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Transcription
00:00Patin, on entendait un député LFI, Thomas Porte, qui expliquait qu'il y avait un racisme structurel dans la police.
00:05Bien sûr, oui, bien sûr.
00:07Jean-Christophe Couville rappelle que vous êtes responsable syndicalité.
00:09On est vierges et quand on ressort, on nous a implanté une puce raciste.
00:13Et donc, effectivement, quand on est flic, on devient raciste de droit, c'est normal.
00:16Non, mais il faut que... Enfin, M. Porte, il faut qu'il redescende.
00:19C'est-à-dire qu'à un moment donné, moi, quand je vois ce qui se passe avec les Richie Thibault, etc.,
00:25vous savez, c'est un peu les syndromes des pinchers nains.
00:27Vous savez, les espèces de petits Dobermans nains qui se pensent pour être des gros Dobermans et très méchants.
00:33Et quand ils viennent se confronter à des chiens un peu plus costauds qu'eux,
00:36ils repartent la queue entre les jambes, ils vont voir mes mères.
00:38Mais là, c'est la même chose.
00:38C'est imagé, hein ?
00:39C'est un animage.
00:42A chaque fois, c'est la même chose.
00:45C'est-à-dire qu'ils sont obligés d'avoir un ennemi pour exister.
00:47Ils n'ont pas de fond, ils n'ont que de la forme.
00:49Et donc, à chaque fois, c'est la vulgarité et c'est des accusations sans fondement.
00:52Moi, ce que j'ai... Je ne sais pas si vous avez vu sur Twitter, enfin sur X et les réseaux sociaux,
00:57moi, j'ai un collègue d'origine maghrébine qui s'est fait prendre la partie par des espèces de racailles à deux balles, là.
01:02Voilà, à Tours, en disant, ouais, voilà, frère, qu'est-ce que tu fais là, etc., etc.
01:06Mais franchement, mais...
01:08Et le collègue médaille d'or de la Zénitude, pour reprendre une vieille formule,
01:12parce qu'il était très calme, très net et toujours républicain.
01:16Et en fait, on se dit, mais comment on peut donner du crédit à ces gens-là ?
01:18Voilà, le collègue, il travaille, ses parents sont fiers de lui,
01:21il sert la République et il n'a pas à faire les prières ou autre chose.
01:24Et le mec, il est flic.
01:24Il n'a qu'une seule couleur de peau, entre guillemets, c'est le bleu.
01:27Le bleu de chauffe, le bleu de policier.
01:29Et nous, quand on risque nos vies, on n'a qu'une seule couleur, il n'y a pas de racisme.
01:31Et je pense que M. Thomas Porte, je lui ai déjà dit,
01:33venez ouvrir les portes des commissariats,
01:36et vous allez voir un peu ce que la société...
01:37Non mais attendez, Jean-Christophe,
01:39la police est à l'image de la société.
01:41Souvenez-vous également...

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