Le journaliste Erik Tegnér à propos de l'insécurité : «On a cette impression que tous les mois on va rajouter un prénom. (...) Comme si de façon inéluctable, l'insécurité allait continuer à croître.»
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00:00Oui, c'est cette impression que tous les mois, on va rajouter un prénom
00:03et qu'en permanence, l'idée est de mettre un petit peu tout sous le tapis,
00:07comme si de façon inéluctable, l'insécurité allait continuer à croître,
00:11allait continuer à toucher les jeunes de plus en plus jeunes,
00:13avec justement des agresseurs qui sont également de plus en plus jeunes.
00:17Et c'est ça qui est surprenant dans la non-réaction d'Emmanuel Macron,
00:20mais également depuis le début de son mandat, il y a huit ans,
00:22c'est que les Français doivent le savoir,
00:25tous les matins, il reçoit des notes, comme le ministre de l'Intérieur,
00:28avec cet aspect dramatique de l'insécurité dans le pays.
00:31Bruno Retailleau disait récemment comment, au bout de seulement quatre mois à Beauvau,
00:35il en était marqué tous les matins.
00:37Et c'est comme si Emmanuel Macron savait que de toute façon,
00:40il ne pouvait pas enrayer cet engrenage et donc qu'il ne fallait juste pas,
00:44d'une certaine façon, souffler sur les braises et donc ne pas en parler.
00:47Et c'est cela où les Français, ils se disent aujourd'hui, je dois m'adapter,
00:51je dois me former.
00:52Certains vont aller s'entraîner pour se défendre, vont partir également à la campagne.
00:56Les campagnes, ils le voient, sont de moins en moins protégées aujourd'hui.