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Sud Radio dans tous ses états avec Saïd Ouichou, médecin à Marseilleet membre du collectif Santé en danger, Juliette Méadel ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée de la Ville, Marc Touati économiste, conseiller économique chez e-Toro

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##SUD_RADIO_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-04-28##

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News
Transcription
00:00:00Sud Radio, midi 14h, Maxime Liedot sans réserve.
00:00:05Nos vieux pays européens vont connaître des phénomènes de violence inédits.
00:00:09Comme vous le savez, la France va mal, la France est en crise.
00:00:12Et une corruption qui s'étend.
00:00:13Alors, pour la sauver, grande idée.
00:00:15Je vous annonce que un tiers des agences et des opérateurs qui ne sont pas des universités seront fusionnés ou supprimés.
00:00:20Ah oui, très bonne idée, M. le Président. Il fallait y penser.
00:00:22C'est bien. Bravo, c'est très très bien.
00:00:24Pour les déserts médicaux, là-dessus il faut être clair, les mesures contraignantes ne fonctionnent pas.
00:00:30Cette proposition de loi qui voudrait forcer des médecins à s'installer uniquement dans des déserts médicaux.
00:00:35Et à un moment donné, les Français vont finir par le voir.
00:00:37Oui, mais les Français, et puis là, on va le faire mieux.
00:00:41Bonjour à tous. Ravi de vous retrouver sur Sud Radio entre midi et 14h.
00:00:45On va passer les déjeuners ensemble toute cette semaine.
00:00:48Deux heures pour débattre de l'actualité.
00:00:50Discutez évidemment avec vous, surtout au 0 826 300 300.
00:00:55Les réseaux sociaux Sud Radio naturellement et l'application.
00:00:57J'attends vos réactions, vos commentaires et dès ce début de semaine, le programme est chargé.
00:01:0213h, vous avez entendu les différents extraits à l'instant.
00:01:05La ministre des Comptes Publics, Amélie de Montchalin, dit
00:01:08« Ça y est, l'État passe au régime ».
00:01:10Il était temps, parce qu'avec les chiffres de la dette, les chiffres de l'endettement,
00:01:13les différents chiffres du gaspillage public,
00:01:1513h, Marc Toiti, vous connaissez sa voix, vous connaissez son franc-parler.
00:01:19Il sera l'invité de Sud Radio parce que c'est la question qu'on a envie de lui poser.
00:01:22Quand est-ce que l'État commence son régime ?
00:01:25Vous avez vu, est-ce qu'il faut supprimer les 10% qui favorisent les retraités ?
00:01:29Faut-il le retour de la taxe d'habitation ?
00:01:32Vous avez vu, parce que pas d'impôt, pas d'impôt,
00:01:34mais le seul impôt qu'a réellement supprimé Emmanuel Macron, taxe d'habitation.
00:01:37Alors, on ne va pas le remettre.
00:01:39On parle plutôt d'une contribution exceptionnelle.
00:01:42Mais vous savez comme moi ce que ça veut dire.
00:01:43Attention Françaises, Français, on va venir chercher l'argent dans vos poches.
00:01:48Midi 30, nos villes se sont-elles transformées en enfer ?
00:01:51Si on prend Rennes, si on prend Nantes,
00:01:53ou si on prend cette petite ville perdue dans le Gard
00:01:55qui a connu ce week-end le meurtre d'un jeune croyant musulman en pleine mosquée,
00:02:01on va en discuter avec la ministre de la ville, Juliette Méadelle.
00:02:04Et puis, au-delà de la violence, on a l'insécurité, certes,
00:02:07mais on a le prix des loyers, on a la volonté finalement des Français
00:02:09de ne plus habiter réellement dans les centres-villes.
00:02:12Et puis, les zones à faible émission, les fameuses ZFE,
00:02:16est-ce que c'est comme ça en France qu'on va faire de belle ville ?
00:02:19Mais dans un instant, la polémique du jour,
00:02:21celle qui fait que les médecins et les internes se mettent en grève,
00:02:24sont-ils encore une profession libre ?
00:02:26Parce qu'on veut les obliger selon une loi d'un député socialiste,
00:02:29ça ne s'invente pas mine de rien.
00:02:31Transpartisane nous dit-il, il faut forcer les médecins à s'installer dans les déserts médicaux
00:02:35parce que c'est comme ça qu'on va résoudre le problème.
00:02:38Le sujet, c'est que Saïd Oouchou, médecin généraliste à Marseille,
00:02:41nous dit « mais c'est l'État qui a organisé cette pénurie depuis des années,
00:02:45trop d'administratifs, le numerus clausus ».
00:02:48Et bien voilà, tous ces sujets, ça s'appelle un sommaire, ça s'appelle le programme
00:02:51et c'est de cette façon qu'on va vous accompagner sur Sud Radio durant le déjeuner.
00:02:55Et j'attends vos appels 0 826 300 300 sur tous ces sujets.
00:02:59On se retrouve dans un instant.
00:03:00Un seul numéro pendant votre déjeuner, le 0 826 300 300 ou alors sur l'application de Sud Radio.
00:03:10Je veux vous avoir au téléphone, échanger avec vous et surtout que vous puissiez,
00:03:14vous, être dans le studio avec nous pour poser les différentes questions,
00:03:18interpeller les invités, notamment sur celui-ci.
00:03:20Les médecins sont-ils encore libres ou au contraire ?
00:03:23Est-ce que vous trouvez qu'ils en font beaucoup trop avec cette volonté de dire
00:03:27alors que certains pensent qu'on paye leurs études, etc.
00:03:30la liberté d'installation, on doit contraindre les médecins à s'installer dans les déserts médicaux ?
00:03:35Bonjour Saïd Oouchou.
00:03:37Bonjour.
00:03:38Vous êtes médecin généraliste à Marseille et vous êtes une figure, mine de rien,
00:03:42de cette colère qui monte dans tout le pays et notamment dans cette profession
00:03:45parce qu'il y a une proposition de loi transpartisane pour obliger les médecins à s'installer dans les déserts médicaux
00:03:51après leurs études.
00:03:53Pourquoi cette proposition de loi, selon vous, est si choquante ?
00:03:59Écoutez, je pense que certains politiques se réveillent enfin pour considérer que le système de santé est en danger,
00:04:04qu'on est en train de laisser mourir les Français.
00:04:08Bien sûr, je tiens à dire tout de suite que tous les médecins, tous les soignants et tous les internes
00:04:15et les étudiants, on pense tous à nos patients, on pense tous à la médecine
00:04:22et quand on fait ce métier, c'est pour apporter du soin, c'est pour sauver des vies, c'est pour faire de notre mieux
00:04:27et nous sommes vraiment engagés pour les Français, pour soigner tout le monde.
00:04:33Aujourd'hui, on en est là. Pourquoi ?
00:04:35Parce qu'il y a un abandon de la politique de santé pendant les 20 et les 30 dernières années.
00:04:40Donc pour vous, c'est d'une certaine manière l'État qui a organisé, on va dire, cette désertification massive sur tout le territoire ?
00:04:49Oui, nous, on l'a vu venir parce que ça fait des années déjà qu'on tire le signal d'alarme, ça fait longtemps qu'on dit que ça ne va pas aller.
00:04:54Aujourd'hui, la loi Garot, elle n'apporte pas la solution malheureusement.
00:04:58Encore une fois, on a des propositions, il fallait peut-être s'y mettre un peu plus tôt,
00:05:03maintenant on peut s'y mettre encore aujourd'hui, il n'est pas trop tard.
00:05:05Mais M. Garot, lui, il est en compagnie électorale, il s'adresse à son électorat,
00:05:09ce qu'il veut se faire élire, mais il fait une politique en toute irresponsabilité.
00:05:16Tout le monde est convaincu que la régulation est un échec.
00:05:20La régulation de l'installation des médecins va être un échec.
00:05:23Pourquoi ? Et docteur, expliquez-nous pourquoi, parce que beaucoup de gens qui nous écoutent
00:05:27se disent peut-être assez naturellement, en fait, l'État paye les études des médecins,
00:05:31ils font un certain nombre d'études, et mine de rien, la médecine,
00:05:34je ne devrais pas le dire comme ça, mais c'est une pensée qui se généralise,
00:05:36c'est un service public, donc en fait, ils le doivent un peu à la nation.
00:05:41Pardon, pardon, l'État ne paye pas les études de médecine.
00:05:44Les internes, les médecins, les internes rendent un service énorme.
00:05:49Un interne, il coûte à l'État 103 000 euros.
00:05:53Il rapporte, il économise 210 000 euros.
00:05:57Donc, quand un médecin travaille toute une nuit,
00:05:59un médecin fait une garde de nuit pour 150 euros,
00:06:02excusez-moi, je ne connais pas beaucoup d'endroits où on travaille toute la nuit
00:06:05pour 150 euros quand on a fait 10 années d'études.
00:06:09Donc, on ne coûte rien à l'État, il faut arrêter cette idée.
00:06:13Mais la communication de M. Gorin est un peu plus forte,
00:06:15et il arrive à faire passer des messages erronés.
00:06:18Donc, nous, on est là justement pour rétablir la vérité,
00:06:22pour dire comment ça se passe.
00:06:23Les conditions de vie d'études des internes, elle est terrible.
00:06:26Bien sûr, avec les suicides, etc.
00:06:28Il y a des suicides, il y a 20% qui pensent au suicide.
00:06:32Aujourd'hui, un sondage montre que si la loi Garo passe,
00:06:36il y a 50% des médecins qui vont arrêter d'exercer.
00:06:3923% vont quitter la France, 20% vont remplacer pendant 4 ans et partir,
00:06:45et 7% vont quitter, vont arrêter les études et faire autre chose.
00:06:48Donc, ce n'est pas en solution, il faut qu'on se le dise.
00:06:51Le ministre de la Santé, Yannick Noderre, n'arrête pas de le dire également.
00:06:54Maintenant, je pense que M. Garo, il commet une erreur très grave,
00:07:00et j'espère que les Français ne vont pas lui pardonner.
00:07:03Mais simplement, expliquez-nous concrètement,
00:07:06parce qu'on a bien compris, cela provoquerait des départs en masse,
00:07:09beaucoup auraient certainement envie de lâcher la blouse
00:07:11avant même de l'avoir enfilée, tout ça est très clair,
00:07:13mais pourquoi ce principe même, si vous voulez,
00:07:15de contraindre un médecin à s'installer quelque part,
00:07:18pour vous, est quelque chose auquel l'État ne doit même pas penser ?
00:07:21C'est ça le fond de la question.
00:07:22Parce que le fond du problème, monsieur, c'est la pénurie des médecins.
00:07:26Le fond du problème, c'est qu'il n'y a pas assez de médecins.
00:07:29Comment voulez-vous répartir des médecins sur un territoire
00:07:32comme vous n'en avez pas ?
00:07:34Et c'est là le fond du problème.
00:07:36La réponse au problème actuel, c'est de former plus de médecins.
00:07:40Il n'y a pas assez de médecins, donc il faut qu'on arrête de dire,
00:07:42obliger les médecins d'aller dans des territoires,
00:07:45ces territoires qui sont abandonnés de tout le monde.
00:07:47Les médecins, ils vont y aller, mais il faut en former,
00:07:50on n'a pas de médecins.
00:07:51Donc c'est quoi ? C'est la fin du numéris clausus ?
00:07:53C'est le fait peut-être d'installer certaines universités de médecine
00:07:55ailleurs qu'uniquement dans les grandes métropoles ?
00:08:00Écoutez, rendre dans ces territoires attractifs.
00:08:03Aujourd'hui, les médecins ne sont pas les seuls
00:08:05qui ne veulent pas aller dans ces territoires.
00:08:09Le transport, les écoles, les pharmacies,
00:08:12tout le monde qui est de ces territoires,
00:08:13et on veut obliger les médecins d'y aller.
00:08:14Et rendant ces territoires attractifs,
00:08:17les politiques doivent prendre leurs responsabilités
00:08:22et rendre ces territoires attractifs.
00:08:24Si on veut faire de la médecine, si on veut soigner tout le monde,
00:08:27il faut prendre des mesures concrètes,
00:08:29des mesures qui vont attirer les médecins,
00:08:31et non pas des mesures qui vont les obliger,
00:08:33les assigner à résidence dans des territoires qu'ils n'ont pas choisi.
00:08:37Mais notamment, quand vous parlez de rendre les territoires attractifs,
00:08:41je pense que chaque semaine, quand on lit la presse locale,
00:08:43la presse régionale, on voit des maires,
00:08:45notamment, qui mettent en place des dispositifs,
00:08:47c'est-à-dire le logement offert, un loyer supplémentaire,
00:08:50mise à disposition de certains avantages.
00:08:52Et pourtant, quand on interroge les maires,
00:08:54deux, trois semaines, un mois, deux mois après l'annonce,
00:08:57on n'a pas de résultat.
00:08:57Donc, est-ce que ce n'est qu'un problème d'attractivité du territoire ?
00:09:00Ou ce n'est pas simplement, on va dire, pardon au docteur,
00:09:02un réflexe égoïste, mais qui serait totalement légitime.
00:09:05Comme vous l'avez dit,
00:09:05« On a fait 10, 12 ans d'études,
00:09:08on se tue à la tâche, on rend service à l'État.
00:09:10Il est quand même grand temps qu'on n'est pas en URSS, en réalité.
00:09:13L'État n'a pas à dire d'avoir une profession libérale
00:09:15ou quand, comment s'installer. »
00:09:17Et ce serait totalement légitime de dire ainsi.
00:09:19Mais comment voulez-vous emmener quelqu'un,
00:09:22l'obliger à l'âge de 30 ans,
00:09:24il a une femme, des enfants,
00:09:25d'aller dans un territoire,
00:09:26si son conjoint, l'homme ou la femme,
00:09:28ne trouve pas de travail,
00:09:30s'il n'a pas une crèche pour ses enfants,
00:09:32ces territoires que tout le monde a abandonnés,
00:09:35pourquoi on veut absolument obliger les seuls médecins
00:09:39d'y aller ?
00:09:40Il faudra obliger tout le monde.
00:09:41Moi, je trouve que M. Garud devrait aller vivre
00:09:43dans un territoire pareil.
00:09:44Il devrait y aller passer deux semaines de temps en temps
00:09:46pour voir comment vivent les gens.
00:09:47Laval, ce n'est pas un désert médical.
00:09:50Les habitants de Laval, il faut qu'ils sachent,
00:09:51si la loi passe, ils n'auront pas de médecin.
00:09:53Ils ont un taux de médecin
00:09:55beaucoup plus important que le 15e arrondissement
00:09:57de Marseille, où je travaille actuellement.
00:09:59– Mais il y a aussi, si vous voulez,
00:10:02cette idée qui revient régulièrement,
00:10:04et j'interroge le médecin,
00:10:06Saïd Oshou, dites-moi, généraliste à Marseille,
00:10:08est-ce que le numerus clausus,
00:10:10on doit tout simplement le supprimer ?
00:10:12Parce que, comme vous l'avez très bien dit,
00:10:13mine de rien, depuis 30 ans,
00:10:14on n'a pas changé le nombre de médecins
00:10:16qui sortent d'études.
00:10:17Or, la population, elle, a, je crois,
00:10:19depuis 30 ans, augmenté de 15 millions de personnes.
00:10:21Est-ce que ce n'est pas le sujet ?
00:10:22Parce qu'on aime, en France, dire
00:10:23qu'on a beaucoup de médecins,
00:10:25l'élite, sélectionnés, sur-sélectionnés,
00:10:27mais le fait est que, comme vous l'avez très bien dit,
00:10:29en réalité, surtout, on n'en a pas assez
00:10:31sur tout le territoire.
00:10:32– Je pense que ce numerus clausus est une erreur,
00:10:34ou du moins, la façon dont on étrangle
00:10:37le passage, l'entrée en médecine,
00:10:40ne rend pas service à la population.
00:10:41Et c'est pas en médecin de changer
00:10:43cette loi du numerus clausus.
00:10:45C'est pour ça que nous, je le dis encore,
00:10:47nous ne sommes pas responsables
00:10:48de ce qui se passe aujourd'hui.
00:10:49Les Français doivent tenir responsables
00:10:51tous les politiciens
00:10:52et toutes les politiques antérieures.
00:10:54Nous, nous sommes prêts à travailler,
00:10:56d'ailleurs, quand on avait besoin de nous,
00:10:58on n'a pas hésité à venir,
00:10:59on a été applaudis,
00:11:00mais aujourd'hui, ils veulent nous punir.
00:11:03Les mêmes personnes qui nous avaient applaudis,
00:11:04aujourd'hui, veulent nous punir.
00:11:05Ce n'est pas normal, ça.
00:11:06– Mais le Premier ministre
00:11:09vous a quand même un peu entendu.
00:11:10Il a fait une sorte,
00:11:12bon, il a fait du François Bayrou,
00:11:13c'est-à-dire qu'il a fait de l'extrême centre.
00:11:14Il a dit, alors attendez, pas de souci,
00:11:16je lève les mains, ne bougez pas.
00:11:18La proposition intermédiaire,
00:11:19c'est que plusieurs jours par mois,
00:11:21deux fois par mois,
00:11:22les médecins aillent dans les fameux territoires,
00:11:24les déserts médicaux,
00:11:25les territoires un peu abordonnés,
00:11:27pour faire des consultations.
00:11:28Les échos, ce matin, nous indiquent
00:11:29que ça pourrait être près de 30 000 consultations
00:11:32qui pourraient ainsi être délivrées.
00:11:33Est-ce que ça, c'est un juste milieu
00:11:35qui vous paraît plus raisonnable,
00:11:37plus acceptable ?
00:11:38– Ce n'est pas une politique de santé
00:11:40que de dire aux médecins
00:11:41partez deux jours par mois
00:11:42pour aller consulter dans un autre endroit.
00:11:46On sait d'abord, on ne sait pas où,
00:11:47on sait comment ça va être organisé.
00:11:48Et nous, quand on part…
00:11:49– Non, on part en avion, j'imagine,
00:11:50dans les territoires à proximité
00:11:52de là où vous exercez.
00:11:53– Mais comment on va faire pour le patient
00:11:56quand on va fermer nos cabinets
00:11:57pendant deux jours ?
00:11:58Qui va les soigner ?
00:11:59La continuité des soins,
00:12:00qui va l'assurer ?
00:12:01Et les remplaçants,
00:12:03on n'en a pas actuellement,
00:12:04il n'y a pas de remplaçants.
00:12:05C'est très difficile de se faire remplacer.
00:12:06Et puis une autre chose,
00:12:07comment voulez-vous qu'une personne
00:12:09se fasse soigner de manière discontinue
00:12:10par des médecins différents
00:12:12toutes les semaines ou tous les mois ?
00:12:15Le patient, on a besoin de le connaître,
00:12:17de connaître son histoire.
00:12:18Moi, j'ai des patients,
00:12:19quand ils rentrent,
00:12:19je vois leur vie devant moi.
00:12:21Je sais qui c'est,
00:12:22je connais la famille.
00:12:23Le médecin de famille,
00:12:24il faut rendre vraiment
00:12:25le médecin de famille son statut.
00:12:26Il faut créer,
00:12:28former des médecins de famille
00:12:29pour les populations françaises.
00:12:30Ils ont besoin de ça.
00:12:31Les Français ont besoin
00:12:32d'avoir des médecins
00:12:33qu'ils connaissent,
00:12:34qui les connaissent très bien.
00:12:36La médecine,
00:12:36ce n'est pas juste
00:12:37une succession d'actes.
00:12:39La médecine,
00:12:39c'est un soin.
00:12:41Et le soin,
00:12:41c'est un diagnostic,
00:12:42un traitement,
00:12:43une prévention.
00:12:43– Dans ce cas-là,
00:12:44docteur,
00:12:45quand je vous écoute,
00:12:46parce que le constat est implacable,
00:12:47je pense que tous ceux
00:12:48qui veulent même nous en parler,
00:12:49sans doute au 0826 300,
00:12:51appelez-nous,
00:12:52peut-être nous racontez
00:12:52la pénurie de médecins
00:12:53à côté de chez vous,
00:12:54régulièrement en pénurie
00:12:56de médecins généralistes.
00:12:58Comment expliquez-vous
00:12:59le fait que les politiques,
00:13:00si vous voulez,
00:13:01soient tellement
00:13:01à côté de la plaque
00:13:02sur ces jeux-là ?
00:13:03Parce que quand on vous écoute,
00:13:04c'est le cas depuis 20 ans,
00:13:05les solutions ne sont pas les bonnes,
00:13:07et pourtant,
00:13:08ils les proposent,
00:13:09et visiblement,
00:13:09ça risque d'être voté.
00:13:10Parce que je rappelle
00:13:11que la loi de M. Garraud
00:13:12est une immense loi transpartisane,
00:13:14je crois que c'est plus
00:13:14de 255 députés,
00:13:16c'est ce qui est rappelé
00:13:17ce matin chez Patrick Roger.
00:13:17Donc, comment,
00:13:19si vous voulez,
00:13:19expliquer cette différence
00:13:21entre ce que ressentent
00:13:22vous, les professionnels,
00:13:23ce que ressentent
00:13:24et ce que constatent
00:13:24les Français,
00:13:25et les décisions politiques ?
00:13:27La loi Garraud ne passera pas.
00:13:28Nous sommes vent debout,
00:13:29on fera tout
00:13:30pour que cette loi ne passe pas.
00:13:31Pourquoi ils commettent
00:13:33des erreurs en ces politiques ?
