Procureur de Nantes, Antoine Leroy a évoqué l'attaque au couteau à Nantes lors d'une conférence de presse ce vendredi : «Les policiers sont arrivés moins de dix minutes après avoir été appelés».
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00:00Au moment de cette deuxième partie des événements, avec ceci de particulier, c'est que certains des élèves présents dans cette deuxième classe et pendant le cours d'anglais auraient bien essayé et eu envie ainsi que la professeure d'anglais de quitter la pièce, ce qui n'était pas possible parce que l'une des deux portes de la classe en question étant fermée et l'agresseur étant devant la porte ouverte, un nombre important d'élèves sont restés dans la pièce.
00:28Entendant l'ensemble des hurlements qu'il y avait à l'étage, un technicien en informatique se trouvant en rez-de-chaussée est monté très vite et il s'est rendu immédiatement dans la deuxième salle de classe où il y avait donc les trois victimes du jeune mis en cause.
00:49En entrant dans la pièce, il voit de dos le mis en cause avec le couteau à la main et donc il décide de lui asséner un coup de chaise dans le dos et sur le crâne.
01:03Le jeune mis en cause, le couteau à la main se retourne et décide à ce moment-là de vouloir s'en prendre à ce technicien en informatique qui venait de mettre un terme aux violences qu'il était en train de commettre.
01:19Le technicien en informatique s'en rend compte, quitte la pièce, court dans le couloir jusqu'à ce que le mis en cause avec son couteau le suive et le prenne donc en chasse.
01:33Le technicien en informatique parvient à se retrouver et en tout cas à faire en sorte que le mis en cause se retrouve pris dans une sorte de sas duquel le mis en cause ne pouvait plus ressortir.
01:47C'est engagé alors un dialogue rapide entre le personnel présent et le jeune homme qui a à ce moment-là qui s'est un peu calmé et qui a accepté de déposer le couteau qu'il avait à la main ainsi que le petit canif qu'il avait dans sa poche.
02:05Les policiers venaient d'être avisés et sont arrivés, nous y reviendrons tout à l'heure, moins de 10 minutes après avoir été contactés, 8 minutes exactement, se sont donc emparés du mis en cause, l'ont ramené au service pour le placer en garde à vue.