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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 19 décembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Nous sommes un peu en retard car nous avons écouté la déclaration en sortie du tribunal de Gisèle Pellicot,
00:13très émouvant moment d'ailleurs de radio. Nous allons poursuivre ces échanges avec l'avocate Karen Noblinski,
00:21avec vous, chers amis, qui nous avez appelés au 3210 pour parler de l'émotion qu'a suscité chez vous cette affaire,
00:29cette décision de justice et même les quelques mots que vient de prononcer à l'instant Gisèle Pellicot.
00:34Sans plus attendre, un petit rappel des titres avec vous, Céline Landreau, un point sur cette actualité, c'est en forme.
00:41Justement, ce procès des viols de Mazan et d'abord ces condamnations qui ont été annoncées par la cour criminelle du Vaucluse ce matin,
00:48aucun acquittement pour les 51 hommes qui étaient jugés dans ce procès qu'on qualifie d'historique.
00:55Le principal accusé, Dominique Pellicot, l'ex-mari, celui qui avait drogué Gisèle et qui l'avait faite violer par des inconnus
01:02pendant une dizaine d'années, écope de 20 ans de réclusion avec une peine de sûreté des deux tiers.
01:08Et il n'exclut pas de faire appel, on revient évidemment sur cette affaire dans un instant avec vous.
01:12L'autre grand titre de l'actualité, c'est la présence d'Emmanuel Macron à Mayotte.
01:16Le chef de l'État est arrivé ce matin sur l'archipel, interpellé par des habitants qui lui demandaient de rester au moins une semaine
01:23pour vraiment prendre la mesure de l'ampleur des dégâts et des besoins sur place.
01:28Le chef de l'État a déjà fait savoir qu'il prolongeait son voyage et qu'il resterait jusqu'à demain à Mayotte,
01:34contrairement à ce qui était initialement prévu.
01:36Peggy Broche, un mot du temps rapidement pour cet après-midi s'il vous plaît.
01:40Avec un temps bien plus vieux entre les Pyrénées et le massif central, les reliefs de l'Est,
01:44beaucoup de vent, de la neige à basse altitude et puis sur le reste du pays, sur l'Ouest et le Nord,
01:49un ciel de traîne entre nuages et éclaircies, des averses avec du vent également,
01:52des rafales jusqu'à 100 km heure sur les bords de Manches et 80 dans les terres,
01:56les températures 7 à 9 degrés au Nord, 10 à 16 au Sud et 17 à Perpignan.
02:01Merci beaucoup Peggy Broche.
02:02Les auditeurs ont la parole.
02:04Eric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:07Alors les amis, nous sommes avec Renne qui est avec nous, qui a fait le 30 de 10.
02:13Ma chère Renne, je vous salue.
02:16Merci, je vous salue également.
02:18Je vous passe le micro dans une toute petite seconde.
02:21Je voulais demander d'abord à maître Karen Noblinski qui est avec nous depuis quelques minutes,
02:25qui a vécu, entendu, écouté en direct sur RTL tout à l'heure à 12h59, 13h,
02:31la réaction de Gisèle Pellicot sortant du tribunal.
02:35Madame Noblinski, maître Noblinski, encore une fois, dignité, sobriété,
02:41une infinie douceur d'ailleurs dans les propos de cette femme.
02:46Oui, une grande douceur.
02:47Et puis évidemment, on voit que Gisèle Pellicot est très émue
02:51avec ses avocats derrière elle qui ont fait un travail extraordinaire.
02:55Et je dois juste rebondir sur quelque chose,
02:57elle se dit reconnaissante et elle exprime toute sa gratitude aux gens qui l'ont soutenu.
03:02Je pense que nous tous aujourd'hui, en fait, nous exprimons notre reconnaissance
03:06et notre gratitude à Gisèle Pellicot parce que,
03:08au-delà de tout ce qu'elle a exprimé et fait depuis trois mois,
03:11c'est aussi une femme qui, grâce à elle, a fait de ce procès un procès public.
03:16Et c'est grâce à elle que nous avons pu sensibiliser toute une société,
03:19en parler aujourd'hui.
03:21Et vous me demandiez tout à l'heure s'il y aura un avant-après.
03:24Il nous appartient de créer l'après et de rendre hommage à Gisèle Pellicot
03:29dans les mois, les années à venir, pour faire de ce procès
03:32un procès véritablement historique sur le long terme
03:35qui fera évoluer notre société et les mentalités.
03:38Merci beaucoup, Maître Karen Noblanski, avocate en droit pénal.
03:41On le rappelle, spécialisée dans les affaires de violences sexuelles.
03:44Merci d'avoir réagi dans RTL Midi. Les auditeurs ont la parole.
03:47Rennes, je vous repasse le micro. Vous avez fait le 30 de 10
03:50et on aimerait écouter ce que vous avez à nous dire.
03:53Eh bien, en effet, et notamment le témoignage à l'instant de Gisèle Pellicot
04:00est pour moi emblématique de la cause du combat qui s'est amené
04:06contre toutes les violences et toutes ces familles qui sont concernées
04:10et ce qui est mon cas.
04:12Vous avez été victime, vous aussi, de violences sexuelles ?
04:16Alors non, pas sexuelles. Mon père est un homme violent
04:20et en fait, Gisèle Pellicot, au travers de son combat, m'a donné la force
04:27enfin, j'ai 52 ans aujourd'hui, de porter plainte il y a deux mois seulement
04:32contre mon père, qui était donc violent physiquement avec ma mère
04:37et mon frère handicapé, puisque pour moi, les hommes violents sont des lâches
04:42et psychologiquement avec toute la famille.
