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  • 06/04/2025
Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité, ce dimanche autour de Renaud Blanc.

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00:00Tous bienvenus dans Les Informés sur France Info, bien sûr. Les Informés à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT.
00:08Une heure de débat, d'analyse et de décryptage de l'actualité. Une actualité évidemment très politique aujourd'hui dans la capitale.
00:15Vous le savez, deux rassemblements à l'appel d'un côté du RN, de l'autre de la gauche. Sans oublier ce meeting du bloc central autour de Gabriel Attal en région parisienne.
00:24Alors quelle image, quel mot gardez-vous de ce dimanche très particulier ?
00:28Est-ce que ce 6 avril marque le coup d'envoi de la présidentielle ? J'attends bien sûr les réponses de nos informés qui ce soir ont pour nom.
00:37Émilie Zapalski, bonsoir Émilie, fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil.
00:42Rachel Gara, journaliste politique, bonsoir. Bienvenue dans ce studio. A vos côtés Séverin Husson, directeur adjoint de la rédaction de La Croix, bonsoir Séverin.
00:50Et en face de vous Serge Siminaud, journaliste au service politique de France Télévisions. Bonsoir, soyez tous les quatre les bienvenus dans le studio de France Info.
01:00Première question que je vais vous poser à tous les quatre, personne n'y échappera.
01:04Quelle est l'image, le mot, la phrase que vous retenez de ce dimanche très très politique ? Je commence avec vous Émilie.
01:12Moi c'est le concept de contre-manifestation. C'est quelque chose que j'ai du mal à appréhender en fait, parce que je le trouve très pauvre, très particulier.
01:23Une partie de la gauche dans place de la République aujourd'hui.
01:25Et puis même si ce n'était pas le terme utilisé par Gabriel Attal, on a bien vu que le principal de son discours c'était contre le rassemblement national.
01:35Voilà, moi je ne comprends pas bien ce positionnement dans le sens où je le trouve très pauvre.
01:40Surtout par rapport à une décision de justice qui a été prise. Et bon, il y a eu une manifestation, un rassemblement de soutien de Marine Le Pen.
01:46Mais globalement la décision de justice est là. Je trouve que c'est très pauvre en fait.
01:50Rachel.
01:51Moi ce qui m'a marqué c'est au rassemblement de Renaissance, les Attal présidents qui ont résonné dans la cité du cinéma.
02:00Alors je n'étais pas au congrès de Renaissance au mois de décembre quand Gabriel Attal a été intronisé secrétaire général du parti.
02:07Mais ça me semblait être la première fois qu'on entendait ça aussi souvent.
02:11Je présume que les oreilles d'Edouard Philippe, de François Bayrou, de Gérald Darmanin ont dû un peu siffler.
02:18Surtout qu'effectivement, au-delà de la réponse au rassemblement national, mais l'événement de Renaissance était prévu bien en amont.
02:28Depuis février.
02:29Je n'ai pas de son discours à l'actualité, je ne trouve pas ça si choquant.
02:32Il y avait quand même un air de voilà mon cap en vue peut-être éventuellement d'une candidature présidentielle.
02:38On va en parler en détail, c'est vrai. L'image, le mot, la phrase, l'ambiance.
02:42Moi je retiens une phrase de Jordan Bardella qui dit que la décision judiciaire qui a frappé Marine Le Pen est injuste et scandaleuse.
02:50Pourquoi je retiens celle-là ?
02:52C'est parce que là ce qu'on a vu cet après-midi c'est le RN qui fait bloc derrière Marine Le Pen.
02:57La question que moi je me pose c'est combien de temps ça va durer ?
03:00On sait que l'appel aura lieu à l'été 2026.
03:03Est-ce qu'elle va réussir à contenir les ambitions de Jordan Bardella jusque-là ?
03:08Ça va être compliqué je pense.
03:10Serge ?
03:11Alors sans spoiler la suite de notre débat, moi je sais que la semaine dernière on a avancé d'une heure nos montres.
03:16Là on a avancé quasiment deux ans.
03:18C'est vraiment une journée pré-présidentielle et pour plein de raisons.
03:21D'abord parce que Marine Le Pen en profite parce qu'elle n'est pas sûre de pouvoir avoir des discours pendant la campagne si elle est empêchée.
03:27Que Gabriel Attal, comme Rachel l'a très bien dit, c'est Attal président.
03:32C'était pas du tout prévisible mais le contexte a accéléré les choses.
03:36Et puis à côté il y a eu une gauche complètement éclatée.
03:39Donc un meeting sans le PC et les socialistes qui ne veulent pas de photos de famille puisqu'il n'y a plus de famille avec entre autres la France Insoumise.
03:46Donc le décor est planté.
03:48Bienvenue 2027.
03:49Mais on ne connaît pas le casting puisque Marine Le Pen n'est absolument pas sûre d'en être.
03:53Émilie, c'est déjà 2027 ?
03:55Moi je pense qu'on a très envie de nous amener là.
03:58Mais moi c'est vrai que quand je me suis réveillée ce matin et que je vois en route vers la présidentielle 2027,
04:04je pense que c'est parce que ça nous donne très envie.
04:06Peut-être nous aussi, les commentateurs.
04:08Je ne suis pas sûre évidemment qu'il y a tous les égos qui se préparent.
04:11Mais pour l'instant on n'a pas les acteurs, on n'a pas les données.
04:15Donc ça me paraît un petit peu pauvre pour commencer à penser à 2027.
04:18On s'emballe nous les journalistes très vite.
04:21Non mais c'est vrai qu'un dimanche avec trois meetings,
04:24et même on peut peut-être rajouter celui de Boris Vallaud qui est dans son congrès du Parti Socialiste dans les Landes,
04:29ça ressemble à un dimanche du mois de mars d'année présidentielle.
04:34C'est vrai que ça a ce goût-là.
04:36Après effectivement, il n'y a pas beaucoup de candidats déclarés parmi tous les gens qu'on a listés.
04:42Et puis au RN, le RN fait croire à une énorme incertitude.
04:47Je pense qu'il n'y a pas tellement d'incertitude sur le fait qu'elle sera candidate Marine Le Pen ou pas.
04:51Donc oui, on n'est pas du tout dans les conditions d'être à trois semaines d'une élection présidentielle.
04:56C'est vrai, même question ?
04:58Oui, c'est un air de 2027.
05:00Mais comme on l'écrit dans l'éditorial de La Croix demain, c'est un mauvais départ.
05:03C'est un mauvais départ parce que d'un côté on a ce contre-meeting,
05:09cette contre-manifestation qui ne veut pas dire grand-chose.
05:12Et puis du côté du RN, on a des discours qui partent vraiment sur un mauvais chemin,
05:18avec des attaques contre l'institution judiciaire.
05:22Il ne faudrait pas que ça dure comme ça.
05:24La bataille de l'image pour vous justement, qui l'a emportée dans le classement,
05:28ce serait plutôt Attal finalement, face à la gauche et à Le Pen.
05:32Qui vous voyez ?
05:34Je ne suis pas sûr qu'il y ait de vainqueur aujourd'hui.
05:37C'est l'égalité. Manifestation, contre-manifestation, contre-contre-manifestation, ça fait zéro.
05:42La place Fauban n'est pas l'air pleine.
05:45Au niveau de l'image, ce n'est pas une grande réussite,
05:48alors qu'ils avaient choisi une place qui n'était pas non plus immense.
05:51On a les images qui sont données par le parti,
05:53comme d'ailleurs pour le meeting de Gabriel Attal.
05:55Ça pose quand même un petit problème démocratique.
05:58Vieux débat.
05:59Oui, ça c'est la responsabilité des médias,
06:01qui jusque-là ne se sont jamais entendus pour assurer la production de ce type d'éléments.
06:05Mais ça date, pardon si j'ai un peu de temps là-dessus,
06:07et c'est vrai que depuis 2007,
06:09depuis que Nicolas Sarkozy a fourni ces meetings réalisés,
06:13et c'est vrai, moi je suis de France Télévisions,
06:15donc je n'ai pas peur de le dire,
06:16on s'est battus en interne pour ne pas prendre ces images comme la seule source.
06:20Et c'est un vrai problème.
06:21Et on le voit aujourd'hui, place Fauban en particulier,
06:23où on annonce 10 000 en tribune,
06:25ça me rappelle François Fillon à quelques années,
06:27alors que certaines images seraient plutôt autour de 4-5 000.
06:30Voilà, et encore.
06:31Non, mais j'avais juste, en termes d'image,
06:32il y a quelque chose qui m'a choqué aussi,
06:34qui m'a beaucoup marqué, c'est Attal.
06:36Et en effet, il y avait les Attal présidents,
06:37mais surtout, sur le fond et sur la forme,
06:39et on y reviendra peut-être,
06:40On va y revenir, ne vous inquiétez pas.
06:41il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de ressemblances avec Emmanuel Macron.
06:44Franchement, moi ça m'a complètement scotché,
06:46et sur le fond, idem.
06:48Alors avant de décortiquer le discours de Gabriel Attal,
06:51on va décortiquer celui de Marine Le Pen dans un instant.
06:53France Info, 20h10, le Fil Info, avec Laura Dulieu.
06:58La France et l'Algérie entrent dans une nouvelle phase de leur relation,
07:01c'est ce que déclare Jean-Noël Barraud à l'issue d'une visite
07:03de quelques heures à Alger.
07:05Le chef de la diplomatie française affirme
07:07que la France veut tourner la page des tensions actuelles
07:10et annonce une reprise immédiate de la coopération dans tous les domaines.
