ces entités.
04:58Donc en fait, que ce soit pour des problèmes d'infrastructure, que ce soit pour des problèmes de personnel, le groupe SNCF est complètement impliqué.
05:08Mais Richard, je vous entends sur ce sujet-là, mais ne venez pas nous entraîner sur des sujets qui touchent à l'organisation elle-même de l'entreprise.
05:17Le thème là, c'est la récurrence des grèves.
05:20Et je trouve que, encore une fois, je ne veux pas me faire l'ambassadeur de la direction de la SNCF.
05:24Elle n'a pas besoin de moi, mais quand elle dit, la direction cette fois-ci, on ne peut pas mener des négociations salariales tous les 3 mois, ou tous les 6 mois,
05:33ça c'est quelque chose que moi je peux entendre.
05:35On ne peut pas dire tous les 3 mois, hé hé hé, je veux une augmentation, puis 3 mois après, hé hé hé, je veux une augmentation.
05:40Richard, ça n'existe pas, ça, dans l'ambiance de l'entreprise.
05:43Je suis entièrement d'accord avec vous.
05:45Effectivement, on ne peut pas toujours quémander tous les 3 mois une augmentation.
05:48Au bout d'un moment, on n'est plus crédible.
05:49Et c'est exactement ce qui se passe.
05:51Je pense qu'il faut être réaliste.
05:53La plupart des Français n'ont pas une augmentation tous les 3 ou 6 mois,
05:58même si les conditions de travail peuvent être difficiles aussi, et ils ne se plaignent pas.
06:03Alors, j'entends que le travail peut être pénible à la SNCF,
06:06mais il est aussi pénible dans d'autres entreprises, et ça se passe bien.
06:11Alors après, c'est vrai qu'eux, ils ont un levier particulier,
06:14parce qu'effectivement, ils touchent le transport,
06:16donc ils ont cette arme qui est la grève.
06:21Mais je pense que ce n'est pas la solution.
06:23La solution, c'est le dialogue, et pour qu'il y ait un dialogue,
06:26il faut que les deux parties s'entendent.
06:28Et on a l'impression que c'est un peu un jeu.
06:31Soit la direction ne veut pas discuter,
06:33soit les syndicats font en sorte qu'il n'y ait pas de discussion possible.
06:36Mais il y a eu la NAO ? Il y a déjà eu une discussion salariale ?
06:42On a l'impression que c'est vraiment un jeu,
06:43parce qu'au final, ça n'aboutit pas,
06:46et résultat, on a toujours des grèves.
06:47C'est comme si ce n'était rien passé, en fait.
06:49Richard, je voudrais qu'on accueille Jean-Charles dans cette conversation.
06:51Bonjour Jean-Charles.
06:52Bonjour.
06:53Je crois que vous connaissez bien, vous, la SNCF.
06:55Oui, oui, je suis contrôleur, moi,
06:57mais je ne suis pas gréviste, pour le coup.
07:01Pourquoi vous ne participez pas à cette grève-là ?
07:04Est-ce que vous avez participé à d'autres,
07:06ou est-ce que c'est une habitude de ne jamais être gréviste ?
07:09Non, j'ai participé à d'autres quelques fois.
07:13Plutôt assez rarement, quand même, il faut le dire.
07:17Disons que moi, je suis dans un système
07:20où je pense que trop d'infos tue l'info,
07:22donc trop de grèves tue la grève.
07:24Et aujourd'hui, malheureusement,
07:25on n'a plus du tout le peuple avec nous.
07:27Les gens en ont ras-le-bol, et c'est un peu le problème.
07:30Quand on est travailleur ce jour-là,
07:31on se fait aussi, entre guillemets, insulter.
07:35On subit, on va ricocher la grève.
07:37Voilà.
07:38Le fait de dire que, déjà, on est cheminots,
07:40c'est déjà un problème, on va dire,
07:43dans les débats.
07:44Ça peut être autour de la famille,
07:46comme autour des amis, etc.
07:47C'est souvent compliqué,
07:48parce qu'on nous associe tout de suite
07:49à des grèves ou du retard.
07:51Pour eux, c'est vite réglé.
07:52Mais aujourd'hui, c'est vrai qu'on a déjà essayé
07:56de faire des moyens de pression sur l'État
08:00en voulant demander à ce que les trains soient gratuits
08:02pendant une journée,
08:03et faire en sorte qu'on fasse une journée blanche
08:05et que les gens puissent prendre le train gratuitement.
08:07Sauf que, juridiquement, ce n'est pas possible
08:09pour des raisons d'assurance, de plein de choses.
08:12Donc là, on est bloqué assez rapidement.
08:14Mais c'est vrai que dans notre manière
08:18de présenter aujourd'hui les grèves,
08:21pour plein de gens, ils disent
08:22nous aussi, c'est dur pour nous
08:23et on n'arrive plus à vous soutenir
08:25et à être d'accord avec vous.
08:27Parce que, Jean-Charles,
08:28quand j'écoute les arguments de Fabien Vildieu
08:30que nous avions sur notre antenne tout à l'heure,
08:33secrétaire général de Sudraï,
08:34qui fait grève, qui appelle à la grève,
08:36SNCF,
08:38ça s'appelle le syndrome de la poche pleine, en gros.
08:41Il dit, oui, tout allait bien.
08:42Et puis là, finalement,
08:43on vient de découvrir qu'il y a un bénéfice
08:45de l'entreprise, SNCF,
08:47et par conséquent,
08:49eh bien, on déclenche une grève.
08:51Ça s'appelle le syndrome de la poche pleine, quoi.
08:55On parle de pouvoir d'achat, etc.
08:57S'il n'y avait pas eu un bénéfice de la SNCF,
09:00eh bien, il n'y aurait pas eu,
09:01semble-t-il, cette grève.
09:04C'est quand même un peu étrange, quoi.
09:05Oui.
09:06Après, ce qui est un peu compliqué à subir,
09:09c'est qu'effectivement,
09:10on entend qu'il y a des bénéfices
09:11et on voit de plus en plus, malheureusement,
09:13de postes être supprimés,
09:15d'avoir des jeunes qui arrivent.
09:17Les jeunes embauchés sont très mal payés
09:19par rapport aux anciens.
09:21Ils ne sont pas au statut, déjà.
09:22Donc, il y a des choses qui diffèrent.
09:24Et déjà, ça, ça pose problème.
09:27Donc, déjà, on a des gens qui sont au statut
09:29qui veulent ne pas perdre leurs avantages
09:32puisqu'ils ont été donnés...
09:34Moi, ça fait 30 ans que je suis à la SNCF.
09:35Donc, vous, vous avez le statut.
09:37Oui, oui, j'ai le statut.
09:38Et les avantages que j'étais censé avoir,
09:41y compris une retraite plus tôt, etc.,
09:43que je n'ai plus,
09:44puisque pour nous aussi, ça a été modifié.
09:47On voudrait pouvoir faire en sorte
09:50que tout le monde garde des acquis, etc.
09:53Et c'est vrai que dans des conditions
09:54où les gens ont l'impression d'être pris en hostage
09:57sur des moments où ils peuvent faire le pont,
09:58où ils peuvent être à Noël,
10:00pouvoir partir en famille, etc.,
10:02c'est vrai que c'est compliqué parce que...
10:04C'est difficile de susciter une adhésion
10:06autour de vos revendications, quoi.
10:08Complètement.
10:09Par contre, c'est vrai que parfois,
10:11la direction a des informations longtemps à l'avance
10:14et laisse traîner parce qu'elle se dit
10:15« Vous savez, de toute façon,
10:17les gens dans la rue,
10:18ils vont vous cracher dessus.
10:19Et au bout d'un moment,
10:20c'est vous qui allez être comme moi.
10:22Peut-être pas être gréviste
10:23parce que je vais dire
10:24« De toute façon, je vais perdre de l'argent.
10:26Derrière, je vais encore avoir des gens
10:28qui vont me cracher dessus
10:29en disant « Ouais, vous êtes encore en grève. »
10:31alors que vous n'avez pas vraiment
10:32à vous plaindre, etc., etc.
10:35C'est complexe.
10:36Mais c'est vrai qu'il y a aujourd'hui
10:39la concurrence, du changement.
10:41J'ai peur qu'à la longue,
10:43la concurrence amène des prix
10:45qui, comme en Angleterre,
10:47deviennent très élevés
10:47et qu'on ne desserve plus que quelques gares,
10:50qu'il n'y ait que des grosses gares TGV
10:51et que les pauvres personnes
10:53qui habitaient sur des angles de TER
10:55soient mal desservies.
