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Mardi 29 avril 2025, retrouvez Osanna Orlowski (Cofondatrice, Collector Square), Patricia Florès (Directrice Adjointe Développement Client et RSE, Kantar), Caroline Véran (Directrice, Croissance Bleue) et Charles Bénard (Cofondateur, Hiboo) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif.
00:13Et voici le sommaire. Mon invité c'est Osana Orlovski, la cofondatrice de Collector Square,
00:20le site de vente, de montres, bijoux, objets, de luxe de seconde main.
00:24On ferait le bilan 12 ans après sa création. Dans notre débat, on dévoilera les résultats de l'étude de Kantar.
00:30Études annuelles sur la durabilité menée auprès de 22 000 consommateurs du monde entier.
00:36Le climat et l'environnement restent leurs principales préoccupations.
00:40Et puis dans notre rubrique Startup, je vous présenterai Ibu et ses solutions d'accompagnement des flottes de véhicules d'entreprise.
00:48Trois thèmes, 30 minutes pour les développer. C'est parti !
00:51L'invité de ce Smart Impact, c'est Osana Orlovski. Bonjour !
01:01Bonjour !
01:01Bienvenue ! Vous êtes la cofondatrice de Collector Square.
01:05L'entreprise a été créée il y a une douzaine d'années, mais elle s'est lancée pour de bon il y a 10 ans.
01:09Vous fêtez votre première décennie. Comment est née l'idée ?
01:13Alors l'idée est née surtout par le constat du succès du luxe de ces 30, 40 dernières années,
01:21qui nous a justement laissé imaginer un potentiel à la seconde vie de ces objets-là.
01:28Et l'idée est aussi née à un moment où on voyait l'émergence de différents canaux et notamment des modèles de plateformes,
01:37de places de marché sur le digital.
01:39Et c'est à ce moment-là qu'on a eu l'idée de développer un modèle spécifique et complètement différent justement de ces plateformes-là
01:45pour se spécialiser sur le segment le plus haut de gamme.
01:48Oui, parce qu'il y avait des modèles plutôt dans, on va dire, vêtements par exemple.
01:52Il y avait déjà des plateformes de seconde main pour les vêtements ou alors vous êtes partie de rien d'une certaine façon ?
02:00Il y avait depuis assez longtemps des modèles traditionnels dépôts-ventes et ventes aux enchères,
02:05mais qui restaient petits sur ce segment-là en tout cas.
02:08Et en effet, il y avait l'émergence sur le digital de plateformes, places de marché,
02:14mais qui étaient surtout faites pour le prêt-à-porter, les souliers, justement des catégories de produits complètement différentes.
02:21Et nous, on était convaincus que pour des objets de plus grande valeur, des objets plus haut de gamme,
02:28nous, on vend des montres, des sacs, des bijoux pour ce type d'objets-là,
02:31donc qui ont des valeurs plus importantes, on a un prix moyen de plus de 5 000 euros,
02:35il fallait un modèle complètement différent avec un tiers de confiance qui s'engage,
02:40qui apporte des garanties, de l'expertise, la fixation du prix, etc.
02:43Oui, alors justement, on va rentrer dans le détail de ce modèle.
02:47Comment fonctionne le site, la plateforme ?
02:50Alors, on a une activité principalement digitale, mais aussi une existence physique à travers un showroom,
02:55une présence au sein du bon marché, au sein d'autres canaux complémentaires.
03:00Donc, dans tous les cas, les vendeurs nous sollicitent pour les objets qu'ils veulent vendre.
03:05Soit on achète immédiatement et on revend, soit on prend en dépôt,
03:09mais dans tous les cas, ce sont nos équipes qui fixent le prix, qui expertisent, qui décrivent, qui mettent en ligne, etc.
03:14Donc, disons, tout le service est effectué par nos équipes et donc ensuite, l'objet est disponible à la vente en ligne
03:23et les acheteurs peuvent cliquer, achètent un objet avec des garanties, les monts de garantie 12 mois, la capacité de faire des retours, etc.
03:32Donc, l'idée, c'est vraiment d'apporter du service aux vendeurs et aux acheteurs pour vendre des objets de seconde main sur leur segment le plus haut de gamme.
03:40Et donc, de l'expertise, quelle part ça prend dans votre activité ? Est-ce que c'est le cœur de votre activité, d'une certaine façon ?
03:46Alors, nous, c'est le cœur de nos ressources, puisque un tiers de nos équipes sont vraiment dédiées à cette partie d'expertise, de rachat,
03:54de description, de mise en ligne, de traitement des produits.
03:58C'est parfois un défi compliqué d'expertiser une pièce ?
04:02Alors, c'est un défi que nous, on traite beaucoup dans l'humain et qui demande des ressources.
04:08Après, finalement, ce n'est pas l'enjeu le plus important.