07:147000 personnes, selon la préfecture de police,
07:17ont répondu présentes au meeting de soutien à Marine Le Pen
07:19cet après-midi à Paris, aux Invalides.
07:2134,34, avaient été affrétées par les fédérations locales.
07:26Au pupitre, Marine Le Pen a fustigé une décision politique
07:29et non une décision de justice à propos de sa condamnation
07:32pour détournement de fonds publics.
07:34Tuvol Tupel lui lance de son côté Gabriel Attal
07:37lors d'un autre meeting du parti Renaissance.
07:40Tandis que place de la République, 5000 personnes,
07:42selon la préfecture, 15000 selon les organisateurs,
07:45se sont rassemblées contre l'extrême droite
07:47et pour dénoncer les attaques contre la justice.
07:50Une trentaine de personnes sont mortes à Kinshasa,
07:52aux républiques démocratiques du Congo,
07:54où des pluies diluviennes se sont abattues hier.
07:57La capitale de la RDC est paralysée par les inondations
08:00et où on circule désormais en pirogue,
08:02il y a aussi d'énormes dégâts matériels, selon les autorités.
08:06Tadej Pogacar remporte son deuxième tour des Flandres
08:09avec plus d'une minute d'avance sur le Danois
08:12Mats Pedersen et le Néerlandais Mathieu Van Der Poel.
08:15Et chez les femmes, c'est la Belge Lotte Kopecky
08:17qui s'impose au sprint devant la Française Pauline Ferrand-Prévot.
08:31Il place vos gants après le discours de Jordane Bardella
08:34qui a rappelé que la condamnation de Marine Le Pen était une provocation.
08:36La dernière finaliste à l'élection présidentielle
08:39a tenu un discours de mobilisation,
08:41un discours de campagne, morceau choisi.
08:44Voilà donc qu'il faudrait m'éliminer de la vie politique,
08:48sans voie de recours possible,
08:51au nom d'un soi-disant trouble à l'ordre public démocratique,
08:55concept purement et simplement inventé pour l'occasion.
08:59Il faut arrêter de nous reprocher,
09:01de critiquer une décision de justice.
09:04Ce n'est pas une décision de justice,
09:07c'est une décision politique.
09:09C'est une décision politique, Marine Le Pen place vos bants.
09:12Elle jouait gros quand même, Marine Le Pen, avec ce discours.
09:16Elle a apparu d'ailleurs plutôt tendue en début, même à la fin.
09:20On sentait que c'était un moment important pour elle, Émilie.
09:23Oui, c'était compliqué, c'était un moment important,
09:25mais c'était un moment où il fallait contenir les uns et les autres.
09:28Et d'ailleurs, elle a utilisé des mots bien moins durs
09:31qu'évidemment en réunion, ou quand on l'a vu,
09:34à la suite de lundi et de la décision.
09:36C'était risqué.
09:37Bon, elle n'a pas utilisé « bombe nucléaire »,
09:39parce que je vois que vous faites l'amour, mais…
09:41J'ai du mal à voir l'inflexion.
09:42Oui, moi je trouve que c'était quand même un peu moins fort
09:45que ce qu'elle a fait auparavant dans ses premières déclarations.
09:49Maintenant, le risque, c'était en effet que ça s'envenime
09:52et que ça devienne un peu Trumpien sur les bords,
09:55donc avec beaucoup plus de colère devant elle.
09:57Elle a joué, moi il me semble quand même,
09:59toujours cette carte d'un parti qui se normalise,
10:02qui s'institutionnalise,
10:03donc dans les termes, elle est quand même allée avec un peu de nuance.
10:07Rachel, vous n'êtes pas tout à fait d'accord ?
10:09Oui, non, je crois que c'est Jordan Bardella qui dit
10:11qu'on a exécuté la démocratie, je crois.
10:13Mais pas elle.
10:15Pas elle, pardon, mais c'est potentiellement son remplaçant,
10:18parce que les chances pour Marine Le Pen
10:20de concourir à la prochaine élection présidentielle
10:22sont quand même extrêmement faibles.
10:24On ne va pas dire zéro, parce qu'il y a effectivement un appel,
10:27mais elles sont quand même extrêmement faibles.
10:29Je m'interroge sur la capacité du Rassemblement national
10:33à tenir ce discours pendant deux ans,
10:36ce discours victimaire pendant deux ans.
10:38Alors après, je sais bien, j'ai bien en tête les trois dernières années.
10:42Au moins jusqu'à l'été 2026, quand on aura la décision.
10:45Et même plus, puisqu'elle ne sera pas relaxée en appel.
10:50Alors après, j'ai bien en tête que depuis 2022,
10:53au moins tout coule sur Marine Le Pen.
10:56Il n'y a rien qui accroche.
10:58Il y a parfois eu des fautes de quart.
11:00Jamais rien ne lui a été reproché.
11:02Même une campagne législative complètement ratée
11:04n'est pas reprochée au RM.
11:06Est-ce que là, cette fois, ça peut changer la donne ?
11:09On verra dans les prochains mois,
11:10mais il va leur falloir de l'endurance.
11:12Elle a cité Salvini, elle a cité la Roumanie,
11:14elle a aussi cité Martin Luther King, Montesquieu.
11:17Allusion à Sarkozy.
11:19C'était assez compliqué de trouver un fil directeur, Serge.
11:22Je pense qu'il y a eu Alex Lérani, mardi,
11:25dans la galerie de portraits de Marine Le Pen.
11:27Mais vous me reprochez d'être en 2027,
11:29je vais redevenir factuel.
11:31Je ne vous reproche rien du tout, Serge.
11:33Les termes employés depuis mardi.
11:35Et moi, je suis assez d'accord, il n'y a pas d'inflexion,
11:37c'est juste quelques petites syntaxes différentes.
11:40Devant les députés, on a parlé de la bombe nucléaire,
11:43dictature des juges, coup d'État judiciaire,
11:45et Jordan Bardella avait parlé de tyrannie des juges rouges.
11:49Là, la phrase que vous avez passée sur
11:51une décision judiciaire, une décision politique,
11:53ce n'est clairement pas une inflexion.
11:55Donc là-dessus, au-delà d'Alexina Valny,
11:58d'ailleurs Gabriel Attal a eu une très jolie phrase
12:01en disant qu'elle n'était pas Alexina Valny,
12:03mais bien le pion de son bourreau,
12:05en parlant de Vladimir Poutine,
12:07tout s'est croisé par rapport à ça.
12:09Donc il n'y a pas d'inflexion.
12:10Et après, là, je rejoins Rachel, c'est long déjà un an.
12:13Parce qu'on sait très bien que ça fait ressurgir
12:16le refrain anti-système.
12:18Et ce n'est pas là-dessus qu'ils ont pu capitaliser
12:20ces dernières années.
12:21Donc on verra comment ça se passe.
12:23Et ça, c'est un avis personnel et que je partage fortement.
12:26On sent bien qu'elle profite peut-être de cette année
12:28avant l'appel.
12:29On verra ce que donnera l'appel.
12:30Mais factuellement, elle dit,
12:32il n'y a pas de plan B, il n'y a pas Jordan Bardella,
12:34il y a Marine Le Pen, je suis votre championne,
12:36votre favorite, et en attendant, laissez-moi faire ce que je veux.
12:38C'est vrai, qu'est-ce que vous retenez, vous, de ce discours ?
12:40Ce que dit Serge, c'est ce que je disais en introduction.
12:42C'est-à-dire qu'elle fait barrage,
12:44elle essaye de maintenir le RN autour d'elle,
12:48parce qu'il faut à la fois qu'elle se justifie
12:51auprès de l'opinion publique,
12:53et en même temps qu'elle se montre extrêmement forte
12:55dans son propre camp.
12:56Parce qu'évidemment, il y a le risque
12:58que ça finisse par imploser.
13:00Il y a eu beaucoup de papiers ces derniers jours
13:02sur le parallèle qu'on pourrait faire
13:04entre la situation d'aujourd'hui et celle de 1998,
13:07quand le Front National de l'époque s'est fissuré,
13:10s'est même rompu entre Jean-Marie Le Pen
13:12et Bruno Maigret.
13:13Là, on n'est pas à l'abri
13:15qu'il se passe la même chose au RN.
13:18En tout cas, ce qui apparaissait ce soir,
13:20c'est qu'il n'y avait pas du côté du RN
13:22de plan bébé, comme Bardella.
13:24C'est-à-dire que c'était assez impressionnant,
13:25d'ailleurs, à ce niveau-là.
13:26On avait l'impression qu'il chauffait la salle,
13:29mais qu'effectivement, la guest star,
13:30c'était Marine Le Pen, et que c'était comme ça.
13:32Oui, mais ça, c'est la stratégie de communication.
13:34Je ne pense pas qu'ils vont tenir...
13:36Je partage l'idée qu'ils ne tiendront pas
13:38sur cet axe-là, mais je pense qu'ils ne vont pas tenir
13:41sur cet axe-là, c'est-à-dire qu'ils vont dérouler
13:43d'autres choses ou rester silencieux,
13:45comme ça leur est souvent très utile.
13:47Mais en effet, elle avait affiché la couleur
13:49dès le début en disant, c'est un atout formidable,
13:51mais on ne va pas l'utiliser tout de suite.
13:52Donc, ça voulait dire, et d'une, qu'il n'était pas prêt.
13:54Donc, elle avouait véritablement,
13:56et même si pendant la législative,
13:58ça ne leur a pas porté préjudice,
14:00on a vu quand même un Jordan Bardella très limité
14:02pendant ces périodes législatives,
14:04ces élections.
