Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 07 avril 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Ça pourrait être la parité obligatoire, on a eu des appels sur ce sujet pour les prochaines élections municipales dans les petites communes, parité obligatoire dans les listes, Virginie nous a appelé, bonjour ma chère Virginie.
00:19Bonjour.
00:20Vous êtes élue, vous, sur une liste locale, dans une petite ville ?
00:24J'ai été sur une liste aux dernières municipales, effectivement.
00:28C'est facile alors de trouver 50% de femmes dans les communes rurales par exemple ?
00:32Malheureusement non, on n'est pas assez nombreuses.
00:36Vous allez nous expliquer tout ça, restez avec nous Virginie.
00:39Vous avez été nombreuse à réagir à ce sujet, on ne l'avait pas prévu, on va vous donner le micro avant de parler de Marine Le Pen sur cette parité dans les petites communes.
00:4613h01, le rappel des titres avec vous, Céline Landreau.
00:49Lundi noir sur les marchés financiers, les bourses asiatiques en clôture et en forte baisse, plongeons aussi en Europe à l'ouverture ce matin.
00:57Actuellement, on contémoigne 4% pour le CAC 40, c'est idem pour le DAX à Francfort, c'est la conséquence directe des droits de douane décrétés par Donald Trump en fin de semaine dernière.
01:06Taxe auquel l'Europe entend bien répliquer et cette réponse peut être extrêmement agressive, prévient aujourd'hui Laurent Saint-Martin, le ministre français du commerce extérieur.
01:16Le président français Emmanuel Macron, lui, est en Égypte, visite de deux jours au cours de laquelle il est beaucoup question de la situation à Gaza.
01:24Le président français a rappelé son opposition ferme aux déplacements de population et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie.
01:32Emmanuel Macron qui précise par ailleurs que le Hamas ne doit avoir aucune part dans la gouvernance de la bande de Gaza.
01:40Et puis, on en parlait dans le journal de 12h30 avec Vincent Derosier, c'est l'illustration des difficultés économiques croissantes dans le pays.
01:47Près d'un français sur deux dit avoir renoncé à acheter des produits d'hygiène faute de moyens.
01:53On parle ici de maquillage, de crème hydratante mais aussi de produits bien plus essentiels comme le papier hygiénique ou encore les protections monstruelles.
02:02La météo, Louis Baudin pour cet après-midi, c'est beaucoup bleu mais ce n'est pas bleu partout.
02:08Non c'est vrai, c'est beaucoup bleu comme vous dites et ce bleu qui va même gagner du terrain dans le sud-ouest.
02:13On avait beaucoup de nuages ce matin mais là je vois que petit à petit il se désagrège notamment autour de la vallée de la Garonne.
02:19Donc cet après-midi, ça sera essentiellement du grand ciel bleu sauf dans l'extrême sud.
02:23C'est vrai que près des Pyrénées, sur la côte d'Azur, les Alpes du Sud ou encore la Corse, il restera quelques passages nuageux voire une averse.
02:30Notamment sur le relief pyrénéen, les Alpes du Sud ou encore le relief Corse.
02:34Le tout avec des températures à peu près de saison mais attention de ne pas se laisser surprendre par un peu de fraîcheur quand même dans le nord.
02:41Alors sous-abri, nous serons entre 16 et 20 degrés et jusqu'à 23 degrés même parfois dans le sud-ouest.
02:47Merci beaucoup Louis Baudin.
02:49Les auditeurs ont la parole.
02:50Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:53On va parler parité aujourd'hui, on va parler Marine Le Pen, aujourd'hui on va parler français qui renonce 1 sur 2 à acheter des produits d'hygiène.
03:00Parité tout de suite.
03:01Virginie, ça va occuper nos parlementaires dans les prochaines heures, nos députés.
03:06Il se pourrait donc très rapidement pour les élections municipales qui ont lieu l'année prochaine,
03:12il se pourrait donc que les petites communes de moins de 1000 habitants, celles qui sont dans la ruralité,
03:16bien souvent soient dans l'obligation d'avoir une parité totale hommes-femmes.
03:21Et vous me disiez en préambule, Virginie, ça ne va pas être simple en gros.
03:24Oh non, malheureusement nous les femmes, on a plusieurs casquettes aujourd'hui, on est maman, on travaille.
03:31Donc rajouter en plus du temps à passer à être colistier, ce n'est pas forcément évident aujourd'hui.
03:37Et pourtant notre invité tout à l'heure, Fanny Lacroix, nous disait qu'il y a beaucoup de femmes qui s'investissent dans les associations.
03:43Est-ce que c'est un frein qu'elles se mettent elles-mêmes ?
03:47C'est-à-dire qu'on va s'investir dans l'association des parents d'élèves mais pas forcément au conseil municipal ?
03:51Est-ce qu'il y a des barrières comme ça à casser ?
03:54Ah, c'est une question très intéressante.
03:58Effectivement, il y a beaucoup de mamans qui s'investissent dans les écoles.
04:02Est-ce que le fait de partir dans la politique, ça peut aussi être un frein pour ces femmes-là ?
04:08Est-ce qu'elles se sentent capables ? Est-ce qu'elles se sentent en capacité de pouvoir le faire ?
04:13Pourquoi ? Parce que vous avez lâché le grand mot, la politique.
04:19Quand on est dans une petite commune de 352 habitants, je ne sais pas où dans les Landes,
04:24est-ce qu'on fait de la politique si on est au conseil municipal, Virginie ?
04:28On est sur de la politique rurale, c'est encore différent, ce n'est pas de la grande politique.
04:32Les questions ne vont pas du tout être les mêmes.
04:35Par exemple, moi je suis sur une commune d'un peu plus de 10 000 habitants,
04:37les questions ne vont pas du tout être les mêmes au conseil municipal.
04:40Vous vous êtes investie perso, vous êtes partie comme ça au combat toute seule dans votre commune,
04:45ou on est venu vous chercher ?
04:46Non, on est venu me chercher.
04:48Et vous avez été difficile à décider ?
04:50Oui, j'ai demandé beaucoup de rendez-vous pour être sûre dans l'affaire où je mettais un petit peu les pieds.
04:56C'était la première fois pour moi, ça a été très intéressant, très enrichissant aussi, j'ai appris beaucoup de choses.
05:01Je n'ai absolument pas regretté le choix d'avoir suivi ce jeune homme dans les dernières municipales de ma commune.
05:07Vous faites quoi ? Vous êtes dans quelle commune ? Je peux vous demander, vous poser la question ?
05:11Vitry-le-François, dans la Marne.
05:13D'accord.
05:13Et vous êtes prête à remettre ça l'année prochaine ?
05:16Oui, pourquoi pas, si on me demande, effectivement.
05:20Comme je vous dis, c'était vraiment très enrichissant, j'ai rencontré des personnes de tous bords politiques.
05:25Les conversations étaient très vives, c'était vraiment une très bonne expérience.
05:30Et est-ce que vous essayez de convaincre d'autres femmes autour de vous, Virginie, comme vous, de se lancer aussi en politique, de prendre toute leur part à la vie de la cité ?
05:38Alors, j'avoue que mes amies féminines sont vraiment ancrées dans des vies de maman et de travailleuse.
05:46Ce n'est pas vraiment le sujet de conversation qu'on va avoir ensemble.
05:49Et vous, vous êtes maman et travailleuse aussi ?
05:51Oui, exactement, je travaille dans une association et je suis maman de deux enfants.
05:55Et c'est vraiment incompatible d'être maman, d'avoir un travail et d'aller au conseil municipal ?
