A la une de cette édition, Moscou serait sur le point de récupérer sa région de Koursk dans une séquence militaire particulièrement rude pour Kiev. Le Kremlin entend ainsi être en position de force en pleine période de négociations.
En France, à contre-temps des événements récents, l’Assemblée nationale a voté une résolution de soutien à l’Ukraine.
Et enfin, après la Roumanie, au tour de l’Allemagne de jouer avec les institutions en voulant faire passer de force une réforme constitutionnelle pour se réarmer.
En France, à contre-temps des événements récents, l’Assemblée nationale a voté une résolution de soutien à l’Ukraine.
Et enfin, après la Roumanie, au tour de l’Allemagne de jouer avec les institutions en voulant faire passer de force une réforme constitutionnelle pour se réarmer.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Moscou serait sur le point de récupérer sa région de Koursk
00:19dans une séquence militaire particulièrement rude pour Kiev.
00:23Le Kremlin entend ainsi être en position de force en pleine période de négociation.
00:28Et en France, à contre-courant des événements récents,
00:30l'Assemblée nationale a voté une résolution de soutien à l'Ukraine.
00:34Et enfin, après la Roumanie, au tour de l'Allemagne,
00:36de jouer avec les institutions en voulant faire passer de force
00:39une réforme constitutionnelle pour se réarmer.
00:46L'Ukraine recule sur tous les fronts
00:48et la Russie arrive à la table des négociations
00:51dans des conditions plutôt favorables.
00:52Tour d'horizon.
00:53Les forces ukrainiennes se retirent de la région russe de Koursk
00:56alors que Vladimir Poutine s'est mis en scène dans la région
00:59en uniforme militaire pour demander à son armée
01:01de libérer complètement ce territoire frontalier de l'Ukraine
01:04et conquis par Kiev en août 2024.
01:06Il semblerait que les troupes ukrainiennes
01:08aient préféré un repli à des combats désespérés.
01:12Dans un contexte de négociation, la Russie semble dicter ses conditions.
01:16Ce revers ukrainien renforce la position du Kremlin
01:19qui envisage désormais la création d'une zone tampon en territoire ukrainien.
01:23Sept mois après leur incursion audacieuse dans l'oblaste de Koursk,
01:27les troupes ukrainiennes abandonnent leur position,
01:29notamment la ville stratégique de Sudja
01:31où des soldats russes ont hissé leur drapeau le 12 mars.
01:35Cette localité, située à seulement 10 km de la frontière,
01:38était la principale conquête ukrainienne sur le sol russe.
01:41Un symbole destiné à servir de monnaie d'échange dans d'éventuels pourparlers.
01:45Mais face à une armée russe numériquement supérieure,
01:47jusqu'à six fois plus importante selon certaines estimations
01:51et peut-être également du fait de la privation du soutien de renseignements américains depuis le 5 mars,
01:55l'Ukraine a plié, sans opposer de résistance significative.
02:00Les localités passent sous contrôle russe une à une,
02:03pratiquement sans combat,
02:04et un retrait total des forces de Kiev d'ici un à deux jours pourrait avoir cours.
02:10Ce repli, qui contraste avec la ténacité habituelle des Ukrainiens aux postures défensives,
02:14semble orchestrer pour préserver les troupes
02:16plutôt que pour défendre un territoire devenu intenable.
02:20Le président Volodymyr Zelensky a lui-même reconnu implicitement cette réalité,
02:24déclarant que le commandement militaire agit pour sauver le maximum de vies,
02:29ce qui n'est pas le moindre des revirements.
02:31Le limogéage du général Dmitro Krasnikov,
02:34responsable de l'opération de Kursk,
02:36illustre les tensions internes et la reconnaissance d'un échec stratégique.
02:40Moscou fait de la reprise de Sudja et des villages environnants un triomphe retentissant,
02:45célébrée comme une démonstration de force après des mois de pertes élevées,
02:48y compris parmi les soldats nord-coréens,
02:50déployés en renfort sur le sol russe.
02:53Lors d'une allocution télévisée le 12 mars,
02:55Vladimir Poutine a exigé que les soldats ukrainiens capturés soient traités comme des terroristes,
03:00tout en appelant à écraser complètement les nemis dans la région.