14:05Et donc là, en gros, elle a dit,
14:06ce n'est pas le moment.
14:07Et c'est vrai, globalement, il va y avoir 30 ans
14:09en septembre, ça fait un peu court.
14:11L'autre raison, c'est la guerre interne.
14:13Je pense qu'elle va tenir le maximum de temps
14:15pour garder le devant, pour ne pas lancer
14:17la guérilla interne qui doit déjà se préparer
14:19dans les couloirs.
14:21– Rachel et Serge.
14:22– C'est tout à fait ça, la question.
14:24Là, depuis lundi, le parti est vraiment
14:26redoutablement uni.
14:28Et c'est déjà pas mal, parce que,
14:30comment dire, qu'il y ait des tensions
14:32jusque-là, mezzo-voce.
14:34On ne va pas décrire un parti qui, derrière,
14:36est complètement déchiré, ce n'est pas vrai.
14:38Néanmoins, on voit bien qu'il y a une différence
14:40entre les plutôt marinistes
14:42et les plutôt Bardella.
14:44La question, c'est,
14:46est-ce que d'ici l'appel,
14:48et même après l'appel, est-ce que ce truc-là
14:50va se découdre un petit peu ?
14:53C'est ça la question, c'est ça l'enjeu
14:55pour le RN, à mon avis, dans les mois à venir.
14:57– Surtout, juste, qu'ils ne sont pas sur la même ligne
14:59et que ce qui fonctionne jusqu'à maintenant,
15:01même si les deux ont été testés au même niveau,
15:03c'est le duo pouvoir d'achat
15:05et ligne beaucoup plus identitaire pour Bardella.
15:07– Oui, on parlait tout à l'heure d'inflexion et de maîtrise,
15:09il y a quand même une petite faute de quart,
15:11c'est qu'ils n'étaient pas très contents
15:13que Donald Trump les soutienne.
15:15Elle a repris l'expression de Donald Trump
15:17de la chasse aux sorcières.
15:19Je rappelle juste rapidement le tweet qu'il avait fait il y a deux jours.
15:21La chasse aux sorcières contre Marine Le Pen
15:23est un autre exemple de la façon dont la gauche européenne
15:25utilise la guerre juridique pour museler
15:27la liberté d'expression, etc.
15:29Libérer Marine Le Pen, donc entre fake news et ingérence.
15:31On voit bien que là aussi,
15:33elle s'est un peu, pardon pour l'expression,
15:35un peu lâchée alors qu'elle aurait pu éviter
15:37cette référence que tout le monde avait en tête.
15:39– C'est vrai, il y a les sondages,
15:41les sondages ce n'est pas le vote,
15:43mais on s'aperçoit qu'ils sont toujours entre 30 et 35 %,
15:45que ce soit elle ou que ce soit Bardella.
15:47– Aujourd'hui.
15:49– Aujourd'hui, oui, mais en fait la question,
15:51c'est toujours la même,
15:53c'est de gagner les 15 % qui leur manquent
15:55et d'élargir pour le second tour.
15:57Est-ce que ce type de meeting,
15:59ça peut au contraire freiner un certain nombre de personnes
16:01qui pourraient hésiter,
16:03qui disent non, finalement je ne vais quand même pas
16:05franchir le Rubicon si je puis dire.
16:07– On publie un long reportage dans La Croix de demain,
16:11on voit que les électeurs ne bougent pas tellement finalement,
16:15dans un camp comme dans l'autre,
16:17ne bougent pas tellement par rapport à cette actualité,
16:19c'est-à-dire que les soutiens du RN
16:21voient dans la décision des juges,
16:23une décision politique
16:25et ceux qui ne votent pas RN
16:27considèrent que les juges ont fait leur boulot
16:29et que c'est l'état de droit.
16:31Pour le moment ça ne fait pas bouger les lignes cette affaire.
16:35Et d'ailleurs ça ne faisait pas bouger les lignes
16:37dans d'autres cas,
16:39quand Jean-Luc Mélenchon
16:41ou d'autres ont eu des problèmes judiciaires,
16:43ça n'a pas fait bouger les lignes non plus.
16:45– Elle a perdu quelque part la bataille de ce côté-là,
16:47parce que globalement dans la société française,
16:49je crois que c'est 64 % des Français
16:51trouvent que cette décision est normale.
16:53Donc quelque part,
16:55malgré tout ce qu'ils peuvent faire
16:57comme contraction, comme meeting
16:59ou quoi,
17:01ça ne donnera pas plus
17:03parce que cette colère, en quoi ils peuvent la transformer ?
17:05Pas plus en électeurs,
17:07puisque globalement c'est les électeurs convaincus qui sont là.
17:09Donc j'ai l'impression que c'est un coup d'épée dans l'eau.
17:11– Allez, on va parler de la gauche mais aussi du bloc central
17:13avec ce meeting en Seine-Saint-Denis,
17:15de Gabriel Attal, Attal mais aussi Édouard Philippe
17:17et François Bayrou.
17:19France Info 20h20, le fil info leur a du lieu.
17:21– 5000 personnes selon la police,
17:2315 000 selon les organisateurs.
17:25Assemblée Place de la République
17:27aujourd'hui contre l'extrême droite
17:29et pour défendre la justice.
17:31Un rassemblement en opposition à celui en soutien de Marine Le Pen,
17:33aux Invalides au même moment.
17:35La préfecture de police recense 7 000 participants.
17:37Au pupitre,
17:39la chef de file du RN,
17:41condamnée pour détournement de fonds publics,
17:43dénonce une décision politique
17:45et non une décision de justice.
17:47Paris et Algérie activent leur coopération
17:49dans tous les secteurs.
17:51C'est l'annonce de Jean-Noël Barraud
17:53au terme d'une visite de quelques heures en Algérie.
17:55Le chef de la diplomatie française
17:57salue, dit-il, une volonté partagée
17:59de lever le rideau pour entrer dans une nouvelle phase.
18:01Deux députés britanniques
18:03travaillistes refoulés
18:05à l'entrée d'Israël à l'aéroport
18:07alors qu'ils venaient dans le cadre d'un voyage officiel.
18:09Londres dénonce une décision
18:11inacceptable, contre-productive
18:13et profondément inquiétante.
18:15L'ambassade d'Israël, de son côté,
18:17justifie le refoulement des deux parlementaires
18:19par, je cite, leurs fausses accusations contre Israël
18:21et leur soutien à des campagnes
18:23du pays. Aux Etats-Unis,
18:25les violentes tempêtes et tornades ont fait au moins
18:2717 morts dans le centre et le sud
18:29du pays depuis mercredi.
18:31Des alertes inondations sont toujours en vigueur
18:33dans certains états. Le Tennessee est le plus
18:35touché avec 10 morts enregistrées.
18:37Le foot est la 28e journée
18:39de Ligue 1 et 5 matchs disputés aujourd'hui.
18:41Le Havre, Strasbourg, Auxerre et Lens
18:43ont remporté leurs matchs respectifs
18:45et, à l'affiche ce soir, Marseille
18:47reçoit Toulouse coup d'envoi 20h45.
18:5320h21,
18:55les informés.
18:57Renaud Blanc.
18:59Le meeting de Renaissance
19:01est de Gabriel Attal, à présent en région parisienne,
19:03un discours de campagne.
19:05En tout cas, ça y ressemblait beaucoup.
19:07Gabriel Attal qui a déclaré la guerre,
19:09je le cite, à l'international réactionnaire
19:11et à son représentant en France,
19:13devinez qui, le RN, on l'écoute.
19:15Ce qui se joue,
19:17c'est l'intimidation
19:19de nos institutions par le rassemblement
19:21international qui imite ce qu'on voit
19:23outre-Atlantique.
19:25C'est ça qui se joue aujourd'hui. Certains pensaient
19:27que ça n'arriverait jamais chez nous.
19:29Mais pour nous, ça n'est pas une surprise.
19:31La réalité, elle est là.
19:33Le RN,
19:35ça n'est pas l'allié de Donald Trump,
19:37c'est la groupie du trumpisme.
19:39Après avoir accepté d'être un pion du poutinisme,
19:41le RN se vit maintenant
19:43comme un prestataire de service du trumpisme
19:45en France.
19:47Voilà, Attal et l'offensive réactionnaire.
19:49Y a-t-il ajouté, en parlant de Marine Le Pen,
19:51noter que Gabriel Attal a aussi tapé
19:53assez fort sur la question de l'antisémitisme.
19:55Là encore,
19:57discours de campagne,
19:5940 minutes, 2 ans pour la France.
20:01Je ne suis pas très bon en maths,
20:03mais 2025 plus 2, ça fait 2027.
20:05C'est assez clair quand même, Serge.
20:07Oui, on est bien en 2027.
20:09Ce qui est quand même assez fort,
20:11c'est qu'il y a quelques jours,
20:13il y avait des gros doutes à Renaissance
20:15puisqu'ils se sont pris de plein fouet
20:17entre la manifestation du RN
20:19et la contre-manifestation.
20:21Gabriel Attal a écrit aux militants
20:23en disant, je résume,
20:25que ce ne sera pas le meeting de la refondation
20:27après le congrès de décembre,
20:29mais celui de la confrontation.
20:31Il a complètement transformé ce discours
20:33et, vous avez raison de le rappeler,
20:35c'est 2 ans pour la France.
20:37Le compte est fait, mais avec un discours
20:39quand même très offensif.
