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00:00Bonsoir à vous, que se passe-t-il autour de vous ? Quelle atmosphère exactement ?
00:05Bonsoir Laurence, c'est bien, c'est une atmosphère plutôt calme ici, place de la nation.
00:13Il y a eu quand même quelques individus radicaux qui ont tenté d'allumer des feux de poubelle,
00:19qui ont aussi utilisé des fumigènes, quelques provocations aussi avec les forces de l'ordre,
00:24mais tolérance zéro, nous dit-on ici du côté des forces de l'ordre,
00:28tolérance zéro pour les dégradations, pour les insultes, pour les provocations.
00:32De nombreuses interpellations ont déjà été effectuées, une trentaine d'interpellations lors de ce cortège
00:38qui est parti en début d'après-midi, place d'Italie, pour rejoindre place de la nation.
00:43Pour le moment, aucun ordre de dispersion n'a été donné, mais les forces de l'ordre, gendarmes et policiers, sont mobilisés.
00:51Ils se tiennent prêts pour intervenir et évacuer tous les manifestants en deux étapes.
00:57D'abord, le retour de la circulation pour redonner l'activité normale de cette place de la nation.
01:03Et puis ensuite, il y aura intervention humaine en espérant que les éléments radicaux ne s'en prennent pas à nouveau.
01:08Force de l'ordre, puisque en pré-cortège, je vous le rappelle, il y a eu quand même des jets de projectiles
01:13et puis quelques assauts de la part des forces de l'ordre pour éviter d'être pris à partie
01:18et de protéger aussi bien les riverains que les commerçants en ce jour de 1er mai.
01:23Merci pour ces précisions. Je précise que nos équipes sont anonymes.
01:26Nous protégeons nos journalistes, nos caméramans, les preneurs de son pour Europe 1 aussi.
01:31Parce que voilà, ou en tout cas les journalistes d'Europe 1 qui sont aussi sur la manifestation.
01:36Chaque journaliste est une cible, chaque policier est une cible.
01:39On va le décrire peut-être pour nos amis auditeurs d'Europe 1.
01:42On a un certain nombre de policiers, gendarmes qui sont stationnés dans une atmosphère plutôt calme pour l'instant.
01:47Jean-Christophe Couville, pas de casque, ils ne sont pas casqués, ils sont donc plutôt affables.
01:53On sent qu'on n'est pas au pic de tension de la manifestation.
01:56Non, pour l'instant on voit que les manifestants arrivent, ça se passe bien, il y a une bonne physionomie comme on dit.
02:02Et du coup on enlève le casque et on met le calot parce que ça montre aussi aux manifestants
02:10qu'on ne va pas charger, il n'y a pas de tension, en fait on tient une position parce qu'effectivement
02:16l'évacuation doit se faire mais pas dans l'anarchie.
02:19Il y a un sens, il faut qu'on maîtrise mais en même temps il faut toujours garder une fluidité.
02:24Le secret c'est ça, c'est qu'il soit fluide tout le temps, tout le temps.
02:27Donc pour l'instant c'est bon enfant, il fait beau, il fait chaud.
02:30Donc on laisse, je pense qu'il y a aussi la préfecture qui laisse un petit peu justement
02:33les badauds profiter un peu de ce moment.
02:36et à un moment donné, à la fin, quand les cortèges sont arrivés, là effectivement
02:40il faudra évacuer la place et que la physionomie reprenne.
02:44Et souvent quand ça commence à se vider, ce qu'on fait aussi les techniques, on fait intervenir
02:48la voirie et quand vous arrivez avec les jets d'eau, les camions et tout, vous faites arroser
02:54les jambes, à un moment donné vous partez.
02:55Louis de Raguel, il y a eu un certain nombre d'interpellations tout au cours de cette manifestation.
03:00Oui alors pour Paris, il y a eu au total à 7h34 interpellations, ce qui globalement
03:06est assez peu, est énorme.
03:09Selon plusieurs sources policières, le premier comptage estime à 32 000 le nombre de personnes
03:14qui ont participé à la manifestation parisienne.
