• il y a 6 heures
Avec Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction du magasine L'Incorrect et Claire Geronimi, fondatrice des podcasts "Éclats de Femme"

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##CA_BALANCE-2025-02-05##

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Transcription
00:00Moustaki, de Georges Moustaki, voilà, on regarde, on s'indigne, et puis on finit par trouver ça normal.
00:05Et cette espèce de très très très mauvaise hontienne que l'on entend, voilà, oui, et tellement d'exemples, tellement d'exemples, tellement d'exemples.
00:17Je vais vous en donner quelques-uns, comme ça. Et ces quelques-uns, pourquoi je le dis ? C'est parce que ça s'est passé, vous voyez là, en janvier.
00:25Janvier, ce mois-ci, ce mois-ci, janvier 2025, voilà, ainsi, Tamer Khan, égyptien de 44 ans, situation illégale, vient découper de 50 prisons assorties d'une interdiction définitive du territoire français,
00:38après avoir agressé sexuellement 6 femmes entre 2010 et 2024. A Toulouse, une adolescente de 15 ans vient d'être arrêtée par la police pour des faits d'agression, entre fin août et début janvier.
00:49A Marseille, le 21 janvier, Hicham et Mohamed, deux Algériens en situation régulière, dont l'un séropositif, se sont vus impliger 20 ans de prison pour avoir violé Soufi, sous les yeux de son compagnon Arnaud, à qui ils ont mis un couteau sous la gorge.
01:02Quelques jours plus tôt à Créteil, un Algérien sous OQTF est jugé pour une tentative de viol sur une magistrate du même tribunal.
01:08A Paris, dimanche 12 janvier, une jeune femme de 28 ans s'est faite violer rue Cardinet, dans le 17e arrondissement, par 3 hommes.
01:15A Nantes, 5 jours plus tôt, une jeugeuse de 58 ans a réussi à faire fuir, aidée par des passants, un migrant somalien, qui tentait de la violer en pleine rue.
01:22A Cannes, c'est un géorgien, arrivé en France depuis à peine un mois, qui a arraché les vêtements d'une femme et tenté de la violer en pleine rue, à Cannes, sous le regard des passants.
01:30A Paris encore, c'est un sans-papier soudanais, détenteur illégalement d'une licence Uber, qui a agressé une touriste pendant une course taxi, enfin d'Uber, etc., etc., etc.
01:40On observe de plus en plus de cas similaires.
01:43Alors, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ? On l'a dit, c'est pas nouveau, mais enfin, ça prend des proportions.
01:49Et L'Incorrect, le magazine L'Incorrect, vient de faire un numéro spécial, qui s'appelle « Silence, on viole. L'enquête interdite la rançon du vivre ensemble ».
01:59Bonjour Arthur de Vertrigan.
02:01Bonjour.
02:02Bonjour Claire Gironimi. Vous êtes là, vous êtes directeur de L'Incorrect, Arthur de Vertrigan.
02:08Qu'est-ce qui vous a amené, là, à faire ceci ?
02:11Et est-ce que, véritablement, justement, parce que là, on a parlé d'un certain nombre de faits, en janvier, là, on est tout début février,
02:19est-ce que, vraiment, on assiste à une explosion, ou ça c'est toujours une explosion en tout cas,
02:25une augmentation exponentielle de ces cas, ou bien, bon, c'est comme d'habitude ?
02:32Non, c'est pas comme d'habitude, il y a une augmentation exponentielle.
02:34On a les chiffres de 2024 qui viennent de sortir.
02:37On est à 122 000 victimes d'agressions sexuelles.
02:40Pour vous donner une idée, en 2016, on était à 52 000.
02:43D'accord.
02:442016, 52 000, et là, 122 000.
02:46Et 122 000.
02:47Il faut savoir que seuls 2% des victimes portent plainte.
02:51Et les victimes officielles sont les victimes qui ont porté plainte.
02:542%.
02:55D'accord.
02:56Selon les études.
02:572% ?
02:582%.
02:592% des femmes entre 18 et 74 ans portent plainte après une agression.
03:03D'accord.
03:04C'est les informations du ministère de l'Intérieur qui ont fait une enquête en 2022-2023.
03:09Je vous laisse imaginer...
