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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 06 mai 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:05Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:09Percevoir son salaire, je ne sais pas, toutes les semaines de façon fractionnée, étalée, c'est une bonne idée.
00:15Stéphane est avec nous, bonjour mon cher Stéphane.
00:18Bonjour Céline, bonjour Eric.
00:19Vous êtes dans quel coin de France ?
00:22Là je suis sur la route, j'ai fait une livraison sur Marseille et je suis au niveau, j'ai passé Lyon, je remonte dans les Hauts-de-France.
00:28Et vous êtes dans quel coin ? Vous habitez où ?
00:32Moi j'habite les Hauts-de-France, c'est une petite commune, ça y est sur la liste à côté de l'île.
00:36D'accord, je vous écoute, vous avez fait le 3210, c'est une bonne idée, vous connaissez, vous avez déjà pratiqué ça dans votre entreprise, l'étalement du salaire sur plusieurs moments dans le mois ?
00:46Vous savez que moi je travaille pour une société, je suis français, je travaille pour une société belge et en Belgique il y a toujours un accompte.
00:52Ça fait 30 ans que je travaille en Belgique, dans toutes les usines, dans toutes les entreprises il y a des accomptes.
00:57C'est à la moitié du mois, c'est-à-dire ? Comment ça se passe ?
01:00C'est-à-dire que chez nous ça se passe, on a notre salaire qui est viré le 10 et aux alentours du 18-19 on a un accompte.
01:06Nous l'acompte c'est 750 euros qu'on a tous les mois qui est versé.
01:10D'accord, c'est un accompte sur le salaire mensuel, c'est-à-dire que voilà, après la première semaine ?
01:17Oui, à peu près une bonne semaine après avoir touché le salaire, une bonne semaine après on a un accompte qui est peut-être 150 euros chez nous.
01:24C'est étonnant, alors ça se fait comme ça en Belgique alors ?
01:26En Belgique oui, c'est partout comme ça, dans toutes les entreprises en Belgique il y a toujours un accompte.
01:31Très intéressant parce qu'on vient d'entendre le député français qui veut faire une loi sur le sujet, en réalité il y aurait peut-être, on aurait dû lui dire, on aurait dû le garder avec nous,
01:39c'est que précisément les Belges font comme ça depuis des années.
01:42Bon Stéphane, ne bougez pas, restez avec nous, vous nous appelez nous au 3210 pour nous dire si vous estimez que c'est une bonne idée,
01:48tout de suite à 13h01 avec Céline Landreau, c'est le rappel des petits trains.
01:5290% des trains vont rouler ce week-end malgré la grève et il y aura un train pour ramener tout le monde dimanche.
01:58C'est ce qu'assure la direction de la SNCF qui rassure donc aujourd'hui ceux qui ont prévu de voyager en ce pont du 8 mai en fin de semaine.
02:05coup de tonnerre politique en Allemagne, Friedrich Merz n'a pas réussi à être élu chancelier ce matin,
02:11il n'a pas obtenu la majorité requise des parlementaires allemands, le parti conservateur espère tout de même la tenue d'un nouveau tour de scrutin dès cet après-midi.
02:20Et puis du foot ce soir, première demi-finale retour de la Ligue des champions, l'Inter Milan reçoit le FC Barcelone
02:25après le nul 3 partout en Espagne de la semaine dernière, ce sera à suivre dès 20h45 sur rtl.fr et ça avant le très attendu.
02:35PSG Arsenal de demain soir.
02:37La météo, Peggy, pour cet après-midi avec toujours un ciel moins perturbé au nord qu'au sud.
02:45Exactement, un temps sec au nord avec plus de nuages cet après-midi que ce matin mais toujours ce vent de nord-est qui rafraîchit un peu l'atmosphère.
02:52Vous nous disiez Eric, vous me disiez tout à l'heure, il faisait froid hier, oui c'est vrai, le vent fait que c'est un vent de nord-est donc c'est un vent frais.
02:59Dans le sud, on a des averses entre le sud-ouest, le massif central, les Alpes, le Jura qui seront localement orageux sur le sud-ouest, sur les Alpes du Sud et la Corse
03:08mais c'est dégagé sur le littoral méditerranéen, notamment entre l'Aude et le Var.
03:11Tout ça grâce au Mistral et à Tramontane qui sont encore sensibles, tout sous des températures qui sont fraîches.
03:17On est 3 à 4 degrés sous les normales de saison, 12 seulement à Cherbourg cet après-midi, 13 à Tarbes, 14 à Mulhouse et à Brest, 15 à Lyon et Toulouse, 16 à Lille comme à Orléans, 17 à Paris, 18 à Bordeaux, 20 à Montpellier et Marseille et 22 à Bastien.
03:31Merci beaucoup Peggy Broch.
03:32J'écoutais le député qui proposait qu'on verse le salaire en deux fois, qui est possibilité, au milieu de deux mois, d'avoir la moitié de son salaire encore maximum.
03:47Je tombe des nuls. On ne gagnerait pas plus, il n'y a aucun intérêt. Aucun intérêt.
03:51À la fin du mois, les résultats sont en même. Il y a des gens qui seront dans le rouge.
03:54Ce n'est pas parce qu'on leur a versé deux en deux fois leur salaire qu'ils ne vont plus se retrouver à découvert.
03:59C'est Eric qui nous laisse ce petit message.
04:04C'est pas, comment dire les choses, c'est pas faux non plus.
04:07Il ne faut pas penser que ça changerait tout dans la vie d'un ménage.
04:11On est avec Stéphane. Alors Stéphane, s'il est intéressant, il est quelque part entre Lyon et Marseille, m'a-t-il dit, les chauffeurs routiers.
04:19Mais c'est quelqu'un français qui habite dans les Hauts-de-France et qui est salarié d'une entreprise belge.
04:25Et il nous disait, Stéphane, il y a un instant, que dans pratiquement toutes les entreprises belges,
04:30on reçoit un accompte après la première semaine de travail, de mois.
04:35Et lui, il reçoit un accompte de 750 euros régulièrement, tous les mois, après sa première semaine.
04:41Stéphane, première question, qu'est-ce que ça change ?
04:44Est-ce que c'est bien ? Vous avez entendu le message à l'instant d'Eric qui est sceptique.
04:48Qu'est-ce que vous lui répondez ?
04:49Qu'est-ce que je peux lui répondre ?
04:51On va dire, c'est bien, c'est qu'on a toujours un peu d'argent sur le compte.
04:53C'est-à-dire, souvent, c'est vrai que quand les salaires arrivent en début de mois,
04:57les gens, quand ils ont payé leur loyer, leur crédit pour leur voiture,
05:00tout ce qu'il y a à payer, il ne reste plus grand-chose.
05:03On va dire, quand on arrive le 15, il n'y a plus rien.
05:05Que nous, on va dire, début de notre salaire qui arrive, on paye une partie des charges
05:09et on sait que c'est étalé sur le mois.
05:11Ça ne change pas grand-chose.
05:12C'est sûr, comme ils disaient, on n'a pas plus à la fin du mois.
05:14Mais ça aide à parer les dépenses imprévues, c'est un peu ça.
05:19Voilà, c'est ça.
05:20Qu'il faut, ça évite de débloquer un peu d'argent qu'on a sur le côté.
05:23On sait qu'on va avoir cet argent qui va rentrer le 15 et hop, on peut prendre tout de suite là,
05:27au lieu de débloquer.
05:29Oui, Stéphane, par exemple, si on vous disait, on repasse à l'ancien système,
05:35c'est-à-dire la totalité du salaire le 30 du mois, vous ne seriez pas d'accord.
05:39Vous vous êtes attaché à cette idée d'avoir un accompte à la fin de la première semaine.
05:43Je suis tellement habitué, ça fait plus de 30 ans que je suis habitué à avoir comme ça.
05:47Ça me ferait bizarre d'avoir tout au début de mois et puis qu'après, il n'y a plus rien qui rentre.
05:52C'est une habitude.
05:53Même pour les prélèvements, on peut gérer, parce que souvent, c'est en début de mois.
05:57Si on veut faire un achat, on peut le mettre au 15.
05:59On sait qu'on va avoir une rentrée d'argent à cette période-là.
06:02On gère comme ça.
06:04On gère autrement, mais sinon, on s'y fait à la fin.
06:08Moi, je trouve que c'est bien.
06:09Moi, j'aime comme ça.
06:10Et donc, ça, Stéphane, c'est pratiquement le cas dans toutes les entreprises de Belgique ?
06:15Ah oui, je pense que c'est partout en Belgique, oui.