03:18Il y a un deuxième bilan qui doit être fait en fin de journée.
03:21Et puis du côté des blessés, trois gendarmes mobiles ont été blessés, un policier, un CRS
03:27et puis un policier de la DOPC, la direction de l'ordre public et de la circulation.
03:31Voilà, c'est un bilan provisoire et normalement à 18h, pardon c'est celui de 18h, à 20h
03:37on aura un bilan définitif.
03:39Et on entend les slogans des manifestants pacifiques qui arrivent sur cette place de la nation.
03:44Catherine, ce qui a été marquant aussi pendant ce cortège, c'est que les militants socialistes
03:48ont été attaqués.
03:50Jérôme Gage, qui était notre invité ce matin sur l'antenne, invité de Sonia Mabou,
03:55a été conspué une fois de plus, il a refusé de quitter le cortège, mais il a failli être
04:00lynché par la foule.
04:01C'est aussi un symbole.
04:02Oui, on ne sait pas si c'est téméraire ou imprudent d'ailleurs pour lui.
04:07Courageux peut-être.
04:08Oui, mais téméraire, oui, et courageux.
04:10Mais normalement, dans des manifestations comme ça, quand on sait, quand on subodore
04:16qu'on peut être menacé, on vient avec un service d'ordre.
04:21Le problème aujourd'hui, c'est qu'il n'y a plus de militants au PS aujourd'hui
04:24qui sont capables de faire le service d'ordre, comme il n'y a plus de militants de la CGT
04:29qui font du service d'ordre.
04:31Et donc, c'était, mais on a vu, il n'y en a plus, mais ça ne pouvait pas, ça a
04:37été pour lui difficile, et bon, on a bien vu que quand les manifestations disaient
04:43on déteste le PS, c'est tous ceux qui sont déquéfiés et qui voient dans le PS
04:48un parti pro-Israël, et voilà, et dont, évidemment, Jean-Luc Mélenchon a dit
04:55que, de Jérôme Guetsch, qu'il était dominé par sa culture.
05:00Moi, j'ai l'horreur.
05:01Moi, j'ai osé dire ça pour dire qu'il est juif, je trouve que c'est épouvantable.
05:06On va revenir à tuer.
05:07C'est fou.
05:07Allez-y, Catherine, terminée.
05:09Cette manifestation, ça ne pouvait pas être un grand cru, parce qu'elle ne s'adossait
05:13sur aucune grande loi qui pose problème.
05:17Aujourd'hui, 1er mai, des minima sociaux ont été relevés, c'est pas grand-chose,
05:21mais c'est quelque chose.
05:22Tandis qu'en 2023, où ça a été, apparu une manifestation terrible, où il y a eu
05:25quand même sur le territoire 108 policiers et gendarmes blessés, 330 arrestations,
05:31il y avait la loi sur les retraites et 700 000 personnes sur tout le territoire.
05:35Et là, aujourd'hui, je ne suis pas sûre qu'il n'y ait personne à Paris.
05:40Et quand on regardait, la foule était assez...
05:43On va rejoindre une des équipes d'Europe 1 qui se trouve place de la nation.
05:46Vous avez pu suivre le cortège, ainsi que les tensions.
05:50Expliquez-nous comment s'est déroulée cette manifestation.
05:54Bonsoir, Laurence.
05:56Les violences ont d'abord commencé dès le début du cortège.
05:59Après quelques centaines de mètres sur le parcours, on a vu une nébuleuse se former
06:04dans des Black Lives, environ certains Black Lives, qui se sont tous intégrés,
06:10et qui ont pris à partie le stand du Parti Socialiste, où se trouvaient certains élus.
06:16Mais surtout, le député socialiste Jérôme Gage, là, plusieurs dizaines de personnes vécues de Noirs,
06:23ont tenté de s'entendre physiquement à lui.
06:25Il a dû être exfiltré par les CRS.
06:28Ensuite, les violences se sont poursuivies.
06:30Avenue de Ménil, donc au milieu du cortège, la Bravais m'a dû intervenir.