06:01C'est de l'organisation, c'est beaucoup d'organisation.
06:04Après, je suis une maman solo parce que mon mari est décédé, donc il suffit juste de se réorganiser dans sa vie de tous les jours.
06:11C'est possible, c'est vraiment possible, c'est enrichissant, c'est intéressant.
06:16Et vous vous occupez de quoi, Vitry-le-François ?
06:21Je suis gestionnaire économique, je travaille dans une association, la PEI à Vitry-le-François.
06:25Au sein de l'équipe municipale ?
06:27Non, on n'a pas été jusque-là malheureusement, on est arrivé troisième, ça s'est terminé pour nous.
06:34Mais ça aurait été très intéressant d'aller jusqu'au bout des choses, c'est vrai.
06:39Et vous repartez à la guerre, entre guillemets, à la guerre politique-électorale l'année prochaine au municipal ?
06:45Ça me plairait bien, effectivement.
06:47Alors là, je peux vous dire que dans votre équipe, ils vont vous dire « Virginie, il y a une nouvelle loi, c'est possible, il va falloir que tu trouves plus de femmes »
06:56parce que les mecs vont paniquer, il va leur falloir probablement la parité totale dans les listes municipales.
07:03Oui, ça va vraiment être compliqué.
07:06Vous allez être chargée de recrutement féminin.
07:09C'est possible, il est possible.
07:11Merci Virginie, on va prendre Jean-Claude qui a fait le 3210 également sur ce sujet.
07:16Je vous le rappelle, l'année prochaine, élection municipale, il se pourrait, les députés sont en train d'en parler dans les prochaines heures,
07:22que dans les petites communes de moins de 1000 habitants, il y ait l'obligation d'avoir une parité totale dans la ruralité.
07:29Ce serait quand même un bouleversement.
07:30Jean-Claude.
07:31Bonjour Jean-Claude.
07:33Oui, bonjour Éric, bonjour l'équipe RTL.
07:36Effectivement, il y aura certainement pas mal de problèmes parce que le problème ne doit pas se poser dans un premier temps en termes de sexe.
07:44Le problème doit se proposer en termes de gens qui ont vraiment envie de s'investir, qui en ont la possibilité et qui en ont le temps, comme vient de dire ma collègue précédente.
07:53Donc, la difficulté que nous avons et que nous avons eu déjà les mandats précédents 2020, c'est déjà de constituer des listes, de trouver des hommes, de trouver des femmes qui souhaitent être candidats.
08:06Parce que petit à petit, la politique engagée par les gouvernements successifs, je dirais presque contre les communes, en créant les communautés d'Adelo,
08:16on a transféré des compétences des communes aux communautés d'Adelo et les élus, qu'ils soient hommes ou femmes, femmes ou hommes, se trouvent souvent démunis pour répondre aux questions de leurs concitoyens.
08:29Alors moi, je trouve que l'inconvénient qu'il y a actuellement, je me pose le problème aussi si je repars ou pas l'année prochaine, c'est ni un problème d'âge ni un problème,
08:39c'est tout simplement comment constituer une équipe de femmes et d'hommes qui ont le temps, qui ont la volonté et la compétence pour s'investir dans le monde d'aujourd'hui.
08:48C'est très compliqué la loi NOTRe. On oublie de parler de la loi NOTRe. La loi NOTRe, c'est la nouvelle organisation territoriale de la République.
08:58Et elle a été constituée pour réduire le nombre de communes, voire faire disparaître les communes en les privant de compétences.
09:06Alors déjà, on les a privées de la taxe d'habitation, elles sont obligées d'augmenter les taxes foncières.
09:11Parce que nous, Jean-Claude, je vous interromps, nous on a reçu, déjà dans cette émission, des auditeurs qui étaient élus, maires qui jetaient l'éponge, qui disaient mais franchement,
09:21je me souviens d'un élu, 5 ans, 5 ans pour obtenir l'autorisation de faire un passage protégé, un passage clouté, qui traversait une rue, 5 ans de travail, les normes,
09:32les discussions administratives, les administrations qui nous répondent, qui sont en désaccord les unes avec les autres. C'est un enfer, je jette l'éponge.
09:40Alors, moi je me disais, mon Dieu, mais jamais je serai maire d'une petite commune rurale.
09:46Vous estimez que c'est l'enfer aussi, enfin l'enfer, que c'est difficile, de plus en plus difficile pour un élu de terrain local ?
09:54Je pense que c'est de plus en plus difficile, de par le manque de moyens déjà, le manque de reconnaissance également, le statut de l'élu dont tout le monde a parlé, la gauche, la droite et tout ça, personne n'a réalisé le statut de l'élu.
10:07Donc il est normal que, par exemple, la Charente-Libre, notre journal local en Charente, a publié un article sur les municipales pour l'année prochaine, qui repart, qui arrête, qui hésite.
10:17Il y a un tiers des maires qui ne vont pas repartir, il y a un tiers des maires qui hésitent, et il y a un tiers qui envisage de repartir peut-être.
10:26Donc c'est catastrophique. En 2020, en Charente, pour la première fois, nous avions des communes où il n'y avait même pas de candidats, ni hommes, ni femmes.
10:35Et je dirais dans la zone Cognac, par exemple, en Grande-Champagne, où il y a quand même une volonté de maintenir.
10:41Vous êtes maire de quelle ville ? On ne vous l'a pas demandé, vous êtes maire de quelle ville ?
10:46Alors moi, je suis maire honoraire de Château-Bernard, je suis à mon huitième mandat et je suis toujours élu membre du conseil.
10:52Et c'est toujours difficile, à chaque fois, de constituer la parité et de trouver le nombre de candidats et d'investir des jeunes à nos côtés aussi.
11:02Parce que les jeunes filles ou garçons, il faut qu'ils y aillent.
11:05On va poser la question peut-être à Pascal, qui nous a appelés aussi pour réagir à ce sujet. Bonjour Pascal.
11:10Oui, bonjour.
11:11La parité obligatoire, ça vous semble tenable, vous ?
11:15Non, pour les petites communes, ça ne me semble pas tenable.
11:18On rappelle que c'est déjà obligatoire pour les grandes. L'idée, c'est simplement de mettre les mêmes règles aux communes de moins de 1000 habitants.
11:25Oui, mais je pense que c'est une aberration.
11:30Dans les petites communes comme la nôtre, on est 150 habitants.
11:34C'est une commune qui est assez vieillissante. Les jeunes ne veulent pas trop s'investir à ce niveau-là.
11:44Qui est maire dans votre petite commune ? Quel est le profil ?
11:48C'est une dame, c'est mon épouse.
11:51Ah ah ah ! Ah bon ?
11:54Oui, tout à fait.
11:55Et pourtant, c'est votre épouse qui est la maire de votre petite commune.
11:59Et pourtant, vous nous dites en direct, sur RTL, dans les auditeurs,
12:02je ne crois pas à l'instauration de la parité totale dans les petites communes de moins de 1000 habitants.
12:08Vous n'y croyez pas ?
12:09Écoutez, là, en ce moment, nous, on n'a pas la parité.
12:14Dans notre conseil municipal, il y a plus de femmes que d'hommes.
12:18Vous voyez, c'est l'effet inverse.
12:21Pascal, je demande la parité. Hommes, femmes dans votre commune.
12:25Il y a trop de femmes, pas assez d'hommes.
12:31Vous restez avec nous, Pascal, on va marquer une courte pause
12:33et puis on va continuer à débattre de ce sujet dans un instant
12:37parce que vous réagissez beaucoup au 3210, ça, tout de suite.