20:41Je le disais sur Navalny où il dit
20:43que Marine Le Pen se compare à Navalny
20:45et puis le « tu voles, tu payes » à qui faisait référence.
20:47« Je mets dans l'or, tu casses, tu répares, tu salis,
20:49tu nettoies, tu défies l'autorité ».
20:51Donc c'était clairement un discours de candidats.
20:53Je ne sais pas s'ils étaient encore dans la salle,
20:55mais il faut savoir que quand même aujourd'hui,
20:57il y a eu pendant cette journée Renaissance
20:59François Bayrou, Premier ministre en titre,
21:01Édouard Philippe, ancien Premier ministre,
21:03mais candidat déclaré, Elisabeth Borne
21:05qui n'est pas toujours sur la même ligne
21:07et puis Gérald Darmanin.
21:09C'était presque un discours de primaire.
21:11Je ne pense qu'à ça. Je suis obsédé par la présidentielle,
21:13mais c'est surtout eux. Est-ce que Gabriel Attal
21:15devait aujourd'hui parler de ses deux ans
21:17pour la France ? Sans doute que pour lui,
21:19c'était le moment pour marquer son territoire.
21:21Quand il parle, je ne veux pas défendre
21:23Gabriel Attal ici, mais quand il parle
21:25de deux ans pour la France,
21:27en fait, c'est surtout une idée dans le jardin
21:29d'Édouard Philippe. Il dit
21:31dans ses deux ans, il faut que ce soit utile
21:33pour la France et il parle des propositions
21:35de ses députés à l'Assemblée nationale.
21:37Alors, il n'est pas interdit de penser,
21:39effectivement. Il pense aussi
21:41à ce qu'il y a à l'issue
21:43de ses deux ans.
21:45Je pense qu'il faut surtout
21:47le voir dans la compétition
21:49interne au Bloc central par rapport
21:51à Édouard Philippe qui lui avait dit que rien
21:53de fondamental ne se ferait dans les deux prochaines années
21:55et puis par rapport à François Bayrou qui lui est carrément
21:57le chef du gouvernement.
21:59Je pense que c'est plutôt ça l'attaque.
22:01On est presque d'accord en fait.
22:03Quand on le voyait, on avait l'impression d'entendre
22:05qu'il était encore Premier ministre en exercice et puis
22:07effectivement, il n'a pas quand même caché ses ambitions.
22:09Il veut y aller. Effectivement, comme le dit Rachel,
22:11il y a du monde. Mais là,
22:13c'était quand même un discours assez clair
22:15à ce niveau-là.
22:17Oui, mais je crois qu'il ne s'en est jamais vraiment caché.
22:19Le problème qu'il a, vous l'avez dit,
22:21c'est qu'il y a du monde. On a cité déjà pas mal
22:23de noms et il faudrait ajouter aussi
22:25éventuellement Laurent Wauquiez,
22:27Retailleau,
22:29parce qu'Édouard Philippe
22:31et d'autres disent qu'effectivement,
22:33le rassemblé...
22:35Oui, Édouard Philippe dit qu'on va rassembler le DLR
22:37jusqu'à la social-démocratie.
22:39Jusqu'à la social-démocratie, ça rajouterait encore d'autres noms.
22:41Donc, il y a du monde
22:43au portillon.
22:45Ça veut dire que la bataille est engagée entre
22:47Attal et Philippe ?
22:49Oui, je pense que la bataille est clairement engagée, ça c'est clair.
22:512027, oblige.
22:53Après, moi, encore une fois,
22:55j'ai trouvé ça très très pauvre, son discours
22:57de 40 minutes et globalement, il est toujours
22:59dans son style et il est très très proche,
23:01comme je le disais, d'Emmanuel Macron, sur le fond et sur la forme.
23:03Moi, j'ai eu des espèces d'hallucinations
23:05où, de temps en temps, en plissant les yeux,
23:07je voyais le même personnage avec presque
23:09la voix qui s'emballait vers le haut.
23:11Qui se différencie sur le fond, Emmanuel Macron, de Gabriel Attal.
23:13Non, et surtout, moi, ce que j'ai trouvé
23:15très pauvre, c'est qu'il l'a dit lui-même,
23:17il a commencé par les attaques vis-à-vis du RN,
23:19il ne pouvait pas faire autrement aujourd'hui,
23:21mais il a dit lui-même, ça ne fait pas un projet.
23:23Et après, il a rebalancé
23:25tout ce que, soi-disant, ils ont réussi,
23:27entreprise pro-libérale,
23:29industrie, on ne peut pas dire que c'est une réussite,
23:31immigration, alors il n'appelle plus ça
23:33les métiers en pénurie ou quoi,
23:35il appelle ça préférence travail,
23:37comme le Canada.
23:39En fait, je me suis dit,
23:41mais pour un électeur qui voit
23:43dans quel état est la France, avec 3000
23:45milliards de dettes et 2 euros de dettes,
23:47se lancer comme ça, c'est-à-dire en disant
23:49je fais contre le RN, ce n'est pas un projet,
23:51et je vous rebalance ce qu'on a déjà fait depuis
23:537 ans et qui ne marche pas,
23:55il y a du chemin avant les 2 ans, justement.
23:57C'est pauvre, effectivement,
23:59il y a raison, mais
24:01pour faire plaisir à Serge, on n'est pas tout à fait
24:03en campagne encore. Évidemment, les projets
24:05ne sont pas aboutis,
24:07Edouard Philippe, qui fait
24:09un tour de France depuis plusieurs
24:11mois, est en train de
24:13mûrir son projet, il a sûrement des choses
24:15dans les cartons, mais évidemment, ce n'est pas à 2 ans
24:17de la présidentielle qu'il va les annoncer,
24:19Gabriel Attal non plus, donc évidemment
24:21c'est pauvre, c'est un meeting
24:23qui, en plus, se fait le jour
24:25du meeting du RN, donc c'est un meeting
24:27qui se fait autour du RN,
24:29où on appelle plutôt les électeurs
24:31à être contre que pour quelque chose.
24:33Évidemment, les électeurs, ils ont envie d'être pour,
24:35mais là, on n'est pas dans ce timing-là, pour l'instant.
24:37Mais je reviens à Edouard Philippe,
24:39qui était là, au moins le matin,
24:41sur son idée d'aller rassembler, mais vraiment
24:43très très large, ce qui était quand même l'idée
24:45de Macron, finalement, pour s'en y réfléchir un petit peu.
24:47Troisième fois.
24:49Est-ce que ça a une chance ? Très franchement,
24:51on imagine que du côté des socialistes,
24:53je pense à, par exemple,
24:55aux socioculteurs...
24:57La gauche de la Macronie, je ne pense pas qu'il aille...
24:59Oui, je pense que c'est plutôt ça.
25:01Après, il a compris aussi, parce que Edouard Philippe...
25:03Oui, mais la gauche de la Macronie, pardonnez-moi,
25:05elle va peut-être être plutôt intéressée par une candidature Glucksmann
25:07qu'une candidature Edouard Philippe.
25:09Vous êtes plus dans la présidentielle que moi, en fait.
25:11Je ne sais pas encore si Raphaël Glucksmann
25:13est un candidat, je ne sais pas si on parlera des sondages,
25:15mais il y a beaucoup d'hypothèses. Mais en tout cas, je pense
25:17qu'il a compris que son chemin, c'était pas
25:19d'y aller seul, mais de commencer à rassembler.
25:21Par exemple, vous parliez
25:23de Bruno Retailleau,
25:25Gabriel Attal, il a commencé quand même à cocher
25:27quelques cases, en reprochant par exemple
25:29à Bruno Retailleau d'avoir utilisé l'expression
25:31des juges rouges. Donc, ils sont tous
25:33en train, et c'est là où je peux vous rejoindre sur le fait
25:35que tout n'est pas mur là-dessus, mais qu'ils sont
25:37en train de façonner leurs alliances potentielles.
25:39Est-ce qu'au bout du bout, ils arriveront à se mettre
25:41d'accord, parce que les sondages montrent bien que
25:43il faudra qu'il n'y en ait qu'un s'ils veulent être au second tour,
25:45ou Gabriel Attal ou Edouard Philippe
25:47pour l'instant, mais chacun essaye
25:49de creuser. Et Edouard Philippe a beaucoup bougé
25:51quand même en proposant ça, mais à force de faire
25:53des grands écarts, on peut avoir mal aux
25:55adducteurs, donc il faut faire attention. Il faut faire attention, mais
25:57c'est vrai que ce sont les deux seuls dans les sondages.
25:59Encore une fois, ce ne sont que des sondages. Philippe est autour
26:01de 25%, Attal autour de 18%.
26:03Le match au centre-centre-droit
26:05va se jouer entre ces
26:07deux leaders, ou c'est beaucoup trop tôt pour le
26:09dire, Rachel ? Franchement,
26:11le choix des noms
26:13qu'on met dans un sondage est déjà un choix
26:15très important. Ils ont fait le choix
26:17de les présenter séparément,
26:19pas l'un contre l'autre, alors qu'à la gauche
26:21il y a les 4 candidats, alors qu'il y a quand même
26:23peu de chance qu'il y ait 4 candidats de l'ex
26:25NFP.
26:27Il fait partie des gens dans la compétition,
26:29mais Gérald Darmanin a sans doute pas
26:31tout à fait renoncé, et puis
26:33Hélaire, là-dedans, effectivement, il y a de plus en plus d'appels du pied
26:35pour que Hélaire rentre dans cette
26:37candidature unique, mais là aussi, rien n'est fait.
26:39Et quel Hélaire, en plus ?
