Le 1 avril dernier, Fabrice Blanche, professeur à l’université de Lyon 2, était intimidé et insulté en plein cours par des militants masqués. Trois semaines après les faits, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé dans les colonnes du Figaro.
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00:00C'était le 1er avril dernier, Fabrice Balanche, professeur à l'université de Lyon 2, était intimidé et insulté en plein cours par des militants masqués.
00:13Trois semaines après les faits, le ministre de l'enseignement supérieur s'est exprimé dans les colonnes du Figaro.
00:19Recourir à la violence physique pour interrompre un cours, c'est une honte.
00:23Avec Elisabeth Borne, nous avons très sévèrement condamné ses agissements et nous avons soutenu sans ambiguïté Fabrice Balanche.
00:30J'attends des présidents d'universités une protection sans ambiguïté et sans condition des enseignants-chercheurs et ce, quelles que soient les circonstances et les opinions personnelles de chacun.
00:39Une déclaration en réaction aux propos de la présidente de Lyon 2.
00:43Elle avait lâché le professeur en affirmant ne pas être étonné au vu de ses positionnements sur Gaza.
00:49Les propos du ministre sont salués par l'avocat de Fabrice Balanche.
00:53La réaction du ministre de l'enseignement supérieur, elle est salutaire, elle était attendue, elle est bienvenue.
00:58Et elle vient vraiment remettre les choses, je pense, dans leur bon ordre et dans la bonne chronologie.
01:02Il y avait un temps qui était nécessaire dans cette affaire, qui était le temps d'une union sacrée derrière l'université, derrière les enseignants, derrière la laïcité et derrière, de manière plus générale, la liberté académique.
01:16De son côté, le maître de conférence a repris ses cours au sein de l'université.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada