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00:00Nous sommes toujours en compagnie de Jean-Luc Rechman qu'on retrouve ce soir pour la nouvelle saison de Léo Matély, Brigade des mineurs à 21h15 sur TF1 bien sûr.
00:07Et évidemment toujours aux commandes des 12 coups de midi chaque jour également.
00:11On va dresser Jean-Luc maintenant votre portrait sonore.
00:13Ah mais c'est élégant ça !
00:15Ah oui vous allez voir. Attention, voici le premier extrait, écoutez bien.
00:18On est allé chercher loin cette chanson.
00:30Ça commence par le mammouth, c'est ça ?
00:33Vous devez comprendre pourquoi.
00:34Évidemment que je comprends pourquoi.
00:35Il faut savoir que pour les gens de notre génération, à notre époque il y avait des supermarchés qui s'appelaient mammouths, un magasin qui est cher à votre cœur.
00:42Quand on sait ce que ça coûte, on choisit mammouth.
00:45C'était ça à l'époque et papa était directeur du mammouth Toulouse du côté de Balma, du côté de mammouth Grammont.
00:53Et j'ai commencé effectivement à l'âge de 14 ans puisque papa m'avait dit si tu veux une mobilette, puisque je voulais ma mobilette, tu te payes la mobilette, l'essence, l'assurance et tout y quantique.
01:02Ah bah voilà, et la première fois que vous avez tenu un micro c'était d'ailleurs chez mammouth.
01:05Et j'ai vendu de la saucisse de Toulouse à 11 francs 95 le kilo.
01:09Est-ce que c'était un bon prix ?
01:11Mais c'était un très très bon prix et en 4 jours j'en ai vendu 4 tonnes.
01:14Je vous jure que c'est vrai et j'ai payé ma mobilette et j'avais 14 ans.
01:21Votre père ne souhaitait pas vous voir comme un vendeur de saucisses mais plutôt, comment dirais-je, faire du commerce, des études de commerce.
01:28J'ai commencé à faire subdeco à Toulouse, je n'ai pas terminé, bien évidemment.
01:32Après j'ai fait l'IPC à Toulouse donc il voulait vraiment que je fasse du commerce.
01:35Et puis sont arrivées les radios libres, alors je me suis totalement libéré à raconter des histoires.
01:40C'était le 2 mai 1981 lorsque M. Mitterrand a libéré la FM qui s'était spécialisé funky à l'époque.
01:48Et ouais j'ai commencé en 81 la radio.
01:51Deuxième extra, écoutez.
01:52D'abord vous avez reconnu ce générique.
01:59Et vous aussi ?
02:00Bien sûr, les guignols de l'air faux.
02:03Effectivement, merci infiniment Jean-Pierre.
02:05Merci Patrick.
02:06Tout de suite, il est 10h05 sur Europe 1.
02:09Vous en gardez quel souvenir ?
02:11Que de beaux souvenirs !
02:13Ah oui oui, j'étais la voix off.
02:14C'était assez rigolo parce que je faisais plein de voix comme vous le savez.
02:17J'étais la voix de TF1 et chaque dimanche sur TF1, une grande soirée de grands films.
02:21Je faisais aussi les infos par téléphone au 36, 6, 5, 4, 3.
02:26Et puis en même temps je faisais les guignols ce soir sur TF1.
02:29Ne regardez pas, le ne-neu, c'était Philippe de Villiers à l'époque.
02:33Et je faisais Raymond Barre, Paris.
02:36Ouf ouf ouf.
02:37Et donc voilà, je faisais toutes ces voix off aux côtés de Yves Lecoq et autres.
02:42Dans votre portefeuille, quelles sont les voix que vous préférez ?
02:44Quels sont les personnages ?
02:45J'aime bien Jean-Pierre.
02:47J'aimais bien Michel Drucker.
02:49Mais j'aimais bien beaucoup Sylvester Stallone avec les ch'tis camembert qui puent.
02:54Ah c'est bluffant !
02:56C'était vraiment très sympa.
02:57Et je me souviens de vous, vous faisiez les membres annonces de Sacré Soirée aussi.
03:00Mais oui !