04:45Vous dites, c'est grâce à Gisèle Pellicot que j'ai eu le courage,
04:48il y a deux mois, d'aller porter plainte.
04:50Qu'est-ce qui a déclenché cela, alors que depuis des années,
04:54vous n'arriviez pas à passer le pas ?
04:56C'est une phrase qu'elle a prononcée, son attitude, à un moment donné ?
04:59Je pense que c'est déjà le fait de rendre public le procès
05:04concernant son mari et tous les autres affinés.
05:08C'est compliqué à expliquer lorsqu'on vit la violence et l'emprise,
05:14mais en fait, c'est une espèce de légitimisation de cette violence
05:22quand on l'entend à la radio, quand on l'entend à la télé,
05:25on se dit, je me suis dit, je ne suis pas toute seule,
05:28je le savais déjà que je n'étais pas toute seule,
05:30mais c'est comme une aide.
05:33Comme la confirmation que ce que vous aviez vécu n'était vraiment pas normal ?
05:36Voilà, exactement.
05:40Mais Reine, tout cela est très émouvant.
05:43Imaginez qu'il y ait des éléments déclencheurs, des personnes,
05:49une femme en l'occurrence, Gisèle Pellicot,
05:51qui puisse, par son courage, son opiniâtreté, sa détermination, son charisme,
05:58conduire d'autres femmes à passer à l'action.
06:01C'est quand même fort comme idée.
06:06C'est pour ça que je vous ai appelé aujourd'hui.
06:08Ce n'est pas pour moi.
06:09Mon combat, je le mène comme elle, pour moi d'abord,
06:12et surtout pour mes enfants, mes futurs petits-enfants.
06:15Mais en effet, mon témoignage, c'est pour les autres femmes,
06:18les autres personnes victimes de violences,
06:21qu'elle n'hésite pas à passer la porte d'un commissariat, d'une gendarmerie,
06:25où j'ai été très bien accueillie d'ailleurs.
06:28Vous avez été très bien accueillie, dites-vous ?
06:30Oui, tout à fait.
06:33Merci Reine, vous pouvez rester avec nous.
06:36On va faire tourner la parole.
06:37Je crois qu'il y a aussi Fatou qui a fait le 3210.
06:39Ma chère Fatou, bonjour.
06:41Bonjour Fatou.
06:42Bonjour Céline, bonjour Vincent.
06:44Bonjour Vincent, je vous remercie de me donner l'opportunité de réagir.
06:48Mais moi, j'ai écouté le discours de Mme Pellicot et ça m'a beaucoup touchée.
06:54Mais franchement, j'ai honte pour la justice française.
06:57On dit que, tout le monde dit qu'il va y avoir un après-procès,
07:02mais nous les femmes, moi en tant que femme,
07:04ce qui va changer peut-être, c'est le courage des femmes dans les portes pleines,
07:07c'est le courage des femmes de se présenter,
07:10et vraiment de dire les choses, mais ce ne sera pas la justice.
07:14La justice a toujours fermé les portes pour les femmes.
07:18Vraiment, il y a trop d'injustice.
07:21Ce matin, Fatou, aucun homme n'a été acquitté.
07:26Maître Karine Noblanski le rappelait.
07:28Tous ont été reconnus coupables.
07:30Ça, ce n'est pas un signal que vous entendez ?
07:33Oui, je sais.
07:34Je sais, mais coupables, alors que pour moi déjà,
07:38les 20 ans de M. Pellicot, c'est dérisoire.
07:41Il devait faire prison à vie.
07:43Et pour les autres, ça devait être 20 ans minimum.
07:45Et quand j'entends les...
07:5020 ans, c'était les réquisitions du parquet.
07:52Si je ne me trompe pas, c'est la peine maximale encourue pour ce type de fait.
07:56D'accord.
07:57C'est la loi qui doit changer, selon vous, qui n'est pas assez sévère aujourd'hui.
08:00Exactement, c'est la loi qui doit changer.
08:03Parce que tout cela, ça n'encourage pas,
08:06ça ne décourage pas les gens de nous faire du mal.
08:13Vous dites de nous faire du mal ?
08:15Exactement, nous les femmes.
08:17Moi qui vous parle, je fais des taxis.
08:19Et quand j'entends, je vois, quand j'entends,
08:22des violeurs qui sont laissés en liberté comme ça,
08:24moi je ne m'exagère pas.
08:26Je me dis que peut-être j'en embarque dans mon taxi.
08:28Je ne sais pas.
08:29Mais un criminel, une personne doit être punie à la hauteur de ses actes.
08:34C'est tout.
08:35Mais moi, je trouve vraiment la justice.
08:36Quand je regarde la télé et que je vois la réaction des féministes devant le tribunal,
08:40je les comprends.
08:41Et quand j'entends la réaction des enfants de Mme Pellicot,
08:45vraiment, qu'ils trouvent que la justice est trop,
08:49que les peines prononcées sont assez basses,
08:52je les comprends.
08:53Et vraiment, je les partage.
08:56Merci Fatou pour ce témoignage.
08:59Merci, vous avez fait le 30 de 10.
09:01On va continuer à faire tourner la parole.
09:05Chantal est avec nous.
09:06Bonjour Chantal.
09:07Bonjour.
09:08Oui, bonsoir à vous tous.
09:09Oui, donc effectivement, je voulais donner ma réaction également.
09:13Alors attendez Chantal, si vous êtes d'accord pour que nous ayons un peu de temps,
09:16on va marquer une pause et vous aurez le micro tout de suite après.
09:19Ça vous va ?
09:20Très bien.
09:21A tout de suite.