12:41Bon, à tout de suite.
12:42Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
12:4650 centimes la minute.
12:48Céline Landreau et Éric Brunet.
12:50Les auditeurs ont la parole sur RTL.
12:54Non mais Pascal, il était incroyable tout à l'heure.
12:56Il nous dit, le maire de ma petite commune rurale, c'est ma femme.
13:01Au conseil municipal, on a une majorité de femmes parmi les conseillers municipaux
13:06mais je ne crois pas à cette règle qui pourrait être votée dans les prochaines heures
13:10qui obligerait les petites communes à être 50-50 hommes-femmes.
13:14Voilà, la parité totale.
13:15Pascal, vous êtes incroyable.
13:16Chez vous, vous êtes au-delà de la parité.
13:18Les hommes sont sous-représentés.
13:21Quelle est votre commune d'ailleurs, Pascal ?
13:23Courcelles, territoire de Belfort.
13:25Territoire de Belfort, d'accord.
13:26Bon, vous êtes au-delà des statistiques chez vous.
13:30Ah ben, c'est exceptionnel.
13:33C'est exceptionnel.
13:34Parce que là, toutes les dames qui sont actuellement représentées au conseil,
13:39ce sont toutes des dames d'un certain âge qui ne se représenteront plus.
13:43Ah, je comprends.
13:44Donc, vous voyez, ça risque d'être tout à fait l'inverse.
13:48Et si la commune ne trouve pas une parité, qu'est-ce qui va se passer ?
13:53On ne va pas mettre de conseil municipal en place.
13:57Ça sera une commune à côté qui va prendre la gérance de notre commune.
14:02Qu'est-ce qui va se passer dans ces cas-là ?
14:04Et votre épouse qui est mère,
14:05elle envisage de ne pas se représenter l'année prochaine au municipal chez vous ?
14:08Elle ne sait pas encore.
14:10Elle ne sait pas.
14:11Parce qu'elle est toujours active quand même.
14:13Donc, voilà, ce n'est pas évident.
14:17Il y a du pour, il y a du contre.
14:19Oui, il faut arbitrer ça.
14:20Il y a encore quelques mois de réflexion possible avant les prochaines municipales.
14:24Merci en tout cas, Pascal.
14:26Je voudrais qu'on accueille Caroline, peut-être maintenant, qui nous a appelé aussi.
14:28Bonjour Caroline.
14:30Bonjour.
14:31Cette nouvelle réglementation,
14:34on rappelle que le texte est en deuxième lecture à l'Assemblée cet après-midi,
14:38pour rendre la parité obligatoire sur les listes des conseils municipaux.
14:43Bonne idée ou pas pour vous ?
14:44Pour moi, non, pas du tout.
14:46Je suis contre.
14:48J'estime que dans mon conseil municipal, en l'occurrence,
14:53nous sommes 11 conseillers, nous sommes 6 femmes.
14:56Attendez, vous êtes maire, vous aussi, alors, Caroline ?
14:58Oui, oui, tout à fait, oui.
14:59De quelle ville, où ça ?
15:01C'est une toute petite commune, Saint-Jean-de-Rebervilliers, en Oréloire.
15:05En Oréloire, d'accord.
15:06On est de 150 habitants.
15:08Et je trouve ça dommage de nous rajouter encore une réglementation,
15:14je pense qu'en France, on est les rois pour ça,
15:19mais que ça n'apportera rien.
15:21On est capables, nous, en tant que femmes, d'avoir notre place,
15:24et on n'a pas besoin.
15:26Mais Caroline, il y a peut-être des auditrices,
15:29des auditeurs ont la parole sur RTL qui vous écoutent en ce moment en direct,
15:33qui se disent, mais cette femme,
15:36elle est maire d'une commune,
15:38c'est formidable, c'est incroyable qu'elle dise,
15:41je ne veux pas de la parité dans ma commune, de la parité obligatoire.
15:46Non, je trouve ça...
15:47Je ne suis pas féministe, je pense qu'on est capables, nous, en tant que femmes,
15:53tout comme un homme, d'obtenir aussi ce que l'on souhaite,
15:58et je trouve ça dommage d'avoir encore à réglementer ce genre de choses.
16:03Voilà, pourquoi faudrait-il qu'il y ait une réglementation pour dire,
16:10il faut tant de femmes, voilà.
16:12L'année prochaine, il est possible aussi qu'à l'inverse,
16:16il y ait plus d'hommes que de femmes,
16:18parce que j'ai des conseillères qui arrivent à un certain âge,
16:23et qui vont certainement arrêter également.
16:26Ça traduit, vous voulez dire par là que,
16:29finalement, cette règle qui pourrait être obligatoire,
16:32parité aux prochaines élections municipales dans les petites villes,
16:35vous dites que ça montre une certaine méconnaissance de l'apport du législateur,
16:40de ce qu'est une toute petite commune rurale ?
16:43Bien entendu, comme toujours !
16:45Comme beaucoup de réglementations qu'on subit actuellement, oui,
16:50ça c'est certain, tout à fait, malheureusement.
16:53Vous avez dit, je ne suis pas féministe,
16:55mais c'est presque curieux de dire ça,
16:57parce qu'aujourd'hui, tout le monde est féministe à sa façon,
17:00bien évidemment, il y a des plus radicaux, plus modérés, on va dire.
17:04Je ne suis pas radicale du tout,
17:09et là, j'estime qu'on peut obtenir, nous, en tant que femmes,
17:13et c'est le cas, nos places,
17:17sans avoir besoin qu'on légifère pour ça.
17:21Alors, dire que, évidemment, la place de la femme,
17:27bien entendu, qu'elle a évolué, heureusement,
17:30bien entendu, mais là, j'estime que ça n'a pas d'intérêt.
17:35Ça m'a même posé des soucis, en fait, je pense.
17:40Je crois que votre discours va plaire à Anne, Caroline.
17:42Anne qui nous a rejoints au 3210, bonjour Anne !
17:45Oui, bonjour !
17:46Vous partagez le point de vue de Caroline ?
17:48Ah mais à 100% !
17:50Vous êtes maire, vous-même ?
17:51Je suis maire d'une petite commune de 430 habitants,
17:55et effectivement, dans mon conseil municipal,
17:57il y a plus de femmes que d'hommes,
17:58et ça ne pose aucun problème,
18:00et s'il y avait plus d'hommes que de femmes,
18:01ça ne poserait aucun problème.
18:04Alors, vous êtes incroyable !
18:06Vous êtes la deux ou troisième personne
18:09où nous nous appelez d'une petite commune rurale,
18:12où il y a un conseil municipal plus féminin que masculin,
18:16et vous nous dites, mais les quotas obligatoires,
18:19on n'en veut pas, quoi, en gros.
18:20La parité totale obligatoire, on n'en veut pas.
18:22Mais on n'en veut pas, on nous antiquine avec plein de lois,
18:26là, qui nous laissent tranquilles.
18:28C'était bien, il y a des gens qui ont envie de s'investir,
18:32que ce soit des hommes ou des femmes, peu importe.
18:35Et le fait de ne plus pouvoir panacher des listes,
18:37de ne plus pouvoir rayer des noms,
18:38ça aussi, ça vous agace ou pas ?
18:40Je suis à peu près d'accord, oui.
18:44Caroline ?
18:44Effectivement, on présente une liste, on présente un projet,
18:47on présente un certain nombre de personnes,
18:50là-dessus, je suis assez d'accord.
