Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 08 janvier 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:03Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07À propos de la mort de Jean-Marie Le Pen,
00:09le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
00:11dit rien, absolument rien,
00:13ne justifie qu'on danse sur un cadavre.
00:15Marie-Ève a fait le 3210.
00:17Marie-Ève, bonjour, que pensez-vous des festivités
00:20qu'il y a eu hier après la mort de Jean-Marie Le Pen
00:23un peu partout en France ?
00:27Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:29Eh bien si, doit-on effectivement se réjouir de son décès
00:34et pour autant le célébrer ?
00:36Pas convaincue.
00:37Vous n'êtes pas convaincue.
00:39Vous nous expliquerez tout cela dans un instant.
00:41Il est 13h01, tout de suite avec vous Céline Landreau.
00:43Le rappel des titres.
00:44Et sur ce sujet, justement,
00:46les mots de la porte-parole du gouvernement Sophie Prima
00:48il y a quelques minutes.
00:50Un mort a le droit au respect,
00:51même s'il a eu des propos tout à fait inacceptables
00:54et agit aussi de façon parfois inacceptable.
00:57Inacceptable réaction, vous le disiez,
00:59après les manifestations dans plusieurs villes du pays.
01:01Hier soir, pour célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen,
01:04disparue hier à l'âge de 96 ans.
01:07Plusieurs interpellations ont eu lieu à Lyon et Paris,
01:10notamment après des feux de poubelle
01:12ou encore des jets de projectiles contre les forces de l'ordre.
01:14Le projet de loi d'urgence pour Mayotte
01:16a été présenté en Conseil des ministres ce matin,
01:19un mois presque jour pour jour
01:21après le passage du cyclone Chido sur l'archipel.
01:24Projet de loi qui ne traite pas du sensible volet
01:27ni de l'immigration illégale,
01:28mais seulement de la reconstruction de l'archipel.
01:31Les tarifs des billets de TGV augmentent aujourd'hui,
01:33plus 1,5% en moyenne.
01:35Une hausse que la compagnie, la SNCF,
01:39justifie par la hausse des coûts.
01:41Mais c'est moins que l'inflation.
01:43Tout de même, on le signale,
01:44l'inflation qui s'établit à 1,7%.
01:47Peggy Broch, pour la météo cet après-midi,
01:50on le dit, on le répète depuis une heure maintenant,
01:52prudence dans le nord du pays parce qu'il va neiger.
01:54Oui, et il neige déjà d'ailleurs,
01:56du côté de la Seine-Maritime,
01:57on a 6 départements qui sont en vigilance orange,
01:595 pour neige vers glace,
02:00ça concerne donc la Seine-Maritime, la Somme,
02:03l'Oise, le Nord et le Pas-de-Calais.
02:04Et le Calvados est en vigilance orange cru
02:07à partir de minuit, donc pour l'Orne.
02:09Ça reste pluvieux sur toute la moitié nord encore cet après-midi
02:12avec du vent, des rafales,
02:13même dans les terres jusqu'à 70 km par heure.
02:16Les pluies gagnent le sud-ouest cet après-midi
02:19avec du vent également sur toute la côte atlantique
02:22jusqu'à 80 km heure.
02:23Et il n'y a que dans le sud-est,
02:25sur un large quart sud-est
02:26entre le massif central et la Méditerranée
02:28où le temps est sec,
02:29avec de belles éclaircies,
02:30même si le ciel est parfois voilé.
02:32Et une ambiance printanière dans le sud
02:34très contrastée avec l'ambiance hivernale au nord,
02:362 à 4 degrés seulement cet après-midi
02:38sur les régions au nord de la Seine.
02:40Contrastée même avec le nord-ouest
02:42puisqu'on est entre 10 et 13 degrés
02:44sur le reste de la moitié nord,
02:4514 à 17 dans la moitié sud.
02:47Merci beaucoup Peggy Broch.
02:49Les auditeurs ont la parole.
02:51Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:53Je trouve ça aberrant
02:55que des gens puissent aussi méchamment
02:58critiquer, danser sur quelqu'un qui est mort.
03:02Moi je trouve ça aberrant, méchant.
03:04On doit respecter les humains.
03:06Voilà, c'est Paulette qui nous laisse ce message
03:08à propos des scènes de liesse
03:10et des manifestations spontanées
03:12qu'il y a eu hier soir,
03:14quand on a appris un peu partout en France d'ailleurs,
03:16la mort de Jean-Marie Le Pen.
03:17Maïté fait le 3210.
03:19Bonjour, je vous salue également.
03:21Maïté, vous comprenez ces scènes de joie ?
03:25Absolument.
03:26Cet homme était antisémite, raciste, violent.
03:30C'est un tortionnaire.
03:32Il a participé à des tortures en Algérie.
03:35Donc je ne vois pas du tout pourquoi
03:37on devrait l'honorer.
03:39Il n'a jamais reconnu avoir participé.
03:41Il a expliqué que s'il avait été dans les conditions,
03:43peut-être qu'il aurait participé.
03:45Non, il les a justifiées.
03:47Non, il a participé.
03:49Il n'a jamais officiellement reconnu.
03:50Il a été condamné, multi-condamné,
03:53pour antisémitisme,
03:55de nombreuses fois.
03:57Il était violent.
03:59Il était raciste.
04:01Donc moi, ça ne me choque pas du tout.
04:03Par contre, ce qui me choque,
04:04c'est le traitement médiatique.
04:06Mais...
04:08Qu'est-ce qui vous choque dans le traitement médiatique, Maïté ?
04:10Vous ne parlez que de lui depuis hier.
04:12Oui.
04:13A vos yeux ?
04:14C'est extrêmement choquant,
04:15mais ça ne m'étonne pas,
04:18vu l'extrême droitisation des médias français.
04:22Oui, mais d'abord,
04:24on ne peut pas dire qu'on ne parle que de lui depuis hier.
04:28On a fait, par exemple, une tranche d'information
04:30de 12h à 13h,
04:32il y a encore quelques minutes,
04:34sur RTL, avec un journal très complet,
04:37et on a parlé de Jean-Marie Le Pen, peut-être 10% du temps,
04:40et le reste était consacré au reste de la communauté.
04:43BFM, CNews, LCI...
04:46C'est Le Pen, 24h sur 24, depuis hier.
04:50Au-delà de l'idéologie, Maïté,
04:52vous ne pensez pas quand même que
04:54c'est une figure majeure de l'histoire de la Ve République
04:58qui s'en va ?
04:59Il a été présent dans chaque présidentiel.
05:02Une figure raciste et antisémite, en fait !
05:05Maïté, c'est un débat.
05:07Dans chaque présidentiel, depuis que je suis journaliste,
05:10ça fait une quarantaine d'années,
05:12il faut faire un cordon sanitaire
05:15contre le Front National, puis le Rassemblement National.
05:18Il faut éviter qu'il y ait un Le Pen au second tour.
05:20Les organisations syndicales, politiques, etc.
05:23appellent à voter contre Jean-Marie Le Pen,
05:25puis contre Marine Le Pen.
05:26Ce que je veux dire, c'est qu'il a été
05:28un élément très important de la vie politique française.
05:31Oui, mais Hitler aussi !
05:32Comment ?
05:33Hitler aussi.
05:34Hitler aussi, vous dites ?
05:35Hitler aussi !
05:37D'accord.
05:39Je ne comprends pas le fait d'honorer cet individu.
05:43Franchement, ça me choque beaucoup.
05:45On ne peut pas dire qu'on l'honore.
05:47On parle de lui, de sa trajectoire politique.