03:04Ce succès militaire intervient alors que les Etats-Unis,
03:06sous l'impulsion de Donald Trump,
03:08poussent pour un cessez-le-feu de 30 jours.
03:11La suspension temporaire de l'aide militaire et du renseignement américain à l'Ukraine
03:14coïncide ainsi avec le recul de Kursk et fragilise Kiev.
03:18Au moment où Washington reprend paradoxalement son soutien.
03:21Cette pression diplomatique, perçue comme un ultimatum,
03:24place Kiev en position de faiblesse face à la Russie.
03:28Si l'Ukraine espère utiliser Kursk comme levier dans les négociations,
03:32cet espoir s'effondre avec la perte rapide de ce territoire.
03:36Alors que les émissaires américains s'apprêtent à présenter leurs propositions au Kremlin,
03:40Moscou peut se permettre de rejeter un cessez-le-feu immédiat conforté par Séguin sur le terrain.
03:46L'offensive russe, combinée à une posture inflexible,
03:49renforce l'idée que les négociations, si elles aboutissent,
03:52se feront largement aux conditions de Vladimir Poutine.
03:55Dans ce bras de fer, l'avancée russe apparaît non seulement militaire mais aussi stratégique,
04:00imposant un rapport de force qui marginalise les aspirations ukrainiennes
04:04et, par la même occasion, celles de l'Europe occidentale.
04:07Le président russe devra néanmoins jouer très serré,
04:09car si Washington semble dans de bonnes dispositions à son endroit,
04:12il devra obtenir le maximum pour satisfaire une partie de l'opinion russe
04:16qui a largement soutenu la guerre
04:18et qui pousse pour des conditions de paix très favorables à Moscou.
04:26Et pendant ce temps, en France, les députés du socle commun
04:29et de la gauche socialo-écologiste veulent prendre part au combat à leur manière.
04:34L'Assemblée nationale a adopté une résolution de soutien à l'Ukraine.
04:37Renaud de Bourleuf.
04:38Les carabiniers de l'Assemblée nationale s'en vont en guerre.
04:41Mercredi, la Chambre basse a adopté une résolution européenne
04:44appelant au renforcement du soutien à l'Ukraine.
04:47Rappelons qu'une résolution est un acte par lequel l'Assemblée nationale
04:50émet un avis sur une question déterminée.
04:53Rien de législatif ni de coercitif,
04:55juste une mesure symbolique qui consiste en l'occurrence à interpeller l'Union européenne.
04:59Précisément, quels sont les symboles ?
05:01Le texte, qui évoque explicitement dans son préambule, je cite,
05:04« des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité »
05:06imputé à la Russie,
05:07appelle les instances bruxelloises à « poursuivre et accroître leur soutien
05:10politique, économique et militaire à l'Ukraine »
05:12ainsi qu'à « bâtir une défense européenne indépendante ».
05:15Le texte propose aussi de mettre fin à l'importation de gaz russes
05:18dans l'Union européenne,
05:19de saisir les avoirs russes gelés et immobilisés,
05:22et surtout d'accompagner le processus d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.
05:25Le camp présidentiel est représenté par le député des Hauts-de-Seine,
05:28Constance Legrippe.
05:28Ce qui se joue en Ukraine, ce n'est pas seulement la liberté,
05:31l'indépendance, la souveraineté d'une nation
05:35qui aspire à un destin de liberté et de démocratie,
05:38c'est la sécurité et la liberté de l'Europe, de notre pays, qui se joue.
05:43Cette armée a été rejointe par 288 voix,
05:47provenant principalement des régiments Ensemble, Horizon, Modem,
05:51mais aussi le groupe droite républicaine
05:53et, à gauche, les socialistes et les écologistes.
05:55Les communistes, en revanche, n'ont pas l'intention de se faire fusiller
05:58pour Emmanuel Macron, à en juger par les propos du député
06:00de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq.
06:02La proposition de résolution que nous devons étudier
06:04s'apparente en réalité à un renforcement du soutien à la guerre.
06:09Elle vise aussi à faire exister Emmanuel Macron sur la scène internationale
06:13pour qu'il se place ou qu'il se sente exister
06:15aux côtés des présidents américains, russes et ukrainiens.
06:18Neuf députés communistes ont voté contre la résolution,
06:21tandis que trois se sont abstenus.