00:13:35Parce qu'ils ne connaissent pas
00:13:36le terrain,
00:13:37parce qu'ils ne savent pas
00:13:37ce que c'est la médecine,
00:13:39ils ne savent pas
00:13:39ce que c'est soigner les gens,
00:13:40ils ne savent pas
00:13:41ce que c'est quelqu'un
00:13:42qui est dans la souffrance
00:13:43et qui a besoin d'être suivi,
00:13:44d'être vu aujourd'hui,
00:13:45le lendemain,
00:13:46ils ne savent pas ce que c'est
00:13:47quand on a son enfant
00:13:48qui est malade,
00:13:49on n'arrive pas
00:13:50à trouver un médecin.
00:13:51Il faut justement
00:13:52prendre des mesures
00:13:54dans ce sens.
00:13:55Aujourd'hui,
00:13:56nous avons affaire
00:13:57à des technocrates
00:13:58qui sont complètement
00:13:59déconnectés de la réalité
00:14:00et on s'en aperçoit encore
00:14:03dans les mesures
00:14:03qui sont prises aujourd'hui.
00:14:05On veut bien,
00:14:05moi je suis solidaire,
00:14:06je suis prêt à aller
00:14:07travailler deux jours
00:14:08par mois
00:14:09dans un lieu
00:14:10parce que je suis solidaire
00:14:12des Français,
00:14:12je suis solidaire
00:14:13des patients,
00:14:14je suis solidaire
00:14:14de la souffrance des malades.
00:14:16Donc j'irai,
00:14:16j'irai le faire
00:14:17parce que si c'est
00:14:18une solution provisoire,
00:14:19on peut le faire
00:14:20mais ce n'est pas une loi.
00:14:22Ça ce n'est pas une loi.
00:14:23Oui, vous expliquez docteur
00:14:24qu'en réalité
00:14:24ce n'est pas comme ça
00:14:25qu'on va remettre la médecine
00:14:26sur de bonnes rails
00:14:27en France,
00:14:28on vous entend.
00:14:28C'est la meilleure façon
00:14:30pour encore laisser les Français
00:14:31dans des situations
00:14:32précaires de santé.
00:14:35C'est la meilleure façon
00:14:36pour encore les oublier
00:14:37jusqu'à une prochaine
00:14:38échéance électorale.
00:14:39Très probablement, oui.
00:14:41Mais est-ce que
00:14:42la discussion
00:14:42qu'on est en train d'avoir
00:14:43docteur et la déconnexion
00:14:44entre ce que peuvent dire
00:14:45les politiques,
00:14:46ce que vous vous dites
00:14:47et ce que constatent
00:14:47les Français
00:14:48n'est pas tout simplement
00:14:48une sensation de rupture
00:14:50entre ceux que vous soignez,
00:14:52vos patients
00:14:53et la médecine en général ?
00:14:55Parce qu'il y a en fait
00:14:56très peu de personnes,
00:14:57vous le rappelez tout à l'heure,
00:14:58qui connaissent réellement
00:14:59à quel point
00:15:00des études de médecine
00:15:01sont compliquées,
00:15:02à quel point
00:15:03ils sont mal payés,
00:15:04à quel point
00:15:04il y a une part quand même
00:15:06immense de sacrifice.
00:15:07Est-ce que
00:15:08toute cette discussion,
00:15:09vous dites que la loi Garaud
00:15:10ne passera pas,
00:15:11je l'espère pour vous,
00:15:11mais est-ce que ça
00:15:12n'illistre pas tout simplement
00:15:13le divorce
00:15:15auquel on est en train
00:15:16d'assister
00:15:16entre les Français
00:15:17et leur médecin
00:15:18et leur médecine en général ?
00:15:20Vous avez complètement raison,
00:15:21je vous rejoins vraiment
00:15:22parce qu'aujourd'hui
00:15:24on est dans un système
00:15:26où le médecin,
00:15:27la médecine
00:15:27est une prestation.
00:15:28On assiste à une ubérisation
00:15:30de la médecine.
00:15:31Comment voulez-vous soigner
00:15:31quelqu'un
00:15:32par la téléconsultation ?
00:15:33Aujourd'hui,
00:15:34on dit que la médecine
00:15:35c'est un acte médical,
00:15:37mais la médecine
00:15:38c'est un suivi.
00:15:39La médecine c'est un homme
00:15:40ou une femme
00:15:40face à un patient,
00:15:41face à une maladie,
00:15:43face à quelqu'un
00:15:44qui est en souffrance,
00:15:45qu'on a envie de soigner.
00:15:46Aujourd'hui,
00:15:47certaines lois d'ailleurs
00:15:48délèguent des actes médicaux
00:15:50aux infirmiers,
00:15:51aux pharmaciens.
00:15:52nous, on garde les tâches
00:15:53administratives.
00:15:54Nous, les médecins,
00:15:55on n'a pas fait nos études
00:15:57pour s'occuper
00:15:59des tâches administratives.
00:16:01Et pourtant,
00:16:01nous sommes aujourd'hui
00:16:02submergés par ce travail.
00:16:04On passe beaucoup de temps
00:16:04à faire des papiers
00:16:05qu'à soigner les gens.
00:16:07Rendons le soin
00:16:07aux patients,
00:16:09oui,
00:16:10le soin aux patients,
00:16:10bien sûr,
00:16:11rendons le travail
00:16:13de soin aux médecins,
00:16:14soignons les Français,
00:16:16faisons en sorte
00:16:16que tout le monde
00:16:17soit soigné
00:16:18de manière égale.
00:16:19mais, encore une fois,
00:16:21ce n'est pas la faute
00:16:21des médecins.
00:16:23Nous, nous sommes prêts
00:16:24à prendre notre part
00:16:25de responsabilité,
00:16:26à nous engager,
00:16:27mais sur un plan
00:16:29sur des réformes,
00:16:30sur des plans
00:16:31sur un long terme.
00:16:32Nous sommes prêts
00:16:32à prendre deux jours
00:16:33pour aller travailler ailleurs.
00:16:34Mais il faut que ça s'inscrive
00:16:35dans une véritable politique.
00:16:38On a compris,
00:16:38et je vous remercie
00:16:38de votre parler vrai,
00:16:39médecin Saïdou.
00:16:40Restez quelques secondes
00:16:41avec nous parce que
00:16:42ça a réagi au 0826 300 300
00:16:44sur l'application Sud Radio.
00:16:46J'accueille Claude.
00:16:46Bonjour.
00:16:48Oui, bonjour.
00:16:49Merci d'avoir appelé
00:16:50le standard de Sud Radio.
00:16:51La discussion
00:16:52qu'on est en train
00:16:52d'avoir sur cette discussion
00:16:54et sur les déserts médicaux,
00:16:55et je crois que vous,
00:16:57Claude,
00:16:57vous avez surtout réagi
00:16:58quand le docteur a dit
00:17:00mais c'est surtout
00:17:01les territoires
00:17:01qu'on doit rendre
00:17:02attractifs,
00:17:03c'est-à-dire qu'un médecin seul
00:17:04ne suffit pas,
00:17:04il faut une architecture autour,
00:17:06c'est ça ?
00:17:07Voilà, c'est-à-dire que
00:17:08si vous voulez,
00:17:08sur l'homneurus clausus,
00:17:10je suis tout à fait d'accord,
00:17:11ça n'y a aucun souci.
00:17:12Effectivement,
00:17:13ça fait 30 ans
00:17:13qu'on en entend parler,
00:17:15il y a effectivement
00:17:16des étudiants
00:17:17qu'on recale
00:17:17parce que les examens
00:17:19sont tellement durs,
00:17:21ce passif
00:17:22qui était l'examen
00:17:23d'entrée
00:17:24est tellement difficile
00:17:25que si c'est immense,
00:17:27voilà,
00:17:27donc ça je suis d'accord.
00:17:28Par contre,
00:17:29quand j'entends
00:17:29votre interlocuteur
00:17:31parler des déserts médicaux
00:17:33en disant
00:17:34oui mais vous comprenez
00:17:35ils ont fait
00:17:3510 ou 12 ans d'études,
00:17:37je suis tout à fait d'accord,
00:17:38ils veulent rentabiliser,
00:17:39pas de souci.
00:17:40Par contre,
00:17:40quand j'entends
00:17:41si vous voulez dire
00:17:43oui mais vous comprenez
00:17:44il faut des professions
00:17:45la possibilité
00:17:47pour les conjoints
00:17:48des médecins
00:17:49de pouvoir travailler,
00:17:50d'avoir des crèches.
00:17:51Non, non,
00:17:52là je crois,
00:17:52pardon Claude,
00:17:53je ne vais pas me faire
00:17:54non pas l'avocat du diable
00:17:55mais l'avocat du docteur
00:17:56en disant je crois surtout
00:17:57que peut-être
00:17:58dans les territoires
00:17:58qui sont des déserts médicaux,
00:18:00il faut autour
00:18:01l'architecture,
00:18:01c'est-à-dire en effet
00:18:02une bonne école,
00:18:03une crèche,
00:18:04c'est-à-dire tout ce
00:18:04qui pourrait encourager
00:18:05quelqu'un,
00:18:06on va dire,
00:18:07à s'installer quelque part.
00:18:08Vous,
00:18:08ce discours-là vous gêne ?
00:18:10Voilà,
00:18:10ce discours-là me gêne.
00:18:15C'est un endroit
00:18:16relativement privilégié.
00:18:17Il y a une commune
00:18:18de 10 000 habitants
00:18:20à côté du bassin
00:18:21où ils n'arrivent pas
00:18:22à trouver de médecins.
00:18:24Les structures sont là.
00:18:26Enfin, je veux dire,
00:18:26il y a quand même,
00:18:28moi je veux bien
00:18:29si vous voulez
00:18:30qu'il faille effectivement
00:18:31une structure
00:18:31et un maillage,
00:18:33je suis d'accord,
00:18:34mais si vous voulez,
00:18:35il y a quand même,
00:18:36moi ce qui m'interpelle,
00:18:38c'est que même
00:18:40dans certains endroits
00:18:40dits privilégiés,
00:18:42entre guillemets,
00:18:44vous avez des médecins
00:18:45ou des patients
00:18:46qui n'arrivent plus
00:18:47à trouver de médecins,
00:18:48des communes
00:18:48qui ont 10 000 habitants
00:18:49à côté d'Arcachon.
00:18:51Donc il ne faudrait pas faire,
00:18:52Claude,
00:18:52si je vous entends,
00:18:53il ne faudrait pas faire
00:18:54quelque chose
00:18:54absolument d'exceptionnel
00:18:56juste pour que des médecins
00:18:58puissent s'installer
00:18:58dans des territoires
00:18:59qui en manquent.
00:18:59Si je vous suis bien,
00:19:00merci beaucoup
00:19:00de vous avoir appelé
00:19:01au 0826 300 300.
00:19:04Claude,
00:19:04Docteur Wouchou,
00:19:05en quelques mots,
00:19:06vraiment en quelques mots,
00:19:07en 30 secondes,
00:19:08qu'est-ce que vous répondez
00:19:09à Claude qui dit
00:19:09bon écoutez,
00:19:10on ne va pas commencer
00:19:10en plus à favoriser
00:19:11les médecins
00:19:12à leur faire
00:19:12un territoire sur mesure
00:19:13sinon on ne va plus en sortir.
00:19:15Bon, merci madame
00:19:15d'abord de reconnaître
00:19:16que ces territoires
00:19:17ne sont pas attractifs
00:19:18donc pour les médecins
00:19:19et pour tous les autres.
00:19:21Aujourd'hui,
00:19:22encore madame,
00:19:22je voudrais juste
00:19:23vous dire une chose,
00:19:24le problème,
00:19:24ce n'est pas un problème
00:19:25de répartition,
00:19:26c'est une pénurie.
00:19:27Vous ne pouvez pas répartir
00:19:28ce qui n'existe pas.
00:19:29Vous savez,
00:19:30il y a 500 médecins
00:19:31qui s'installent par an
00:19:32et vous avez 30 000
00:19:33ou 40 000 communes
00:19:36où il n'y a pas de médecins.
00:19:38Comment vous allez faire
00:19:38pour répartir 500 sur 40 000
00:19:40là ?
00:19:41La question est posée.
00:19:43Merci beaucoup docteur
00:19:43de votre part l'hébré.
00:19:44Saïd Oouchou,
00:19:45médecin généraliste à Marseille
00:19:46pour répondre à cette question.
00:19:47Finalement,
00:19:48les médecins sont-ils
00:19:48encore une profession libre
00:19:50ou est-ce qu'on se retrouve
00:19:51actuellement dans un pays
00:19:52où l'État a organisé
00:19:54cette pénurie ?
00:19:55Il est 12h30 sur Sud Radio
00:19:56dans un instant.
00:19:57Cette question,
00:19:57nos villes se sont-elles
00:19:58transformées en enfer ?
00:20:00Insécurité, ZFE, HLM ?
00:20:02Beaucoup de problématiques
00:20:03auxquelles vous êtes tous
00:20:04confrontés au quotidien.
00:20:050 826 300 300
00:20:07évidemment pour passer à l'antenne
00:20:09mais surtout pour échanger.
00:20:10avec notre invitée
00:20:11dans quelques instants,
00:20:12Juliette Méadelle,
00:20:13ministre de la Ville
00:20:14et Dieu sait que les sujets
00:20:15sont nombreux.
00:20:16Vous êtes sur Sud Radio.
00:20:16A tout de suite.
00:20:18Sud Radio,
00:20:19midi 14h,
00:20:20Maxime Liedot
00:20:21sans réserve.
00:20:25Bon,
00:20:25il y a de l'ambiance
00:20:26en studio.
00:20:27On taira
00:20:27les discussions
00:20:28qu'on a en coulisses.
00:20:31Vous êtes sur Sud Radio
00:20:31et appelez dès maintenant
00:20:330 826 300 300
00:20:35pour vous joindre
00:20:36tout simplement
00:20:36à la discussion
00:20:37à l'application Sud Radio,
00:20:38les réseaux sociaux
00:20:39bien sûr
00:20:40pour interpeller
00:20:41certainement
00:20:41sur les nombreux sujets
00:20:42qu'on va évoquer ensemble
00:20:43la ministre de la Ville,
00:20:44Juliette Méadelle.
00:20:45Bonjour.
00:20:45Bonjour.
00:20:46Merci beaucoup
00:20:46d'être avec nous
00:20:47et de prendre ce temps
00:20:48pour nous expliquer
00:20:48l'action
00:20:49où vous menez actuellement
00:20:50les batailles nombreuses
00:20:51qui sont les vôtres
00:20:52et surtout,
00:20:52mine de rien,
00:20:53vous allez nous emmener
00:20:55avec vous
00:20:55parce que la Ville
00:20:56est au cœur actuellement
00:20:57de toutes les actualités.
00:20:58que ce soit les nombreux drames
00:20:59que ce soit l'insécurité
00:21:00que ce soit les eaux
00:21:01d'affaibles émissions
00:21:01les fameux ZFE
00:21:02que ce soit les trafics
00:21:04votre ministère
00:21:04est littéralement transversal
00:21:06mais on est obligé
00:21:07de revenir sur ce qui se passe
00:21:08ces derniers jours
00:21:08Rennes avec une fusillade
00:21:10Nantes également
00:21:11avec ce drame
00:21:11l'attaque au couteau
00:21:12dans un collège
00:21:13et puis ce week-end
00:21:14la grande combe
00:21:15avec le meurtre vendredi
00:21:16d'un jeune homme musulman
00:21:17avec une violente extrême
00:21:19plus de 40 coups de couteau
00:21:20portés en pleine salle
00:21:21de la prière
00:21:22de la mosquée de la ville
00:21:22ce jeune homme
00:21:23s'appelait Abou Bakar Sissé
00:21:24mine de rien
00:21:25quand on regarde
00:21:26ce qui s'est passé ce week-end
00:21:27est-ce une réalité
00:21:28triste peut-être
00:21:30mais une réalité
00:21:31qu'on doit regarder en face
00:21:32être croyant
00:21:32mine de rien en France
00:21:34peu importe la religion
00:21:35aujourd'hui
00:21:35est une circonstance aggravante
00:21:37pour vivre tranquillement
00:21:39en paix dans notre pays
00:21:40Je crois surtout que
00:21:42la religion
00:21:42est le prétexte
00:21:43à l'expression
00:21:44de toutes les haines
00:21:45quelle que soit la religion
00:21:46vous l'avez bien dit
00:21:47et il y a une montée
00:21:48de violence dans notre pays
00:21:49il y a une intolérance
00:21:50qui monte de tous les côtés
00:21:52dont la religion
00:21:53est aussi le prétexte
00:21:54ce que je veux dire ici
00:21:56c'est d'abord vis-à-vis
00:21:56de la victime
00:21:57et vis-à-vis de ses proches
00:21:58la solidarité
00:21:59de la ministre que je suis
00:22:00j'ai toujours été
00:22:02extrêmement engagée
00:22:03contre toutes ces manifestations
00:22:05de xénophobie
00:22:06donc solidarité
00:22:07à l'égard de la victime
00:22:08c'est un acte
00:22:10vous parlez de xénophobie
00:22:11pas d'islamophobie
00:22:12j'allais y venir
00:22:13c'est un acte
00:22:14de haine anti-musulman
00:22:15on peut pinailler
00:22:17sur islamophobie
00:22:18pas islamophobie
00:22:19tout ce que je sais
00:22:20c'est que c'est un acte
00:22:21qui s'est déroulé
00:22:21contre un croyant
00:22:23dans une mosquée
00:22:24et donc ça porte atteinte
00:22:25à la nécessité
00:22:27de préserver
00:22:28des actes d'intolérance
00:22:29tous nos concitoyens
00:22:30quelle que soit leur religion
00:22:31et ça se dégrade en France
00:22:33dans la classe politique
00:22:34il ne me semble pas
00:22:35que ce soit anecdotique
00:22:36puisque mine de rien
00:22:36une partie de la population
00:22:37adhère aussi à ce discours
00:22:39il y a une volonté
00:22:40d'imposer ce terme
00:22:41d'islamophobie
00:22:42on sait que dans votre gouvernement
00:22:43Bruno Rotaillot
00:22:44parle en effet
00:22:44d'actes anti-musulmans
00:22:45Manuel Valls refuse
00:22:47également le terme
00:22:47d'islamophobie
00:22:48vous, femme de gauche aussi
00:22:50est-ce que vous pouvez
00:22:50expliquer à ceux
00:22:51qui nous écoutent
00:22:52pourquoi ce terme
00:22:53non pas vous gêne
00:22:54mais en tout cas
00:22:55pourquoi vous refusez
00:22:56de l'employer ?