10:56Moi, j'ai pris dernièrement
10:58un TER entre Anglette
11:01et puis Bordeaux, du TER.
11:06Et j'ai vu que c'était des trains,
11:08pour le coup, régionaux,
11:09avec un contrôleur
11:10qui n'est pas dans des questions de sécurité.
11:13Les trains sont blindés,
11:14souvent avec des gens
11:15qui sont à peine contrôlés
11:16parce qu'on se retrouve
11:18avec des gens alcoolisés ou autres.
11:20Voilà, des choses qui sont dans les trains.
11:21Donc, on a le sentiment
11:24que la banlieue parisienne
11:25se retrouve sur les TER
11:26maintenant qui sont gérées
11:27par les régions.
11:29Et peut-être qu'à long terme,
11:31on risque de voir une SNCF
11:32se pourrir un petit peu plus, malheureusement.
11:34Se régionaliser
11:35avec des transports régionaux
11:37qui seront pris en charge
11:38en totalité par les régions
11:40parce que ça ressemble
11:41de plus en plus à ça.
11:42On a presque l'impression parfois
11:44que sur un train TER
11:46du sud-ouest ou du nord-est,
11:48la question du ticket
11:49est presque secondaire.
11:51On a l'impression
11:51que c'est du service public gratuit.
11:54Bon, alors, j'exagère un peu
11:55parce qu'il faut le payer son billet.
11:56Mais finalement,
11:57on a l'impression
11:57que les pouvoirs locaux...
12:00Ils ne sont pas là-dessus
12:01puisqu'ils ont des besoins
12:02d'être élus aussi
12:03au niveau local.
12:04Donc là, c'est plus facile
12:06de dire qu'on laisse passer.
12:07Mais est-ce qu'à long terme,
12:09on ne risque pas d'avoir
12:10des trains qui soient
12:11complètement pourris,
12:12des lignes qui ne soient
12:12pas entretenues
12:13et puis qu'on revienne
12:14au fait qu'il n'y ait plus
12:15de transports routes ?
12:16C'est aussi le risque.
12:17D'accord.
12:17Mais à chaque fois
12:18qu'on parle de la SNCF,
12:19restez avec nous.
12:20Jean-Charles, je rappelle
12:20d'être contrôleur SNCF
12:21du côté du Var, je crois.
12:23À chaque fois qu'on parle
12:24de la SNCF,
12:24on parle des problèmes,
12:25l'avenir, le devenir.
12:26Mais bon, là, c'est une grève
12:27parce que des salariés
12:29de la SNCF veulent
12:29un peu plus d'argent.
12:30Il y a eu des grosses
12:31négociations salariales
12:33il y a trois mois
12:33ou il y a quelques mois
12:34et ils refont grève maintenant.
12:37Donc moi, je suis désolé.
12:39Je trouve que tout ça
12:40est trop fréquent.
12:41Les négociations salariales
12:42viennent d'avoir lieu.
12:44On ne refait pas
12:44une nouvelle grève
12:45en disant quelques mois plus tard
12:47« Finalement, on en veut plus. »
12:48Ça me paraît totalement
12:49anachronique.
12:50Qu'en pensez-vous
12:51au 3210 ?
12:51Appelez-nous.
12:53Envoyez-nous vos messages
12:54sur l'application RTL
12:56ou appelez-nous
12:57au 3210.
12:5850 centimes la minute.
13:02Les auditeurs ont la parole
13:03avec Éric Brunet
13:05et Céline Landreau.
13:07Là, on a des catégories
13:08de personnel
13:09qui ne sont jamais contents,
13:10qui ne seront jamais contents.
13:12Et moi, ce que je préconise
13:13à ce moment-là,
13:13c'est comme de faire
13:14dans certains pays
13:15comme l'Italie, par exemple,
13:16c'est d'interdire
13:17notamment les grèves
13:18pendant la période
13:19des vacances.
13:20Si ces gens-là
13:20ne sont pas d'accord
13:21avec ce qui se passe
13:22dans leur entreprise,
13:24écoutez, on cherche
13:25du monde
13:26dans beaucoup d'emplois.
13:27Ils n'ont qu'à dégager
13:28et puis laisser
13:29les usagers tranquilles.
13:31C'est peut-être
13:31un peu radical,
13:32mais écoutez,
13:33il y en a vraiment
13:33marre de ces syndicats.
13:36Thierry nous laisse
13:37ce message à l'instant.
13:38Il réagit justement
13:39à cette semaine
13:40de grève
13:41sur la SNCF.
13:43Victor au standard,
13:44ça doit bouger d'ailleurs
13:45au standard,
13:45il doit y avoir
13:46beaucoup de messages.
13:46Bonjour Victor.
13:47Bonjour Eric,
13:48bonjour Céline,
13:48bonjour à tous.
13:49Beaucoup de messages
13:50sur notre application RTL
13:51et sur notre page Facebook.
13:52Laurent nous dit
13:53je travaille depuis
13:54plus de 35 heures
13:56et je n'ai pas de prime,
13:57peu d'avantages
13:57et pour autant
13:58je ne me mets pas en grève
13:59dans le seul but
14:00d'ennuyer tout le monde.
14:01Jeanne,
14:02la SNCF
14:02est un repoussoir
14:04à voyager,
14:04vivement la privatisation.
14:06On ne sait même plus
14:07pourquoi ils font grève
14:07dans le fond
14:08et la cause est devenue
14:09accessoire.
14:10et puis moi je vous propose
14:11de continuer le débat
14:12à l'antenne
14:12avec Valérie
14:13qui nous a appelé
14:13et qui est plutôt énervée.
14:16Bonjour Valérie alors.
14:17Bonjour Valérie.
14:18Bonjour Mme Landron,
14:19bonjour M. Brunier.
14:20On vous écoute Valérie.
14:21Écoutez,
14:22moi je suis scandalisée,
14:23ça me met hors de moi
14:24parce que je crois
14:25qu'on peut tenir
14:26un calendrier
14:27systématiquement,
14:28les grèves vous en avez
14:29pendant les vacances,
14:30vous en avez,
14:30voilà,
14:31donc là je vous annonce
14:32la prochaine,
14:33ce sera sûrement
14:34au mois de juillet
14:35ou au mois d'août,
14:35voilà.
14:36Donc ces gens-là,
14:37comme ont dit
14:38certains de vos auditeurs
14:39ou dans les messages,
14:40on ne sait même plus
14:41pourquoi ils font grève,
14:41est-ce qu'eux-mêmes
14:42le savent ?
14:43Je ne sais pas,
14:44voilà.
14:46Un coup c'est les contrôleurs,
14:48un coup c'est je ne sais plus
14:49qui,
14:49enfin voilà.
14:50Et dans tout ça,
14:51les seuls qui débutent,
14:53ce sont les usagers.
14:54Alors moi je veux dire,
14:55je ne prends plus le train
14:57depuis très longtemps
14:58parce que je suis dans
14:58une région déjà
14:59qui est énormément touchée,
15:01on a des TER
15:01qui ne fonctionnent pas.
15:02Vous êtes où Valérie ?
15:04Moi je suis dans le sud-est,
15:06pas loin de Cal,
15:08voilà.
15:08Donc déjà pour faire
15:10un trajet grâce canne,
15:12c'est une catastrophe,
15:14le train des TER
15:15sont rarement à l'heure
15:16quand il n'y en a pas
15:17un sur deux
15:17qui est supprimé.
15:19Enfin bon,
15:20il y a toujours
15:20quelque chose aussi,
15:21il y a toujours
15:22des problèmes.
15:23Donc maintenant,
15:24systématiquement,
15:25quand j'envisage
15:26un déplacement
15:27ou un petit week-end
15:29ou des vacances,
15:31j'évite le train,
15:33à part si c'est
15:33un train étranger
15:34parce que nous avons
15:35la chance d'avoir
15:35des trains qui vont
15:36en Italie
15:37et qui sont italiens.
15:38Donc éventuellement,
15:39je me rabats
15:40sur les trains italiens
15:40lorsque je veux aller
15:41sur Milan,
15:42etc.
15:42Donc c'est un rejet
15:43de la SNCF ?
15:44Complètement,
15:46mais de toute manière,
15:47on sait pertinemment
15:48qu'à un moment ou à un autre,
15:49ils vont faire grève.
15:50Regardez pendant
15:50les Jeux Olympiques,
15:51ils nous ont fait
15:52des grèves pas possibles
15:53avant,
15:53ils voulaient ceci,
15:54cela,
15:54ils l'ont obtenu
15:55et comme par hasard,
15:56on s'est dit,
15:57bon, c'est bon,
15:57on va être tranquille.