03:01Et je faisais Star 90 avec Michel Drucker.
03:04Sacré Soirée avec Jean-Pierre Foucault.
03:05Ce soir sur TF1 à 20h50.
03:08Maintenant c'est plutôt 21h50 avec les pubs.
03:11Mais c'était « Retrouver Jean-Pierre Foucault dans Sacré Soirée ».
03:14Et c'était ma voix effectivement pendant 10 ans.
03:17Ce qui m'a énormément aidé évidemment.
03:19Regardez où vous en êtes aujourd'hui.
03:20C'est grâce à vous.
03:21Merci beaucoup Jean-Pierre.
03:22Troisième extrait.
03:23Oui !
03:24Bougez pas !
03:26Ah oui.
03:26On t'ébogne et jette ton flingue.
03:28Alors là oui.
03:28Bien avant.
03:33Roger Hanin m'a tué.
03:35Bien avant Léo Matéi.
03:36Vous faites vos débuts.
03:37On va en parler dans Navarro.
03:38Oui.
03:39En fait, la comédie c'était un de vos buts bien définis, précis au départ ou pas ?
03:44J'ai commencé à l'école à faire du théâtre.
03:48Donc voilà, c'était à l'école Sainte-Marie-des-Champs à Toulouse à l'époque.
03:51Alléluia !
03:52Et donc oui, j'ai commencé par la radio, j'ai commencé par le théâtre et j'ai adoré.
03:57Et puis après, les émissions de la télé m'ont happé.
04:01J'ai fait un casting.
04:03Il s'avère que c'est tombé sur moi.
04:05Donc sur les amours, c'était quand même assez touchant.
04:08Mais moi, tout ce qui passait par la voix, par l'expression physique, la comédie,
04:14j'ai commencé la comédie bien avant la télé, bien évidemment.
04:16Alors le problème, c'est que dans cet épisode de Navarro, Navarro vous tue.
04:20Ouais !
04:21Ça n'a pas plu du tout à votre maman.
04:22Non mais c'était une catastrophe, maman.
04:24Et alors c'était quand même une fierté.
04:26Vous arrivez de Toulouse à l'époque comme vous, vous êtes arrivé de Marseille.
04:29En disant, maman, je vais jouer avec Roger Hanin.
04:31Roger Hanin, mais Roger Hanin, Navarro.
04:34Navarro, j'écoute.
04:35Et d'un seul coup, je dis, bah regarde, j'ai prévenu maman.
04:39Je dis, bon maman, je suis le méchant.
04:41J'avais les cheveux sur les épaules, enfin, etc.
04:44Et Roger Hanin me tue.
04:45Elle n'a pas dormi pendant trois semaines.
04:48Parce qu'elle a vu qu'en fait, il n'était pas sympa, Roger Hanin.
04:51Mais en fait, c'était moi le méchant.
04:53Et voilà, j'avais un grand par-dessus avec un grand fusil sous le par-dessus.
04:57Et puis, il m'a tiré dessus.
04:58Et c'était Sam Carman qui m'a achevé en plus.
05:02Le mulet, vous vous rappelez ?
05:03Il y avait des mulets à l'époque.
05:04On avait la coupe mulet, nous.
05:06Mais il y avait les mulets de Navarro.
05:08Quatrième extrait, le voici.
05:09Avec Nagui, c'était, n'oubliez pas, votre brosse à dents en 94.
05:22Sa dent, oui.
05:23Je m'époumonais derrière Nagui.
05:24Vous avez entendu, c'était une histoire fou.
05:26Je donnais tout.
05:28Comment vous vous êtes retrouvé à ses côtés dans cette émission ?
05:30C'est assez rigolo puisque j'étais son chauffeur de salle tout début sur une émission que vous avez connue
05:35qui s'appelait Que le meilleur gagne.
05:37Bien sûr.
05:37Avec Patrick Basta qui était aussi son chauffeur de salle.
05:39Et puis moi, j'étais devenu la voix off.
05:41Voici les 200 candidats qui sont venus jouer avec Nagui.
05:45Et puis, chemin faisant, Nagui a continué son petit bonhomme de chemin avec N'oubliez pas votre brosse à dents.
