L'avocate Vanessa Edberg à propos de «l'entrisme islamiste» ciblé par Bruno Retailleau : «Il ne s'agit pas d'une organisation structurée, mais d'électrons libres.»
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00:00Les frères musulmans, c'est un courant de pensée actif, c'est un courant de pensée actif qui n'est pas pressé,
00:06qui veut à terme instaurer un califat et qu'évidemment la loi divine, la charia, soit au-delà de la loi des hommes.
00:14Et pour ce faire, effectivement, il passe par des associations caritatives, il lutte contre les injustices sociales,
00:21mais aussi dans les entreprises, dans les universités, mais de façon très insidieuse et subliminale.
00:27De fait, comment caractériser une infraction pénale quand il s'agit ici que d'essayer finalement de propager la loi divine ?
00:36C'est là où ça devient très difficile.
00:40Il ne s'agit ici pas d'une organisation structurée, mais encore une fois, d'électrons libres.
00:47Et c'est depuis surtout, alors même si les frères musulmans est un mouvement évidemment différent d'Al-Qaïda,
00:52depuis qu'Al-Qaïda finalement a sombré, les personnes qui agissent dans ces mouvements salafistes
01:00ou dans le mouvement des frères musulmans, le font de façon isolée, ne le font pas de façon organisée.
01:06Et c'est là où ça devient difficile.
01:07Sous-titrage Société Radio-Canada