15:58Non, non, non,
15:59c'est pas au continu.
16:00Moi, je ne supporte plus
16:01ces gens-là.
16:02Il y a toujours
16:03quelque chose qui ne va pas.
16:04Actuellement,
16:05tout le monde
16:05a des problèmes.
16:06On a tous
16:07des problèmes
16:08de fin de mois.
16:09On a tous des boulots.
16:10Moi, j'ai un époux
16:11qui fait 65 heures
16:12par semaine,
16:13d'accord ?
16:14Donc si ces gens-là
16:14ne veulent pas rester
16:15dans leur boîte,
16:16qu'ils changent de boîte.
16:17Voilà, c'est tout
16:17ce que je peux leur conseiller.
16:18Valérie,
16:19quand vous dites
16:19il m'arrive de prendre un train,
16:20mais c'est un train italien
16:21qui circule en France,
16:23dans le Sud-Est.
16:24C'est mieux ?
16:25Enfin, je veux dire,
16:26vous avez...
16:27Ah oui,
16:27ah oui, oui, oui.
16:28J'ai rarement eu de...
16:30Ou alors,
16:31s'il y a des problèmes,
16:31c'est parce qu'il y a
16:32quelque chose sur la voie.
16:33Bon, ça, ma foi,
16:34c'est indépendant
16:35de leur volonté.
16:35Et souvent,
16:36côté français,
16:37comme par hasard.
16:38Mais sinon,
16:39non.
16:40Et puis même
16:41les amis autour de moi
16:42qui vont souvent à Milan
16:43me disent
16:44non,
16:44avec le train italien,
16:45il n'y a aucun souci.
16:46Ils sont à l'heure.
16:48Les wagons sont corrects.
16:51C'est propre
16:52parce qu'alors moi,
16:53les TER entre cannes
16:55et grâces,
16:56je ne vous dis pas
16:57l'état des TER.
16:59Voilà.
17:01La saleté,
17:01les toilettes,
17:03enfin bon,
17:03il n'y a pas de contrôleur.
17:05Vous vous retrouvez
17:05avec des gens
17:06qui sont avec des vélos,
17:08avec des...
17:08Enfin bon,
17:09moi,
17:10je ne le prends plus.
17:11C'est une horreur.
17:13On a compris
17:13que le divorce
17:14était consommé
17:14de votre côté.
17:15En tout cas,
17:16Valérie.
17:17Merci beaucoup,
17:18Valérie.
17:18Restez avec nous.
17:19On va accueillir
17:19peut-être Dominique,
17:20maintenant.
17:21Bonjour Dominique.
17:23Bonjour.
17:24Bonjour.
17:24Dominique,
17:25vous faites partie
17:25de ceux qui comptaient
17:26prendre le train
17:28cette semaine,
17:28c'est ça ?
17:29Pas moi personnellement
17:30parce que ce week-end,
17:31imaginez-vous
17:32qu'on fête
17:32à la fois
17:33les 80 ans
17:34de mon beau-frère
17:35et les 100 ans
17:36et les 100 ans
17:36de ma mère.
17:37Ah bah formidable.
17:37Bon anniversaire
17:38à elle alors.
17:39Bon anniversaire.
17:39Et à lui d'ailleurs.
17:40À tous les deux,
17:41bien sûr.
17:42Mais vous voyez,
17:43c'est une tienne
17:44à cœur
17:45et qu'on prépare
17:46depuis plus de six mois.
17:48Évidemment,
17:48comme toutes les familles,
17:50moi j'ai trois enfants,
17:51quatre petits-enfants,
17:53ma sœur aussi.
17:54Donc,
17:55tout ce petit monde
17:56est éparpillé
17:56dans toute la France
17:57et tout était prévu
17:59pour qu'on se retrouve
18:02samedi 10 mai.
18:05Malheureusement,
18:06il y en a deux
18:06qui doivent venir
18:07par le train
18:08et on n'est absolument
18:09pas sûr qu'ils soient là.
18:10Alors,
18:10vous comprenez bien
18:11que ce genre d'événement,
18:12on ne va pas le recommencer
18:13dans six mois
18:14ou l'année prochaine.
18:16Donc,
18:16je suis à la fois
18:17très en colère
18:18parce qu'il faut bien
18:19que les gens
18:20de la SNCF
18:20se disent
18:21que les familles éparpillées,
18:23il y en a beaucoup,
18:25que tout le monde
18:25n'a pas la chance
18:26d'avoir tous les transports
18:27gratuits,
18:28que ce soit au niveau
18:29des enfants,
18:30des parents,
18:30des ongles,
18:31des tantes,
18:31des cousins,
18:32enfin,
18:32je ne sais pas
18:32à quel niveau.
18:35Moi,
18:35ma fille,
18:35il paie 200 euros
18:36pour l'aller-retour
18:37Nantes-Combré.
18:39Vous voyez ?
18:40Enfin,
18:40ce n'est même pas
18:40Nantes-Combré,
18:41c'est Nantes-TGV
18:42ou Picardie.
18:43200 euros.
18:44Vous voyez ?
18:45Donc,
18:46je suis à la fois
18:47très triste
18:47parce que je ne suis pas sûre
18:48d'avoir ma famille
18:49autour de moi
18:50pour cet événement
18:51et puis,
18:52j'en ai des angoisses
18:55même
18:55parce que
18:56comment on va faire ?
18:58Est-ce qu'on va pouvoir
18:59se réjouir
18:59si tout le monde
19:00n'est pas là ?
19:01Et puis,
19:03à la fois,
19:03je suis très en colère
19:04parce que c'est régulier,
19:06c'est régulier,
19:07c'est régulier.
19:08En fait,
19:08ces gens n'ont pas
19:09de famille,
19:09n'ont pas de cœur,
19:10n'ont pas d'enfant.
19:11Je ne sais pas,
19:12moi.
19:13Vous êtes dans quel endroit
19:15de France,
19:16Dominique ?
19:17Cambrai.
19:17Cambrai,
19:18vous êtes à Cambrai.
19:19L'anniversaire,
19:20les 100 ans
19:20de votre maman,
19:22c'est autour de Cambrai,
19:23c'est dans la région ?
19:24C'est ça,
19:24c'est ça.
19:25On fait ça dans un jardin.
19:27Bon,
19:27la météo ne sera pas forcément
19:28avec nous,
19:29mais bon,
19:29on espère quand même
19:30qu'on n'aura pas de pluie.
19:31On a prévu.
19:32Mais vous voyez,
19:32c'est le stress de savoir
19:34si tout le monde va être là.
19:36Dominique,
19:37on est toujours en ligne
19:37avec Jean-Charles,
19:38contrôleur SNCF,
19:40qui,
19:40on le précise,
19:41ne fait pas grève
19:42cette semaine.
19:43Jean-Charles,
19:44comment vous réagissez
19:45quand vous entendez
19:46Dominique ?
19:46Et ce n'est certainement
19:47pas le seul cas
19:48de retrouvailles prévues
19:50en ce week-end prolongé
19:52pour certains
19:53qui est menacée
19:54par cette grève.
19:56Alors,
19:57moi,
19:57j'ai entendu que,
19:58malheureusement,
19:59effectivement,
20:00oui,
20:00il y a déjà des trains
20:00étaient tous sales,
20:02abîmés,
20:02on disait tout à l'heure.
20:03Ça,
20:04ça vient du fait aussi
20:05qu'on a de moins en moins,
20:06malheureusement,
20:07de personnel.
20:08Ça,
20:08c'est certain.
20:09Et puis,
20:09c'est aussi lié aux voyageurs
20:10qui ne les respectent
20:11peut-être pas suffisamment.
20:12Oui,
20:12ça aussi.
20:13Mais le fait de moins
20:14avoir de personnel
20:15et du personnel
20:16qui soit SNCF
20:17parce qu'on a beaucoup
20:17d'entités qui sont prises
20:19pour gérer à l'extérieur,
20:20etc.
20:21C'est vraiment
20:21multi-entreprises.
20:24Moi,
20:24pour les gens qui veulent,
20:25oui,
20:25être en week-end,
20:27en famille,
20:27etc.,
20:27c'est toujours regrettable
20:28de voir ça.
20:29Et malheureusement,
20:30de plus en plus,
20:31on a l'impression,
20:32en tout cas,
20:33de ce que moi j'entends
20:34aussi à droite à gauche,
20:35qu'aujourd'hui,
20:36ce n'est plus un mouvement
20:37qui est fait par l'ensemble
20:38des employés,
20:39mais c'est un mouvement
20:39syndicaliste
20:40et donc politique pour beaucoup.