06:34Vous savez, c'est cette unité de policiers mobiles à moto qui se dépassent très rapidement sur les cortèges.
06:40Et donc, elle a dû intervenir au moins une dizaine de fois.
06:42Et enfin, des violences vers la fin du cortège.
06:45Une dizaine de commerces ont été dégradés, des vitrines brisées par les casseurs sous les yeux.
06:49Par exemple, un magasin tout cas, deux BlackVolves, qui ont pris des barrières et ont cassé les vitrines.
06:54Voilà un problème.
06:55Ensuite, les tensions, on l'a dit, vaut-il y avoir beaucoup de violences ?
06:59Là, actuellement, la foule est en train de se disperser.
07:02Place de la naissance, de nombreux policiers en cercle cette place.
07:05Et chose qui m'a frappé au milieu de la place, sur la statue, une cinquantaine de jeunes drapeaux palestiniens,
07:11purs, d'anticapitalistes, mais aucun drapeau tricolore, aucun drapeau français.
07:15On le rappelle un 1er mai qui est pourtant le jour de la fête du travail en France.
07:19Évidemment, vous avez raison de le souligner, Gautier Lebret, ce qui a été très marquant aussi,
07:24c'est le nombre de drapeaux palestiniens présents dans ce cortège.
07:26Quel est le rapport avec la mime ?
07:27Qui est devenu un emblème, en réalité, un emblème pour ceux qui, je ne sais pas qui sont-ils,
07:34les antifas, comment on peut les appeler ?
07:36C'est vrai que maintenant, ces manifestations qui ont pour but de d'abord célébrer les travailleurs
07:42deviennent un conglomérat de différentes luttes.
07:46Donc, on a eu la lutte pro-palestinienne.
07:49Ensuite, il y a Jean-Luc Mélenchon, dans son discours en début de journée,
07:53qui a dit que c'était la lutte contre le racisme, cette manifestation.
07:58Et puis, pour revenir à ce qui s'est passé et à notre journaliste qui nous parlait de Jérôme Gage
08:03et du stand du PS qui a été la cible des antifas,
08:08qui arme idéologiquement les antifas ?
08:12Qui fait en sorte qu'on cible Jérôme Gage quand Catherine Ney rappelait les propos de Jean-Luc Mélenchon ?
08:17Et puis Jérôme Gage, en l'espace de quatre jours, dimanche, Place de la République,
08:21il est exfiltré au cri de « sale sioniste » pour ne pas dire « sale juif »
08:25puisque maintenant, il faut arrêter l'antisionisme, éteindre l'antisémitisme.
08:29Et ceux qui disent « sale sioniste » pensent en réalité « sale juif ».
08:32D'ailleurs, on a retrouvé ce slogan aujourd'hui pour dire « PS », c'est en fait « parti sioniste ».
08:37Ce n'est plus parti socialiste, c'est parti sioniste.
08:39On dit les militants qui ont pris pour cible le parti socialiste.
08:42Et moi, la question que j'ai envie de poser,
08:44quand j'ai vu qu'Olivier Faure a terminé son tweet de soutien à ses camarades qui ont été pris pour cible,
08:49merci à nos camarades de la gauche qui nous ont écrit.
08:53Ça s'arrête où, les camarades de la gauche ?
08:56Et ça commence où ?
08:58Gabriel Attal, il appelle à voter la France Insoumise une nouvelle fois.
09:03Est-ce que François Hollande, il accepte une nouvelle fois l'alliance
09:05qui va de l'ancien président de la République au chef des Antifas, Raphaël Arnaud ?
09:11Moi, c'est tout ça que j'ai envie de savoir.
09:13Puisque maintenant, quand on cible un député parce qu'il est juif,
09:17quand on organise des manifestations avec des militants qui le font,
09:20est-ce que ce n'est pas le temps de sonner le glas de cette alliance
09:24qui n'aurait sans doute jamais dû voir le jour ?
09:26Là, on a quelques extraits des tensions qui sont déroulées pendant cette manifestation.