06:22Dans le parti La France Insoumise, 45 élus sur 71 s'y sont aussi opposés.
06:27LFI appelle à privilégier la voie diplomatique
06:29et rappelle le caractère dissuasif de la Russie,
06:31qui est une puissance nucléaire.
06:32Au total, 54 députés ont voté contre la résolution.
06:36Par ailleurs, 114 députés se sont abstenus,
06:39dans les rangs de l'UDR, parti mené par Éric Ciotti,
06:41et du Rassemblement National.
06:43L'UDR a été représenté par le député de la Marne, Maxime Michelet.
06:46Face à cette situation, il est possible de continuer à se payer de bons mots,
06:50en comparant par exemple Donald Trump à Néron,
06:52ce qui ne montre pas une bonne connaissance ni de Trump ni de Néron.
06:55Ou il est encore possible de choisir la voie de l'émotion,
06:58voire de la théâtralisation,
07:00pour nourrir l'inquiétude des Français,
07:01comme l'a choisi de le faire le président de la République dans son allocution.
07:05Mais il est également possible de regarder le réel rationnellement.
07:09Oui, la menace russe à nos portes est incontestable,
07:13et les pays européens doivent lui faire face.
07:16Mais il y a trois ans, l'armée russe n'a pas su faire tomber Kiev,
07:18ce n'est pas pour faire tomber Paris dans trois semaines.
07:21La menace russe est réelle, mais non immédiate.
07:24Face à l'agression effroyable subie par l'Ukraine,
07:27nous nous tenons aux côtés du peuple ukrainien,
07:29dont nous saluons le courage et la force.
07:32Mais ce que nous devons soutenir, pour les soutenir,
07:34c'est la paix, et non l'escalade guerrière.
07:37Jamais la paix en Ukraine n'a été aussi proche de nous,
07:40et pourtant, jamais le président de la République n'a tant parlé de guerre.
07:44Ce qui a motivé l'EUDR à voter l'abstention était principalement
07:48l'extension immédiate des dites garanties de sécurité occidentales.
07:51Une extension immédiate qui consistait in fine au basculement dans la guerre.
07:54Un autre point mis en avant était le prononcement
07:56en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne,
07:58un danger pour les agriculteurs français,
08:00mais son cloche est proche du côté du Rassemblement national,
08:03représenté par le député du Pas-de-Calais Marc De Florian.
08:05L'élu, par ailleurs ancien officier de la Légion étrangère,
08:08a raillé les bellicistes de la Macronie.
08:10Et puisque je vois sur ces bancs quelques votes en guerre,
08:13quelques gens qui ont le courage d'envoyer les Ukrainiens au front,
08:17moi je vous encouragerais à envisager d'échanger
08:21vos mocassins à pampilles et vos vestons croisés
08:24contre des Rangers et des gilets pare-balles.
08:26Lorsqu'on vote la guerre, il faut être capable d'aller la mener.
08:29Vous avez des suppléants, démissionnez quand nous rentrons en guerre
08:33et allez au front, allez passer une seule nuit dans une tranchée,
08:37dans la neige, sous les balles et enfin vous pourrez donner des leçons,
08:41vous pourrez donner des leçons aux Ukrainiens
08:44et à tous ceux qui se battent pour la liberté.
08:47La guerre devient tout de suite moins enthousiasmante,
08:49mais nos élus sont des anciens combattants
08:51d'un président qui a déclaré la guerre à un virus.
08:57Et alors que le palais Bourbon s'agite,
08:59le Bundestag cause réarmement et entend faire passer en force
09:03une réforme constitutionnelle pour rendre possible
09:05le plan européen dit de réarmement.
09:08Nicolas de Lambertory.
09:09Incroyable coup de force politique en Allemagne.
09:12Alors que les élections fédérales ont eu lieu il y a trois semaines,
09:16c'est l'ancien Bundestag élu en 2021
09:19qui est réuni aujourd'hui en vue de voter
09:21une réforme constitutionnelle fondamentale.
09:24L'objectif est de modifier les articles 109, 115 et 143
09:28de la loi fondamentale qui limitent drastiquement
09:31les possibilités d'endettement de l'État fédéral allemand.