18:52Non, c'est la parité qui m'agace prodigieusement.
18:57Merci beaucoup pour ce témoignage de femmes,
19:01maires de petites communes.
19:02Ça peut surprendre parfois,
19:04mais c'est ça la magie, des auditeurs ont la parole.
19:06Elles sont femmes.
19:07Excusez-moi, juste un petit,
19:08je suis dans une communauté de communes du Cher,
19:11où il y a beaucoup de petites communes,
19:13et la plupart des petites communes,
19:15les femmes sont des maires.
19:17Ah, ben voilà.
19:18Donc, ce sont des femmes.
19:20Ce sont des femmes.
19:21Maires, qui nous téléphonent,
19:23et qui nous disent, on est maires.
19:25On a des conseils municipaux plus féminins que masculins,
19:28mais s'il vous plaît, ne nous mettez pas ces obligations de quotas de 50-50.
19:32On fait comme on peut, nous, dans la ruralité.
19:34Voilà, c'est assez étonnant, en tout cas, c'est bien.
19:36Et pas forcément représentatif, d'ailleurs, de la situation du pays,
19:39parce qu'on sait que dans la plupart des communes,
19:41on a plutôt du mal à féminiser les listes.
19:43Probablement, très probablement.
19:44Merci Anne, merci Caroline, merci à vous tous.
19:48On se tourne vers Jean-Alphonse Richard,
19:50qui vient d'entrer dans le studio avec toute la gravité requise.
19:54Bonjour Eric et bonjour Céline, bonjour à tous les deux.
19:56Alors aujourd'hui, dans l'heure du crime, à 14h,
19:58la disparition d'une femme à Amiens en mois d'août 2013.
20:02Elle s'appelle Chantal Croizet, 55 ans.
20:05C'est une tranquille maman et une tranquille grand-mère.
20:08C'est une femme modeste.
20:10Elle ne fait pas de bruit.
20:11Personne ne comprend donc ce départ sans prévenir.
20:13Pas de traces, pas d'indices, pas de témoignages.
20:16Jusqu'à ce que l'enquête s'oriente vers un habitant de la rue.
20:20C'est un vieux garçon qui fait office de DJ,
20:23pour tout vous dire, dans les fêtes de quartier.
20:25C'est un spécialiste de Claude François.
20:27Il s'appelle Jean-Paul D'Ancoine.
20:29Il est amical, serviable.
20:32Il est toujours là quand il faut, le cœur sur la main.
20:35Mais finalement, on ne sait rien de cet homme.
20:37Et on ne sait rien de sa vie passée qui cache,
20:40on va le voir, beaucoup, beaucoup de secrets.
20:43Il faut se méfier des mecs sympas.
20:44Il faut se méfier des DJ, peut-être, qui passent du Claude François.
20:49C'est une bonne règle de vie ça.
20:51Est-il le meurtrier de Chantal Croizet ?
20:54Ou bien fait-on fausse route ? Pourquoi pas ?
20:56C'est à suivre.
20:57Musique mortelle pour le DJ.
20:59C'est à 14h dans l'heure du crime.
21:01Merci Jean-Alphonse.
21:03On sera là, bien évidemment, pour vous écouter.
21:05Dans un instant, cette question.
21:06Beaucoup d'observateurs, de politiques,
21:08je dirais même de journalistes, pensaient que hier dimanche,
21:11au cœur de Paris, il y aurait beaucoup d'adhérents,
21:14de militants, d'électeurs de Marine Le Pen pour la soutenir.
21:18Et c'est vrai qu'elle a eu un peu de mal,
21:20beaucoup de mal à remplir la place Vauban.
21:22C'est Bécaud qui chantait « La place rouge était vide ».
21:27Là, la place Vauban était à demi-vide.
21:30Pourquoi ? Est-ce que vous avez compris pourquoi ?
21:32Vous votez Marine Le Pen, vous par exemple ?
21:34Pourquoi est-ce que vous n'êtes pas allés ?
21:36On voudrait comprendre avec Céline, à tout de suite, au 3210.
21:50J'ai écouté RTN midi, les auditeurs ont la parole.
21:52Près d'un français sur deux dit « renoncer à acheter des produits d'hygiène faute de moyens financiers ».
21:57Est-ce que c'est votre cas ?
21:58Dites-nous.
21:59Avant ça, on reviendra sur le succès très mitigé du meeting du Rassemblement National hier à Paris.
22:05On revient dans 60 secondes.
22:13Et avant de revenir sur le succès mitigé du meeting du Rassemblement National hier,
22:18on vous annonce cette journée un peu spéciale demain sur l'antenne d'RTL.
22:22Alors que les bourses chutent, que les taxes douanières augmentent,
22:26faut-il s'inquiéter pour la situation économique, pour votre épargne ?
22:30Aussi, peut-être, si vous faites partie de ceux qui ont la chance d'en avoir,
22:34sachez qu'RTL répondra demain à toutes vos questions.
22:36Vous pouvez d'ores et déjà nous les poser sur le répondeur des auditeurs.
22:40On la parole, le numéro, vous le connaissez déjà, c'est le 3210.
22:42Mais aussi sur l'application RTL.
22:45Là aussi, vous savez comment vous faire.
22:47Vous déroulez un petit peu le menu et puis vous réagissez,
22:51vous enregistrez votre message, on écoute tout et on répond à tout.
22:54Vous êtes très bien dans la pédagogie de l'application RTL, déroulez le menu.
22:57C'est vrai que ce jeudi, ce lundi noir de la bourse, il faut un peu la trouille.
23:03Je comprends qu'il puisse y avoir des gens inquiets.
23:06Bon, les amis, nous allons parler de Marine Le Pen.
23:09Et autant faire acte d'humilité quand on se trompe dans la vie, il faut le dire.
23:12Moi, samedi soir, j'ai grignoté avec quelques copains et je leur ai dit
23:16je pense que demain, à Paris, il va y avoir une foule considérable
23:20d'électeurs, d'électrices de Marine Le Pen qui ne comprennent pas cette décision de justice,
23:25qui comprennent qu'elle puisse être condamnée,
23:27mais quand même l'exécution provisoire qui l'empêche d'aller à la présidentielle,
23:31les gens vont être en colère très nombreux.
23:33J'en étais convaincu en tant qu'observateur de la chose politique.
23:36Eh bien, je me suis trompé.
23:38Voilà, il faut être humble dans la vie.
23:40Florent, vous avez fait le 3210.
23:42Oui, bonjour.
23:43Bonjour, Florent.
23:45Vous pensiez, vous aussi, que ça ne serait pas un grand succès,
23:49cette journée de soutien à Marine Le Pen ?
23:51Oui, tout à fait.
23:52Alors, moi, je vote Le Pen, il n'y a pas de problème.
23:55Maintenant, j'ai dit que l'eau est la même pour tout le monde.
23:57Elle a pris la main dans le sac, la justice a fait son boulot,
24:00on fait profil bas et on se tait.
24:02C'est vrai pour elle, c'est vrai pour Sarko, c'est vrai pour tous les hommes politiques.
24:06Ceux qui veulent diriger le pays doivent être blancs.
24:08Ça veut dire que vous n'avez pas compris cet appel à la mobilisation ?
24:12Bien sûr que si, elle veut défendre ses intérêts, elle a bien raison.
24:15Maintenant, il ne me semble qu'elle a voté pour cette loi.
24:18Il me semble qu'à une époque, elle a dit, mais à vie, bon.
24:24Alors, je continuerai à voter pour elle, il n'y a pas de doute.