00:22:56Mais je vais vous dire
00:22:57une chose très claire
00:22:58je ne refuse pas
00:22:59d'employer le terme
00:23:00d'islamophobie
00:23:01aujourd'hui
00:23:01parce que ce qui s'est déroulé
00:23:03là dans cette mosquée
00:23:04était aussi un acte
00:23:05contre les musulmans
00:23:06alors on peut passer
00:23:07des heures à discuter
00:23:09de est-ce que c'est
00:23:09islamophobe
00:23:10ou est-ce que c'est
00:23:11de la haine anti-musulmans
00:23:12mais je vais vous dire
00:23:13franchement
00:23:13on va perdre notre temps
00:23:14moi la seule chose
00:23:15qui m'intéresse aujourd'hui
00:23:16c'est qu'il y a
00:23:17de plus en plus de crimes
00:23:18qui sont des crimes
00:23:19qui s'expriment
00:23:20contre tous ceux
00:23:21qui sont différents
00:23:22quelle que soit
00:23:22l'origine de la différence
00:23:24que ce soit parce qu'on est
00:23:25juif, musulman
00:23:26ou chrétien
00:23:27peu importe
00:23:28ça ne va pas
00:23:30dans notre société actuelle
00:23:31en France aujourd'hui
00:23:32parce qu'on a le sentiment
00:23:33du retour
00:23:34des guerres de religion
00:23:35donc quand il y a
00:23:37des ferments
00:23:38pour une guerre de religion
00:23:39la république laïque
00:23:41elle est là pour dire
00:23:42stop
00:23:42c'est quand même
00:23:43excessivement fort
00:23:43ce que vous dites
00:23:45à deux micros
00:23:45vous avez le sentiment
00:23:46qu'en France
00:23:46on a par certains actes
00:23:48comme ça
00:23:48une certaine réminiscence
00:23:49d'une forme de guerre
00:23:50de religion
00:23:51oui il y a des ferments
00:23:52et il y a un certain
00:23:53nombre de groupes
00:23:55qui cherchent
00:23:55à mettre en place
00:23:56des ferments
00:23:56et qui cherchent
00:23:57à surfer
00:23:58sur la division
00:23:59la France est un vieux pays
00:24:00qui a connu en son temps
00:24:01au moment de la Saint-Barthélemy
00:24:02les guerres de religion
00:24:03la laïcité est venue
00:24:04apaiser tout ça
00:24:05la république française
00:24:07est venue apaiser tout ça
00:24:08la présence de l'état partout
00:24:10est là pour la sérénité
00:24:12et le respect
00:24:13du droit de croire
00:24:14à ce qu'on veut
00:24:15dès lors qu'on le fait
00:24:15dans un cadre privé
00:24:17et je dis aujourd'hui
00:24:18nous responsables politiques
00:24:19notre responsabilité
00:24:21c'est d'amener
00:24:21de la sérénité
00:24:22de la laïcité
00:24:24de la république
00:24:24c'est à dire
00:24:25le moyen de vivre ensemble
00:24:27c'est de préserver
00:24:28les libertés de chacun
00:24:29de préserver
00:24:30le droit de croire
00:24:31mais surtout
00:24:32de préserver
00:24:33la laïcité
00:24:33c'est la seule condition
00:24:35qui nous permettra
00:24:36de vivre en paix
00:24:37et ensemble
00:24:37dans la mine de rien
00:24:39pour préserver
00:24:39le droit de croire
00:24:41encore faut-il
00:24:41mine de rien
00:24:42que tous les croyants
00:24:43de ce pays
00:24:43se sentent considérés
00:24:44de la même façon
00:24:45et vous voyez
00:24:45que depuis mine de rien
00:24:4624, 48 heures
00:24:47une petite musique monte
00:24:49dans les responsables politiques
00:24:51dans les associations
00:24:52qui disent
00:24:52mais vous avez tardé
00:24:54vous avez tardé
00:24:55à réagir
00:24:55Bruno Rotaillot
00:24:56lui qui a le tweet facile
00:24:57et tous les gouvernements
00:24:58même mine de rien
00:24:59qui ont leur réaction
00:24:59à portée de main
00:25:00sur leur téléphone
00:25:01ont mis un peu de temps
00:25:02à réagir
00:25:02est-ce qu'il n'y a pas là
00:25:03eu une erreur du gouvernement
00:25:04de prendre un peu trop de temps
00:25:06contrairement peut-être
00:25:07à un acte antisémite
00:25:08ou un acte anti-chrétien
00:25:09de réagir sur ce crime-là
00:25:12je vais vous dire
00:25:12moi je suis très sensible
00:25:14à tous ces actes de violence
00:25:16comme ancienne ministre
00:25:18des victimes d'attentats
00:25:19je veux dire ici
00:25:20que la concurrence victimaire
00:25:22c'est le ferment
00:25:23de la division
00:25:24et de la haine
00:25:25il n'y a pas de concurrence
00:25:26victimaire à monter en épingle
00:25:28certains veulent dire
00:25:29qu'on ne s'est pas assez
00:25:30occupé des crimes antisémites
00:25:32d'autres veulent dire
00:25:32qu'on ne s'est pas assez
00:25:33occupé des crimes
00:25:34antimusulmans
00:25:35moi je dis une chose ici
00:25:36toutes les victimes
00:25:38de la haine de l'autre
00:25:39et de la xénophobie
00:25:40doivent être soutenues
00:25:41toutes
00:25:42et il n'y a pas de hiérarchie
00:25:43entre les victimes
00:25:44c'est ça le principe cardinal
00:25:45auquel je suis attachée
00:25:46comme femme
00:25:47femme politique engagée
00:25:48de gauche républicaine
00:25:49vous posez le débat
00:25:51qui a été également posé
00:25:52hier à l'occasion
00:25:53d'une marche blanche
00:25:54et d'un rassemblement
00:25:55d'une certaine manière
00:25:55qui avait lieu place
00:25:56de la république à Paris
00:25:57contre l'islamophobie
00:25:58en présence de Jean-Luc Mélenchon
00:25:59qui affirme lui
00:26:00que c'est l'islamophobie
00:26:02qui menace
00:26:03l'unité du pays
00:26:04Jean-Luc Mélenchon
00:26:05fait partie de ceux
00:26:06qui instillent
00:26:07les ferments
00:26:08et les graines
00:26:08de la discorde
00:26:09comme s'ils cherchaient
00:26:11une forme de guerre
00:26:12des religions
00:26:13comme s'ils cherchaient
00:26:14en réalité
00:26:14à diviser le pays
00:26:15c'est un peu
00:26:16la stratégie du chaos
00:26:17auquel sont habitués
00:26:18quelques anciens trotskistes
00:26:20et je pense que c'est
00:26:21exactement contre ça
00:26:22qu'il faut lutter
00:26:23vous voyez moi
00:26:23je préfère les mots
00:26:24de rassemblement
00:26:26d'un Mendes France
00:26:27d'un Léon Blum
00:26:28ou même d'un Georges Clemenceau
00:26:30pour parler
00:26:31des anciens
00:26:33responsables politiques
00:26:34je préfère
00:26:35la concorde nationale
00:26:36celle que porte
00:26:37le premier ministre
00:26:38celle que porte
00:26:38le président de la république
00:26:39et je pense que
00:26:40c'est beaucoup plus constructif
00:26:42surtout pour les habitants
00:26:43des quartiers
00:26:43dont je m'occupe
00:26:44que ceux qui n'ont
00:26:45que la haine à la bouche
00:26:46et la division
00:26:47avant de passer
00:26:49mine de rien
00:26:49au reste de notre entretien
00:26:50et avant d'aller au coeur
00:26:51de vos nombreux dossiers
00:26:52il y a eu également
00:26:53un cas qui a frappé
00:26:55ce début de semaine
00:26:56qui a été très marquant
00:26:56c'est ce qui s'est passé
00:26:57du côté de Nantes
00:26:58une attaque au couteau
00:26:59dans un collège
00:27:01vous avez expliqué
00:27:03que si la réponse sécuritaire
00:27:05était évidemment évidente
00:27:06il y avait derrière
00:27:07en réalité
00:27:08tout un nombre
00:27:08de mesures à prendre
00:27:09beaucoup qui nous écoutent
00:27:11se disent
00:27:11non non en fait
00:27:12d'abord il faut des policiers
00:27:13il faut peut-être
00:27:14recadrer certains jeunes
00:27:15et peut-être pas penser
00:27:16à tout ce qu'il faut derrière
00:27:18d'abord la sécurité
00:27:19qu'est-ce que vous leur répondez ?
00:27:20je leur réponds
00:27:21que le plus efficace
00:27:22au-delà de la sécurité
00:27:23et de l'application de la loi
00:27:24évidemment
00:27:25dont se chargent
00:27:26le ministre de l'Intérieur
00:27:27et de la Justice
00:27:27à mes yeux
00:27:28le plus efficace
00:27:29c'est de prévenir
00:27:30je pense d'abord
00:27:31aux parents
00:27:31de cette victime
00:27:32de cette jeune adolescente
00:27:34qui est morte
00:27:34sous ces coups
00:27:36de poignard
00:27:37je pense à eux
00:27:38et je pense à toutes les autres
00:27:39tous ceux qui ont vu
00:27:40l'acte
00:27:41et je vous dis
00:27:42prenons en garde
00:27:43à ne pas creuser
00:27:44la souffrance psychique
00:27:45ce meurtre
00:27:47ça signifie
00:27:48que de la part de celui
00:27:49qui est venu tuer
00:27:50ça veut dire
00:27:51que c'est quelqu'un
00:27:51qui va très très mal
00:27:52sur le plan psychique
00:27:53donc bien sûr
00:27:54il faut sanctionner
00:27:54bien sûr
00:27:55il faut mettre hors
00:27:56d'état de nuire
00:27:56mais il faut aussi
00:27:57prévenir
00:27:58est-ce que je peux aussi
00:27:58venir vous taquiner
00:27:59madame la ministre
00:28:00pardonnez-moi
00:28:01mais en disant
00:28:01en fait on a l'impression
00:28:02qu'à chaque fois
00:28:02qu'il y a quelque chose
00:28:03dans ce pays
00:28:03quand c'est une attaque
00:28:04mine de rien
00:28:05qu'elle soit raciste
00:28:05qu'elle soit extrémiste
00:28:06qu'elle soit motivée
00:28:07par des motifs religieux
00:28:09ou autre
00:28:10on a l'impression
00:28:11que c'est des gens
00:28:11qui ont des troubles psychiques
00:28:13est-ce qu'on se cache pas
00:28:13derrière notre petit doigt
00:28:14pour mine de rien
00:28:15quelque chose
00:28:15qui est beaucoup plus profond
00:28:16une société de beaucoup
00:28:17plus violente
00:28:18un accès aux armes
00:28:19qui est débrigué
00:28:20un trafic qui touche
00:28:21les plus jeunes
00:28:22faut pas quand même
00:28:23être en bon état psychique
00:28:24pour aller planter
00:28:2550 coups de couteau
00:28:26dans le corps de quelqu'un
00:28:28c'est-à-dire que
00:28:28alors est-ce que
00:28:29quand on est psychiquement fragile
00:28:31on est irresponsable
00:28:32non
00:28:33mais on a quand même
00:28:35quelqu'un qui a présenté
00:28:36des signes avant-coureurs
00:28:37Nantes
00:28:38ce cas particulier-là
00:28:40c'est aussi quelqu'un
00:28:40qui n'avait pas été
00:28:41suffisamment détecté tôt
00:28:43c'est quelqu'un qui
00:28:43prônait le nazisme
00:28:45avec énormément de violence
00:28:46qui en appelait à la haine
00:28:47un jeune de 15 ans
00:28:48qui appelle à la haine
00:28:49et qui prône le nazisme
00:28:50c'est un jeune
00:28:51qui va pas très bien
00:28:51ça veut pas dire
00:28:52qu'il suffit
00:28:53de mettre des psychologues
00:28:54mais ça veut dire
00:28:55qu'il faut aussi
00:28:56des psychologues
00:28:56donc votre plan
00:28:57c'est de prendre ce mal
00:28:58à la racine
00:28:58mon plan c'est de prendre
00:28:59le mal à la racine
00:29:00parce qu'un enfant
00:29:01de 0 à 5 ans
00:29:02quand on sait s'occuper
00:29:03d'un enfant
00:29:04on peut aussi prévenir
00:29:05ces cas de dérives
00:29:07psychiatriques lourdes
00:29:08on peut prévenir
00:29:10tous les spécialistes
00:29:11de l'enfance
00:29:12le savent très bien
00:29:12si vous êtes capable
00:29:13de détecter
00:29:14un enfant qui va mal
00:29:15qui est lui-même
00:29:16victime de violence
00:29:17qui a lui-même été
00:29:18victime de traumatisme
00:29:19dans sa petite enfance
00:29:20le repérer
00:29:22puis l'aider
00:29:23puis l'insérer
00:29:23donc c'est l'état
00:29:24qui subventionne
00:29:25des psychologues
00:29:25dans les écoles
00:29:26comment ça va se passer
00:29:27concrètement
00:29:27moi je mets en place
00:29:28un accompagnement psychique
00:29:30dédié
00:29:31dans les quartiers
00:29:32politiques de la ville
00:29:32c'est à dire
00:29:33dans 1600 quartiers
00:29:34avec les 1600 quartiers
00:29:37c'est presque 6 millions
00:29:39de personnes
00:29:39c'est des habitants
00:29:40qui sont en partie jeunes
00:29:41parce que c'est une population
00:29:42jeune qui vit dans les quartiers
00:29:44c'est beaucoup de femmes seules
00:29:45et c'est beaucoup d'enfants
00:29:46qui sont laissés à la dérivée
00:29:47ce que je veux mettre en place
00:29:49c'est ce à quoi je suis en train
00:29:50de travailler avec le ministre
00:29:50de la santé
00:29:51et la ministre de l'éducation
00:29:52c'est de mettre en place
00:29:53un cocon protecteur
00:29:55pour les petits
00:29:55parce que détecter
00:29:57les petits enfants
00:29:58de 0 à 10 ans
00:29:59détecter un trouble
00:30:01chez un enfant
00:30:01c'est prévenir
00:30:02et c'est vraiment guérir
00:30:04entre 0 et 10 ans
00:30:06c'est suffisant
00:30:06on est assez grand
00:30:07vous n'allez pas nous faire
00:30:08une Elisabeth Borne
00:30:09qui nous expliquait
00:30:09qu'il fallait choisir
00:30:10un métier
00:30:11dès la maternelle
00:30:12moi ce que je souhaite
00:30:13c'est que les enfants
00:30:14puissent être protégés
00:30:15vous voyez
00:30:15ce qui dysfonctionne en France
00:30:17c'est qu'on n'a pas assez
00:30:17investi dans l'enfance
00:30:18on ne s'est pas assez
00:30:19occupé des enfants
00:30:20et en particulier
00:30:21des enfants pauvres
00:30:22et des enfants précaires
00:30:23vous savez
00:30:24le ministère de la ville
00:30:25c'est le ministère des urgences
00:30:26en fait
00:30:26c'est le ministère des urgences
00:30:28parce que dans les villes
00:30:29vous le dites très bien
00:30:29en intitulé de votre émission
00:30:31c'est là que se concentrent
00:30:32toutes les difficultés
00:30:33les villes pauvres précaires
00:30:35les quartiers précaires
00:30:36c'est là où il y a
00:30:37toutes les difficultés
00:30:38du trafic de drogue
00:30:39de la précarité sociale
00:30:40et c'est précisément là
00:30:42que l'État doit être
00:30:43beaucoup plus présent
00:30:44moi je suis pour une société
00:30:46où on s'occupe
00:30:48d'abord des zones
00:30:49où ça va très mal
00:30:50parce que s'occuper
00:30:51des zones où ça va très mal
00:30:52c'est mettre plus d'État
00:30:53et c'est faire en sorte
00:30:54que toute la France aille mieux
00:30:55faire en sorte
00:30:56que toute la France aille mieux
00:30:57regardez comme
00:30:58Madame Juliette Méadelle
00:30:59ministre de la Ville
00:31:00est ambitieuse
00:31:00vous avez certainement
00:31:01des questions à lui poser
00:31:02dans un instant
00:31:03on revient sur Sud Radio
00:31:040826 300 300
00:31:06des discussions
00:31:07sur l'insécurité
00:31:08sur le trafic
00:31:09sur les ZFE
00:31:10sur les HLM peut-être
00:31:11et vous avez entendu
00:31:12cette petite musique
00:31:13qui montre la nécessité
00:31:14de remettre
00:31:15la taxe d'habitation
00:31:16enfin entre nous
00:31:17une contribution modeste
00:31:19on sait ce que ça veut dire
00:31:200826 300 300
00:31:22pour discuter avec
00:31:23Juliette Méadelle
00:31:23ministre de la Ville
00:31:24et réagir à tout ce qui vient
00:31:26dédié aux différentes annonces
00:31:27vous êtes sur Sud Radio
00:31:28et on est de retour
00:31:29dans un instant
00:31:29Sud Radio
00:31:31midi 14h
00:31:32Maxime Liedot
00:31:34sans réserve
00:31:34midi 47
00:31:38on est encore
00:31:38pendant une quinzaine
00:31:39de minutes
00:31:39avec la ministre
00:31:40de la Ville
00:31:41Juliette Méadelle
00:31:43et c'est vrai
00:31:44que c'est un partenaire
00:31:45c'est un ministère
00:31:46transversal
00:31:47parce qu'on le disait
00:31:47l'insécurité
00:31:48le trafic
00:31:49les HLM
00:31:50beaucoup de questions
00:31:51sont en faites
00:31:51et vous me le racontiez
00:31:52avant de venir
00:31:53c'est en réalité
00:31:54le ministère des urgences
00:31:55il y en a eu une urgence
00:31:56la semaine passée
00:31:57à Rennes
00:31:58où 4 hommes
00:31:58ont tenté
00:31:59à plusieurs reprises
00:32:00de tirer en réalité
00:32:01en plein milieu de la ville
00:32:02pour récupérer
00:32:03un point de deal
00:32:04ce qui prouve
00:32:05quand on dit Rennes
00:32:06on ne pense pas toujours
00:32:06au narcotrafic
00:32:08c'est là
00:32:09où vous disiez tout à l'heure
00:32:09que l'état
00:32:10doit être partout
00:32:11l'état doit être partout
00:32:13et vous étiez à Rennes
00:32:14j'étais à Rennes
00:32:15dans ce café
00:32:16où en pleine journée
00:32:18dans un endroit agréable
00:32:20en pleine journée
00:32:20il y a deux tireurs
00:32:22qui sont venus
00:32:23pour un règlement de compte
00:32:23et ont essayé de tuer
00:32:26par des représailles
00:32:28deux autres jeunes
00:32:29j'ai discuté
00:32:30avec les victimes
00:32:31qui étaient présentes
00:32:31au moment des tirs
00:32:32on est quand même
00:32:33dans un environnement
00:32:34vraiment tranquille
00:32:36avec l'irruption
00:32:37de la violence de gang
00:32:38comme si vous étiez
00:32:40au fin fond
00:32:41de l'Amérique latine
00:32:42et là
00:32:42c'est là que je vous dis
00:32:44qu'on a besoin d'état partout
00:32:45et que c'est en particulier
00:32:46dans ces quartiers
00:32:47qu'il faut de l'état
00:32:47il faut de la sécurité
00:32:48comme disent les habitants
00:32:49des quartiers
00:32:50qu'est-ce qu'ils m'ont dit
00:32:51les habitants des quartiers
00:32:51à Rennes
00:32:52là où j'étais
00:32:52c'était la dalle Kennedy
00:32:56ils m'ont dit
00:32:57mais on a besoin de vous
00:32:58on a besoin de votre présence
00:32:59et ce que je veux dire
00:33:00quand même ici
00:33:01à vos auditeurs
00:33:01c'est que
00:33:02la République
00:33:03ça a aussi un prix
00:33:04et il faut d'autres moyens
00:33:06donc oui
00:33:07il faut qu'on dépense mieux
00:33:08comme le Premier ministre
00:33:09nous a demandé de le faire
00:33:10mais attention
00:33:10on a besoin de policiers
00:33:12on a besoin d'éducation
00:33:13on a besoin de santé
00:33:14on va en parler
00:33:15et moi ministre de la Ville
00:33:17je m'assure
00:33:18qu'il y ait de plus en plus
00:33:19de présence de l'État
00:33:20c'est aussi pour ça
00:33:21que le Président de la République
00:33:22donc l'État a un coût
00:33:23l'État a un coût
00:33:24et le Président de la République
00:33:25Emmanuel Macron
00:33:26depuis 2017
00:33:27augmente régulièrement
00:33:28les moyens
00:33:29dans les quartiers politiques
00:33:30de la ville
00:33:30et cette année
00:33:31grâce au Premier ministre
00:33:32j'ai réussi à préserver
00:33:34à peu près les ressources
00:33:35de ces quartiers
00:33:35c'est très important
00:33:37parce que si on veut
00:33:38qu'il y ait plus de sécurité
00:33:39et plus de sérénité
00:33:40dans notre pays
00:33:41on ne peut pas tolérer
00:33:43qu'il y ait des zones
00:33:43de non-droit
00:33:44et donc vous mettez en garde
00:33:45d'une certaine manière
00:33:46le Premier ministre
00:33:46au moment où on se penche déjà
00:33:48notamment dans vos ministères
00:33:49sur les économies à faire
00:33:50attention
00:33:50il y a des budgets
00:33:51à préserver
00:33:52parce que le ministère
00:33:53des Urgences
00:33:54si on laisse tomber la ville
00:33:55on laisse tomber
00:33:56le reste des dominos suisse
00:33:58c'est ça ?
00:33:58c'est ça
00:33:59et non seulement
00:33:59la politique de la ville
00:34:00vous savez
00:34:00ce n'est pas une politique chère
00:34:01loin de là
00:34:02c'est une responsabilité politique
00:34:04que j'ai
00:34:05qui consiste à veiller
00:34:06à ce qu'il y ait
00:34:07une présence
00:34:08une présence en termes
00:34:08de sécurité
00:34:09en termes de santé
00:34:10j'investis moi-même
00:34:12dans la petite enfance
00:34:13dans l'enfance
00:34:13dans l'adolescence
00:34:14en mettant en lien
00:34:15les acteurs
00:34:15et nous pouvons faire
00:34:17encore mieux
00:34:17mais sur le plan
00:34:18de la volonté de l'Etat
00:34:20il faut bien montrer
00:34:21y compris aux élus locaux
00:34:23qui sont mes partenaires
00:34:23que nous ne laisserons pas
00:34:25tomber ces quartiers
00:34:27nous ne les laisserons pas tomber
00:34:28parce que
00:34:29un, je ne veux pas
00:34:30qu'ils soient aux mains
00:34:31des trafiquants de drogue
00:34:32et deux
00:34:33j'ai une responsabilité politique
00:34:35vis-à-vis des habitants
00:34:35des quartiers
00:34:36que je vois
00:34:36deux ou trois fois
00:34:38par semaine
00:34:39dans mes déplacements
00:34:40qui sont nombreux
00:34:41je leur dis
00:34:42nous sommes là
00:34:43nous ne vous laisserons pas tomber
00:34:44et nous ne ferons pas
00:34:46de coupe sombre
00:34:47sur les moyens publics
00:34:49dans les quartiers
00:34:49mais pourquoi ça marcherait
00:34:50cette fois-ci ?
00:34:51parce que
00:34:51les auditeurs de Sud
00:34:53le savent mieux que moi
00:34:54le savent peut-être même mieux que nous
00:34:550826 300 300
00:34:56quand ils nous appellent
00:34:57ça fait 10, 15 ans
00:34:58peut-être ils nous appellent
00:34:59en disant
00:34:59mais les discours sur
00:35:01nous ne cèderons pas
00:35:02sur l'état présent
00:35:03sur l'état fort
00:35:04sur l'état courageux
00:35:05on l'entend
00:35:05et finalement
00:35:06à chaque ministère
00:35:07qui se succède
00:35:08à chaque gouvernement
00:35:09peu importe
00:35:09à chaque drame
00:35:10on se dit
00:35:10bon ça fait peut-être 20 ans
00:35:11qu'on le dit
00:35:12mais les faits ne sont pas là
00:35:13oui les faits ne sont pas là
00:35:14ce qu'on peut aussi dire
00:35:15c'est que s'il n'y avait pas eu
00:35:16du tout
00:35:16de politique de la ville
00:35:17ça aurait sans doute été pire
00:35:19c'est la première chose
00:35:20la deuxième
00:35:20c'est que
00:35:20est-ce qu'on fait assez ?