06:18Toutes les entreprises que j'ai travaillé en Belgique, aussi bien en usine, maintenant je suis dans le transport, c'est différent.
06:22J'ai toujours eu des accomptes.
06:23On a toujours eu des accomptes.
06:24Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
06:25L'idée du député Céline Landreau, du député Lossuc, député Ensemble pour la République, qui était notre invité tout à l'heure,
06:32ce n'est pas un quart du salaire à l'issue de la première semaine, lui, c'est de percevoir au milieu du mois, c'est ça ?
06:40En fait, aujourd'hui, déjà, à partir du 15 du mois, on peut demander un accompte sur les 15 premiers jours de travail effectués,
06:47que l'entreprise ne peut pas nous refuser.
06:49Donc ça, c'est déjà un droit dans les textes actuels.
06:52Son idée, c'est d'apporter un peu plus de souplesse jusqu'à la moitié du salaire mensuel,
06:57mais que, par exemple, dès le 4 du mois, si on a besoin de se faire payer les 4 premiers jours, on puisse le faire.
07:01D'accord, ok, compris.
07:02Que nous, il faut avoir au moins travaillé la première semaine.
07:05Si on n'a pas travaillé la première semaine, la compte, souvent, on ne l'a pas.
07:07D'accord.
07:08Il faut avoir travaillé la première semaine.
07:10Ok, merci Stéphane, je vous rends à la route.
07:12Vous êtes où, là ? Vous êtes arrêté ?
07:14Oui, je suis arrêté sur l'air de Boncourt-le-Bouol, et là, je repars direction Reims, et je rentre chez moi, là.
07:22Ben, écoutez, bon retour, et soyez prudents sur la route, surtout.
07:25Merci, et un petit bonjour à tous mes collègues de chez Coudron, surtout à Philippe.
07:28Il doit écouter, je pense.
07:29Eh ben, on l'embrasse, Philippe, et votre femme, évidemment, aussi.
07:33Merci beaucoup, une bonne journée à vous.
07:34Comment s'appelle votre femme, Stéphane ?
07:35Anne-Sophie.
07:36Anne-Sophie, parce que vous citez Philippe, et pas votre femme, quand même.
07:39Oui, excusez-moi.
07:40Anne-Sophie et Philippe, Stéphane.
07:42Eh, Stéphane, ça me rappelle une émission mythique et culte d'RTL.
07:46Je sais ce que vous avez dans la tête, oui, avec Max.
07:49Oui, avec Max, oui.
07:50J'ai bien écouté en étant gamin, c'est peut-être ça qui m'a donné la passion de la route.
07:54Oui.
07:55Merci, Stéphane.
07:56On pense très fort à Max Meignet, on pense très fort à tous ceux qui ont aimé passionnément.
08:01Les routiers sont sympas.
08:02Lionel est avec nous maintenant.
08:04Bonjour, mon cher Lionel.
08:05Bonjour.
08:06Bonjour, bienvenue.
08:07Merci.
08:08Vous êtes dans quel coin, vous, Lionel ?
08:10Moi, j'habite à Lyon.
08:12À Lyon, très bien.
08:13Vous n'êtes pas très, très loin de l'endroit où se trouvait notre ami.
08:15Vous faites quoi dans la vie ?
08:18Moi, je suis chef d'entreprise d'une petite entreprise, d'une salle de sport, qui a quatre employés.
08:24Et j'ai appelé justement parce que moi, c'est surtout par rapport à la surcharge administrative.
08:29Ah !
08:30Et ça, moi, je me dis, ah ben non, si je commence à faire ça, déjà une fois par mois, il faut le faire, donc c'est normal.
08:36Tout à fait normal.
08:36Mais si après, je dois le faire pour chacune des personnes à chaque date différente, ça devient compliqué.
08:40Et je pense qu'il faut penser, non pas aux grosses entreprises, mais la France est constituée de beaucoup de PME, quoi.
08:47Donc, c'est ça qui va générer l'administratif.
08:50Tout à l'heure, justement, quand il y avait le député qui nous décrivait, Jean Lossuc, son projet de loi de verser à la carte, en fonction des demandes des salariés, des avances sur le mois,
09:01je lui ai dit, dis donc, pensez à Sylvie, qui est la chef du service comptable, elle va être contente dans les PME.
09:08Surtout que dans les PME, c'est le patron qui fait ça, et parfois, ce n'est même pas Sylvie.
09:12Donc, le patron, ça veut dire qu'il faut qu'il soit disponible, il faut qu'il accepte, etc.
09:15Donc, pour moi, c'est une charge administrative.
09:17Et de mémoire, ça a été fait en 78, on est passé à la mensualisation obligatoire en 78, dont l'objectif premier, c'était, je crois, une égalité entre les salariés,
09:29parce qu'il n'y avait que les cadres à l'époque, les cartes et certains employés qui étaient mensualisés, et les ouvriers, non.
09:36Donc, en fait, on a voulu harmoniser, et c'était vu comme un progrès social.
09:40Ça, c'était la première des choses.
09:41Et pourquoi ? Si, c'était parce que ça faisait une stabilité au niveau des salariés.
09:45Ils avaient leur paye, et ils connaissaient leurs dépenses, et ça permet de mieux gérer.
09:49Et c'était un salaire identique chaque mois.
09:51Lionel, vous parliez des inquiétudes au niveau de la paperasse pour les chefs d'entreprise comme vous.
09:56Je voudrais qu'on vous présente Yann Lefloc. Bonjour, Yann Lefloc.
10:00Bonjour.
10:00Vous êtes le patron de Stairwage.
10:03C'est une application qui propose aux entreprises de faciliter, justement, le versement des accomptes,
10:07sans trop de travail supplémentaire pour ceux qui gèrent la trésorerie et les papiers.
10:13Allez, on marque une pause, et dans un instant, vous nous expliquez comment ça fonctionne ?
10:18Je ne sais pas s'il arrivera.
10:19Je ne sais pas si vous arriverez à convaincre Lionel, qui a quatre salariés.
10:24On va essayer.
10:25Il va falloir être bon.
10:27On va essayer.
10:28A tout de suite.
10:30Céline Landreau et Éric Brunet.
10:32Les auditeurs ont la parole sur RTL.
10:3513h-14h
10:37Les auditeurs ont la parole
10:40Avec Éric Brunet et Céline Landreau
10:42Il y a de nouveau sous le soleil, en fait, en guise de partage du salaire.
10:47Mon père, qui était mineur dans les années 60,
10:49avait toujours une avance sur salaire le 10 du mois, et le reste à la fin du mois.
10:53Bien goûté.
10:53Moi, je trouve que c'est peut-être une très bonne proposition,
10:56mais uniquement pour les gens qui savent gérer leur compte.
10:58Pour les autres, sur la porte ouverte, sur endettement.
11:01Oui, ceux qui prennent l'émission, les auditeurs ont la parole en cours,
11:06doivent savoir que nous étions tout à l'heure avec un député,
11:08Jean Laussuc, qui propose, lui,
11:10qui souhaite que, désormais, on puisse percevoir une avance sur salaire
11:16quand on est salarié d'une entreprise, voilà,
11:18en fonction de ses désidératas.
11:20Cinq jours, voilà.
11:23Et il y en a pas mal qui nous appellent au 3210 pour dire
11:26que vous croyez quoi ?
11:28Qu'à la fin du mois, on sera plus riche, non ?
11:29C'est toujours les mêmes sommes qu'on gagne, voilà.
11:32Et d'autres disent, ouais, mais enfin, c'est quand même plus pratique
11:34quand on ne veut pas payer d'agio, quand il y a des factures à régler.
11:38On est toujours avec Yann Lefloc ?
11:40Alors, oui.
11:41Alors, Yann Lefloc, lui, il est intéressant,
11:42parce qu'il nous a dit tout à l'heure,
11:43Yann, vous êtes là ?
11:45Oui, oui, je suis là.
11:46Je vous écoute avec grande attention.
11:47On était avec Lionel, qui est toujours là.
11:50Cette idée, ce serait la terreur des patrons de PME,
11:52parce qu'ils se retrouveraient avec 5, 12, 14 salariés
11:55qui viennent leur dire, je voudrais d'avance,
11:57de trois jours, de huit jours, de quinze jours, de trois semaines.
11:59Et Yann, vous, vous dites que vous avez une solution miracle
12:02pour faire en sorte que la comptabilité des petites boîtes
12:05ne soit pas littéralement prise d'assaut ?
12:10Alors, la première chose, je suis d'accord avec Lionel.
12:14Je vous ai écouté, Lionel, avec grande attention.