26:41On va passer à la gauche dans un instant, rassemblement
26:43des absences remarquées, et une personnalité
26:45qui fait aussi acte de candidature,
26:47on en parle dans deux petites minutes.
26:49France Info, il est 20h30.
26:57L'actualité avec Laura Dulieu.
26:59Emmanuel Macron est arrivé en Égypte, où le président
27:01doit passer deux jours accompagné de 6 ministres
27:03au programme. Un sommet avec ses
27:05homologues égyptiens et jordaniens
27:07pour évoquer la situation à Gaza.
27:09Gaza, où au moins 44
27:11personnes ont été tuées aujourd'hui par Israël
27:13selon les secours locaux.
27:15En France, la condamnation de Marine Le Pen
27:17au cœur de trois rassemblements
27:19distincts aujourd'hui à Paris. Celui en soutien
27:21à la chef de file du RN
27:23aux Invalides, où Marine Le Pen a dénoncé
27:25une décision politique et non une décision
27:27de justice. Un autre depuis
27:29la Cité du Cinéma, où Gabriel Attal
27:31était en meeting. Le secrétaire général de
27:33Renaissance fustige le RN, qui
27:35demande, selon lui, la fermeté pour tous
27:37sauf pour lui. Tandis que
27:39depuis Place de la République, plusieurs
27:41milliers de sympathisants de gauche
27:43se sont rassemblés contre l'extrême droite
27:45et pour défendre la justice attaquée
27:47selon eux. Plus de 50
27:49Etats ont pris contact avec
27:51la Maison Blanche pour négocier
27:53sur les droits de douane au lendemain
27:55de l'entrée en vigueur d'un taux de 10%
27:57de taxes douanières sur les produits importés
27:59aux Etats-Unis. Un taux qui sera
28:01relevé dès mercredi pour plusieurs
28:03dizaines de partenaires commerciaux du pays
28:05parmi lesquels l'Union européenne à 20%
28:07ou encore la Chine à 34%.
28:09Le Vietnam, visé par des
28:11droits de douane de 46%, demande lui
28:13un délai pour leur application.
28:15Et en rugby, Toulouse remporte son
28:17huitième de finale de la Champions Cup
28:19face aux Anglais de Seille.
28:21Le stade toulousain rejoindra Toulon
28:23en quart de finale.
28:25France Info
28:2720h-21h
28:29Les Informés
28:31Renaud Blanc
28:33Les Informés, seconde partie avec toujours
28:35dans le studio de France Info, Émilie Zapalski
28:37Rachel Guerra, Val Carcel
28:39Séverin, Husson et Serge
28:41Siminaux pour commenter
28:43l'actualité politique. Alors on a parlé du
28:45RN, nous avons parlé du Bloc central,
28:47il nous reste à évoquer le
28:49contre-rassemblement de la gauche, du moins d'une
28:51partie de la gauche, c'était Place de la République
28:5315 000 personnes selon les organisateurs
28:55beaucoup moins selon
28:57les reporters de France Info sur place
28:595 000 selon la préfecture de police
29:01les écologistes, la France
29:03Insoumise, présence d'ailleurs de Jean-Luc
29:05Mélenchon qui n'a rien dit mais qui était là
29:07mais pas de leader socialiste. Écoutez ce que
29:09pense de cette absence l'écologiste
29:11Marine Tondelier
29:13Les arguments qui sont utilisés pour ne pas être là
29:15je les trouve un peu bizarres, voilà
29:17donc pour tout vous dire, j'ai l'impression qu'il y a
29:19une forme de contorsion, on coupe les cheveux
29:21en quatre pour justifier pourquoi on n'est pas là
29:23il nous est arrivé
29:25de manifester avec tout type de partis politiques
29:27parce que nous ce qu'on regarde c'est le mot d'ordre
29:29donc si on est dans une gauche
29:31nombriliste qui passe son temps à se regarder
29:33le nombril pour dire à lui, au différent de moi
29:35à lui aussi, donc je reste chez moi
29:37on s'en sort pas. C'est vrai vous retenez quoi
29:39les présents ou les absents ?
29:41C'est dur
29:43comme question je dirais
29:45je vais être méchant je vais dire plutôt les absents
29:47parce qu'ils étaient nombreux les absents
29:49parce que là Marine Tondelier parle du PS
29:51mais elle avait essayé aussi
29:53de rameuter d'autres
29:55institutions
29:57des syndicats
29:59des associations
30:01qui ont décidé de pas venir et qui ont même
30:03annoncé aujourd'hui je crois une date d'une prochaine
30:05manifestation. Donc les absents
30:07sont assez nombreux et
30:09le PS a sûrement des raisons
30:11c'est vrai que moi j'ai entendu aussi sur votre antenne Nicolas Maillard-Rossignol
30:13qui était pas très convaincant
30:15je suis assez d'accord avec Marine Tondelier
30:17Explication assez alambiquée c'est vrai
30:19du côté du parti socialiste
30:21mais ce qui est quand même assez incroyable c'est
30:23mobilisation contre l'extrême droite
30:25symboliquement, historiquement
30:27on s'attend à ce que tous les partis de gauche
30:29répondent présents
30:31il n'y avait pas le parti communiste il y avait donc aussi
30:33comment on l'explique ça Rachel ? Honnêtement
30:35je trouve que c'est très surprenant et je rebondis
30:37sur ce qu'Emilie disait au début, une contre
30:39manifestation contre l'extrême droite de la gauche
30:41c'est juste une pure logique
30:43c'est quasiment automatique
30:45donc oui c'est très
30:47surprenant, moi j'ai été très surpris d'entendre que le parti
30:49socialiste
30:51et peut-être encore plus que le parti communiste
30:53ne soit pas dans cette manifestation
30:55on dit que c'est notamment à cause des déclarations
30:57de Jean-Luc Mélenchon qui sont assez équivoques
30:59sur la question de la
31:01de l'exécution provisoire de
31:03de l'inéligibilité
31:05mais sauf que le parti
31:07la France Insoumise n'est pas tout à fait sur la même position
31:09puisque ça n'apparaissait pas dans la réaction
31:11officielle du parti donc
31:13honnêtement c'est assez surprenant sachant que samedi prochain
31:15tout ce beau monde sera
31:17entre guillemets à nouveau réuni
31:19pour une manifestation
31:21à peu près sur le même
31:23le même mot d'ordre donc c'est assez surprenant
31:25ça risque d'être un 1er mai assez
31:27assez compliqué
31:29pour la gauche ou au contraire le 1er mai
31:31peut faire effacer
31:33ce qui s'est passé aujourd'hui Serge ?
31:35On parle aussi beaucoup de cette date
31:37oui bien sûr traditionnellement car pas toujours
31:39avec qui on manifeste si on est d'accord sur le mot d'ordre
31:41alors c'est vrai qu'il y avait
31:43deux mots d'ordre, il y avait ceux du côté des Insoumis
31:45sur la riposte
31:47anti-fasciste contre le rassemblement national
31:49et puis au départ le mot d'ordre des écologistes
31:51c'était pas d'état d'âme pour l'état de droit
31:53donc il y a déjà eu ça mais c'est vrai
31:55qu'il y avait aussi une manifestation à 15h
31:57toujours au même endroit pour la Palestine
31:59c'est assez compliqué
32:01oui juste après mais c'est vrai que
32:03c'est toujours l'heure de pointe pour les manifestations
32:05mais c'est vrai que
32:07je crois que le parti socialiste
32:09a ses excuses
32:11c'était de dire
32:13il ne faut pas que ce soit une manifestation
32:15de la gauche qui défend les juges mais ça devrait être
32:17beaucoup plus large pour défendre l'état de droit
32:19mais ça c'est un
32:21pardon c'est un leurre en fait
32:23il ne voulait pas être sur la photo de famille avec les Insoumis
32:25en particulier et pas seulement pour
32:27ce qu'a pu dire Jean-Luc Mélenchon qui dit en gros
32:29l'inéligibilité bien évidemment
32:31mais pas d'exécution provisoire et au pire
32:33c'est au français de révoquer leurs élus
32:35puisque c'est l'idée de la 6ème République
32:37donc c'est un mélange des genres mais surtout
32:39c'est jamais bon d'avoir des agendas qui se croisent
32:41le parti socialiste a un objectif
32:43c'est son congrès et on était en plus
32:45vendredi et samedi
32:47au moment clé où les
32:49courants sont en train de se rapprocher ou pas
32:51donc c'est pas le même agenda mais
32:53à titre personnel et on analyse
32:55on connait, on suit la gauche depuis longtemps
32:57c'est il me semble quand même
32:59là aussi je disais faute de cartes tout à l'heure
33:01c'est quand même très très étonnant et je ne suis pas sûr
33:03qu'il marque des points. Après ne pas être sur la photo avec Jean-Luc Mélenchon
33:05comme il n'est pas resté longtemps je pense qu'il ne se serait pas
33:07trop croisé. Émilie. Moi j'ai l'impression
33:09que c'est un cran de plus dans le décrochage
33:11du parti socialiste avec la France insoumise
33:13c'est tout simplement ils le font d'une manière
33:15encore très
33:17délicate parce qu'ils ne savent pas très bien
33:19ils ne savent pas s'ils veulent décrocher complètement
33:21ils en sont presque à ce moment là
33:23mais ils savent que électoralement
33:25parlant, Jean-Luc Mélenchon
33:27il pèse encore donc ils y vont pas
33:29mais ils restent quand même pas complètement liés
33:31mais un peu quand même. Il y a quelque chose
33:33comme ça. Après je pense que si en effet ça avait été
33:35un peu plus global probablement
33:37il se serait greffé à cette manifestation
33:39mais là elle était trop marquée LFI
33:41écologiste et surtout LFI
33:43juste aussi je pense qu'il y a ce sondage
33:45qui est sorti qui place Raphaël Glucksmann
33:47globalement à peu près au même
33:49niveau que Jean-Luc Mélenchon donc ça leur donne
33:51encore plus un argument pour
33:53se dire il y a probablement une fenêtre
33:55de tir pour cette social-démocratie
33:57qui s'est exprimée aux élections
33:59européennes avec les votes de Raphaël Glucksmann
34:01donc ils ont un sillon à tracer
34:03ils ont leur agenda, voilà
34:05ils veulent un peu essayer d'agir
34:07mais c'est compliqué. Donc on est tous obsédés
34:09par 2027 mais grosso modo c'est vrai
34:11ça veut dire que de toute façon il y aura forcément
34:13on est parti pour avoir
34:15un candidat on va dire France insoumise
34:17un candidat socialiste ou une couleur comme ça
34:19c'est-à-dire que cette idée à un moment d'avoir
34:21un seul candidat à gauche ça semble
34:23exploser. Je vais trop vite
34:25vraiment vous allez trop vite
34:27non non c'est pas absolument
34:29pas à ce stade qui sortira
34:31et combien de personnes
34:33sortiront du chapeau à gauche
34:35c'est vraiment trop tôt pour le dire.