00:35:22non
00:35:22mais est-ce qu'on fait assez ?
00:35:24non
00:35:24pourquoi on a voulu remettre
00:35:26un ministère de la ville
00:35:27et en particulier
00:35:28le confier à une femme de gauche
00:35:29parce qu'il n'y a pas assez
00:35:30c'est un signal politique
00:35:31ça veut dire que
00:35:32pour le président
00:35:33et le premier ministre
00:35:34on a bien conscience
00:35:35qu'il n'est plus possible
00:35:36de laisser les habitants
00:35:38à ce sentiment
00:35:39d'abandon
00:35:40c'est aussi pour ça
00:35:41que mon budget a été préservé
00:35:42et c'est aussi pour ça
00:35:43que je me bats
00:35:44dès aujourd'hui
00:35:45pour le budget de 2026
00:35:46et que j'entends
00:35:48préserver nos moyens
00:35:49c'est fondamental
00:35:50et je le dis notamment
00:35:51à tous les habitants
00:35:52que je vois
00:35:53et je verrai demain
00:35:54je vais demain à Sevran
00:35:56je me rendrai également
00:35:57à Marseille
00:35:58où je suis allée régulièrement
00:35:59et je peux vous dire
00:36:00que dans les quartiers
00:36:01on a besoin de plus de crèches
00:36:03on a besoin de plus de sécurité
00:36:04on a besoin de plus d'éducation
00:36:06et que je m'y attelle
00:36:07vous venez de vanter
00:36:09votre aspect
00:36:10femme de gauche
00:36:11femme issue du PS
00:36:12vous venez aussi de vanter
00:36:14le fait que vous alliez
00:36:14régulièrement sur le terrain
00:36:15le fait est qu'il y a une mesure
00:36:17dont on discute énormément
00:36:18notamment ici sur Sud Radio
00:36:20depuis de nombreuses semaines
00:36:21pour ne pas dire de nombreux mois
00:36:22ce sont l'instauration
00:36:23des ZFE
00:36:24dans de grandes villes
00:36:26ces fameuses zones
00:36:27à faible émission
00:36:28comment une femme de gauche
00:36:29comme vous
00:36:30habituée au terrain
00:36:31visiblement
00:36:32avec une véritable préoccupation
00:36:33de ceux qui habitent
00:36:35ces grandes villes
00:36:36peut être en accord
00:36:37avec une telle mesure
00:36:38qui mine de rien
00:36:39écarte des millions
00:36:40et des millions de français
00:36:41de ce dispositif
00:36:43de leur bagnole
00:36:44et qui complexifie déjà
00:36:45des gens
00:36:46qui avec une bagnole
00:36:47c'est un besoin absolu
00:36:48pour aller travailler
00:36:49et vous leur expliquez
00:36:50bon vous êtes mignons
00:36:51les gueux
00:36:51comme dirait Alexandre Jardin
00:36:52il faut aller ailleurs
00:36:53alors j'ai dit à votre micro
00:36:55chez Jean-Jacques Bourdin
00:36:56au tout début de mon mandat
00:36:58que je souhaitais
00:36:59qu'il y ait des exceptions
00:37:00pour les habitants
00:37:01des quartiers politiques
00:37:01de la ville
00:37:02qui travaillent
00:37:03qui ont besoin
00:37:03de leur voiture
00:37:04pour aller travailler
00:37:04et qui ne peuvent pas
00:37:06rentrer dans la capitale
00:37:07ou dans les capitales
00:37:08à cause des ZFE
00:37:09donc je continue
00:37:10à le dire
00:37:11mais vous l'avez dit
00:37:11à l'Espagne Runa Chie
00:37:12ou pas ça ?
00:37:13absolument
00:37:13elle partage d'ailleurs
00:37:14l'objectif
00:37:15elle est en train
00:37:15d'y travailler
00:37:16et je le maintiens
00:37:17et je le redis
00:37:17à votre micro
00:37:18les habitants des quartiers
00:37:19qui ont besoin
00:37:20de leur travail
00:37:21et qui ont besoin
00:37:21de leur voiture
00:37:22pour aller travailler
00:37:23et qui n'ont pas tous
00:37:24accès à des systèmes
00:37:25de transport public
00:37:26qui leur permettent
00:37:27d'y aller
00:37:27par exemple
00:37:28quand vous habitez
00:37:29dans le Val d'Oise
00:37:29que vous êtes à Sarcelles
00:37:31et que vous souhaitez
00:37:31aller travailler
00:37:32à Roissy
00:37:32c'est pas possible
00:37:34d'être obligé
00:37:34de repasser par Paris
00:37:35en transport en commun
00:37:36donc il faut
00:37:37que vous puissiez
00:37:37vous déplacer
00:37:38il faut que vous puissiez
00:37:39aussi rentrer dans Paris
00:37:40simplement
00:37:41donc je souhaite
00:37:41qu'on travaille
00:37:42au maintien
00:37:43de ces exceptions
00:37:43et quand vous dites
00:37:44exception ce serait quoi ?
00:37:45c'est-à-dire que
00:37:46tous ceux qui travailleraient
00:37:47par exemple
00:37:47à l'intérieur
00:37:48de ces grands centres-villes
00:37:49parce qu'on a l'impression
00:37:50de mettre des exceptions
00:37:50un peu partout
00:37:51par exemple
00:37:51l'industrie automobile européenne
00:37:53c'est des exceptions
00:37:53le périph parisien
00:37:54bon il y a des exceptions
00:37:55une exception sur les ZFE
00:37:57ça serait quoi ?
00:37:57est-ce que ce serait
00:37:57peut-être pas plus intelligent
00:37:58de le supprimer ?
00:38:04pour tous ceux
00:38:04qui risqueraient
00:38:05de subir une exclusion
00:38:06des centres urbains
00:38:07à cause des ZFE
00:38:08pour des raisons
00:38:09qu'on peut comprendre
00:38:11par ailleurs
00:38:12c'est vrai qu'il faut
00:38:12améliorer la qualité de l'air
00:38:14mais attention
00:38:14sans exclure
00:38:15des millions de personnes
00:38:15attention
00:38:16je ne souhaite pas
00:38:17alors que les habitants
00:38:18des quartiers
00:38:18ont besoin
00:38:18de leur travail
00:38:19pour vivre
00:38:20je ne souhaite pas
00:38:21qu'on en rajoute
00:38:22en termes de difficultés
00:38:23et que ce soit
00:38:23les plus fragiles
00:38:24qui payent l'addition
00:38:25dans les grands chantiers
00:38:28auxquels vous allez être
00:38:29confrontés
00:38:30dans les prochains temps
00:38:31il y a celui
00:38:32du retour hypothétique
00:38:34en tout cas
00:38:34c'est la petite musique
00:38:35qui monte
00:38:35de la taxe d'habitation
00:38:36vous êtes la ministre
00:38:37déléguée de la ville
00:38:38auprès de François Rebsamen
00:38:39qui gère l'aménagement
00:38:40du territoire
00:38:41qui a sa charge
00:38:42l'aménagement du territoire
00:38:43alors on rappelle
00:38:44quand même
00:38:44que la taxe d'habitation
00:38:45suppression par Emmanuel Macron
00:38:46à chaque fois qu'on parle
00:38:47du bilan d'Emmanuel Macron
00:38:48on dit quand même
00:38:49en 2017
00:38:50il a supprimé la taxe d'habitation
00:38:51c'est extraordinaire
00:38:52et là on parle
00:38:53alors non pas d'impôts
00:38:54mais de contributions modestes
00:38:55sur le même système
00:38:56que la taxe d'habitation
00:38:57c'est parce quoi ?
00:38:59je pense qu'on a dit
00:39:02une décision fiscale supplémentaire
00:39:03sur les français
00:39:04c'est notamment
00:39:05ce qui a été dit
00:39:06par le premier ministre
00:39:07donc pas d'impôts supplémentaires
00:39:08donc moi je suggère
00:39:09alors quelle est la différence
00:39:10entre impôts
00:39:11et contributions modestes ?
00:39:12oui alors écoutez
00:39:12entre impôts et taxes
00:39:13on peut avoir un débat sémantique
00:39:14mais on a quand même dit
00:39:15globalement
00:39:16que les prélèvements obligatoires
00:39:17n'augmenteraient pas
00:39:18moi je crois qu'il y a quand même
00:39:19des marges d'amélioration
00:39:20dans le fonctionnement
00:39:21des collectivités locales
00:39:22d'ailleurs François Rebsamen
00:39:23cet après-midi
00:39:23fait organise
00:39:24un séminaire de simplification
00:39:26pour réaliser
00:39:27un certain nombre d'économies
00:39:28je propose
00:39:29qu'on le laisse aller
00:39:30au bout de l'exercice
00:39:31et qu'on voit de quelle manière
00:39:32on pourrait éviter
00:39:33de faire augmenter
00:39:34la taxe d'habitation
00:39:35pour respecter
00:39:36le plan du président de la République
00:39:38je ne suis pas très favorable
00:39:39à l'idée d'augmenter les impôts
00:39:41quand on avait aussi
00:39:42engrangé les bénéfices
00:39:43grâce au président de la République
00:39:45de la suppression de l'ATH
00:39:47de la taxe d'habitation
00:39:47dernier sujet
00:39:49vous êtes une femme de gauche
00:39:50issue plutôt du PS
00:39:51j'aimerais vous faire
00:39:52écouter mine de rien
00:39:53certains bruits
00:39:54parce que je crois
00:39:55que c'est comme ça
00:39:56qu'on peut les qualifier
00:39:57je préviens les auditeurs
00:39:58de Sud Radio
00:39:59attention aux oreilles
00:40:00ça c'est ce que vous entendez
00:40:07c'est la façon
00:40:08dont a été accueilli
00:40:09Jérôme Gage
00:40:09hier à la manifestation
00:40:10qui a voulu se frayer
00:40:11un chemin
00:40:12suite à l'acte
00:40:13anti-musulman
00:40:14à ce meurtre
00:40:15qui a été perprété
00:40:15le week-end dernier
00:40:17PS
00:40:17qui on le sait
00:40:18connaît beaucoup de tensions
00:40:19actuellement
00:40:20avec la France insoumise
00:40:21le congrès
00:40:21a lieu dans quelques semaines
00:40:23comment la femme de gauche
00:40:24regarde ça
00:40:25un peu désespérée
00:40:27de voir ce qu'est devenu
00:40:28le parti socialiste
00:40:29qui était quand même
00:40:30le parti de Blum
00:40:31qui était aussi
00:40:32un grand parti
00:40:33qui était aussi
00:40:34un parti de gauche
00:40:35de gauche raisonnable
00:40:36de gauche sociale démocrate
00:40:38aujourd'hui
00:40:39le parti socialiste
00:40:40a perdu sa boussole
00:40:41notamment dans son alliance
00:40:42avec Jean-Luc Mélenchon
00:40:43je souhaite qu'il retrouve
00:40:45sa boussole républicaine
00:40:47qu'il retrouve le respect
00:40:48des principes
00:40:49de la laïcité
00:40:49de la République
00:40:50pour qu'il se reconstruise
00:40:51et je ne vois pas
00:40:52d'autre issue
00:40:52que de s'éloigner
00:40:54de ce qu'il a été
00:40:54depuis ces sept dernières années
00:40:57dans une alliance
00:40:57contre nature
00:40:58avec les insoumis
00:40:59Juliette Méhadel
00:41:00ministre de la ville
00:41:01merci beaucoup
00:41:01d'avoir été avec nous
00:41:02auditeurs
00:41:03je vous en prie
00:41:04j'aperçois là-bas
00:41:05Marc Toiti
00:41:06à travers la porte du studio
00:41:07qui doit se réjouir
00:41:09d'avoir entendu
00:41:10une ministre dire
00:41:11attention
00:41:11n'augmentons peut-être pas
00:41:13si vite que ça
00:41:14la fiscalité
00:41:140826
00:41:16300
00:41:16300
00:41:17c'est l'annonce du week-end
00:41:18est-ce que l'État
00:41:19va enfin entamer son régime
00:41:21les économies sont demandées
00:41:22mesdames, messieurs
00:41:23vous êtes sur Sud Radio
00:41:24midi 57
00:41:250826
00:41:26300
00:41:26300
00:41:27à tout de suite
00:41:27j'espère que vous êtes à table
00:41:29en train de savourer
00:41:30un bon plat
00:41:31une bonne bouteille
00:41:32alors avec modération
00:41:33bien sûr
00:41:33mais il faut profiter
00:41:34on est ravis de vous accompagner
00:41:35au moins jusqu'à 14h
00:41:36avec en plus quelque chose
00:41:37que vous allez voir
00:41:38en lien avec la nourriture
00:41:39parce qu'on va parler régime
00:41:40régime de l'État
00:41:41avec Marc Toiti
00:41:43bonjour Marc Toiti
00:41:44bonjour Maxime
00:41:45ravi d'être là
00:41:45et vous êtes économiste
00:41:46conseiller économique
00:41:47chez Itoro
00:41:48et surtout vous êtes un habitué
00:41:49de Sud Radio
00:41:50vous met régulièrement
00:41:50autant de plaisir
00:41:51bien entendu
00:41:51et réciproquement
00:41:53la façon qu'on a
00:41:55de vous recevoir
00:41:56mais c'est vrai que là
00:41:57on a eu une annonce
00:41:57on a eu une annonce
00:41:59qui est tombée
00:41:59il y a quelques minutes
00:42:00on va en parler
00:42:00mais surtout ce week-end
00:42:01sur laquelle on va revenir longuement
00:42:03c'est la ministre
00:42:03Amélie de Montchalin
00:42:04qui a dit
00:42:05attention
00:42:05chose exceptionnelle
00:42:06on va faire le ménage
00:42:08des annonces
00:42:08mais avant de revenir
00:42:09clairement à ça
00:42:100826
00:42:11300
00:42:12300
00:42:12évidemment pour réagir
00:42:14vous avez entendu
00:42:15est-ce que l'État
00:42:16faut-il qu'il maigrisse
00:42:17faut-il absolument
00:42:18arrêter les dépenses inutiles
00:42:19les fameuses agences d'État
00:42:21peut-être même vous
00:42:22à côté de chez vous
00:42:22vous en avez
00:42:23que ce soit du France Travail
00:42:24des ARS
00:42:25des choses où vous passez
00:42:26vous voyez du monde
00:42:27vous n'avez jamais su
00:42:27à quoi ça servait
00:42:28venez témoigner
00:42:29application de Sud Radio
00:42:300826
00:42:31300
00:42:31300
00:42:32mais on vient d'apprendre
00:42:33Marc Toitie
00:42:34c'est les chiffres de chômage
00:42:35ils viennent de tomber
00:42:36c'est quand même hallucinant
00:42:37on est à plus
00:42:388,7%
00:42:39ce qui est quand même
00:42:40un chiffre énorme
00:42:41et ça représente
00:42:43en réalité
00:42:43273 000 inscrits
00:42:45sur le trimestre
00:42:46ça c'est sur la catégorie A
00:42:47ça veut dire les chômeurs
00:42:48c'est uniquement sur la catégorie A
00:42:49ça veut dire ceux qui
00:42:50font une recherche
00:42:51active d'emploi
00:42:52qui sont immédiatement disponibles
00:42:53et qui n'ont pas du tout travaillé
00:42:54pour les autres aussi
00:42:55ça augmente
00:42:55on est quasiment à 6 millions
00:42:56de chômeurs
00:42:57vous vous rendez compte
00:42:57plus de 6 millions de chômeurs
00:42:59donc c'est ça qui est
00:43:00extrêmement inquiétant
00:43:01c'est-à-dire qu'on voit
00:43:02aujourd'hui
00:43:02la véritable situation
00:43:04de l'économie française
00:43:05depuis des mois
00:43:06disons-le
00:43:07nos dirigeants ont fait du marketing
00:43:09rappelez-vous Bruno Le Maire
00:43:09il n'est plus à piquer quelques mois
00:43:11j'ai sauvé l'économie française
00:43:12j'ai sauvé l'économie française
00:43:13c'est le retour du plein emploi
00:43:14ce sont les 30 glorieuses
00:43:16vous vous souvenez
00:43:16et moi quand je disais
00:43:17non attendez
00:43:18il faut arrêter de dire ça
00:43:19on me disait
00:43:19oh non mais vous êtes complotiste
00:43:20il faut arrêter
00:43:21tout va bien dans le meilleur des mondes
00:43:22je ne suis pas là
00:43:23pour faire de la peine
00:43:23je suis là pour dire la vérité
00:43:25c'est ce qu'on fait sur Sud Radio
00:43:26ce que je fais sur ma chaîne YouTube
00:43:27on parle vrai
00:43:27on parle vrai
00:43:28parce que c'est important
00:43:29de dire la vérité
00:43:30non pas pour faire peur
00:43:31mais justement
00:43:32pour regarder la réalité en face
00:43:33et réagir en conséquence
00:43:35quand on a pas arrêté
00:43:36de dire aux français
00:43:36tout va bien
00:43:37c'est bientôt le plein emploi
00:43:38et maintenant qu'on voit
00:43:39que le taux de chômage
00:43:39est en train d'exploser
00:43:40ils ne comprennent pas
00:43:41ce qui est en train de nous arriver
00:43:42donc c'est très dangereux
00:43:43pour la stabilité
00:43:43et concrètement
00:43:44qu'est-ce qui nous arrive alors ?