05:50Il ne s'agit pas de lui tresser des lauriers,
05:54sans nuance.
05:55Reynald est avec nous également.
05:57Il appelle de la Mayenne.
05:59On a entendu à l'instant Maïté.
06:00Reynald, je voudrais vous entendre.
06:01Bonjour.
06:02Bonjour.
06:04Vous avez la parole, Reynald.
06:07Eh bien moi, contrairement à la précédente intervenante,
06:11à Maïté,
06:14il ne s'agit pas de parler de politique ou autre chose.
06:17En fait, c'est le simple fait
06:19de se réjouir de la mort de quelqu'un.
06:22C'est quelque chose qui n'est pas possible.
06:25C'est-à-dire qu'en fait,
06:26on peut combattre les idées d'une personne
06:29quand elle est vivante.
06:30On peut faire ce qu'on estime avoir à faire.
06:33Mais par contre, il y a un moment où,
06:35quand une personne décède,
06:36on doit avoir l'élégance de fermer sa bouche.
06:39Un silence, ça vaut beaucoup de discours.
06:44Ne pas ouvrir sa bouche,
06:46parfois, c'est même signifié beaucoup plus qu'on le pense.
06:49Mais par contre, on ne fait pas ça.
06:51Et je trouve que les gens qui se livrent à ça,
06:55je ne vois pas comment on peut construire une société
06:57avec des gens qui sont capables
06:59de se réjouir de la mort de quelqu'un,
07:01finalement, comme ça.
07:03Ce n'est pas possible.
07:04Pour moi, c'est les mêmes gens, si vous voulez,
07:06qui ont, pendant le premier quinquennat de M. Macron,
07:10ont passé cinq ans, en fait,
07:12à se moquer, caricaturer, etc.
07:16à la femme du président,
07:17l'écartage avec le président.
07:19Mais on s'en fout.
07:21La vérité, on s'en fout.
07:22Et ces gens-là,
07:23les gens qui se livrent à ce genre de choses,
07:25comment voulez-vous construire une société
07:27avec des gens qui sont capables
07:29de ce genre de comportement ?
07:32Si vous voulez, au-delà de ce que l'on pense du personnage,
07:35c'est la réaction de ces gens-là.
07:37Je veux dire, où est-ce qu'il y a une construction ?
07:39Je voudrais qu'on reprenne Marie-Ève,
07:41qui a ouvert le débat avec nous tout à l'heure,
07:43à 13h, à qui je n'ai pas repassé le micro.
07:46Marie-Ève, vous êtes toujours là ?
07:48Oui, oui, bien sûr, je suis là,
07:49et je suis à plusieurs reprises que d'antan.
07:51Qu'est-ce que vous pensez de ce débat
07:52entre Maïté et Reynald ?
07:53Maïté nous dit,
07:54« Ah, enfin, franchement, c'est un antisémite multicondamné.
07:59Vous ne comprenez pas qu'on puisse se réjouir ? »
08:01Et Reynald, qui nous dit,
08:03« On ne se réjouit pas de la mort d'un acteur politique
08:05et d'un homme, quel qu'il soit. »
08:07On doit se réjouir que la page se tourne,
08:09et je ne comprends pas qu'on puisse...
08:10Moi, je suis un peu du côté de Reynald,
08:12on ne peut pas se réjouir de la mort de quelqu'un.
08:14Et moi, ce qui me choque profondément,
08:15c'est que ce sont les jeunes qui se réjouissent,
08:17et ce sont les jeunes qui se sont rassemblés
08:19sur la place de la République.
08:20Moi, j'étais sur la place de la République,
08:22il y a dix ans,
08:23quand on a malheureusement vécu les attentats,
08:27et on s'est rassemblés sur la place de la République
08:29pour s'unir et pour être ensemble
08:31dans une épreuve qui était difficile.
08:33Et la place de la République,
08:34la République française, pour moi, c'est ça.
08:36Et je ne comprends pas que les jeunes
08:38se réjouissent de la mort de quelqu'un.
08:40Alors certes, c'est quelqu'un qui avait des propos terrifiants,
08:44qui était antisémite, qui était raciste,
08:46mais il a quand même fait partie
08:48de l'histoire politique de la France
08:49pendant des décennies.
08:50Et il a marqué l'histoire de la politique.
08:52Si le Front National est arrivé là où il est aujourd'hui,
08:54c'est aussi grâce à lui.
08:55Et je ne partage absolument pas ses idées,
08:57que l'on ne se méprenne pas sur mes idées politiques.
09:01Je n'ai jamais voté Front National,
09:03et je ne voterai jamais Front National.
09:05C'est contre mes idées.
09:06Mais moi, je me réjouis.
09:07Enfin, je me réjouis.
09:08Non, je ne me réjouis pas, en fait.
09:09Ça m'a fait de la peine,
09:10ce que j'ai pensé à sa famille.
09:11Moi, je suis soulagée.
09:12Ce n'est pas de la joie, c'est du soulagement.
09:14Et que la page se tourne
09:15et qu'on puisse passer enfin à autre chose.
09:17Et quand vous voyez ces jeunes,
09:19parce que c'est vrai que c'était une population
09:20assez jeune manifestée hier soir,
09:22vous vous dites que c'est la pire des manières
09:25de combattre l'extrême droite,
09:27si telle était leur intention, en tout cas ?
09:29Oui, évidemment.
09:30Je pense que ce n'est pas du tout comme ça
09:32qu'on doit s'unir,
09:35enfin qu'on doit parler de politique,
09:37en tout cas en France.
09:38Et je pense que les jeunes ne prennent pas la mesure
09:40de ce qu'ils ont fait
09:41et des propos qu'ils tiennent.
09:43Et on ne peut pas se réjouir de la mort de quelqu'un,
09:45que ce soit M. Le Pen ou quelqu'un d'autre.
09:48Moi, le volant politique,
09:50il a eu un impact sur la vie politique.
09:53C'était un homme qui a quand même eu
09:55un rôle très important.
09:57Il est indéfendable sur certains points.
10:00Voilà, je pense que ça y est,
10:01maintenant il faut tourner la page,
10:02il faut clôturer le sujet.
10:03Mais c'est vraiment, moi, la population jeune
10:05qui m'inquiète dans ces réactions-là.
10:08Et je crois qu'ils n'ont pas tout à fait compris
10:11le sens de l'histoire.
10:13Et c'est ça qui m'inquiète.
10:14Maïté, je voudrais reprendre Maïté,
10:16puisque Maïté, elle fait partie de ceux qui disent
10:18mais non, les jeunes avaient raison
10:20de manifester Maïté.
10:23On pouvait peut-être objecter, Maïté,
10:25que, bon, Le Pen a été condamné,
10:28bien évidemment.
10:30Il a tenu des propos inacceptables,
10:31bien évidemment.
10:32Tout le monde est d'accord avec ça.
10:34Mais sur des décennies de vie politique,
10:37c'est un personnage quand même
10:38un peu plus complexe que cela.
10:40Il a fait autre chose que tenir
10:41des propos inacceptables, Maïté.
10:44Il a fait quoi ?
10:45Je ne sais pas, il a dirigé un parti,
10:47il a fédéré des groupuscules d'extrême droite
10:50pour construire une force politique importante.
10:53Par contre, ça me fait un peu rire,
10:55parce que vous honorez,
10:58il y a Charlie Hebdo qui est mort,
11:00avec la liberté d'expression,
11:01mais c'est tout à fait l'esprit Charlie, là.
11:04Tout à fait l'esprit Charlie.
11:06C'est la France, c'est ça.
11:07C'est les Français.