03:11Le reste.
03:12Le reste, exactement.
03:13Et là, vous avez listé des faits qui ne sont plus des faits de société,
03:16qui ne sont plus des faits divers, pardon, qui sont des faits de société,
03:19parce que le process est le même, les victimes sont les mêmes,
03:23et malheureusement, les bourreaux ont des profils qui se ressemblent de plus en plus.
03:30Et là, ce sont juste quelques exemples en janvier.
03:33Mais des exemples comme ça, il y en a des dizaines et des centaines par jour, en fait.
03:37C'est ça, la réalité.
03:38De l'agression au viol.
03:40Donc, on a une explosion, une explosion de ces chiffres-là.
03:44Et surtout, ce qu'on a, c'est qu'on arrive à la fin du rêve diversitaire.
03:48Le rêve diversitaire dont on vous a parlé, vendu...
03:51Les rencontres des cultures, le métissage des cultures...
03:53Là, c'est le cauchemar.
03:54On a eu le plus grand scandale du XXIème siècle en Angleterre.
03:57Vous avez tout suivi.
03:58L'affaire des groupings gang.
03:59En France, on n'est pas pareil.
04:00Ce n'est pas un système mafieux.
04:02– Non, bien sûr.
04:03Il faut rappeler juste Arthur de Vintrigan.
04:05On en a parlé déjà, mais c'est une histoire terrible.
04:07D'ailleurs, Robinson, Théodore Robinson est toujours emprisonné.
04:11– Les policiers qui ont été coupés ne sont pas en prison.
04:15– Il faut juste rappeler que dans 6 à 7 villes anglaises, pas une, pas deux,
04:19il y a 20 ans, il y a eu des milliers de jeunes filles de 10, 12, 14, 15 ans
04:26qui ont été tabassées, violées et rendues esclaves sexuelles et prostituées
04:32par des gangs surtout de pakistanais.
04:34– Des gangs indo-pakistanais, c'est pas compliqué.
04:36C'est 90% des victimes sont des jeunes femmes blanches
04:39et des jeunes filles blanches d'issues de milieux prolétaires.
04:42Et 80% des bourreaux sont des anglais, indo-pakistanais.
04:46Et c'est un système mafieux.
04:48Il ne faut pas le parler au passé parce que l'enquête continue.
04:51On découvre encore des crimes et encore des jeunes filles dans ces réseaux.
04:55Et le terrible dans tout ça, parce que ça il faut en prendre la graine,
04:58c'est que aussi bien les services de police que les services sociaux
05:01qui étaient au courant, que les politiques, que les médias n'en parlaient pas.
05:04C'était un silence assourdissant de peur d'être traité de raciste,
05:07de peur d'être traité de discriminateur. C'était ça aussi.
05:11– Et vous aviez des élus indo-pakistanais qui ont profité de leur statut d'élu
05:16dans les villes pour installer ce réseau mafieux.
05:19Vous avez des policiers qui n'ont pas été condamnés
05:22alors que l'IGS de là-bas, je ne sais plus le nom anglais,
05:25si l'IGS de là-bas avait prouvé qu'ils étaient coupables.
05:27Il y a des enquêtes qui ont été…
05:30Un lancement d'alerte en 2023 anglais, un journaliste a expliqué
05:34que l'IGS locale anglaise avait reçu la consigne
05:39de ne pas enquêter sur les supérieurs.
05:42– Mais la preuve c'est qu'on va jusqu'à incriminer et sanctionner
05:45et même emprisonner des gens qui sur Facebook ou ailleurs
05:48ont exprimé leur réprobation, voire leur indignation là-dessus.
05:52Mais Arthur de Wattringham, je voudrais revenir effectivement là,
05:55on sait ce qui se passe en Angleterre, terrifiant,
05:57je voudrais revenir à la France.
05:58Est-ce qu'il n'y a pas, encore une fois, le risque de dire
06:02oui mais alors les viols, oui il n'y a que les migrants
06:04et que les étrangers en immigration qui font des viols, ce qui n'est pas vrai.
06:07– Non, on ne va pas être comme les néo-féministes
06:09en disant que tous les hommes sont des violeurs.
06:10On ne va pas dire évidemment que tous les étrangers sont des violeurs.