34:37Oui clairement
34:39aujourd'hui l'hypothèse la plus probable c'est pas celle d'une
34:41candidature unique ça ça paraît assez clair
34:43en revanche
34:45je pense qu'on va plus vers
34:47à la date d'aujourd'hui encore une fois vers une candidature
34:49insoumise et une candidature
34:51peut-être de la gauche non insoumise
34:53disons. Et là
34:55c'est pas du tout le même paysage
34:57parce que si la qualification pour le second tour
34:59elle se joue autour de
35:0120-22%
35:03les choses redeviennent plus
35:05tout à fait injouables pour un candidat
35:07pour un candidat de gauche quel qu'il soit
35:09d'ailleurs. Moi je pense juste une remarque
35:11c'est que moi j'ai un peu peur que ces manifestations
35:13c'est très clair que c'est contre
35:15l'extrême droite mais dans le vote
35:17de l'extrême droite il y a plein de choses
35:19il y a notamment des gens qui ont été
35:21déçus du parti socialiste ancienne
35:23génération, je pense à des ouvriers
35:25je pense à des territoires ruraux
35:27et j'ai l'impression
35:29mais bien sûr qu'elle peut pas dire amen
35:31mais il faudra un moment qu'elle se pose la question
35:33de savoir qu'est-ce qu'elle fait
35:35qu'est-ce qu'elle dit à ces personnes là
35:37et de
35:39empiriser, de dire
35:41c'est l'horreur
35:43c'est aussi leur vote et je pense qu'à un moment
35:45il faudra qu'elles y réfléchissent. Serge ?
35:47Oui le parti socialiste se demande à qui
35:49il parle et qui il entend, par exemple
35:51à République il a parlé
35:53à personne, c'est aussi ça qui est en jeu
35:55il y a beau avoir 5 courants
35:57en tout cas 5 textes d'orientation
35:59on verra combien il en reste au bout mais
36:01Olivier Faure était sur un plateau télé
36:03pendant que ça commençait à manifester, il était sur France 3
36:05c'était un très bon choix mais pour autant
36:07il va falloir qu'il se remette à parler et à savoir
36:09à qui il parle et c'était l'occasion
36:11après on voit bien qu'il y a le problème
36:13avec la France insoumise, à un moment donné il faut savoir
36:15quel est l'objectif du parti socialiste et je pense
36:17que pour certains ils le cherchent eux-mêmes.
36:19Dans un instant le couple de l'exécutif français
36:21est-ce que l'Elysée est en train
36:23de reprendre le dessus sur Matignon
36:25on en parle dans une petite minute
36:27France Info, 20h40
36:29le fil info leur a du lieu.
36:31Une nouvelle phase dans une relation
36:33d'égal à égal entre la France et l'Algérie
36:35les mots de Jean-Noël Barraud à l'issue
36:37d'une visite express à Alger
36:39pour acter le réchauffement des relations entre les deux pays
36:41après 8 mois de crise
36:43avec le soutien français apporté au plan marocain
36:45dans le dossier du Sahara occidental
36:47et puis aussi la condamnation de Boilem Sansal
36:49ou encore l'expulsion d'influenceurs
36:51algériens Paris et Alger
36:53qui relancent leur coopération dans tous
36:55les secteurs. Marine Le Pen
36:57se dit victime d'une décision politique
36:59après sa condamnation pour détournement de fonds publics
37:017000 personnes selon les chiffres
37:03de la préfecture étaient présentes à Paris
37:05place de l'appel des invalides
37:07en soutien à la leader du RN
37:09qui dénonce une chasse aux sorcières
37:11Marine Le Pen fustigée par Gabriel Attal
37:13qui tenait en parallèle un meeting
37:15pour le parti Renaissance
37:17Tu voles, tu payes a lancé l'ancien Premier ministre
37:19quant au troisième rassemblement de la journée
37:21cette fois contre l'extrême droite
37:23et en défense de la justice
37:25il a rassemblé 5000 personnes selon les chiffres
37:27de la préfecture. Emmanuel Macron
37:29appelle à des actions fortes si
37:31Moscou continue de refuser la paix
37:33le président français qui dénonce
37:35les nouvelles frappes meurtrières de la Russie en Ukraine
37:37et ce alors que le nombre
37:39de bombardements russes augmente selon
37:41Volodymyr Zelensky prouvant selon lui
37:43que la pression internationale sur la Russie
37:45est encore insuffisante
37:57On va parler du couple Matignon-Élysée
37:59Emmanuel Macron et François Bayrou
38:01Juste une dernière question sur la gauche
38:03parce que dans la tribune dimanche
38:05il y a une interview assez intéressante de François Ruffin
38:09qui veut redonner à la France
38:11l'envie d'avoir envie
38:13bon là encore c'est
38:15un de plus sur...
38:17C'est une petite référence
38:19effectivement à un chanteur qu'il aimait bien
38:21mais c'est un candidat de plus à gauche Rachel
38:23sur la ligne de départ
38:25Je n'ai pas l'impression qu'on soit très surpris et surprise
38:27par le fait que François Ruffin
38:29sur la ligne de départ pour incarner cette gauche
38:31non-mélenchoniste
38:33il fait un pas supplémentaire
38:35il a fait un meeting cette semaine je crois que c'était à Montreuil
38:37Lui aussi comme tous les autres
38:39il a beaucoup de pain sur la planche
38:41avant de réussir à être ce candidat là
38:45Il se dit légitime à représenter la gauche
38:47comme l'a dit Rachel mais ce qui est très étonnant
38:49mais ça c'est le hasard des sondages
38:51c'est qu'il est dans la tribune dimanche
38:53et il n'est pas testé dans les hypothèses
38:55donc peut-être on verra ça dans quelques temps
38:57il fait longtemps qu'il s'est positionné
38:59et il avance petit à petit
39:01on verra s'il peut l'incarner
39:03mais il ne faut pas qu'il ait la mémoire courte non plus
39:05il a été élu aussi grâce à la France Insoumise
39:07les deux fois lorsqu'il est devenu député
39:09On va parler de François Bayrou
39:11qui était présent à ce meeting en Seine-Saint-Denis
39:13également dans les colonnes du Parisien
39:15aujourd'hui
39:17Comment vous trouvez le Premier ministre
39:19parce qu'il y a des phrases
39:21pas contradictoires mais disons qu'il explique
39:23qu'il n'est pas sain ni souhaitable
39:25de manifester en direction du RN
39:27de s'attaquer au juge
39:29il y a peu de temps
39:31il se sentait troublé par la décision
39:33de justice justement
39:35à l'encontre de Marine Le Pen
39:37Comment vous le trouvez en ce moment François Bayrou
39:39sévrin ?
39:41Si j'étais méchant je dirais que c'est la première fois
39:43que je lis un entretien politique dans lequel
39:45les questions sont plus longues que les réponses
39:47Je l'ai trouvé extrêmement ramassé
39:49dans ses réponses
39:51dans cet entretien
39:53J'ai l'impression qu'il y a une forme d'équilibre
39:55qu'il trouve avec Emmanuel Macron
39:57Pour vous il y a un équilibre ?
39:59Il y a un équilibre différent de l'équilibre qu'on a connu jusqu'à présent
40:01Effectivement j'ai l'impression
40:03que le Président de la République
40:05prend plus de place
40:07et de plus en plus de place
40:09sans doute pour deux raisons
40:11d'abord parce qu'il s'est astreint à une espèce de curve médiatique
40:13après la dissolution et qu'il est content
40:15de pouvoir reprendre la parole
40:17et puis la deuxième raison c'est que
40:19c'est évidemment l'actu international qu'il porte
40:21donc évidemment il prend plus de place
40:23mais l'impression que ça donne
40:25c'est que François Bayrou trouve son compte
40:27et qu'on n'est pas dans une forme
40:29de compétition
40:31entre le Président de la République et le Premier ministre
40:33qu'on a pu connaître par le passé
40:35là je ne sens pas ça
40:37La question peut être un peu candide
40:39mais est-ce qu'il imprime François Bayrou ?