11:08Ce que vous dites, c'est que les manifs
11:09qu'il y a eu hier soir pour fêter
11:11la mort de Jean et de Marie Le Pen,
11:13c'est Charlie.
11:14Bien sûr, tout à fait Charlie.
11:16C'est ce que disait d'ailleurs Mathilde Pannot
11:18ce matin sur l'antenne d'RTL.
11:20La présidente du groupe insoumis
11:22à l'Assemblée nationale,
11:23elle donnait la même explication que vous.
11:26Bien sûr, si vous connaissez Charlie,
11:27pas maintenant, parce qu'ils ont changé,
11:29ils sont maintenant islamophobes,
11:30mais si vous connaissez Charlie avant,
11:32c'est tout à fait ça.
11:35La contestation, l'irrévérence,
11:38c'est tout à fait ça.
11:40Donc on ne peut pas en même temps
11:42fêter la liberté d'expression
11:45et puis critiquer parce que les gens sortent
11:48dans les rues.
11:49Ça me paraît un peu contradictoire.
11:52Merci Maïté.
11:53David a fait le 3210 également,
11:55mon cher David, bonjour.
11:57Oui, bonjour.
11:58Bonjour David.
11:59Je vous annonce officiellement
12:00qu'on vous garde avec Céline sous le coude
12:02et que vous aurez la parole
12:04dans une poignée de secondes, David.
12:06Avec cette question,
12:07peut-on se réjouir de la mort d'un homme,
12:10de la mort de Jean-Marie Le Pen,
12:12comme l'ont fait hier les participants
12:14à ces rassemblements ?
12:15Je rappelle les mots du ministre de l'Intérieur,
12:18absolument rien ne justifie
12:19qu'on danse sur un cadavre.
12:21A tout de suite.
12:37Juste un petit message
12:38à l'intervenante Maïté.
12:39Alors qu'on soit pour ou contre
12:40les idées de M. Le Pen,
12:41c'est une chose,
12:42mais qu'on aille quand même
12:43danser sur la tombe de quelqu'un,
12:45moi je ne suis pas sûr
12:46que ce soit humainement correct,
12:48un minima.
12:49Je suis outré que des gens
12:51fassent des commentaires
12:52et des manifestations.
12:54On n'insulte pas, comment ?
12:57Voilà tous ces messages
12:58qui nous arrivent sur Le Répondeur
13:00depuis le début de cette émission,
13:01montés grâce à la célérité d'Enzo
13:04et de Victor d'Arcas,
13:06équipe formidable.
13:07A l'instant, je me disais Maïté.
13:08Maïté, vous voyez,
13:09vous faites réagir les gens,
13:10les auditeurs d'Airtel
13:11qui sont agacés
13:12par ce que vous dites, Maïté.
13:14C'est le but, c'est le but.
13:16On était en ligne avec David,
13:18Maïté, juste avant la pause.
13:20Vous êtes toujours avec nous, David.
13:22Oui, bonjour.
13:23Vous vouliez réagir, vous aussi,
13:25au décès de Jean-Marie Le Pen
13:26et surtout à ses manifestations
13:28hier soir dans plusieurs villes du pays.
13:30Oui, effectivement.
13:31Alors, j'aurais voulu réagir
13:32par rapport à ses manifestations.
13:34Alors, à titre personnel,
13:36j'ai du mal à les condamner
13:38de manière ferme et définitive.
13:40C'est une liesse de joie.
13:42Je vous explique pourquoi.
13:44Je pense que, quelque part,
13:46on récolte un peu ce que l'on sème.
13:48Ces liesses de joie, pour moi,
13:50sont moins choquantes
13:52que la maison d'édition
13:54qu'a créée M. Le Pen en 68,
13:56lorsqu'il a fait des chants nazis,
13:58les différents propos
14:00qu'il a pu tenir,
14:01les propos antisémites,
14:03l'épisode du point de détail,
14:05le nez, lorsqu'il a critiqué
14:07le nez de M. Sarkozy
14:09en parlant de ses origines.
14:11Lorsqu'au congrès de Tours,
14:13le journaliste a été tabassé
14:15par son service d'ordre
14:17et que M. Le Pen a répondu
14:19que sa judéité ne se voit pas
14:21sur son visage
14:23ou sur son nez,
14:25tout ça me condamne,
14:27comment dire,
14:29tout ça me choque.
14:31Davantage que les manifestations
14:33d'hier soir.
14:35Exactement.
14:37Et donc, moi,
14:39lorsque j'ai appris sur votre antenne
14:41le décès de M. Jean-Marie Le Pen,
14:43moi, j'ai pas pu m'empêcher
14:45d'avoir eu une pensée
14:47pour Brian Warren,
14:49qui est décédé en marge
14:51du cortège du Front National
14:53balancé dans la Seine
14:55par des militants.
14:57C'était le 1er mai 95.
14:59Exactement. J'ai eu une pensée également
15:01pour Ibrahim Ali,
15:03par exemple,
15:05qui a été tué par le colleur d'affiche
15:07RN,
15:09et dont M. Le Pen
15:11a relaté que c'était un incident
15:13qui a attiré l'attention
15:15générale sur la présence
15:17des Comoriens. Ça, ça me choque beaucoup plus.
15:19Je pense que n'importe quel
15:21homme ou femme politique
15:23actuel qui a des positions dures
15:25sur l'immigration
15:27et qui viendrait malheureusement
15:29à décéder, n'aurait pas toutes ces scènes
15:31de liesse.
15:33Cela dit, David,
15:35je réfléchis en vous écoutant,
15:37je revois toutes ces années
15:39Jean-Marie Le Pen qui a accompagné,
15:41qu'on le veuille ou non, qu'on l'aime ou qu'on le déteste,
15:43qui a accompagné notre vie
15:45de citoyen,
15:47avec son esprit d'éternel
15:49provocateur, parce que c'était quand même ça.
15:51Je ne suis pas convaincu qu'il ait toujours été
15:53obsédé par l'exercice
15:55du pouvoir. Lui, ce qui
15:57le faisait rêver,
15:59exalter quotidiennement,
16:01c'était l'art de la provocation,
16:03la rhétorique, la dialectique,
16:05le débat, etc.
16:07Je pense qu'il aurait été assez
16:09heureux de voir qu'on vienne
16:11danser sur son cercueil, ce
16:13provocateur né. Non, vous ne pensez pas, David ?
16:15Ah, là,
16:17vous me posez le col. Je ne sais pas parce que
16:19je ne le connaissais pas personnellement.
16:21Non, moi non plus, mais compte tenu de son profil,
16:23il aurait préféré cela
16:25à une mort paisible
16:27et avec des hommages
16:29bien cadenassés, bien
16:31propres. Il a toujours vécu
16:33dans la provocation et dans l'outrance.
16:35Il a toujours aimé l'outrance.
16:37Oui, oui, c'est possible.
16:39C'est possible. Il a aimé l'outrance,
16:41c'est vrai, mais ces
16:43outrances ont fait beaucoup de dégâts
16:45physiques, notamment
16:47de mort. Oui, oui, vous avez
16:49raison, mais c'est pour ça qu'il est difficile
16:51de résumer ce personnage
16:53et de le résumer à ses outrances
16:55verbales, dures à four crematoires, etc.,
16:57qui sont des atrocités verbales
16:59inacceptables.
17:01Mais il est aussi, et c'est ça le paradoxe
17:03Le Pen, il est aussi, quand il est député
17:05à la fin des années 50, celui
17:07qui est élu comme le meilleur député
17:09de l'hémicycle,
17:11le plus brillant
17:13tribun
17:15en rhétorique,
17:17il est complexe, Le Pen. Il est à la fois
17:19brillant, il est à la fois provocateur,
17:21il y en a l'impression qu'il veut le pouvoir, mais il ne le veut pas.