06:12Par contre, il y a des chiffres sur les étrangers.
06:15Sur les étrangers, parce que les stats ethniques,
06:17vous n'ignorez pas le savoir, sont interdits.
06:19Sur les étrangers, alors déjà je précise quelque chose,
06:21il faut savoir que 74% des agressions sexuelles sont commises
06:25en dehors du cadre familial.
06:27Ce n'est pas du tout ce qu'on entend dans la presse.
06:29– On entend le contraire.
06:30– On entend le contraire.
06:31– On dit que la majorité des viols, ça c'est intéressant,
06:33sont commises dans le cadre familial.
06:35– 74% en dehors du cadre familial.
06:37– Quels chiffres ?
06:38– Les chiffres du ministère de l'Intérieur.
06:39Et si on veut aller en disant, ok très bien,
06:41on va prendre le chiffre des violences intrafamiliales,
06:44la part des étrangers est surreprésentée, 18%.
06:47Déjà, si vous allez sur…
06:49– Mais déjà, déjà, sur les affaires de viols, vous voulez dire,
06:51enfin d'agressions sexuelles.
06:52– 74% des violences sexuelles enregistrées sont commises
06:55en dehors du cadre familial.
06:56Ensuite, sur les stats des étrangers, c'est-à-dire
06:58les étrangers ce sont des gens qui n'ont pas de papier français,
07:00ce ne sont pas les binationaux.
07:01– C'est ça.
07:02– Voilà.
07:03– Des gens qui n'ont pas de papier français.
07:05– On est à 16%, c'est la part des étrangers
07:07qui ont commis des violences sexuelles.
07:10On est à peu près à 8% en France d'étrangers de la population.
07:14En Ile-de-France, vous êtes à 28% d'étrangers
07:17qui ont commis des violences sexuelles.
07:19Et vous êtes à 60% d'étrangers qui ont commis des violences sexuelles
07:22dans les transports.
07:23– Dans les transports.
07:24– Dans les transports en commun.
07:26Qui sont évidemment des lieux de prédilection, malheureusement.
07:29C'est donc, du côté des étrangers, les statistiques sont là,
07:32il y a une surreprésentation, avec en tête,
07:35des étrangers africains et algériens.
07:37Tous les chiffres sont officiels,
07:39on les trouve facilement au ministère de l'Intérieur.
07:41Et là, c'est intéressant, ce qu'il faut savoir,
07:43c'est qui sont les autres ?
07:45Et là, vous avez des faits, des témoignages de victimes, de police,
07:51ils sont tous unanimes.
07:53Ils disent qu'il y a une très grande majorité de Français
07:56qui commettent des violences sexuelles,
07:58donc c'est-à-dire agressions et viols,
08:00qui sont des Français d'origines étrangères.
08:03Ça, c'est factuel.
08:05Après, on peut dire que les sites ethniques sont interdits,
08:07on ne sait toujours pas pourquoi,
08:09on veut cacher la vérité, donc on interdit,
08:11mais ce n'est pas interdit chez nos voisins.
08:13Prenez l'exemple des Pays-Bas.
08:15Aux Pays-Bas, les immigrants, les descendants d'immigrés,
08:17non occidentaux, sont quatre fois plus impliqués
08:20que les Irlandais de souche, comme on dit.
08:22Au Danemark, c'est dix fois plus condamné.
08:25On se dit, est-ce qu'il y a eu une exception néerlandaise,
08:27une exception danoise, et nous, on échapperait à ça ?
08:29Je ne crois pas.
08:31Ensuite, il y a quelque chose qui est assez effrayant,
08:35on classe maintenant les régions, les départements
08:38par quartier dite reconquête républicaine,
08:40quartier à risque.
08:42Il y a eu une explosion des violences sexuelles
08:44dans les quartiers dites de reconquête républicaine.
08:47On connaît tous ces quartiers-là, à quoi ça fait référence.
08:51Un autre exemple, ce sont les fêtes tournantes,
08:54qu'on a malheureusement entendues,
08:57les viols collectifs, etc.
08:59Il y a eu des cas de fêtes tournantes
09:01rapportés par des médias mainstream,
09:03comme on dit, du Monde, qui sont assez effrayants.
