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  • 24/04/2025
A la une de cette édition, le déni du président ukrainien. En visite express en Afrique du Sud, Volodymyr Zelensky semble se bercer d’illusions, prolongeant un conflit toujours meurtrier.

Nous reviendrons ensuite sur la question du Groenland alors que Donald Trump a renouvelé ses vues sur le territoire danois.

Et enfin, nous évoquerons l’état de dégradation des communes qui n’ont plus les moyens d'entretenir leurs routes !

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. A la une de cette édition, le déni du président ukrainien.
00:18En visite express en Afrique du Sud, Volodymyr Zelensky semble se bercer d'illusions,
00:23prolongeant un conflit toujours meurtrier.
00:25Nous reviendrons ensuite sur la question du Groenland alors que Donald Trump a renouvelé ses vues sur le territoire.
00:32Et enfin, nous évoquerons l'état de dégradation des communes qui n'ont plus les moyens d'entretenir leur route.
00:41Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que le plan de paix de Donald Trump se fait toujours attendre,
00:47le président Zelensky s'entête et semble se placer dans une posture jusqu'au boutiste, condamné à l'échec.
00:55Et nous devons entrer dans un format, dans lequel il faut,
01:01il y a la guerre, c'est un état de guerre.
01:05Parce que vite qu'il ne va pas se déranger.
01:09Et l'Ukraine ne signifie juridiquement l'occupation de l'Etat.
01:12Je dois parler.
01:14C'est sous notre Constitution.
01:16Inflexible, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a tenu à rappeler son attachement à l'intégrité territoriale de l'Ukraine
01:33conformément à la constitution de son pays.
01:36Une position qui semble de plus en plus en décalage avec la réalité du terrain.
01:40Le chef d'état semble s'enfermer dans une posture sans issue et mortelle pour son pays qui pourrait bien perdre encore plus.
01:47Continuant ses pérégrinations pour chercher des soutiens, il s'est rendu en Afrique du Sud à Pretoria mercredi pour une visite historique
01:54puisque c'est la première d'un président ukrainien en Afrique, mais également inédite puisque Pretoria a changé de position dans le dossier ukrainien.
02:01L'Afrique du Sud, sous la présidence de Cyril Ramaphosa, avait jusqu'à récemment maintenu une posture ambivalente qualifiant Moscou d'allié précieux
02:09lors du sommet des BRICS en octobre 2024.
02:12Cependant, les pressions internationales et le rafraîchissement des relations avec les Etats-Unis de Donald Trump
02:18qui dénonce les exactions du pouvoir sud-africain contre les blancs
02:22semblent avoir eu raison du positionnement initial de l'Afrique du Sud.
02:26Ainsi, il y a deux mois, le pays a voté une résolution de l'ONU condamnant l'invasion russe
02:30et réaffirmant l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
02:33Un revirement qui n'a cependant pas fait couper les ponts avec le Kremlin.
02:37Volodymyr Zelensky, conscient de l'influence de l'Afrique du Sud au sein du G20 et en Afrique,
02:42a cherché à capitaliser sur ce changement pour renforcer la coalition internationale en faveur de l'Ukraine.
02:48Reste que si l'Afrique du Sud pèse un peu en Afrique, elle ne sera pas d'une grande utilité dans les négociations avec Washington et Moscou.
02:56Ce déplacement interrompu par des attaques russes sur Kiev illustre l'incapacité du président ukrainien à stabiliser son pays
03:03et sa fuite en avant pour repousser l'inéluctable, une fin de conflit aux conditions défavorables.
03:10Sur le terrain, la situation est critique.
03:12Les frappes russes comme celle du 24 avril avec 215 missiles et drones ciblant Kiev, Kharkiv et d'autres régions
03:18démontrent la supériorité militaire de Moscou.
03:20La Russie contrôle désormais des positions significatives des oblastes de Donetsk, Luhansk,
03:25Kherson et Zaporizhia acquis en 2022 et consolident ses positions notamment autour de la centrale nucléaire de Zaporizhia.