04:14Pour nous, l'enjeu majeur, c'est vraiment de capter la marchandise, de développer notre catalogue.
04:19Aujourd'hui, on a un catalogue de 15 000 objets, mais c'est vraiment l'enjeu pour nous d'élargir et d'enrichir ce catalogue.
04:25Qu'est-ce qui se vend le plus sur Collector Square ?
04:28Alors, nous, montres, sacs, bijoux, on a une activité très équilibrée.
04:31On a lancé Arts et Collections, qui est pour l'instant beaucoup plus petit.
04:35Parmi les sacs, c'est vraiment les modèles iconiques.
04:38Hermès Kelly, Hermès Birkin, Chanel Timeless.
04:42Les montres, ça va être des marques comme Rolex, Cartier, Patek Philippe, Audemars Piguet.
04:47Bijoux, Cartier, les maisons de la place Vendôme, Van Clef, quoique l'univers de la joaillerie est un peu plus large.
04:55La demande est un petit peu moins concentrée sur les iconiques.
04:58Est-ce que vous, d'une certaine façon, vous concurrencez les maisons de vente aux enchères ?
05:03Alors, sur un petit, on va dire qu'il y a un frottement.
05:07Après, les maisons de vente aux enchères, le plus souvent, et c'était aussi un peu ça l'idée,
05:13interviennent sur des départements différents et sur des objets uniques.
05:16Donc, vraiment, beaucoup d'œuvres d'art, des voitures, du design, etc.
05:21Après, elles couvrent aussi les univers de la joaillerie, de l'horlogerie et même parfois de la maroquinerie.
05:28Donc, il y a un petit frottement possible.
05:29Nous, on était convaincus que le modèle des ventes aux enchères faisait vraiment sens sur des objets uniques, encore une fois.
05:35Et je pense aussi que c'est un canal complètement différent,
05:39que les ventes aux enchères sont finalement peu connues et pas toujours accessibles.
05:43Nous, l'idée, c'est d'avoir un modèle beaucoup plus accessible et qui adresse une clientèle beaucoup plus large.
05:48Oui, alors justement, on va parler de cette clientèle la plus large possible.
05:54Vous dites que le prix moyen, c'est 5 000 euros, c'est ça ?
05:56Oui.
05:57Ça peut monter jusqu'à combien ?
05:59Alors, on a l'objet le plus incroyable qu'on a vendu, c'était il n'y a pas longtemps.
06:04C'était vraiment un collecteur, une pièce très, très rare.
06:08C'était un sac Hermès, un Kelly Silver, 15 cm, donc tout petit, entièrement en argent, qu'on a vendu 210 000 euros.
06:16Donc, vraiment une pièce de collection, une pièce très exceptionnelle,
06:19qui a été, on estime que la production a été à une centaine d'exemplaires dans les années 90.
06:26Donc, voilà, vraiment une pièce très rare.
06:28Ce n'est pas le plus gros de ce qu'on vend, évidemment, puisque le plus gros, c'est vraiment des iconiques,
06:31ces iconiques, des grandes maisons que les clients identifient facilement
06:38et qui sont ces modèles intemporels qui ont des cycles de vie très longs.
06:42Cette vente, elle est intervenue pendant que vous faisiez, je crois, une opération à l'occasion d'un événement Hermès.
06:50Vous vous êtes greffée sur l'événement, c'est ça ?
06:52En effet, on présentait une sélection d'objets Hermès, donc de maroquinerie, mais aussi d'horlogerie, de joaillerie.
06:59Et donc, la maison Hermès est une maison qui a un vrai savoir-faire et des objets, souvent avec un cycle de vie,
07:09qui font qu'ils ont un cycle de vie très long.
07:12Donc, chez nous, pour notre clientèle, c'est vraiment des objets qui sont très demandés.
07:17Donc, c'est vrai qu'on avait une sélection, une vente thématique, comme on en organise régulièrement,
07:22pour justement animer un peu notre catalogue.
07:24Je vous disais qu'on a un catalogue qu'on essaye très large.
07:27Et c'est vrai qu'on organise régulièrement des ventes thématiques pour animer un petit peu notre offre
07:32et apporter des regards un peu transversaux.
07:36Ces maisons de luxe, est-ce qu'elles se mettent aussi à la seconde main, sans passer par vous, de leur côté ?
07:42Alors, il y en a certaines qui ont testé, qui font des choses, qui ont des initiatives.
07:50Il y en a d'autres qui observent, qui réfléchissent, je pense.
07:52Aujourd'hui, il y a des choses qui existent.
07:57Après, il n'y a rien de vraiment de massif sur le marché.
08:01Et nous, on fait vraiment au quotidien ce métier d'intermédiaire,
08:05qui est un métier qui est quand même très différent du métier d'une maison,
08:09qui produit, qui fabrique, qui promeut.
08:12Et alors, justement, qui sont vos clients ?