09:23Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
09:26ou appelez-nous au 30 de 10.
09:2850 centimes la minute.
09:2913h-14h.
09:31Les auditeurs ont la parole.
09:33Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
09:36Nous allons faire un petit tour par le standard.
09:39Nous attends Victor d'Arcas qui reçoit vos messages.
09:41Bien évidemment, nous parlons de ce verdict dans le procès des viols de Mazan.
09:47Victor, nous avons des appels.
09:49Bonjour Éric, bonjour Céline, bonjour à tous.
09:52Beaucoup de messages sur la page Facebook.
09:55Une première réaction de Dominique dans ce procès hors normes
09:58avec une multiplicité d'actes et des prémédités y planifiées.
10:02Il apparaît normal de prononcer le maximum de la peine à l'égard du principal accusé
10:07et instigateur de ces horreurs.
10:09Et puis Christian de son côté nous dit, à part pour le mari,
10:12toutes les peines sont en dessous des réquisitions.
10:15Que faut-il faire de plus pour que les réquisitions soient appliquées ?
10:20Merci pour ces messages, Victor.
10:22Nous allons prendre Chantal.
10:24Ma chère Chantal, bonjour. Où êtes-vous ? Dans quel coin de France ?
10:27Je suis à Trouville.
10:29Nous vous écoutons. Vous avez fait le 3210.
10:32Oui, alors effectivement, je voulais dire toute mon admiration à Mme Pélico
10:37pour ce qu'elle vient de traverser avec ce procès très très difficile.
10:45Je voulais réagir effectivement parce que je trouve que les peines
10:48ne sont effectivement pas du tout adaptées.
10:51Alors c'est vrai que M. Pélico a été condamné au maximum,
10:55ce qui est prévu par la loi.
10:57Mais quand on réfléchit bien à la situation,
11:01vu ce que Mme Pélico a vécu pendant quand même environ dix ans,
11:06et que pour elle, sa vie ne sera jamais normale maintenant,
11:11je trouve que la peine est quand même légère.
11:14Je pense qu'on devrait revoir la justice de ce côté-là.
11:21Et en tout cas, moi, ce que je voudrais surtout,
11:24c'est qu'on puisse obliger toutes ces mises en cause,
11:30tous ces condamnés à des mesures de façon à ce qu'ils soient obligés
11:37d'intervenir dans différents services pour expliquer ce qu'ils ont fait,
11:46mais qu'ils se sont amenés à regretter, et surtout faire de la prévention
11:50pour qu'on lutte au maximum contre tous ces agissements,
11:55parce que Dieu sait qu'il y en aura certainement encore beaucoup,
12:00et puis que le gouvernement, que nos institutions donnent les moyens
12:07pour que toutes ces femmes qui sont victimes,
12:10alors il y a des hommes qui peuvent être victimes aussi,
12:12mais c'est quand même la majorité des femmes qui sont victimes,
12:16je trouve qu'on n'est encore pas suffisamment au point
12:20pour aider toutes ces femmes qui sont en situation de violence sexuelle de toutes parts.
12:29Voilà, donc effectivement, on avance beaucoup de propos et tout,
12:34mais il manque l'application dans les faits.
12:38On rappelle quand même, Chantal, effectivement,
12:40pour la plupart, vous le disiez, des accusés,
12:43les peines prononcées sont en deçà de celles qui avaient été requises par le parquet,
12:47à chaque fois quand même il y a des peines de prison,
12:50trois ans dont deux avec sursis,
12:53pour la plus basse de celles qui ont été prononcées,
12:57et elle concerne un homme, Joseph,
12:59c'est qui, lui, a été reconnu coupable d'attouchement,
13:02et donc pas de viol au sens juridique du terme.
13:06Merci beaucoup, en tout cas, Chantal, pour votre appel.
13:09Merci, Chantal, et nous saluons l'arrivée de Patricia au 3210.
13:12Ma chère Patricia, bonjour.
13:14Bonjour.
13:15Bonjour, messieurs, dames.
13:16Vous avez fait le 3210, vous êtes dans quel endroit en France, Patricia ?
13:20Côté de Saint-Étienne, dans la Loire.
13:22Dans le département de la Loire.
13:24Exactement, c'est une petite ville à côté de Saint-Étienne.
13:27Nous vous écoutons, Patricia.
13:28Écoutez, moi je voudrais parler d'une personne dont on n'a pas beaucoup parlé,
13:33c'est le vigile qui a pris sur le fait Dominique Pénicaud
13:38quand il a pris en photo sous les jupes d'une dame,
13:41donc il l'a arrêté tout de suite,
13:44et il a dit à la dame, surtout madame 888, allez porter plainte.
13:48Et il a appelé les gendarmes pour Pénicaud,
13:53et je pense que si ce monsieur, il n'avait pas fait son boulot comme il faut,
13:57s'il avait fait comme souvent parce qu'ils ne sont pas bien payés, les pauvres,
14:01il regarde, il surveille un peu et puis il s'en fout.
14:03Là vraiment, je pense que c'est grâce à lui que le procès a eu lieu
14:09et c'est lui qui a libéré madame Pénicaud,
14:11parce que je pense qu'il aurait continué.
14:13Il est malade, donc il aurait continué à faire ça.
14:16Et ce monsieur, je pense qu'on n'en a pas beaucoup parlé,
14:19et moi je pense qu'il faut le remercier.
14:21On en a parlé un petit peu au début de ce procès, Patricia,
14:25en saluant son rôle déterminant,
14:27mais vous avez raison de nous appeler pour le saluer,
14:30parce que c'est vrai que c'est à partir de lui que cette affaire démarre,
14:34et du travail des enquêteurs, ensuite des policiers,
14:38qui ne s'arrêtent pas à cette captation d'images
14:44sous les yeux des femmes qui vont chercher dans son ordinateur
14:48tout ce qu'ils vont trouver.