12:16Je suis complètement d'accord avec vous.
12:17Vous avez dit une chose très intéressante,
12:19la mensualisation du salaire qui existe
12:21depuis la fin des années 70,
12:24donc depuis Pompidou.
12:27Rien n'a changé depuis 50 ans à ce niveau-là.
12:30En revanche, c'était une avancée sociale.
12:32Et ça, je suis clairement d'accord avec ça.
12:35Et il n'est pas question, je tiens à préciser une chose,
12:37c'est qu'il n'est pas question ici de changer,
12:38en fait, avec des modèles comme Stairwage,
12:40la mensualisation du salaire,
12:42mais qu'au contraire, c'est d'apporter une avancée sociale
12:46à une avancée sociale.
12:47Je m'explique.
12:48Aujourd'hui, le sujet, c'est de simplifier la gestion de la paie
12:54et pas de la complexifier.
12:56Et Dieu sait qu'elle est très complexe à gérer en France.
12:59Donc, nous, chez Stairwage,
13:01on vient s'interconnecter avec les différents logiciels de paie.
13:04On est complètement agnostiques, en fait,
13:05en termes de logiciels de paie.
13:06Donc, on fonctionne avec l'ensemble,
13:08puis les experts comptables aussi.
13:11Dans toutes les PME, il y a un logiciel de paie.
13:14Un boulanger pâtissier qui a deux salariés,
13:16il a un logiciel de paie ?
13:18Lionel, j'imagine qu'il a une PME ou un comptable.
13:21Donc, j'imagine que...
13:22Exactement.
13:23Et l'ensemble des experts comptables
13:24fonctionnent généralement avec le même logiciel de paie.
13:27Oui.
13:28Donc, nous...
13:29Dites-nous rapidement, le temps est compté, quand même, Lionel.
13:32Quelle est votre solution, alors,
13:33pour simplifier la vie de Lionel ?
13:35Notre solution, elle est très simple.
13:37En fait, déjà, pour ces salariés,
13:38ça va simplifier la vie de ces salariés,
13:40dans le sens où ces salariés vont pouvoir
13:43se connecter sur l'application
13:45et suivre l'évolution quotidienne de leur travail,
13:48de leur salaire,
13:49et se verser une partie du salaire déjà gagné
13:51dès qu'ils en ont besoin.
13:53Donc, oui, ça les rendra pas plus riches à la fin du mois.
13:54Alors, l'application va dire,
13:55le 8 du mois, vous avez déjà gagné 833 euros.
14:00Oui, oui.
14:00Et vous pouvez donc retirer 833 euros.
14:05Vous pouvez très bien retirer 20 euros,
14:0750 euros, jusqu'à 833 euros,
14:09c'est-à-dire jusqu'à ce que vous ayez atteint
14:12le montant disponible.
14:14Et comment ça s'opère ?
14:15Donc, il y a un virement instantané qui se fait...
14:18Alors, en deux clics.
14:19Et puis, attendez,
14:21il faut que la PME ait la trésor aussi,
14:23vous êtes gentil,
14:23mais un boucher de quartier,
14:26il n'a peut-être pas la trésor.
14:27J'y arrive, j'y arrive, j'y arrive.
14:29En fait, c'est très simple.
14:29Sur l'application, en deux clics
14:31et moins de cinq secondes,
14:32l'argent est disponible et visible
14:35sur le compte courant du salarié.
14:37Donc, généralement,
14:37les personnes qui rencontrent,
14:38les salariés qui rencontrent
14:39des imprévus financiers
14:40ou qui ont un besoin économique
14:42à un moment donné,
14:43ils en ont besoin en urgence.
14:45Nous, on répond, en fait,
14:46grâce à l'instant payment,
14:47au paiement instantané,
14:49eh bien, l'argent est disponible
14:50sur le compte du salarié.
14:51Ça veut dire qu'il n'y a pas
14:52de demande à faire à son patron ?
14:54Non, c'est fait en toute autonomie.
14:56Alors, en revanche,
14:57évidemment que l'entreprise
14:59va mettre en place
15:00des règles de gestion,
15:01d'acceptation et de refus
15:02des accomptes,
15:03parce que c'est bien
15:04l'entreprise qui offre
15:05le service de mise en place
15:08d'acompte sur salaire
15:09à ses salariés.
15:10C'est un véritable service
15:11qui augmente, en fait,
15:12la qualité de vie
15:12au travail du salarié.
15:14Et derrière, donc,
15:16c'est offert par l'entreprise
15:18et complètement gratuit
15:19pour le salarié.
15:20Donc, une fois qu'on a dit ça,
15:21tout à l'heure,
15:22j'entendais parler
15:22du mot trésorerie.
15:23En fait, c'est Starwitch
15:25qui peut payer
15:26les accomptes sur salaire
15:27pour le compte
15:28de l'entreprise.
15:29Et Starwitch se fait rembourser,
15:31bien évidemment,
15:32en fin de mois.
15:33Donc, ce qui fait qu'il y a...
15:34Donc, c'est vous qui faites
15:35l'avance de trésorerie
15:35à l'entreprise, en fait.
15:37C'est nous qui payons
15:38les accomptes sur salaire.
15:40Donc, ce qui fait qu'il n'y a
15:40aucun impact
15:41sur la trésorerie de l'entreprise,
15:42aucun impact
15:43au niveau comptable.
15:44Et ça coûte combien
15:45pour l'entreprise ?
15:46Oui, ça coûte combien ?
15:47Parce que là,
15:47on est quand même cool
15:49avec Céline Landreau.
15:50Parce qu'on vous laisse
15:51faire votre pub.
15:52Très bien.
15:53On vous prend,
15:54parce que je pense
15:54que c'est vraiment
15:55un outil d'intérêt public
15:57pour les PME.
15:58Mais dites le revers
16:00de la médaille.
16:00Combien ça va coûter
16:01à Lionel ?
16:02C'est une salle de sport,
16:04il y a 4 salariés.
16:05Si c'est une solution
16:06à 14 000 euros le mois...
16:08Bien sûr que non.
16:09Sinon, évidemment,
16:10ça ne marcherait clairement pas.
16:12Donc, aujourd'hui,
16:13en fait,
16:13pour les entreprises,
16:15on parle d'un café
16:15par salarié par mois.
16:17Voilà de quoi on parle.
16:19Donc, excusez-moi,
16:20mais je pense qu'aujourd'hui,
16:21en fait,
16:21les entreprises sont capables
16:22d'offrir un café
16:24par salarié par mois
16:25et ça leur permet
16:25véritablement de gagner
16:27en souplesse financière.
16:28Donc, je reviens
16:28sur un point très important.
16:29Attendez, je voudrais...
16:31Avant que vous reveniez,
16:32j'aimerais que ce soit
16:32Lionel qui revienne.
16:34Donc, patron d'une salle
16:35de sport dans la région lyonnaise,
16:374 salariés.
16:38Voilà.
16:39Alors, là où c'est pas mal,
16:40Lionel,
16:41c'est que ça permet
16:42de fidéliser vos salariés aussi.
16:43Parce que c'est un service
16:44supplémentaire
16:45que vous leur offrez.
16:46Vous ne pouvez pas
16:47leur offrir une crèche,
16:48vous,
16:49avec une modeste
16:50salle de sport,
16:51mais vous pouvez leur dire
16:52j'ai un système
16:53hyper souple
16:54qui vous permet
16:54de puiser comme ça
16:55dans votre mois de salaire
16:57en fonction de vos besoins,
16:59le 14,
17:00le 8,
17:00le 24 du mois.
17:03Alors, je dois avouer
17:03effectivement que c'est
17:04une solution
17:05qui est entendable
17:07parce qu'effectivement,
17:08j'ai souvent des demandes
17:09de la part de mes coachs
17:10qui demandent
17:11à avoir une avance
17:12sur salaire parfois
17:13donc je leur donne
17:14bien sûr.
17:16Le point de la trésorerie
17:19a été traité effectivement.
17:21Maintenant,
17:22la question c'est
17:22un café par mois
17:24par l'entreprise
17:25donc il ne faut pas
17:25employer
17:26donc le coût
17:27ne semble pas très cher.
17:28Pourquoi pas ?
17:29Maintenant,
17:29ce n'est pas moi
17:29qu'il faut convaincre
17:30en fait,
17:30c'est surtout mon comptable
17:31parce que c'est lui
17:32qui va faire ça.
17:33C'est lui qui,
17:35moi je lui dis
17:36simplement
17:37je vais faire un accompte,
17:39lui il va gérer ça
17:40et de l'autre côté,
17:42moi je fais juste
17:42le virement.
