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00:0013h, 14h, l'Europe 1 13h
00:03Avec Céline Gérot sur Europe 1, il est 13h17
00:05Céline, le moment d'accueillir vos chroniqueurs du jour
00:08pour décrypter l'actualité de ce jeudi 1er mai
00:10le journaliste écrivain Vincent Roy
00:12et le chroniqueur politique Olivier Tartigolle
00:14Mais oui, ils ne chôment pas, tous les deux
00:16ils sont là en ce 1er mai, merci les amis
00:18de m'accompagner pour décrypter
00:20l'actualité, alors de quoi allons-nous parler ?
00:22Et bien de cette mobilisation en baisse
00:23syndicat divisé, prétexte politique
00:26que reste-t-il de la symbolique
00:28de ce 1er mai, journée internationale
00:30des travailleurs, je le rappelle
00:31un 1er mai qui marque aussi la première
00:33apparition publique anharmonne du tandem
00:35Marine Le Pen, Jordan Bardella
00:37intronisé comme le dauphin officiel
00:40et puis la crainte de Bruno Retailleau
00:42en 2026, les frères musulmans risquent
00:44d'entrer dans les listes municipales
00:45dit-il au Figaro TV, on y reviendra
00:48mais pour commencer, nous sommes donc
00:50le 1er mai, le seul jour de l'année chômée
00:51les fast-food peuvent ouvrir, mais pas
00:53les boulangers ou les fleuristes qui dénoncent une injustice
00:56un McDo, mais pas de pain frais
00:58est-ce que c'est choquant ?
00:59On va en discuter, mais on va écouter
01:01d'abord Dominique Andrakt, boulanger
01:03qui témoignait sur Europe 1 ce matin
01:05à propos justement de cette interdiction
01:07de faire travailler ses salariés le 1er mai
01:09il trouve ça incohérent
01:10Nous on pensait justement qu'on était essentiel
01:13comme la presse et d'autres métiers
01:15Pendant le Covid, vous aviez été jugé
01:17service essentiel commercial
01:18On a ouvert quand même tous les matins
01:20et on était essentiel et obligé d'ouvrir
01:22Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, sur le 1er mai
01:24bon, c'était en plus depuis une centaine d'années
01:26où on travaille le 1er mai sans histoire
01:29Et en fait, cette année, on est obligé de
01:31enfin, je dirais, de faire ouvrir sans employés
01:33On a quand même 200 000 salariés dans la branche
01:3635 000 boulangeries
01:37Donc on est en moyenne à peu près
01:38à 7 salariés par entreprise
01:41Donc évidemment qu'il y a des entreprises
01:42qu'on ne peut pas ouvrir sans salariés
01:44Et ce qu'il faut savoir aussi
01:45c'est que beaucoup de nos salariés
01:47veulent travailler parce qu'ils sont payés double
01:48Et s'ils ne veulent pas, ils refusent, bien évidemment
01:50Voilà, Dominique Andracte-Boulanger
01:52est président de la Confédération Nationale des Boulangers
01:55ce matin sur Europe 1
01:57Olivier D'Artigol
01:58Vive la France, c'est incohérent
01:59Une situation inacceptable, intolérable
02:01sur laquelle le législateur doit intervenir
02:06le plus rapidement possible
02:08pour trouver simplement la route du bon sens
02:10C'est-à-dire que les boulangers, les floristes
02:13Commerce essentiel, il le rappelait
02:14pendant la pandémie de Covid-19
02:16mais désormais interdit d'ouvrir
02:18Voilà, avec des commerçants
02:19qui avaient des boulangers
02:20qui témoignent des pénalités
02:22qu'ils ont pu recevoir
02:24750 euros par employé
02:26Voilà, donc il faut vraiment
02:27que l'Assemblée Nationale, le Parlement, le Sénat
02:29puissent faire un acte législatif rapidement
02:32pour sortir cette corporation
02:34à laquelle nous sommes très attachés
02:37qui participe à la vie des quartiers
02:39des villes, des bourgs
02:40qui puissent travailler tranquillement le 1er mai
02:43Les fast-foods, eux, sont autorisés à ouvrir
02:46aujourd'hui vous pouvez acheter un McDo
02:47mais pas de pain frais, c'est quand même dingue
02:49Non mais dans quel esprit pervers
02:51une idée pareille a-t-elle pu germé ?
02:54C'est la France, non ?
02:55Non mais attendez
02:56C'est quand même très français tout ça
02:57Non mais c'est totalement absurde
02:59tout le monde a besoin de son boulanger
03:01Les bistrots sont ouverts
03:02J'ai vu en venant, là, des bistrots ouverts
03:07J'ai vu d'autres commerces ouverts
03:09Pourquoi s'en prendre au boulanger ?
