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00:00C'est à voir un accord avec Vladimir Poutine, le président américain Sophie Prima qui met la pression sur Zelensky
00:05affirmant que c'est le président ukrainien qui bloque les pourparlers et qui ne veut donc pas en finir avec cette guerre
00:11alors que des missiles ont touché Kiev cette nuit.
00:14Que c'est la France de cet accord semble-t-il entre les USA et la Russie ?
00:18Ce matin, à titre personnel, je n'en sais pas plus que vous
00:22puisque des pourparlers et des discussions ont eu lieu hier à Londres entre conseillers
00:27donc j'imagine que ce corpus de propositions a été évoqué mais dans le silence médiatique et politique
00:34ce que je regrette une fois de plus c'est que le président Zelensky qui tend la main depuis maintenant plusieurs semaines
00:41en disant je suis prêt à une trêve de 30 jours pour discuter les conditions de la paix avec Vladimir Poutine, avec les Européens et avec les Américains
00:49aujourd'hui se retrouve une nouvelle fois après une nuit de bombardement mortelle
00:54après les attaques qu'il y a eu pendant Pâques, nous sommes très très loin de la trêve
00:59et nous sommes très très loin aujourd'hui des conditions d'une paix qui soit acceptable pour les Ukrainiens
01:04et qui soit une paix acceptable aussi pour les Européens dans la condition d'une durabilité de la paix
01:10donc il y a beaucoup d'annonces, souvent, régulièrement, de la part du président Trump, de la part du président Poutine
01:17mais la paix ne peut être acquise qu'avec l'Ukraine et avec l'accord de l'Ukraine
01:22Et vous avez parlé de conditions acceptables, le vice-président américain Jay Devance a suggéré, je cite,
01:28de geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu'elles sont aujourd'hui
01:31de procéder, dit-il, à des échanges territoriaux entre l'Ukraine et la Russie
01:35On a bien compris qu'il fallait abandonner la Crimée et tout cela
01:39Là encore, si je vous entends bien, la France, l'Europe dirait non
01:42Mais c'est l'Ukraine qui doit décider des conditions
01:46Je le redis, l'Ukraine est au centre, l'Ukraine est le pays agressé
01:49L'Ukraine est le pays qui, dans ces conditions-là, laisserait une partie de son territoire
01:53Elle doit donc être au cœur de cet accord
01:55et c'est l'Ukraine qui doit décider quelles sont les conditions
01:58évidemment pour sa propre protection, dans le temps, de façon durable
02:02et aussi pour la protection de l'Europe
02:06et nous devons être aussi au cœur des négociations
02:08J'en viens, Sophie Prima, à l'actualité en France
02:10Elle est très chargée, tout d'abord une actualité judiciaire
02:12qui provoque des remous autour du lycée musulman
02:15Averroès à Lille, qui a obtenu, je le rappelle, gain de cause
02:18puisque la justice, et je le précise à nos auditeurs et téléspectateurs
02:21rétablit son contrat avec l'Etat
02:23Le tribunal administratif vient d'annuler la décision prise en 2023 par le préfet de l'époque
02:28de suspendre les subventions du lycée
02:30établissement accusé d'entrisme islamiste
02:33La justice administrative estime qu'il y a des vices de forme et des preuves insuffisantes
02:37Est-ce que l'Etat peut ne pas faire appel de cette décision ?
02:42Alors d'abord je voudrais dire que moi je salue le fait qu'un préfet fasse des contrôles
02:47regarde ce qui se passe dans les établissements sous contrat
02:50quel qu'il soit d'ailleurs
02:52et quelle que soit la religion qui soit portée derrière
02:57je suis plutôt satisfaite de voir que l'Etat regarde ce qui se passe dans ces établissements sous contrat
03:02le préfet avait un jugement qui indiquait qu'il y avait des faits qui étaient reprochés à cet établissement
03:09il a rompu le contrat
03:10il y a aujourd'hui une décision du tribunal administratif
03:12évidemment ça ne me revient pas de commenter cette décision
03:17néanmoins le dossier est aujourd'hui sur la table d'Elisabeth Borne
03:20qui prend le temps de le regarder
03:22puisqu'il y avait une question sur la profondeur et la solidité des preuves en fait
03:27qui a été apportée par le préfet
03:29et donc elle décidera avec le Premier ministre s'il y a un appel ou s'il n'y a pas d'appel
03:33J'entends mais imaginons
03:34imaginons que l'Etat ne fasse pas appel
03:36alors qu'en même temps le ministre de l'Intérieur va déclassifier un dossier
03:41dit-il choc sur les frères musulmans
03:43quel message est-ce que vous envoyez aujourd'hui dans ce cas-là ?