24:27Vous continuerez malgré tout à voter pour elle ?
24:31Oui, je continuerai.
24:34Mais, c'est intéressant ce que vous dites, mais en fait,
24:38moi, j'introduis une petite nuance dans mon raisonnement.
24:40Je dis, très bien, elle a pratiqué avec des assistants parlementaires
24:45à une époque où elle n'était pas la seule à le faire,
24:48où ça se faisait fréquemment dans la politique.
24:50Ce n'est pas une raison.
24:51Oui, j'entends, je suis d'accord, ce n'est pas une raison.
24:52Elle a pratiqué sur une zone un peu grise, voilà, des choses qui ne se faisaient pas.
24:57Elle a été condamnée pour cela et il y aura d'autres partis politiques
25:01qui seront condamnés pour cela.
25:02Très bien, mais il y a une deuxième condamnation
25:06qui a une dimension un tout petit peu politique.
25:08Vous ne figurerez pas, vous n'avez pas le droit, en gros,
25:11de figurer parmi les candidats en 2027 à l'élection présidentielle.
25:16Ça, est-ce que ce n'est pas la double peine ?
25:19C'est ça, moi, la question.
25:20Moi, je comprends parfaitement qu'elle soit condamnée.
25:22Et d'ailleurs, la condamnation est dure.
25:25Elle est dure, la condamnation.
25:26Très bien, OK, mais l'illégibilité, quand même...
25:31Alors, je pense que vous avez raison.
25:32Maintenant, je dis, la loi, elle est la même pour tout le monde.
25:35Et ça serait Sarkozy, ça serait un homme de gauche,
25:38est-ce qu'on va régler le scandale de la même manière ?
25:40Moi, je pense que oui.
25:42Moi, je pense que...
25:43Tiens, Jean-Luc Mélenchon va probablement,
25:47je ne dis pas de bêtises, Céline Landreau,
25:50passer devant les tribunaux pour une affaire comparable,
25:53même si les affaires ne sont pas les mêmes.
25:55Je ne sais pas à quel point...
25:57L'assistant parlementaire.
25:58Je ne sais pas à quel point il est lui-même mis en cause.
26:01On sait que François Bayrou, par exemple, a été relaxé.
26:04Je ne sais pas ce qu'il en est.
26:05Bref, en tout cas, si jamais François Bayrou
26:08ou Jean-Luc Mélenchon avaient fait l'objet
26:10d'une même condamnation à inéligibilité
26:15avec exécution provisoire,
26:16moi, j'aurais tendance, en tant que citoyen,
26:18à considérer que c'est excessif.
26:21Mais bon, chacun a son opinion.
26:23Peut-être que c'est excessif.
26:24Peut-être.
26:25Maintenant, voilà, c'est le résultat d'une action.
26:30Il faut accepter, la justice est la même pour tout le monde.
26:34Donc vous, vous ne vous êtes pas déplacé
26:36en tant qu'électeur de Marine Le Pen dimanche ?
26:38Non.
26:39Vous voterez à la présidentielle, a priori,
26:41pour le candidat du RN ?
26:43Oui. Oui. Oui, oui, oui, oui.
26:45Est-ce que vous estimez que Jordan Bardella
26:49a moins de chances que Marine Le Pen,
26:51qu'il remplira un peu moins les iso...
26:56Ça n'engage que moi, mais je crois tout le contraire.
26:59Ah, pourquoi ?
27:02Il faut évaluer.
27:03Je pense que Marine Le Pen s'est présentée plusieurs fois.
27:05Bon, ben voilà.
27:06Et je pense que Bardella, c'est l'avenir.
27:09Vous êtes dans quel coin de France ?
27:11Dans l'Oise.
27:12Dans l'Oise.
27:13Quand vous en parlez à des copains ou des copines
27:15qui sont électeurs électrices du RN,
27:17ils pensent, comme vous, que Bardella est très puissant.
27:20Oui. Oui. Oui.
27:23Et je pense que Marine Le Pen a un nom
27:25qui est tout de même un petit peu difficile à porter.
27:27Voilà.
27:27Merci, Florent.
27:29Merci de cette opinion.
27:31Intéressant, hein ?
27:32Intéressant.
27:32On a un électeur du RN qui nous dit
27:34« Je continuerai à voter RN »,
27:36mais elle a eu ce qu'elle méritait.
27:37Intéressant.
27:38Et intéressante aussi elle le sera, Christine.
27:41Bonjour.
27:42Bonjour.
27:43Bonjour à tous.
27:45Bienvenue sur l'antenne.
27:46Vous vouliez réagir, vous aussi,
27:48à ce que certains ont qualifié de flop,
27:50cette faible mobilisation.
27:52Hier, Place Vauban apparaît pour soutenir Marine Le Pen.
27:55Alors, en fait, moi, j'ai réagi en deux temps.
27:57J'ai réagi samedi avec une certaine forme d'inquiétude
28:00en appelant le standard des STL
28:03pour dire que ça serait bien que vous fassiez appel
28:05à des experts en psychologie,
28:07parce que le jeu qui se joue,
28:09c'est clairement le triangle de Kauffman.
28:12Victimisation, j'appelle au secours,
28:14venez me sauver et venez faire un mouvement
28:17pour me soutenir.
28:18Je ne connais pas votre triangle de spécialistes de psychos, là.
28:22Redites-le, alors.
28:23Un, j'appelle au secours.
28:26Oui, un, j'appelle au secours,
28:28parce qu'il y a un méchant qui m'a tapé dessus,
28:30donc on appelle le persécuteur dans le triangle.
28:32D'accord.
28:33Ça s'appelle le triangle dramatique.
28:35Et c'est le sauveur qui doit venir me défendre
28:39contre le persécuteur.
28:40Donc, ici, le peuple.
28:41Donc, le peuple.
28:42Donc, le peuple.
28:43Et en fait, ce triangle de Kauffman,
28:45il se joue dans certains types de relations
28:47avec certains types de personnes plus ou moins douées,
28:50mais ça se jouait avec les trois rôles,
28:52plus ou moins consciemment.
28:54C'est-à-dire qu'en fait, on s'aperçoit
28:55qu'à un moment, la victime peut se mettre
28:59à persécuter le persécuteur,
29:02ou le sauveur peut se mettre à persécuter le persécuteur.
29:05Et en fait, c'est des jeux drôles
29:07qu'on apprend plus ou moins petits,
29:08ou dans le boulot, et voilà.
29:12Et le problème, c'est d'ouvrir les yeux
29:14sur ce type de jeu psychologique
29:17qui est quelquefois difficile.
29:18Mais vous, vous êtes une psy,
29:20ou une ancienne psy, vous, non ?
29:22Oui, c'est ça.
29:22Moi, j'étais psy,
29:23je n'ai pas du tout été formée
29:25à l'analyse transactionnelle,
29:26mais je peux vous dire que le jour
29:27où j'ai appris que ça existait,
29:30j'ai ouvert les yeux en grand
29:32et j'ai compris beaucoup de choses
29:33sur tout un tas de choses
29:34qui m'étaient arrivées dans la vie.
29:35Sur l'absence de mobilisation massive d'hier,
29:37quel regard vous portez là-dessus ?
29:39Ça m'a rassurée.
29:40Ça veut dire qu'en fait,
29:41il n'y a pas tant de gens que ça
29:42qui sont dupes de ce système,
29:44qui sont dupes des appels au secours
29:45de Marine Le Pen,
29:48qui ont en fait appelé à défendre la démocratie.
29:51Mais moi, personnellement,
29:52la démocratie, ce n'est pas l'anarchie.