08:14Je ne sais pas s'il y a un profil type du client ou de la cliente de Collector Square ?
08:18Alors, on a une clientèle qui est très large, comme on a des motivations, des raisons qui amènent à nous,
08:23qui sont très larges.
08:24Il y a des clients qui viennent à nous pour la décote par rapport au prix du neuf,
08:28puisque la plus grande partie de ce qu'on vend présente une décote entre 30 et 50 % par rapport au prix du neuf.
08:34Il y a des clients qui viennent chercher une pièce rare.
08:38Il y a des clients qui viennent, pour le principe même de la seconde main,
08:42avec une optique de consommation raisonnable,
08:45qui s'inscrit dans la circularité et vraiment animé par cette démarche, justement, responsable.
08:53Donc, clientèle très large, quand même clientèle souvent très connaisseuse
08:58et qui vient quand même chercher un objet un peu différent, justement,
09:03des objets qu'on va trouver aujourd'hui en retail, très promu, etc.
09:10Donc, une clientèle souvent connaisseuse, collectionneuse,
09:14mais qui veut vraiment, qui a le souci d'acheter et d'avoir des objets qu'elle aime, qu'elle consomme
09:20et qui ensuite va les revendre pour ne pas accumuler.
09:22– Alors, le textile, la mode, la haute couture, ce n'est peut-être pas le cœur de votre activité ?
09:29– Alors, nous, on ne prend pas du tout, pas du tout de textile, pas de prête à porter, pas de souliers.
09:32Il faudrait que ça, c'était un choix dès le départ.
09:34C'était un choix pour se concentrer vraiment sur des objets qui ont un cycle de vie long,
09:39qui sont vraiment durables, qui peuvent avoir plusieurs vies.
09:44L'idée, c'était vraiment justement de s'inscrire dans le fait de vendre des objets
09:49pour des clients qui vont acheter moins mais mieux.
09:53C'est un peu galvaudé, mais enfin, c'est quand même cette idée de se dire
09:56on va acheter un objet qui est une pièce d'investissement, en fait, qu'on va pouvoir revendre, etc.,
10:01qui n'est pas tellement sujet à l'usure, qui n'a pas de problématique de taille,
10:07même pas tellement de mode, parce qu'on voit qu'il y a des tendances,
10:11et d'ailleurs, souvent, elles sont cycliques, mais ce n'est pas éphémère
10:13comme peut l'être le prêt-à-porter ou d'autres catégories de produits.
10:19Et du coup, ces objets sont particulièrement adaptés à la seconde main.
10:26Merci beaucoup, Ozan Arlovski, et à bientôt sur Bsmart4Change.
10:30On passe tout de suite à notre débat, une grande enquête internationale
10:34sur les enjeux de durabilité.
10:41C'est le débat de ce Smart Impact.
10:45On va dévoiler les résultats d'une étude menée par Cantar
10:48auprès de plus de 20 000, 22 000 consommateurs du monde entier.
10:51Bonjour Patricia Flores.
10:52Bonjour.
10:53Bienvenue, vous êtes directrice adjointe développement client RSE chez Cantar.
10:58Justement, Caroline Véran, bonjour.
10:59Bonjour.
11:00La fondatrice et directrice de Croissance Bleu.
11:02Tiens, je veux bien que vous nous présentiez votre agence en quelques mots.
11:05Croissance Bleu, en quelques mots, c'est une entreprise qui accompagne
11:08tout type d'organisation sur les enjeux de transformation durable
11:11qui existe depuis près de 10 ans, sur toute filière.
11:14La raison d'être de Croissance Bleu, c'est de servir et d'accélérer
11:16la transformation durable des entreprises, des filières et des territoires.
11:21Et donc, on opère sur tout le territoire français, sur tout profil d'entreprise,
11:24pour les aider concrètement en fonction de leur marché, de leurs process,
11:28de leurs enjeux business, à rentrer dans cette transformation durable.
11:31Et j'imagine que les résultats d'une étude comme celle menée par Cantar
11:36doivent vous passionner et passionner vos clients.
11:38Patricia Flores, étude Systemability Sector Index auprès de, je le disais,
11:4322 000 consommateurs du monde entier.
11:44On va rentrer un peu dans le détail.
11:46Déjà, est-ce que vous en tirez une leçon générale ?
11:47Oui.
11:48Alors déjà, la première partie, c'est de se dire que c'est 22 000 citoyens.
11:51Oui.
11:52Consommateurs et citoyens.
11:53Ça, il ne faut pas l'oublier.
11:54Bien sûr.
11:54On a plus d'une vingtaine de pays, c'est dans toutes les régions du monde.
11:57Et les principaux enseignements, c'est que ça ne recule pas.
12:00L'intérêt et les inquiétudes environnementales ne reculent pas du tout.