00:43:45et bien c'est très clair
00:43:45c'est un déclassement français
00:43:47à tous les niveaux économiques
00:43:48malheureusement
00:43:49vous savez
00:43:49le chômage
00:43:50c'est ce qu'on appelle
00:43:51une variable retardée
00:43:52de l'activité
00:43:52ça veut dire que
00:43:53on a eu d'abord
00:43:54une quasi-récession
00:43:55depuis des mois
00:43:56alors elle n'apparaît pas
00:43:57dans les chiffres de l'INSEE
00:43:58mais elle est tout de même là
00:43:59c'est-à-dire que l'activité baisse
00:44:00on a un chiffre de la Banque de France
00:44:02des records historiques
00:44:04de défaillance d'entreprises
00:44:05ça veut dire
00:44:06de faillite d'entreprises
00:44:07on n'a jamais vu ça
00:44:08dans l'histoire de France
00:44:09et donc mécaniquement
00:44:10si vous avez une récession
00:44:11les entreprises sont faillites
00:44:13et bien après
00:44:13les emplois disparaissent
00:44:14et donc le chômage augmente
00:44:16vous voyez l'économie
00:44:16c'est de la logique
00:44:17donc c'est pas
00:44:19et c'est du long terme
00:44:19contrairement à ce qu'on veut
00:44:20nous faire croire
00:44:21ce qui est très inquiétant
00:44:22c'est que là
00:44:23c'est que le début
00:44:24de l'augmentation du chômage
00:44:26parce qu'on a eu beaucoup
00:44:27effectivement vous savez
00:44:27des formations un petit peu factices
00:44:29pour sortir les chômeurs
00:44:30des statistiques
00:44:31etc
00:44:32maintenant ça ne fonctionne plus
00:44:33et le nombre de chômeurs
00:44:35qui a le plus augmenté
00:44:36au cours du premier trimestre 2025
00:44:37c'est le chômage
00:44:38des moins de 25 ans
00:44:40et là on est à quasiment
00:44:4121% de taux de chômage
00:44:43des moins de 25 ans
00:44:43ce qui est colossal
00:44:44c'est énorme
00:44:45et ça encore une fois
00:44:45catégorie A
00:44:46c'est-à-dire que si pour les chômeurs
00:44:49des moins de 25 ans
00:44:50c'est dramatique
00:44:52on parlait des cités HLM
00:44:54tout à l'heure
00:44:54je veux dire
00:44:55moi j'en suis issu
00:44:56moi je viens des cités HLM
00:44:57d'Orly
00:44:57je le dis toujours
00:44:58parce que des fois
00:44:58on n'imagine pas
00:44:59on pense que je suis comme ça
00:45:00je suis né avec une cuillère
00:45:01dans la main
00:45:01cuillère en or dans la main
00:45:02pas du tout
00:45:03j'ai réussi à gravir les échelons
00:45:04avec beaucoup de peine
00:45:05mais tant mieux
00:45:06mais globalement
00:45:07c'est la méritocratie à la française
00:45:09ce qu'on visiblement
00:45:09ne retrouve pas
00:45:10dans les quasiment 21%
00:45:12de chômage
00:45:12de moins de 25 ans
00:45:13moins de 25 ans
00:45:14mais dans les cités HLM
00:45:15on est à quasiment
00:45:1560% de taux de chômage
00:45:18des moins de 25 ans
00:45:19je ne sais pas si vous vous rendez compte
00:45:19ce que ça veut dire
00:45:20c'est quoi l'avenir
00:45:22moi à mon époque
00:45:23il y avait quand même
00:45:23un petit peu d'avenir
00:45:24on pouvait s'en sortir
00:45:25aujourd'hui c'est quoi l'avenir
00:45:26c'est des aides
00:45:27c'est du deal
00:45:28c'est ça qui est très dangereux
00:45:29on a un problème
00:45:30de stabilité sociale
00:45:32et sociétale en France
00:45:33et la clé
00:45:34c'est l'économie
00:45:35je sais qu'on n'a pas
00:45:36de culture économique en France
00:45:37on essaye d'améliorer ça
00:45:39mais ça prend du temps
00:45:40mais la base
00:45:41elle est là
00:45:41comme vous avez effectivement
00:45:42aujourd'hui en France
00:45:43que disons-le
00:45:44nous sommes le pays
00:45:45le plus taxé au monde
00:45:46il n'y a pas un pays au monde
00:45:48il y a plus de taxes
00:45:49et d'impôts
00:45:49par rapport à notre PIB
00:45:50numéro 1 du monde
00:45:51nous sommes le pays
00:45:52le plus de dépenses publiques
00:45:54par rapport à notre richesse
00:45:55numéro 1 également du monde
00:45:56et malgré cela
00:45:57on voit effectivement
00:45:57la croissance
00:45:58est en train de s'effondrer
00:45:59donc il faut changer
00:46:01de logiciel
00:46:02c'est là la clé
00:46:03et alors a fortiori
00:46:04regardez cette année
00:46:05on veut encore
00:46:06augmenter les impôts
00:46:07on nous sort
00:46:08là je crois
00:46:09c'était ce matin
00:46:10ou hier
00:46:10oui on va peut-être
00:46:11regarder
00:46:12alors on ne va pas remettre
00:46:13la taxe d'habitation
00:46:14mais la contribution modeste
00:46:15voilà
00:46:15la petite contribution modeste
00:46:16on va y revenir à ça
00:46:18mais dans l'ordre
00:46:19parce que c'était quand même
00:46:20l'annonce du week-end
00:46:21parmi ça
00:46:22beaucoup de sujets
00:46:22en ce moment
00:46:23arrivent sur la table
00:46:24pour soi-disant
00:46:24trouver des économies
00:46:25on a le sacro-saint chiffre
00:46:27de 40 milliards
00:46:28et j'aimerais d'abord
00:46:29votre lumière
00:46:29sur un sujet
00:46:30que je ne comprends pas
00:46:31vous êtes là pour nous
00:46:31et même pour ceux
00:46:32une fois plus
00:46:33pour les auditeurs
00:46:33qui veulent échanger
00:46:34dialoguer avec nous
00:46:35Marc Toati
00:46:36qui est avec nous
00:46:370826 300 300
00:46:39la ministre
00:46:40Montchalin dit
00:46:40ça y est
00:46:41on va enfin
00:46:41faire le tri
00:46:42dans les agences
00:46:43alors trois éléments
00:46:44d'abord elle nous dit
00:46:45ça sera ou supprimé
00:46:46ou fusionné
00:46:47vous allez nous dire
00:46:48si c'est la même chose
00:46:48première question
00:46:49deuxième question
00:46:50alors que ça représente
00:46:51à peu près je crois
00:46:52le budget de toutes
00:46:53les agences d'Etat
00:46:54elles sont 434 je crois
00:46:55ça représente 80 milliards
00:46:57elle nous dit
00:46:57on va pouvoir réussir
00:46:58à trouver 2-3 milliards
00:47:00comment elle calcule ça
00:47:01comment elle calcule ça
00:47:03et ensuite on viendra
00:47:03aux différentes propositions
00:47:04mais sur ces deux points
00:47:05comment vous l'observez
00:47:06c'est très clair
00:47:07je ne veux pas être méchant
00:47:08c'est du marketing
00:47:09alors déjà ce qui est bien
00:47:11c'est que
00:47:11par rapport à
00:47:12moi ça fait des années
00:47:13que je dis qu'il faut réduire
00:47:14effectivement ses dépenses
00:47:15notamment de fonctionnement
00:47:16et on me dit
00:47:16mais non
00:47:16on ne peut rien faire
00:47:17bon déjà c'est un premier pas
00:47:19un premier geste
00:47:20c'est-à-dire qu'elle commence
00:47:21à se rendre compte
00:47:21qu'il faut arrêter les dégâts
00:47:22sauf que là on parle de combien
00:47:242 à 3 milliards d'euros
00:47:25quand vous prenez
00:47:26parce que là c'est quelques agences
00:47:28quand vous prenez
00:47:28tout ce qu'on appelle
00:47:29les ODAC
00:47:30les ODAC c'est quoi
00:47:31ODAC
00:47:31Organismes
00:47:33Divers
00:47:33d'Administration Centrale
00:47:35alors rien que ça
00:47:36c'est bien français
00:47:37c'est bien français
00:47:38alors demain c'est vrai
00:47:38qu'il y a par exemple
00:47:39les Météo France
00:47:39il y a d'autres
00:47:40qui n'ont aucune utilité
00:47:42et ça ça coûte
00:47:43tenez-vous bien
00:47:44chiffre de l'INSEE
00:47:44j'invente rien
00:47:45c'est sur le site
00:47:46de l'INSEE
00:47:47pour aller regarder
00:47:47ça coûte
00:47:48140 milliards d'euros par an
00:47:51140 milliards
00:47:52et nous on est en train
00:47:53de faire croire
00:47:54qu'on va se dépecer
00:47:55pour chercher 40 milliards
00:47:55on est d'accord
00:47:56non mais c'est bien sûr
00:47:57mais là
00:47:57même si
00:47:58encore une fois
00:47:58même si on fusionne
00:47:59quelques agences
00:48:00dans le meilleur des cas
00:48:01ça va ramener 2 à 3 milliards
00:48:02on a besoin de 40 milliards
00:48:03donc évidemment
00:48:04on est très très loin du compte
00:48:05donc il faut changer de logiciel
00:48:08pas faire du saupoudrage
00:48:09ici ou là
00:48:10donc ce qui veut dire
00:48:11donc là en fait
00:48:12quand la ministre dit
00:48:12on va faire
00:48:13on va aller un tiers
00:48:14de toutes ces agences
00:48:15ou supprimer ou fusionner
00:48:16pour vous c'est pas assez
00:48:17si on enlève un tiers
00:48:18c'est pas 2-3 milliards
00:48:19c'est beaucoup plus
00:48:19donc il y a problème
00:48:20dans le chiffrage
00:48:20ou alors on enlève
00:48:21celle qui coûte rien
00:48:23c'est ce que je veux dire
00:48:23donc ça reste du marketing
00:48:25c'est là où ça colle pas
00:48:27c'est à dire qu'aujourd'hui
00:48:28il faut repenser complètement
00:48:30il n'y a qu'à lire le rapport
00:48:30de la cour des comptes
00:48:31tous les ans
00:48:32ça fait des années
00:48:33que la cour des comptes
00:48:34dit justement
00:48:35elle fait simplement son boulot
00:48:36mais elle ne va pas jusqu'au bout
00:48:36puisqu'à la fin elle dit
00:48:37bon tout va mal
00:48:39mais c'est pas grave
00:48:39je valide quand même les comptes
00:48:40elle devrait dire
00:48:41écoutez je suis désolé
00:48:42il y a trop de gaspillage
00:48:47on ne peut pas baisser
00:48:47la dépense publique
00:48:48parce que ce sont
00:48:48des dépenses sociales
00:48:49c'est vrai que les dépenses sociales
00:48:51c'est à peu près 42%
00:48:53de nos dépenses publiques
00:48:54donc c'est beaucoup
00:48:54c'est énorme
00:48:55c'est énorme
00:48:55c'est trop
00:48:57mais admettons
00:48:59sans aller jusque là
00:49:00quel est le deuxième poste
00:49:01si ça personne n'en parle
00:49:02le deuxième poste
00:49:03des dépenses publiques
00:49:04tenez-vous bien
00:49:05ce sont les dépenses
00:49:06de fonctionnement
00:49:07c'est à dire les salaires
00:49:09les frais de bouche
00:49:09les régimes etc
00:49:10et tout ça
00:49:12ça coûte
00:49:13c'est 32%
00:49:14du PIB
00:49:15ça coûte à peu près
00:49:16les dépenses publiques
00:49:1732% des dépenses publiques
00:49:19donc le deuxième poste
00:49:20ça coûte à peu près
00:49:20580 milliards d'euros par an
00:49:22et tenez-vous bien
00:49:23c'est ça qui est complètement fou
00:49:25depuis 2021
00:49:26qu'est-ce qu'il y a
00:49:27le plus augmenté
00:49:28dans les dépenses publiques
00:49:29en France ?
00:49:30bien sûr il y a
00:49:30la charte de la dette
00:49:31bon ça c'est normal
00:49:32parce que les taux d'intérêt
00:49:32augmentent
00:49:33c'est pas les dépenses sociales
00:49:34les dépenses sociales
00:49:35augmentaient de
00:49:36à peu près
00:49:3611,5%
00:49:37c'est déjà beaucoup
00:49:38c'est déjà énorme
00:49:39mais on peut dire
00:49:39que c'est raisonnable
00:49:40vu notre situation
00:49:41d'accord
00:49:41il y a eu un peu d'inflation
00:49:42on peut dire
00:49:4622%
00:49:48donc c'est-à-dire que
00:49:49juste pour alimenter
00:49:50la machine
00:49:5022% en plus
00:49:51ça veut dire quasiment
00:49:53en chiffre
00:49:54quasiment 100 milliards d'euros
00:49:56donc en fait
00:49:56rien qu'en mine de rien
00:49:58en régulant
00:49:58on va dire
00:49:59le mode de fonctionnement
00:50:00on utilise
00:50:01on économise le triple
00:50:02mais c'est évident
00:50:03c'est-à-dire que
00:50:04encore une fois
00:50:04alors sans peut-être
00:50:05prendre la tronçonneuse
00:50:06parce que c'est pas
00:50:07dans notre culture
00:50:08mais on peut prendre
00:50:08peut-être du laser
00:50:09éventuellement
00:50:10mais on peut améliorer
00:50:11le fonctionnement
00:50:12ce qui aujourd'hui
00:50:13serait évidemment
00:50:14le B à bas
00:50:15vous voyez quand
00:50:16vous regardez
00:50:17ça tout le monde
00:50:18peut le comprendre
00:50:18quand on est une entreprise
00:50:20quand on est
00:50:21même un ménage
00:50:21même un état
00:50:22la plupart des états
00:50:23dans le monde
00:50:24l'ont fait
00:50:24quand ça va mal
00:50:25pour vous
00:50:26qu'est-ce que vous faites
00:50:26en premier
00:50:27qu'est-ce que vous réduisez
00:50:27en premier
00:50:28vous réduisez vos dépenses
00:50:29de fonctionnement
00:50:29vous allez moins au restaurant
00:50:32vous réduisez ces dépenses
00:50:34au sens large
00:50:34nous
00:50:34tous les états
00:50:35dans le monde
00:50:36l'ont fait
00:50:36on se moquait de l'Italie
00:50:38l'Italie
00:50:39elle est passée
00:50:40d'un déficit public
00:50:41de 7,5%
00:50:42en 2023
00:50:43à 3,2%
00:50:45mais parce qu'il y a la volonté politique
00:50:46Marc Tozy
00:50:47alors que nous
00:50:47parce que ça on ne le dit pas assez
00:50:49la semaine dernière
00:50:50sont sortis les chiffres
00:50:51d'Eurostat
00:50:52donc chiffres harmonisés
00:50:53le pays
00:50:55la lanterne rouge
00:50:56c'est-à-dire le bonnet d'âne
00:50:57de la zone euro
00:50:58en termes de déficit public
00:50:59c'est la France
00:51:005,8% de notre PIB
00:51:02et surtout ça va
00:51:03continuer
00:51:04nous sommes le pays
00:51:05où ce déficit
00:51:06cette dette publique
00:51:07augmente le plus
00:51:08ce n'est pas sérieux
00:51:10et le pire
00:51:11c'est que
00:51:11beaucoup de français
00:51:12ils croient
00:51:12on a baissé
00:51:14les dépenses publiques
00:51:15est-ce que ça
00:51:17les français y croient encore ?
00:51:18parce que mine de rien
00:51:18même par exemple
00:51:19je prends les sujets
00:51:20de référendum
00:51:20il y en a encore
00:51:21qui croient malheureusement
00:51:21que l'état
00:51:23commence à devenir économe
00:51:25ou trouve des pistes
00:51:26vraiment ça ?
00:51:27que l'état se serre la ceinture
00:51:28pour reprendre l'expression
00:51:29que vous utilisez souvent
00:51:30parce qu'on finit
00:51:31la filiation
00:51:32la métaphore
00:51:33on la poursuit
00:51:34vraiment est-ce que vous pensez
00:51:35qu'il y a des français
00:51:35qui nous écoutent
00:51:36qui ont la sensation
00:51:37que l'état se serre la ceinture ?
00:51:38Alors ceux qui nous écoutent
00:51:39ou ceux qui écoutent
00:51:40la chaîne YouTube
00:51:40ou autres peut-être
00:51:41qu'ils le savent
00:51:41mais ça ne suffit pas
00:51:42il n'y en a pas assez
00:51:43il y a beaucoup qui
00:51:44malheureusement
00:51:44comme ils n'ont pas
00:51:45de culture économique
00:51:46ils plongent
00:51:47et ils y croient
00:51:48alors c'est complètement faux
00:51:49et c'est ça qui ne colle pas
00:51:51parce que nous sommes
00:51:52donc numéro 1 du monde
00:51:53des dépenses publiques
00:51:54la France
00:51:54donc on pourrait se dire
00:51:55on pourrait attendre
00:51:56que nous ayons
00:51:57des services publics
00:51:58irréprochables
00:51:59ce qui n'est pas le cas
00:52:00on en a encore parlé
00:52:00il y a moins d'une heure
00:52:02avec les médecins
00:52:02alors donc vous comprenez
00:52:03que ça montre bien
00:52:04que vous avez des moyens énormes
00:52:06il n'y a pas un pays
00:52:07dans le monde
00:52:07qui fait plus que nous
00:52:08il y a un problème
00:52:09c'est pas un petit palmarès
00:52:12on a la médaille d'or
00:52:14si vous voulez
00:52:14mais malgré cela
00:52:16les services publics
00:52:17se détériorent
00:52:18donc ça veut dire
00:52:19que ce n'est pas un problème
00:52:19de moyens
00:52:20ce n'est pas la quantité
00:52:21de compte
00:52:21de qualité de ces moyens
00:52:23et donc moi je pense
00:52:24qu'il faut repenser
00:52:25complètement cette dépense publique
00:52:27faire changer de logiciel
00:52:28sinon ça va nous coûter
00:52:29très cher
00:52:30voilà
00:52:30ça sera la phrase
00:52:31en attendant de vous rejoindre
00:52:32dans quelques instants
00:52:330826 300 300
00:52:35venez nous donner
00:52:36votre avis
00:52:36vous avez certainement
00:52:37vous des idées
00:52:38d'économie à faire
00:52:39je doute pas
00:52:39je sais que
00:52:40non seulement vous parlez vrai
00:52:41et qu'en plus
00:52:41vous avez des idées
00:52:42vous auditeurs de Sud Radio
00:52:440826 300 300
00:52:46on se retrouve dans quelques instants
00:52:47avec Marc Toati
00:52:48économiste
00:52:48et conseiller économique
00:52:49chez Itoro
00:52:50habitué de ce studio
00:52:51qu'on a toujours
00:52:52un plaisir à recevoir
00:52:53on se retrouve
00:52:53dans quelques instants
00:52:55Sud Radio
00:52:56midi 14h
00:52:58Maxime Liedot
00:52:59sans réserve
00:53:00alors là je peux vous dire
00:53:02que c'est très simple
00:53:02vous êtes sur Sud Radio
00:53:0313h18
00:53:04le débat ne fait que commencer
00:53:05c'est la question je vous la soumets
00:53:07application Sud Radio
00:53:08les réseaux sociaux évidemment
00:53:09et 0826 300 300
00:53:11l'état va-t-il enfin se mettre au régime
00:53:14dépenses inutiles
00:53:16comité théodule
00:53:17institutions consultatives
00:53:18qui ne servent à rien
00:53:19dépenses absolument lunaires
00:53:20on a à peine commencé
00:53:21à faire l'état des lieux
00:53:22avec Marc Toati
00:53:23conseiller économique
00:53:24et économiste
00:53:26chez Itoro notamment
00:53:27c'est vrai que
00:53:28et on s'était quitté sur ça
00:53:29il faut la volonté politique
00:53:30et quand on entend
00:53:31notamment la ministre
00:53:32dire
00:53:32ou supprimer
00:53:33ou fusionner
00:53:34arrêtez-moi si je me trompe
00:53:35mais notamment la fusion
00:53:36c'est en fait de mettre
00:53:36les mêmes personnes
00:53:37sous la même bannière
00:53:38et de faire aucune économie
00:53:39parce que quand vous disiez
00:53:40en réalité il y a un problème
00:53:41de calcul
00:53:41au contraire
00:53:42peut-être qu'il a été
00:53:43parfaitement fait le calcul
00:53:44c'est-à-dire qu'on s'apprête
00:53:44à beaucoup de fusion
00:53:45et qu'on ne va réussir
00:53:47qu'à supprimer
00:53:48les tout petits machins
00:53:49trucs mûches
00:53:49et fusionner
00:53:50ceux en réalité
00:53:51qui seraient très intéressants
00:53:52de gérer
00:53:52je veux dire
00:53:53le problème c'est que
00:53:53malheureusement
00:53:54c'est pas qu'aujourd'hui
00:53:55rappelez-vous
00:53:56Sarkozy
00:53:56qui avait dit
00:53:57on ne va pas remplacer
00:53:58un fonctionnaire
00:53:59sur deux ou sur trois
00:54:00qui part à la retraite
00:54:00vous avez vérifié vous derrière
00:54:02non seulement on l'a remplacé
00:54:03mais on a augmenté
00:54:05le nombre effectivement
00:54:06d'agents de la fonction publique
00:54:08qui a plus augmenté
00:54:10que dans le secteur privé
00:54:12qui a même plus augmenté
00:54:13que la population française
00:54:14donc c'est absolument lunaire
00:54:16c'est une arnaque
00:54:17c'est la fameuse phrase
00:54:18les promesses
00:54:19n'engagent que ceux
00:54:20qui les croient
00:54:21et donc le drame aujourd'hui
00:54:22il est là
00:54:22c'est que
00:54:23on fait du marketing
00:54:24mais derrière
00:54:24c'est pas suivi des faits
00:54:26et attention
00:54:26je ne parle pas effectivement
00:54:28des fonctionnaires
00:54:29qui bossent tous les jours
00:54:30difficilement etc
00:54:31moi mon père était fonctionnaire
00:54:33donc voilà
00:54:33il travaillait aux impôts
00:54:34donc j'ai mon souvenir
00:54:35qu'il avait
00:54:36cette conscience professionnelle
00:54:37mais c'est vrai que globalement
00:54:39il avait un petit boulot
00:54:39mais bon
00:54:40néanmoins c'était comme ça
00:54:41mais le problème c'est quoi
00:54:43ce sont les hauts fonctionnaires
00:54:44qui vont être extrêmement chers
00:54:45c'est-à-dire que c'est ceux
00:54:45qui sont à la tête
00:54:46de ces organismes d'Etat
00:54:48et après
00:54:48quand il y a un changement de majorité
00:54:50on va les déplacer
00:54:52mais ils vont garder le même salaire
00:54:53voire peut-être
00:54:53on va leur donner un petit cadeau
00:54:54pour se faire pardonner
00:54:56et ils vont avoir justement
00:54:57c'est ça
00:54:57les fameux comités de théodule etc
00:54:58les organismes consultatifs
00:55:01voilà
00:55:02où justement
00:55:02bon ben voilà
00:55:03vous aviez un bon poste avant
00:55:04maintenant
00:55:05on ne sait pas trop vous mettre
00:55:06on vous met là
00:55:06on vous garde votre même salaire
00:55:07voire même on va l'augmenter
00:55:08donc c'est ça qu'il faut
00:55:09prendre conscience
00:55:10d'autant que justement
00:55:11on a
00:55:12parce que vous savez
00:55:12qu'on ne peut pas licencier
00:55:13les fonctionnaires
00:55:14parce que justement
00:55:14ils ont l'emploi à vie
00:55:15le fameux job à vie
00:55:16mais par contre
00:55:18quand ils partent à la retraite
00:55:19évidemment
00:55:19là il faut repenser
00:55:20et encore une fois
00:55:21il ne faut pas faire de chasse
00:55:22aux fonctionnaires
00:55:23moi je n'aime pas
00:55:24cette culture de l'idée classe
00:55:25alors un jour
00:55:26il faut faire une chasse
00:55:27aux retraités
00:55:28c'est à cause des retraités
00:55:28c'est à cause des fonctionnaires
00:55:29on va en parler dans quelques instants
00:55:30des idées qui sortent du chapeau
00:55:32non mais ce qu'il faut
00:55:33c'est simplement