29:55Normalement, la démocratie,
29:57je viens d'aller vérifier la définition,
29:59c'est dans le respect de la souveraineté du peuple.
30:02Et je ne vois aucun moment du respect
30:04dans la souveraineté du peuple
30:05quand il y a des mensonges,
30:06de la manipulation ou du détournement de fonds.
30:09Oui, Christine.
30:11Moi, c'est un débat.
30:13Je vous rends le micro tout de suite.
30:14Mais hier, j'ai pris une grande claque
30:17sur un point qui est celui
30:19du besoin d'exemplarité.
30:21On a beaucoup entendu dans les auditoires
30:23la parole des gens qui nous disent
30:24on a besoin d'exemplarité
30:26quand on réduit les revenus,
30:28quand on n'augmente pas les salaires,
30:30par exemple, des agents publics.
30:31Il faudrait que nos parlementaires,
30:33par exemple,
30:35fassent acte de sobriété, eux aussi,
30:37quitte à baisser un peu leurs revenus.
30:39Les gens demandent cela.
30:41Mais que ça aille comme ça,
30:43à ce point-là,
30:44au sein d'un parti très homogène,
30:47très organisé que le Rassemblement national,
30:49qu'il y ait des électeurs comme celui
30:51qu'on vient d'entendre à notre antenne
30:52qui disent
30:53je resterai RN,
30:54je le suis, je le resterai.
30:56Mais là, Marine Le Pen,
30:57elle a volé, elle paye.
30:59Pour moi, c'est une grande claque.
31:01Ça prouve que ce besoin d'exemplarité
31:03en France,
31:04il est très, très puissant et très fort,
31:06y compris au sein des partis,
31:08y compris chez des gens qui aiment pourtant,
31:10qui aiment pourtant Marine Le Pen, Christine.
31:13Oui, mais je suis d'accord.
31:15Vous parlez à une femme qui,
31:16il y a trois semaines,
31:18est retournée à un restaurant
31:19parce que c'est aperçu que sur la note,
31:20il y avait deux desserts qu'elle avait oubliés.
31:22Donc, le besoin de droiture,
31:24de justice,
31:25d'honnêteté,
31:26et chez moi...
31:27Ils avaient oublié de vous les compter.
31:29Oui, c'est ça.
31:30Et vous êtes revenue pour les payer.
31:31Oui.
31:32Oui.
31:33Bravo.
31:33D'accord ?
31:34Donc, voilà,
31:36c'est ma façon de vivre.
31:36Donc, le fait de piquer dans la caisse
31:39ou de détourner les fonds
31:40ou des emplois fictifs,
31:42pour moi,
31:43ça fait partie de la vie que je dois supporter.
31:45OK.
31:46Je trouverais normal que ces gens-là,
31:48démissionnent.
31:50Parce que comme il y a un doute sur leur propriété,
31:52ils devraient commencer par démissionner en disant
31:54je vais d'abord faire le clair,
31:55me mettre au clair avec tout ça,
31:56voire reconnaître mes erreurs,
31:57voire rembourser l'argent que j'ai pris indûment.
32:01Et à ce moment-là,
32:01peut-être,
32:03je me poserais la question
32:04de savoir si je peux revenir en vie politique.
32:06Mais quelqu'un qui n'a jamais reconnu ses torts
32:08et qui crie au loup
32:09de la manière dont Mme Le Pen
32:11est en train de crier au loup,
32:12je trouve ça invitable.
32:14Et je trouve ça normal
32:15que les gens ne se soient pas déplacés
32:17pour la manifestation.
32:18On rappelle quand même que
32:21comme elle a fait appel de cette décision,
32:23Marine Le Pen,
32:25et d'ailleurs Jordan Bardelal,
32:26a longuement répété sur notre antenne ce matin,
32:28est aux yeux de la loi présumée
32:29innocente dans ce dossier.
32:30Il y a un autre paramètre, Céciline,
32:32qu'on n'a pas dit,
32:32c'est qu'à droite,
32:33on n'a pas la culture de la manifestation.
32:35On manifeste moins.
32:36Il y avait foule au Trocadéro à une époque.
32:38Oui, c'est vrai, il y a eu le Trocadéro.
32:41Il y a des manifs historiques de la droite,
32:44de la fin de mai 68.
32:47Il y a eu des moments où la droite s'est mobilisée.
32:49Mais historiquement,
32:49ce n'est pas tous les dimanches.
32:51Vous êtes d'accord avec ça ?
32:52Je suis d'accord.
32:53Ce n'est pas tous les dimanches.
32:54Mais on ne peut pas dire non plus
32:55qu'il y a eu une foule incroyable
32:57de la République
32:58pour la contre-manifestation
32:59à l'initiative des Insoumis
33:00et des écologistes.
33:01Peut-être qu'il faisait trop beau,
33:02tout simplement, dimanche,
33:03que les gens voulaient faire autre chose.
33:05On marque une courte pause.
33:06On sera avec qui, après, alors ?
33:08Avec tous ceux qui nous appellent au 3210.
33:11Je ne sais pas, peut-être qu'on prendra
33:12Benoît ou Evan.
33:13Eh ben voilà, à tout de suite.
33:15Contactez-nous gratuitement
33:16via l'appli RTL ou au 3210.
33:26Mesdames, Messieurs,
33:27il s'appelle Victor d'Arcas.
33:30Il est le chef du Standard.
33:32Tous les jours,
33:33il lit vos milliers,
33:34vos milliers de messages.
33:36Il en extrait la substantifique moelle
33:39pour vous la restituer
33:40avec sa voix douce
33:42et délicieuse.
33:43Mon cher Victor, bonjour.
33:44Bonjour Eric, bonjour Céline,
33:45bonjour à tous.
33:46Bonjour Victor.
33:46Il y a des réactions sur l'application RTL
33:48et sur la page Facebook.
33:49On commence avec Isabelle
33:50qui nous dit que la manifestation d'hier
33:52n'est pas un flop.
33:53Il faisait tout simplement beau.
33:55Et puis Martine répond,
33:56eh bien on jugera du flop
33:57au moment des prochaines élections.
33:59Thierry Encharent qui lui dit
34:01je suis électeur du RN
34:02et cette histoire commence
34:04à me gonfler qu'on puisse avoir
34:05un sentiment d'injustice
34:06ou pas être d'accord avec cette décision.
34:08OK, mais à un moment,
34:09il n'y a pas de fumée sans feu.
34:11Et parfois, il vaut mieux se taire.
34:12Personnellement, mon vote restera RN,
34:14le dit-il.
34:14Par contre, si Marine se présente,
34:16eh bien là, il réfléchira à deux fois.
34:18Et puis sinon,
34:18vous pouvez aussi nous envoyer
34:20des messages vocaux.
34:21Un répondeur sur le 3210
34:23à l'image de Françoise Ayoric.
34:27Voilà, les Français avaient mieux à faire
34:29d'aller écouter le chant mélodieux des oiseaux
34:31plutôt que les vociférations
34:33de nos chers politiques
34:34qui ont tous des gamelles et des casseroles
34:36avec lesquelles on pourrait équiper
34:38tous nos rayonnages dans la cuisine.
34:39C'était mieux d'écouter
34:40le chant mélodieux des oiseaux,
34:42de peut-être faire un petit pique-nique
34:44ou d'aller boire une boisson en terrasse.
34:48Je pense que Marine Le Pen
34:50n'a pas réussi à réunir
34:52autant de monde que prévu autour d'elle,
34:54tout simplement parce que les gens
34:55en ont marre des politiciens corrompus
34:57et qui nous volent notre argent.