09:30Éric Nolot, on va voir dans un instant aussi et écouter ce qui s'est passé avec Jérôme Gage
09:34parce que c'est très important, le parti socialiste...
09:36C'est le fait majeur du jour.
09:37Huet, lynché, protégé par les policiers et des cortèges du manifestant.
09:42Non, mais je voudrais dire que ce que nous appelons une manifestation qui se passe bien,
09:46c'est une manifestation où néanmoins un député socialiste manque de se faire lyncher,
09:51c'est néanmoins une manifestation où les journalistes doivent être protégés par l'anonymat
09:54et c'est une manifestation où sur le statut planté place de la nation,
09:59j'insiste sur le mot nation, il n'y a pas un drapeau national français.
10:03Tout ça parce que nous sommes habitués à la dégradation de la situation,
10:06nous qualifions ça de manifestation normale, ce qui est vrai par rapport à d'autres.
10:10Mais c'est assez dire la dégradation de notre climat politique.
10:15Écoutez ce qui s'est passé lorsque Jérôme Gage était en train de manifester,
10:20les huées, les insultes et ce qu'il a dit aussi en refusant de quitter le cortège.
10:25On écoute.
10:25Sous-titrage Société Radio-Canada
10:31Moi j'étais là, c'est tout, c'était ça !
10:33Vous êtes tous les Tests pour le Pais !
10:35C'est tout, c'est tout, c'est tout, c'est tout !
10:38On se rapporte le premier !
10:40Laissez-vous ! Laissez-vous ! Laissez-vous ! Laissez-vous !
10:51En partez-vous les Paises !
11:01On ne quitte jamais la manif du 1er mai
11:18parce qu'il y a des ennemis, des travailleurs
11:20qui sont là. C'est des gens qui
11:22détournent et dénaturent un mouvement
11:24social.
11:26L'hommage du 1er mai.
11:29Voilà pour Jérôme Gage
11:30qui est resté dans la manifestation
11:33malgré la haine autour de lui.
11:35Tout le monde déteste le PS.
11:36Cassez-vous, collabos, Catherine.
11:39C'est une situation
11:41extrêmement tendue pour les socialistes.
11:43Oui, mais
11:44ça annonce quoi
11:46pour les années qui viennent
11:49ou les mois qui viennent et les échéances
11:50qui arrivent ? Rien.
11:53Une division de la gauche
11:54qui, en tous les cas, est préjudiciable
11:57pour elle parce que c'est vrai
11:58M. Le Bret avait raison
12:01de dire
12:02que l'alliance
12:04de la Front Populaire
12:07n'est plus possible aujourd'hui.
12:09Oui, en même temps, là, Olivier Faure,
12:11comme le disait Gauthier,
12:12dit
12:13il dénonce
12:14« Nous n'accepterons jamais
12:15la violence de fanatique ».
12:16Il ne dit pas de qui il s'agit.
12:18Oui, mais j'attends de voir.
12:20Effectivement, il est en plein congrès.
12:21Vous savez qu'en juin,
12:22c'est très simple,
12:23c'est deux lignes
12:24qui vont devoir se départager.
12:26La ligne pro-alliance
12:27portée par Olivier Faure,
12:28même si maintenant
12:29il marche sur des oeufs,
12:30il semble dire que c'est fini.
12:32Sur France Intérieure,
12:33il disait
12:33LFI s'est exclu d'elle-même
12:35de cette alliance.
12:36J'attends de voir.
12:37J'ai trouvé ça assez mou.
12:38Et puis la ligne
12:39de Nicolas Meyer-Rossignol
12:40qui est maire,
12:41qui est son principal concurrent
12:42et qui disait aujourd'hui
12:44dans son tweet
12:44en soutien à Jérôme Gage
12:46que ses députés
12:48avaient été ciblés
12:48parce qu'ils sont juifs.
12:50Et Jérôme Gage,
12:51la dernière phrase
12:53de son tweet
12:54après ce qui lui est arrivé
12:55aujourd'hui,
12:55c'est aussi la phrase
12:56d'ailleurs d'Emma Raffovitz
12:57qui a dirigé
12:58le mouvement de jeunesse
12:59du PS
13:00qui elle-même a eu
13:01des attaques antisémites.