20:42Bien sûr.
20:43Et c'est un peu le problème,
20:45c'est que ce n'est pas
20:46pour l'usager
20:48qu'on fait grève,
20:49mais on fait grève
20:49pour montrer
20:50qu'on a un pouvoir,
20:51qu'on est quand même
20:51capable de bloquer
20:52et d'être encore là.
20:54Et ça,
20:55c'est ce qui me gêne le plus,
20:56c'est qu'aujourd'hui,
20:57on n'est pas là
20:58pour réellement revendiquer
21:00pour les conditions
21:01des usagers,
21:02pour garder
21:03ce qu'on avait avant,
21:04c'est-à-dire une entreprise
21:05qui était nationale
21:06et qui permettait
21:06à tout le monde
21:07de voyager.
21:08C'était ça
21:08qui était important.
21:09Aujourd'hui,
21:10c'est le profit
21:12d'un côté
21:12et la politique
21:13de l'autre.
21:14Dites-moi,
21:15quand on est contrôleur
21:17SNCF
21:17et qu'on n'est pas
21:18gréviste,
21:19on est embêté
21:20par les collègues grévistes ?
21:22Alors oui,
21:23on peut,
21:24on peut,
21:24après ça va dépendre
21:25du caractère qu'on aura
21:26pour pouvoir lutter contre ça,
21:27mais bien sûr
21:28qu'il y a eu
21:28de tout temps,
21:30de tout temps
21:30quand il y avait des grèves,
21:31il y a toujours eu
21:32ceux qu'on appelait
21:33les jaunes
21:33et qui se retrouvaient
21:34avoir de leur boîte aux lettres
21:36marquées,
21:37avoir des petits mots,
21:38avoir des insultes
21:38qui étaient à eux
21:39ou à leur famille.
21:40C'est encore le cas,
21:40Jean-Charles ?
21:42Aujourd'hui,
21:42je pense qu'il y a encore
21:43ce problème-là
21:44où on est mal vus.
21:45Il y a des gens
21:45qui vont faire grève
21:46parce qu'ils n'ont pas envie
21:48d'être embêtés
21:48parce qu'au travail,
21:49quand ils seront présents,
21:50comme les gens
21:51qui vont être au guichet
21:52ou à l'accueil
21:53pour recevoir les gens
21:53qui vont se faire cracher dessus,
21:55des fois insulter
21:56parce que là,
21:57c'est là où j'ai envie
21:58de dire à ceux
21:58qui nous écoutent,
21:59si vous allez vous retrouver
22:00dans cette situation,
22:02surtout,
22:02soyez cool
22:03avec les gens
22:03qui eux sont présents
22:04parce qu'ils sont là
22:05pour vous aider
22:06et pas pour se faire insulter.
22:08Vous dites que,
22:09d'une certaine façon,
22:10pour un salarié,
22:11la SNCF,
22:12un contrôleur,
22:13un conducteur
22:14ou quelqu'un
22:14qui est dans une gare,
22:16c'est presque un acte
22:17de courage
22:18de travailler
22:18un jour de grève.
22:19Donc,
22:20vous dites,
22:21usagers,
22:21clients SNCF,
22:22n'allez pas les engueuler
22:23et leur cracher dessus
22:24parce que c'est déjà dur
22:26pour eux
22:26au sein de l'entreprise
22:27vis-à-vis des syndicats.
22:29Oui,
22:29parce qu'il y a des gens
22:30qui ne vont pas faire grève
22:31d'abord pour des raisons financières
22:32parce qu'il ne faut pas oublier
22:33que ça coûte cher
22:34de faire des journées de grève.
22:36Contrairement à ce qu'on croit,
22:37ce n'est pas gratuit.
22:40Maintenant,
22:41être là,
22:42être présent
22:42et essayer d'aider les gens,
22:44on a besoin,
22:44les gens ont besoin
22:45de soutien
22:46et moi,
22:47ce que j'aimerais,
22:47c'est qu'on arrive
22:48à des fois avoir à nouveau
22:49des gens qui puissent dire
22:50il n'y a peut-être pas de grève
22:51mais on les soutient
22:52et on a envie
22:54que la SNCF
22:54redevienne comme avant
22:56un service peut-être public
22:57ou qu'on puisse se dire
22:58solidaire
22:58sans être gréviste.
23:01Exactement
23:01et c'est ce que les gens
23:02je pense
23:03en tout cas
23:04les gens qui ne font pas grève
23:05ces jours-là
23:06qui ont besoin d'entendre
23:07c'est d'avoir des gens
23:08qui disent
23:08merci d'être présent
23:10parce que malheureusement
23:12et je peux vous dire
23:13même sans travailler
23:14ça m'arrive
23:14si j'ai le malheur
23:15de dire que je suis cheminot
23:16Oui,
23:17c'est ce que vous disiez
23:18tout à l'heure
23:18que vous ressemblez dessus
23:19Je peux me faire engueuler
23:21sans avoir été responsable
23:24de tous les méfaits
23:25de la SNCF.
23:25Merci Jean-Charles.
23:26Je salue l'arrivée
23:27de Marc
23:28qui est avec nous au téléphone.
23:30Bonjour mon cher Marc.
23:31Où êtes-vous Marc ?
23:32Bonjour à tous.
23:34Merci de prendre
23:35mon propos.
23:37Je suis à Bordeaux,
23:38Vègle.
23:39Oh non,
23:39c'est une bonne
23:40l'UBB.
23:41Quel match hier !
23:43Quel match !
23:44Je n'étais pas
23:45au style hélas
23:46mais voilà.
23:48Écoutez,
23:49moi c'est très simple.
23:50Je voudrais remercier
23:51et faire la différence
23:52entre deux personnes
23:53aujourd'hui en tout cas.
23:55Entre Jean-Charles
23:55qui pour moi
23:57est un vrai salarié
23:58SNCF
23:59qui a des propos
24:01qui tiennent la route
24:03et ce fameux syndicaliste
24:05monsieur Villeudieu
24:06qui lui
24:07à mon avis
24:08n'est pas
24:09à sa place.
24:10Il faudrait mieux
24:11de faire de la politique
24:12comme certains le font
24:13notamment.
24:15Oui.
24:16Car je voudrais rappeler
24:17en mettant une petite note
24:19d'humour
24:20depuis 30 ans
24:22Coluche
24:23a fait
24:24deux citations.
24:26La première,
24:27le syndicalisme
24:29c'est le mercuro-croc
24:30de la jambe de bois.
24:31La deuxième,
24:33c'est
24:33les syndicalistes
24:34ont tellement l'habitude
24:35de ne rien faire
24:36que lorsqu'ils font grève
24:38ils appellent ça
24:39une journée d'action.
24:40Je pense que c'est
24:40complètement vrai
24:41car
24:43on voit bien
24:44l'état d'esprit
24:45de Jean-Charles
24:46qui est bien
24:50qui me paraît
24:52tenir la route
24:53qui travaille
24:54avec des soucis
24:56comme le disait
24:57aussi
24:58un précédent intervenant
25:00qu'il y a des soucis
25:01partout
25:02où on peut travailler
25:03à la CNCF y compris
25:04et ce syndicaliste
25:06qui
25:06parce que la CNCF
25:08fait un milliard
25:09de bénéfices
25:11décide
25:12de faire gaffe.