34:59Je pense que c'est une bonne chose
35:00qu'elle se soit retrouvée toute seule.
35:02Mais franchement,
35:04je trouve, Victor,
35:05que cette émission,
35:06les auditeurs ont la parole,
35:08elles votent tous les éditorialistes
35:10politiques de France et de Navarre,
35:12parce que qu'est-ce qu'on apprend ?
35:14On n'arrête pas de dire,
35:16mon doux Victor,
35:17on n'arrête pas de dire
35:18que les électeurs du RN,
35:20ils ont la culture du chef,
35:22que sous-entendu,
35:23ils sont soumis au chef,
35:25en l'occurrence à Marine Le Pen.
35:27Et on se rend compte qu'il y a beaucoup,
35:29alors ce n'est pas une statistique,
35:30mais beaucoup d'appels d'électeurs,
35:33d'auditeurs qui nous disent
35:34je continuerai à voter Marine Le Pen,
35:36enfin RN, pardon,
35:38mais si c'est Marine Le Pen,
35:40je m'interrogerai,
35:41voilà, ça prouve que les gens,
35:43électeurs du RN ou pas,
35:44ont énormément de discernement,
35:46voilà, énormément de discernement,
35:48et qu'ils ont une opinion
35:51beaucoup moins tranchée qu'on l'imaginait.
35:53Et ça, pardon,
35:54mais par rapport aux spécialistes de sondage
35:57qui viennent tout le temps nous parler
35:58des électeurs du RN,
35:59c'est une information intéressante.
36:00Voilà.
36:01Bon, Evan est avec nous,
36:03bonjour mon cher Evan.
36:05Bonjour Édith, bonjour Céline.
36:07Bonjour Evan.
36:08Comment vous expliquez la relative désaffection ?
36:10Il y avait du monde quand même,
36:11mais pas tant qu'on l'imaginait
36:13autour de Marine Le Pen hier à Paris.
36:15Ben non, on dit souvent que...
36:18On vous entend mal là,
36:19j'ai l'impression que vous avez mis l'oreiller
36:21devant le téléphone.
36:22On dit, on dit toujours
36:24qu'une image vaut mille mots,
36:26mais hier c'était terrible.
36:29En fait, à notre époque de l'ultra-communication
36:34avec tous les réseaux sociaux qu'on a,
36:36les députés qui ont dit hier
36:40« Non, on a rassemblé en cinq jours,
36:42on a dû faire ça rapidement »,
36:44mais tout ça, c'est un peu...
36:49Ils sont un peu de mauvaise foi.
36:50Qu'est-ce qui s'est passé, Evan, alors hier ?
36:52Qu'est-ce qui s'est passé ?
36:53C'est le premier parti de France
36:55avec des troupes qui sont toujours en ordre de bataille,
36:57c'est des militants qui travaillent extraordinairement bien
37:00pour leur parti, les gens du RN.
37:02On est pour ou contre les idées,
37:03mais ça, c'est une organisation politique assez remarquable,
37:06c'est efficace le RN, nom de nom.
37:09Mais bien sûr, mais comme vous l'aviez dit,
37:11en fait, les électeurs du RN sont beaucoup moins bêtes
37:14que ce que peuvent dire beaucoup dans l'opposition.
37:17Ils ont pris conscience que, d'accord,
37:21elle a fraudé.
37:23La victime, c'est l'Europe.
37:25Ce n'est pas Marine Le Pen.
37:27On peut discuter sur l'exécution provisoire, très bien.
37:33On peut discuter, peut-être.
37:35Ça peut débattre, mais la victime, c'est l'Europe.
37:37Donc, ils s'en sont rendus compte
37:39et ils ont voulu faire passer un message.
37:42Hier, ils ont fait passer un message.
37:43Evan, je vous propose qu'on accueille quelqu'un
37:45qui était Place Vauban hier.
37:48Bonjour Gérard.
37:49Oui, bonjour.
37:50Vous faites partie de ceux qui se sont déplacés hier
37:52au cœur de la capitale pour aller soutenir Marine Le Pen.
37:54Pourquoi c'était important d'y être pour vous ?
37:57C'était important, alors une, important pour la liberté,
38:00pour la liberté de parole, la liberté d'expression des électeurs,
38:04la liberté du peuple, la liberté du peuple souverain,
38:08pour expliquer que, en fait, vis-à-vis de,
38:13bon, je veux parvenir sous le débat, le procès, etc.,
38:17il y en a eu beaucoup de parlé,
38:19en fait, c'est la chose bien précise
38:22qui est le fait de l'écarter de l'élection présidentielle
38:26et puis par les raisons qui ont été exposées,
38:30les juges qui ont pris cette décision.
38:31Vous êtes militant vous-même, Rassemblement National ?
38:34Oui, oui, je l'ai été.
38:36Moi, j'étais déjà sous l'époque de Jean-Marie Le Pen.
38:40J'ai servi Jean-Marie pendant...
38:42Un grognard, un vieux grognard du parti.
38:45Voilà.
38:46Mais alors, dites-moi...
38:48J'ai eu la chance en plus de rencontrer Jeannie hier, voilà.
38:52Et qu'est-ce que vous dites, Gérard,
38:54à ceux qui, comme vous, votent RN,
38:56qu'on vient d'entendre sur notre antenne et qui disent...
38:59Elle a piqué dans la caisse, entre guillemets,
39:01on sait qu'il n'y a pas eu d'enrichissement personnel, etc.,
39:03mais bon, elle a piqué dans la caisse,
39:04le parti a piqué dans la caisse de l'Europe,
39:07ils payent, c'est normal.
39:08Il y a des gens qui nous disent là,
39:10je voterai en 2027 RN,
39:12mais qui disent, c'est normal ce qui arrive à Marine Le Pen.
39:14Qu'est-ce que vous pensez de ces électeurs-là ?
39:19Ils disent, bon, pour beaucoup d'électeurs,
39:22il y en a qui pensent que Marine aurait fait son temps
39:26et qu'il serait temps de passer,
39:28maintenant, qu'elle passe la main.
39:31Mais pour l'instant, ce n'est pas encore dans les cartons,
39:36malgré que ça pourra se faire un jour, pourquoi pas.
39:39Mais pour l'heure, l'histoire qu'elle pique...
39:42Je vous sens, Gérard, Gérard, pardon,
39:45mais même le débat dans les auditeurs où on a la parole,
39:48je vous sens un peu embarrassé par ces copains,
39:50ces amis, ces combattants politiques qui sont à vos côtés
39:54et qui vous disent, Marine Le Pen a fait son temps,
39:56elle a volé, machin, il est temps que Bardella arrive.
39:58On vous sent embarrassé, vous, le vieux grognard
40:00qui avait été un compagnon de route de Jean-Marie,
40:02puis de Marine Le Pen, on vous sent embarrassé.
40:05On n'est pas contre la jeunesse,
40:06pour le devenir et l'avenir de la jeunesse,
40:08loin de là, mais pour l'heure,
40:11c'est Marine qui est concernée.
40:13Pour l'instant, voilà, le fait qu'il est là.
40:18Est-ce que je peux vous poser une question, Gérard ?
40:19Ah, qui est-ce que c'est ? C'est Evan qui vous pose une question.
40:22Oui, oui.
40:24Est-ce que, pour vous, Jordan Bardella a les épaules
40:27si jamais Marine Le Pen est déclarée inéligible ?
40:32Ah ben, vous savez quoi, Evan ?