09:34Or l'Allemagne, entrée en récession économique
09:36avec l'explosion des tarifs de l'énergie en 2022,
09:39emprunte désormais la logique de l'endettement
09:42et devrait plonger dans cette voie plus encore,
09:44étant donné que le futur gouvernement fédéral de Berlin
09:47entend procéder à de nombreux achats d'armement
09:49conformément aux projets européens développés ces jours-ci.
09:52Tout ceci nécessite donc de modifier la loi fondamentale
09:56avec l'approbation de deux tiers des parlementaires.
09:58Sauf que voilà, dans le nouveau Bundestag,
10:01qui compte désormais 630 députés,
10:03les nationalistes de l'AfD et l'extrême gauche de Die Linke
10:06sont hostiles à un déblocage constitutionnel de l'endettement
10:10en vue de suivre le plan européen d'armement.
10:12Et à eux deux, ces deux formations représentent 216 élus,
10:15soit six de plus que la minorité de blocage constitutionnel de 210 députés.
10:20C'est la raison pour laquelle le pouvoir allemand
10:22a organisé un véritable coup d'État institutionnel
10:25en convoquant l'ancien parlement,
10:27celui élu en 2021,
10:29afin de soumettre cette réforme constitutionnelle
10:31à un parlement qui sera cette fois-ci susceptible de la voter.
10:35En effet, dans l'ancien Bundestag,
10:37qui compte 736 députés,
10:39les groupes parlementaires susceptibles de s'opposer
10:41à cette réforme constitutionnelle,
10:43à savoir Die Linke, l'AfD et les libéraux du FDP,
10:47n'ont que 213 députés
10:49et sont donc loin des 245 députés de la minorité de blocage.
10:53Ce n'est certes pas la première fois que de telles combines
10:55sont mises en œuvre en Allemagne
10:57pour faire face à la montée de la représentation
10:59des partis contestataires dans les assemblées d'élus.
11:02Mais jusqu'à présent,
11:03cela se limitait souvent à quelques parlements régionaux
11:06pour des questions certes non négligeables,
11:08mais d'une importance encore relativement secondaire.
11:11Là, en revanche, réunir l'ancien parlement,
11:14trois semaines après les élections,
11:16afin de modifier la loi fondamentale,
11:18c'est-à-dire le texte juridique le plus important du pays,
11:21c'est tout simplement du jamais vu.
11:23Par ailleurs, maintenant que le cycle électoral est passé,
11:25notons que les désormais traditionnelles persécutions
11:28contre l'AfD reprennent leur cours normal,
11:30avec notamment l'interdiction aux assistants parlementaires AFD,
11:34considérés comme extrémistes
11:36par les offices de protection de la Constitution,
11:39d'accéder au Bundestag,
11:40c'est-à-dire leur lieu de travail.
11:42On notera également que la contestation
11:44des résultats des élections allemandes de février 2025
11:47par la gauche populiste du BSV,
11:49le parti de Sarah Wagenknecht, n'est pas terminée.
11:51En effet, son parti affirme avoir constaté
11:54de nombreuses irrégularités dans les résultats de nombreuses communes.
11:58Or, il n'a manqué que 0,02% à Sarah Wagenknecht
12:03pour que son parti franchisse la barre des cinq points
12:05et obtienne des élus,
12:06ce qui aurait eu une incidence considérable,
12:09étant donné que dans cette éventualité,
12:11la CDU et le SPD n'auraient plus à eux deux
12:14la majorité absolue des députés au Bundestag,
12:17mais devraient trouver un troisième partenaire de coalition.
12:19Toutefois, on peut douter qu'une contestation
12:22ait une réelle chance d'aboutir.
12:23Par ailleurs, ce qui est notable en Europe,
12:26on pense notamment au cas récent de la Roumanie,
12:28c'est le côté de plus en plus grossier
12:30des combines employés par les gouvernants européens
12:33pour passer en force sur tout.
12:36Des méthodologies qui jusqu'à présent
12:38étaient celles des régimes dits autoritaires voire dictatoriaux
12:41et qualifiées en tout cas comme telles par les Européens,
12:44qui eux se prévalaient d'être les fiers représentants
12:47de la démocratie libérale.
12:49De toute évidence, l'époque a changé drastiquement
12:52et l'Europe entre dans un cycle dit libéral,
12:55mais surtout de plus en plus autoritaire
12:57et de moins en moins démocratique.