17:23Ce qui l'intéresse, c'est de
17:25provoquer, d'être insultant,
17:27il assume d'être d'extrême-droite,
17:29vous avez raison, il crée une maison d'édition
17:31où il crée,
17:33il fait des disques, il y a des vinyles à l'époque,
17:35avec des champs politiques. Bon, on se
17:37disait, il va s'arrêter aux champs
17:39communistes, aux champs, etc. Non !
17:41Il fait des disques sur les champs du Troisième Reich,
17:43donc il est quand même
17:45en permanence dans une espèce de quête
17:47de l'outrance et de la provocation
17:49qui ont été vraiment
17:51permanents
17:53tout au long de ces décennies.
17:55Qu'en pense Gilbert, tiens, qui nous appelle,
17:57qui a fait le 3210, mon cher Gilbert,
17:59bonjour ! Bonjour à vous !
18:01On vous écoute, Gilbert, où êtes-vous ?
18:03Je suis à La Réunion.
18:05À La Réunion ?
18:07L'île de La Réunion. Ah, très bien, merci d'être
18:09avec nous, mon cher Gilbert.
18:11Commentaire d'abord
18:13sur ceux qui se sont réjouis de la mort
18:15de Jean-Marie Le Pen. Il y a eu
18:17à La Réunion des manifestations spontanées
18:19aussi ? Non, je ne sais pas,
18:21je n'ai pas entendu,
18:23je n'ai pas entendu du tout s'il y avait des manifestations
18:25concernant son décès.
18:27Moi, ce que j'ai entendu
18:29à la radio, que les gens font la fête,
18:31dansent parce que ce monsieur est décédé,
18:33c'est honteux. C'est un homme politique,
18:35il était ce qu'il était, il est décédé,
18:37maintenant, c'est comme la dame disait
18:39tout à l'heure, on tourne une page.
18:41Je n'ai pas vraiment connu ce monsieur-là,
18:43je n'ai jamais voté pour lui.
18:45Moi, ce que je remarque
18:47aujourd'hui, je dirais,
18:49peut-être s'il y aurait eu un président
18:51un peu plus sévère sur les jeunes,
18:53sur la délinquance, peut-être qu'on n'aurait
18:55pas eu une France
18:57comme aujourd'hui.
18:59Gilbert, vous nous offrez
19:01une transition idéale pour le prochain
19:03sujet parce que dans un instant, on parlera de la lettre
19:05du préfet du
19:07Barin qui a écrit
19:09aux parents des mineurs interpellés en marge
19:11des festivités du Nouvel An dans la région
19:13de Strasbourg pour les rappeler à leurs
19:15obligations et donc
19:17qui incite à une plus grande sévérité envers
19:19les plus jeunes sur le territoire
19:21national. Victor Darcas,
19:23peut-être en régie
19:25au standard, on a eu
19:27des messages sur le répondeur, mais vous avez
19:29aussi des messages écrits qui vous parviennent et que vous lisez
19:31pour nous, Victor, bonjour. Exactement, Céline,
19:33bonjour, et bonjour Eric.
19:35Antonio à Bourges interpelle
19:37Maïté, elle lui dit, mais comment
19:39est-ce qu'on peut comparer Jean-Marie Le Pen
19:41et Hitler ? Hitler a tué
19:436 millions de juifs de ses mains, donc
19:45le parallèle est un petit peu fort.
19:47Très bien, vous avez d'autres messages ?
19:49Oui, d'autres messages, bien sûr, Anne-Marie, Patrick,
19:51Olivier, Isabelle également, nous disent
19:53qu'ils ne partagent pas les idées de Jean-Marie Le Pen
19:55mais en tant qu'être humain, ils sont
19:57choqués par ces scènes de joie hier
19:59soir, et puis de l'autre côté, on a Marc
20:01qui nous dit, on ne va quand même pas le pleurer.
20:03Voilà, Maïté,
20:05j'ai vu plusieurs messages qui passaient où l'on vous
20:07reproche quand même, Maïté, d'avoir comparé
20:09Adolf Hitler à Jean-Marie Le Pen.
20:11Maïté, qui est toujours avec nous.
20:13Oui, c'était un peu fort, mais bon.
20:15C'était pour faire
20:17un parallèle,
20:19pour réveiller un peu les consciences,
20:21et puis quand la dame dit, on tourne une page,
20:23mais quelle page on tourne ?
20:25En fait, il y a encore l'extrême droite
20:27qui va peut-être passer,
20:29il y a encore
20:31Le Pen, il y a encore, quelle page
20:33on tourne, en fait ? Mais ce n'est plus la même,
20:35quand même, Maïté.
20:37Non ?
20:39Ce n'est plus la même extrême droite
20:41que celle de l'époque de Jean-Marie Le Pen.
20:43Ce n'est plus la même, Maïté.
20:45Oui, on veut faire croire, en tout cas, non ?
20:47Est-ce que les médias s'évertuent
20:49à nous faire croire ?
20:51Je n'y crois pas tellement, non.
20:53Vous avez le sentiment que sur le fond,
20:55la ligne est restée inchangée,
20:57malgré les opérations des diabolisations ?
20:59Absolument.
21:01Il y a eu beaucoup de messages
21:03antisémites de la part du RN.
21:05De toute façon, ils en ont même
21:07condamné,
21:09le RN.
21:11Après, sur la forme, ce qui est certain,
21:13c'est qu'il y a quand même une grande différence de style
21:15entre Marine Le Pen et son père.
21:17On n'est pas sur les mêmes outrances en termes de langage.
21:19Régis, Pascal,
21:21nous appellent au 3210.
21:23Je salue Régis. Où êtes-vous, mon cher Régis ?
21:25Oui, c'est moi.
21:27Je suis près de Nancy.
21:29Je vous écoute.
21:31Écoutez, je vais arrêter la polémique
21:33rapidement. Les manifestations
21:35pour
21:37la mort de Le Pen,
21:39bon. Mais après tout,
21:41on défend
21:43la liberté d'expression
21:45de Charlie Hebdo. En ce moment,
21:47c'est bien la même chose. Chacun est
21:49libre de faire ce qu'il veut.
21:51Maintenant, il est certain
21:53que personnellement, Jean-Marie Le Pen,
21:55je ne l'ai jamais porté dans mon cœur
21:57avec
21:59les histoires en disant
22:01les Chambragas, c'est un détail de l'histoire.
22:03Et
22:05des blagues sur les fours crématoires
22:07et bien d'autres choses. Par
22:09contre, je n'irai pas cracher sur sa
22:11tombe. Il est mort. Il est mort. Point.
22:13Voilà.
22:15Merci, mon cher Régis.
22:17Pendant que je vous tiens.
22:19Allez-y, tenez-nous.
22:21Pendant les annonces,
22:23j'écoute, je suis un fidèle d'RTL,
22:25mais pendant les annonces,
22:27évitez les roulements
22:29de tambour. On parle de pollution
22:31sonore et là, c'en est.
22:33Ah, pendant les annonces publicitaires ?
22:35Oui, même quand vous allez raconter
22:37les titres des journaux.
22:39Ah, le tapis sonore
22:41sous les titres.
22:43On va en parler, on va dire
22:45à Damien de le mettre peut-être un peu moins fort si ça vous agresse les oreilles.
22:47Non, il ne faut pas le mettre du tout.
22:49On va faire
22:51remonter tout ça.