03:46Le message qu'on envoie c'est un il y a des contrôles
03:48deux il faut qu'il y ait des preuves
03:49s'il y a des preuves je pense qu'on ne faiblira pas dans la volonté de fermer ces établissements
03:54Donc si j'ai bien compris l'appel n'est pas du tout exclu au contraire
03:57L'appel n'est pas exclu, elle n'est pas décidée
03:59en fonction de la solidité des preuves
04:01l'appréciation de la ministre de l'Education, ministre d'Etat Elisabeth Borne sera là
04:07J'entends même s'il faut respecter les décisions de justice
04:09quand même elles peuvent interroger
04:10est-ce qu'une telle décision peut marquer aussi un recul de la République face à l'islamisme ?
04:14Il faut simplement savoir si ces preuves sont avérées ou pas
04:17si elles sont avérées il faut continuer le combat juridique et fermer
04:22car il est insupportable pour nous
04:24évidemment que dans des établissements il y ait de l'antrisme
04:27qu'il soit de quelque religion que ce soit d'ailleurs
04:29mais là en l'occurrence des fréristes
04:30donc ça c'est absolument impossible
04:32mais il faut que ces preuves soient avérées
04:35On voit la difficulté quand même justement d'avoir des preuves objectives
04:40Marine Le Pen propose une autre solution plus entre guillemets plus radicale
04:45elle dit il faut interdire comme le font d'ailleurs de nombreux pays arabes
04:48les frères musulmans à l'exprimer hier sur le réseau Social X
04:51ça veut dire interdire aussi les vecteurs, les proxys évidemment de cette idéologie
04:56Pourquoi vous ne le faites pas ?
04:58Je crois que nous sommes dans un pays particulier
05:00où la liberté, le culte, la liberté de penser doit être respectée
05:05vous savez la phrase d'Aristide Briand elle commence par
05:07la loi doit protéger la foi
05:08même si la foi ne doit pas dicter la loi
05:10Je parle de foi, je parle de radicalisme
05:12Donc il faut que nous soyons en capacité d'accueillir cela
05:17Maintenant le radicalisme doit être combattu sous toutes ses formes
05:20et donc s'il faut avoir une pensée, une réflexion autour de ce qu'il faut interdire
05:25pourquoi pas ?
05:26Mais en tout cas on est dans cette configuration où nous devons lutter
05:30les propositions de loi qui ont été adoptées au Sénat
05:32par exemple sur le sport, sur l'interdiction des prières dans les salles de sport etc
05:37Tout ça fait partie de cette lutte contre l'antrisme et le frérisme en l'occurrence
05:41qui n'est pas compatible avec les données de la République aujourd'hui
05:44Un antrisme Sophie Préma qui parfois se confond avec la géopolitique et le contexte international
05:50c'est ce qui s'est passé à Lyon 2
05:52et la présidente de Lyon 2 qui est au cœur des critiques
05:54cette présidente je le rappelle qui avait dénoncé la prise de position du professeur Fabrice Ballange
06:00dont le cours avait été interrompu
06:02on voit de nouveau ces images et je les décris à nos auditeurs d'Europe 1
06:05quand même violentes où on voit des militants encagoulés
06:08venir interrompre le cours d'un professeur
06:11et ce matin dans le Figaro le ministre de l'enseignement supérieur
06:14Philippe Baptiste dit attendre des présidents d'universités
06:17une protection sans ambiguïté des enseignants
06:20Ce matin je vous pose une question directe
06:22au-delà des injonctions
06:23que faites-vous ?
06:25de quels moyens d'action vous disposez pour enfin protéger nos professeurs ?
06:29Mais il faut, évidemment on le connaît
06:31on connaît ce sujet depuis Samuel Paty
06:32Malheureusement, on le voit ici à l'université
06:36qui, on en parlait un petit peu tout à l'heure en off
06:39est le temple de la réflexion
06:41le temple de la concertation
06:43le temple de la confrontation des idées
06:44où chacun doit se respecter
06:47C'est encore le cas ?