03:32L'Ukraine, de son côté, s'épuise, les pertes humaines et matérielles s'accumulent
03:36et le soutien international, notamment américain, montre des signes de fatigue,
03:40ce qui ne doit pas arranger le moral dans une population éprouvée par plus de trois années de guerre.
03:45Je vous le dis, Marzelinsky, en s'accrochant à l'idée d'une victoire totale
03:48et en refusant de céder des territoires prolonge d'une guerre qui risque de détruire ce qu'il reste de son pays,
03:54cette intransigeance est particulièrement critiquée par Donald Trump
03:58qui, depuis son retour au pouvoir, pousse pour une solution plus pragmatique,
04:02notamment en gelant les lignes territoriales actuelles.
04:05Une attitude pacifique qui n'empêche cependant pas les Etats-Unis
04:08de continuer d'aider Kiev à la guerre clandestine en territoire russe notamment,
04:12à en croire les informations publiées par Intelligence Online.
04:15Le chef d'État ukrainien, lui, tente de maintenir sa légitimité politique
04:20et d'éviter des concessions territoriales qui fragiliseraient son pouvoir.
04:24Il est soutenu dans son déni par ses alliés occidentaux européens
04:27qui ont suivi les Etats-Unis de Biden et se retrouvent désormais esselés.
04:32Aujourd'hui, même jusqu'en commission au Sénat, des voix s'élèvent pour sortir de ce déni.
04:36Ce fut le cas il y a trois semaines avec l'intervention de l'historien et professeur Stéphane Audouin-Rousseau.
04:41Aujourd'hui, enfin, et c'est évidemment, je le dis avec beaucoup de peine et même de douleur,
04:46car je suis un fervent partisan de l'Ukraine depuis le début de cette guerre,
04:51aujourd'hui il me semble que nous sommes confrontés au déni de défaite ukrainienne.
04:57Et cette défaite ukrainienne, notre rhétorique l'éloigne de nous autant que nous le pouvons,
05:04avec vigueur, parce qu'évidemment, derrière cette défaite, c'est notre défaite.
05:11Que nous ne voulons pas voir.
05:12Les régions occupées par la Russie ne seront pas reprises.
05:15La proposition de Donald Trump, bien que douloureuse pour l'Ukraine,
05:18semble offrir une unique voie vers la paix, préservant des vies et permettant une reconstruction.
05:24Sortir du déni et mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré, semble désormais inéluctable.
05:30Plus tôt, le président ukrainien l'admettra, plus tôt, cette guerre européenne prendra fin.
05:34Le Groenland Eldorado du Pôle Nord, à peine de retour à la Maison Blanche,
05:43Donald Trump a renouvelé ses vues sur le territoire danois.
05:47Une belle prise qui assurerait aux Etats-Unis une continuité territoriale,
05:51en plus d'une ouverture sur l'Arctique.
05:53Explication, Edouard Chanin.
05:54Trump veut le Groenland, quoi qu'il en coûte.
05:57Le 10 avril dernier, le New York Times révélait que le président américain
06:00envisageait de donner 10 000 dollars à chacun des 57 000 habitants du territoire danois
06:05pour qu'il passe sous pavillon américain.
06:07Selon Donald Trump et ses proches conseillers,
06:09l'île n'est ni plus ni moins qu'une priorité absolue en termes de sécurité et de ressources.
06:15Le président estime d'ailleurs que le Danemark et deux facs de l'Europe
06:18ne sont pas capables d'assurer la zone face au transit de plus en plus dense des navires russes et chinois.
06:24A plus forte raison que les températures plus clémentes et la fonte de la calotte glaciaire
06:29permettent désormais une circulation navale accrue.
06:32Face à cette évolution, Trump ne veut pas être pris de court,
06:35comme l'explique le géopolitologue Pierre-Emmanuel Thomann,
06:37docteur en géopolitique et fondateur du site Eurocontinent.