13:02En fin d'après-midi, la proposition des démocrates chrétiens
13:05et des sociodémocrates de lever le frein à l'endettement
13:08pour un trillion d'euros de nouvelles dettes
13:10n'a pas atteint la majorité nécessaire
13:12à la Chambre des députés sortante.
13:15Afin d'obtenir le vote des écologistes,
13:17le chef de file de la CDU Friedrich Merz
13:20propose 50 milliards d'euros d'argent public
13:22pour la protection du climat.
13:24Passons à présent à l'actualité en bref.
13:29La Banque de France de plus en plus pessimiste
13:31sur l'efficacité du gouvernement.
13:33Selon ses projections intermédiaires publiées mercredi,
13:35la prévision de croissance est de nouveau revue à la baisse.
13:38Initialement estimée à 1,2% puis à 0,9%,
13:41elle est désormais fixée à 0,7%.
13:44Le ministre de l'économie Éric Lombard s'était pourtant dit optimiste
13:48le 1er mars sur l'objectif de 0,9%.
13:50Encore raté.
13:51Les investissements et exportations devraient rester faibles en 2025
13:55et le taux de chômage prévu reste stable.
13:57Selon ses estimations de la Banque de France,
13:59l'atteinte de l'objectif de déficit public fixé à 5,4% du PIB
14:02par le gouvernement paraît de plus en plus difficile à atteindre.
14:06Boris Vallaud veut sa part du gâteau.
14:08Jeudi, le chef des députés socialistes a annoncé sa candidature
14:11à la tête du parti à la rose.
14:13Le congrès du parti socialiste aura lieu du 13 au 15 juin
14:16et le député des Landes Boris Vallaud aura en face de lui
14:18le premier secrétaire sortant Olivier Faure.
14:20L'un et l'autre sont d'accord pour défendre une candidature commune
14:22de la gauche en 2027 et ne pas laisser la première place à LFI.
14:26Si Boris Vallaud prend la tête du PS, la question se posera de savoir
14:29si son épouse Najat Vallaud-Belkacem fera alors son grand retour.
14:33L'ancien ministre de l'éducation de François Hollande
14:35est désormais dans l'ombre, mais toujours active.
14:38Elle dirige l'association France Terre d'asile
14:40où elle se voue à sa passion pour l'immigration clandestine
14:43et elle n'a pas totalement quitté l'arène politique.
14:46Depuis 2021, elle est conseillère régionale au Verne-Rhône-Alpes
14:49où elle a échoué à obtenir la majorité.
14:51Ligne de défense pour problèmes de santé.
14:54L'humoriste Pierre Palmade, condamné à cinq ans de prison
14:56dont deux fermes pour blessures involontaires
14:58après un grave accident en février 2023,
15:00a demandé mardi à sortir de la prison de Bordeaux-Gradignan.
15:03Lors de son audience devant le juge d'application des peines,
15:05l'humoriste a sollicité un aménagement de peines
15:08sous bracelet électronique à domicile,
15:09invoquant des problèmes de santé et un besoin de suivi pour ces addictions.
15:13Incarcéré depuis le 9 décembre 2024 et placé à l'isolement,
15:16il avait été jugé le 20 novembre pour un accident ayant fait trois blessés graves
15:20et la mort d'un enfant à naître.
15:21La décision, mise en délibérée au 26 mars,
15:23maintient pour l'instant Palmade en détention.
15:26Et en parlant de drogue, le trafic continue notamment à Roissy.
15:29Début mars, six individus nigérians ont été mis en examen pour
15:32trafic, importation de stupéfiants, association de malfaiteurs et blanchiment.
15:37Ils sont soupçonnés d'importer de la cocaïne du Brésil via des mules
15:40qui transportent donc la drogue ingérée en Suisse,
15:42en passant par la région parisienne où la cocaïne est stockée quelque temps.
15:45Les plans enquêtaient en l'occurrence un restaurant de Pierre Fitt en Seine-Saint-Denis
15:49et une épicerie du 18e arrondissement de Paris.
15:51L'enquête est remontée jusqu'au gang nigérian après qu'une de leurs mules,
15:54interceptée à l'aéroport francilien de Roissy, a failli mourir en octobre dernier.
15:58L'indice est un autre gang qui est passé devant les juges.