06:48Écoutez, on peut se poser la question effectivement
06:50quand on voit des actions comme celle-ci
06:51qui sont absolument insupportables
06:53donc vous me demandez quels sont les moyens
06:55que nous devons mettre en place
06:56nous devons redire au corps professoral
06:58que nous les protégerons
06:59dans leur diversité intellectuelle, de pensée, etc.
07:03que nous devons les soutenir
07:05nous devons redire au président de l'université
07:07Philippe Baptiste a été très clair là-dessus
07:08qu'il y a un devoir de protection
07:11de ces présidents d'université
07:12elle-même d'ailleurs maintenant
07:14fait l'objet de menaces
07:15et on est obligé de les protéger
07:16Oui, ce qui a protégé d'acceptables
07:17Ce qui était aussi inacceptable
07:18Malgré tout, elle est sortie de son droit de réserve
07:20en critiquant un professeur
07:21Écoutez, elle a probablement été trop loin et trop vite
07:24mais en l'occurrence, on ne peut pas injurier
07:27et on ne peut pas menacer un président d'université de la sorte
07:31Donc il faut aussi la protéger
07:32Il faut surtout revenir au calme
07:34se reposer des questions sur
07:35qu'est-ce que c'est que l'université
07:37et puis poursuivre les personnes
07:38qui sont évidemment coupables de ces actes
07:41Bien sûr, qu'est-ce que c'est que l'université ?
07:43Que dire de l'islamo-gauchisme
07:44que le professeur lui-même, Fabrice Ballange
07:46dénonce à lui en deux ?
07:47C'est une réalité ?
07:48Écoutez, je pense qu'il y a des mouvements
07:50dans l'université
07:51qui sont toujours des mouvements très très forts
07:53L'université est le lieu
07:54de la confrontation intellectuelle
07:55la confrontation des idées
07:56Donc il y a toujours eu
07:58l'extrême-gauche, l'extrême-droite
08:00L'université est un lieu
08:01où les convictions
08:03Là, ce sont plutôt des militants
08:04Je parle dans le temps
08:05où ça me gauche
08:05Une génération pratiquement mai 68
08:07j'étais toute petite
08:08Donc il y a des mouvements
08:10Vous parlez d'un temps
08:10que les moins de 20 ans ne connaissent plus
08:12Les moins de 20 ans viennent aujourd'hui
08:13en cagoulé pour certains
08:14Mais c'est insupportable
08:15Et donc il faut redonner
08:17les guides de l'université
08:19Ce sont des lieux de confrontation
08:20politique, intellectuelle
08:22de la pensée
08:23Et nous devons protéger
08:24Par exemple
08:25L'État
08:26Enfin punir
08:28Punir
08:28L'État en appelle
08:30à des chercheurs
08:31à des professeurs
08:32à l'étranger
08:32Mais quand ils vont venir ici
08:34Mais où est la liberté intellectuelle ?
08:36Où est la liberté d'enseigner ?
08:37Il ne faut pas non plus généraliser
08:38ce que nous voyons à Lyon 2
08:40ce que nous voyons là
08:41Il y a beaucoup d'universités
08:42dans lesquelles
08:43les conditions d'enseignement
08:44les conditions de débat
08:45les conditions de recherche
08:46sont tout à fait magnifiques
08:48sont tout à fait préservées
08:50Il faut donc les prendre pour exemple
08:52il faut donc les mettre en avant
08:53et ne pas s'attarder juste
08:54à des phénomènes
08:55comme nous voyons là à Lyon 2
08:57Vous ne voulez pas reprendre
08:58le mot d'islamo-gauchisme ?
09:00Il a l'air de brûler la bouche
09:02de le ministre de l'enseignement
09:02Non, il ne brûle pas la bouche
09:03vous savez bien
09:03que j'ai une parole assez libre
09:05Je ne veux pas mettre
09:06de l'huile sur le feu
09:07On est dans une période
09:08où tous les mots
09:09sont exacerbés
09:10Qui met de l'huile sur le feu
09:11dans notre pays aujourd'hui ?