03:12Le boulanger est fleuriste aussi
03:14En France, le boulanger a quand même
03:16une importance absolument capitale
03:18Le pain, c'est pas rien
03:19Pourquoi aller ?
03:21C'est totalement idiot
03:22Et effectivement, il faudrait revenir
03:23à un peu de bon sens
03:24Ça ne ferait pas de mal sur ce sujet-là
03:26comme sur bien d'autres d'ailleurs
03:28Alors, faut-il justement assouplir cette loi ?
03:31On sait qu'il y a un projet qui est porté
03:32effectivement par les centristes
03:33pour modifier la loi
03:34pour l'assouplir, pour permettre
03:36pas des dérogations
03:37mais en tout cas une législation plus commode
03:39Il faut permettre aux gens qui veulent travailler
03:40Il faut foutre la paix aux gens
03:42Il faut permettre aux gens qui veulent travailler
03:44de travailler
03:45Point, en plus
03:46En plus, les ouvriers souvent sont volontaires
03:48ils ont envie de travailler
03:49parce qu'ils sont payés double aujourd'hui
03:50Il faut permettre aux gens de travailler
03:52lorsqu'ils veulent travailler
03:53et effectivement, quand ils sont payés double
03:56ça peut être intéressant pour eux
03:57Chacun voit midi à sa porte
03:59Autant je suis en soutien des boulangers
04:02Sur le reste, ça peut être la liberté aussi
04:05du renard dans le poulailler
04:06C'est-à-dire ?
04:07C'est-à-dire que, bien sûr
04:08que les personnes sont payées double
04:09Mais pour un très grand nombre d'entre elles
04:12elles vont donc aller chercher
04:13une ressource supplémentaire
04:14mais elles préfèreraient avoir
04:15une augmentation de salaire pérenne
04:18que d'aller chercher une augmentation de salaire
04:20sur des jours chômés
04:21parce qu'elles ont aussi besoin
04:23de se reposer
04:24On est jeudi, il y a quand même
04:26beaucoup de jours de congés
04:27Si on tire cette réflexion à son bout
04:31il y a aussi beaucoup de personnes
04:33dans les enquêtes d'opinion
04:34qui nous disent
04:35on préférerait véritablement
04:37être payé plus
04:39que de devoir des fois travailler le dimanche
04:41et ne pas être avec notre famille
04:42etc.
04:43C'est une réalité
04:44Il y a en fond de tout ça
04:46aussi la situation salariale
04:48N'oublions pas qu'il y a 18%
04:50du salariat français
04:51qui est aujourd'hui au SMIC
04:52et il y a une trappe à bas salaire
04:54avec les exonérations
04:55de cotisations sociales patronales
04:57qui est un vrai problème
04:58dans notre pays
04:58Non mais ce que tu dis est vrai
04:59Mais ceci étant dit
05:01à partir du moment où
05:03tout cela est basé
05:04sur le volontariat
05:05c'est tolérable
05:08évidemment que le but
05:10ce serait une revalorisation
05:12d'un certain nombre de salaires
05:14qui sont beaucoup trop bas
05:15et avec lesquels d'ailleurs
05:16les gens n'arrivent plus à vivre
05:18c'est-à-dire que même en travaillant
05:19les gens ont de terribles difficultés
05:21on le voit le 15 du mois par exemple
05:23beaucoup de gens
05:23sont déjà très largement
05:25dans le rouge
05:25ça c'est tout à fait vrai
05:27mais à partir du moment
05:28où l'on base tout
05:30sur le volontariat
05:31bon voilà
05:32foutons la paix aux français
05:33Avec ces ouvriers
05:34je le disais
05:34qui ont envie de travailler
05:35qui ont envie de valoriser
05:36aussi leur travail
05:37c'est vrai que c'est un jour
05:38où on se retrouve en famille
05:40on déjeune
05:40on a envie d'avoir du pain frais
05:42des pâtisseries
05:43d'un côté
05:44on n'arrête pas de dire
05:45il faut mettre en avant
05:46nos métiers
05:46le made in France
05:47etc.
