Le cœur du pouvoir russe est de nouveau frappé. À Balachikha, en banlieue est de Moscou, une explosion d'une violence inouïe a arraché à la vie le lieutenant-général Iaroslav Moskalik, 59 ans, figure de proue de l'état-major des forces armées russes.
Un attentat soigneusement orchestré, que les autorités attribuent déjà sans détour aux services ukrainiens.
Le général Moskalik, connu pour son rôle clé au sein de la Direction générale opérationnelle, n’a pas survécu à l’explosion d’une Volkswagen Golf piégée, dissimulée non loin de son domicile. Selon les premiers éléments de l'enquête rapportés par AP News (source), environ 500 grammes de TNT, mêlés à des éclats métalliques, ont été utilisés pour cet attentat d’une précision glaçante.
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) affirme avoir arrêté un suspect ukrainien, Ignat Kuzin, né en 1983, accusé d’avoir installé la charge explosive avec l’aide directe des services spéciaux de Kiev. "L’explosion a été déclenchée à distance, depuis le territoire ukrainien," a précisé un communiqué officiel relayé par Le Figaro (source).
À ce jour, Kiev n’a pas revendiqué cet acte. Mais pour Moscou, le doute n’est plus permis. Dans les couloirs feutrés du Kremlin, les conversations sont sans ambiguïté : l’Ukraine mène désormais une guerre de l’ombre sur le sol russe, frappant au cœur même de ses élites militaires. Une stratégie sournoise mais terriblement efficace, dont la mort du général Igor Kirillov en décembre dernier avait déjà donné un avant-goût sanglant, selon AP News.
Ce nouvel assassinat intervient dans un contexte diplomatique tendu, alors que Vladimir Poutine recevait à Moscou l'envoyé spécial américain Steve Witkoff pour discuter — ironie tragique — de la paix en Ukraine (Washington Post, source).
À Balachikha, les stigmates de l’explosion sont visibles : façades éventrées, voitures calcinées, habitants hagards. "J'ai cru qu'un missile avait frappé notre quartier," témoigne une riveraine sous le choc. Pour les Russes, ce n’est plus seulement la ligne de front qui est en danger. C’est leur propre maison.
À l’heure où Moscou promet une "réponse appropriée", une seule chose est sûre : la guerre entre la Russie et l’Ukraine a franchi une nouvelle étape. Invisible, impitoyable, et désormais impossible à ignorer.
Un attentat soigneusement orchestré, que les autorités attribuent déjà sans détour aux services ukrainiens.
Le général Moskalik, connu pour son rôle clé au sein de la Direction générale opérationnelle, n’a pas survécu à l’explosion d’une Volkswagen Golf piégée, dissimulée non loin de son domicile. Selon les premiers éléments de l'enquête rapportés par AP News (source), environ 500 grammes de TNT, mêlés à des éclats métalliques, ont été utilisés pour cet attentat d’une précision glaçante.
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) affirme avoir arrêté un suspect ukrainien, Ignat Kuzin, né en 1983, accusé d’avoir installé la charge explosive avec l’aide directe des services spéciaux de Kiev. "L’explosion a été déclenchée à distance, depuis le territoire ukrainien," a précisé un communiqué officiel relayé par Le Figaro (source).
À ce jour, Kiev n’a pas revendiqué cet acte. Mais pour Moscou, le doute n’est plus permis. Dans les couloirs feutrés du Kremlin, les conversations sont sans ambiguïté : l’Ukraine mène désormais une guerre de l’ombre sur le sol russe, frappant au cœur même de ses élites militaires. Une stratégie sournoise mais terriblement efficace, dont la mort du général Igor Kirillov en décembre dernier avait déjà donné un avant-goût sanglant, selon AP News.
Ce nouvel assassinat intervient dans un contexte diplomatique tendu, alors que Vladimir Poutine recevait à Moscou l'envoyé spécial américain Steve Witkoff pour discuter — ironie tragique — de la paix en Ukraine (Washington Post, source).
À Balachikha, les stigmates de l’explosion sont visibles : façades éventrées, voitures calcinées, habitants hagards. "J'ai cru qu'un missile avait frappé notre quartier," témoigne une riveraine sous le choc. Pour les Russes, ce n’est plus seulement la ligne de front qui est en danger. C’est leur propre maison.
À l’heure où Moscou promet une "réponse appropriée", une seule chose est sûre : la guerre entre la Russie et l’Ukraine a franchi une nouvelle étape. Invisible, impitoyable, et désormais impossible à ignorer.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00C'est à dire qu'il y a de la porte.