09:12Oui, tous ceux qui aujourd'hui
09:14ont des actes violents
09:15considèrent que la violence
09:16est un moyen d'expression
09:18contre des politiques
09:19et tous ceux qui pensent
09:20qu'il y a ce qu'ils pensent
09:22et puis il y a le mal
09:23Donc je pense qu'il faut revenir
09:25à une société des lumières
09:27où on peut partager des idées
09:29sans en arriver à la violence
09:31Nous l'espérons
09:32nous en sommes loin
09:32quand on voit certains cas
09:33et est-ce que la justice
09:34est également un rempart
09:36en tous les cas
09:36vient en soutien
09:38de ce combat
09:39La justice
09:40et notamment
09:41ce qui s'est passé
09:41autour de ce mineur
09:42Sophie Prima
09:43qui a été condamnée
09:44pour avoir agressé
09:45et l'affaire avait fait
09:46grand bruit
09:47un rabbin
09:48Alors il est condamné
09:48à 16 mois de prison
09:50Les partis civils
09:51effectivement
09:51se contentent
09:53ou se réjouissent
09:54d'une telle décision
09:54même si elles estiment
09:55qu'elle est insuffisante
09:56Vous estimez que la justice
09:57est aussi un garde-fou
10:00par rapport à la lutte
10:01contre l'antique ?
10:01Je pense que c'est un acte fort
10:03que vient de faire la justice
10:04Vous savez qu'Aurore Berger
10:06qui est ministre
10:07contre les discriminations
10:09qui travaille sur ces questions
10:10d'antisémitisme
10:11et qui d'ailleurs
10:12va présenter un rapport
10:14et des actions
10:15dès lundi
10:15se bat beaucoup
10:18pour que
10:18à la fois
10:19on ait un volet d'éducation
10:20renforcé
10:22sur ces questions-là
10:23mais aussi
10:24un volet de sanctions
10:25lorsqu'il y a des dérives
10:26Donc là
10:27la justice a parfaitement
10:28fait son rôle
10:28elle a accompagné
10:29cette lutte
10:30que nous devons mener
10:32sans relâche
10:32Alors les défis
10:34Sophie Prima
10:34sont nombreux
10:35On poursuit notre entretien
10:36sur CNews et Europe 1
10:37avec un énorme coup dur
10:38pour l'acier français
10:39La direction d'ArcelorMittal
10:41a donc annoncé
10:41envisager la suppression
10:42de 600 emplois en France
10:44une décision due
10:45selon elle
10:46cette direction
10:46à un manque de compétitivité
10:47de l'acier en Europe
10:48Autrement dit
10:49pour résumer
10:50à des injonctions
10:51trop contraignantes
10:52sur la décarbonation
10:53de la part de l'Union Européenne
10:55ArcelorMittal
10:55va donc délocaliser
10:56son activité en Inde
10:57très clairement
10:58Que peut encore faire
11:00s'il peut encore faire
11:00quelque chose
11:01de l'état français
11:01Alors d'abord
11:02je voudrais dire
11:03que je voudrais penser
11:04aux salariés
11:05qui aujourd'hui
11:06sont dans l'incertitude
11:07qui sont assez nombreux
11:08et je sais que le président
11:09de région
11:10Xavier Bertrand
11:11met toute son énergie
11:12justement
11:12à la réindustrialisation
11:14de cette région
11:14et donc ça c'est vraiment
11:16une mauvaise nouvelle
11:17qui est due
11:18vous avez raison
11:19à la non compétitivité
11:20de l'acidérurgie européenne
11:23dans son ensemble
11:24il faut suivre
11:26le rapport Draghi
11:28sur la compétitivité
11:29donc nous sommes
11:30dans l'urgence
11:31de cette prise
11:32de décision européenne
11:34sur les facteurs
11:34de compétitivité
11:35mais nous avons
11:36un deuxième problème
11:37et le deuxième problème
11:38c'est la surproduction chinoise
11:40notamment en acier
11:41qui vient
11:42complètement bousculer
11:44les marchés
11:44de l'acier
11:45et qui font
11:45que nous sommes décrochés
11:47donc la France
11:47et huit autres pays européens
11:49demandent
11:50des mesures de protection
11:51contre l'acier chinois