25:14Merci
25:15merci mon cher Marc
25:16merci
25:17il nous a fait
25:17une très bonne synthèse
25:18entre deux positions
25:19très opposées
25:20au sein de la SNCF
25:21merci
25:22mon cher Marc
25:23il est 13h28
25:24je vous coupe un peu
25:25durement le sifflet
25:26car quand Jean-Alphonse
25:27Richard est là
25:28nous tremblons
25:29salut Jean-Alphonse
25:32le programme
25:34Jean-Alphonse
25:34bonjour Eric
25:34bonjour Céline
25:35le programme aujourd'hui
25:36on revient sur Pellico
25:37mais pas Pellico
25:38aujourd'hui
25:38pas les viols de Mazan
25:39ça y est
25:40c'est fini
25:41il a été condamné
25:42à 20 ans de prison
25:42mais Pellico
25:43avant Pellico
25:44j'ai envie de dire
25:45c'est à dire
25:45tout son parcours judiciaire
25:47le pôle des Colquais
25:47travaille beaucoup
25:48sur cette affaire
25:49on le soupçonne tout simplement
25:51d'être un violeur
25:52en série
25:52qui n'avait jamais été
25:53identifié jusque là
25:54dans son sillage
25:55aujourd'hui
25:56il y a déjà deux mises
25:56en examen
25:57l'une pour le viol
25:58et le meurtre de Sophie Narme
26:00c'était une agente immobilière
26:02et puis également
26:02pour le viol
26:04une tentative de viol
26:05plutôt
26:05sur une agente immobilière
26:07alors on soupçonne
26:07qu'il y a d'autres faits
26:09délictueux
26:09qui vont être découverts
26:10et qui sont peut-être
26:11en train d'être creusés
26:12aujourd'hui
26:12par les enquêteurs
26:14c'est ce que pense
26:15effectivement
26:15c'est ce qu'on pense
26:16au pôle des Colquais
26:17et il y a même
26:18un psychiatre
26:19qui dit de Pellico
26:20de Dominique Pellico
26:21que c'est un homme
26:22qui coche toutes les cases
26:24du criminel sexuel
26:25voilà
26:25donc c'est Pellico
26:26avant Pellico
26:26c'est un parcours
26:27étonnant et vertigineux
26:29que je vous raconte
26:30à 14h
26:31heure du crime
26:31à tout à l'heure
26:32Jean-Alphonse
26:33en attendant
26:33une quinzaine de jeunes
26:35qui tabassent
26:35un élu municipal
26:36en Gironde
26:37dans une petite commune
26:38rurale
26:39après des rodéos
26:40urbains
26:41qu'en pensez-vous
26:42cette violence
26:43est-elle fréquente
26:44on veut vous entendre
26:45au 3210
26:46jusqu'à 14h
26:48Eric Brunet
26:50Céline Londreau
26:51vous donne la parole
26:52sur RTL
26:53RTL
26:55vous écoutez RTL midi
26:57les auditeurs ont la parole
26:58un conseiller
26:59municipal
27:00Roet Kou
27:01en Gironde
27:02après avoir voulu
27:03interrompre un rodéo
27:04à moto
27:05ces rodéos
27:06qu'on qualifie
27:06habituellement d'urbains
27:07qui existent
27:08donc aussi
27:08en milieu rural
27:09ça vous fait réagir
27:10on vous attend
27:113210
27:12on revient dans 60 secondes
27:13Céline Landreau
27:15et Eric Brunet
27:16les auditeurs ont la parole
27:18sur RTL
27:19que faire face
27:21à ces rodéos
27:22ruraux
27:23parce qu'on parle souvent
27:24de rodéos urbains
27:25mais là
27:26c'est une petite commune
27:27de Gironde
27:27qui a été touchée
27:28avec une quinzaine
27:30de jeunes
27:30qui ont donc
27:30tabassé un élu municipal
27:32dans cette petite
27:33petite ville
27:34ça pose la question
27:36de la violence
27:36dans les petites communes
27:37rurales
27:38ça pose aussi
27:39la question
27:39de ces rodéos
27:40en moto
27:40qui sont fréquents
27:42et qu'on trouve
27:42absolument partout
27:43Tania est avec nous
27:45elle a fait le 3210
27:46ma chère Tania
27:47bonjour
27:48bonjour
27:49alors déjà
27:50si je m'intermène
27:52bon je viens d'entendre
27:53pour le conseiller
27:54où il y a eu un souci
27:55je lui tiens mon chapeau
27:57parce qu'il a fait
27:57ce que
27:58beaucoup de gens
27:58ne font pas par peur
28:00pardon
28:01c'est Anthony Roland
28:02ce conseiller municipal
28:03de Goriaguet
28:03voilà
28:04pour que vous puissiez le saluer
28:05voilà
28:05donc en tout cas
28:07je fais des compliments
28:07à ce monsieur
28:08bon il a été agressé
28:09mais il a fait un travail
28:10que d'autres ne font pas
28:11malheureusement
28:12alors moi j'habite
28:13une commune assez grande
28:15qui s'appelle Melun
28:15en Seine-et-Marne
28:16et nous c'est tous les jours
28:18qu'on a du rodéo
28:18alors déjà
28:20je me pose la question
28:21ils ne travaillent pas
28:22ces jeunes-là
28:22alors les motos
28:23je pense qu'elles sont volées
28:24j'assume mes propos
28:25il n'y a aucun problème
28:25mais l'essence
28:27les motos ne roulent pas à l'eau
28:28alors l'essence
28:29il faut quand même en mettre
28:30et puis que font les parents
28:31parce qu'attendez
28:32les jeunes font l'andouille
28:34mais les parents
28:34automatiquement
28:35sont informés
28:36par des voisins ou autres
28:37que le fils
28:38fait des bêtises
28:39alors je dis quand même
28:40qu'on en revient toujours
28:40à l'éducation des parents
28:42et à la surveillance des parents
28:43qui n'est pas là
28:44mais nous à Melun
28:45c'est tous les jours
28:46c'est tous les soirs
28:47hier bon
28:48j'étais hors de chez moi
28:48en train de jardiner
28:49j'attendais les motos
28:50j'étais quoi
28:51à 800 mètres
28:525 motos hier soir
28:53qui font du jetana
28:54entre les voitures
28:56on a dans Melun
28:57donc quartier des maisons
28:58où je suis
28:59il n'y a aucun problème
29:00des petits gamins
29:01qui jouent sur ce fameux
29:02carré rouge
29:03des petits bouchous
29:04de 4-5 ans
29:05les motos passent
29:06entre les gamins
29:07alors vous appelez la police
29:08la police
29:09il n'y a aucun problème
29:10ne vous envoie pas balader
29:11la police
29:12je ne suis pas mal
29:12avec la police
29:13mais la police
29:14fait son travail
29:15je veux bien croire
29:15que des fois
29:16il y a des bavures
29:16peut-être qu'il y en a
29:17mais il y en a
29:18qui font leur boulot
29:19mais ils vous répondent
29:20on va venir
29:21mais on n'a pas le droit
29:22de les interpeller
29:22sur leur moto
29:23de peur qui chute
29:24ben moi
29:25excusez-moi
29:25ils peuvent se casser
29:26une jambe en moto
29:27c'est pas moi
29:28qui vais aller le ramasser
29:28parce que si une voiture
29:30renverse cette moto
29:31qui est en tort
29:32ça va être le conduiteur
29:33de la voiture
29:33qui va être en tort
29:34oui c'est ce que disait
29:36le maire de cette petite ville
29:38de Gironde
29:39il disait
29:40c'est terrible
29:40parce que
29:41on ne les interpelle pas
29:42mais ils font leur
29:44leur rodéo
29:45au milieu des poussettes
29:46au milieu des
29:47surtout le week-end
29:48c'était un week-end ensoleillé
29:49oui ce sont vraiment
29:51les petits caïds
29:52les petits caïds
29:53et puis alors
29:53il y a d'autres jeunes
29:54qui regardent
29:55et ce qui me stupéfie
29:56c'est qu'ils mettent
29:57des petits gamins
29:57de 3-4 ans
29:58à l'avance sur leur moto
29:59et puis voilà
30:00tout le monde s'amuse
30:01mais on fait quoi là
30:02on fait quoi
30:03alors si on dit quelque chose
30:04alors forcément
30:05on va crier
30:05au racisme
30:06au bien sûr
30:07parce que
30:07tout le monde
30:08n'est pas blanc bleu rose
30:09si je puis dire
30:10mais il faut voir
30:11ce qu'on voit
30:12point
30:12si c'est comme ça
30:13c'est comme ça
30:14vous avez l'impression
30:15que ça s'est dégradé
30:16au fil des années
30:17Tania
30:17je suis arrivée à Melun
30:20j'étais pas loin de Melun
30:21mais je suis arrivée
30:22à Melun en 71
30:23et moi j'ai des enfants
30:25qui ont grandi à Melun
30:27mais c'était pas du tout
30:28c'est pas du tout ça
30:29puis les parents
30:30encadraient leurs enfants
30:31et tout
30:31moi j'ai 4 bons petits-enfants
30:34qui ont 28, 26, 24
30:36et une petite fille
30:36de 17 ans
30:37qui habite
30:38la région de Fontainebleau
30:38je n'imagine même pas
30:40mes petits-enfants
30:41faire ça
30:42c'est pas l'éducation
30:43qu'ils ont eue
30:44donc les parents
30:45ils sont où là
30:46alors quand on dit
30:47il faut couper les allocations