12:06Alors pour les Français, c'est quasiment la moitié.
12:08Quand on leur demande ce qui les inquiète le plus dans le monde,
12:11ils ne vont pas arriver sur les conflits, ils ne vont pas arriver sur la pauvreté,
12:13ils ne vont pas arriver sur l'économie, ils arrivent sur le climat.
12:17Et c'est vrai dans le monde entier et c'est même vrai aux États-Unis.
12:20Où finalement, on pourrait se dire, là, ça recule aussi.
12:23Mais non, c'est aussi quelque chose qui est très important.
12:25L'enquête, vous l'avez menée en novembre.
12:28Oui, c'est ça, en fin d'année dernière.
12:29Effectivement, au moment des élections américaines, mais vraiment en novembre.
12:33Donc ça reste vrai, ça reste vrai par rapport aux années précédentes.
12:37C'est même légèrement en augmentation pour certaines thématiques.
12:41Et ils commencent à percevoir les effets sur leur vie quotidienne.
12:45Donc ils veulent vraiment s'impliquer.
12:47Ils sont les deux tiers à 10 qu'ils veulent s'impliquer
12:49pour avoir des actions pour lutter contre les problèmes climatiques.
12:52Et même dans leurs actes d'achat, l'un des résultats de l'étude, c'est le résultat mondial.
12:5873% des consommateurs ont essayé ou sont prêts à essayer des marques
13:02qui ont un impact environnemental ou social plus positif.
13:06Premier chiffre.
13:07Et puis deuxième chiffre, 54% des personnes déclarent avoir réduit ou cessé,
13:12donc ça c'est l'inverse d'acheter certains produits
13:14en raison de leur impact environnemental ou social négatif.
13:17Je reste sur l'exemple américain, parce que c'est contre-intuitif ce que vous nous dites.
13:22À côté de ça, on a ces mêmes consommateurs qui sont aussi des citoyens
13:26et qui ont assez massivement élu Donald Trump
13:28qui lui-même appuie sur le frein en matière d'ambition environnementale.
13:32Oui.
13:32Alors ça n'empêche que je pense que les citoyens américains
13:36ou consommateurs américains sont aussi conscients,
13:38surtout dans certains États,
13:39qui ont quand même été très touchés par les problèmes climatiques,
13:42de tout ce que ça peut engendrer comme problème.
13:45Donc ils vont réduire certaines catégories à consommer.
13:48On va parler du luxe, on va parler de l'automobile.
13:52On a quand même certaines sanctions sur certaines automobiles américaines
13:55qui se voient quand même pas mal.
13:57Sur la mode aussi, et même sur l'énergie.
14:00Et ça, ça se voit de façon mondiale.
14:01C'est-à-dire que quand vous parliez de certains secteurs
14:03où on arrête de consommer, c'est prioritairement cela.
14:06Après, il y a toujours des secteurs où on ne peut pas faire autrement,
14:10notamment l'essence, notamment le pain,
14:12et où où on veut se faire plaisir.
14:14Alors on peut faire certaines choses alimentaires, de l'alcool, du voyage, tout ça.
14:19Mais ils veulent vraiment trouver une solution en termes de marque
14:22et ou en termes de secteur ou d'option B, si je puis dire.
14:26Caroline Véran, quelle leçon vous tirez d'une étude comme celle-là ?
14:30Et quel lien vous faites entre cette envie de durabilité affichée
14:35par les consommateurs du monde entier et la stratégie des marques que vous accompagnez ?
14:39Alors, le premier renseignement de l'étude, c'est que c'est une tendance de fond.
14:43Ce n'est pas un effet de mode, la consommation responsable, et on le voit.
14:47On peut faire aussi un parallèle.
14:48Il y a comment le consommateur achète ses produits
14:51et aussi comment les grands comptes vont s'approvisionner auprès de leurs fournisseurs,
14:55les chaînes de sous-traitants.
14:56C'est de l'achat.
14:57Finalement, dans l'achat de la consommation responsable, il y a du B2C.
15:00Je vais faire peut-être un parallèle avec le B2B aussi.
15:02C'est une tendance de fond qui grandit chaque année.
15:05Donc effectivement, il y a toujours des...
15:07On ne peut pas acheter de manière absolument exemplaire telle qu'on le souhaiterait.
15:12Ça implique aussi que le marché soit en maturité.
15:15Ça implique qu'on arrive à trouver des produits qui correspondent à nos valeurs.
15:19Mais le premier renseignement pour moi, de toute façon,
15:21c'est que c'est quelque chose de fond et qui n'est pas prêt de changer.
15:24Donc les entreprises ont tout intérêt à progresser sur ce sujet.
15:29Et donc comment on fait pour avoir une marque responsable ?
15:32C'est déjà avoir une démarche de transformation, de durabilité authentique, sérieuse
15:37et qui permet aussi de construire un discours de preuve.