14:50J'aurais aimé que ce soit un peu public, voyez,
14:52qu'à la télé ou à la radio, on ait dit merci à tout le monde,
14:55mais merci à ce monsieur qui a tout déclenché.
14:58Et vous le faites sur RTL.
15:00Merci Patricia de venir porter ce message sur notre antenne.
15:02Je vous en prie. Passez une bonne journée,
15:04passez de très bonnes fêtes.
15:06Merci à vous aussi.
15:07Merci à vous Patricia.
15:08Merci beaucoup, nous faisons tourner la parole.
15:10Et nous saluons Christine qui arrive.
15:12Ma chère Christine, bonjour.
15:14Oui, bonjour. Je remercie Mme Pellicot, la force,
15:19comment elle a pu être...
15:22C'est une femme formidable, tout ce qu'elle a pu faire,
15:25tout ce qu'elle a...
15:27Parce que moi, de mon côté, j'étais une femme battue pendant 30 ans.
15:31Je pouvais pas partir.
15:35Vous aviez signalé ces faits de violence dont vous étiez l'objet à la police ?
15:41Bien sûr, la police est venue chez moi.
15:44Il fallait que je parte avec mes enfants.
15:46Ils faisaient rien.
15:48Mon malhomme doit...
15:50Une chose que je comprends pas, c'est que c'est la femme qui est battue,
15:54qui demande du secours et qui doit partir.
15:57On me disait, partez de chez vous madame, partez de chez vous.
16:01Et on faisait rien pour nous.
16:04On se cache, on se culpabilise.
16:09Les voisins pensaient que je restais avec mon mari,
16:12parce que j'aimais me faire taper.
16:14Personne ne comprenait.
16:16Personne ne comprend le désarroi.
16:19On a peur.
16:21Quand mon mari rentrait du travail,
16:23j'étais complètement angoissée.
16:28Si la baguette n'était pas mise à la place,
16:31je savais rien qu'à ses yeux que j'allais me faire frapper.
16:35Quand j'étais enceinte de 6 mois,
16:38il a amené une femme couchée à la maison et j'étais là.
16:41Je les ai laissées faire dans ma chambre.
16:44Quand on avait, après, des rapports sexuels,
16:47je pleurais, j'avais mal, il me prenait de force.
16:50Il était brutal.
16:52Je l'ai quittée.
16:54Je suis partie dans un foyer de femmes battues.
16:57Après, mes enfants... Je pouvais pas emmener mes enfants.
17:01Depuis 2010 que je suis seule,
17:03je n'ai jamais pu refaire ma vie.
17:05Je ne peux pas. Il m'a brisée.
17:08Il m'a détruite.
17:11Je suis fière. Dans le temps,
17:14même pour Mme Sauvage, avec mes collègues,
17:16quand on a parlé de Mme Sauvage, on disait
17:18pourquoi elle est restée, elle n'avait qu'à partir.
17:21Quand on n'est pas passé par là,
17:23ils ne peuvent pas savoir comment c'est un homme,
17:26comment on peut avoir peur.
17:28Rien que de son regard,
17:30je savais que j'allais me faire frapper.
17:34Christine, vous avez dit que vous avez
17:39plusieurs fois été dans un commissariat de police.
17:43Le bilan, c'est qu'après toutes ces années,
17:47votre ex-époux n'a jamais fait objet de condamnation.
17:50Non.
17:52Non, non.
17:54Moi, c'était plus vieux.
17:56C'était dans les années 1982.
18:01Ça commençait.
18:03Dans ce temps-là, c'était un tabou, ces choses-là.
18:07Et puis, ça a été jusqu'en 2010.
18:14Vous êtes partie en 2010, définitivement ?
18:17Oui, je suis partie chez mes parents.
18:20Christine, quand vous vous dites
18:23que je suis admirative du courage de Gisèle Pellicot,
18:26est-ce que, à l'instar de Rennes,
18:28qui nous a appelées tout à l'heure en disant
18:30« moi, c'est en la voyant au début de ce procès
18:32que j'ai décidé de passer le pas, d'aller porter plainte » ?
18:34Est-ce que c'est quelque chose que vous envisagez,
18:36vous, aujourd'hui, même 14 ans après être partie ?
18:39Ou est-ce que la tentation, c'est davantage
18:42d'essayer de tourner la page, même si on entend bien
18:44en vous écoutant, que c'est impossible à ce stade pour vous ?
18:47J'essaye de tourner la page.
18:49J'essaye.
18:51De toute façon, c'est trop tard.
18:53Vous savez, la police, quand je leur disais
18:57« mais c'est pourquoi il faut que je parte,
18:59même mon mari, une fois qu'il est parti,
19:01il était 17h un soir, il était en RTT,
19:06moi je suis revenue de mon travail,
19:08c'est la police qui l'a emmenée avec les menottes.
19:11Vous savez, j'habitais dans un appartement,
19:13j'avais demandé à la police de le garder toute la nuit
19:16et à 3h du matin, j'ai entendu frapper
19:20et ils l'avaient relâché devant tout le monde.
19:25Les gens pensaient que j'aimais me faire frapper.
19:30On rase les murs quand on emmène nos enfants à l'école,
19:34on rase les murs, on n'ose pas regarder les voisins,
19:36on se maquille pour enlever nos marques,
19:39on n'en parle pas parce qu'on ne peut pas en parler.