22:53On parle
22:55de pollution sonore, pour moi
22:57c'en est. Très bien, oui, c'est la petite
22:59musique sous les titres des journaux.
23:01C'est ça.
23:03C'est agaçant en plus.
23:05Et là, paf, vous prenez la musique de l'heure du crime.
23:07Et en plus, moi j'ai 80 ans, je suis un peu sourd
23:09donc ça m'interpelle.
23:11Et voilà, je vous en propose une autre musique,
23:13c'est la musique de l'heure du crime, Jean-Alphonse Richard.
23:15Bonjour, Jean-Alphonse. Bonjour à tous.
23:17L'heure du crime, aujourd'hui, avec l'affaire
23:19Thierry Metteiller, il avait 54 ans,
23:21célibataire, employé dans le lycée.
23:23Dans l'allié, on va le retrouver mourant
23:25dans sa maison, en pleine campagne.
23:27Il vit seul, on va penser que c'est un suicide
23:29voire un dramatique accident
23:31mais il est lardé de coups de couteau
23:33ou de tournevis, on ne sait pas très bien.
23:35C'est le début d'une enquête compliquée.
23:37Vous savez, des enquêtes en pleine campagne
23:39où les gens ne parlent pas beaucoup.
23:41Des voisins qui se taisent, il n'y a aucun témoin
23:43direct de l'agression, même sur ces
23:45petites routes et dans ces champs.
23:47On voit tout et on sait tout.
23:49Mais là, il n'y a rien, il n'y a aucun témoignage.
23:51Et de plus, l'autopsie est
23:53compliquée. Résultat, 5 ans après,
23:55on est dans l'impasse. Qui a tué
23:57Thierry Météier. On est en partenariat
23:59ce soir avec l'émission Appel à témoins
24:01à 21h10 sur M6
24:03pour traiter cette affaire.
24:05Mais pour nous, évidemment, c'est à 14h. Je vous attends
24:07dans l'heure du crime. Et nous serons là
24:09mesdames, messieurs. Tiens, dans un instant, qu'est-ce que vous
24:11pensez du préfet du barin ?
24:13Il a envoyé un courrier aux parents des mineurs
24:15qui ont été interpellés, vous savez, ceux qui ont brûlé
24:17les voitures, dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
24:19Et il leur dit, je m'interroge sur
24:21votre capacité à remplir vos obligations
24:23parentales de manière satisfaisante.
24:25Un courrier qui appelle sans doute des sanctions
24:27à venir. Bonne idée ou mauvaise idée ?
24:293210, à tout de suite.
24:31Jusqu'à 14h
24:33Eric Brunet
24:35Céline Landreau vous donne la parole
24:37sur RTL.
24:39RTL
24:41Vous écoutez RTL
24:43midi, les auditeurs ont la parole.
24:45Le préfet du barin a écrit
24:47aux parents des mineurs interpellés en marge de
24:49festivité du nouvel an.
24:51Il les rappelle à leurs obligations et menace
24:53les parents de mineurs étrangers de
24:55réexaminer leur droit de séjour.
24:57Ça vous fait réagir ? On revient dans
24:5960 secondes.
25:01Céline Landreau et Eric Brunet
25:03Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:05Il faut absolument
25:07que les parents prennent conscience
25:09qu'ils ont des devoirs et qu'ils doivent
25:11absolument s'occuper de leurs
25:13enfants. Il n'y a pas de raison qu'on soit
25:15étrangers ou français. On doit
25:17assumer les actes de ses enfants
25:19et on doit les éduquer surtout.
25:21Ça c'est un débat intéressant.
25:23Il y a un préfet
25:25en Alsace qui dit
25:27tous les délinquants mineurs qui ont brûlé
25:29des voitures la nuit de la Saint-Sylvestre
25:31je vais écrire une petite lettre aux parents
25:33où aujourd'hui je m'interroge sur votre capacité
25:35à être de bons parents.
25:37A mon avis c'est un courrier
25:39qui appelle derrière des sanctions.
25:41Alors ça c'est pour les parents
25:43Céline, c'est pour les parents
25:45de mineurs français.
25:47Il y a eu également Céline une deuxième lettre
25:49qui a été envoyée. Oui en fait il y a deux courriers
25:51différents envoyés aux parents
25:53de ces mineurs interpellés
25:55on le rappelle autour de Strasbourg
25:57au moment des festivités du Nouvel An.
25:59Un courrier aux parents de mineurs français
26:01les rappelant leurs obligations
26:03leur conseillant aussi d'aller
26:05voir les services sociaux pour les accompagner
26:07en cas de besoin. Et puis un courrier bien plus
26:09menaçant pour les parents de mineurs
26:11étrangers. On menace ces parents
26:13de réexaminer tout
26:15simplement leur droit de séjour
26:17sur le territoire national.
26:19Carole a fait le 30 de 10.
26:21Ma chère Carole, je vous salue.
26:23Où êtes-vous Carole ?
26:25Bonjour. Je vous salue
26:27également. Vous êtes à 10.
26:29Nous aussi.
26:31Tous nos voeux pour cette nouvelle année.
26:33Très belle année 2025 Carole.
26:35Bon ce préfet, est-ce qu'il a
26:37outrepassé ses prérogatives ?
26:39Ou est-ce qu'il a eu raison ?
26:41Alors moi je lui donne tout à fait
26:43raison. Après est-ce qu'il a
26:45outrepassé ses prérogatives ?
26:47Je ne connais pas par coeur
26:49la liste de
26:51ses obligations.
26:53Mais moi il n'y a rien qui me choque.
26:55Lorsque dans un collège ou un
26:57lycée vous avez un gosse
26:59qui se conduit
27:01mal, qui est outrancier.
27:03Il y a conseil de discipline,
27:05convocation des parents.
27:07Là c'est pareil. Je ne vois pas.
27:09Moi ce qui me choque, c'est des
27:11gosses de 12, 13 ans dans la rue
27:13où les parents
27:15sont soit
27:17ils ont lâché l'affaire
27:19et on peut peut-être les comprendre
27:21mais ce n'est pas normal.
27:23Et l'aversion pour les étrangers,
27:25je suis désolée. Quand vous êtes
27:27sur un pays étranger,
27:29ayez au moins la décence
27:31de respecter le pays qui vous
27:33accueille. Moi il n'y a rien
27:35qui me choque. Par contre, alors
27:37je n'ai pas trop suivi l'actualité
27:39mais je n'ai pas entendu
27:41d'autres personnalités
27:43politiques soutenir ce
27:45préfet.
27:47En moi il n'y a rien
27:49qui me choque. Bravo. Pour une fois
27:51il y en a un qui a un peu de courage.
27:53Les français se plaignent du manque
27:55d'action, du manque de sécurité
27:57et là il y a un
27:59préfet qui fait preuve, un peu de courage
28:01et on en fait
28:03un débat. Voilà moi ce qui me choque.
28:05On en fait un débat,
28:07on vous pose la question
28:09après c'est un agent de l'État.
28:11Oui, pardon, pardon. Non mais ce que vous voulez dire
28:13Carole, c'est que
28:15c'est vrai que chaque Saint-Sylvestre
28:17depuis des années, ça c'est ce qu'on
28:19appelle nous les journalistes un marronnier, ça veut dire
28:21un sujet qui revient chaque année,
28:23c'est marronnier, c'est-à-dire que chaque Saint-Sylvestre
28:25à Strasbourg, des voitures brûlent.
28:27Alors à Strasbourg c'est des centaines de voitures qui brûlent.