06:41Même si la nouvelle administration de Donald Trump estime que nous entrons dans un monde multipolaire
06:50et les Etats-Unis acceptent une forme de multipolarité,
06:53ils se positionnent toujours en héritage des doctrines géopolitiques anglo-saxonnes
07:01pour maîtriser l'Eurasie et le front arctique est un élément important
07:07dans la maîtrise du territoire, mais aussi des enjeux économiques, géoéconomiques derrière.
07:14Des ambitions qui n'ont pas échappé à Vladimir Poutine, qui nourrit les mêmes ?
07:19Fin mars, ce dernier leur a consacré une conférence à Mourmansk dans le Grand Nord,
07:23rappelant les vélités américaines nourries depuis deux siècles.
07:26Le président russe estimait aussi que son pays était la plus grande puissance de l'article,
07:31œuvrant pour une coopération égalitaire dans la zone.
07:33Une forme de pacifisme néanmoins chamboulé par l'entrée de la Finlande,
07:37puis de la Suède dans l'OTAN.
07:38Vladimir Poutine a d'ailleurs estimé que l'Alliance avait fait du Grand Nord
07:42un tremplin pour d'éventuels conflits.
07:44Lorsqu'on regarde une carte,
07:46aujourd'hui c'est la Russie qui est en mesure de contrôler largement l'Arctique,
07:52avec la fonte de la glace, le nouveau passage du Nord.
07:56Et donc les Etats-Unis qui ont déjà l'Alaska,
08:00qu'ils ont acheté à la Russie d'ailleurs au XIXe siècle,
08:02en s'appropriant le Groenland,
08:05ils élargissent leur zone de contact en Arctique
08:08pour faire front avec la Russie et la Chine
08:12qui est aussi intéressée par la route du Nord
08:15pour arriver en Europe par une route plus courte
08:19et surtout si elle est bloquée par le Sud,
08:23par l'Indo-Pacifique et le Pacifique.
08:25Et si Pierre-Emmanuel Thoman n'exclut jamais le pire,
08:27il croit davantage en une rivalité qu'en une escalade.
08:30À court terme, personnellement,
08:32je crois que les Etats-Unis essayent d'éviter un choc frontal
08:38mais poursuivent une stratégie de maîtrise du territoire
08:44en rivalité évidemment avec la Russie et la Chine.
08:47La rivalité va se poursuivre,
08:49le conflit indirect va se poursuivre.
08:53Car le jeu en vaut la chandelle.
08:54La zone est dotée d'un potentiel économique considérable.
08:57Avec leur flotte de brise-glace à propulsion nucléaire
09:00permettant d'ouvrir les 5600 km de routes maritimes du Nord vers l'Asie,
09:04les Russes ont quelques coups d'avance.
09:0538 millions de tonnes de cargaison ont été acheminées l'année passée
09:09sur cette voie alternative au canal de Suez et à la mer Noire,
09:11partagée avec les puissances occidentales rivales.
09:14La Chine, bien sûr, essaie aussi d'avancer.
09:16Xi Jinping a déjà ses ambitieuses routes de la soie
09:19et partage avec Moscou le besoin de créer une mondialisation alternative.
09:23Une commission sino-russe a été créée en 2024
09:26mais ses travaux restent pour l'heure confidentiels.
09:29La confrontation entre la Chine et les Etats-Unis
09:31est la toile de fond indissociable du problème groenlandais.
09:35Après avoir initié un bras de fer douanier contre Pékin
09:37pour relancer l'industrie américaine
09:39et réduire les importations de l'empire du milieu,
09:41Trump sait qu'il doit trouver des approvisionnements alternatifs
09:44en métaux rares.
09:45La Chine contrôle 70% de la production mondiale
09:48de ses ressources indispensables aux nouvelles technologies.
09:51Or, les analyses s'accordent pour dire
09:53que le potentiel du Groenland est énorme.
09:56Selon la société minière britannique Eytimahl,
09:58l'île renfermerait 20 à 25% des réserves mondiales.
10:02Désireuse de maintenir sa position dominante sur le marché,
10:05la Chine a tenté d'investir au Groenland
10:07dans un projet d'exploitation,
10:08projet rejeté en 2021 par la population.