19:44Moi, j'ai rencontré des gens qui m'ont dit
19:47« tu portes la tristesse sur ton visage ».
19:51Comment on peut aimer un homme qui vous a fait tant de mal ?
19:56Il m'a détruite, je suis une femme détruite, je suis une femme…
20:02Et vos enfants, Christine ?
20:05Mes enfants, mes filles,
20:09elles m'en reprochent de ne pas être partie.
20:13Mon médecin, ça fait depuis 37 ans
20:17que je prends des antidépresseurs
20:20parce que je n'arrive pas à me défaire de ça.
20:24De temps en temps, quand je revois,
20:27j'ai des flashs qui reviennent.
20:30Parce que vous savez, des fois, on met des choses dans son cerveau
20:32qui ne veulent pas que ça revienne.
20:34Et la nuit, je me réveille, il y a un flash qui revient,
20:38la fois qu'il a voulu me noyer
20:40ou alors qu'il voulait me faire prendre des médicaments.
20:45Et je vais vous dire une chose,
20:48je savais qu'il avait une démaitresse,
20:51je lui préparais ses affaires le week-end,
20:54pour partir le week-end chez sa maîtresse.
20:56Et j'ai dit à sa maîtresse « gardez-le, je vous le donne, prenez-le ».
21:00Je voulais simplement qu'il parte de la maison.
21:03On entend le cauchemar.
21:06Et quand vous voyez que même un rouleau de papier toilette,
21:10si je trouvais qu'il était mal mis dans la salle,
21:13que j'aurais dû le mettre dans l'autre sens,
21:16qu'il me frappe pour un rouleau de papier toilette
21:20ou une baguette qui n'était pas bien mise à sa place.
21:23Oui, n'importe quel prétexte pouvait déclencher les accès de violence,
21:27c'est ce qu'on comprend en vous écoutant.
21:29Quel témoignage !
21:30Christine, merci pour ce témoignage, effectivement, très fort.
21:34Merci de votre confiance, d'avoir appelé le 3210
21:37pour réagir à ces condamnations à l'issue du procès des viols de Mazan.
21:41Au courage aussi de Gisèle Pellicot, que vous avez saluée.
21:44Christine, on ne peut que vous souhaiter d'aller mieux, évidemment,
21:47et de passer les meilleures fêtes de fin d'année possibles.
21:49Merci encore.
21:50Et de se reconstruire.
21:52On voit bien que c'est long et qu'elle n'y croit même pas, elle, à sa reconstruction.
21:56La justice est réparatrice.
21:58La justice est réparatrice.
21:59Il ne faut pas hésiter à aller voir les juges,
22:01il ne faut pas aller voir les policiers,
22:03aller voir les gendarmes, aller sonner aux portes.
22:05Aujourd'hui, les gens sont beaucoup plus formés qu'à une époque.
22:08Et il faut l'encourager, parce qu'on ne peut pas vivre comme ça,
22:11dans des conditions aussi barbares.
22:13La justice est là pour ça aussi, il ne faut pas l'oublier.
22:15Vous avez reconnu la voix de Jean-Alphonse Richard,
22:17qui est dans ce studio, puisqu'à 14h, ce sera l'heure du crime.
22:19Voilà, on va aller à Berck, aujourd'hui, dans le Pas-de-Calais,
22:23sur la Côte d'Opale, en septembre 2006.
22:25Deux femmes assassinées dans leur appartement.
22:27Une mère, Valérie Trouillet, et sa fille, Harmonie, qui avait 17 ans.
22:31La scène est tellement barbare, insensée,
22:33que les policiers et les experts vont se demander, finalement, ce qui s'est passé.
22:37C'est un déluge de coups de marteau.
22:39On va arrêter un suspect.
22:41C'est un jeune homme qui connaît les victimes.
22:43Il nie le double crime.
22:45Et le scénario qu'il va donner aux policiers est tout à fait étonnant.
22:49Je vous dirai tout ça dans l'heure du crime.
22:51C'est à 14h.
22:53Est-ce que Stéphane Gros est le tueur au marteau de Berck-sur-Mer ?
22:57Eh bien, je vous donne la réponse, 14h, dans l'heure du crime.
22:59A tout à l'heure.
23:01Je vous dis, les amis, qu'aujourd'hui, c'est la sortie d'un nouvel épisode de mon podcast.
23:05Les salauds de l'histoire.
23:07La semaine dernière, vous vous en souvenez, jeudi, je vous présentais la première partie
23:11de notre épisode consacré à Adolf Hitler.
23:13La jeunesse de ce marginal qu'il était, Adolf Hitler.
23:17Eh bien, aujourd'hui, c'est la suite.
23:19La deuxième partie dans ce podcast, les salauds de l'histoire.
23:22Et je vous raconte comment Adolf Hitler a accédé au pouvoir.
23:25Comment il a mis en place son idéologie mortifère.
23:28Vous pouvez, bien sûr, écouter, dès à présent, cet épisode sur le site rtl.fr.
23:33Voilà, les amis, on se retrouve dans un instant pour parler de Nicolas Sarkozy.
23:37Un an sous bracelet électronique.
23:39A tout de suite.
23:41Jusqu'à 14h.
23:43Eric Brunet et Céline Landreau vous donnent la parole sur RTL.
23:49Céline Landreau et Eric Brunet les auditeront la parole sur RTL.
23:54Je voulais dire que je trouvais que c'était normal,
23:57que ce jugement est normal, qu'il y a une justice et qu'il doit la respecter.
24:01Je vous remercie.
24:03Je suis vraiment scandalisée, vraiment très, très choquée
24:06par le fait que M. Sarkozy doit porter un bracelet électronique.