11:53on a pris des premières mesures
11:55notamment sur des questions
11:56de quotas
11:57et d'entrée de quotas
11:58d'acier chinois
11:59mais nous devons aller plus loin
12:00et la France
12:01est en première ligne
12:02en attendant
12:02moi je voudrais juste rappeler
12:04d'abord les promesses
12:05des politiques
12:06dont celle d'Emmanuel Macron
12:07pour accélérer
12:08la réindustrialisation
12:09pour une souveraineté industrielle
12:10bon
12:10fracasse quand même
12:11sur le mur de la réalité
12:12ArcelorMittal
12:13c'est au moins
12:14390 millions d'euros
12:15de fonds publics
12:16190 millions
12:17de crédits d'impôts
12:18des millions pour alléger
12:19la facture d'électricité
12:20et au final
12:21un désastre social
12:22et industriel
12:23oui bien sûr
12:23qu'est-ce que
12:24merci ArcelorMittal
12:25non pas merci ArcelorMittal
12:26ArcelorMittal
12:27il est sur un marché
12:28qui est un marché mondial
12:29qui a des règles
12:31qui répondent
12:31aux règles mondiales
12:33et donc il faut regarder
12:34c'est tout le travail
12:34du madame von der Leyen
12:35sur la volonté
12:37de décarbonation rapide
12:39d'ailleurs
12:39trop rapide
12:40trop contraignante
12:41en tout cas
12:41nous en payons les conséquences
12:42nous en payons aujourd'hui
12:43une partie
12:44en partie les conséquences
12:45il faut travailler
12:46à la décarbonation
12:47mais sans jamais oublier
12:48la compétitivité
12:48parce que quand on oublie
12:49la compétitivité
12:50il y a des catastrophes
12:51est-ce que vous dites ce matin
12:52à la direction d'ArcelorMittal
12:54il faut se réunir
12:54il faut que tous les élus
12:55concernés soient autour
12:57de la table
12:57pour trouver des solutions
12:58alors bien sûr
12:59Marc Ferracci d'ailleurs
13:00est à la manœuvre
13:01le ministre de l'industrie
13:02rencontre ArcelorMittal
13:04nous allons voir
13:05quelle est l'ampleur
13:06en fait
13:07de ce plan social
13:08est-ce que ArcelorMittal
13:09renonce ou pas
13:10à son développement
13:11à Dunkerque
13:12justement
13:12d'acierie décarbonée
13:14dans quelle mesure
13:15on peut protéger
13:16l'emploi au maximum
13:17et puis surtout
13:18surtout surtout
13:18il faut accélérer
13:20les procédures
13:20au niveau européen
13:21de protection
13:22de notre marché européen
13:23parce que l'acier
13:24ça fait les canons César
13:26au passage
13:27vous dites ce matin
13:28un tel plan
13:29est inacceptable
13:30pour l'état français
13:31en tout cas
13:32un tel plan
13:33a des conséquences fortes
13:34sur notre souveraineté
13:35sur l'emploi bien sûr
13:36et je pense encore une fois
13:37à ses salariés
13:38à vraiment des conséquences
13:40dans la durabilité
13:41de notre industrie
13:42donc je pense
13:43qu'il faut se mettre
13:44autour de la table
13:45discuter d'un plan
13:46avec l'Europe
13:47avec la France
13:48avec Arcelor Mettard
13:49et l'ensemble
13:49de la Syrie française
13:51et dans le même temps
13:51Sophie Prima
13:52le gouvernement
13:52qui cherche des économies
13:53partout
13:54vous dites que rien n'est tabou
13:55rien n'est exclu
13:56que répondez-vous
13:56à David Lissnard
13:57il était notre invité hier
13:58à cette même place
13:59vous le savez
14:00bon entendeur tout à fait
14:02c'est votre famille politique
14:03alors il n'est pas d'accord
14:05avec vous
14:05en tous les cas
14:06sur la suppression
14:08de l'abattement
14:08de 10%
14:09sur les retraites
14:10et d'ailleurs
14:10ce qu'il dit
14:10est assez logique
14:11il dit supprimer
14:12une niche fiscale
14:13c'est augmenter les impôts
14:14c'est QFD
14:15oui alors
14:16c'est la raison
14:17pour laquelle je redis