10:11Reste à savoir si celui de Trump
10:13séduira davantage les Groenlandais.
10:15Car si le gouvernement danois ne veut absolument rien entendre,
10:18ses ambitions américaines interviennent
10:20alors que le parti indépendantiste Nalérac
10:22est arrivé deuxième aux élections législatives en mars dernier
10:25avec 25% des suffrages,
10:27talonnant le parti démocratique et ses 30% de voix.
10:30Selon les études d'opinion,
10:3285% des Groenlandais s'opposeraient pour l'instant
10:34à un rattachement aux Etats-Unis.
10:36Mais Trump a déjà fait du Trump.
10:38Il leur a promis de rendre le Groenland riche
10:40et de les emmener à des sommets jamais imaginés.
10:42Les routes se dégradent
10:47et les communes n'ont plus les moyens de les entretenir.
10:50Pendant ce temps,
10:51l'État encaisse des milliards d'euros
10:52grâce à ces infrastructures
10:54en reversant quelques miettes aux collectivités.
10:57Renaud de Bourleuf.
10:58La France fait fausse route.
11:00Mardi, l'Association des maires de France a lancé l'alerte.
11:03Les communes n'ont plus les moyens
11:04d'entretenir le réseau routier.
11:06Un problème alors que la dégradation s'accélère.
11:08Des nids de boules,
11:09des bouts de route qui s'effondrent,
11:10des éboulements, des glissements de terrain
11:12à cause de la chaleur ou des fortes pluies.
11:15Des problèmes mettant en danger les usagers.
11:17En effet, près de 90% des déplacements
11:18sont réalisés en voiture.
11:20Les motards aussi s'emparent du problème.
11:22À PAC, à divers endroits du territoire,
11:23des membres de la Fédération française des motards en colère
11:26ont déposé des œufs de PAC dans les nids de poules
11:27pour protester contre l'état des routes.
11:29Selon l'Observatoire national interministériel
11:31de la sécurité routière,
11:3230% des accidents mortels sur la route
11:34sont dus à un problème de voirie,
11:36à des chaussées déformées
11:37ou à des défauts de signalisation.
11:38L'Institut ajoute, je cite,
11:40qu'améliorer la sécurité de l'infrastructure,
11:42c'est contribuer à la baisse globale de l'accidentalité.
11:44Mais le coût global d'entretien des routes
11:46revient à 15 milliards d'euros par an
11:48pour les communes,
11:49qui gèrent également plus de 120 000 ponts,
11:51dont 30% nécessitent des travaux.
11:52Rappelons que les municipalités
11:53gèrent 717 000 km de route,
11:56soit 65% du réseau routier français.
11:59L'État n'a à sa charge
12:00que 11 000 km d'autoroute,
12:01soit environ 1% du réseau.
12:03Or, sur l'ensemble du réseau,
12:04l'État encaisse 45 milliards d'euros par an,
12:06taxe sur le carburant, péage, amende.
12:10Mais Paris ne reverse qu'un milliard
12:11aux communes pour 717 000 km de route
12:14et 120 000 ponts.
12:15Le député RN du Var, Philippe Schreck,
12:16est conseiller municipal de Draguignan,
12:18une commune d'environ 40 000 habitants,
12:20en milieu rural.
12:21Il revient sur le déséquilibre
12:22entre État et collectivité.
12:23Il y a un déséquilibre
12:25et ce déséquilibre est d'autant plus
12:27patent et remarquable
12:28qu'on transfère beaucoup
12:30sur les collectivités territoriales
12:31et sur les mairies,
12:32les obligations.
12:33Moi, dans le Var,
12:34j'ai des communes
12:35qui sont totalement étouffées
12:37par les pénalités
12:37sur leur dotation globale
12:38de fonctionnement,
12:39sur le fait que des objectifs SRU,
12:42logements sociaux,
12:43sont non atteints.