17:43Donc si le virement
17:44peut être fait
17:45par l'employé lui-même,
17:46tant mieux,
17:47mais est-ce que le comptable
17:47lui,
17:48il va adhérer
17:50à ce genre de solution ?
17:51Après,
17:52toute question de coût,
17:53si le coût est raisonnable,
17:54moi je n'y vois pas
17:55d'inconvénient,
17:55au contraire.
17:57Parce que moi
17:57la trésorerie,
17:58je n'en ai pas.
17:58Malheureusement,
17:58celle de sport avec le Covid,
17:59elles ont très fortement
18:01souffert,
18:01mais alors énormément
18:02et moi je suis à zéro
18:03chaque mois.
18:04Mais je rajoute même
18:05encore des sous
18:06de ma poche
18:06de temps en temps.
18:07Merci.
18:08Voilà.
18:08Donc il faut
18:09que ce soit
18:10calculable.
18:12Merci Lionel
18:13de votre témoignage.
18:14On a beaucoup de réactions
18:15aussi sur les réseaux sociaux
18:16des auditeurs
18:17ont la parole.
18:17On va demander
18:19à Victor
18:19qui lit tout ça
18:20pour nous.
18:21Bonjour Victor Darcaz.
18:22Bonjour Céline,
18:23bonjour Eric,
18:23bonjour à tous.
18:24Beaucoup de messages
18:25sur notre application RTL
18:26et sur notre page Facebook.
18:28Une majorité d'auditeurs
18:29ne comprend pas le principe
18:30comme Christophe.
18:31Au final,
18:32cela change quoi ?
18:33Nous dit-il
18:33toucher une fois
18:341500
18:34ou trois fois 500
18:36et bien ça revient au même.
18:37Thierry a aussi sorti
18:38sa calculette,
18:39même résultat,
18:40une fois 1000
18:40et deux fois 1000
18:41et bien c'est pareil.
18:42Et puis de l'autre côté
18:43on a Joël qui nous dit
18:44généralement
18:45dans les dix premiers jours
18:46et bien on paye le loyer,
18:47l'assurance,
18:48les abonnements
18:48et puis les factures
18:49et avec un salaire tronqué
18:51ça ne va pas être facile.
18:52Pour continuer d'en parler
18:53je vous propose
18:54d'accueillir Marielle.
18:55Merci au monde
18:56d'où Victor.
18:58Bonjour ma chère Marielle.
18:59Bonjour !
19:01J'avais une cousine
19:02qui s'appelait Marielle.
19:04J'avais une cousine
19:04qui s'appelait Marielle.
19:06Eh bien c'est ça.
19:06C'est peut-être vous,
19:07vous êtes dans quel coin de France ?
19:09Alors moi je suis en Alsace
19:10et je suis en train de travailler.
19:12Je suis femme de ménage,
19:13j'ai 18 employeurs
19:14et je vais vous dire honnêtement
19:17ça arrive,
19:18ça n'arrive pas souvent
19:19mais ça arrive
19:20qu'il y en ait
19:21sur les 18,
19:226, 7, 8
19:24qui oublie
19:24de me verser le salaire
19:26le dernier jour du mois
19:27au maximum
19:27et donc là je suis effectivement
19:29un peu en difficulté.
19:31Mais, mais, mais,
19:32alors je vais vous dire honnêtement
19:34je trouve que c'est du bon
19:36cette histoire
19:37parce que vous n'aurez pas
19:39plus de sous
19:39et si vous les avez plus tôt
19:41les sous
19:41vous les dépenserez plus tôt.
19:43Et donc pour finir le mois
19:44ça va juste être
19:45un petit peu plus compliqué.
19:47Et au lieu de proposer
19:49des trucs comme ça
19:50eh bien prenons à nos enfants
19:52par contre
19:52à gérer leur budget
19:54le plus tôt possible
19:56plutôt que de faire
19:57des trucs
19:58c'est juste
19:59pour moi c'est juste
19:59du vent ce machin.
20:01Ouais, je comprends
20:02ce que vous dites
20:03je comprends ce que vous dites.
20:04Marielle, vous avez 18 employeurs
20:06ce sont des institutionnels
20:08dans des cabinets médicaux ?
20:09Non, pas du tout, pas du tout.
20:11C'est des particuliers
20:12et je suis rémunérée en CESU
20:14ça se passe très bien.
20:17Moi, ça me plaît énormément
20:19ce que je fais.
20:20là n'est pas la question
20:23j'ai des études et tout
20:25la vie a fait que
20:26voilà
20:27j'ai bien sûr
20:28qu'il y a dedans
20:28mais
20:30non, tout va bien.
20:33J'essayais d'imaginer
20:34c'est vrai que ce n'est pas
20:35le sujet ce soir
20:36aujourd'hui
20:36mais est-ce que
20:3718-18 employeurs
20:39je ne sais pas
20:39vous devez avoir des frais
20:40de carburant considérables ?
20:43Non, parce que j'ai pris
20:44mes employeurs
20:45dans un rayon
20:46maximum de 10 km
20:47autour de chez moi.
20:48Ah d'accord.
20:49Donc tout va bien
20:50je suis même en train
20:52alors si
20:52maintenant que je pense
20:53à la radio
20:55surtout
20:56sur cette radio-là
20:58je fais un appel
21:01parce que j'étais en Thaïlande
21:02au mois de janvier
21:03et je suis tombée amoureuse
21:06des tuc-tucs
21:06ils sont géniaux
21:07leurs trucs
21:08c'est trop génial
21:09les petits
21:10les petits
21:11trois roues
21:11les petites mobilettes
21:12oui
21:13avec les petits sièges
21:15alors moi je recherche
21:16mais où est-ce qu'elle va
21:17nous amener Marielle ?
21:18Et où est-ce qu'elle va
21:19nous amener ?
21:20Il est 13h24 sur RTL
21:21il y a un million
21:22il y a un million
21:23d'auditeurs
21:23elle nous parle de tuc-tuc
21:25Marielle
21:26enfin ressagissez-vous
21:27je cherche un véhicule
21:28comme ça
21:28pour aller bosser
21:29parce que j'ai des gens
21:31qui me donnent du repassage
21:32et la voiture
21:33je ne peux pas faire sans
21:34la voiture
21:35mais je trouve
21:37que c'est idiot
21:37de prendre la voiture
21:38alors qu'on pourrait avoir
21:39un autre moyen de transport
21:41un vélo camo
21:43tout ça
21:43ça ne fonctionne pas ?
21:45Mais non
21:46le vélo
21:47je vais vous dire
21:48quand vous faites
21:487-8 heures de ménage par jour
21:50de pédaler
21:51c'est compliqué
21:52Vous avez déjà fourni
21:53un vélo physique
21:54Vous vous souvenez Marielle ?