30:49familiales et autres
30:49pour que les parents
30:50gèrent leurs gamins
30:51et bien je m'excuse
30:52je suis plutôt
30:52de ce côté-là
30:53alors on va peut-être
30:54me crier fasciste
30:56parce que forcément
30:56quand on n'est pas
30:57de certaines choses
30:58forcément on a tous les torts
31:00non moi j'assume
31:01je suis melunèse
31:02j'en ai marre
31:03de ma ville
31:03qui se dégrade
31:06voilà
31:06et je vous dis
31:07la police vous dit bien
31:08on va venir
31:09mais on apporte
31:09les interpellés
31:10sur les motos
31:10la police municipale
31:12répond toujours
31:12très gentiment
31:13ça il n'y a aucun problème
31:14mais malheureusement
31:15c'est au-dessus
31:16il n'y a pas les pouvoirs
31:17et vous savez
31:18je côtoie des personnes
31:20qui sont d'autres pays
31:21j'ai une amie
31:23notamment algérienne
31:24qui me dit
31:24mais Tania
31:25nous au bled
31:27mais ça ne se passerait pas
31:28comme ça
31:29même la vente de drogue et autres
31:31mais dis nous chez nous
31:32il n'y a pas ça
31:33alors nous la France
31:34Tania
31:35restez avec nous
31:36parce que nous avons appelé
31:38les auditeurs ont la parole
31:40le maire d'une commune de Lessonne
31:42Épinay-sous-Sénard
31:45qui lui a pris des mesures
31:48Damien Allouge
31:49vous êtes avec nous
31:49bonjour
31:50bonjour
31:50bonjour à toute l'équipe
31:52bonjour
31:52vous avez entendu le témoignage
31:54très en colère
31:54de cette habitante
31:55Tania de Melun
31:57qu'est-ce que vous avez mis en place
32:00vous dans votre commune
32:01de région parisienne
32:02qui est dans les zones
32:03bon d'abord
32:04comme Tania
32:04j'ai une pensée
32:05pour le collègue
32:07qui était blessé
32:08qui était blessé
32:09durant le week-end
32:10alors Melun et Épinay
32:11c'est pas très loin
32:11on est à quelques encablures
32:13de chez Tania
32:16et effectivement
32:16dès que les beaux jours arrivent
32:18on a le droit
32:19aux motos
32:20qui sortent
32:21ça fait des années
32:21et des années
32:22et des années
32:22que c'est comme ça
32:23moi il y a 3 ans
32:25j'ai demandé
32:26l'autorisation
32:28d'utiliser des drones
32:29pour pouvoir
32:31suivre les motos
32:32parce qu'il faut garder en tête
32:33quand même
32:34qu'un des sujets
32:35qu'on a
32:36c'est que si jamais
32:36vous avez des poursuites
32:37de la police municipale
32:39ou nationale
32:39envers les mini-motos
32:40vous faites prendre le risque
32:43aux fameux hommes
32:45qui sont dans les rues
32:46les personnes âgées
32:47les enfants
32:47d'être victimes
32:48sur un accident
32:49donc moi
32:50le fait de les poursuivre
32:51j'ai jamais été ultra favorable
32:52mais les drones
32:53permettent
32:53de suivre en toute sécurité
32:55les contrevenants
32:56de loger la moto
32:57et ensuite d'aller la chercher
32:58et enfin
33:00il y a à peu près
33:01un mois et demi
33:01donc vous suivez
33:02la moto
33:04vous ne fabriquez pas
33:06un sur-accident
33:07en prenant le risque
33:08de
33:09une course-poursuite
33:10qui finit mal
33:10voilà
33:10une course-poursuite
33:11qui finit mal
33:12et vous voyez
33:13où la moto se gare
33:14vous voyez l'adresse
33:16et puis le lendemain
33:16vous débarquez
33:17le lendemain
33:18ou dans la foulée
33:18c'est ce qui s'est passé
33:19il y a un mois et demi
33:20à Epiné
33:21donc 3 ans
33:21après avoir fait la demande
33:22et d'avoir fait le tour
33:23des plateaux télé
33:24et radio
33:24pour demander l'autorisation
33:26et de tester
33:27alors aujourd'hui
33:28la police municipale
33:28moi je n'ai pas le pouvoir
33:29de pouvoir faire voler
33:30des drones
33:30et de les utiliser
33:32dans le cas
33:32une enquête judiciaire
33:33en revanche
33:34la police nationale
33:34elle le fait maintenant
33:36et on voit les résultats
33:37qui sont extrêmement positifs
33:38donc il faut absolument
33:39que les dispositifs
33:40soient généralisés
33:41il faut d'ailleurs
33:41évidemment
33:42aujourd'hui
33:43vous avez une équipe
33:43en Essonne
33:44de la police nationale
33:45qui s'occupe des drones
33:46et pas uniquement
33:46pour des questions
33:47de rodéo
33:48mais aussi pour sécurisation
33:50d'événements
33:52par exemple
33:53comme la flamme olympique
33:54ou des surveillants
33:55sur le point de deal
33:56ça c'est des choses
33:57qui se font
33:57maintenant il faut
33:59plus de moyens
33:59plus de matériel
34:00et déployer tout ça
34:02à l'échelle du territoire national
34:03d'accord
34:03donc concrètement
34:05vous avez déjà
34:07enfin les policiers
34:08pardon
34:08chez vous
34:09sur votre commune
34:10ou à côté
34:10ont déjà interpellé
34:12grâce au drone
34:12des gamins
34:15qui faisaient des rodéos
34:16oui tout à fait
34:17à Église le Sénard
34:18au mois de mars
34:18c'est ce qui s'est passé
34:19alors l'autre sujet
34:20qu'on a quand même
34:20c'est qu'il faut
34:21attendez
34:21restez avec nous
34:22on marque une pause
34:23c'est passionnant
34:24c'est passionnant
34:25j'ignorais ça
34:25ça c'est passé au mois de mars
34:27à Épinesse ou Sénard
34:28restez avec nous
34:29Damien Allouch
34:30maire d'Épinesse ou Sénard
34:31à tout de suite
34:32contactez-nous gratuitement
34:34via l'appli RTL
34:35ou au 3210
34:3650 centimes
34:37les auditeurs ont la parole
34:39Éric Brunet
34:40et Céline Landreau
34:41sur RTL
34:41oui ce maire
34:44on va l'écouter
34:45d'ailleurs ce maire
34:45il a témoigné
34:46sur notre antenne
34:47aujourd'hui sur RTL
34:48ce maire
34:49d'une petite commune
34:50de Gironde
34:50passée à tabac
34:52par des jeunes
34:54plutôt mineurs
34:55il les a pas tous
34:56il a pas vu
34:57leur carte d'identité
34:58mais selon lui
34:59il s'agissait
34:59d'une quinzaine
35:00de jeunes gens
35:00qui étaient plutôt mineurs
35:02et qui l'ont frappé
35:04suite à un rodéo
35:06urbain
35:07écoutez ce maire
35:09j'en ai croisé un
35:10sur la roue arrière
35:11qui a manqué
35:12de me rentrer dedans
35:12donc j'ai fait demi-tour
35:13parce que je sais
35:14où ils vont
35:14on sait
35:15tout le monde sait
35:16où ils vont
35:16on a un petit terrain
35:17de baltrap
35:18sur la commune
35:19avec un barbecue
35:20avec de quoi s'abriter
35:22donc en fait
35:22les gamins ont tendance
35:23à aller là-bas
35:24jusqu'à présent
35:25tout se passait bien
35:25sauf que c'était
35:27pas les mêmes
35:27que d'habitude
35:28pas tout à fait
35:29et ceux-là
35:30je les ai gênés
35:31donc un premier
35:34est arrivé
35:35pour en découdre
35:36et j'ai rien eu
35:38le temps de faire
35:38par derrière
35:39j'ai pris un gros coup
35:41de je sais pas quoi
35:42et ça m'a mis
35:43les genoux à terre
35:44et après
35:44j'étais du pain béni
35:46pour eux
35:46ils vous ont frappé
35:47donc à plusieurs
35:48ouais ouais
35:49à plusieurs
35:49quand c'est nos gamins
35:51de Gorillaguet
35:52des gamins qu'on connait
35:53qui nous connaissent
35:54ça se passe relativement bien
35:56on leur demande d'arrêter
35:57et puis voilà
35:57ils se calment
35:58mais là
35:58ceux-là
35:59ils voulaient pas arrêter
36:00voilà pour le témoignage
36:02d'Anthony Roland
36:03conseiller municipal
36:04à Gorillaguet
36:05en Gironde
36:06qui témoignait
36:07dans RTL Midi
36:09tout à l'heure
36:09ça provoque
36:10beaucoup de messages
36:11sur les réseaux sociaux
36:14des auditeurs
36:15ont la parole
36:15Victor
36:16oui tout à fait
36:16Frédéric nous dit
36:17l'axisme politique
36:18qu'ils arrêtent de parler
36:19et qu'ils agissent
36:20les sanctions doivent être
36:21à la hauteur
36:22de ces racailles
36:23et puis France
36:24c'est devenu insupportable
36:26des mesures très strictes
36:27doivent être prises
36:28dès maintenant
36:28pour continuer d'en parler
36:30je vous propose
36:30d'accueillir William
36:31et ben voilà
36:32bonjour William
36:33bonjour à tous
36:34comment allez-vous
36:35très bien William
36:36et vous ?