24:09Il est condamné à un an de bracelet électronique.
24:12Je pense tout simplement que c'est honteux, c'est scandaleux.
24:15Vraiment, je ne comprends pas.
24:17M. Sarkozy ne tue personne.
24:19Je voulais intervenir concernant Nicolas Sarkozy.
24:22Je voulais simplement dire que s'il y a 69 ans, tu n'avais pas ton bracelet,
24:25c'est que tu avais raté ta vie.
24:29Ça fait référence à ce qu'avait dit le publicité à Jacques Seguéla.
24:32Sur la Rolex.
24:34S'il y a 50 ans, tu n'as pas de Rolex, de montre Rolex, tu as raté ta vie.
24:38Je formule l'amusé de cet auditeur.
24:41On l'entend à beaucoup de réactions.
24:43Parce que c'est vrai que cette nouvelle est tombée hier à 14h.
24:46Très exactement, la Cour de cassation a rendu définitive,
24:49a confirmé la condamnation de l'ex-chef d'Etat
24:52coupable de corruption et de trafic d'influence
24:55avec un an de prison ferme sous bracelet électronique Sophie Neumeyer.
25:00Et malgré l'appel qui va être porté auprès de la Cour européenne des droits de l'homme,
25:05cette peine de prison sous bracelet électronique,
25:08le chef de l'Etat va devoir s'en acquitter.
25:11Oui, effectivement, puisque ce recours qui va être formé devant la Cour européenne des droits de l'homme
25:15n'est pas suspensif.
25:17Il faut savoir que les délais sont assez longs.
25:20Ça va mettre 2 à 3 ans à être jugé par la Cour européenne des droits de l'homme.
25:25Et donc, il aura le temps d'effectuer sa peine sous bracelet électronique
25:30qui va débuter très prochainement.
25:32Et elle restera cette peine.
25:34Quoi que puisse dire la Cour européenne des droits de l'homme,
25:37en droit français, en cassation,
25:40il a été condamné à un an de prison, point, barre.
25:43Alors, ce qu'il peut obtenir devant la Cour européenne des droits de l'homme,
25:46c'est que si cette Cour lui donne raison,
25:49il peut demander la révision de son procès.
25:52Donc, il pourra éventuellement demander la révision de son procès
25:57et essayer d'être blanchi.
26:00Mais pour autant, il aura effectué cette peine.
26:05Gaël est avec nous, mon cher Gaël. Bonjour.
26:08Oui, bonjour à vous deux. Bonjour aux auditeurs.
26:10Tout d'abord, pas facile de passer après Criptine,
26:13à qui j'assure de ma compassion
26:15et à qui je dis bon courage parce que c'est un sacré sujet.
26:18Quelle émotion, quel témoignage au passage, Gaël.
26:20Oui, tout à fait.
26:22Ce n'est pas facile de parler après.
26:24Et donc, pour revenir à notre cher antérieur président,
26:27moi, je m'offusque depuis hier
26:29parce que j'ai suivi un ancien bâtonnier de Paris
26:34qui est avocat chez Yves Calvi hier soir.
26:36On revenait sur le sujet.
26:38J'écoute vos ondes depuis ce matin
26:40avec son avocat actuel ce matin à 8h.
26:44Et moi, ce que je trouve inadmissible,
26:46c'est que président ou pas président,
26:48on est tous justiciables en tant que citoyen.
26:50Moi, quand je roule à 52 au lieu de 50 km heure en ville,
26:53le gendarme, il ne s'occupe pas de savoir qui je suis,
26:55d'où je viens.
26:57Je suis verbalisé parce que j'enferme une règle de la République.
27:00Donc, j'estime que monsieur Sarkozy,
27:02il a été quand même jugé en procès normal,
27:06puis en appel, puis là en cassation.
27:08Alors, je ne suis pas là comme disait
27:11Monsieur Ménard ce matin,
27:13Premier Ménard, pour voir le volet juridique
27:15parce que je n'ai pas les compétences,
27:17comme je lui disais.
27:19Mais sur le fond, je suis désolé.
27:21Il est condamné, il est condamné.
27:23Je suis tout à fait d'accord avec vous.
27:25C'est vrai, nous, en simples citoyens,
27:28la justice n'est pas spécialement indulgente
27:31avec les citoyens, les simples citoyens.
27:34Mais c'est la théorie de l'avocat de Sarkozy.
27:37Est-ce que Sarkozy ne doit pas être au-dessus des lois,
27:40mais pas non plus en dessous ?
27:42Sarkozy dit qu'il a été dans cette affaire
27:45jugé sévèrement pour plein de raisons.
27:48N'oublions pas qu'il avait traité les juges de petits pois
27:50pendant son quinquennat, etc.
27:52C'est ça, en réalité.
27:54C'est la question de la subjectivité des magistrats
27:57qui a été soulevée à plusieurs reprises dans son procès
28:00par son avocat et par lui-même.
28:02Oui, mais ce qui est marrant,
28:04c'est que là on s'offusque parce que c'est monsieur Sarkozy
28:06et les mêmes avocats, ils ne disaient rien
28:08contre madame Le Pen, l'autre, il y a quelque temps.
28:11Et on est même motifs, même punitions.
28:13Et je ne vais pas plus pour l'un que pour l'autre, pour vous dire.
28:16Mais après, voilà, c'est...
28:19Il y a peut-être aussi des conflits d'intérêts.
28:21Comme disait Robert Ménard ce matin, je crois,
28:23je crois que c'est lui, dans ce cas-là,
28:25moi, de par mon métier, je n'ai pas le droit d'adhérer à un syndicat.