21:55J'ai essayé
21:55avec un vélo électrique
21:57honnêtement
21:58le matin pour partir
22:00tout va bien
22:00mais alors pour rentrer
22:01c'est un peu plus compliqué
22:02mais il y avait des
22:03vous savez
22:03il y avait des tricycles
22:04il y avait des
22:05genre Vespa
22:06avec une petite
22:07une petite benne à l'arrière
22:10Je voudrais un truc comme ça
22:12parce que vous savez
22:12en Alsace
22:13c'est pas comme à Marseille
22:14en Alsace en hiver
22:16ça pique un peu
22:17donc
22:19ouais non
22:21j'aimerais bien
22:21un truc fermé
22:22qu'on puisse chauffer
22:23en hiver
22:25même si je fais pas
22:26beaucoup de kilomètres
22:26mais voilà
22:27donc si quelqu'un
22:28a ça dans ses tiroirs
22:30Marielle
22:31vous êtes formidable
22:32attendez
22:32donc les auditeurs
22:33vont tous m'appeler
22:34pour me dire
22:34et moi je recherche
22:35une tronçonneuse
22:36j'habite dans Lyon
22:37et moi j'ai cueilli
22:39des cèpes
22:39ce matin
22:40enfin c'est pas tout à fait
22:41la saison
22:41ils sont à vendre
22:42Marielle
22:43enfin c'est pas le service
22:44des petites annonces
22:45c'est RTL quand même
22:46bon on vous embrasse
22:47très très fort Marielle
22:49et on a compris
22:49ce que vous pensez
22:50vous vous dites
22:50ces avances sur salaire
22:52qui vont
22:52qui pourraient être
22:53proposées par les entreprises
22:55ces accomptes
22:55pardon
22:56ces accomptes
22:57ça sert pas à grand chose
22:58parce qu'à la fin du mois
22:59on a toujours la même somme
23:00on s'excuse auprès de Nicole
23:02qu'on n'a pas eu le temps
23:02d'accueillir
23:04et on accueille quelqu'un d'autre
23:05oui
23:05Jean-Alphonse Richard
23:07le programme de l'heure du crime
23:08salut Jean-Alphonse
23:09bonjour à tous les deux
23:10bonjour Eric
23:11bonjour Céline
23:11aujourd'hui une très mystérieuse affaire
23:14l'affaire Xavier Baligan
23:15c'était à l'été 2011
23:16c'est un père de famille belge
23:18il a 29 ans
23:19il revient de vacances
23:20avec ses deux petits garçons
23:21il prend l'autoroute
23:23et il s'arrête
23:24sur une aire de service
23:26près de Nancy
23:27en pleine nuit
23:29et vers 2h du matin
23:30il est abattu de 3 balles
23:32de gros calibre
23:33on sait pas évidemment
23:34qui a tiré
23:353 coups de feu
23:36l'arme en question
23:36c'est un fusil militaire
23:38c'est une arme de collection
23:39c'est pour ça qu'on va rapporter
23:40cette histoire
23:41qui s'est passée en 2011
23:42à l'affaire de Chevaline
23:44qui va survenir
23:44un an plus tard
23:45c'est intéressant
23:47parce qu'il y a beaucoup
23:47beaucoup de similitudes
23:48entre les crimes
23:49le fait est
23:50c'est qu'on ne trouve rien
23:51pas de témoins
23:52pas
23:53évidemment pas
23:54pas d'indices
23:55et aujourd'hui
23:56l'affaire repart
23:57avec une poignée
23:59de mégots
23:59alors je ne peux pas
24:00vous en dire plus
24:01parce que vous allez voir
24:01que c'est très étonnant
24:02on a retrouvé effectivement
24:03plusieurs mégots
24:04autour du corps
24:04de cet homme
24:05qui n'avait rien à se reprocher
24:07il n'est pas du tout
24:07connu de la justice
24:08ni de la police
24:09ça paraît être une affaire
24:10assez gratuite
24:11qui a tué
24:12le touriste belge
24:14c'est l'affaire
24:15Xavier Baligan
24:1514h
24:16dans l'heure du crime
24:17à tout à l'heure
24:19à tout à l'heure
24:19à tout à l'heure
24:20Jean-Alphonse
24:21ce soir
24:21il faut qu'on vous parle
24:22d'un documentaire
24:23qui va être diffusé
24:24sur M6
24:25santé mentale
24:27brisé le tabou
24:28et dans ce documentaire
24:29il y a de nombreux anonymes
24:30mais il y a également
24:31des stars
24:32des vedettes
24:33des personnes connues
24:34qui se mêlent
24:34à ces anonymes
24:35pour parler de leur souffrance
24:36de la santé mentale
24:38il y a le nageur
24:38Camille Lacour
24:39il y a également
24:40Yannick Noah
24:41d'autres personnes
24:42bipolarité
24:43dépression
24:44troubles psychiques
24:45il y a 13 millions
24:46de français
24:46qui souffrent de cela
24:47venez nous parler
24:48au 3210
24:49est-ce que c'est compliqué
24:50à avouer dans le monde
24:51de l'entreprise
24:52par exemple
24:52ou à sa famille
24:53est-ce que c'est compliqué
24:54de vivre avec ces maladies là
24:56à tout de suite
24:57Contactez-nous gratuitement
24:59via l'appli RTL
25:00ou au 3210
25:0150 centimes la minute
25:03RTL
25:04Vous écoutez RTL midi
25:06les auditeurs ont la parole
25:07briser le tabou
25:08de la santé mentale
25:09c'est le sujet
25:09d'un documentaire
25:10diffusé ce soir
25:11sur M6
25:1213 millions de français
25:14sont concernés
25:15et des personnalités
25:16témoignent
25:17de leurs difficultés
25:18et vous
25:19faites-vous partie
25:20de ceux qui sont touchés
25:21l'un de vos proches
25:22l'est
25:22on attend
25:23vos appels
25:243210
25:25on vient dans 47 secondes
25:26Céline Landreau
25:28et Eric Brunet
25:29les auditeurs ont la parole
25:31sur RTL
25:32Je me permets de vous appeler
25:34par rapport aux maladies psychiques
25:36puisque nous
25:37nous avons perdu
25:38notre fils
25:38et nous nous battons
25:40nous aujourd'hui
25:41pour que ça n'arrive pas
25:42ailleurs
25:43et que c'est malheureusement
25:44arrivé chez nous
25:45nous donnons
25:47un gros coup de main
25:48à l'association
25:49Unafame
25:50pour que ça n'arrive pas
25:52chez d'autres parents
25:54de perdre
25:54leur enfant
25:56de maladies psychiques
25:57Je vous remercie
25:58je vous souhaite
25:58une très belle journée
25:59Ça Céline
26:01c'est un message
26:02que nous avons reçu ce matin
26:03quand on a dit
26:03qu'on allait traiter
26:04de ce sujet
26:05je vous rappelle
26:05qu'on traite
26:07de ce thème
26:11parce que ce soir
26:12sur M6
26:13il y a la diffusion
26:14de ce documentaire
26:15santé mentale
26:16brisé le tabou
26:17et on a eu ce message
26:18et on s'est dit
26:19ce monsieur
26:20Yannick
26:21nous allons le rappeler
26:22et il est avec nous
26:23il est là
26:23bonjour Yannick
26:24bonjour
26:24bonjour Céline
26:26bonjour Eric
26:27merci d'être avec nous
26:28d'abord
26:30les faits
26:31pardon
26:31de remuer cela
26:32Yannick
26:33mais vous avez perdu
26:33votre fils
26:34à quel âge
26:35de quoi souffrait-il
26:37racontez-nous
26:38pour commencer
26:38alors
26:40nous avons perdu
26:41notre fils
26:41à 22 ans
26:43suite à une
26:45déchirure sentimentale
26:47au bout de 7 ans
26:48et
26:50donc
26:52par la suite
26:53on s'est renseigné
26:54on a été
26:54encadré
26:56aidé
26:56on nous a ouvert
26:58un peu les yeux
26:59pour nous faire comprendre
27:00qu'il était atteint
27:02d'une maladie psychique
27:03et
27:04ce sont malheureusement
27:06des choses
27:06qu'on ne voit pas
27:06de l'extérieur
27:07et
27:09suite à ça
27:09plutôt que
27:11de baisser les bras
27:13on s'est dit
27:14on va essayer
27:15de
27:15plutôt de les lever
27:17et
27:18d'aider
27:19de trouver
27:21des gens
27:21ou une association
27:23pour pouvoir
27:24les aider
27:24à notre niveau
27:26pour
27:26surtout que ça n'arrive
27:28pas ailleurs
27:28Yannick
27:29ça veut dire que
27:30vous découvrez
27:32la maladie mentale
27:34la souffrance psychique
27:35dont souffre votre fils
27:37après
27:38sa disparition
27:39complètement
27:41Eric
27:42c'est des choses
27:43qu'on a appris
27:45par la suite
27:46qui ne se voient pas
27:47à l'extérieur
27:48c'est ça
27:50qui est le plus
27:50terrible
27:51c'est de
27:52ne rien voir
27:53ce sont des gens
27:54qui
27:54comme on nous l'a expliqué
27:56qui sont dans une bulle
27:58très protectrice
27:59de leurs
28:00proches
28:01de l'entourage
28:02qui ne montre rien
28:03de ce qu'ils traversent
28:04en essayant de s'en sortir
28:05eux-mêmes
28:05c'est ça ?
28:06tout à fait Céline
28:07c'est exactement ça
28:08et
28:08nous nous en sommes rendus compte
28:11je dirais
28:13suite à cette séparation
28:15amoureuse
28:16
28:16les premiers symptômes
28:18c'était le fait
28:20où ils mangeaient
28:21un peu moins
28:21donc on s'est
28:22comme tout parent
28:24je pense
28:24on n'a pas
28:25de suite pensé au pire
28:26et on s'est dit
28:28bon
28:29tu as 22 ans
28:30le coeur
28:33est encore ouvert
28:34à d'autres
28:35conquêtes
28:38mais
28:39on était loin
28:41effectivement
28:42vous avez raison Céline
28:43de penser à
28:44à fin
28:45combien de temps
28:47entre cette rupture
28:48et la fin ?