05:51Il m'a dit, si tu veux venir.
05:52Et je lui dis, écoute, si tu me laisses le micro ouvert de voix off, je peux passer voix in.
05:57Oui, bien sûr.
05:57Et il m'a laissé micro ouvert.
05:59Et c'est là où j'ai été repéré par Béatrice Esposito, etc.
06:03Mais c'était une très très belle porte ouverte.
06:04Comme il y a des portes qui s'ouvrent, ben voilà, Nagui en m'en a ouvert une.
06:07Et il y en a d'autres qui se ferment.
06:08Alors bon, ça vous a permis d'aller vers les amours directement.
06:11C'est effectivement là où j'ai passé ce premier casting.
06:14Et quand j'ai vu, alors je ne savais pas du tout comment marchait la télé,
06:17mais quand j'ai vu que les cadreurs bougeaient derrière et faisaient hi-hi-hi,
06:22et j'étais sur un casting qui s'appelait La Famille en Or,
06:26et les cadreurs, les équipes techniques rigolaient.
06:31Il y avait un candidat qui s'appelait Jésus,
06:33et je lui ai dit, mais on ne savait pas où il était,
06:35et c'est là, il est là, Jésus est là.
06:38Et d'un seul coup, tout le monde a explosé de rire,
06:40parce que c'était vraiment La Famille de Jésus qui était là.
06:43Donc imaginez-vous ce que j'ai pu improviser.
06:46Est-ce que vous avez l'impression que c'est allé vite, ou pas ?
06:48Ou alors, normalement, tout s'est imbriqué ?
06:51Mais non, mais je n'ai rien vu passer.
06:52Je n'ai rien vu passer, c'est comme vous, vous n'avez rien vu passer.
06:55Et on est là, derrière, on se parle,
06:58et je suis toujours aussi heureux de parler avec vous, avec toi, Jean-Pierre.
07:03Non, mais c'est un bonheur.
07:04Quand on se sent utile, Jean-Pierre, je trouve que...
07:08Vous savez, là, ce soir, c'est Léo Matéi,
07:10je prône le dialogue, la liberté de parole,
07:14il faut libérer la parole des enfants.
07:16Et quand je vois que je suis totalement libre,
07:17je suis vraiment libre.
07:19Ça n'a pas de prix.
07:20La liberté que vous avez, vous, à Europe 1,
07:23quand j'ai entendu que c'est vous qui avez fait
07:26Star à domicile le premier,
07:27et ça s'appelait comment déjà ?
07:28Pepsi-Boom !
07:29Pepsi-Boom !
07:30Comment voulez-vous aucune lassitude,
07:33toujours autant de joie ?
07:35Quand je pense...
07:35Je vais poser la question à Émilie,
07:37un Pepsi-Boom, c'était la base de Star à domicile.
07:39Ça, c'est merveilleux.
07:40Merci, ça va être désagréable.
07:41Je peux l'être un petit peu ?
07:42Mais tout de suite !
07:43Au milieu de toutes ces bonnes nouvelles,
07:44il y a tout de même une ombre au tableau,
07:46cher Jean-Luc.
07:47Vous qui aviez l'habitude d'être le premier
07:48au classement des présentateurs préférés et des Français,
07:50vous êtes devenu troisième ou quatrième.
07:52Il va falloir vous ressaisir, mon petit.
07:53Je vous remercie infiniment, mon père.
07:56On vous retrouve avec grand plaisir ce soir.
07:58C'est bon à midi.
07:59Je suis très heureux.
08:01Continuez comme vous êtes.
08:02Vous êtes beau, Jean-Pierre.
08:03Et vous êtes beau.
08:03Je vous aime, Jean-Pierre.
08:05J'aime votre femme, Jean-Pierre.
08:06J'aime votre fille.
08:07D'accord, merci beaucoup.
08:08Et j'aime vos plateaux de fruits de mer, Jean-Pierre.
08:10Ne l'oubliez pas.
08:11Merci Jean-Luc.
08:12Merci.
08:12A tout à l'heure midi.
08:13Merci à l'heure midi.
08:14Merci à l'heure midi.

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