28:27Eh bien, lui, il n'y a qu'à faire en sorte
28:30que les magistrats n'adhèrent non plus
28:32et les avocats à aucun syndicat.
28:34Comme ça, on ne pourra pas dire qu'il y a une politisation de la justice.
28:37Oui, d'ailleurs, son avocat l'avait dit,
28:40la photo de Nicolas Sarkozy était bien
28:43dans le fameux, vous vous souvenez, le célébrissime
28:45mur des cons, dans ce local syndical
28:47du syndicat de la magistrature.
28:49C'est ça, là, l'ambiguïté
28:51qu'il faut soulever, Sophie Neumayer.
28:53Oui, il faut rappeler que la question
28:55de l'impartialité des magistrats a été
28:57soulevée par les avocats de Nicolas Sarkozy
28:59devant la cour de cassation.
29:01Et ça fait partie des moyens
29:03soulevés par les avocats de Nicolas Sarkozy
29:05qui ont été tranchés
29:07hier par la cour de cassation.
29:09Et les hauts magistrats ont estimé
29:11qu'il n'y avait pas eu d'impartialité,
29:13ou en tout cas que, si c'était le cas,
29:15les avocats auraient dû le soulever plus tôt.
29:17Bonjour, pardon.
29:19Ce que je trouve déplorable là-dedans,
29:21je ne sais plus qui a fait la remarque ce matin,
29:23c'est l'image pitoyable que ça donne de notre pays.
29:25Parce qu'avant de tergiverser sur le fait
29:27que est-ce que M. Sarkozy, en tant qu'ancien président,
29:29doit être condamné ou pas,
29:31moi, je suis pour qu'en France, on reste dans un état de droit,
29:33qu'on ne soit pas comme avec M. Trump,
29:35qui a plein de casseroles aux fesses,
29:37et du jour où il passe président, on oublie tout
29:39parce qu'on ne condamne pas un président.
29:41Et ce qui est triste, c'est l'image qu'on donne de notre pays.
29:43Et si un homme politique
29:45doit être exemplaire,
29:47au même titre que quand je vois deux députés,
29:49deux abrutis, qui se tapent dessus
29:51à l'Assemblée nationale,
29:53vous voyez l'image de la politique ?
29:55Après, moi, je me bats pour que les gens autour de moi
29:57votent et tout, mais quand on voit l'exemple
29:59que nous donnent les politiques, je comprends
30:01qu'il y a plus de gens qui s'en désintéressent.
30:03Parce que chacun,
30:05vous, vous avez des professions, moi aussi,
30:07on doit avoir une certaine exemplarité
30:09parce qu'on représente certaines valeurs, ou certaines choses.
30:11Les politiques sont les premiers
30:13à devoir être exemplaires.
30:15M. un tel, qu'il soit Pierre-Paul Jacques de droite de gauche,
30:17je m'en fiche, il fait une erreur,
30:19la justice française le condamne, tant pis pour lui,
30:21même si c'est, je ne sais plus les termes de son avocat ce matin,
30:23le fait de porter
30:25un bracelet électronique.
30:27Merci Gaël,
30:29qui nous appelait de Bretagne.
30:31Je salue Yves. Yves, bonjour.
30:33Bonjour.
30:35Allô Yves ?
30:37Oui, bonjour.
30:39On règle la liaison téléphonique et on vous prend juste après ça.
30:41A tout de suite, Yves.
30:59On voit que la situation politique
31:01est très mauvaise en France,
31:03la justice harcèle Nicolas Sarkozy.
31:05Certains auraient-ils peur
31:07d'un retour de Nicolas Sarkozy
31:09sur le devant de la scène politique
31:11à la veille de l'élection présidentielle,
31:13par exemple ?
31:15Cet acharnement est intolérable
31:17et les Français ne le comprennent pas.
31:19Message que l'on vient de nous
31:21laisser à l'instant, merci madame.
31:23On se souvient d'ailleurs de Nicolas Sarkozy
31:25qui avait eu
31:27cette petite sortie il y a quelques années
31:29sur une chaîne d'info, écoutez-le.
31:31La France est une démocratie,
31:33c'est un état de droit, il y a une constitution.
31:35La constitution prévoit un principe
31:37essentiel qui est la séparation des pouvoirs.
31:39Ce principe
31:41s'applique à tout le monde, à moi bien sûr,
31:43c'est tout à fait évident.
31:45Je ne suis pas au-dessus des autres,
31:47je ne suis pas en dessous non plus.
31:49Et si la constitution doit s'imposer,
31:51elle s'impose à tout le monde, pas simplement à moi.
31:53Voilà, c'était au mois d'octobre
31:552021.
31:57Yves est là, mon cher Yves, bonjour.
31:59Bonjour à vous Yves.
32:01Alors qu'est-ce qu'il faut vous dire,
32:03consternant, mais pas surprenant.
32:05Parce que pour rebondir
32:07sur ce qu'un auditeur a dit juste précédemment,
32:09moi je pense très fortement
32:11et intimement que la justice
32:13en France, les juges
32:15sont partiaux
32:17et politisés.
32:19Napoléon disait,
32:21j'ai fait en créant les juges l'instruction
32:23des hommes plus puissants que moi.
32:25On s'aperçoit qu'ils ont raison,
32:27qu'il a eu raison, et je trouve scandaleux
32:29effectivement.
32:31De mémoire, je crois que le Président
32:33Sarkozy n'a tué personne.
32:35Me semble-t-il, il n'y a pas eu
32:37d'enrichissement personnel.
32:39Ça a été dit quand même.
32:41Il a combien de procédures
32:43contre lui ? Plus de 15, me semble-t-il.