28:29Carole, vous vous souhaiteriez
28:31que ce soit tous les préfets, en Paris
28:33circonstance bien sûr, qui
28:35envoient des lettres aux parents
28:37de victimes.
28:39Mais alors, cela dit,
28:41ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est que
28:43certains vont objecter qu'il y a deux lettres
28:45qui font une différenciation très claire.
28:47Il y a la lettre aux parents
28:49de gamins français et la lettre
28:51aux parents de gamins étrangers.
28:53Certains pourront dire qu'on est
28:55dans du deux poids, deux mesures.
28:57Alors oui, on est dans deux poids, deux mesures.
28:59À mon sens, la fonction
29:01elle doit être six
29:03sanctions et à mon avis
29:05ça n'ira pas plus loin
29:07parce que malheureusement en France on connait les actes
29:09mais beaucoup moins les actions.
29:11Il devrait y avoir
29:13des sanctions pour les familles
29:15françaises et étrangères
29:17parce qu'il n'y a pas de raison que les familles françaises
29:19soient épargnées.
29:21Vous n'avez pas à laisser un
29:23gamin de 13 ans,
29:25même 15, dans la rue
29:27à cette heure-là. Donc des sanctions
29:29il doit y en avoir. Après
29:31est-ce que ça va être sur les
29:33aides sociales ? Est-ce que ça peut être
29:35sous le terme d'une amende ?
29:37Pour les familles étrangères,
29:39il y en a qui vont se soulever en disant
29:41vous vous rendez compte, on attaque tout de suite
29:43mais je pense qu'il est important
29:45de sensibiliser les familles étrangères
29:47et encore qu'on ne devrait pas avoir à le faire
29:49en disant attendez, vous êtes étranger
29:51vous êtes sur un pays, on vous accueille
29:53vous bénéficiez des aides
29:55au même titre que les français
29:57la moindre des choses c'est de respecter
29:59le pays et on pourrait peut-être
30:01appliquer
30:03une sanction
30:05je ne sais pas, après je ne suis pas
30:07mais il faut quand même, oui
30:09des actions, oui. Il faudrait
30:11que ça aille au bout surtout.
30:13C'est vraiment de Carole Lannissoise
30:15Sur ce sujet, Carole
30:17je voudrais qu'on accueille Myrka également
30:19Bonjour Myrka. Bonjour
30:21Je crois que vous êtes
30:23vous, fille d'immigré
30:25si je ne me trompe pas, comment
30:27vous réagissez à ce courrier
30:29à ces deux courriers du préfet du Baron
30:31Alors
30:33moi ce qui m'intrigue c'est d'arriver à faire des courriers
30:35pour des choses qui semblent un peu évidentes
30:37après le
30:39courrier en soi, ça ne me choque pas
30:41je suis pour
30:43après il faudrait aussi peut-être
30:45proposer de l'aide aussi aux familles étrangères
30:47même si, voilà
30:49on utilise les devis qu'on a, donc les sanctions
30:51sur le fait de rester sur le territoire français
30:53moi ça ne me choque pas
30:55Je trouve que pour une fille d'immigré vous avez
30:57un sacré accent du sud-ouest, j'ai l'impression
30:59que vous êtes une immigrée du sud-ouest, oui surtout
31:01C'est ça. Vous êtes de quel coin ?
31:03De l'Aveyron. Ah de l'Aveyron
31:05Bonjour Dingersoy
31:07Dites-moi, vous venez de quelle région ?
31:09Vous êtes immigrée de quel pays, vous ?
31:11Alors de Slovaquie
31:13et voilà, donc nous on est arrivés en 2001
31:15avec toute ma fratrie
31:17Vous avez quel âge ? J'avais 11 ans
31:1911 ans
31:21et c'est vrai que nous on était
31:23Comment vous voyez vos parents par rapport à ces jeunes
31:25français
31:27et puis également issus de l'immigration
31:29qui brûlent des voitures à la Saint-Sylvestre
31:31vos parents vous tenaient
31:33cadenassés à la maison, on ne sortait pas
31:35faire des bêtises ? Non
31:37par contre, voilà
31:39on savait d'où on venait, on savait qu'on ne voulait pas y retourner
31:41donc on faisait en sorte de
31:43d'après la chance qu'on a eu
31:45de pouvoir être en France et c'est vrai que
31:47la politique de la maison c'est plutôt de
31:49mettre les bouchées doubles plutôt que de
31:51être exemplaire
31:53se faire remarquer par un
31:55comportement exemplaire
31:57Voilà, c'était plutôt dans ce sens-là
31:59parce qu'on savait d'où on venait
32:01on savait les sacrifices qu'avaient fait nos parents
32:03et voilà
32:05Vous veniez quoi, du bloc communiste
32:07à l'époque ?
32:09Oui, on est allés en Slovaquie
32:11et nous on est venus parce qu'on avait des soucis
32:13de racisme, parce qu'on était de la communauté rome
32:15Parce que d'accord, vous étiez une rome-slovaque
32:17et vous avez migré en Europe
32:19pour cette raison. Donc il y avait la peur
32:21d'être renvoyé au pays
32:23si je puis dire ?
32:25Oui, tout à fait, on s'est dit qu'on avait la chance
32:27d'être intégrés, on nous a pris en charge
32:29et pourquoi faire ça ?
32:31On a la notion du bien et du mal
32:33à un certain âge, donc
32:35si ce n'est pas les parents qui arrivent à les tenir
32:37la logique voudrait que ne serait-ce que par solidarité
32:39par le geste des parents, on respecte
32:41l'endroit où on est
32:43Merci Mirka
32:45J'ai lu un article passionnant l'autre jour
32:47ça n'a rien à voir avec notre sujet
32:49mais qui parlait
32:51des roms et des ziganes sous le 3ème Reich
32:53et on oublie trop, trop souvent
32:55que ce sont des populations
32:57qui ont été massivement persécutées
32:59et déportées sous le 3ème Reich
33:01Mais ça Mirka, vous le savez bien
33:03vous connaissez l'histoire
33:05C'est vrai que je trouve que les médias
33:07surtout les historiens en parlent peut-être pas assez
33:09En tout cas Mirka, merci pour ce message
33:11On continue sur quoi
33:13Céline Landreau ?
33:15Je pense qu'on va continuer à parler
33:17de ces courriers, de ces deux courriers
33:19du préfet, du baron, on revient dans un instant
33:21Contactez-nous gratuitement
33:23via l'appli RTL ou au 3210
33:25Les auditeurs ont la parole
33:27Eric Brunet, Céline Landreau
33:29sur RTL
33:31Je soutiens entièrement l'initiative
33:33de ce préfet, c'est gérer
33:35comme un bon père de famille
33:37pour redonner un petit peu d'éducation
33:39à notre population
33:41Ah, voilà un message
33:43on rebondit, on réagit à ce qu'a dit
33:45ce préfet du baron
33:47Au fond Céline
33:49quand je réfléchis
33:51il y a la polémique, c'est pas que ce préfet
33:53ait dit, vous les parents
33:55de mineurs interpellés la nuit du Nouvel An
33:57vraiment je m'interroge sur
33:59votre capacité à remplir vos obligations
34:01parentales après tout
34:03mais c'est cette deuxième lettre
34:05qui peut poser problème
34:07envoyer aux parents
34:09de mineurs
34:11délinquants étrangers
34:13dans laquelle il sous-entend
34:15qu'ils pourraient réexaminer
34:17leurs conditions
34:19de vie en France
34:21il est là davantage le débat
34:23parce que qui dit à des parents de gamins français
34:25bon attendez, vous faites mal votre boulot
34:27vos enfants ont brûlé des voitures, bon c'est normal
34:29c'est le deuxième volet qui me paraît
34:31être intéressant
34:33pour débattre, mes chers amis
34:35on va prendre qui là, Alexandre
34:37Alexandre est à Nancy, c'est ça ?