09:05C'est-à-dire, on envoie une jeune fille,
09:07on abandonne une jeune fille dans les cités
09:09pour la punir ou pour se venger.
09:11Ça, c'est rapporté.
09:13Il y a un exemple, c'est Milly,
09:15dont le procès a débuté il y a un an, je crois,
09:18qui a été, pour une banale histoire de vengeance,
09:22jetée dans une cité du Val-de-Marne.
09:26Elle a été violée, souillée, comme vous l'imaginez.
09:29Le Monde raconte ça, et qu'est-ce qu'ils disent ?
09:31Ils disent les violeurs, comme ils sont mineurs,
09:33on change les prénoms.
09:35Alors, ce n'est pas Kevin et Mathéo,
09:37parce que ça n'existait pas à l'époque,
09:39c'est Enzo, Antoine et Kylian.
09:41Qui va croire qu'il y a Enzo, Kylian et Antoine
09:43majoritairement dans les cités ?
09:45Donc ça, ils ne le disent pas.
09:47Ensuite, ils ne se posent jamais la question,
09:49parce que des faits comme ça, il y en a plein,
09:51de pourquoi, quand on veut se venger de quelqu'un
09:53ou punir une jeune fille, on l'envoie dans une cité,
09:55on l'abandonne dans une cité.
09:57Il ne se pose pas la question.
09:59Quand vous allez dans un restaurant chinois,
10:01ils vous disent qu'on veut faire violer
10:03et punir une jeune femme, on l'abandonne dans une cité.
10:05Claire Géronimi, bonjour.
10:07On vous avait déjà reçue,
10:09et vous avez été
10:11vous-même victime de viol.
10:13Quand vous regardez
10:15ce qu'écrit
10:17La Correcte, et vous écoutez Arthur
10:19de Vatrican,
10:21vous vous dites
10:23oui, c'est comme ça.
10:25Comment vous réagissez à cela ?
10:27Ce n'est pas étonnant.
10:29Tous ces chiffres,
10:31je les connais déjà, parce qu'avec l'association,
10:33justement, on regarde tous ces chiffres-là.
10:35Votre association, oui.
10:37Mon association qui s'appelle Éclats de Femmes.
10:39Et d'autant plus que j'ai reçu
10:41beaucoup de témoignages de victimes
10:43qui se font agresser. Là, par exemple,
10:45il y a une maman d'une fille victime.
10:47Cette fille est autiste et elle s'est fait violer
10:49par un Algérien sans papier.
10:51L'agresseur a eu
10:53que huit mois de prison.
10:55Il y a plein d'histoires comme ça, tous les jours.
10:57Il y a des familles de victimes
10:59qui m'appellent et qui me disent
11:01aidez-nous parce qu'on n'en peut plus.
11:03On n'est plus du tout en sécurité.
11:05Vous recevez beaucoup de témoignages.
11:07Bien sûr, j'en reçois énormément de témoignages.
11:09On sent aussi que les femmes sont en insécurité.
11:11C'est également pour ça qu'avec l'association
11:13on propose des cours de self-défense.
11:15Et on le voit justement.
11:17On croule sous les demandes de réservation.
11:19Comment on peut utiliser une bombe acrymogène ?
11:21Comment on peut se défendre dans la rue ?
11:23Qu'est-ce qu'il faut faire ? Les petits gestes du quotidien
11:25pour pouvoir se sauver, sauver notre peau.
11:27Justement, vous,
11:29Claire Géronimy,
11:31vous seriez pour que
11:33ces cours de self-défense soient presque enseignés
11:35dans les écoles, qu'on aille plus loin
11:37quand même dans la
11:39réaction, dans les sanctions
11:41à l'égard de
11:43tout ce qui se passe ?
11:45Déjà, je pense que oui. Malheureusement,
11:47l'État aujourd'hui ne fait pas son travail.
11:49On n'est plus en sécurité en tant que femmes.
11:51Et d'autant plus presque maintenant en tant qu'hommes
11:53également dans les rues.
11:55Je pense que ces cours-là devraient être enseignés
11:57dès le plus jeune âge.
11:59Savoir se défendre un minimum, je pense qu'aujourd'hui
12:01c'est la chose la plus importante,
12:03une des choses les plus importantes à savoir,
12:05comme quand on apprend à faire la vaisselle ou des choses comme ça.
