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00:00Objective, Marine Le Pen propose une autre solution plus, entre guillemets, plus radicale.
00:04Elle dit qu'il faut interdire, comme le font d'ailleurs de nombreux pays arabes,
00:08les frères musulmans. Elle a exprimé hier sur le réseau Social X.
00:11Ça veut dire interdire aussi les vecteurs, les proxys, évidemment, de cette idéologie.
00:16Pourquoi vous ne le faites pas ?
00:17Je crois que nous sommes dans un pays particulier où la liberté, le culte, la liberté de penser doit être respectée.
00:24Vous savez, la phrase d'Arastide Briand, elle commence par « la loi doit protéger la foi »,
00:28même si la foi ne doit pas dicter la loi.
00:30Je parle de foi, je parle de radicalisme.
00:33Donc, il faut que nous soyons en capacité d'accueillir cela.
00:36Maintenant, le radicalisme doit être combattu sous toutes ses formes.
00:40Et donc, s'il faut avoir une pensée, une réflexion autour de ce qu'il faut interdire, pourquoi pas ?
00:45Mais en tout cas, on est dans cette configuration où nous devons lutter.
00:50Les propositions de loi qui ont été adoptées au Sénat, par exemple sur le sport,
00:53sur l'interdiction des prières dans les salles de sport, etc.
00:56Tout ça fait partie de cette lutte contre l'antrisme et le frérisme, en l'occurrence,
01:01qui n'est pas compatible avec les données de la République.
01:04Un antrisme, Sophie Préma, qui parfois se confond avec la géopolitique et le contexte international.
01:09C'est ce qui s'est passé à Lyon 2.
01:11Et la présidente de Lyon 2, qui est au cœur des critiques,
01:14cette présidente, je le rappelle, qui avait dénoncé la prise de position du professeur Fabrice Ballange,
01:19dont le cours avait été interrompu.
01:21On voit de nouveau ces images, et je les décris à nos auditeurs d'Europe 1,
01:25quand même violentes, où on voit des militants encagoulés
01:28venir interrompre le cours d'un professeur.