34:39Bonjour Alexandre
34:41Bonne année, tous mes voeux d'abord
34:43à toute votre équipe, même ceux qu'on n'entend pas
34:45qui sont planqués derrière
34:47Merci Alexandre, ils vous entendent
34:49on va transmettre tout ça, est-ce que juste vous pouvez enlever
34:51le haut-parleur parce que ça résonne un petit peu derrière vous
34:53Oui, il y a des enceintes
34:55c'est une vraie boîte de nuit là autour de vous
34:57Il y a la radio allumée alors ?
34:59Je salue, je salue
35:01donc ça marche là maintenant
35:03je salue donc Damien
35:05qui est là, bonjour Damien
35:07bonne année Damien de la part d'Alexandre
35:09Merci, bonne année Alexandre, à vous aussi
35:11Damien c'est celui qui est derrière
35:13les manettes
35:15et il rigole pas, quand on a une minute de retard
35:17pour la pub, il nous frappe
35:19physiquement
35:21Je n'en crois rien du tout
35:23Victor d'Arcas également
35:25l'empereur du standard
35:27celui qui règne sur
35:29une équipe de standardistes dévoués
35:31et très professionnels également
35:33Et quelle équipe ?
35:35Alexion, Cyril, Raphaël, Enzo
35:37et puis Valentin aussi
35:39Valentin que j'oubliais, merci, heureusement que vous êtes là Victor
35:41Et puis il y a Brice du génie
35:43Brice du génie qui est le patron rédacteur
35:45en chef de cette tranche
35:47il est là, austère, dur
35:49il ne sourit jamais, méchant
35:51sévère, lui aussi il nous frappe
35:53physiquement
35:55Je crois que vous êtes une super équipe
35:57Bon Alexandre, alors ce préfet
35:59du barin
36:01D'abord, bonne année
36:03monsieur le préfet mais
36:05quelle intelligence
36:07quelle réflexion
36:09je dirais presque
36:11quelle audace mais surtout
36:13bravo monsieur le préfet
36:15vous avez le soutien
36:17de la majorité des parents
36:19de notre pays mais quels qu'ils soient
36:21qu'ils soient étrangers, qu'ils soient français
36:23Moi personnellement je suis
36:25papa maintenant d'une grande fille à 29 ans
36:27et vis-à-vis, machin, etc
36:29mais jamais de la vie, mon enfant
36:31n'a traîné dans les rues
36:33pour se rassembler en groupe
36:35lorsqu'elle était mineure, mettre des
36:37capuches, etc
36:39pour aller faire ce genre de conneries
36:41excusez-moi donc à l'expression
36:43mais vous disiez tout à l'heure
36:45qu'on envoie un courrier aux parents français
36:47pour les rappeler à l'ordre qu'ils ne fassent pas leur job
36:49ça vous paraît normal
36:51et ça l'est quelque part
36:53mais ce qui vous paraît peut-être
36:55un petit peu choquant ou un petit peu
36:57rock'n'roll, c'est qu'on envoie un courrier
36:59aux parents
37:01étrangers en leur disant
37:03attention, si vous continuez comme ça
37:05si vous ne prenez pas en charge vos gamins
37:07je pourrais être amené à
37:09examiner
37:11votre autorisation de rester sur le droit
37:13français, mais moi je redis
37:15bravo monsieur le préfet
37:17nous avons, la France a accueilli
37:19tous ces gens-là
37:21et encore une fois je ne fais pas d'amalgame
37:23entre les français ou les étrangers
37:25quand on est étranger, on va quelque part
37:27dans n'importe quel pays, on s'y installe
37:29on est accueilli
37:31la moindre des choses, c'est de respecter
37:33l'environnement, la population
37:35les mobiliers urbains, etc
37:37je suis conducteur d'autocar
37:39et je voyage beaucoup
37:41je réside donc à Nancy, mais je me rends très
37:43souvent donc à Strasbourg
37:45notamment il y a eu les marchés de Noël, etc
37:47et là en ce moment je suis à Paris, à Aubervilliers
37:49parce que j'ai déposé des clients que je vais aller
37:51chercher tout à l'heure, etc
37:53et je peux vous garantir
37:55je peux les filmer, ça c'est pas un problème
37:57de tous ces jeunes, mais c'est des
37:59mômes parfois, on a l'impression
38:01qu'ils ont 10, 12, 13 ans
38:03ils se réunissent
38:05alors ils descendent de chez eux, bref, etc
38:07les réseaux sociaux, peu importe, ils se réunissent
38:09ils sont en petites bandes, ils sont
38:112, 3, 4, 5, ils traînent
38:13dans les rues, ils sont désœuvrés
38:15il fait nuit, pour hier soir
38:17donc il faisait très froid, etc, mais ça les
38:19empêche pas, ils ont leur espèce de gros
38:21bomber, machin, etc, mais les gens
38:23ont presque peur, les gens traversent
38:25la route pour les contourner
38:27ces enfants n'ont rien à faire
38:29dehors, et si les parents
38:31quels qu'ils soient, serraient
38:33la vis et donnaient une éducation
38:35de bons pères de famille, pardonnez-moi
38:37l'expression, ça paraît tellement ancien
38:39donc là-bas, pour nos jeunes
38:41il y a un tas de choses à faire dans une famille
38:43on ne laisse pas les jeunes dehors
38:45c'est juste une question que j'allais vous poser, justement
38:47vous parlez de ces groupes dehors, mais vous les avez vus
38:49faire des choses interdites
38:51ou c'est leur simple présence
38:53qui est un problème à vos yeux
38:55leur présence dans la rue à cette heure-là, évidemment
38:57hier soir, on a essayé
38:59on m'a proposé
39:01à 5 ou 6 endroits, parce que j'entrais
39:03du restaurant vers mon hôtel
39:05on m'a proposé des cigarettes
39:07évidemment des cigarettes de contrebande
39:09des malbours à 3 euros
39:11des mômes
39:13j'ai vu le visage, parce qu'ils sont venus à 2
39:15on vous dit des mômes, quel âge ?
39:17je sais pas, je vais dire
39:19entre 12 à 14-15 ans
39:21moi j'ai la chance d'avoir
39:23je suis 1m83, 85 kg
39:25je suis un bonhomme
39:27les gens ne viennent pas
39:29m'importuner, même pas les mômes
39:31même pas les jeunes qui traînent comme ça, etc
39:33mais c'est inconcevable
39:35où sont ses parents ?
