Erik Tegnér : «Cette jeune génération est plus radicale», sur CNEWS.
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00:00La région Auvergne-Rhône-Alpes avait tenté cette idée de justement de mettre des portiques de sécurité, ça coûterait une fortune.
00:06Donc à quel moment là, maintenant, en fait quand il dit ça, ça veut dire qu'en fait il part du principe que la semaine prochaine il sera passé à un autre sujet.
00:13Voilà ce que j'entends. La réponse aujourd'hui elle est absolument pas sécuritaire et moi j'en parle souvent de cette question sécuritaire.
00:19Je pense fondamentalement pas que ce soit une question même de l'autorité parce qu'il s'en prend pas une professeure.
00:24On est sur quelque chose évidemment d'évidemment profond. Mais quand on se pose la question de se dire pourquoi ça arrive, comment faire, etc.
00:31Le problème aussi c'est qu'on a un débat public et on a des responsables politiques qui vous ressortent la même chose matin, midi et au soir et qui sont incapables justement de se poser pourquoi.
00:40Parce que c'est une génération. Moi je suis un peu plus proche de cette génération donc je la suis notamment beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:46Alors on peut me dire ah oui trop sur les réseaux sociaux et tout. Mais c'est une génération, ils sont largués ces politiques.
00:51François Bayrou il connaît rien à cette nouvelle génération. Et c'est ça le grand problème.
00:55Ils sont en train de parler de ça.
00:56Mais alors on fait quoi Eric ? On fait quoi ?
00:58On commence pas par faire de la démagogie, c'est la première chose. Et ensuite je pense que lorsqu'on dit, lorsqu'on écoute...
01:05Non mais c'est vrai, lorsqu'on écoute Bruno Roteuil, moi je veux dire... Parce que vous avez le sourire comme si je faisais de la démagogie de façon régulière.
01:11Non, moi ?
01:12Jamais, j'ai pensé ça.
01:14Non mais Amine, moi qu'est-ce que je fais à chaque fois ? Je fais de la politique.
01:17C'est-à-dire qu'en fait, lorsqu'il y a quelque chose, j'essaye de trouver une raison de fond.
01:21Et on va me trouver démagogique parce que j'ai tendance à vous dire, voilà ce qui va se passer dans 20 ou 30 ans.
01:26Mais en fait c'est ça qu'il faut faire, pardonnez-moi. C'est que ce problème, on va pas le résoudre dans 6 mois ou 1 an.
01:31Mais vous n'avez pas le début de commencement d'une solution en fait.
01:34Mais la solution c'est déjà de pas commencer par faire le tout sécuritaire sur cette question-là.
01:38L'autre point c'est de voir, et étant donné qu'on nous a dit qu'il fallait attendre demain,
01:42sur les raisons profondes de pourquoi cette personne est passée à l'acte,
01:45je pense que ça sera intéressant de le voir et de le voir dans le détail.
01:48Oui, parce qu'il y a toute une catégorie de la jeune génération aujourd'hui.
01:52Pardonnez-moi, ce n'est pas de la folie.
01:54Elle choisit de se mettre en rupture fondamentale et on ne la comprend encore pas.
01:57Pourquoi ? Parce qu'on passe notre temps.
01:58Et je vais même vous citer une journaliste de gauche, à qui je ne suis pas d'accord,
02:01qui s'appelle Salomé Sacké, qui écrit un livre justement sur « Sois jeune et tais-toi ».
02:05Et qu'est-ce qu'elle dit ? Et vraiment je ne partagerai avec elle.
02:07Elle dit qu'il y en a marre qu'on dise que les jeunes, on les met tous dans le même sac.
02:11C'est une solution facile des aînés parce qu'ils sont incapables de voir qu'effectivement,
02:15moi ce qui m'inquiète, c'est qu'il y a une jeune génération, on dit qu'ils sont sur TikTok,
02:18mais sur TikTok, ils ne regardent pas juste des vidéos avec des blagues.
02:21Ils regardent des discours qui sont véhiculés.
02:23Et donc c'est une jeune génération qui est plus radicale et qui est beaucoup plus radicale,
02:27plus jeune et qui est capable de passer à l'acte et de faire de la violence.
02:30Alors parfois, je veux dire, c'est des manifs, parfois c'est contre les policiers.
02:33Et là, dans ce cas-là, on voit aussi un passage à Jacques meurtri.
02:36Oui, mais là, c'est ce que dit...
02:41C'est parti !