15:39C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les consommateurs sont de plus en plus avertis
15:42sur ce qui est un discours un peu de surface, du greenwashing
15:46et ce qui est une marque véritablement engagée.
15:49Pas simplement parce que c'est un effet de mode,
15:51mais parce qu'on le sait très bien, vous l'avez dit parfaitement,
15:53on est des citoyens et on sait dans notre vie quotidienne
15:58les impacts notamment du dérèglement climatique, mais pas que,
16:00la surpollution liée au plastique, des stress hydriques qui sont en train de se passer.
16:04Donc on sait tous que la manière dont on a de produire,
16:09transformer, consommer, jeter, cette boucle-là,
16:12on a pu faire la preuve que ce modèle, il faut en sortir.
16:15Maintenant, c'est à quelle cadence et avec quel levier
16:18on arrive à accélérer cette transformation ?
16:20Et avec quelle acceptabilité des citoyens et la question de l'accompagnement,
16:25on va y revenir.
16:26Mais je veux bien vous entendre sur, effectivement,
16:28l'une des leçons de l'étude, c'est que la durabilité,
16:32elle crée de la valeur si elle est crédible.
16:35Oui.
16:35Ça, c'est très important, évidemment.
16:37C'est super important, effectivement, parce qu'on voit que la valorisation des marques,
16:4310%, est sur la durabilité.
16:46Donc dans la conception et la perception et la connexion émotionnelle
16:51que les consommateurs peuvent avoir avec les marques,
16:53il y a 10% qui vient de leur engagement environnemental.
16:56Et c'est énorme parce que ça fait finalement 600 milliards de potentiel
17:01qui, pour le moment, n'est pas complètement touché et valorisé.
17:05Et donc, on pourrait dire, un, soyons citoyens,
17:07mais deux, il y a un vrai potentiel pour les marques
17:10pour s'emparer de ces sujets-là.
17:12Et si elle est crédible, pour rebondir, il faut qu'elle soit crédible.
17:15La crédibilité, ça passe par.
17:16Donc ce fameux discours de preuve, c'est pour ça que,
17:18comme porte le nom de l'émission Impact,
17:20on est passé, on voit en 5 ans, d'un discours d'engagement un peu de surface
17:23avec de l'impact.
17:24L'impact, c'est quoi ?
17:25C'est quand on peut rendre compte en transparence
17:27avec des indicateurs reconnus de tous, comme des Nutri-scores,
17:31où se situe l'entreprise.
17:32Des indicateurs basés sur la science aussi ?
17:34Il y a de plus en plus d'entreprises qui ont cette ambition-là ?
17:37Et rajouter aussi, peut-être, parce que là,
17:38je prends le point de vue des entreprises,
17:41le changement opéré, effectivement, c'est être crédible,
17:45mais surtout, c'est que ça crée pour elle-même de la valeur.
17:47C'est aussi ça qu'il faut dire.
17:48Il faut être conscient aujourd'hui
17:50que rentrer justement dans la durabilité pour une entreprise
17:54permet d'être compétitive.
17:56Par rapport à la question de la marque et de l'attractivité des marques,
17:59c'est un critère de préférentiel à l'achat,
18:00mais indépendamment de la marque,
18:02pour elle-même, du point de vue de sa robustesse,
18:04c'est un terme dont on parle aujourd'hui,
18:06on regarde les différents impacts,
18:08qu'ils soient géopolitiques, de souveraineté,
18:10évidemment climatiques, de ressources.
18:12Une entreprise aujourd'hui,
18:14si elle veut bien gérer ses risques
18:17et pouvoir se développer,
18:18et donc créer de la valeur,
18:20de la valeur augmentée,
18:21doit impérativement rentrer dans cette dynamique
18:24RSE, transformation durable,
18:26quel que soit le nom qu'on lui donne.
18:27Donc peut-être pour rebondir par rapport à ce qu'il se passe
18:30avec en ce moment des effets de reculade.
18:34– Oui, le coup de frein américain,
18:35on peut le faire comme ça,
18:36mais européen aussi,
18:36on voit ce qu'il se passe sur la directive omnibus.
18:40– Oui, alors ça, on peut en parler.
18:41Tout ça, c'est dommage,
18:44en fait, on ne prend que deux ans de retard
18:45par rapport à quelque chose qui est inéluctable.
18:47C'est-à-dire qu'en fait,
18:48ce qui se passait avec la nouvelle réglementation CSRD,
18:53c'était justement,
18:54et c'est, puisque c'est simplement deux ans de recul,
18:56les Chinois d'ailleurs sont en train de nous rattraper,
18:59c'est de faire une grammaire universelle européenne
19:02qui permet un utri-score des entreprises
19:05sur l'ensemble des items qui comptent.