39:37alors je vais pas demander
39:39d'où ils venaient, de quel pays
39:41s'ils étaient français, étrangers, etc
39:43mais des gosses
39:45ce sont tous des mineurs
39:47ils n'ont rien à faire dehors
39:49parce que c'est le rassemblement
39:51un jeune tout seul
39:53mineur, qui traîne dans la rue
39:55parce que
39:57j'en sais rien
39:59il a pris une punition par ses parents
40:01ou alors parce qu'il vient de se faire larguer
40:03par sa petite copine, etc
40:05il a un peu de vague à l'âme, ça peut encore s'entendre
40:07mais dès qu'ils sont dehors
40:09ils se rassemblent, mais un peu comme un aimant
40:11c'est des copains, c'est des copines
40:13ils sont 2, 3, 4
40:15et là, ça commence à déraper
40:17ça commence à faire des conneries
40:19j'ai un de mes amis, il roule pas sur l'or
40:21c'est un monsieur qui a 55 ans
40:23il a bossé toute sa vie
40:25et les chauffeurs de bus urbains
40:27donc là-bas à Strasbourg
40:29ils ont cramé sa bagnole
40:31sa voiture était assurée
40:33au tiers, il récupère
40:35rien, nada, zéro
40:37il ne récupère rien
40:39quand pour ces fameuses nuits de la Saint-Sylvestre
40:41les gamins les brûlent
40:43rien, nada, zéro
40:45parce que c'est
40:47mais c'est terrible, donc encore une fois
40:49je pense que ce préfet
40:51il faut le soutenir, il faut l'encourager
40:53si tous les préfets
40:55de France faisaient ça
40:57et là où je suis, au Bervilliers
40:59je suis plus que ça comme département
41:01c'est juste derrière
41:03dans le cadre périphérique
41:05pour des raisons de parking
41:07de paiement d'autocar, etc
41:09Alexandre, il peut faire les 2 heures d'émission
41:11Céline, je vous préviens
41:13si un jour je suis malade
41:15ne venez pas, prenez Alexandre
41:17pendant les 2 heures, midi 14h, il fera l'émission
41:19tout seul
41:21on va noter son numéro
41:23merci Alexandre, en tout cas pardon auprès de Chantal
41:25et de Laurent, on n'a pas eu le temps de nous prendre
41:27dans un instant, tout autre sujet Eric
41:29ah bah oui, il paraît que Didier Deschamps
41:31fait sa dernière année à la tête de l'équipe de France
41:33comme sélectionneur, alors deux, parce qu'il va aller jusqu'au mondial
41:352026, mais oui oui, il annonce son départ
41:37après le prochain mondial, un an et demi
41:39deux ans, bon bah très bien
41:41ne soyez pas tristes mesdames messieurs
41:43que Didier s'en aille après la coupe du monde
41:45à tout de suite
41:47Céline Landreau et Eric Brunet
41:49les auditeurs ont la parole sur RT
41:5113h14
41:53les auditeurs ont la parole
41:55avec Eric Brunet et Céline Landreau
41:57la deuxième étoile
41:59elle est là
42:01Didier Deschamps, les 2 points vers le ciel
42:03il a offert la première coupe du monde
42:05à l'équipe de France en tant que joueur
42:07Didier Deschamps
42:09Messieurs, Didier Deschamps
42:11a annoncé qu'il quitterait
42:13son poste de sélectionneur de l'équipe de France
42:15après la coupe du monde de 2026
42:17et je dois vous dire que cela a suscité
42:19beaucoup d'émotions chez Céline Landreau
42:21à 1 mètre de moi
42:23dans le studio d'RTL
42:25car la petite Céline, quand elle était adolescente
42:27en Vendée
42:29aimait, adorait le foot
42:31toujours, toujours
42:33très abonnée à 11 mondiales à l'époque
42:35abonnement à 11 mondiales, voilà
42:37j'avais 9 ans
42:39mais je ne suis pas la seule à avoir vibré
42:41je crois avec Didier Deschamps
42:43bonjour Baptiste
42:45oui bonjour
42:47vous vouliez réagir à ce départ annoncé
42:49alors on rappelle effectivement qu'il ira jusqu'au mondial de 2026
42:51pour peut-être décrocher la 3ème
42:53on l'espère
42:55oui ce serait incroyable, ce serait encore un nouveau rêve réalisé
42:57mais écoutez
42:59moi Didier Deschamps, tout ce que j'ai envie de dire
43:01c'est que pour moi il a fait le boulot qu'il devait faire
43:03et moi je fais partie d'une génération où j'ai pas vu
43:05les bleus gagner en 98
43:07donc moi personnellement
43:09et je sais que mes amis aussi, on rêvait
43:11de voir dans notre vie, la France
43:13gagner la coupe du monde en direct
43:15c'était un truc, on voulait voir ce qu'avaient vu nos parents
43:17ce qu'avaient vu nos grands-parents
43:19et qu'on avait pas encore vu
43:21donc il nous a donné ça en 2018
43:23et c'est tout ce qu'il pouvait nous donner de mieux à nous
43:25à partir de là, il peut partir
43:27tranquille, qu'il gagne ou qu'il gagne pas
43:29pour moi il a toujours fait le meilleur boulot qu'il pouvait faire
43:31en tant qu'entraîneur Didier Deschamps
43:33il a toujours été de la chance, il a toujours fait ce qu'il pouvait
43:35c'est un grand bonhomme, pour vous c'est une légende
43:37ça va devenir un mythe
43:39de l'histoire du football français
43:41il va faire partie
43:43de ceux à qui on doit
43:45de ceux qu'on respecte
43:47il rentre dans la même catégorie que Zidane
43:49à ce niveau là, il l'a gagné en tant que joueur
43:51et en tant qu'entraîneur, vous imaginez les cases
43:53qu'il a remplies en tant que récompense
43:55en équipe de France, entraîneur et joueur
43:57j'sais pas si y'en a beaucoup qui l'ont fait
43:59j'aime pas quand on dit toujours du bien
44:01j'ai un peu de mal à dire de Didier Deschamps
44:03Céline tiens vous qui êtes une dingue de foot
44:05vous êtes une dingue de Deschamps
44:07bah dingue
44:09le palmarès parle pour lui
44:11c'est quand même compliqué d'être sévère
44:13après on peut
44:15critiquer un style
44:17qu'il a imposé, c'est plus de rigueur
44:19que de foot champagne
44:21mais bon ça a été efficace au côté palmarès
44:23Franck vous nous avez appelé aussi
44:25pour réagir à cette décision
44:27Didier Deschamps
44:29Est-ce que vous avez la même émotion que Baptiste
44:31ou est-ce que vous vous dites
44:33en 2006 ça fera 14 ans
44:35qu'il s'est installé sur le banc des bleus
44:37il aura fait son temps aussi peut-être
44:39bonjour Céline
44:41il aura fait son temps, il aura fait
44:43le palmarès, après faut pas oublier que l'équipe de France
44:45il a fait aussi un palmarès
44:47avec Marseille, faut pas oublier
44:49il a un palmarès aussi en tant que joueur
44:51il a un sacré palmarès, faut pas oublier tout ça
44:53bon après c'est une nouvelle génération
44:55qui va se reconstruire
44:57avec qui je pense que
44:59malheureusement il y en a pas 50
45:01pour moi ça sera Zizou parce qu'il l'attend depuis
45:032018
45:05il doit être sélectionnaire de l'équipe de France
45:07malheureusement ça a continué
45:09avec Deschamps, après ça a été bien, on va pas dire le contraire
45:11on est quand même finaliste de la dernière coupe du monde
45:13on est en championnat d'Europe
45:15le seul truc
45:17qui lui manque à Didier Deschamps
45:19c'est le championnat d'Europe je pense
45:21mais après faut pas oublier tout ce qu'il a fait
45:23maintenant ça va être une nouvelle page qui va se tourner
45:25je dirais que Zizou
45:27connaît certains joueurs du Real de Madrid
45:29on va dire Cavamiga, on va dire Chouamini
45:31on va dire Mendy, on va dire Fred Bappé
45:33voilà après on verra
45:35on verra
45:37par contre voilà
45:39merci mon cher Franck
45:41on vous laisse faire ce petit clin d'oeil à Didier Deschamps
45:43qui je vous le rappelle quittera
45:45son poste de sélectionneur après la coupe du monde
45:47de 2026
45:49et pardon Thierry parce qu'on est très pressé
45:51on a pas eu le temps de vous faire un petit commentaire