00:55:33du bon sens
00:55:34le drame c'est que
00:55:35quand aujourd'hui
00:55:36vous savez
00:55:37il faut regarder
00:55:38la différence entre
00:55:39les dépenses nécessaires
00:55:40et indispensables
00:55:41parce que toutes les dépenses
00:55:42sont nécessaires
00:55:42évidemment on va vous dire
00:55:43ah non ça c'est
00:55:44il y en a qui sont moins
00:55:45que d'autres
00:55:45quand on soulève un peu le capot
00:55:47quand on regarde
00:55:48parce que ça
00:55:48c'est vraiment indispensable
00:55:50par exemple il y a plein
00:55:51je ne vais pas donner de nom
00:55:51on ne peut pas être méchant
00:55:52mais dans le monde eux-mêmes
00:55:53en économie
00:55:54il y a plein justement
00:55:55d'organes
00:55:56d'offices etc
00:55:56d'économistes
00:55:57allons-y
00:55:58soulevons un peu le capot
00:56:00sans nommer
00:56:00mais quels seraient
00:56:01les 3-4 organismes
00:56:03grand maximum
00:56:03pour ne pas tous les citer
00:56:04parce qu'il nous faudrait 7 heures
00:56:05et on aimerait que les vraies voix
00:56:06aient lieu quand même
00:56:07à partir de 17 heures
00:56:08mais c'est à dire
00:56:09qu'à partir de
00:56:10quels sont les exemples
00:56:11très concrets
00:56:12et je vous encourage
00:56:13une fois plus
00:56:13à nous appeler
00:56:14vous en connaissez certainement
00:56:15dans les régions
00:56:16dans vos villes
00:56:170826
00:56:17300
00:56:18300
00:56:18les fameux comités
00:56:19Théodule, organisme consultatif
00:56:21qu'il faut virer
00:56:22parce que ça nous coûte
00:56:23un pognon de dingue
00:56:24déjà il ne faut pas oublier
00:56:25au niveau de nos députés
00:56:28577 députés
00:56:29348 sénateurs
00:56:301758 concierge généraux
00:56:32à peu près 35 000 maires
00:56:33alors on dit
00:56:34oui parfois
00:56:34ils ne sont pas payés
00:56:35oui mais ce n'est pas à la rigueur
00:56:36ceux qui ne sont pas payés
00:56:37ceux qui sont autour d'eux
00:56:38là il y a des dépenses
00:56:39qu'il faut financer
00:56:40encore une fois
00:56:41les cabinets autour
00:56:42des personnes dirigeantes
00:56:43les cabinets extérieurs
00:56:45qu'on va financer
00:56:46nous ne l'oublions pas
00:56:48qui paie tout ça
00:56:48ce sont les français
00:56:49c'est nous
00:56:50avec nos impôts
00:56:51ça nous appartient un petit peu
00:56:54quand même
00:56:54donc on a notre droit de regard
00:56:55donc on ne peut pas continuer comme ça
00:56:56mais comme les dirigeants
00:56:57finalement se disent
00:56:58bon après moi le déluge
00:56:59je serai peut-être moi
00:57:00à la soupe
00:57:00oui c'est la fameuse phrase
00:57:01en fait l'argent public n'existe pas
00:57:03il n'y a que l'argent du contribuable
00:57:04et les hommes politiques
00:57:04l'oublient souvent
00:57:06exactement
00:57:06et c'est vrai que le Covid
00:57:07a fait beaucoup de mal
00:57:07le fameux argent magique
00:57:09l'argent qui est tombé du ciel
00:57:10le quoi qu'il en coûte
00:57:11expression terrible
00:57:12exactement
00:57:12qui a été financé en partie
00:57:13par la banque centrale européenne
00:57:14avec ce qu'on appelle
00:57:15la planche à biais
00:57:15maintenant moi je me souviens
00:57:17quand je disais
00:57:17attention il faut arrêter d'augmenter
00:57:19je l'ai dit plusieurs fois
00:57:19à Bercy, à Bruno Le Maire
00:57:20etc
00:57:20il faut arrêter d'augmenter
00:57:21cette dette publique
00:57:22ça va nous coûter très cher
00:57:23tu me répondais
00:57:24les hauts fonctionnaires
00:57:24même d'autres économistes etc
00:57:26mais non on s'en fiche
00:57:27ça ne coûte rien la dette publique
00:57:28les taux d'intérêt
00:57:29n'augmenteront jamais
00:57:30quel manque de discernement
00:57:31vous savez combien ça coûte
00:57:32aujourd'hui
00:57:33en 2024
00:57:33la charge d'intérêt de la dette
00:57:3560 milliards d'euros
00:57:37cette année en 2025
00:57:3870 milliards d'euros
00:57:4070 milliards c'est ça
00:57:41foutu en l'air
00:57:41excusez-moi l'expression
00:57:4270 milliards c'est-à-dire
00:57:43que c'est l'équivalent
00:57:44je crois quasiment
00:57:45du budget de l'éducation
00:57:47ou quelque chose comme ça
00:57:47c'est colossal
00:57:48le problème c'est que
00:57:48ça va continuer d'augmenter
00:57:49parce que le taux d'intérêt augmente
00:57:50on va bientôt atteindre 100 milliards
00:57:52donc je fais le calcul
00:57:52en 15 ans ça va nous coûter
00:57:54tenez-vous bien
00:57:55Maxime
00:57:551000 milliards
00:57:561000 milliards juste pour
00:57:58juste pour les intérêts de la dette
00:57:59en 15 ans
00:58:00c'est pas irresponsable ça
00:58:01c'est pas dramatique
00:58:03c'est pas suicidaire
00:58:04et alors en plus de la dette
00:58:05parce qu'on a dépensé
00:58:06c'est quoi une fois de plus
00:58:07les comités
00:58:07qui ne servent à rien
00:58:09il y a un tempo
00:58:09à supprimer
00:58:10je vous donne quelques exemples
00:58:11par exemple
00:58:11dans les ZODAC
00:58:13encore une fois
00:58:13vous avez l'ANACT
00:58:14agence nationale
00:58:16pour l'amélioration
00:58:17des conditions de travail
00:58:18mais qu'est-ce que c'est
00:58:19alors ça concrètement
00:58:20c'est combien de personnes
00:58:20on n'en sait rien
00:58:21c'est ça le problème
00:58:21c'est-à-dire que
00:58:22vous avez alors
00:58:22France Compétences
00:58:23il y a un organisme
00:58:26qui s'appelle
00:58:26France Compétences
00:58:27en plus de France Travail
00:58:28exactement
00:58:28vous avez également
00:58:29centre pour le développement
00:58:30de l'information
00:58:31sur la formation permanente
00:58:32alors évidemment
00:58:33à chaque fois on dit
00:58:34bon c'est quelques millions
00:58:34mais après
00:58:36alors non je l'ai trouvé
00:58:36le meilleur dans les comités
00:58:37Théodula
00:58:38c'est formidable
00:58:39écoutez bien
00:58:40commission interministérielle
00:58:42de coordination des contrôles
00:58:45non mais c'est pas une blague
00:58:45ça existe vraiment
00:58:46et donc on sait ce qu'ils font
00:58:48toujours pas
00:58:48non mais vous voyez
00:58:50la commission nationale
00:58:51de la coopération décentralisée
00:58:52donc en réalité
00:58:52c'est des gens
00:58:53qui à mon avis
00:58:54de ce que ça dit
00:58:55c'est des gens
00:58:56qui doivent s'assurer
00:58:56que tous les ministères
00:58:57se parlent bien
00:58:58pour coordonner les actions
00:58:59qui sont quand même
00:59:00accessoirement les jobs
00:59:00des directeurs de cabinet
00:59:01etc
00:59:01encore une fois
00:59:03c'est le doublon
00:59:03alors il y a également
00:59:04des études
00:59:04qui ont été faites
00:59:04sur ce qu'on appelle
00:59:06le millefeuille administratif
00:59:07vous savez tous les doublons
00:59:07qu'on a entre les départements
00:59:09les régions etc
00:59:10c'est les mêmes dépenses
00:59:11mais à un même niveau
00:59:11ça ça coûte au minimum
00:59:13chaque année
00:59:13à peu près 10 milliards d'euros
00:59:15comme ça pareil
00:59:15juste comme ça
00:59:16qu'on fout en l'air
00:59:17alors des fois on me dit
00:59:18oui mais si vous faites ça
00:59:19si vous supprimez ça
00:59:20c'est à faire du chômage
00:59:21pas du tout
00:59:22parce que déjà
00:59:22encore une fois
00:59:23les fonctionnaires
00:59:23ils sont pas au chômage
00:59:25mais ça c'est très important
00:59:26de l'expliquer
00:59:26parce qu'en réalité
00:59:27même quand on nous parle
00:59:28de faire des économies
00:59:30d'avoir du bon sens
00:59:30comme vous le disiez
00:59:31on nous dit
00:59:31oulala
00:59:32ça veut dire qu'on va virer des gens
00:59:33pas du tout
00:59:34non pas du tout
00:59:34on peut pas le faire
00:59:35et puis surtout
00:59:35quel est l'enjeu
00:59:36c'est que si vous réduisez
00:59:37ces dépenses
00:59:38par exemple
00:59:38les comités théodules
00:59:40ça c'est des personnes
00:59:41qui ont déjà d'autres emplois à côté
00:59:42mais qui vont faire des petits cadeaux
00:59:44vous avez également
00:59:45toutes les agences
00:59:46on va pas les citer
00:59:47mais privées parfois
00:59:48avec un coût énorme
00:59:50parce que là évidemment
00:59:51on ne sait pas trop ce qu'ils font
00:59:52mais ça coûte une fortune
00:59:53pour faire une étude
00:59:54que personne ne va lire
00:59:55comprenez
00:59:55encore une fois
00:59:56ce sont les français qui payent
00:59:57donc si vous réduisez tout ça
00:59:59si vous réduisez
01:00:00cette dépense publique
01:00:00moi j'ai fait des simulations
01:00:01on peut réduire facilement
01:00:03de 50 milliards d'euros
01:00:04sans que personne ne voit rien
01:00:06ça n'a pas de coût social
01:00:08c'est quand même pas rassurant
01:00:09si vous voulez
01:00:09sur à quel point
01:00:10de l'argent gravite
01:00:11de façon absolument colossale
01:00:13sans que personne
01:00:14en ait le contrôle
01:00:14mais comment expliquer
01:00:15que même l'état
01:00:16parce que plusieurs fois
01:00:17il y a même eu des commissions
01:00:18même les députés
01:00:18sont dans l'incapacité
01:00:20de vous dire concrètement
01:00:21en fait là quand on dit
01:00:22les 434 agences d'état
01:00:23combien ça coûte
01:00:2480 milliards
01:00:2577 milliards
01:00:25parce que personne n'en sait rien
01:00:27c'est un système quasiment mafieux
01:00:29au sommet de l'état
01:00:30pour dissimuler tout ça
01:00:31non ça je ne suis pas d'accord
01:00:32parce qu'on ne veut pas savoir
01:00:34mais les chiffres sont là
01:00:35donc c'est encore pire
01:00:36mais je n'invente rien
01:00:38ces chiffres là
01:00:38ils sont sur le site
01:00:39de l'INSEE.fr
01:00:40j'invite tous ceux
01:00:41à le regarder
01:00:42c'est au niveau des dépenses publiques
01:00:43justement
01:00:43compte public
01:00:44on a la chance
01:00:46d'avoir un pays
01:00:46encore libre
01:00:48si vous voulez
01:00:49où il y a
01:00:49la liberté de l'information
01:00:50tout est dans l'encore
01:00:51donc évidemment
01:00:52ces informations
01:00:53elles sont disponibles
01:00:54mais comme on n'a pas
01:00:54de culture économique
01:00:55on ne va pas les voir
01:00:56c'est pour ça que je le fais
01:00:57j'ai fait ma chaîne Youtube
01:00:58donc il marche très bien
01:00:59je suis à presque 230 000 abonnés
01:01:01parce que justement
01:01:02les français veulent savoir
01:01:03on ne leur dit pas les choses
01:01:04comprenez ?
01:01:05la phrase de quelqu'un
01:01:07qui exerce sur cette radio
01:01:08les français veulent savoir
01:01:08je vous confie
01:01:09mais je termine juste
01:01:10par rapport au chômage
01:01:12si vous baissez
01:01:13ces dépenses publiques
01:01:14vous allez pouvoir
01:01:14tenez-vous bien
01:01:15baisser les impôts
01:01:16et si vous baissez les impôts
01:01:18vous allez relancer la croissance
01:01:19vous allez créer des emplois
01:01:21vous remettez de la souplesse
01:01:22dans la machine
01:01:23des vrais emplois
01:01:24encore une fois
01:01:25voyez ce que veulent les français
01:01:26c'est pas des aides
01:01:28en veux-tu en voilà
01:01:28ce qu'ils veulent
01:01:29c'est des vrais emplois
01:01:30c'est de l'activité
01:01:31c'est qu'on les laisse tranquilles
01:01:33c'est ce que disait Pompidou
01:01:34il faut arrêter
01:01:34d'emmerder les français
01:01:36l'enjeu aujourd'hui
01:01:37il est là
01:01:38et toutes ces dépenses
01:01:39effectivement
01:01:40qui ne servent pas à grand chose
01:01:41et bien il faut les financer
01:01:42avec nos impôts
01:01:44et c'est ça qui est dramatique
01:01:45c'est que
01:01:45personne justement
01:01:47n'a le courage
01:01:48c'est-à-dire qu'en fait
01:01:48on dépense un système
01:01:49qu'on ne maîtrise pas
01:01:50c'est ça qui est quand même
01:01:50assez extraordinaire
01:01:51notre discussion fait réagir
01:01:52avec Marc Toiti
01:01:530 826 300 300
01:01:55vous êtes sur Sud Radio
01:01:56et Daniel nous appelle de Bordeaux
01:01:57bonjour Daniel
01:01:58oui bonjour
01:01:59merci beaucoup
01:02:00de nous appeler le thème
01:02:02de ce débat actuellement
01:02:03c'est-à-dire
01:02:03quel régime
01:02:04faut-il appliquer à l'État
01:02:06parce que Dieu sait
01:02:06que son fonctionnement
01:02:07on va dire
01:02:08est proche
01:02:09d'un fonctionnement
01:02:10qui est en réalité
01:02:11celui d'un État obèse
01:02:12absolument gavé
01:02:13par l'argent public
01:02:14vous
01:02:15comment vous voulez
01:02:16participer à ce débat
01:02:18vous avez des idées
01:02:19vous voulez nous interroger
01:02:20vous avez posé une question
01:02:21à Marc Toiti
01:02:21dites-nous
01:02:22oui
01:02:23d'abord je veux dire
01:02:24qu'il n'y a pas
01:02:25que l'État
01:02:25qui est en cause
01:02:26à l'ensemble
01:02:27du secteur public
01:02:28donc l'État
01:02:29bien sûr
01:02:30qui ont beaucoup
01:02:31augmenté leurs dépenses
01:02:32les organismes sociaux
01:02:33etc
01:02:34il n'y a pas que l'État
01:02:35qui est en cause
01:02:36après moi j'ai une question
01:02:37à poser à Marc Toiti
01:02:38parce que ça fait
01:02:39le fait que la députée publique
01:02:41il y a énormément
01:02:41de gaspillages
01:02:42et ça fait longtemps
01:02:44qu'on le dit
01:02:44et de partout
01:02:45la question est
01:02:47depuis 50 ans
01:02:48comment fait-on
01:02:49pour réduire la dépense publique
01:02:50sans que le chômage
01:02:52augmente
01:02:52on a mis en place
01:02:54des quantités
01:02:54de dépenses publiques
01:02:55qui ne servent à rien
01:02:56pour masquer le chômage
01:02:57ou pour masquer
01:02:58les conséquences sociales
01:02:59on en est toujours là
01:03:00depuis 50 ans
01:03:01et moi j'entends des critiques
01:03:02sur les dépenses sociales
01:03:03mais j'entends pas
01:03:04sur la même
01:03:04quelle manière de faire
01:03:05pour réduire le chômage
01:03:07en tout cas
01:03:08ne pas augmenter
01:03:08ce qui serait déjà pas mal
01:03:10donc vous vous demandez
01:03:12Daniel
01:03:12si j'ai bien compris
01:03:13à Marc Toiti
01:03:13une sorte de notice
01:03:15assez rapide
01:03:16sur comment en fait
01:03:17quand un ministre
01:03:17admettons
01:03:18vous devez faire une petite note
01:03:19à un ministre
01:03:19qui la trouve sur son bureau
01:03:20comment assez rapidement
01:03:21on réduit
01:03:22ces dépenses sociales
01:03:23inutiles
01:03:24la question
01:03:25c'est que je vais vous dire
01:03:25c'est dire
01:03:25sans augmenter le chômage
01:03:27sans augmenter le chômage
01:03:28c'était le débat
01:03:29à l'instant
01:03:29c'est qu'effectivement
01:03:30si vous réduisez
01:03:31ces dépenses
01:03:32vous allez réduire
01:03:32également les impôts
01:03:33donc relancer
01:03:34l'activité économique
01:03:35et là le chômage
01:03:36repartira à la baisse
01:03:37donc vous savez
01:03:37qu'à l'instant T
01:03:38encore une fois
01:03:39on ne peut pas licencier
01:03:40les fonctionnaires
01:03:40donc ça ne va pas faire
01:03:41augmenter le chômage
01:03:42mais par contre
01:03:43ce qui est clair
01:03:43c'est que si on repense
01:03:44cette dépense publique
01:03:45moi je suis pour
01:03:46la dépense publique
01:03:47mais mieux de dépense publique
01:03:48et puis maîtriser
01:03:49mieux de dépense publique
01:03:50c'est-à-dire que
01:03:50si effectivement
01:03:51au lieu de gaspiller
01:03:52et bien ça va
01:03:53dans des secteurs
01:03:54plus porteurs
01:03:55par exemple
01:03:55dans l'investissement
01:03:56vous voyez
01:03:56dans les mesures
01:03:57qu'a annoncées
01:03:58toute la ministre
01:03:59Amélie Montjalin
01:04:00tout à fait
01:04:01elle dit oui
01:04:01on va réduire les dépenses
01:04:03sur la recherche
01:04:03par exemple
01:04:04c'est dommage
01:04:05ou sur l'éducation
01:04:06c'est l'avenir
01:04:07par contre c'est vrai
01:04:07qu'il faut peut-être
01:04:08améliorer ces dépenses
01:04:10donc le vrai enjeu
01:04:12et là c'est que
01:04:13vous voyez par exemple
01:04:13on parlait des dépenses
01:04:14de défense
01:04:14pourquoi en fait
01:04:15on les a baissées
01:04:16en France pendant des années
01:04:17parce que justement
01:04:18comme c'est l'armée
01:04:19c'est la grande muette
01:04:19donc on se disait
01:04:20eux ils ne vont pas
01:04:21faire la grève
01:04:22donc on va baisser
01:04:22les dépenses
01:04:23et ça ne se verra pas
01:04:24comme c'est comme l'économie
01:04:25avec les taux d'intérêt
01:04:26soi-disant
01:04:26on ne les avait pas vu venir
01:04:27on n'avait pas de chance
01:04:28c'est un manque de courage
01:04:30et regardez ce qui se passe
01:04:31encore une fois en Italie
01:04:32je ne veux pas
01:04:32prendre la défense d'Italie
01:04:34mais tout de même
01:04:34pour moi c'est vraiment
01:04:35un enseignement
01:04:36mais je pourrais parler
01:04:36du Portugal également
01:04:37dernièrement
01:04:39ils ont baissé
01:04:40les dépenses publiques
01:04:41et maintenant
01:04:41ils sont en train
01:04:42de baisser les impôts
01:04:43vous voyez
01:04:44en Italie
01:04:44ils vont baisser
01:04:45de 30 milliards d'euros
01:04:46les impôts cette année
01:04:47ça c'est incroyable
01:04:47donc justement
01:04:48c'est ça qui va faire
01:04:49baisser le chômage
01:04:49donc c'est en cela
01:04:51qu'on peut baisser les dépenses
01:04:52sans faire monter le chômage
01:04:53donc il y a toute une machine
01:04:54à faire démarrer
01:04:550 826 300 300
01:04:58de nous avoir appelé
01:04:59depuis Bordeaux
01:05:00Marc Toitier a apporté
01:05:01toutes vos réponses
01:05:02il reste avec nous
01:05:03pendant encore une demi-heure
01:05:040 826 300 300
01:05:06on ira du côté de Caen
01:05:07Marc ou un certain Philippe
01:05:09nous appelle
01:05:10vous voulez vous aussi
01:05:11participer
01:05:11échanger avec nous
01:05:12même peut-être proposer
01:05:14vos idées d'économie
01:05:15puisque vous avez été témoin
01:05:16d'un casse-pillage
01:05:16absolument abyssal
01:05:18vous avez le numéro
01:05:19l'application Sud Radio
01:05:20on ne bouge pas
01:05:21on est dans le même studio
01:05:22et vous venez parler vrai
01:05:23avec nous
01:05:23bienvenue sur Sud Radio
01:05:25à tout temps
01:05:25pendant une demi-heure
01:05:260 826 300 300
01:05:28avec cette question
01:05:29est-il enfin venu
01:05:30non pas le temps
01:05:31des cathédrales
01:05:32comme on pouvait le chanter
01:05:32pendant un temps
01:05:33mais le temps du régime
01:05:34pour l'État
01:05:35qui on le dit souvent
01:05:36est obèse et gavé
01:05:37à l'argent public
01:05:37c'est-à-dire qu'il n'y a pas
01:05:38d'argent public
01:05:39il n'y a que l'argent du contribuable
01:05:41c'est-à-dire
01:05:41le nôtre est visiblement
01:05:43un citoyen
01:05:43pour parler vrai
01:05:44Philippe
01:05:45bonjour
01:05:45oui bonjour Maxime
01:05:47bonjour
01:05:48bonjour Philippe
01:05:49mais vous êtes du côté
01:05:50de Caen
01:05:51vous vous voulez intervenir
01:05:52aussi dans le débat
01:05:53parce que vous aussi
01:05:54vous le constatez
01:05:55l'État est absolument
01:05:56gavé
01:05:57de chez gavé
01:05:57de chez gavé
01:05:58ah oui c'est obligé
01:06:00alors moi
01:06:02j'aurais une petite proposition
01:06:05à faire à M. Touati
01:06:06mais pas que
01:06:07aux bonnes oreilles
01:06:08qui nous entendent
01:06:09c'est le cahier de Léance Sud Radio
01:06:11on l'ouvre
01:06:11on prend le crayon
01:06:12on vous écoute Philippe
01:06:13voilà
01:06:14on sait qu'on a des structures
01:06:15collectives pléthoriques
01:06:18d'accord
01:06:19ça on le sait
01:06:19dans la santé
01:06:20vous avez
01:06:20allez
01:06:21vous avez une personne productive
01:06:23donc un médecin
01:06:24et 10, 12
01:06:25on va dire
01:06:27tertiaires
01:06:28d'accord
01:06:28à peu près
01:06:29bon
01:06:29moi ce que je propose
01:06:30tout simplement
01:06:31c'est prendre des structures
01:06:32et former des gens
01:06:34ou des structures pléthoriques
01:06:35les former
01:06:37pendant un certain temps
01:06:38et les basculer
01:06:39vers des ministères
01:06:40où il y a un déficit chronique
01:06:42comme la justice
01:06:43comme les finances
01:06:45pour faire du contrôle fiscal
01:06:48social etc
01:06:49on cherche 30, 40 ou 50 milliards
01:06:52vous avez Charles Pratt
01:06:54M. Touati
01:06:55Marc
01:06:55Marc Touati
01:06:56Maxime
01:06:57vous devez le savoir
01:06:58Charles Pratt a sorti
01:06:59deux ouvrages
01:07:00bien sûr
01:07:01il est régulièrement
01:07:02sur cette antenne
01:07:03oui
01:07:04c'est tellement large
01:07:05mais qu'est-ce que fait
01:07:06notre président
01:07:07soit on ne l'entend pas
01:07:09ou ne veut pas
01:07:09il estime entre 30 et 50 milliards
01:07:13par an
01:07:13par an
01:07:14je dis bien
01:07:15d'accord
01:07:15de fraude fiscale
01:07:17et de fraude sociale
01:07:19tout ça
01:07:20pourquoi ?