36:37moi ça va très bien
36:39je vous appelle
36:40pour témoigner justement
36:41moi j'appelle ça
36:43un acte d'incivilité
36:45de deux jeunes
36:46en scooter
36:47enfin un en scooter
36:48et un en derby
36:49en derby
36:50c'est une petite moto
36:51à vitesse
36:5250 centimes et cubes
36:55qui faisait des roues arrière
36:57devant chez moi
36:58alors qu'à cette époque-là
37:00j'habitais dans une impasse
37:01donc ils faisaient des roues arrière
37:04allez j'y vais
37:06je reviens
37:07j'y vais je reviens
37:08je me suis dit
37:10mais ils sont en short
37:12et en scooter
37:12en t-shirt
37:14il y en avait un en basket
37:15et l'autre en claquette
37:16je me suis dit
37:18mais ils sont fous
37:20alors je suis moi-même
37:21biker
37:22donc motard
37:24avec
37:25il ne faut pas oublier
37:28que l'équipement
37:29d'un motard
37:29c'est ce qu'il a
37:31sur lui
37:32c'est la carrosserie
37:34c'est ce qu'on porte
37:36sur soi
37:37et je l'ai voyé
37:38faire
37:39pardonne-moi l'expression
37:41les cons
37:41et je l'ai voyé faire
37:43et ça m'auripilait
37:45un petit peu quand même
37:46donc vous avez décidé
37:47d'intervenir
37:48jusqu'à ce que je vois
37:49la voisine d'en face
37:51qui voulait sortir
37:52avec sa petite fille
37:54à la main
37:55et la poussette
37:56dans l'autre main
37:57d'un enfant plus jeune
37:59mais ça ne les a pas arrêtés
38:01en sachant qu'il y avait
38:02une priorité à droite
38:0320 mètres plus loin
38:04donc je suis sorti
38:06ils ont failli me rouler dessus
38:09j'ai dit bon
38:10on va faire comme ça
38:11j'ai dit à la voisine d'en face
38:12rentrez chez vous
38:13j'ai reculé la voiture
38:15de ma femme
38:15parce qu'à l'époque
38:16j'avais moi pas de voiture
38:17je roule comme moto
38:18j'ai reculé la voiture
38:20de ma femme
38:20pour les coincer
38:21dans l'impasse
38:21et je leur ai fait
38:23la leçon
38:23en leur disant
38:24mais les gars
38:25vous ne voulez pas
38:27aller faire les cons ailleurs
38:28là où il n'y a personne
38:30vous êtes dans un lotissement
38:31il y a des gens
38:32il y a des voitures
38:33il y a des priorités à droite
38:34et comment ça s'est passé
38:35qu'est-ce qu'ils vous ont répondu ?
38:37le plus grand a dit
38:39bon j'ai l'avantage
38:40d'avoir un certain physique
38:41quand même
38:42le plus grand a répondu
38:43je vais aller chercher mon père
38:44pas de problème
38:46va chercher ton père
38:47j'ai avancé la voiture
38:48j'attends
38:49ça n'a pas pris 5 minutes
38:51avant que le père
38:52et je ne sais pas
38:54si c'était un frère
38:54enfin ils sont arrivés à deux
38:56parce que
38:58j'avais fait la son au gamin
39:00et quand j'ai ouvert la porte
39:02ils ont commenté
39:04oh quand même
39:05parce que je fais
39:072 mètres
39:08140 kilos
39:10quand j'ai ouvert la porte
39:12on se fait
39:13ah ouais quand même
39:13et là je leur ai fait la leçon
39:15et je profite de votre antenne
39:17pour préciser aux parents
39:18de tous ces gamins
39:20qui ont des 49.9
39:21des scooters
39:22des mobilettes
39:22dites-leur bien
39:24que la sécurité
39:25première en deux roues
39:27c'est ce qu'ils portent sur eux
39:29ne les laissez pas rouler
39:32en t-shirt
39:32en short
39:33et en basket
39:34William
39:34juste pour revenir
39:35sur ce qui vous est arrivé
39:36vous avez l'impression
39:37que si vous n'aviez pas
39:37le physique qui est le vôtre
39:39et que vous nous avez décrit
39:40ça aurait pu mal tourner pour vous
39:41j'ai du mal à
39:42quels étaient les arguments du père
39:44parce que
39:45moi mon père
39:46il aurait dit
39:46vous avez eu raison
39:48ils sont inconscients
39:49ah ben le père
39:50il m'a dit
39:51t'as pas parlé comme ça
39:52à mes gamins
39:53mais ton gamin
39:55il n'a pas non plus
39:56à mettre les gens en danger
39:57il n'est pas question
40:00de mettre les gens en danger
40:01il y a quand même
40:02la voisine en face
40:03qui a fait demi-tour
40:04avec la poussette
40:05et sa petite fille à la main
40:06parce que
40:07tes fils faisaient des cons
40:09parce que
40:09ce que je ne savais pas
40:10au moment où je les arrêtais
40:11c'est que c'était deux frères
40:12et le père
40:14vous ne voulez rien entendre
40:16au début
40:16c'était vous
40:17qui aviez agressé les gamins
40:18quoi
40:19voilà
40:20en gros
40:20les gamins
40:21sont allés dire
40:22il y a un gars là-bas
40:24il nous a arrêté sur la route
40:25il nous empêche de faire ce qu'on veut
40:27et non
40:28on ne fait pas ce qu'on veut
40:28sur la route
40:29on ne fait pas ce qu'on veut
40:31sur la route
40:32Damien Allouch
40:33maire d'Épinay
40:35sous Sénard
40:35est toujours avec nous
40:36Damien vous venez d'entendre
40:38le témoignage
40:39de William
40:40c'est aux parents
40:42aussi qu'il faut
40:43s'adresser
40:44peut-être en priorité
40:45d'ailleurs
40:45pour mettre fin
40:47à ces rodéos
40:48qui pourrissent
40:49la vie des habitants
40:51alors tout d'abord
40:51William a parfaitement raison
40:53ils se mettent aussi
40:55en danger ces gamins
40:56et quand je vais leur parler
40:58je leur dis
40:58j'ai aucune envie
40:59d'aller voir vos parents
41:01le jour où vous allez
41:02vous éclater le cerveau par terre
41:04parce qu'ils n'ont pas de casque
41:05ils n'ont rien
41:05donc oui en plus de ça
41:07donc ils se mettent en danger
41:08ils mettent en danger
41:09les femmes
41:10les enfants
41:10les personnes âgées
41:11les hommes du quartier
41:13ils se mettent en danger eux-mêmes
41:15déjà les premières cibles
41:17des questions de prévention
41:18ce sont eux
41:19et après effectivement
41:20il faut aider
41:20et accompagner
41:21les parents
41:22pour leur expliquer
41:23les dangers
41:24qui ont été expliqués par William
41:25donc moi j'ai eu affaire
41:26et pas uniquement
41:27sur des questions
41:27de rodéo urbain
41:29mais une trentaine
41:30d'entretiens
41:32de convocations
41:33en lien avec le procureur
41:34dans mon bureau
41:35avec des parents
41:36et avec la police municipale
41:38et la police nationale
41:39pour faire des rappels
41:40à l'ordre
41:41de manière très formelle
41:43c'est un moyen
41:44que les maires ont
41:45pour pouvoir
41:46comment dire
41:48agir
41:48en termes de prévention
41:49montrer qu'il y a une question
41:50d'autorité
41:51montrer qu'il peut y avoir
41:52des conséquences
41:53ça fonctionne
41:54pas tout le temps
41:55mais ça fonctionne quand même
41:56c'est un outil
41:56que nous avons
41:57à nos dispositions
41:57et en effet
41:58pour le coup
41:59parce que la parole
42:00des maires
42:00de manière générale
42:01reste écoutée
42:02dans nos communes
42:03et dans nos villes
42:04de France
42:05mais effectivement
42:07il faut aussi
42:08parler aux parents
42:10des risques
42:10qu'encourent
42:11leurs gamins
42:12mais il faut qu'ils soient
42:13responsabilisés aussi
42:14vis-à-vis
42:14des actes
42:16de leur gosse code
42:17c'est sûr
42:17Merci Damien Allouch
42:19maire d'Epinay
42:20sous Sénard
42:21département de l'Essonne
42:22où la police nationale
42:24a initié quand même
42:26une démarche assez nouvelle
42:26qui est la surveillance
42:28avec les drones
42:29et j'imagine
42:30qu'il y a bien des citoyens
42:33de ce pays
42:33qui écoutent
42:34les auditeurs
42:35à la parole
42:35et qui se disent
42:35ça serait peut-être pas mal
42:36que chez nous aussi
42:37il y en ait des drones
42:38on viendra écouter
42:39Tania de Melun
42:40qui était très remontée
42:41tout à l'heure
42:42on la réécoutera
42:43dans un instant
42:44Céline Landreau
42:46et Éric Brunet
42:47les auditeurs ont la parole
42:4813h-14h
42:51les auditeurs ont la parole
42:53avec Éric Brunet
42:55et Céline Landreau
42:56et on continue à parler
42:58de ce qui s'est passé
43:00à Goriaguet
43:01en Gironde
43:02samedi après-midi
43:03ce conseiller municipal
43:04rouet de cou
43:05après avoir voulu mettre fin
43:06à un rodéo
43:07qu'on qualifie souvent
43:08de rodéo urbain
43:09même si là
43:09il s'agissait plutôt
43:10d'un milieu rural
43:12on va accueillir peut-être
43:13Philippe
43:14bonjour Philippe
43:15bonjour
43:16Philippe vous vouliez réagir
43:17vous aussi
43:18vous avez peut-être entendu
43:19le témoignage
43:20d'Anthony Rolland
43:21sur notre antenne
43:22vous avez subi
43:24vous aussi
43:24ce type de rodéo urbain
43:26près de chez vous
43:27c'est ça ?