05:48et de l'autre côté
05:49on empêche ces ouvriers
05:50de travailler
05:50dans des métiers de bouche
05:52qui font l'excellence
05:53aussi de l'image
05:53du réunion de la France
05:54c'est absolument absurde
05:56cette loi
05:57n'a pas lieu d'être
05:59et pour les fleuristes
06:00alors les fleuristes
06:00pareil
06:00on a eu un reportage
06:02tout à l'heure
06:02on a trouvé un fleuriste
06:04qui se dit
06:04ok je prends le risque
06:05d'ouvrir
06:06avec mes employés
06:08parce que c'est un jour
06:09très important pour moi
06:10que je fais un gros chiffre d'affaires
06:11j'allais vous le dire
06:12ce sont des journées
06:13qui comptent pour beaucoup
06:14dans ces métiers là
06:16en termes de chiffre d'affaires
06:16ils ont besoin d'ouvrir
06:18et pour ouvrir
06:19ils ont besoin aussi
06:19d'avoir leur équipe
06:21à leur côté
06:21mais je pense
06:22d'après ce qu'on peut lire
06:24et savoir
06:24le législateur
06:25va réagir rapidement là-dessus
06:28mais vous pensez vraiment
06:29que la loi va bouger
06:30qu'on va réussir à l'assouplir
06:32qu'est-ce que ça ne va pas être
06:32une de ces lois encore
06:33qui va passer à la moulinette
06:35qui va faire un navette
06:36il me semble que
06:36sur la question spécifique
06:37des boulangers
06:38ça va bouger
06:39je pense aussi
06:40parce que c'est pas
06:41c'est pas tolérable
06:42enfin on ne peut pas continuer
06:43comme ça
06:44avec une loi qui
06:46et il faut bien le dire
06:47est absurde
06:48et les boulangers
06:50qui ont de la mémoire
06:50ils se disent
06:51on se souvient
06:51qu'effectivement
06:52pendant la pandémie Covid
06:54les préfets
06:54nous appelaient
06:56pour nous demander
06:57d'ouvrir nos boulangeries
06:58de maintenir
06:59et aujourd'hui
07:01on a l'impression
07:02qu'on n'a pas de mémoire
07:03c'est-à-dire qu'on efface
07:04tout ça
07:04et qu'on dit
07:04allez vous restez chez vous
07:05et en plus
07:06on vous amende
07:07non mais
07:07écoutez
07:08encore une fois
07:10ce sont des artisans
07:11absolument essentiels
07:13il faudrait
07:13il faudrait quand même
07:15à un moment ou à un autre
07:16qu'on se mette
07:16à les respecter
07:17tout simplement
07:18on a perdu la mémoire du Covid
07:19c'est vrai
07:20pour les boulangers
07:20pour les métiers
07:21qui ne pouvaient pas être
07:22télétravaillés
07:23les métiers
07:24qu'on avait appelé
07:25de première ligne
07:26pendant le Covid
07:27enfin les soignants
07:29ceux qui savent
07:30ont eu le pouvoir
07:31et non pas
07:32les logiciels
07:33non pas les ARS
07:34non pas
07:35les gestionnaires
07:36de ressources
07:37ceux qui soignent
07:38qui sont auprès du patient
07:39ont pris la main
07:40c'est pour ça
07:41que l'hôpital public
07:41a tenu
07:42mais dès la fin du Covid
07:44on a oublié
07:44les engagements pris
07:45sur la gouvernance
07:46de l'hôpital
07:46et là personne
07:47se pose la question
07:48de savoir
07:48je pense notamment
07:50puisque tu parlais
07:51tout à l'heure Olivier
07:51des augmentations de salaire
07:53il faut voir
07:54combien aujourd'hui
07:55avec le travail
07:56qui est demandé
07:57combien gagne
07:58par exemple
07:58une aide soignante
07:59elle on se préoccupe pas
08:01du fait de savoir
08:02si elle travaille
08:02le 1er mai
08:03ou pas
08:03de toute façon
08:04parce que c'est comme ça
08:05il y a des malades
08:05il faut les soigner
08:06et on ne se préoccupe pas
08:08non plus
08:08du fait de savoir
08:09que bien souvent
08:10le 15 du mois
08:10elle aussi est aussi
08:11dans le rouge
08:12car les salaires
08:12sont très bas
08:13il faut savoir
08:14que les salaires
08:14sont très bas
08:15sur un métier
08:16qui est absolument
08:17essentiel
08:17je parle des aides soignantes
08:19et je parle des infirmières
08:20beaucoup d'infirmières
08:21travaillant dans le public
08:22préfèrent s'installer
08:23en libéral
08:24parce qu'elles gagnent
08:25beaucoup mieux leur vie
08:25alors le travail
08:26est très difficile aussi
08:27mais elles gagnent mieux
08:28leur vie
08:29vous savez
08:29le salaire d'une infirmière
08:30en fin de carrière
08:32en plus
08:33la plupart du temps
08:34elles sont usées
08:34il faut voir dans quel état
08:35se trouve notre hôpital
08:37donc je peux vous dire
08:38que c'est pas simple
08:39pour elles non plus
08:40voilà encore un métier
08:41tu parlais
08:42des bas salaires
08:45voilà un métier