01:07:20parce que je vous rappelle
01:07:21qu'on est 68 millions
01:07:23de francs
01:07:24on a 75 millions
01:07:26de cartes vitales
01:07:28qui les baladent
01:07:29dans la nature
01:07:30alors là
01:07:30il y a un problème
01:07:31donc en fait
01:07:33ce que vous dites
01:07:33oui allez-y Philippe
01:07:35finissez
01:07:35vous avez aussi
01:07:37à prendre en compte
01:07:38l'IA
01:07:39l'IA qui arrive
01:07:41comme un bulldozer
01:07:42et qui va faire
01:07:43des ravages
01:07:44dans le privé
01:07:45c'est un autre sujet
01:07:46mais dans le public
01:07:48et encore
01:07:49les chefs d'entreprise
01:07:50vous le savez bien Marc
01:07:52freinent des cas de fer
01:07:53pour ne pas mettre l'IA
01:07:54en route
01:07:55parce que ça marche
01:07:56alors qu'est-ce qu'on va faire ?
01:07:59Madame de Montchalin
01:08:01qui a reçu
01:08:02sa ministre
01:08:03la ministre
01:08:04voilà
01:08:04je pense qu'elle doit
01:08:06à prendre en photo
01:08:07M. Ressamène
01:08:08parce que je vous rappelle
01:08:10quand même
01:08:10que M. Ressamène
01:08:11il a posé son tablier
01:08:13il a démissionné
01:08:15sous Hollande
01:08:16et il a fait
01:08:16un bras d'honneur
01:08:17alors c'est pas sérieux
01:08:19mais
01:08:19donc si on vous écoute
01:08:21si on
01:08:22l'intérêt
01:08:24et surtout
01:08:25peut-être la priorité
01:08:26mais d'ailleurs
01:08:27la ministre aussi
01:08:27l'a dit
01:08:28dans le Parisien
01:08:29dimanche dernier
01:08:29c'est surtout
01:08:30quand on veut récupérer
01:08:31de l'argent
01:08:31la fraude
01:08:32la fraude
01:08:33la fraude
01:08:33peut-être encore avant
01:08:34même
01:08:34est-ce que c'est suffisant ?
01:08:35Elle, elle dit
01:08:35ça va
01:08:36ça peut nous rapporter
01:08:37l'année dernière
01:08:37en tout cas
01:08:37ça nous a rapporté
01:08:3813 milliards
01:08:39l'équivalent du
01:08:40ministère de la justice
01:08:41est-ce que ça
01:08:42c'est envisageable
01:08:43en effet
01:08:43enfin cibler la fraude
01:08:44est-ce que ça nous rapporte suffisamment ?
01:08:46Bien sûr
01:08:46Philippe l'a bien dit
01:08:46alors après
01:08:47on peut discuter sur le chiffrage
01:08:48effectivement
01:08:48mais c'est sûr
01:08:49qu'avec l'IA aujourd'hui
01:08:50c'est assez rapide
01:08:58on n'en parle pas
01:08:59on ne veut pas
01:09:00effectivement froisser
01:09:01donc c'est ça
01:09:02qui aujourd'hui
01:09:03est particulièrement
01:09:03coûteux
01:09:04et moi ce que je dis
01:09:05avant justement
01:09:06de baisser
01:09:07certaines dépenses sociales
01:09:08bien sûr
01:09:08il faudra améliorer
01:09:09les dépenses sociales
01:09:09mais voilà
01:09:10commençons par le commencement
01:09:11les dépenses de fonctionnement
01:09:13le ministre
01:09:13la fraude
01:09:14la fraude sociale
01:09:16ils mettent fin
01:09:17ça va être compliqué
01:09:18mais encore une fois
01:09:18vous savez
01:09:19pourquoi est-ce qu'il y a
01:09:20de la fraude fiscale ?
01:09:21parce qu'on a trop d'impôts
01:09:22si vous réduisez
01:09:23regardez aux Etats-Unis
01:09:23il y a très peu de fraude fiscale
01:09:24non mais là
01:09:25quand c'est l'arnarque
01:09:25aux cartes vitales
01:09:26etc
01:09:26c'est encore autre chose
01:09:28c'est pareil
01:09:28c'est parce qu'en fait
01:09:29aux Etats-Unis
01:09:30vous faites ça
01:09:30c'est du pénal
01:09:32c'est-à-dire que globalement
01:09:32c'est un crime
01:09:34vous comprenez
01:09:35donc là aujourd'hui
01:09:36bon ben ok
01:09:36on va vous arrêter
01:09:37vous avez une fausse carte vitale
01:09:39vous vous dites
01:09:39bon merci monsieur
01:09:39ne le refaites plus
01:09:40soyez gentils
01:09:41ils vont recommencer derrière
01:09:42donc c'est ça le problème
01:09:43pareil le bon sens
01:09:44on est dans le bon sens
01:09:45et aussi une sorte
01:09:46je dirais d'impunité
01:09:47ça on a oublié
01:09:48à tous les niveaux
01:09:49pas qu'évidemment
01:09:50au niveau économique
01:09:50mais c'est clair
01:09:51qu'il faut commencer
01:09:52par le commencement
01:09:52mais pour ce faire
01:09:53il faut un vrai courage politique
01:09:55jusqu'au sommet de l'Etat
01:09:56que nous n'avons pas
01:09:57disons-le
01:09:57tout à l'heure
01:09:58quand Mathilde vous disait
01:09:59oui effectivement
01:10:00pourquoi on n'arrive pas
01:10:01à baisser les dépenses publiques
01:10:02parce que les dirigeants
01:10:03justement
01:10:03qui doivent prendre les décisions
01:10:05ils ont bénéficié
01:10:07de ces dépenses publiques
01:10:08donc c'est-à-dire
01:10:08c'est comme s'ils se coupaient
01:10:09un bras entre guillemets
01:10:10mais sauf que
01:10:11ben on les a mis
01:10:12c'est les drogués
01:10:12qui doivent prendre
01:10:13des dispositions
01:10:14pour arrêter le trafic
01:10:15c'est compliqué
01:10:15ils sont là justement pour ça
01:10:16ils sont là pour prendre
01:10:17les bonnes décisions
01:10:18comme telle je ne sais pas
01:10:18de la dette publique
01:10:19quand tous ces fonctionnaires
01:10:21m'ont dit
01:10:22non mais non
01:10:22vous inquiétez pas
01:10:23les taux d'intérêt
01:10:23n'augmenteront jamais
01:10:24comment on peut nous dire
01:10:25une telle bêtise
01:10:27c'est une telle bêtise
01:10:28c'était évident
01:10:29donc mais on est
01:10:30dans l'aveuglement collectif
01:10:32et c'est là où c'est dangereux
01:10:33c'est que
01:10:33comme justement
01:10:34les français n'ont pas
01:10:34de culture économique
01:10:35les dirigeants français
01:10:36en profitent
01:10:37parce que moi pendant longtemps
01:10:37je me suis dit
01:10:38mais pourquoi on ne développe
01:10:38pas la culture économique
01:10:39en fait parce que
01:10:40les dirigeants en profitent
01:10:41de ce manque de culture économique
01:10:43et c'est un faux cercle vertueux
01:10:44et globalement
01:10:46on ne peut pas toucher
01:10:47donc bravo Philippe
01:10:49excellente idée
01:10:50j'ai envie de dire
01:10:51mais on pourra le faire
01:10:52mais tant qu'on n'a pas
01:10:53la volonté politique
01:10:54moi je l'ai souvent dit
01:10:55je pense que tant qu'on n'a pas
01:10:56touché le fond de la piscine
01:10:57on n'a pas compris
01:10:58ce qui nous arrive
01:10:59c'est-à-dire que globalement
01:10:59on est en train de couler
01:11:00mais on est persuadé
01:11:01qu'on va avoir un moment
01:11:02où on va respirer
01:11:03c'est le Titanic
01:11:03l'orchestre qui joue de la musique
01:11:05alors que le bateau
01:11:05est en train de couler
01:11:06donc on se dit
01:11:06non finalement
01:11:07ça va
01:11:07c'est pas si mal que ça
01:11:08donc mais voilà
01:11:10heureusement
01:11:10de plus en plus de français
01:11:11commencent à comprendre
01:11:13que c'est grave
01:11:14et je pense qu'on finira
01:11:15par réagir
01:11:15mais je pense qu'il faudra
01:11:16quand même malheureusement
01:11:17passer par la case
01:11:20noyade totale
01:11:21voilà vraiment crash
01:11:22où là on comprendra
01:11:23la gravité de la situation
01:11:24merci beaucoup Philippe
01:11:25de vous avoir appelé
01:11:26depuis quand 0 826 300 300
01:11:29bon l'état là visiblement
01:11:30dans ces dernières
01:11:31ces dernières semaines
01:11:32a été créatif
01:11:32parce qu'on pose
01:11:33différentes solutions
01:11:34sur la table
01:11:34et c'est aussi pour ça
01:11:35que vous êtes là
01:11:36Marc Toiti
01:11:36c'est première solution
01:11:37on l'a esquissé
01:11:39c'est le retour
01:11:41de la taxe d'habitation
01:11:41évidemment qu'on appelle pas
01:11:42qu'on appelle pas ça ainsi
01:11:44on dit une contribution modeste
01:11:46alors que
01:11:47on rappelle que
01:11:47Eric Lombard en tête
01:11:48ministre de l'économie
01:11:49Amélie de Montchalin
01:11:50ministre des comptes publics
01:11:51on dit attention
01:11:51si on fait tous ces projets
01:11:53qu'on lance
01:11:53ce sera sans augmentation d'impôts
01:11:55et la ministre
01:11:56de la vie de Juliette Méadelle
01:11:57qui était notre invitée
01:11:58tout à l'heure sur Sud Radio
01:11:58a dit
01:11:59quand même
01:11:59je ne suis pas favorable
01:12:00donc comment expliquer
01:12:01encore aujourd'hui
01:12:02que c'est quoi
01:12:03est-ce que c'est pas non plus
01:12:04une question de génération politique
01:12:05François Répsamen
01:12:06sans lui faire insulte
01:12:07on va dire habitué du paysage politique
01:12:09peut-être éléphant
01:12:11du parti socialiste
01:12:12est-ce que ce n'est pas aussi
01:12:13un réflexe
01:12:15de vieux socialistes
01:12:16disons le mot
01:12:17c'est un véritable scandale
01:12:18nous sommes encore une fois
01:12:20le pays où il y a
01:12:20le plus d'impôts
01:12:21et de taxes
01:12:22par rapport à notre richesse
01:12:23et que pensent nos dirigeants
01:12:25parce que c'est ce qu'ils pensent
01:12:26au fond d'eux
01:12:26encore augmenter
01:12:27on va encore augmenter
01:12:28mais ce n'est pas sérieux
01:12:29on ne peut pas continuer
01:12:30mais surtout
01:12:30est-ce que c'est la taxe d'habitation
01:12:31rappelez-nous
01:12:32combien ça rapportait
01:12:33pourquoi on l'a supprimé
01:12:34le problème c'est que
01:12:35finalement
01:12:35on l'a supprimé justement
01:12:37notamment pour
01:12:37pour les français
01:12:39locataires
01:12:40notamment
01:12:40mais également propriétaires
01:12:42mais les propriétaires
01:12:42on a transféré
01:12:43sur la taxe foncière
01:12:45donc la taxe foncière
01:12:46qui a justement
01:12:46beaucoup plus augmenté
01:12:47et donc finalement
01:12:48ça a corrigé
01:12:49donc aujourd'hui
01:12:49c'est le français moyen
01:12:51qui va payer effectivement
01:12:52si on met encore une contribution
01:12:53la semaine dernière
01:12:54rappelez-vous
01:12:55c'était sur les retraités
01:12:56quand on dit
01:12:57effectivement on va supprimer
01:12:58l'abattement de 10%
01:12:59sur les retraités
01:13:00ça équivaut à quoi ?
01:13:01Une augmentation
01:13:02des impôts finalement
01:13:03donc vous voyez
01:13:04on essaye de trouver
01:13:04comme
01:13:05évidemment on a promis
01:13:06qu'on n'allait pas
01:13:07augmenter les impôts
01:13:07alors on essaye
01:13:08de trouver un subterfuge
01:13:09et moi je
01:13:10ma crainte c'est que
01:13:11dans quelques
01:13:11vous allez voir
01:13:12dans quelques semaines
01:13:12on va nous dire
01:13:13bon ben finalement
01:13:14ah bah tiens
01:13:15il y a beaucoup d'épargne
01:13:15en France
01:13:16pourquoi pas en préempre ?
01:13:17vous dites ça
01:13:18ça a déjà été un peu
01:13:19certains députés y pensent
01:13:20ou certains politiques
01:13:21y ont déjà pensé
01:13:21ils l'ont pas encore fait
01:13:22parce qu'ils n'osent pas
01:13:23mais ça va arriver
01:13:24donc moi je dis non
01:13:25ça pour moi
01:13:26c'est un véritable scandale
01:13:28un scandale d'état
01:13:29commençons d'abord
01:13:31par réduire la dépense publique
01:13:32arrêtons de faire payer
01:13:34les français
01:13:34les français
01:13:35ça fait des décennies
01:13:36qu'ils se serrent la ceinture
01:13:37donc maintenant
01:13:38c'est à l'état
01:13:39et la puissance publique globale
01:13:41à se serrer la ceinture
01:13:42ce n'est pas effectivement
01:13:43aux français
01:13:44qui ont déjà été mis
01:13:45à contribution de trop nombreuses points
01:13:470,826, 300, 300
01:13:49faites comme Claude
01:13:49du côté de Perpignan
01:13:51bonjour Claude
01:13:52oui bonjour à toute l'équipe
01:13:53et je voudrais dire
01:13:54c'est toujours rafraîchissant
01:13:55d'entendre Marc Toiti
01:13:56merci Claude
01:13:57mais bien sûr
01:13:58mais c'est pour ça
01:13:58qu'on a besoin d'une heure avec lui
01:13:59oui je suis 1000% d'accord
01:14:02avec ce qu'il a dit
01:14:03et moi je voudrais revenir
01:14:04sur le fait
01:14:04qu'il faut vraiment affirmer
01:14:06que de manière indolore
01:14:08on peut réduire
01:14:09le nombre global
01:14:10des agents
01:14:11travaillant pour l'état
01:14:12ou les collectivités
01:14:13en utilisant
01:14:14les départs en retraite
01:14:15vous avez rappelé
01:14:16que Sarkozy
01:14:17en avait parlé
01:14:18mais qu'il ne l'avait pas fait
01:14:19François Fillon
01:14:21avait pour programme
01:14:21de faire petit à petit
01:14:23dans la durée
01:14:24réduire de 500 000 emplois
01:14:26l'emploi public
01:14:27et je veux dire
01:14:29que ça
01:14:29ils étaient sur la même ligne
01:14:31en fait
01:14:31alors en revanche
01:14:32moi je voudrais souligner
01:14:33quand même
01:14:33que dans la période
01:14:34qui a suivi
01:14:35c'est à dire que
01:14:36du temps de François Hollande
01:14:37il faut se rappeler quand même
01:14:38que sous l'impulsion
01:14:39du sénateur Valigny
01:14:41on a expliqué
01:14:42que la fusion des régions
01:14:44allait faire des économies
01:14:45de 5 à 10%
01:14:47Oui on a bien vu
01:14:48comment ça a terminé
01:14:49On a vu
01:14:50et alors
01:14:51l'autre problème
01:14:53sur lequel il faut regarder
01:14:54un peu
01:14:54moi je me souviens
01:14:55quand Emmanuel Macron
01:14:56est arrivé
01:14:57et qu'il a puisé
01:14:58sa force politique
01:14:59dans les gens
01:15:00qui avant
01:15:01travaillaient à l'extérieur
01:15:02ou dans le privé
01:15:03ce qui serait bien
01:15:04c'est de dire
01:15:04au fond
01:15:05au terme d'un mandat politique
01:15:07on ne va pas se caser
01:15:08dans un comité théodule
01:15:09théodule gravement payé
01:15:11par les impôts des français
01:15:12on retourne là
01:15:13d'où on vient
01:15:14c'est que
01:15:14la politique
01:15:15c'est un passage
01:15:16au service de la France
01:15:17et des français
01:15:18et c'est pas une carrière
01:15:20et là je crois
01:15:21que sur ce point là
01:15:22et alors je voudrais rajouter
01:15:23aussi que
01:15:23dans les décisions imbéciles
01:15:25qui ont beaucoup coûté
01:15:26à l'état
01:15:26moi je
01:15:27l'archétype
01:15:28c'est la fermeture
01:15:29de Fessenheim
01:15:30Ah bah bien sûr
01:15:30le nombre de projets publics
01:15:32dans lesquels on investit
01:15:33et qu'on torpille
01:15:33et aujourd'hui
01:15:35on est encore en train
01:15:36de financer
01:15:37les énergies renouvelables
01:15:38dont on n'a plus besoin
01:15:39ça je veux dire
01:15:40on en parlera demain
01:15:42à 13h
01:15:42voilà
01:15:43merci beaucoup
01:15:44vous pouvez
01:15:45alors préparez déjà
01:15:46le téléphone
01:15:470826-300-300
01:15:48vous pouvez
01:15:49vous allez pouvoir
01:15:50nous rappeler demain
01:15:51parce qu'on se dit aussi
01:15:52qu'avec les débats
01:15:53actuellement
01:15:53au Parlement
01:15:55sur la politique énergétique
01:15:56on a quand même besoin
01:15:57un peu comme sur les dépenses
01:15:58de l'état
01:15:58d'y voir clair
01:15:59merci beaucoup Claude
01:16:00de nous avoir appelé
01:16:01au 0826-300-300
01:16:02c'est juste ce qu'il dit
01:16:04aussi
01:16:04c'est-à-dire que les politiques
01:16:04c'est ce que vous disiez
01:16:05un peu tout à l'heure
01:16:06si vous voulez
01:16:06sur le fonctionnement
01:16:07dont ils ont bénéficié
01:16:08entretiennent un système
01:16:10finalement dans lequel
01:16:11ils évoluent
01:16:12et l'idée que la politique
01:16:13n'est qu'un passage
01:16:14en réalité
01:16:14n'est pas dans la tête
01:16:15de nos dirigeants
01:16:16du tout
01:16:16il faut être très honnête
01:16:17Claude l'a dit d'ailleurs
01:16:18le seul
01:16:19à ma connaissance
01:16:19j'ai 30 ans de métier
01:16:20maintenant
01:16:20mais le seul
01:16:21qui a vraiment osé
01:16:22s'en prendre justement
01:16:23à cette sphère publique
01:16:24à réduire la dépense publique
01:16:25c'était François Fillon
01:16:27et comme par hasard
01:16:28qui n'a pas été élu
01:16:29voilà
01:16:29on l'a pas laissé faire
01:16:30donc c'est ça
01:16:31le vrai enjeu aujourd'hui
01:16:32et finalement
01:16:33il a été remplacé
01:16:33par Emmanuel Macron
01:16:34entre guillemets
01:16:35qui lui est un haut fonctionnaire
01:16:36inspecteur des finances
01:16:37donc évidemment
01:16:38il n'a pas envie
01:16:39de baisser la dépense publique
01:16:40c'est clair
01:16:41mais pourtant
01:16:42dans son programme
01:16:42rappelez-vous
01:16:43non non c'est complètement faux
01:16:44c'est pas vrai
01:16:45je ne veux pas trop raconter
01:16:47parce qu'il y a des trucs
01:16:47un peu confidentiels
01:16:48mais il n'a jamais eu
01:16:49de volonté politique
01:16:51de réduire la dépense publique
01:16:52voilà
01:16:52ça je peux vous garantir
01:16:53c'était seulement
01:16:54une affirmation
01:16:55parce que ça faisait bien
01:16:56mais c'était pas le fond
01:16:57quand François Bayrou
01:16:57vous a dit
01:16:58quand il a présenté son budget
01:16:59oui on va faire des économies
01:17:00mais par contre
01:17:02les dépenses publiques
01:17:03c'est les chiffres
01:17:04du budget
01:17:05ont augmenté
01:17:06de 4,6%
01:17:08c'est écrit dessus
01:17:09c'est le double de l'inflation
01:17:12et tout le monde dit
01:17:12ah non il y a des économies
01:17:13mais non
01:17:14les dépenses publiques
01:17:14continuent d'augmenter
01:17:15même hors inflation
01:17:17elles augmentent de 2,1%
01:17:18donc ça montre bien
01:17:19que même quand on vous dit
01:17:21on réduit les dépenses
01:17:22c'est faux
01:17:22en fait elles augmentent moins
01:17:24que ce qui était prévu
01:17:25mais elles augmentent quand même
01:17:26donc pour ça
01:17:27il faut une vraie volonté politique