12:07C'est ce que nous,
12:09en tout cas, on essaie de proposer.
12:11On le propose également aux entreprises
12:13parce qu'il y a vraiment une forte demande aussi
12:15dans ce secteur-là.
12:17On s'adresse, si on veut,
12:19je dis ça pour les auditeurs,
12:21on s'adresse...
12:23Quelle est l'adresse de votre...
12:25C'est éclatefemmes.com
12:27Éclat en pluriel ?
12:29Exactement, éclat en pluriel.
12:31Arthur de Vatrigan, juste une chose.
12:33Effectivement, ce que disait,
12:35ce que chantait Georges Moustaki,
12:37on voit, on s'indigne,
12:39c'est normal. Comment faire pour que cela
12:41ne soit plus normal, à votre avis ?
12:43Déjà, il faut...
12:45Premièrement, c'est ouvrir les yeux.
12:47C'est une ligne officielle du gouvernement
12:49sur les agressions sexuelles.
12:51On voulait des cadres supérieurs,
12:53blonds, yeux bleus.
12:55Pardon, mais...
12:57Il y a quand même des cadres supérieurs,
12:59blonds, yeux bleus, violeurs.
13:01Dans les agressions, dans les métros,
13:03tout le monde rigole.
13:05Je vous demande à n'importe quelle victime,
13:07elle voit un monsieur de 50 ans
13:09avec un iPhone, elle n'a pas parti en courant.
13:11Elle voit un autre profil, là, elle va se méfier.
13:13Il faut savoir, ce que Claire a dit,
13:15c'est qu'on est en France.
13:17Vous avez des applications,
13:19maintenant, qui se développent
13:21pour les femmes.
13:23Vous avez, par exemple, la version Uber,
13:25uniquement pour les femmes.
13:27Vous avez, évidemment, pour les jeunes femmes
13:29qui mettent des surchemises
13:31et se surhabitent pour prendre le métro,
13:33on appelle ça une burcanisation.
13:35Je me protège encore plus.
13:37Vous avez, finalement, une application
13:39qui s'appelle Mon Chaperon,
13:41qui propose du copiétonnage.
13:43– Oui, qu'elle se fasse accompagner.
13:45– Vous avez l'application Umai,
13:47qui est le principe, c'est de sécuriser le trajet,
13:49c'est-à-dire que vous partagez la localisation
13:51avec vos proches.
13:53Il faut savoir qu'il y a des villes comme Rouen
13:55qui ont déjà passé des partenariats
13:57avec cette entreprise.
13:59Les applications se mettent en place
14:01pour ça, c'est une anomalie complète.
14:03Vous avez, évidemment, Claire l'a dit,
14:05les cours de self-défense augmentent.
14:07Au niveau de l'armurier, un armurier parisien
14:09m'a raconté qu'il avait une augmentation de 30%
14:11d'achats d'armes de défense type D,
14:13c'est-à-dire catégorie D, qu'on peut utiliser.
14:15Donc, le problème, c'est qu'aujourd'hui,
14:17les femmes remplacent la police.
14:19Elle dit, bon, la police et l'État
14:21ne me garantissent plus ma sécurité,
14:23je vais le remplacer.
14:25– Et ce qui est terrible, enfin, ce que vous dites,
14:27c'est terrible, angoissant, c'est que les applications
14:29remplacent la police, c'est qu'on a besoin,
14:31aujourd'hui, d'avoir, effectivement,
14:33c'est-à-dire, en fait, et on va finir là-dessus,
14:35mais on va reprendre, en tout cas, ce sujet,
14:37on est dans un pays où, normalement,
14:39la démocratie, ce serait l'État de défendre
14:41ses citoyens et ses citoyennes,
14:43quels qu'ils soient, évidemment.
14:45Et malheureusement, et malheureusement,
14:47on est de moins en moins dans ce cas-là,
14:49et je crois que ça va demander
14:51quelques résolutions assez drastiques.
14:53Mais encore une fois, comme pour le budget,
14:55comme pour les dépenses, qui va les appliquer ?
14:57Qui aura l'autorité, le courage
14:59et la colonne vertébrale d'appliquer ?
15:01Qui vivra, verra.

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