13:04Ils ont écrit tous les deux
13:05que ceux qui avaient fait ça
13:07avaient des méthodes de fascistes.
13:09Et c'est ça qu'il faut dire.
13:09C'est la grande phrase
13:10de Churchill
13:11qui disait
13:11demain les fascistes
13:14se diront antifascistes.
13:15C'est eux les fascistes.
13:17Ceux qui ont des méthodes
13:18de fascistes
13:18qui reprennent l'iconographie
13:20de Goebbels
13:21contre Cyril Hanouna.
13:23Qui sait ?
13:24C'est encore eux.
13:25Donc il faut le dire,
13:26il faut le dénoncer.
13:27Et je trouve très important
13:28que deux membres du PS
13:30les écrits noir sur blanc
13:31aujourd'hui.
13:33On va rejoindre...
13:34Oui, Jean-Christophe Poubi
13:35avant de repartir
13:35en place de la nation.
13:36C'était le drapeau du CNT,
13:37c'est la Confédération Nationale du Travail.
13:39En fait,
13:39c'est un mouvement
13:40anarcho-syndicaliste.
13:43C'est les anarchistes
13:43et les purs et durs.
13:45Ils font souvent d'ailleurs
13:45les manifestations
13:46le 1er mai,
13:47mais le matin,
13:48place des fêtes
13:48parce que pour eux,
13:49là-bas,
13:50c'est leur lieu.
13:52Et donc,
13:53oui,
13:53quand les anarchistes
13:54rencontrent les socialistes,
13:56effectivement,
13:56ça fait des étincelles.
13:58D'accord.
13:58Ok.
13:58Donc on ne peut pas
13:59accuser tel ou tel parti
14:01d'avoir suivi les socialistes.
14:02C'est important de le dire.
14:04On peut faire partie
14:04de la CNT,
14:05être adhérent ailleurs,
14:06etc.
14:07Là, il y a 2-3 drapeaux.
14:09Je ne dis pas que c'est
14:09tout le groupe
14:11qui fait partie
14:11du CNT,
14:12mais là,
14:12on voyait le drapeau CNT.
14:13Ces gens-là ne votent pas
14:14pour le Rassemblement National,
14:15me semble-t-il.
14:16Et puis,
14:16quand on a un assistant parlementaire
14:20de Mme Soudet,
14:21il y a eu une erreur
14:21sur son exclusion
14:22qui a été démentie depuis.
14:24En tout cas,
14:24il ne peut plus mettre un pied
14:25à l'Assemblée Nationale
14:26qui, dimanche,
14:28appelle à la formation
14:29de brigade d'autodéfense
14:30qui, la semaine dernière,
14:32disait qu'il faut déborder
14:33le cadre policier
14:34le 1er mai,
14:35donc qui a appelé
14:36à ce qui s'est passé aujourd'hui,
14:38qui a appelé
14:38à l'intifada
14:39au soulèvement
14:40en soutien à Elias Dimzalen,
14:42antisémite,
14:43fiché S islamiste.
14:44Bon, ben voilà.
14:45Et puis,
14:46quand on voit la stratégie
14:47du chaos
14:48prônée par la France Insoumise
14:50de tout conflictualiser,
14:51de tout bordéliser,
14:53de souhaiter
14:54ce face-à-face
14:54pronostiqué
14:56par Gérard Collomb
14:57quand il quitte
14:57la place Beauvau,
14:58ben, on y est.
14:59On y est.
14:59D'ailleurs,
15:00on n'a pas vu aujourd'hui
15:00ce Richie Thibault
15:01dans la manif.
15:02Non, bizarre.
15:03Peut-être qu'il y était.
15:04Je pense qu'on est capable
15:05de lancer des appels
15:06comme ça
15:06à la violence
15:08et en même temps
15:09ne pas y aller
15:10parce qu'on sait très bien
15:10que quand on va se confronter
15:12à la violence,
15:13ben, on n'est pas taillé pour.
15:14On y est.