19:07– Oui, mais ce coup de frein,
19:08moi je pense qu'on ne doit pas le sous-estimer,
19:11ça veut dire que collectivement,
19:12et moi j'en prends ma part comme journaliste,
19:14les médias, il y a un discours autour de cette,
19:17et des mesures d'accompagnement
19:19autour de ce virage environnemental majeur
19:21qu'on n'a pas réussi à faire passer,
19:23sinon il n'y aurait pas une majorité
19:25de citoyens américains qui auraient voté Trump,
19:27et il n'y aurait pas beaucoup de citoyens européens
19:29qui auraient voté pour des listes
19:31d'extrême droite ou de droite
19:32qui appuient sur le frein aujourd'hui au Parlement.
19:35Si on regarde un autre résultat de votre enquête
19:40qui concerne les Français,
19:42les attentes des Français
19:43sur l'engagement des entreprises,
19:4446% estiment qu'il revient aux entreprises
19:46de résoudre les problèmes climatiques
19:48et environnementaux,
19:5031% attendent des entreprises
19:52qu'elles rendent la société plus juste.
19:54Donc c'est intéressant ce lien de confiance
19:56d'une certaine façon avec ces entreprises.
19:57– C'est un lien de confiance qui est très fort,
19:59alors pour compléter ces chiffres-là,
20:01parce qu'il n'y avait pas que les marques
20:03qui étaient citées là-dedans,
20:04donc quand vous dites une quarantaine de pourcents
20:06pour les marques,
20:06ils prennent leur part et disent
20:07moi j'ai 40% aussi ma responsabilité,
20:11et les gouvernements eux-mêmes sont à 68%.
20:14Donc on n'est quand même sur,
20:16on n'est pas tout seul sur cette histoire,
20:17tout le monde doit participer
20:19et la société plus juste,
20:21donc on peut parler d'inclusion et diversité,
20:23il n'y a pas que l'environnement
20:24dans tous ces sujets-là,
20:26c'est aussi important pour les consommateurs
20:30et pour les citoyens,
20:31ça a un coup d'arrêt un peu plus important
20:33encore aux Etats-Unis que l'environnement,
20:35et on voit un peu plus de frilosité,
20:37de greenwashing, de social washing,
20:39donc on sait qu'il faut que les marques
20:40soient crédibles là-dessus,
20:42parce que les conso attendent, certes,
20:44mais ils ne veulent pas que ce soit saupoudré
20:46de la poudre de perlin papa
20:47et que ce soit pas honnête.
20:48Oui, ils ne veulent pas que ça coûte
20:48beaucoup plus cher aussi,
20:50pardon de nous interrompre,
20:50mais ce qu'on a vu sur la voiture électrique,
20:53le succès du leasing à 100 euros par mois,
20:57le gouvernement dépassé par le succès,
20:59c'est bien que les Français,
20:59ils sont tout à fait prêts
21:00à passer la voiture électrique,
21:01mais ils n'en ont pas les moyens.
21:02Ils sont prêts,
21:03ils n'en ont pas les moyens,
21:04et on voit alors dans le,
21:05vous avez cité l'automobile,
21:07mais dans la grande consommation,
21:08il y a un espèce de palier,
21:10c'est-à-dire qu'ils vont être prêts
21:12à mettre un peu plus
21:13parce qu'ils comprennent la valeur
21:15de ce qu'ils achètent
21:16quand effectivement c'est meilleur
21:18au niveau environnemental,
21:20mais 30-40%, ça ne va pas être possible
21:22parce que mine de rien,
21:23il y a des arbitrages
21:23et il y a un arbitrage économique,
21:25il y a le contexte inflationniste
21:27qui fait qu'au final,
21:28peut-être qu'ils vont se rabattre
21:30de façon plus « raisonnée »
21:32sur des offres moins chères.
21:34Donc il y a un vrai arbitrage à faire
21:35entre j'ai des valeurs
21:37et je ne peux pas vivre
21:39selon mes valeurs.
21:40Et si les marques arrivent
21:41à trouver un moyen
21:43pas cher, si je puis dire,
21:47futé,
21:47et où qu'ils trouvent
21:48un autre système de fonctionnement
21:50qui leur permet de faire
21:51coïncider leurs valeurs
21:52avec leurs actions,
21:54c'est banco.
21:55Avec des entreprises
21:56qui appuient sur le frein,
21:57vous le voyez, vous,
21:58ou pas forcément chez vos clients ?
22:00– Alors, la conviction
22:02qu'il faut y aller
22:03n'est pas entachée.
22:07En revanche,
22:08de gagner du temps,
22:09pour certaines,
22:09oui.
22:10Parce que sur la partie…
22:12– Parce qu'il y a
22:13une aire d'incertitude aussi.
22:14– Je vais distinguer
22:15la partie compliance,
22:17enfin mise en conformité
22:18pour celles qui sont soumises
22:18à certaines réglementations
22:19et le fait d'être convaincus
22:23dans une logique
22:25de gestion de risque
22:26et aussi de nouveaux
22:27business models
22:28d'aller dans le sens
22:31de la transformation durable.