16:00À la cour d'assises de Créteil, le procès pour trafic de drogue de 20 personnes,
16:04dont 11 agents de la police aux frontières guyanaises, s'est ouvert.
16:07Ils seraient impliqués dans un vaste trafic partant du Suriname,
16:10passant par l'aéroport Félix-et-Boué de Cayenne
16:12et allant jusqu'aux deux gros aéroports de Paris, Roissy et Orly.
16:16Ensuite, la cocaïne est redistribuée en France et ailleurs en Europe.
16:22L'actualité internationale, en bref.
16:27Zuckerberg, fraîchement converti au trumpisme,
16:30est déjà rattrapé par de vieilles affaires.
16:32Sarah Wynne Williams, ancienne cadre de Facebook,
16:34dénonce dans un livre les dérives de l'empire de Mark Zuckerberg.
16:38Cette ancienne directrice des affaires publiques
16:40accuse le groupe Meta d'avoir envisagé un pacte avec la Chine,
16:42incluant censure et accès aux données des utilisateurs via le projet Aldrin,
16:47pour s'implanter dans un pays où Facebook est interdit depuis 2009.
16:51Licenciée en 2017, elle évoque aussi une culture malsaine et misogyne,
16:54alors même que Facebook était en pointe dans les délires minoritaires et woke.
16:58Elle accuse Joël Kaplan, figure clé de Meta, de harcèlement sexuel.
17:02Le groupe rejette ces accusations, soulignant une enquête interne
17:06ayant blanchi Kaplan et conteste le statut de lanceuse d'alerte de Wynne Williams.
17:12La Chine accueillera vendredi une rencontre entre responsables iraniens et russes
17:15sur le nucléaire iranien dans un contexte de tensions accrues
17:19par la pression maximale exercée par l'administration Trump vis-à-vis de Téhéran.
17:23Donald Trump, qui a adressé une lettre au guide suprême iranien
17:26pour exiger un accord sous peine d'une possible action militaire,
17:29inquiète Pékin et Moscou.
17:31Ces derniers, opposés à une bombe nucléaire iranienne,
17:33privilégient des leviers économiques et sécuritaires pour influencer Téhéran.
17:37La Chine achète du pétrole iranien,
17:39tandis que la Russie fournit des systèmes antimissiles
17:41et coopère dans le nucléaire civil.
17:44Les deux puissances se verraient bien dans une position de médiateur
17:47entre la Maison-Blanche et la République islamique.
17:50Des briques et des milliards.
17:51En 2024, Lego a réalisé une année record
17:53avec un bénéfice net de 1,8 milliard d'euros,
17:56en hausse de 5% par rapport à 2023.
17:58Et un chiffre d'affaires frôlant les 10 milliards d'euros,
18:01malgré un marché du jouet en repli de 1%.
18:03Le groupe danois est le meneur mondial du secteur.
18:07Ses ventes directes ont bondi de 12%,
18:09portées par des franchises comme Star Wars et Harry Potter,
18:12ainsi que des partenariats avec le monde du jeu vidéo,
18:14à l'image de Fortnite ou encore Formula One.
18:16Optimiste pour 2025, malgré les incertitudes géopolitiques,
18:20Lego mise sur sa dynamique de croissance
18:22pour continuer à dominer le marché.
18:25Le soleil a rendez-vous avec la Lune dans la nuit de jeudi à vendredi.
18:29Une éclipse lunaire aura lieu pour la première fois de l'année 2025.
18:32C'est un phénomène qui se produit deux fois par an,
18:34quand le soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés
18:37et que la Lune glisse dans l'ombre de la Terre.
18:40Une lumière rougeote pourra être observée.
18:43La Terre continuera en effet à renvoyer à la Lune de la lumière du soleil
18:47via des rayons qui prennent une teinte rouge.
18:49L'éclipse totale, entre 7h26 et 8h31,
18:52sera surtout visible depuis le continent américain.
18:54En France, le phénomène pourrait être observé depuis le Finistère.
19:01Ce soir, immédiat un Zoom et la chronique de l'avocat Gilbert Collard
19:04sur la chaîne YouTube format court de TVL.
19:07C'est la fin de cette édition. Merci de votre fidélité et à demain.
19:19Sous-titrage Société Radio-Canada