14:19qu'ici rien n'est arbitré
14:20aujourd'hui
14:21tout est ouvert
14:22on regarde tout
14:23et Amélie de Monchalin
14:24qui est ministre
14:25des comptes publics
14:26regarde chacune
14:27de ces niches
14:28c'est 87 milliards
14:29de niches fiscales
14:30donc on a le droit
14:31de s'interroger
14:31on regardait aussi
14:31les agences d'Etat
14:32on regarde bien sûr
14:33les agences d'Etat
14:34il y a une classification
14:35aujourd'hui
14:36des agences
14:36qui est en train
14:37d'être opérée
14:38entre celles
14:38qu'il faut garder
14:40en améliorant
14:41l'efficience
14:42de son efficacité
14:43celles qu'il faut fusionner
14:44celles qu'il faut
14:45peut-être abandonner
14:46nous sommes dans ce travail
14:48de classification
14:49avec les travaux
14:50du Sénat également
14:51et avec une épée
14:52de Damoclès
14:52de la censure
14:53sur la tête
14:54avec une épée
14:54de Damoclès
14:55de censure
14:55mais c'est la caractéristique
14:57de ce gouvernement
14:58et malheureusement
15:00de la situation politique
15:01dont nous avons hérité
15:02après la dissolution
15:03je voudrais conclure
15:05Sophie Prima
15:05par une question
15:06sur le Premier ministre
15:06qui fait face
15:07aux révélations
15:07de sa fille
15:08au sujet des violences
15:10à Bétaram
15:11commises contre elle
15:12dans un camp d'été
15:12il y a de nombreuses années
15:14la fille de François Bayrou
15:15qui témoigne
15:15dans un livre à paraître
15:16aujourd'hui
15:16des violences subies
15:17en tant que père de famille
15:19dit François Bayrou
15:20ça me poignarde le cœur
15:21même si c'est une affaire
15:22très ancienne
15:23en somme
15:24le père de famille
15:25est meurtri
15:25mais le responsable politique
15:27n'a rien vu
15:27d'abord je voudrais dire
15:29c'est une histoire
15:30qui est générale
15:32qui est malheureuse
15:33et là aussi
15:33je veux penser
15:34aux nombreuses
15:35voire très nombreuses
15:36victimes de cet établissement
15:38et des méthodes
15:38de cet établissement
15:39dont la fille
15:40de François Bayrou
15:41c'est aussi une histoire
15:42personnelle
15:43qui est extrêmement
15:44blessante
15:46je pense pour lui
15:47difficile
15:47on a tous des enfants
15:49et s'imaginer
15:51que pendant des années
15:51ces enfants
15:52n'ont pas
15:52par culpabilité
15:54n'ont pas osé
15:55exprimer
15:56ce qu'ils avaient vécu
15:57ça doit être
15:58extrêmement difficile
16:00à titre personnel
16:01je pense que ça n'exonère
16:02pas le premier ministre
16:04mais ça n'exonère
16:04personne en réalité
16:06parce que pendant
16:06toutes ces années
16:07il y a un écosystème
16:12il y a beaucoup d'élus
16:13beaucoup de personnes
16:14autour de cet établissement
16:15beaucoup d'élèves
16:16qui ont participé
16:18à cette vie
16:22le premier ministre
16:25n'est pas au centre de tout
16:26comme sa fille
16:26n'est pas au centre de tout
16:27a-t-il dit hier
16:28il y a beaucoup de victimes
16:30il ne faut pas focaliser
16:32que sur elle
16:33bien sûr
16:33il y a beaucoup de victimes
16:34donc c'est une histoire
16:36terrible
16:36il faut aller au bout
16:37de cette histoire-là
16:38il faut regarder
16:39les responsabilités
16:40prendre les dispositions
16:41rapidement possibles
16:42c'est pour ça
16:43que je vous disais au début
16:43que je suis contente
16:44qu'il y ait des contrôles
16:45dans les écoles
16:46on reboucle avec
16:46et on pense effectivement
16:48à toutes ces victimes
16:49toutes ces années
16:50merci Sophie Prima
16:51c'était votre grande interview
16:52je vous souhaite une bonne journée
16:53je vous dis à bientôt
16:54merci beaucoup Sonia Mabouk
16:55merci
16:57merci
16:58merci
16:58merci