01:17:28et même encore aujourd'hui
01:17:30je n'en vois pas
01:17:32des politiques
01:17:32qui ont peut-être les moyens
01:17:33on a encore un quart d'heure
01:17:35pour la trouver
01:17:35Marc Toiti
01:17:36la volonté politique
01:17:38encore une fois
01:17:39il faut aujourd'hui
01:17:39que nous ayons des dirigeants
01:17:41qui veulent être président
01:17:43ou autre
01:17:43qui disent
01:17:44voilà
01:17:44moi je vais m'engager
01:17:46à réduire la dépense publique
01:17:47et également
01:17:48sans toucher également
01:17:50je dirais
01:17:51au niveau de vie des français
01:17:52parce que c'est ça
01:17:52qui inquiète les français
01:17:53on peut baisser la dépense publique
01:17:55sans toucher au niveau de vie
01:17:57des français
01:17:57c'est le parler vrai
01:17:58de Marc Toiti
01:17:58que vous entendez uniquement
01:17:59sur Sud Radio
01:18:00on a encore un quart d'heure
01:18:01ensemble
01:18:010826 300 300
01:18:03justement pour venir
01:18:04aussi alimenter ce débat
01:18:06échanger avec nous
01:18:06application de Sud Radio
01:18:07et standard
01:18:08on se retrouve
01:18:09dans quelques instants
01:18:10Sud Radio
01:18:12midi 14h
01:18:14Maxime Liédo
01:18:15sans réserve
01:18:16les dernières lignes droites
01:18:18c'est l'équivalent du dessert
01:18:19pour ceux qui sont actuellement
01:18:21au déjeuner
01:18:21on est toujours avec Marc Toiti
01:18:22ça arrive
01:18:24c'est la surprise
01:18:25c'est le buffet
01:18:25parce qu'en fait
01:18:26il est tellement immense
01:18:27ici à Sud Radio
01:18:27que quand on sort du studio
01:18:29c'est toute une préparation
01:18:30économiste
01:18:31Marc Toiti
01:18:31conseiller économique
01:18:32chez Itoro
01:18:33et on fait le tour
01:18:34avec vous
01:18:34de ces annonces
01:18:35visiblement
01:18:36parce que ça y est
01:18:36l'Etat se réveille enfin
01:18:37il faudrait trouver 40 milliards
01:18:39et la discussion en antenne
01:18:40est quand même très intéressante
01:18:41et je vous invite
01:18:42à nous rejoindre
01:18:430826 300 300
01:18:44au standard
01:18:45ou sur l'application Sud Radio
01:18:46c'est la conscience
01:18:48tout d'un coup
01:18:48les gens de plus en plus
01:18:49depuis combien de temps
01:18:50vous l'estimez
01:18:51ont conscience
01:18:51ça y est
01:18:52que l'Etat est obèse
01:18:53que le gaspillage
01:18:54est absolument omniprésent
01:18:55et le nombre de comités
01:18:57organismes
01:18:58sections à droite à gauche
01:19:00qui ne servent
01:19:00mais alors à rien
01:19:02de chez rien
01:19:02de chez rien
01:19:03c'est ça qui est rassurant
01:19:04c'est que bon
01:19:04ça va 30 ans de métier
01:19:05mais c'est vrai que
01:19:06depuis une dizaine d'années
01:19:07j'ai vu quand même
01:19:08une sorte de basculement
01:19:10alors il y a eu
01:19:11la période Covid
01:19:11où là
01:19:12on était dans un autre monde
01:19:13on a cru que l'argent magique
01:19:15tombait du sol etc
01:19:15puis là on se rend compte
01:19:16des erreurs
01:19:17comptez-vous compte quand même
01:19:18la dette publique française
01:19:20a augmenté de quasiment
01:19:211000 milliards d'euros
01:19:23depuis 2019
01:19:251000 milliards d'euros
01:19:25et sur la même période
01:19:27le PIB français
01:19:28a augmenté de 550 milliards
01:19:30c'est-à-dire
01:19:31il manque 450 milliards
01:19:32c'est-à-dire
01:19:33si j'augmente ma dette
01:19:34et que mon PIB
01:19:35ma richesse
01:19:35augmente comme ma dette
01:19:36on dit bon allez
01:19:37au diable l'avarice
01:19:38mais ce n'est pas le cas
01:19:39donc il y a du gaspillage clair
01:19:41regardez l'année dernière
01:19:42sur le déficit public
01:19:42on l'évoquait tout à l'heure
01:19:43où la France
01:19:44c'est donc le plus mauvais
01:19:45pays de la zone euro
01:19:46par rapport à la prévision
01:19:48initiale de Bercy
01:19:49de monsieur le maire
01:19:50à l'époque
01:19:50il manque 100 milliards
01:19:52100 milliards d'euros
01:19:53c'est énorme
01:19:54c'est-à-dire que
01:19:54moi j'ai trouvé
01:19:5550 milliards
01:19:55lui qui se vantait
01:19:56de gérer les comptes
01:19:56comme un bon père de famille
01:19:57100 milliards
01:19:58sur un compte en banque
01:19:59c'est rare
01:19:59en moins 100 milliards
01:20:00c'est pas tous les jours
01:20:01encore une fois
01:20:01il manque 50 milliards
01:20:03j'ai réussi à les identifier
01:20:04ça veut dire notamment
01:20:05à cause de la charge
01:20:06d'intérêt de la dette
01:20:06parce qu'il ne croyait pas
01:20:07à l'augmentation
01:20:08des taux d'intérêt
01:20:09et idem
01:20:10il ne pensait pas
01:20:10que le chômage
01:20:11allait rester élevé
01:20:12donc ça fait des dépenses
01:20:14plus moins de recettes fiscales
01:20:15mais par contre
01:20:16il y a 50 milliards
01:20:16qui manquent
01:20:17j'ai cherché
01:20:18alors je n'ai pas encore trouvé
01:20:19on attend les chiffres définitifs
01:20:20de l'INSEE
01:20:20c'est vraiment de 50 milliards
01:20:21qui ont été purement inventés
01:20:23on ne sait pas
01:20:23on ne sait pas où ils sont
01:20:24donc il y a eu
01:20:25ce creusement du déficit
01:20:27qui moi me pose
01:20:28quand même une vraie question
01:20:29donc là
01:20:29vous voyez
01:20:31les français ne peuvent plus
01:20:33c'est-à-dire aujourd'hui
01:20:34on a manqué aux français
01:20:35pendant des décennies
01:20:36on ne peut plus continuer comme ça
01:20:38on a la chance justement
01:20:39d'avoir des médias
01:20:40qui disent les choses
01:20:41des économistes
01:20:41certains
01:20:42entre guillemets
01:20:43je prends des risques
01:20:44parce que c'est vrai
01:20:44que je ne peux pas raconter
01:20:45tout ce qui m'arrive des fois
01:20:46mais c'est vrai que des fois
01:20:47on essaye de me faire taire
01:20:48ou de me faire des petits problèmes
01:20:49mais franchement
01:20:51j'ai fait ma carrière
01:20:52j'ai peur de personne
01:20:54entre guillemets
01:20:54mais c'est dommageable
01:20:55non mais la volonté
01:20:56on va dire
01:20:56de tout un narratif économique
01:20:57qui sous prétexte
01:20:58qu'on est la septième puissance du monde
01:21:00finalement
01:21:00vivrait très bien
01:21:01le narratif selon lequel
01:21:02on a réindustrialisé
01:21:04que le taux de chômage
01:21:05etc
01:21:05c'est presque une double
01:21:07c'est plus qu'une visière
01:21:09c'est tout un casque
01:21:09médiéval
01:21:10c'est un mensonge éhonté
01:21:12vous savez
01:21:13je vais vous donner un chiffre
01:21:13très simple
01:21:14la France en termes de
01:21:15ce qu'on appelle
01:21:15le PIB par habitant
01:21:16ça veut dire la richesse par habitant
01:21:18donc là
01:21:18c'est une moyenne
01:21:19mais ça montre quand même
01:21:19un petit peu
01:21:20le niveau de développement
01:21:21d'un pays
01:21:21la France dans les années 90
01:21:23était encore onzième du monde
01:21:25en termes de richesse par habitant
01:21:27c'est pas mal
01:21:27les américains étaient dixièmes
01:21:29nous on était onzième
01:21:30on était même
01:21:30coup d'un coup avec les américains
01:21:32dans les années 80
01:21:33on était même devant les américains
01:21:34on était plus risqueux
01:21:35vous vous rendez compte
01:21:35c'est beau
01:21:35c'est pas rien
01:21:36aujourd'hui on est combien ?
01:21:37les américains
01:21:38ils sont cinquième
01:21:39aujourd'hui on est 24ème
01:21:4124ème
01:21:41alors ça c'est 2024
01:21:43peut-être que 2025
01:21:44ça sera pire
01:21:44mais ça ça donne une idée
01:21:46du déclassement
01:21:47mais même les français
01:21:48dans un dernier sondage
01:21:49c'est que 80% des français
01:21:51estiment que la France
01:21:52est dans le déclassement
01:21:52donc c'est la prise de conscience
01:21:53dans tout ce que vous disiez
01:21:54les services publics
01:21:56l'école
01:21:56les hôpitaux
01:21:57la médecine en France
01:21:58on en parlait encore tout à l'heure
01:21:59dans l'émission
01:22:00c'est-à-dire que c'est le sentiment
01:22:01finalement de ne pas savoir
01:22:02où part l'argent
01:22:03mais c'est ça qui est dramatique
01:22:04c'est qu'à la rigueur
01:22:05qu'on ait beaucoup de dépenses publiques
01:22:06mais si j'ai des services publics
01:22:08formidables
01:22:08je dis bon bah ok
01:22:09au diable avarice
01:22:11on a finalement
01:22:11ça marche quand même
01:22:12mais aujourd'hui ce n'est plus le cas
01:22:14tout à l'heure
01:22:14on parlait du chômage
01:22:15taux de chômage
01:22:16des moins de 25 ans
01:22:16vous vous rendez compte
01:22:17on est à 21%
01:22:18peut-être même 30%
01:22:19si on prend toutes les catégories
01:22:20mais c'est inadmissible
01:22:22alors qu'on fait effectivement
01:22:23voilà un pléthore de Bac plus 5
01:22:25en histoire de l'art
01:22:25c'est très bien l'histoire de l'art
01:22:27j'adore
01:22:27mais les débouchés
01:22:28c'est pas ça qui fait tourner l'économie
01:22:29c'est ça
01:22:29et pareil aujourd'hui
01:22:30on nous dit
01:22:31on va réindustrialiser le pays
01:22:33attendez mais il faut être sérieux
01:22:34encore une fois
01:22:35d'abord n'oublions pas
01:22:36que le fait de désindustrialiser le pays
01:22:38c'était une volonté politique
01:22:39toutes les années 80-90
01:22:41et on paye encore aujourd'hui
01:22:42on s'en est vanté
01:22:43certains s'en vantent encore aujourd'hui
01:22:45mais c'est très bien
01:22:47de vouloir réindustrialiser
01:22:48il faut prendre des mesures
01:22:49il faut réduire les impôts
01:22:50par exemple
01:22:50qui payent sur les entreprises
01:22:51il faut avoir un marché du travail
01:22:52plus fluide
01:22:53mais est-ce que dans ce contexte
01:22:54vous qui êtes très attentif
01:22:56à tout ce secteur économique
01:22:57au sens large
01:22:57est-ce que vous trouvez
01:22:59que les patrons
01:23:00mine de rien
01:23:00s'immiscent assez dans le débat
01:23:01moi j'ai l'impression
01:23:03on l'a déjà entendu aussi
01:23:04ici sur Sud
01:23:04c'est à double tranchant
01:23:05mais est-ce que les patrons
01:23:07prennent vraiment part
01:23:08les mêmes
01:23:09Patrick Pouyanné du côté de Total
01:23:10Bernard Arnault du côté d'LVMH
01:23:12mais est-ce qu'ils ne s'engagent pas
01:23:13finalement avec encore
01:23:15aujourd'hui un peu trop de frilosité
01:23:17ça commence à changer quand même
01:23:18parce que
01:23:18si on prend les déclarations
01:23:19de Bernard Arnault
01:23:20qui est quelqu'un de très timide
01:23:21généralement très réservé
01:23:22moi ça m'a presque choqué
01:23:24parce que je le connais
01:23:24depuis très longtemps
01:23:25et c'est vrai que là
01:23:26je ne m'attendais pas
01:23:27à ce qu'ils disent effectivement
01:23:27de telles phrases
01:23:28qui sont quand même assez dures
01:23:30mais à l'arrière
01:23:31ça c'est les grandes entreprises
01:23:32donc les entreprises
01:23:32oui mais on sait très bien
01:23:33que derrière
01:23:34c'est des PME
01:23:35derrière des TPE
01:23:38toutes nos tissus de PME
01:23:40de petites entreprises
01:23:41ou là
01:23:42qui sont encore
01:23:42mal vues entre guillemets
01:23:43encore une fois
01:23:44la culture de l'île des classes
01:23:45alors que la plupart
01:23:46des chefs d'entreprise
01:23:47regardez on a des défaillances
01:23:48d'entreprises
01:23:48qui atteignent des sommets historiques
01:23:49donc là malheureusement
01:23:51il faut valoriser
01:23:52nos entreprises
01:23:53ce sont les entreprises
01:23:54qui créent des emplois
01:23:55bien entendu
01:23:55et donc voilà
01:23:56il faut réconcilier les français
01:23:57avec l'économie
01:23:58ce que j'essaye de faire
01:23:59depuis des années
01:23:59et malheureusement
01:24:00ça ne marche pas toujours
01:24:01mais globalement
01:24:02il faut continuer
01:24:03moi je note vraiment
01:24:04je le vois dans les conférences
01:24:05que je fais en province
01:24:06ou ailleurs
01:24:06je vois qu'on a
01:24:07c'est en train d'évoluer
01:24:09c'est en train de changer
01:24:10et donc vous savez
01:24:11je pense que les dirigeants français
01:24:12ils en sont conscients
01:24:13ils en ont un peu peur
01:24:14ils paniquent un peu
01:24:15ils lancent à chaque fois
01:24:17des ballons d'essai
01:24:18ils disent
01:24:19ah bah tiens
01:24:19peut-être là
01:24:20on va faire les retraites
01:24:21ah bah non
01:24:21on va peut-être réduire là
01:24:22ils sont un petit peu
01:24:23dans la panique
01:24:24parce qu'ils se rendent compte
01:24:25que les français
01:24:25sont conscients
01:24:27de la gravité de la situation
01:24:28donc on ne peut plus
01:24:29continuer de mentir
01:24:30comme ça aux français
01:24:31donc maintenant
01:24:31moi j'attends effectivement
01:24:32des futurs peut-être
01:24:34dirigeants politiques
01:24:35qui auront le courage
01:24:36de dire voilà ce qu'on va faire
01:24:37pour réformer le pays
01:24:39encore une fois
01:24:39parce qu'on parle de l'Argentine
01:24:41la plus
01:24:42tous les pays européens
01:24:43l'ont fait
01:24:44tous
01:24:44tous
01:24:45Espagne, Portugal, Italie
01:24:47Italie, etc
01:24:47donc on n'est pas plus bêtes
01:24:49que les autres
01:24:49pourquoi nous
01:24:50nous n'arrivons pas
01:24:50le sentiment de se croire
01:24:53parce qu'on ne dit pas les choses
01:24:54parce qu'on est dans le déni
01:24:56permanent
01:24:57rendez-vous compte
01:24:57encore une fois
01:24:58nos dirigeants nous disent encore
01:25:00ça y est
01:25:00ce sont les 30 glorieuses
01:25:01la France
01:25:01vraiment
01:25:02on a une croissance très forte
01:25:04en réalité
01:25:04on empêche les gens
01:25:05de bosser le 1er mai
01:25:06donc si vous voulez
01:25:06le discours n'est pas
01:25:07c'est un global
01:25:08c'est-à-dire qu'il faut redonner
01:25:10je dirais
01:25:11de la respiration
01:25:12à notre pays
01:25:12et moi j'ai fait des simulations
01:25:14très simples
01:25:14notamment pour baisser
01:25:15les dépenses publiques
01:25:16de 50 milliards d'euros
01:25:17minimum
01:25:17par an
01:25:18et également de baisser
01:25:20les impôts
01:25:21de 50 milliards d'euros
01:25:22et donc là
01:25:22tous les français
01:25:23vont en avoir
01:25:25je dirais
01:25:25le bénéfice
01:25:26entre guillemets
01:25:26parce qu'il faut savoir
01:25:27qu'aujourd'hui
01:25:28on a un pouvoir d'achat
01:25:29qui est très très compliqué
01:25:30qui est très faible
01:25:31l'inflation
01:25:32elle est toujours là
01:25:32malheureusement
01:25:33elle est moins forte
01:25:34mais elle est toujours là
01:25:35elle pèse toujours
01:25:36dans le port de monnaie
01:25:36continue d'augmenter
01:25:37moi je pense qu'il faudrait
01:25:39que nos dirigeants
01:25:39aillent faire leur course
01:25:40dans un super marché
01:25:41oula quelle idée
01:25:42ouais non mais ça serait bien
01:25:43parce qu'on se rend compte
01:25:44leur demander d'être dans la vraie vie
01:25:45Martheotti
01:25:45c'est pas possible
01:25:46mais ça serait important
01:25:47c'est une idopie
01:25:47ça serait important
01:25:48oui pour qu'ils se rendent compte
01:25:50ni de rien
01:25:51qu'au quotidien
01:25:51c'est une épreuve colossale
01:25:53et encore une fois
01:25:53nos français aujourd'hui
01:25:54ils ont cette difficulté
01:25:55économique, financière
01:25:56donc il faut leur donner
01:25:57du pouvoir d'achat
01:25:58il faut réduire effectivement
01:25:59les impôts
01:25:59par exemple vous voyez la CLG
01:26:00c'est l'arnaque du siècle
01:26:02oui mais la CLG
01:26:04qui devait être temporaire
01:26:05c'est la CRDS
01:26:05qui devait être temporaire
01:26:06mais la CLG
01:26:06c'était 1% à la base
01:26:08créée par Michel Robert
01:26:09en 1991
01:26:09maintenant on est à 9%
01:26:11et si vous prenez
01:26:12sur l'épargne
01:26:12on est à 17%
01:26:13la CRDS pareil
01:26:15ça c'était Juppé
01:26:16qui l'avait faite
01:26:16ça devait être temporaire
01:26:17c'était donc en 1996
01:26:19on est en 2025
01:26:21c'est toujours là
01:26:21et ça va continuer
01:26:22vous voyez que
01:26:23faire attention
01:26:24on a cette tentation
01:26:25d'augmenter en permanence
01:26:25les impôts
01:26:26et donc les français
01:26:27aujourd'hui payent tout ça
01:26:28et donc il faut
01:26:29réduire justement
01:26:31cette pression
01:26:31qui pèse sur les français
01:26:32pour redonner du pouvoir d'achat
01:26:33le parler vrai de Marc Toiti
01:26:35sur Sud Radio
01:26:35pendant une heure
01:26:36merci beaucoup
01:26:37d'avoir été avec nous
01:26:38votre chaîne YouTube
01:26:40je la rappelle
01:26:41en plus de celle de Sud Radio
01:26:42bien sûr
01:26:42sur laquelle réplique
01:26:43cette émission sera installée
01:26:45votre chaîne YouTube
01:26:45Marc Toiti TV
01:26:46justement pour retrouver
01:26:47ce franc-parler
01:26:48les nombreuses perspectives
01:26:49et les nombreuses analyses
01:26:50que vous développez
01:26:51économistes et conseillers économiques
01:26:53chez Itoro
01:26:53habitués de ce micro
01:26:54merci beaucoup
01:26:550826 300 300
01:26:57merci de nous avoir appelés
01:26:58d'avoir participé
01:26:59on se retrouve demain
01:27:00et ça jusqu'à la fin de la semaine
01:27:02même heure
01:27:03même radio
01:27:03au revoir
01:27:04et ça jusqu'à la fin de la semaine
01:27:04et ça jusqu'à la fin de la semaine
01:27:05et ça jusqu'à la fin de la semaine

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