22:32C'est-à-dire que les entreprises
22:34qui sont dirigées
22:36par des personnes
22:39ou des gouvernances
22:39qui ont la conviction
22:41que c'est le sens de l'histoire
22:42et qu'elles en tirent
22:43des leviers de compétitivité
22:44ne feraient pas.
22:45– Elles ne vont pas freiner
22:46ou prendre un virage.
22:48– De toute façon,
22:49je voulais peut-être rebondir
22:50sur la question…
22:51– Il reste 20 secondes.
22:52– Oui, c'est…
22:52Ah ben voilà.
22:53Encore une fois,
22:54je le dis souvent,
22:54mais c'est le sens de l'histoire
22:55et en fait,
22:56on voit très bien
22:56la réalité climatique,
22:57elle a un coût.
22:58France Assureur a sorti
22:59le coût de la facture climatique
23:00encore cette année.
23:015 milliards,
23:02c'était beaucoup moins avant.
23:04Donc le principe de réalité
23:06est celui-ci,
23:06on n'a pas le choix.
23:07Donc plus les entreprises malignent
23:09justement profitent
23:10de cet épisode de crise
23:11pour pouvoir avancer plus loin.
23:12La deuxième chose…
23:13– Merci beaucoup, c'est terminé.
23:14Merci beaucoup.
23:15– Merci.
23:15– Merci.
23:15– Vous êtes venus nous présenter
23:16les résultats de cette étude.
23:17À bientôt sur Bsmart for Change.
23:18On passe tout de suite
23:19à notre rubrique start-up.
23:27Smart Ideas avec Charles Bénard,
23:28bonjour.
23:29– Bonjour.
23:29– Bienvenue,
23:30vous êtes cofondateur,
23:31directeur produit de e-bookré en 2017.
23:35Avec quelle idée ?
23:36On revient à la genèse.
23:37– Écoutez,
23:37l'idée originale
23:39était d'apporter une solution
23:40de gestion de parc matériel
23:41multimarque,
23:43c'est-à-dire en allant chercher
23:44la donnée auprès
23:44de toutes les marques matérielles
23:46afin que des gestionnaires de flotte
23:49dans la construction,
23:50dans l'industrie,
23:51puissent bénéficier
23:52d'une vision globale
23:53pour optimiser l'usage,
23:56la performance énergétique
23:57et d'autres critères
23:58de cet actif principal
24:00qui est la gestion
24:02de parc matériel
24:03et le matériel.
24:03– Oui, alors on parle quoi ?
24:05On parle essentiellement
24:05de flotte automobile
24:07ou ça va au-delà de ça ?
24:08– Alors, on parle d'abord
24:09d'engin chez Ibu.
24:10C'est d'abord tout l'environnement
24:12de la construction,
24:13donc tous ces matériels jaunes
24:16qu'on imagine
24:16sur les chantiers.
24:17Et puis avec le temps,
24:18Ibu a ajouté
24:20des nouvelles verticales
24:21et donc on s'est étendu
24:22sur les camions
24:23puis sur les véhicules routiers.
24:25On a récemment
24:26notamment ajouté
24:27la source Stellantis
24:28à notre catalogue
24:30de données disponibles.
24:31– Vous en êtes où
24:32huit ans plus tard
24:33du développement de Ibu ?
24:34– Écoutez, huit ans plus tard,
24:36Ibu se positionne clairement
24:37comme un des leaders
24:37de la gestion
24:38de parcs multimarques
24:39en Europe.
24:41Beaucoup de faits marquants
24:42ces douze derniers mois.
24:43On a maintenant
24:44un peu plus de 150 000 machines
24:46que l'on suit dans le monde
24:48avec une croissance
24:50de plus de 200 %
24:51de ces machines
24:51ces douze derniers mois,
24:52donc c'est énorme
24:53pour notre structure.
24:54Et également,
24:55à périmètre géographique
24:56qui s'accroît considérablement,
24:58on est présent
24:59dans plus de 100 pays.
24:59Alors pas avec des bureaux
25:01directement,
25:02mais parce que nos clients
25:03comme Ortec par exemple
25:05s'étendent au Canada
25:07ou alors qu'on fait
25:08des nouvelles signatures
25:09au Moyen-Orient
25:09avec Almarwan.
25:11Voilà, donc ça agrandit
25:12le périmètre.
25:13– Avec une fonctionnalité
25:15qui s'appelle
25:15IbuConnect, c'est ça ?
25:16– Effectivement.
25:17– Alors c'est quoi ça ?
25:17Vous l'avez lancé
25:18il y a quelques mois ?
25:20– Il y a quelques temps,
25:21on s'est positionné davantage
25:22dans notre offre
25:23pour les loueurs.