43:28Oui oui
43:29je ne suis pas le seul
43:29puisque dans le métier
43:31qui m'incombe
43:32en tant que conducteur de bus
43:34on est confronté
43:36à ce genre de
43:37de problèmes
43:38constamment
43:39et donc
43:42on a la peur au ventre
43:44de conduire notre engin
43:45notre bus
43:47parce que
43:48c'est des jeunes motards
43:49qui vous
43:50qui font quoi ?
43:51qui vous foncent dessus
43:52ou qui font ?
43:53vous m'excuserez
43:55je vous reprends tout de suite
43:56pour moi
43:57ce ne sont pas des motards
43:58le mot motard
43:59ne doit pas leur accomber
44:00c'est des racailles
44:01c'est tout
44:01le vrai motard
44:03il ne fait pas de conneries
44:03comme ça
44:04non non
44:05ils s'amusent
44:07oui oui
44:08ils prennent un défi
44:09ils vous foncent dessus
44:10roux avant levé
44:12et au dernier moment
44:13ils s'écartent
44:14mais
44:15on sait jusqu'au jour
44:17où on les emplafonnera
44:19puis ce sera nous
44:19qui serons emmerdés
44:21c'est ça
44:23mais bon
44:23il y a eu des
44:24dans le pays de Montbéliard
44:26il vous est arrivé
44:27Philippe
44:27vous en tant que conducteur de bus
44:29avec des passagers
44:30dans votre bus
44:31d'être obligé
44:32de piler
44:33pour les éviter
44:35enfin
44:36de vous retrouver
44:37dans des situations
44:37très embarrassantes
44:39on est embarrassé
44:41parce que
44:42nous
44:42dans les bus urbains
44:44la plupart des gens
44:46sont debout
44:47donc si on pile
44:48on crée
44:49un accident
44:50à l'intérieur du bus
44:52et voilà
44:53on est toujours
44:55avec l'épée de Damoclès
44:56au-dessus de la tête
44:57dans ce genre de situation
44:58je tenais à dire
45:02que les forces de l'ordre
45:03sont ce qu'elles peuvent
45:04mais
45:05il y a une chose
45:07qui s'est passée
45:07l'année dernière
45:08c'est dans un quartier
45:10de Montbéliard
45:12il y a eu une opération
45:13place nette
45:14et ils ont saisi
45:17des motos
45:17et voilà
45:18ça a fonctionné
45:19vous avez vu la différence
45:21j'ai vu la différence
45:22pendant un moment
45:23puisqu'après
45:24bon bien entendu
45:25ils en retrouvent
45:26et ils recommencent
45:27leur connerie
45:28mais ils ont saisi
45:29les motos
45:29ça prouve que
45:31Tania
45:32qui était avec nous
45:34tout à l'heure
45:34on a commencé avec vous
45:36qui êtes de Melun
45:37qui n'en pouvait plus
45:38ça prouve que
45:39à Montbéliard
45:40ils ont saisi les motos
45:41donc parfois
45:42l'Etat
45:42la puissance publique
45:43fait ce qu'il faut
45:44et puis à côté de chez vous
45:45on avait tout près de chez vous
45:47le maire à l'instant
45:48de Melun-Soussénard
45:50pardon
45:51d'Épinay-Soussénard
45:52pardonnez-moi
45:53c'est pas très très loin
45:54de chez vous
45:54où là il y a des drones
45:55de la police nationale
45:56qui les suivent
45:57et ils font pas d'accident
45:59ils les suivent discrètement
46:00et dans l'heure qui suit
46:02ils vont interpeller les jeunes
46:04ou saisir les motos
46:05Tania
46:05ça bouge quand même
46:07allo
46:07vous m'entendez ?
46:08on vous entend Tania
46:09oui
46:10oui
46:11mais je suis
46:12attendez
46:12je ne dis pas qu'à Melun
46:13les personnes ne bougent pas
46:15il n'y a aucun problème
46:16le problème par contre
46:18c'est qu'ils n'ont même pas
46:19ils sont plein d'orgueil
46:21ces jeunes là
46:22parce que quand ils sont
46:23sur leur moto
46:23ils ne se cachent pas
46:24leur visage
46:25vous demandez à des gens
46:27de Melun
46:27qui les prennent en photo
46:28on les a en photo
46:29et tout
46:30ils narguent
46:31ils narguent la police
46:33ils n'en ont rien
46:34à faire
46:35et le problème
46:36c'est que c'est de pire en pire
46:38alors je m'adresse
46:39à monsieur le maire
46:40monsieur Kadir Mibaret
46:41qui est notre maire
46:42j'écoutais le maire
46:43d'épicerie
46:44c'est pas loin de Melun
46:45qui demande au maire
46:47de Melun
46:48de nous mettre des drones
46:49nous on demande simplement
46:50des jeunes caméras
46:51puisque les caméras
46:52ne sont pas partout
46:53et avec les caméras
46:55c'est clair
46:55ça les calme
46:56ils vont dans des secteurs
46:58non excusez-moi
46:58je vais être très vulgaire
46:59ils n'en ont rien
47:00à foutre
47:01il n'y a pas d'autre
47:02d'autre mot à dire
47:03pour ces jeunes
47:04alors il y a peut-être
47:05des bons
47:05il y a des jeunes
47:06qui sont bons dans la vie
47:07mais il y en a
47:08qui sont super mauvais
47:09vous savez
47:10j'ai tout à fait
47:11un aparté
47:11sur ma porte d'immeuble
47:13il y a eu un petit papier
47:14d'affichage
47:15comme quoi
47:16c'est le 14 ou 15, 16 mai
47:18quelque chose comme ça
47:18qu'ils demandent aux gens
47:20au nettoyage de la ville
47:21de ramasser les papiers
47:22des choses comme ça
47:23les petits jeunes là
47:24on leur prend leur moto
47:25alors qu'on détruit
47:26il n'y a aucun problème
47:27puis on les met à ramasser
47:29un petit peu les papiers
47:29à couper dans les fesses
47:30dans la ville de Melun
47:31je pense que l'orgueil
47:33va un petit peu se baisser
47:34chez eux
47:34et peut-être qu'ils vont comprendre
47:36qu'il y a des lois
47:37il y a une réglementation
47:38alors on est dans
47:39n'importe quel pays
47:40on respecte la loi du pays
47:42sinon on n'a rien à y faire
47:43mais les parents je dis
47:44sont responsables
47:45merci Tania
47:46partisane
47:47de l'application de la règle
47:49et même de la méthode forte
47:50merci Tania
47:52merci Philippe