08:46où là véritablement
08:48on ne se pose pas
08:48la question de savoir
08:49si on travaille ou pas
08:50le 1er mai
08:50voilà il avait été question
08:51justement de rémunérer
08:53ces jours fériés
08:54enfin de faire travailler
08:54les jours fériés
08:55alors pourquoi est-ce
08:55qu'on nous empêche
08:56de travailler un 1er mai
08:57il y a aussi cette question
08:58qui peut se poser
08:58compte tenu des orientations
09:00politiques qui sont
09:01d'actualité
09:01je suis pour qu'on regarde
09:03sur certains métiers
09:04on vient de parler
09:05des boulangers
09:05je suis d'accord
09:06pour parler des fleuries
09:06je suis d'accord
09:07mais je suis aussi
09:08pour le respect
09:09de conquêtes sociales
09:10c'est le 1er mai
09:11j'ai souvenir
09:12qu'en 1891
09:14des salariés
09:15à Fourmis
09:16dans le nord
09:17dans le textile
09:18ont été abattus
09:20par justement
09:23la troupe
09:24qui était commandée
09:25par le pouvoir public
09:26parce qu'ils étaient mobilisés
09:28pour la journée de repos
09:30et pour la journée de 12 heures
09:31donc il faut aussi
09:32que le monde du travail
09:33puisse souffler
09:34mais c'était avant
09:34les 5 semaines
09:35de congés payés
09:36oui mais il y a des formes
09:37de pénibie
09:38moi je sais aujourd'hui
09:39que quand
09:39une personne sur deux
09:42qui liquide
09:42ses droits
09:43à la retraite
09:44qui part en retraite
09:45est déjà plus en activité
09:46il faut bien se dire
09:48que le corps humain
09:49le cerveau
09:49la pénibilité
09:50n'est pas que physique
09:51elle peut être psychique
09:52la vie au travail
09:53reste une vie difficile
09:55vous pensez vraiment
09:56qu'une journée
09:56va faire la différence
09:57en l'occurrence
09:58en pleine semaine
09:58alors qu'on a aussi
10:008 mecs
10:00il y a des ponts
10:01que globalement
10:02on n'est quand même pas
10:03un pays
10:03notre productivité
10:04s'est améliorée
10:05au fil des siècles
10:06et je pense en effet
10:08que le monde du travail
10:09a besoin d'avoir
10:09ses journées
10:10pour se reposer
10:10je ne veux pas systématiser
10:13le fait qu'on abandonne
10:14ses journées de travail
10:15pour tout le monde
10:15ses journées de repos
10:16vous voyez la fuite
10:17ce que vous me faites
10:18aller sur internet
10:19voilà
10:19repos travail
10:21ce que dit Olivier
10:22n'est pas faux
10:22mais il faut quand même
10:23distinguer entre
10:24le salarié
10:26d'une usine
10:27qui existe encore
10:28et l'artisan
10:30il faut vraiment
10:32sur la problématique
10:33des artisans
10:34voilà
10:35et c'est là dessus
10:36que je pointe
10:36le débat
10:37parce que
10:39l'artisan
10:40lui
10:40il essaie
10:42de joindre les deux bouts
10:43et bien souvent
10:44de sauver son commerce
10:45ou de faire en sorte
10:46qu'il soit pérenne
10:47et donc
10:47la charge
10:48mentale
10:50émotionnelle
10:50etc
10:51est d'un tout autre ordre
10:52si je veux dire
10:53et dans les restaurants
10:53franchement
10:54est-ce que vous pensez
10:55aujourd'hui Olivier
10:55les restaurants qui sont ouverts
10:56les salariés
10:57est-ce qu'ils ont eu le choix ?
10:58est-ce qu'on leur a laissé le choix ?
10:59ah non
10:59ben voilà
11:00donc
11:00c'est toujours pareil
11:02vous avez le choix
11:04oui vous avez le choix
11:05mais si vous avez une journée
11:06qui compte double
11:06et que vous êtes payé
11:08vraiment pas très bien
11:09mais bien évidemment
11:10que l'arbitrage
11:11est vite rendu
11:12donc c'est du gagnant-gagnant
11:13oui mais
11:14je préférerais
11:15je préférerais
11:16dans un très grand nombre
11:18de métiers
11:19qu'on reconsidère
11:20la question salariale
11:21et donc la répartition
11:22de la richesse
11:23entre travail et capital
11:25désolé de le dire ainsi
11:26d'avoir des augmentations
11:27de salaires réelles
11:28quand c'est possible
11:30c'est pas vrai
11:30pour nos petits artisans
11:31pour que les salariés
11:32puissent aussi se reposer
11:33allez on reste ensemble
11:35nous on se repose pas
11:35jusqu'à 14h on est avec vous
11:37on va parler de cette mobilisation
11:38en baisse
11:39les syndicats divisés
11:40des mots d'ordre politique
11:41prétexte
11:41qu'est-ce qu'il reste
11:42de cette journée symbolique
11:43justement du 1er mai
11:44on va en débattre à tout de suite
11:45vous écoutez Europe 20
11:46les 13h29

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