25:24– D'accord.
25:25– En fait, la gestion de parcs,
25:26c'est ceux qui exploitent,
25:27c'est aussi ceux qui louent.
25:28Et ceux qui louent
25:29sont de plus en plus
25:30importants dans le marché.
25:33Et donc l'idée était
25:33de leur apporter
25:34une solution complémentaire
25:35pour créer une interaction
25:37digitale avec leurs clients.
25:39Aujourd'hui, souvent,
25:40ils partagent
25:40des données contractuelles.
25:42Mais comment est-ce
25:42qu'on aide les exploitants
25:44à mieux faire le reporting
25:46sur l'utilisation,
25:47le carbone, etc.
25:48C'est en partageant la donnée.
25:49Et ça, c'est pas facile
25:50parce que c'est plein
25:50d'enjeux techniques.
25:51Et donc on les accompagne
25:52sur ce chemin-là
25:53avec cette solution
25:54IbuConnect.
25:55Et on a déjà aujourd'hui
25:56plusieurs success stories
25:58avec des ENCO,
26:00des comptoirs de location
26:00qui maintenant partagent
26:02l'entièreté de cette donnée
26:04auprès de leurs clients,
26:05des Suez, des Veolia
26:06qui ont besoin de ça.
26:07Si on veut faire
26:08un bilan carbone complet,
26:09on a besoin
26:09de cette donnée complète.
26:10Oui, ça rentre
26:11dans toute la logique
26:13d'un bilan extra-financier
26:14d'une certaine façon.
26:15Effectivement.
26:16Alors il y a
26:16le bilan extra-financier,
26:17il y a tout ce qui est
26:18aspect comptabilité,
26:20administration
26:21et vraiment l'opérationnel terrain.
26:23La maintenance,
26:24la compréhension de l'usage,
26:25la performance.
26:26Et c'est des critères
26:27qui sont indispensables
26:28aujourd'hui
26:29pour s'améliorer.
26:30On peut prendre
26:30un exemple récent,
26:31un contrat que vous avez signé
26:32avec le groupe Petit Forestier
26:34qui est un leader
26:35de la location frigorifique.
26:37Alors c'est un défi particulier
26:38pour vous
26:39ou c'est un client
26:39comme un autre finalement ?
26:40C'est tout à fait
26:41un défi particulier
26:42parce que c'est
26:43le témoin
26:44d'un élargissement
26:45des types de cibles
26:46de la société.
26:47C'est un leader
26:47du coup de la location
26:49de véhicules frigorifiques.
26:50C'est une flotte colossale
26:52et donc aujourd'hui
26:53on est déjà
26:53dans l'accompagnement
26:55du suivi
26:56de plus de 20 000 actifs
26:57sur plusieurs pays européens.
27:00C'est une société
27:00qui était déjà
27:01très innovante
27:02dans la gestion
27:03de parcs matériels,
27:04dans le nouveau service
27:05à leurs clients
27:05et nous on ajoute
27:07notre technologie
27:07de gestion multimarques
27:09pour les aider
27:10à continuer
27:10à mieux servir
27:12leurs clients.
27:12Qu'est-ce que vous leur
27:13apportez de plus ?
27:14Alors nous on leur apporte
27:15déjà la sérénité
27:16de collecter
27:17toute cette information.
27:18D'accord.
27:19Ça c'est un gros travail
27:20qui peut nécessiter
27:21beaucoup de ressources.
27:22On leur apporte ensuite
27:23la sérénité
27:23de faciliter l'intégration
27:25de cette donnée
27:25dans leurs outils,
27:26leurs ERP,
27:27leurs logiciels
27:27et du coup ensuite
27:29la construction
27:30de nouveaux services
27:31qui bien évidemment
27:32s'associent
27:33à une nouvelle monétisation.
27:34C'est des industriels
27:35mais en plus de ça
27:36ils veulent se déployer
27:37sur du service digital.
27:39Donc c'est un peu
27:40cette compétence globale
27:41que Hibou apporte
27:42avec une techno
27:43très orientée data
27:45qu'on a beaucoup améliorée
27:47ces derniers temps
27:47et qui a été
27:48aussi ces 12 derniers mois
27:50le centre de nos attentions.
27:53On a multiplié par 3
27:54le volume de données
27:55collectées
27:56et on prépare
27:58notre technologie
27:58bien sûr
27:59pour de nouveaux cas d'usage
28:00et des cas d'usage
28:01autour de l'intelligence.
28:02Merci beaucoup
28:03Charles Bénard
28:04et bon vent à Hibou.
28:05Voilà c'est la fin
28:06de ce Smart Impact.
28:07Merci à toutes et à tous
28:08de votre fidélité
28:10à la chaîne
28:10des audacieuses
28:11et les audacieux.
28:12Salut, à demain.