12:44Donc, c'est vrai que le cumul,
12:46le cumul fait qu'on est
12:48sur les murs d'investissement
12:49et que, manifestement,
12:50les communes,
12:51voire même les collectivités territoriales,
12:52nous ne pourrons pas
12:55entretenir tel qu'il est
12:56le parc routier.
12:58C'est certain.
12:58Et la voirie, en général.
13:00Ce poids est variable
13:01d'une commune à l'autre
13:02selon la taille,
13:03mais aussi selon
13:04leur situation géographique.
13:05Les communes rurales,
13:06par définition,
13:07ont des réseaux très étendus
13:08et peu d'habitants,
13:11donc peu de rentrées fiscales.
13:13Et nous voyons
13:14dans beaucoup d'endroits.
13:15Donc, il y a une injustice
13:16également territoriale
13:17et cela renvoie au problème
13:19dans la ruralité
13:20du recul
13:21de tous les services publics.
13:22sur les réseaux,
13:24l'alimentation en eau,
13:25la médecine,
13:26la sécurité,
13:27la poste.
13:27Donc, la problématique évoquée
13:29est d'autant plus forte
13:31que les communes
13:31sont situées
13:32dans la ruralité
13:34puisqu'elles ont
13:34des réseaux étendus
13:35et de faibles ressources
13:37pour les entretenir.
13:37Des sujets qui devraient
13:38être abordés
13:39avec le ministre des Transports,
13:40Philippe Tabarro,
13:40dans le cadre
13:41de la Conférence nationale
13:42sur le financement
13:43des mobilités,
13:44Ambition France Transport,
13:45qui doit se tenir début mai.
13:46Les représentants
13:47de l'Association des maires de France
13:48n'ont pour l'instant
13:48pas été reçus
13:49par leur ministre,
13:50alors qu'ils en auraient fait
13:50la demande depuis plusieurs mois.
13:52Prenez à savoir
13:52si l'État va maintenant
13:53prendre en charge le problème.
13:54Au niveau national,
13:56il n'y a plus d'argent,
13:57il n'y a pas de volonté
13:58d'économie structurelle
14:00au niveau de l'État.
14:01Donc,
14:02on abandonne des sujets
14:04dans la mesure
14:05où ce n'est pas
14:05des sujets d'urgence instantanée.
14:07La dégradation des réseaux
14:09et des voiries,
14:10c'est quelque chose
14:10qui arrive sur le temps,
14:12sur un temps moyen
14:13ou sur un temps long.
14:14Donc,
14:14dans la mesure
14:14où c'est un temps moyen
14:15et sur un temps long,
14:16l'État,
14:17dans ce sujet
14:17comme d'autres,
14:18met la poussière sous le tapis.
14:20Ce n'est pas que l'État
14:20ignore la situation,
14:22c'est que l'État
14:22ne la gère pas
14:23comme d'autres problèmes
14:25de la ruralité
14:26ou des collectivités territoriales.
14:31Passons à présent
14:32à l'actualité
14:32en bref en France.
14:36L'épidémie de Chikungunya
14:37sévit à la Réunion.
14:39Trois nouveaux décès
14:39ont été recensés mercredi,
14:40portant le bilan
14:41à neuf morts
14:42selon Santé publique France.
14:43Les victimes,
14:44âgées de plus de 70 ans
14:45avec comorbidité,
14:46sont décédées
14:46entre le 10 mars
14:47et le 6 avril.
14:47Neuf décès,
14:49dont celui d'un nourrisson,
14:50sont en cours d'investigation.
14:51Avec 39 000 cas
14:52confirmés depuis janvier,
14:53l'épidémie se stabilise
14:54à un haut niveau
14:55de transmission.
14:56Du 7 au 13 avril,
14:57350 passages aux urgences,
14:58sous une augmentation
14:59de 21%
15:00ont été constatés
15:01et 4 304 cas
15:03ont été recensés.
15:04Parmi 261 hospitalisations,
15:05la moitié concerne
15:06les plus de 65 ans.
15:07Une campagne de vaccination
15:08avec 40 000 doses
15:09d'IQIC a débuté,
15:10mais seulement
15:113 000 personnes
15:11seraient vaccinées.