28:496 mois
28:506 mois
28:506 mois
28:51et vous ne l'avez pas vu
28:53plonger
28:55si je puis dire
28:55Yannick
28:56en dehors
28:57du fait qu'il se nourrissait
28:58un petit peu moins
28:58cette perte d'appétit
28:59il n'y a pas eu
29:01d'autres signes ?
29:03il y a eu
29:03cette perte d'appétit
29:04il était en étude
29:05d'onologie
29:06donc il était
29:08il habitait seul
29:10pas chez nous
29:12à quelques kilomètres
29:14et il y a eu
29:16un jour
29:18il n'arrivait
29:18avec une ceinture
29:19cassée
29:21très compliqué
29:24de casser une ceinture
29:25ça peut
29:25on était loin
29:27de penser
29:27que cette ceinture
29:28avait été le début
29:29de ses premières
29:30tentatives
29:31de suicide
29:32à son appartement
29:34et ça vous l'avez su
29:35après ?
29:36et on l'a su
29:37après
29:38parce que
29:38quand il est parti
29:42je pense que
29:44la réaction était
29:44comme tout parent
29:45d'essayer de trouver
29:46des réponses
29:46à nos questions
29:47donc on cherche
29:48on cherche
29:48on cherche
29:49et je suis passé
29:50devant son étui
29:52du guitar
29:52avec mon épouse
29:53parce qu'il jouait
29:54dans un groupe
29:55il adorait la musique
29:57et je ne sais pas pourquoi
30:00je ne sais pas quel instinct
30:01je ne saurais même pas vous dire
30:02si ce n'est peut-être
30:04d'en inventer un
30:04pour vous mentir
30:05et je ne veux pas le faire
30:06et quand on a ouvert
30:06cet étui de guitare
30:07on a soulevé la guitare
30:09soulevé l'étui
30:10et en dessous l'étui
30:11il y avait un carnet
30:13et dans ce carnet
30:14c'était marqué
30:16en titre
30:17des roses
30:19pour mes nuits noirs
30:20et en fin de compte
30:21à l'intérieur
30:22il notait
30:24il avait noté
30:25un petit peu
30:25tous ces mal-être
30:26toutes ces choses-là
30:29qui ont fait
30:29que malheureusement
30:32au bout d'un moment
30:33il y a eu l'éponge
30:34parce qu'on a appris
30:36depuis
30:36que ces gens-là
30:38étaient des éponges
30:38qui prenaient
30:39toutes les choses tristes
30:41qu'on entendait
30:42à la radio
30:43à la télévision
30:44etc
30:44et que le fait
30:47de ne pas pouvoir
30:47en parler
30:48cette éponge se remplit
30:49et au bout d'un moment
30:50cette éponge
30:50expose
30:51et malheureusement
30:54l'a emmené
30:54au départ définitif
30:57il avait 22 ans
30:58votre fils
30:59comment s'appelait-il ?
31:00il s'appelait Dylan
31:01Dylan
31:01Yannick
31:04quel est le nom
31:05que vous mettez
31:06sur la maladie maintenant
31:07quelle maladie
31:08de quoi souffrait-il
31:09c'est quoi
31:10un syndrome dépressif
31:11qu'est-ce que vous
31:12qu'est-ce que vous dites ?
31:13je dirais
31:16le premier mot
31:17qui me vient à l'idée
31:18le mal-être
31:20un gros mal-être
31:21un gros mal-être
31:23qui est venu
31:26suite à un facteur
31:26déclenchant
31:27là ça a été
31:29une rupture
31:29ça aurait pu être
31:30autre chose
31:30on a appris
31:32par la suite
31:32en appelant
31:34parce qu'on a dit
31:35il faut devenir aidant
31:36ça ne le fera pas
31:38revenir
31:38mais on a dit
31:39si on pouvait
31:39justement nous battre
31:40pour que ça n'arrive
31:41pas ailleurs
31:41donc on a commencé
31:43à chercher
31:44se renseigner
31:45et on est tombé
31:47sur cette association
31:49si je peux en parler
31:51merci Céline
31:53qui s'appelle
31:53Unafam
31:54et Union National
31:55d'Aide aux Familles
31:56et je les ai appelés
31:57je suis tombé
31:58sur la présidente
31:59de Vendée
31:59madame Schemla
32:01qui m'a dit
32:03monsieur Rivière
32:04on ne peut rien
32:04pour vous
32:05nous on intervient
32:06justement
32:07dans les fratries
32:10familiales
32:11où des gens
32:12sont touchés
32:12ou amicales
32:13de 15 ans
32:14à 35 ans
32:14et je lui dis
32:15mais je sais
32:15mais moi je ne viens
32:17pas vers vous
32:17parce que c'est trop tard
32:20je viens vers vous
32:20parce que justement
32:21j'aimerais qu'on vous aide
32:22parce que je sais
32:23que c'est pas reconnu
32:26ou quand c'est reconnu
32:26c'est mal reconnu
32:27parce qu'on dit
32:28les gens
32:28bah tiens
32:29il est devenu fou
32:30ou elle est devenue folle
32:31alors que
32:32alors que c'est pas ça
32:33c'est en discutant
32:35avec ces gens là
32:36il y a
32:37il y a des choses
32:38qui existent
32:39malheureusement
32:40c'est comme
32:41toute chose à défendre
32:42c'est qu'on parle toujours
32:43de financement
32:45voilà
32:45on revient toujours
32:46au nerf de la guerre
32:47et en respectant
32:49bien entendu
32:49toutes les autres associations
32:50qui méritent de l'être aussi
32:52Yannick
32:52Yannick
32:53je parle de votre cas
32:56mais c'est pas pour vous
32:57vous replonger dedans
32:59mais c'est pour toutes celles
33:00et ceux qui nous écoutent
33:02Dylan
33:0222 ans
33:03met un terme à ses jours
33:05dans les 6 mois
33:06entre cette rupture
33:07et la faim
33:08il a jamais été médicalisé
33:11il a jamais été voir un médecin
33:12je vous parle pas de vous
33:14vous n'avez rien vu
33:15parce que ça s'est joué
33:16il vous protégeait
33:17mais il n'a jamais été
33:19dans un hôpital
33:20voire un médecin
33:21alors si
33:22si Eric
33:23vous avez raison
33:23il y est allé effectivement
33:27vous avez complètement raison
33:28un jour
33:29il était en repas
33:29avec son
33:30son employeur
33:32qui lui a dit
33:32si tu me refais une année
33:33d'école comme ça
33:34je te garde
33:35il n'y a aucun souci
33:36il était devenu
33:37très productif
33:38autant en musique
33:39autant en école
33:39il y avait
33:40extraordinaire d'ailleurs
33:42même nous
33:42on a été surpris
33:43et un soir de repas
33:45il est parti
33:46pas bien
33:46et du repas
33:50il a tout caché
33:50il avait un mal-être intérieur
33:52il est allé de lui-même
33:53dans un hôpital
33:55à Nantes
33:55il était sur Nantes
33:56et il a eu affaire
33:59à deux personnes
34:00qui l'ont pris en charge
34:00qui ont fait
34:01leur job
34:04qui ont posé
34:06des questions identiques
34:07mais mélangées
34:09pour voir
34:09si aux deux personnes
34:10ils répondaient la même chose
34:11s'il y a été le cas
34:12ils nous ont confirmé
34:13qu'il avait bien répondu
34:14la même chose
34:14et suite à ça
34:16il a signé une décharge
34:18et il est parti
34:19et nous on les avons eus
34:21puisque quand on a récupéré
34:23le vécu
34:23il s'était déplacé
34:24pour mettre fin à séjour
34:26et il y avait un sac
34:27et on a retrouvé
34:27ce bracelet d'hôpital
34:28et on les a appelés
34:29sur les conseils
34:30d'une amie
34:31qui travaillait
34:31aux urgences
34:32sur un autre hôpital
34:33et nous ont dit
34:34oui vous avez raison
34:35de nous appeler
34:35on se doutait
34:38de toute façon
34:38que vous nous auriez appelés
34:40mais ils m'ont dit
34:41monsieur madame Rivière
34:42vous avez raison
34:44mais aujourd'hui
34:45votre fils
34:45il avait 22 ans
34:46il était majeur
34:47et il a signé lui-même
34:49sa décharge
34:50et à partir de là
34:51donc on n'a rien
34:52on n'a rien su
34:53c'est ce que j'ai trouvé
34:54un petit peu dommage
34:55alors je ne les ai pas
34:56ospétés
34:57parce que ça ne fait rien
34:57mais je leur ai dit
34:59mais même s'il a 22 ans
35:0023 ans
35:01ou 24 ans
35:01ça reste un enfant
35:02ou il a des parents
35:04même s'il est majeur
35:06ce serait peut-être
35:07effectivement
35:07de dire
35:08il est majeur
35:09il signe une décharge
35:10mais
35:10peut-être faire changer
35:12les règles
35:13pour pouvoir prévenir
35:14l'entourage
35:14dans des cas comme ça
35:15c'est terrible