40:41C'est une bonne question
40:43La question se pose depuis
40:45je crois que sa nomination c'est le 14 décembre
40:47honnêtement j'ai l'impression
40:49qu'il n'est jamais rentré dans le costume
40:51pour être tout à fait honnête avec vous
40:53je suis assez surpris de la manière dont il incarne
40:55cette fonction, de la manière dont il l'exerce
40:57moi j'ai été assez
40:59abasourdi par ses réponses
41:01aux questions à l'Assemblée
41:03mardi dernier
41:05en réaction
41:07à la condamnation
41:09de Marine Le Pen et c'est quelque chose
41:11en tant que citoyen
41:13quand il a parlé
41:15plein d'autres choses
41:17il a été partagé par tout un tas
41:19d'acteurs politiques qu'ils soient
41:21des soutiens du gouvernement ou des gens
41:23dans l'opposition au gouvernement qui en fait
41:25ne savent pas comment prendre
41:27François Bayrou qui est à la fois insaisissable
41:29et honnêtement assez
41:31inconsistant, il n'y a pas de projet
41:33de loi en ce moment ou quasiment pas
41:35à l'Assemblée Nationale de la part du gouvernement
41:37Et les dossiers qu'il a mis
41:39en avant n'avancent pas vraiment
41:41le conclave sur les retraites ça n'avance
41:43pas vraiment, le financement
41:45de la défense, on en a
41:47parlé beaucoup
41:49il y a une semaine, dix jours et puis c'est un peu retombé
41:51donc effectivement
41:53il met des choses sur le tapis
41:55et puis
41:57ça fait un peu pire
41:59Ce côté insaisissable c'est peut-être
42:01aussi la force de Bayrou non ?
42:03J'irais même plus loin, qu'insaisissable c'est
42:05l'immobilisme qu'on lui reproche, ça lui va très bien
42:07la lenteur
42:09avec ses réponses très très compliquées
42:11qui vont chercher dans l'histoire
42:13les choses pour globalement noyer le poisson
42:15et laisser en suspens parce qu'on ne sait pas s'il a dit oui
42:17s'il a dit non, c'est exactement ce que vous avez dit
42:19il a dit que la décision il ne faut pas
42:21la critiquer mais en même temps
42:23c'est quand même pas si mal, bon il a eu aussi des histoires
42:25d'emplois fictifs même si c'était pas
42:27les mêmes montants
42:29Non je pense qu'il a trouvé
42:31une espèce de style qui convient à la période
42:33qui n'est pas de projet de loi, je crois que c'est pas
42:35exceptionnel vu l'Assemblée qui est encore
42:37plus morcelée qu'avant, souvenez-vous
42:39Barnier on comptait quasiment ses jours chaque jour
42:41là on l'oublie presque François Bayrou
42:43et je trouve qu'il prend les coups par rapport
42:45à ce que lui impose Macron, parce que Macron
42:47c'est vrai que là il prend la lumière, c'est le président
42:49des crises, donc crise internationale
42:51défense, l'Europe c'est son truc
42:53même si on ne sait pas trop où ça va
42:55et que globalement on n'est pas tellement dans les discussions
42:57entre les Etats-Unis et
42:59la Russie et qu'il a le chèque facile
43:01quoi qu'il en coûte, il balance ça
43:03à François Bayrou en lui disant débrouille-toi avec
43:05le budget, il encaisse pas mal le coup
43:07François Bayrou et il essaie de dire attention
43:09on ne va pas tout laminer, il ne fait rien
43:11il n'y a que des propositions de loi qui passent
43:13à l'Assemblée et au Sénat en ce moment
43:15sur des petits éléments, ça ne bouge pas tellement
43:17je ne suis pas sûre qu'il ait vraiment
43:19d'autres choix. C'est vrai en parler d'équilibre
43:21trouvé entre Macron et Bayrou, c'est aussi
43:23votre sentiment Serge ? Les mauvaises langues
43:25disent en coulisses qu'il ne faut pas lui dire qu'il est
43:27Premier ministre, il pense qu'il est président de la République
43:29en fait, il pense qu'il est co-président
43:31et c'est ce qui se dit
43:33dans certains, et même au Modem
43:35certains le pensent, parce que
43:37Jean-Claude Jatordut le bras le vendredi 13
43:39c'était un vendredi 13 décembre
43:41C'était fini ? Il pensait que
43:43effectivement il avait fait lui-même une prise de guerre
43:45alors que les événements, et là c'est
43:47la 5ème République qui lui a rappelé
43:49que le patron c'est le président de la République
43:51l'effet drapeau, les dépenses
43:53de la défense, et aujourd'hui
43:55dans le Parisien, il y a quand même
43:57des réponses un peu longues, par exemple
43:59quand on lui dit où est-ce que vous en êtes du cadrage budgétaire
44:01il dit la légende urbaine c'est de
44:03penser que le président de la République me met la pression
44:05pourtant c'est ça, le président de la République lui dit
44:07et comme aux autres ministres, travailler
44:09rapidement, il faut qu'on puisse augmenter
44:11la part des dépenses de la défense dans le PIB
44:13parce qu'on doit donner l'exemple
44:15donc il est exécutant, Nicolas Sarkozy
44:17parlait d'un collaborateur pour François Fillon
44:19c'est la 5ème République, et François Bayrou en revanche
44:21a un égo qui l'empêche d'accepter ça
44:23Il y a la question effectivement
44:25d'Emmanuel Macron avec les grands dossiers
44:27la guerre commerciale menée par Trump
44:29la guerre en Ukraine, alors il y a des grandes déclarations
44:31mais il ne va pas un moment ou un autre
44:33discuter Emmanuel Macron sur les résultats
44:37Si, peut-être juste quand même pour
44:39équilibrer un peu notre propos
44:41François Bayrou il a toujours dit qu'il avait une méthode
44:43de gouvernement qui était
44:45qu'il voulait asseoir sur
44:47les corps intermédiaires, sur la
44:49concertation, son conclat sur les retraites
44:51c'est ça, il a voulu réunir les syndicats
44:53donc voilà, quand tout va très vite
44:55quand une loi chasse l'autre
44:57on est les premiers, nous les journalistes à dire
44:59on légifère
45:01sous le coup de l'émotion
45:03et quand on a un premier ministre qui prend le temps
45:05de la concertation, de la réflexion
45:07on est là à dire, c'est l'immobilisme
45:09donc je voulais quand même juste
45:11apporter cet éclairage parce que
45:13c'est ce qu'il dit, Bayrou lui-même
45:15c'est sa méthode de gouvernement, alors elle n'est peut-être pas
45:17complètement adaptée à notre modernité
45:19à l'époque d'aujourd'hui des réseaux sociaux etc
45:21mais c'est sa méthode de gouvernement
45:23laissons lui peut-être un peu plus de temps
45:25que ce qu'on est en train de faire
45:27Le résultat c'est quand même que
45:29c'est extrêmement impopulaire
45:31et qu'on arrive quasiment au
45:33record je crois de Jean-Marc Ayrault
45:35il y a une dizaine d'années
45:37et moi j'avais été frappé
45:39quand j'avais été quelques fois sur le terrain
45:41d'entendre à quel point
45:43les mots sont très durs contre François Bayrou
45:45mais dès sa domination en plus
45:47parce qu'évidemment parmi les
45:49premiers ministres des dix dernières années c'est quelqu'un qui est
45:51très connu, il a fait quand même plusieurs campagnes
45:53présidentielles, les français le connaissent
45:55mais ils le connaissent pas en bien
45:57globalement les quatre derniers mois
45:59depuis sa nomination n'ont pas aidé à améliorer
46:01cette image et même l'ont plutôt dégradé
46:03Oui juste je rejoins ce que disait Serge
46:05c'est qu'il se plaint de la méthode parlementaire
46:07il dit dans certains pays on peut avoir
46:09plusieurs textes en même temps, en France c'est très très lent
46:11mais en revanche les textes qu'on pensait
46:13qu'il pouvait porter comme par exemple la proportionnelle
46:15là ça n'a pas
46:17abouti encore, c'est même pas proposé
46:19donc il y a à la fois des immobilismes
46:21potentiels du système mais on sent bien
46:23qu'il prend l'urgence
46:25assez lentement
46:27Allez dans un instant, le voyage à Alger du ministre
46:29français des affaires étrangères
46:31dernier grand sujet
46:33désinformé dans moins de deux minutes
46:35France Info 20h50, le fil info l'aura du lieu
46:37C'était un dimanche
46:39très politique dans les rues parisiennes
46:41avec le meeting de soutien à Marine Le Pen
46:43condamné pour détournement de fonds public
46:457000 personnes, selon la police
46:47c'était aux invalides, les fédérations
46:49locales du RN avaient à prêter 30 cars
46:51Place de la République, le rassemblement
46:53contre l'extrême droite a réuni lui
46:555000 personnes, selon la préfecture
46:57Emmanuel Macron est arrivé en Égypte
46:59où le président français doit passer deux jours
47:01accompagné de six ministres
47:03il tiendra demain un sommet avec ses homologues
47:05égyptiens et jordaniens pour évoquer
47:07la situation à Gaza
47:09selon les secours de l'enclave encore
47:1144 personnes ont été tuées aujourd'hui
47:13par l'armée israélienne
47:15et de son côté Benjamin Netanyahou a quitté
47:17la Hongrie de Victor Orban
47:19où le premier ministre israélien a été accueilli en grande pompe
47:21malgré le mandat d'arrêt contre lui
47:23de la cour pénale internationale pour crimes de guerre
47:25et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza
47:27il est désormais en route vers
47:29les États-Unis où il est attendu
47:31demain, il rencontrera Donald Trump
47:33à Washington avec au programme
47:35des discussions les droits de douane et
47:37la menace iranienne
47:39les droits de douane à propos desquels plus de 50 pays
47:41ont pris contact avec la maison
47:43blanche pour démarrer des négociations
47:45selon le gouvernement Trump
47:47au lendemain de l'entrée en vigueur d'un taux
47:49de 10% de taxes douanières
47:51sur les produits importés aux États-Unis
47:53un taux qui sera relevé dès mercredi
47:55pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux
47:57du pays
47:59France Info
48:0120h, 21h
48:03les informés
48:05Renaud Blanc
48:07Jean-Noël Barraud
48:09Alger après 8 mois de crise entre la France
48:11et l'Algérie, le chef de la diplomatie française
48:13s'est entretenu avec le président
48:15Ebboune, il souhaite tourner la page
48:17des tensions, reprises du dialogue
48:19les sujets de discorde
48:21ne manquent pas, notamment ce qui concerne
48:23Boalem Sansal, l'écrivain franco-algérien
48:25toujours dans les choses
48:27dans les prisons algériennes, Gabriel Attal
48:29lorsqu'il a parlé d'une internationale réactionnaire
48:31a évoqué l'Algérie
48:33ce qui ne va pas faciliter la tâche
48:35du ministre Barraud, Gabriel Attal
48:37qui demande le retour en France
48:39de Boalem Sansal, on l'écoute
48:41Ce sont eux qui en Algérie
48:43emprisonnent notre compatriote
48:45Boalem Sansal, coupable d'écrire
48:47coupable d'être libre de penser
48:49coupable d'être français
48:51et une nouvelle fois
48:53en votre nom à tous
48:55je demande solennellement au président algérien
48:57de lui rendre sa liberté
48:59en le graciant
49:01Boalem Sansal, si par exemple
49:03il y a une grâce présidentielle
49:05ça peut faire repartir
49:07véritablement les discussions
49:09entre Paris et Alger, ça peut vraiment
49:11apaiser ces tensions
49:13C'est le dossier le plus important
49:15pour un homme qui est en prison
49:17est-ce que c'est un point hyper important pour vous Serge ?