15:12Voiture électrique,
15:14l'arnaque se referme,
15:15la carte grise
15:16des véhicules électriques
15:16devient payante
15:17dès le 1er mai,
15:18sauf dans les Hauts-de-France.
15:20Les propriétaires
15:20de véhicules électriques
15:21et énergènes
15:21devront payer la carte grise,
15:23mais enfin
15:23une exonération
15:24en vigueur depuis 2022.
15:25La loi de finances 2025,
15:27visant des économies budgétaires,
15:28permet aux régions
15:28de décider
15:29d'une exonération
15:30totale ou partielle.
15:32Toutes,
15:32sauf les Hauts-de-France,
15:33ont ainsi choisi
15:34de supprimer
15:34cette exonération.
15:35Dans cette région,
15:36seuls 13,76 euros
15:37de frais fixes
15:38sont requis
15:38grâce à une politique
15:39fiscale attractive.
15:42Victoire pour une certaine
15:43liberté scolaire.
15:44Mercredi,
15:45le tribunal administratif
15:46de Lille a décidé
15:46de rétablir le contrat
15:48de l'établissement scolaire
15:49musulman Averroès.
15:50Le groupe scolaire
15:51situé à Lille
15:51avait perdu son contrat
15:53d'association avec l'État
15:54en décembre 2023,
15:55et était mis en avant
15:56des soupçons
15:56de financement illicites
15:57par des structures
15:58proches des frères musulmans,
15:59ainsi que la présence
16:00d'ouvrages contraires
16:01aux dites
16:01« valeurs de la République ».
16:03Dans un rapport
16:03d'octobre 2023,
16:04la préfecture du Nord
16:05avait évoqué
16:06un cours d'éthique musulmane
16:07présentant un ouvrage
16:08promouvant la peine de mort
16:09en cas d'apostasie
16:10ou la séparation
16:11des hommes et femmes
16:12sur le lieu de travail.
16:13Selon le rapporteur public,
16:14des manquements existaient
16:15sans pour autant justifier
16:16une résiliation de contrat.
16:18Il n'y aurait aucun
16:19élément probant
16:20sur l'utilisation
16:20des ouvrages controversés.
16:22Avec la fin de son contrat,
16:23le lycée Averroès
16:23avait augmenté
16:24ses frais d'inscription.
16:25En conséquence,
16:25le nombre de ses élèves
16:26avait presque diminué
16:27de moitié.
16:28Le rétablissement de son contrat
16:29apparaît pour la direction
16:29de l'établissement
16:30comme une satisfaction,
16:31brest à savoir
16:36De la viande halal
16:37pour les judokas.
16:38Le député RN Tiffany Joncourt
16:39dénonce une subvention
16:41accordée par la mairie
16:41d'Hiverdroite de Chassieux
16:43dans le Rhône
16:43à un club de judo.
16:44Ce dernier souhaite organiser
16:45un événement
16:46proposant exclusivement
16:47de la viande halal.
16:48Selon le député,
16:49cette initiative sortirait
16:50du cadre de la laïcité
16:51en favorisant
16:52un événement communautaire
16:53qui exclurait
16:54la majorité non musulmane
16:55de la ville de Chassieux.
16:57La marine marchande
16:58dans la tourmente MeToo.
16:59Cinq plaignantes
17:00ont porté plainte
17:00contre plusieurs hommes
17:01et l'entreprise Genavire
17:02pour des faits d'agression,
17:04de harcèlement sexuel et moral
17:06survenu entre 2015 et 2019.
17:08Le procès mêle
17:09des cas d'apparence grave
17:10à d'autres
17:10où les accusations
17:11semblent plus fragiles.
17:12L'un des prévenus
17:13a reconnu les faits
17:14qui lui sont reprochés
17:14et a présenté
17:15des excuses aux plaignantes.
17:16En revanche,
17:17le commandant d'un navire
17:18mis en cause
17:19nie toutes les accusations
17:20portées contre lui.