35:16avec la question
35:16de la majorité
35:17dans les disparitions
35:18également
35:18on est toujours
35:19confronté à ce sujet
35:20il fait ce qu'il veut
35:21il est majeur
35:21merci beaucoup
35:22Yannick
35:23on pense à Dylan
35:2522 ans
35:26et si on parle
35:29de sujet
35:29c'est parce que
35:3013 millions de français
35:32vous imaginez ce chiffre
35:3313 millions de français
35:35souffrent d'un trouble
35:37psychique
35:37et on attend
35:39vos témoignages
35:39au 32 10
35:40envoyez-nous vos messages
35:43sur l'application RTL
35:44ou appelez-nous
35:45au 32 10
35:4650 centimes la minute
35:47les auditeurs
35:48ont la parole
35:49Eric Brunet
35:50et Céline Landreau
35:51sur RTL
35:51il est 13h45
35:54Céline Landreau
35:55sur RTL
35:55et on continue
35:57à parler de ce sujet
35:58la santé mentale
35:59en France
36:00briser le tabou
36:01car il y a
36:02un documentaire
36:02assez passionnant
36:05qui est diffusé
36:06ce soir sur M6
36:07voilà où on voit
36:08de nombreuses personnes
36:10célèbres
36:10mais également
36:11de nombreuses personnes
36:13anonymes
36:13parler de leur souffrance
36:15de la santé mentale
36:1513 millions
36:17de français
36:17souffrent de santé mentale
36:19bonjour Christian
36:20oui bonjour
36:22Christian vous avez fait
36:23le 32 10
36:23pour témoigner
36:24à ce sujet
36:25vous faites partie
36:27Christian
36:28de ce français
36:29sur 5
36:29qui souffre
36:30de ces troubles
36:31tout à fait
36:32comment ça se caractérise
36:34chez vous
36:35alors moi
36:37je suis atteint
36:37d'une pathologie
36:39ou d'une maladie
36:40je ne sais pas trop
36:41comment dire
36:42que l'on appelle
36:43la bipolarité
36:44vous êtes bipolaire
36:47et alors beaucoup
36:47de gens ignorent
36:48moi le premier
36:49d'ailleurs
36:49ce que c'est
36:50qu'une personne
36:51bipolaire
36:51j'entends souvent
36:52ce mot
36:52mais qu'est-ce que
36:54c'est qu'un bipolaire
36:55qu'est-ce que c'est
36:57un bipolaire
36:58mais déjà
36:58c'est une maladie
37:00qu'on a du mal
37:04à diagnostiquer
37:04qu'en règle générale
37:06on diagnostique
37:06très souvent
37:08qu'après l'âge
37:09de 20 ou 25 ans
37:10pas avant
37:11très rarement
37:13et puisqu'en fait
37:14elle progresse
37:15au fur et à mesure
37:17de sa vie
37:19en fonction
37:20de comment
37:21on se construit
37:22et un jour
37:24ça peut se déclarer
37:26donc c'est un petit peu
37:27comme un cocktail
37:28lorsqu'en fonction
37:31de certains choix
37:34de vie
37:34qu'on a pu faire
37:35par rapport
37:36à son entourage
37:37ses sorties
37:39et ensuite
37:41souvent
37:42pardon
37:42et ça se passe comment
37:43enfin
37:44ça se traduit comment
37:46chez vous
37:47cette bipolarité
37:47c'est complètement
37:48extrême
37:49c'est ça
37:49on passe du tout
37:50ou rien
37:51du tout au rien
37:51exactement
37:52du tout au rien
37:53ouais
37:53alors le tout
37:55pour la personne
37:56qui en est atteinte
37:57ne voit pas
38:00qu'en fait
38:00elle est dans cette
38:02phase
38:03qu'on appelle
38:04la phase up
38:05puisqu'il y a la phase up
38:06et la phase down
38:06appelée comme ça
38:08en tout cas
38:08en termes médicaux
38:10et donc la phase up
38:12ça va être
38:12comme une sensation
38:14de toute puissance
38:15où on se sent
38:17inatteignable
38:20on va sortir
38:22très tard le soir
38:23et aller au travail
38:24le lendemain matin
38:25avec très peur de sommeil
38:26très peu d'heures de sommeil
38:28la fatigue ne vous atteint plus
38:29quoi
38:30voilà par exemple
38:31après il y a des cas
38:33il y a deux stades
38:35il y a le stade 1
38:36et le stade 2
38:36qui est donc
38:37le stade le plus sévère
38:39ou le stade le plus léger
38:40personnellement
38:41on m'a diagnostiqué
38:43dans le stade le plus léger
38:44mais dans le stade
38:45le plus lourd
38:46ça peut aller
38:47jusqu'à une personne
38:48qui vendrait sa maison
38:50pour s'acheter
38:51une Ferrari
38:51donc ça c'est la phase up
38:54vous nous avez dit
38:55où on se sent
38:56tout puissant
38:56tout est possible
38:57rien ne nous arrête
38:58et il y a les phases down
39:01qui elles se traduisent
39:02comment ?
39:03c'est des phases dépressives
39:04davantage ?
39:04voilà exactement
39:05ça se traduit
39:06par une phase dépressive
39:08pour ma part
39:09je fais deux dépressions
39:10la première
39:14on ne vous diagnostique pas
39:16bipolaire
39:17c'est plutôt
39:19au fil des années encore
39:20ce sont espacées
39:21de 10 ans
39:22entre les deux
39:23et à la deuxième
39:24on commence à émettre
39:27le doute
39:28que vous puissiez
39:29être bipolaire
39:30et il y a des centres
39:31de détection
39:33de la bipolarité
39:34en France
39:35avec des experts psychiatres
39:37pour ma part
39:40j'en avais vu un
39:41qui m'avait diagnostiqué
39:42négatif
39:44comme quoi je n'étais pas
39:45bipolaire
39:45donc même en me voyant
39:47un expert
39:48je suis passé au travers
39:50des mailles du filet
39:51et pourtant
39:52mais moi Christian
39:52je vous interromps
39:53parce que j'étais persuadé
39:54que la bipolarité
39:55c'était pratiquement
39:57dans la même journée
39:58c'est à dire qu'on pouvait
39:58être très up
39:59le matin
40:00et très down
40:01le soir
40:02alors que vous
40:02vous me dites
40:03que c'est des phases
40:03qui durent
40:05plusieurs années de dépression
40:06et puis après
40:07non ?
40:09Alors ça peut se traduire
40:11pas dans la même journée
40:12mais ça peut se traduire
40:13sur des périodes courtes
40:14sur quelques jours
40:16sur une même semaine
40:17le
40:18comment dire
40:20la personne
40:21qui sait
40:22qu'elle est bipolaire
40:23on lui dit tout de suite
40:24qu'il faut faire attention
40:25après à son hygiène de vie
40:26à ne pas trop consommer
40:27d'alcool
40:28à bien dormir
40:28le sommeil étant vraiment
40:30le pilier
40:32de garder
40:33justement après
40:34une humeur
40:36la plus lisse
40:38la plus lisse possible
40:40et pour éviter
40:41ces vagues
40:42extrêmes
40:43et quand on a été
40:46diagnostiqué comme ça
40:47on voit que
40:48lorsqu'on manque
40:49de sommeil
40:49on peut avoir
40:50une logorée
40:51plus importante
40:52des blagues
40:53un petit peu plus fréquentes
40:55vers les gens
40:56qui nous entourent
40:57et effectivement
40:58on commence
41:00après à apprivoiser
41:01la maladie
41:02deux choses
41:04deux choses
41:05premièrement
41:06il faut que vous nous parliez
41:07de
41:07qu'est-ce qu'on dit
41:08à l'entourage
41:09comment
41:10travaille-t-on
41:11peut-on continuer
41:12à avoir un métier
41:13à travailler
41:13à avoir un cadre social
41:15une famille
41:16des enfants
41:16est-ce qu'on leur cache
41:18est-ce qu'on leur dit
41:18ça c'est très très important
41:21et la deuxième chose
41:22je l'ai perdu
41:23je ne sais plus
41:23ce que je voulais vous dire
41:24mais ça va venir
41:25en tout cas
41:25parlez-nous
41:26de votre entourage
41:28alors moi
41:29dans mon entourage
41:30les seules personnes
41:30qui sont au courant
41:31sont mes parents
41:32et ma compagne
41:32voilà
41:34ça se limite à ça
41:35vous avez des copains
41:36que vous voyez
41:37toutes les semaines
41:37qui ne savent pas
41:38que vous êtes bipolaire
41:39si
41:41il y en a
41:42il y en a
41:42deux
41:43voilà
41:44les plus proches
41:44qui sont dans la confidence
41:46mais la majeure partie
41:47non ne le savent pas
41:48dans le travail
41:49ils ne le savent pas
41:49parce que c'est très difficile
41:51à assumer
41:52on a peur du jugement
41:53on a peur du jugement
41:55vous prenez des cachets ?