49:19En tout cas, certains parlent de cette visite
49:21comme l'enclenchement d'un cercle vertueux
49:23et bien évidemment, on pense à la situation
49:25de Boalem Sansal dans cette affaire là
49:27mais c'est aussi un signe que
49:29le côté méthode dure
49:31que M. Retailleau voulait mettre en place
49:33sur la partie migratoire
49:35récupérer les ressortissants sous OQTF
49:37que l'Algérie ne veut pas, que c'est bien
49:39la diplomatie qui est à l'oeuvre, ce qui ne veut pas dire
49:41que les dossiers des OQTF
49:43sont restés à l'aéroport
49:45mais clairement, la priorité
49:47c'est la vie de Boalem Sansal
49:49c'est ça qui compte
49:51est-ce que Jean-Noël Barraud, alors il faut voir que
49:53le président Macron, je crois qu'ils ont eu un échange
49:55téléphonique avec le président Tebboune
49:57donc on sent bien que quelque chose se réenclenche
49:59mais est-ce que c'est la fin du début
50:01de la brouille ou l'inverse ? On ne sait pas, on verra
50:03Jean-Noël Barraud a une obligation de résultat
50:05mais l'Algérie doit bouger aussi et la priorité
50:07j'y reviens, et Gabriel Attal comme d'autres
50:09demandent sa grâce
50:11ça pourrait être le début effectivement
50:13d'un réenclenchement des discussions
50:15C'est vrai en termes d'image, s'il y a une grâce
50:17présidentielle, ça permet, si je puis dire
50:19à l'Algérie de ne pas perdre la face
50:21et ça permet à Boalem Sansal
50:23de revenir en France et
50:25d'être libre, donc est-ce que c'est
50:27ce que vous pensez qu'on peut y arriver ?
50:29Peut-être qu'on est en train d'enclencher quelque chose dans ce sens-là
50:31Le parquet a fait appel, le parquet algérien
50:33a fait appel à la condamnation de Boalem Sansal
50:35on connaîtra la décision du parquet prochainement
50:37si jamais le parquet
50:39réduisait la peine de 5 ans d'emprisonnement
50:41à laquelle il a été condamné
50:43et que compte tenu
50:45de la durée de sa détention
50:47il est libérable, il n'y aura pas
50:49de grâce, il sera libéré
50:51et il reviendra en France, sinon
50:53effectivement, on peut espérer
50:55qu'il y ait une grâce présidentielle
50:57mais voilà, c'est l'un des dossiers
50:59qui est sur la table de la visite de Jean-Noël Barraud
51:01mais il y en a beaucoup d'autres
51:03c'est évidemment un dossier prioritaire parce qu'il s'agit
51:05de la vie d'un homme qui est en plus
51:07un écrivain en mauvaise santé
51:09mais il y en a beaucoup d'autres
51:11la visite de Jean-Noël Barraud
51:13est quand même le premier signe de réchauffement
51:15dans les relations franco-algériennes depuis bien longtemps
51:17Rachel, il y a toujours le problème du Sahara
51:19qui reste un problème
51:21j'allais dire majeur entre Paris et Alger
51:23Oui, on imagine mal
51:25la France dédier
51:27ce qu'elle a dit, enfin la France
51:29président de la République, à un moment où il n'y avait pas
51:31de gouvernement
51:33se dédier sur la question
51:35du Sahara occidental adoptant
51:37le point de vue
51:39marocain
51:41maintenant je pense que ce qu'on voit aujourd'hui
51:43c'est que
51:45c'est peut-être pas tout à fait non plus l'intérêt de l'Algérie
51:47d'être jusqu'au boutiste
51:49dans la dégradation des relations
51:51avec la France
51:53le fait qu'aujourd'hui le ministre français
51:55des Affaires étrangères soit à Alger est un bon
51:57début, est un bon signal
51:59on est loin d'être arrivé au bout de l'affaire
52:01Moi j'ai l'impression qu'il y a deux mouvements
52:03il y a à la fois l'Algérie en effet qui est très prudente
52:05par rapport à ce qui se passe et qui
52:07quelque part cet écrivain malheureusement
52:09joue un peu comme un espèce de gage
52:11je le garde un petit peu comme une menace
52:13pour que les négociations se passent parce que c'est vrai que la France
52:15depuis quelques temps
52:17a une position très forte, très brutale
52:19vis-à-vis de l'Algérie
52:21donc je pense que ça fait partie un peu du lot
52:23et de l'autre côté comme vous l'avez dit il y a cette diplomatie
52:25qui se réinstalle alors que Bruno
52:27Retailleau avait encore plus brutalisé
52:29les relations entre les deux pays
52:31et on voit que...
52:33Il y a quand même un écrivain qui est en prison
52:35qui a 80 ans
52:37Je ne compare pas les deux brutalités
52:39mais je pense que là on voit que la diplomatie
52:41reprend l'avantage
52:43moi je pense que ce n'est pas plus mal et j'ai l'impression
52:45que dans d'autres endroits et on parlait de Trump
52:47tout à l'heure, il y a besoin de négociations
52:49on sent bien que
52:51le fait de brutaliser
52:53à la même hauteur que ce qu'on nous impose
52:55ne règle pas les choses
52:57on ne fait pas le poids
52:59peut-être que c'est bien d'un premier temps
53:01de riposter mais la négociation
53:03est incontournable et là quelque part on a la preuve
53:05que de reprendre les liens de cette diplomatie
53:07ça va peut-être permettre
53:09à cet écrivain de sortir de prison
53:11et que c'est plus jouable
53:13et moi je suis persuadée, entre parenthèses, même si ça n'a rien à voir
53:15avec l'Algérie, qu'avec les Etats-Unis on sera obligés
53:17à un moment de négocier parce que
53:19ça sera aussi la sauvegarde de notre pays
53:21et de notre économie. Vous avez parlé de Bruno
53:23Retailleau, c'est une défaite politique
53:25pour Bruno, pour le ministre de l'Intérieur, Serge ?
53:27Non parce que je pense qu'il y a quand même
53:29dans les bagages de
53:31M. Barraud, les éléments sur
53:33le problème migratoire mais c'est la méthode qui
53:35effectivement, ça revient à ce que vous disiez sur
53:37le président de la République et François Bayrou,
53:39François Bayrou avait épousé la méthode de Retailleau
53:41lors de la conférence sur
53:43l'immigration et là
53:45effectivement c'est Jean-Noël Barraud qui va en Algérie
53:47donc c'est pas le problème
53:49migratoire qui est mis sous le tapis, c'est la méthode
53:51de Retailleau qui en prend un coup et qui est arbitrée
53:53par le président de la République, il me semble.
53:55Merci, merci à tous les quatre d'avoir
53:57été dans Les Informés
53:59ce soir, merci beaucoup à vous
54:01Émilie Zapalski, fondatrice de l'agence de
54:03communication, Émilie Conseil, Rachel Garaval-Carcel,
54:05journaliste politique et puis
54:07Séverin Husson, la une de la Croix, Séverin
54:09pour demain ? Eh bien en titre sur le RN en
54:11campagne, confère le sujet
54:13qui nous a occupé au début de cette
54:15conversation. Merci Séverin et
54:17merci à vous Serge Siminaud du journaliste de
54:19service politique de France Télévisions.
54:21Je vous souhaite une excellente soirée sur France Info
54:23bien sûr.

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