17:21Les plaignantes évoquent
17:22uniquement un regard
17:23insistant de sa part
17:24sans rapporter de gestes
17:26ou de remarques déplacées.
17:27Ce procès complexe
17:28doit ainsi distinguer
17:29les véritables agressions
17:31d'accusations mensongères
17:32ou exagérées.
17:34L'actualité internationale
17:39en bref.
17:42Ahmed Al-Shara
17:43montre patte blanche.
17:45Mardi, en Syrie,
17:45deux dirigeants
17:46du djihad islamique palestinien
17:47ont été arrêtés à Damas.
17:49Notons que cette organisation
17:50n'avait pas pris part
17:51aux derniers affrontements
17:52opposant l'organisation
17:53Hayat Tahrir al-Sham
17:55aux forces loyalistes
17:56de l'ancien chef
17:56d'état syrien
17:57Bachar al-Assad.
17:58L'arrestation arrive
17:59très opportunément
18:00alors que le ministre
18:01des Finances syrien
18:02et le gouverneur
18:03de la Banque centrale syrienne
18:04était en visite
18:05à Washington
18:06en marge de rencontres
18:07avec la Banque mondiale
18:08et le Fonds monétaire international.
18:10La terre tremble
18:13mais pas Erdogan.
18:14Un puissant séisme
18:14de magnitude 6,2
18:16a secoué Istanbul
18:16mercredi
18:17avec un épicentre
18:18situé en mer de Marmara
18:20près de Silivry
18:21une ville située
18:22à l'ouest
18:22de l'ancienne Constantinople.
18:24Ressenti dans toute la mégalopole
18:25de 16 millions d'habitants
18:26le séisme a provoqué
18:28la panique
18:28poussant des milliers
18:29de personnes dans les rues.
18:30Selon les autorités
18:31aucune victime
18:32ni dégâts n'est à déplorer.
18:33Des secousses secondaires
18:34de magnitude 3,9
18:36à 4,9
18:37ont ensuite suivi.
18:38Les autorités nationales
18:39et locales appellent à éviter
18:40les bâtiments potentiellement
18:41endommagés.
18:43Istanbul,
18:43proche de la faille
18:44nord-anatolienne
18:45redoute un séisme majeur
18:47d'ici 2030.
18:48La prison de Silivry
18:50où est détenu
18:51le maire d'Istanbul
18:52et crème
18:52Imamoglu
18:53n'a pas été touché.
18:55Le président Recep Tayyip Erdogan
18:56mis en cause
18:57depuis plusieurs semaines
18:58par de nombreuses manifestations
18:59ne semble lui
19:01pas ébranlé
19:01par les secousses politiques.
19:03L'automobile
19:04au crépuscule
19:05d'une crise mondiale.
19:06L'agence américaine Fitch
19:07prévoit une hausse mondiale
19:09des prix des voitures
19:09en raison des droits
19:10de douanes américains
19:11de 25%
19:12sur les véhicules
19:13et pièces importées
19:14en vigueur
19:14depuis avril 2025.
19:16Ces surtaxes
19:16pourraient contraindre
19:18les constructeurs
19:18à répercuter les coûts
19:19mais certains peineront
19:21à couvrir ces 25%
19:22entraînant des ajustements
19:23douloureux
19:24dans leurs plans
19:24de production
19:25et de vente.
19:26Fitch prévient
19:26que les marges
19:27des constructeurs
19:28pourraient fortement diminuer
19:29en 2025
19:30aucun n'échappant
19:32à une possible baisse
19:33de la demande.
19:34Le groupe franco-italo-américain
19:35Stellantis
19:36juge ses droits douloureux
19:37et menaçants
19:38pour les industries automobiles
19:39américaines et européennes
19:40face à la concurrence chinoise.
19:46Ce soir immédiat,
19:47c'est la fin de cette édition.
19:48Merci de votre fidélité.
19:49à demain.
19:50Sous-titrage Société Radio-Canada
20:04Sous-titrage Société Radio-Canada

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