41:58oui
41:58oui oui
41:58je prends
41:59je prends
42:00une
42:00oui des cachets
42:02je ne sais pas comment dire
42:03oui des médicaments
42:03qui sont à base
42:05de
42:06de celles de lithium
42:08en fait
42:08et qui est
42:09la plus efficace
42:11pour ceux
42:11qui acceptent
42:13dont le corps
42:13accepte ce médicament
42:15parce que tout le monde
42:16n'a pas la chance
42:16de pouvoir
42:17les prendre
42:18et c'est donc
42:19un régulateur
42:20de l'humeur
42:21oui tout à fait
42:22merci beaucoup
42:23Christian
42:24de votre témoignage
42:25on va continuer
42:26à les accueillir
42:27vos témoignages
42:28sur ce thème
42:29de la santé mentale
42:31on revient dans un instant
42:32jusqu'à 14h
42:34Eric Brunet
42:36Céline Landreau
42:37vous donne la parole
42:38sur RTL
42:39Céline Landreau
42:42et Eric Brunet
42:43les auditeurs ont la parole
42:44sur RTL
42:46Mesdames, Messieurs
42:48il est 13h54
42:49nous parlons de la maladie mentale
42:50en France
42:5113 millions de français
42:52sont touchés
42:52nous sommes avec Émilie
42:54qui a fait le 3210
42:55ma chère Émilie
42:55bonjour
42:56bonjour
42:56bonjour Céline
42:57bonjour Eric
42:58on vous écoute
43:00Émilie
43:00vous souffrez
43:01d'un trouble
43:01particulier ?
43:03oui alors
43:04j'ai été diagnostiquée
43:05il y a peu
43:05d'un trouble
43:06de l'attention
43:07avec hyperactivité
43:08quand vous dites
43:11il y a peu
43:11pardon ?
43:13quand vous dites
43:13j'ai été diagnostiquée
43:14il y a peu
43:15il y a peu
43:16c'est à dire
43:16en décembre dernier
43:18j'ai 45 ans
43:20et depuis 45 ans
43:22je vivrai
43:23avec ce trouble
43:24mais j'ai eu
43:27des problèmes
43:28psychiatriques
43:29et une errance
43:30de diagnostic
43:31à mon avis
43:32qui a fait que
43:33à ce jour
43:34je suis diagnostiquée
43:36mais avec un peu
43:36de retard je pense
43:37c'est quoi
43:39votre maladie ?
43:40comment vous la décririez
43:41à une amie
43:42de confiance
43:44qui vous poserait
43:45la question ?
43:47mon ressenti
43:50c'est une hyperactivité
43:52une hyperaction
43:52cérébrale
43:54qui fait que
43:56j'anticipe tout
43:57je pense à tout
43:57je dramatise tout
43:59ça veut dire
43:59que le cerveau
44:00ne se repose jamais
44:01ça tourne toujours
44:01voilà
44:02mon cerveau
44:02ne se repose jamais
44:03je vis tout
44:04avec anxiété
44:05et je souffre
44:06d'un trouble
44:06anxieux généralisé
44:08qui nécessite
44:11une médication
44:12car c'est très difficile
44:14à vivre au quotidien
44:15de vivre des crises
44:16d'angoisse
44:17inexpliquées
44:19et irrationnelles
44:20parfois
44:20et les nuits
44:22et les nuits
44:22j'imagine
44:23et les nuits
44:24ça va
44:25j'ai la chance
44:25d'avoir un bon sommeil
44:26et ça c'est très
44:27très important
44:28le sommeil est réparateur
44:30et le sommeil
44:31est parfois
44:32un refuge
44:33mais il faut faire attention
44:34car trouver du refuge
44:37c'est parfois
44:38se voiler la face
44:40oui
44:40vous dites
44:42j'ai été diagnostiquée
44:43en décembre dernier
44:44ça veut dire
44:45que depuis
44:46les médecins
44:48ont trouvé
44:49je ne sais pas
44:50l'accompagnement
44:51médicamenteux
44:52qui vous permet
44:52de vivre
44:53enfin mieux
44:53oui
44:54je bénéficie
44:55d'un traitement
44:56qui me
44:56on va dire
44:57me calme
44:59mes angoisses
45:00et mes anxiétés
45:01irrationnels
45:05donc je bénéficie
45:07d'un traitement
45:07mais depuis 13 ans
45:09en fait
45:09j'étais en errance
45:11de diagnostic
45:13psychiatrique
45:14et on m'a diagnostiquée
45:16bipolaire
45:17puis trouble
45:18anxio-dépressif
45:19puis dépressif
45:21j'ai fait
45:22plusieurs séjours
45:22en unité psychiatrique
45:25en clinique psychiatrique
45:27pour soigner
45:28mes dépressions
45:28et il y a
45:30beaucoup de souffrance
45:31derrière tout ça
45:32et votre entourage
45:33Émilie
45:34il a compris
45:36ces années
45:36d'errance médicale
45:37votre souffrance
45:38comment vous avez
45:38vécu ça avec eux
45:39j'ai la chance
45:41d'avoir un entourage
45:42qui m'a très bien
45:43accueilli
45:43qui m'a très bien
45:44écouté
45:45que je suis éduquée
45:46à la santé mentale
45:47intéressant comme formule
45:49j'ai éduqué
45:50mon entourage
45:51à la santé mentale
45:52c'est une patiente
45:53qui dit ça
45:54c'est pas une praticienne
45:55une médecin
45:55c'est passionnant
45:57que vous formuliez
45:59des choses comme ça
45:59je me suis documentée
46:01je me suis intéressée
46:03et j'ai su éduquer
46:07mon entourage
46:09notamment ma maman
46:10qui est d'un grand secours
46:12pour moi aujourd'hui
46:13et vous voyez
46:15je reparle avec émotion
46:16on l'entend Émilie
46:18c'est un secours
46:21d'être entendu
46:23d'être compris
46:24et d'être pardonné
46:27vous dites pardonné
46:30mais c'est pas une faute
46:31d'être malade Émilie
46:32non parce que
46:33c'est pas une faute
46:34d'être malade
46:35mais moi personnellement
46:37ma maladie
46:38enfin ma maladie
46:39ou mon syndrome
46:39ou mon état
46:41ont fait que
46:42je me suis tournée
46:43vers des
46:44vers des substances
46:46illicites
46:47voilà
46:50j'ai eu des problèmes
46:51d'addiction
46:54et j'ai la chance
46:56aujourd'hui
46:57que mes parents
46:58comprennent
47:01que ce n'a été
47:02qu'automédication
47:04est-ce qu'il vous est arrivé
47:06de vous dire
47:07j'aurais préféré
47:08avoir une vraie maladie
47:09entre guillemets
47:09pas psychique
47:11j'aurais préféré
47:12avoir une jambe cassée
47:14etc
47:14plutôt que ce truc
47:16que personne ne comprend
47:17autour de moi
47:17ah oui
47:18parce qu'on pardonne
47:19quelqu'un qui a une jambe cassée
47:21on pardonne pas
47:22quelqu'un qui a un cerveau cassé
47:24et le cerveau
47:26est un organe
47:27comme les autres
47:28et il a le droit
47:29d'être malade
47:29merci beaucoup
47:31merci beaucoup
47:31j'ai trouvé
47:32que votre témoignage
47:33était assez incroyable
47:34et les mots
47:35que vous plaquez
47:36sur cette maladie mentale
47:37sont très forts
47:40ce soir
47:40donc sur M6
47:41mesdames messieurs
47:42ne ratez pas
47:43ce reportage
47:44merci beaucoup
47:46il est 13h59
47:47bonjour
47:48Jean-Alphonse
47:48bonjour tout le monde
47:49aujourd'hui dans l'heure du crime
47:50l'affaire
47:51Xavier Baligand
47:52dans l'homme
47:52bonjour tout le monde
47:54bonjour tout le monde

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