40:33Gérard vous répond juste après la pause, à tout de suite.
40:44Les auditeurs ont la parole.
40:46Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
40:49Je pense simplement que les gens ne sont pas allés sur place
40:52parce que, oui, certes, il y a un petit noyau,
40:56un bon noyau même de partisans, partisans,
40:59mais la majorité des gens qui votent pour le RN,
41:01ce sont des gens qui votent, qui font des votes protestataires
41:04et qui ne sont pas là pour aller dans la rue
41:05pour valider le fait que Marine Le Pen
41:08ait détourné des fonds publics.
41:10Sandrine, vous avez reçu ce message.
41:11Mais franchement, je ne veux pas faire à chaque fois le type qui est ébahi,
41:16mais franchement, on a de la qualité dans les interventions.
41:19Les auditeurs ont la parole.
41:20Et je le redis pour la 120ème mille fois,
41:24parfois, un bon auditeur qui a un peu de réflexion,
41:27ça vaut tous les éditorialistes de la radio, de la télévision,
41:31de la presse écrite réunie.
41:33Evan, vous posiez...
41:34Tout ça grâce aux standardistes.
41:35Tout ça grâce aux standardistes, à Victor et à vous,
41:37et puis tous ceux qui sont aux standards
41:40et qui prennent vos appels et qui sont adorables, dédiés, dévoués à cette émission.
41:44Evan, vous posiez depuis Angers une question à l'instant à notre ami Gérard,
41:49qui est lui un pur et dur, un historique du RN depuis Jean-Marie Le Pen.
41:52Qu'est-ce que vous lui disiez, Evan ?
41:55Oui, Gérard, pour vous, qui êtes un historique du RN,
41:59pensez-vous que Jordan Bardella a finalement le niveau nécessaire
42:06pour espérer gagner la présidentielle de 2027 ?
42:10Gérard, ce gamin, si j'étais Aquin, je dirais ce gamin de 29 ans, je crois,
42:15qui aura 30 ou 31 ans à la présidentielle de 2027, Gérard.
42:20Aura-t-il les épaules ?
42:21Est-ce que ça ressemble à quelque chose, un président de la République de 31 ans, Gérard ?
42:26Alors oui, concernant Jordan, loin qu'on en pense, Jordan est quand même très fort.
42:33Jordan est quand même très fort et Jordan est allé aussi à la bonne école.
42:38Et Jordan a débuté quand même encore à l'époque où Jean-Marie Le Pen était présent,
42:43puisqu'il vient des jeunesses du Front National, voilà, à l'origine.
42:49Et donc pour 2027, Gérard, c'est ça la question d'Evan ?
42:53Pour 2027, dans le cas où le pire des cas puisse se produire,
42:57il est fort possible que Marine le promulguera.
43:02Je ne suis pas divin.
43:04Mais il vous semble prêt ou pas ? Il a les épaules, c'est ça que vous demandez, Evan ?
43:08Qu'il soit prêt, il va s'y préparer dans le cas où le pire puisse se produire.
43:17Ce qu'on n'espère pas, parce qu'on pense quand même avoir toujours Marine en lice,
43:21c'est que le procès se passe autrement, puisque là, ça va aller sur le procès en appel.
43:32Et puis dans l'histoire des assistants parlementaires, il y a quand même beaucoup de choses à revoir.
43:39Rien que sur le fait comment ça a été prononcé, vous l'aviez dit vous-même,
43:42par le fait de cette peine d'inéligibilité, de la façon qu'elle a été promulguée.
43:47Cela dit, on donne toujours l'exemple de Medvedev, Poutine, Poutine, Medvedev.
43:51Moi qui suis un amoureux du Sénégal, juste avant la présidentielle l'année dernière,
43:55il y a le candidat majoritaire qui avait le plus de chances de gagner
44:00et qui a eu une condamnation à l'inéligibilité.
44:03Il y a un autre candidat qui a été candidat, il est élu,
44:07et il a pris le gars qui était inéligible comme Premier ministre.
44:10Ça se passe plutôt bien au Sénégal depuis un an,
44:13et puis on dit que la prochaine présidentielle, celui qui est Premier ministre,
44:17redeviendra le candidat du parti qui avait gagné les élections.
44:22Donc vous voyez, il y a des exemples dans notre monde où un inéligible devient Premier ministre,
44:27puis la fois d'après devient président, c'est techniquement possible.
44:30La difficulté, c'est que le droit français,
44:33ce n'est pas du tout sûr qu'il permette d'être Premier ministre quand on est déclaré inéligible.
44:38Ah, vous croyez ça ? Oui, d'accord.
44:39Il y a une bataille de constitutionnalistes actuellement,
44:41et ce n'est pas du tout évident qu'on puisse être Premier ministre si on est déclaré inéligible.
44:44Très bien, merci Evan et Gérard pour cet échange.
44:47Benoît fait le 3210, mon cher Benoît, qui êtes-vous ? Où êtes-vous ?
44:51Ben, je m'appelle Benoît, je suis comédien et je fais aussi du consulting immobilier fiscal.
44:59J'habite Montmartre.
45:00Ah, Montmartre, commune libre de Montmartre, Paris 18ème.
45:04Oui, mais non, c'est devenu quand même du surtourisme, parce que j'ai vu le surtourisme arriver.
45:08Ah oui, il faudra qu'on fasse une émission sur ce surtourisme.
45:11Franchement, pour les parigos et quelques habitants de France dans quelques communes,
45:15ça devient parfois un peu lourd, le surtourisme.
45:18Il faudra qu'on en parle du surtourisme.
45:20Les politiques locaux n'en parlent jamais de ça.
45:24C'est un enfer, et puis les prix qui augmentent, bien évidemment, puisqu'on arnaque un peu les touristes.
45:29Alors les locaux, bien évidemment, ils se tapent le kilo de tomate à 5 euros.
45:33Benoît, pourquoi...
45:36J'ai connu le tourisme à Montmartre, parce que ça fait 20 ans que je suis à Montmartre.
45:40C'était différent, il y avait du tourisme, mais ce n'était pas autant prononcé que maintenant.
45:44Parce que maintenant, c'est des groupes de 70 personnes.
45:47C'est vraiment épouvantable.
45:50Pour n'importe quoi, ils prennent des photos, par exemple, de la plaque du frère Avant-Gogue.
45:55Ces gens-là, bêtement, ils sont là à prendre des photos.
45:58Je ne sais pas, je trouve que c'est stupide.
46:00Moi, vous me croirez si vous voudriez, on m'a demandé il y a un an,
46:03est-ce que Jean-Paul Sartre est là en montrant le café de flore, etc.
46:06Est-ce que Jean-Paul Sartre est là aujourd'hui, etc.
46:08Il a fallu que j'explique à la personne qui l'était mort il y a des décennies.
46:11Benoît, c'était le mot de la fin, je suis désolé, on ne peut pas vous appeler pour Marine Le Pen,
46:16comme il est 13h59 et 40 secondes.
46:18Je vous coupe le sifflet, mais je m'engage à une chose,
46:21on parlera du surtourisme en France, dans quelques temps.
46:24Et on s'excuse auprès de Didier, de Bruno, qu'on n'a pas eu le temps d'entendre,
46:28et auprès de tous ceux qui nous ont parlé.
46:30Et on est victime du nombre d'appels, parce qu'on devait parler aussi de l'hygiène en France.
46:33Pas de l'hygiène en France, de ces Français qui disent ne plus pouvoir se payer des produits d'hygiène.
46:36Tout à fait.