32:45Sophie Neuvaillère du service
32:47de la justice va peut-être pouvoir vous éclairer.
32:49Il y en a eu énormément aussi,
32:51à l'époque, contre le Président Pompidou.
32:53Il y en a eu contre Jacques Charmond-Denbasse.
32:55Il y en a eu contre Valéry Giscard d'Estaing.
32:57C'est bizarre parce qu'entre
32:591981 et 1995,
33:01la justice a oublié
33:03de lever quelques enquêtes
33:05sur le Président Mitterrand.
33:07Maintenant, le pauvre homme perd son âme, il est décédé.
33:09Je me souviens
33:11sur Nicolas Sarkozy, il y a quand même eu des...
33:13Je ne dirais pas des abus, je ne suis pas là pour juger,
33:15mais je me souviens, il avait pris un avion
33:17au Leasing, et cet avion au Leasing
33:19avait servi quelque temps
33:21plus tôt à des gens qui faisaient
33:23du trafic de drogue.
33:25Il y avait un juge de Marseille qui
33:27avait quand même soulevé la question et qui avait dit
33:29que peut-être qu'il y a une complicité entre
33:31Nicolas Sarkozy dans ses affaires
33:33actuelles et le trafic de drogue.
33:35La question avait été soulevée
33:37par un magistrat.
33:39Mais en l'occurrence, il a été blanchi.
33:41Il a été blanchi. Dans l'affaire
33:43qui est en cours, il faut rappeler aussi que les magistrats
33:45ont vu son nom apparaître et sont allés vérifier.
33:47Et il a été blanchi.
33:49Est-ce qu'on ne peut pas se dire que les magistrats font le tri
33:51entre ce qui peut être jugé
33:53et condamné, et
33:55ce qui doit être écarté, parce que finalement
33:57il n'y a aucun...
33:58Réponse tout à fait valable, Sophie Neumayer.
34:00Vous êtes sûr que l'avion dont vous parlez
34:02n'a pas également servi
34:04à ramener en France
34:06des infirmières bulgares ?
34:08Parce que ça, on oublie aussi.
34:10À mon avis, il n'a rien touché pour ça.
34:12Et on verra bien. Tout ce que je veux dire,
34:14ce qui est certain, c'est que le président Sarkozy
34:16était comme d'autres, sous le mur des cons
34:18d'un syndicat de magistrats, ce qui est
34:20honteux, parce que les magistrats
34:22ne devraient pas être syndiqués,
34:24parce qu'ils sont là pour être impartiaux
34:26et pour défendre
34:28le droit et les justiciables.
34:30Et c'est un syndicat qui,
34:32au passage, je pense, au second tour
34:34d'une élection présidentielle, avait appelé
34:36à voter contre Nicolas Sarkozy.
34:38Et oui,
34:40il faut rappeler que les magistrats qui ont
34:42jugé Nicolas Sarkozy ne sont pas
34:44membres de ce syndicat. Justement,
34:46il a été fait très attention
34:48à ce que ce ne soit pas le cas
34:50pour pas qu'il y ait de
34:52problèmes et de possibilités de nullité
34:54derrière. Donc, tout cela a été
34:56vérifié.
34:58Et voilà. Et si on lit
35:00la décision, et chacune des décisions, en
35:02première instance, en appel et devant la Cour
35:04de cassation, à chaque fois, ce sont des magistrats différents
35:06qui ont tranché et qui ont
35:08justifié, qui se sont appuyés sur
35:10des points de droit pour dire pourquoi
35:12il s'estime qu'il fallait
35:14condamner Nicolas Sarkozy pour cette affaire-là.
35:16Cet arrêt de la Cour de cassation, il est très
35:18documenté. J'ai vu, c'est un document qui fait
35:20une vingtaine de pages.
35:22Tout à fait, oui. Point par point,
35:24ils ont répondu aux moyens,
35:26aux recours soulevés par les
35:28avocats de Nicolas Sarkozy. Je voudrais qu'on
35:30accueille Vincent, maintenant, peut-être. Bonjour, Vincent.
35:32Bonjour, Vincent. Oui, bonjour.
35:34Oui, en fait, je
35:36voulais juste réagir, effectivement.
35:38D'une part, je voulais préciser
35:40que Nicolas Sarkozy,
35:42j'ai toujours voté pour lui, et puis c'est
35:44quelqu'un que j'aime beaucoup, que j'apprécie,
35:46et j'aime bien encore même l'entendre aujourd'hui.
35:48Je pense, malgré tout, qu'il y a eu
35:50un acharnement des juges, effectivement, aussi
35:52contre lui, depuis toujours, et peut-être
35:54depuis l'époque où il avait considéré
35:56qu'il fallait que les juges puissent être condamnés pour des
35:58responsabilités dans des erreurs qu'ils avaient
36:00commises, et c'est aussi après,
36:02effectivement, on a parlé du mur des comptes, on en a
36:04reparlé tout à l'heure, mais
36:06c'est vrai que, bon, je pense qu'il était
36:08quand même, il a été coupable, il a commis
36:10une infraction, de mon point de vue,
36:12puisqu'en fait, pour être condamné au plan pénal,
36:14il faut un élément intentionnel, un élément
36:16matériel, et donc il y avait
36:18une corruption qui était en cours et qui avait
36:20commencé, en fait, de naître, on le voit
36:22dans les échanges, j'ai voulu les réécouter,
36:24en fait, les messages
36:26qu'il avait échangés avec son avocat,
36:28et on voit que, malgré tout,
36:30l'infraction était en cours.
36:32Donc je trouve ça cohérent,
36:34enfin, qu'on reconnaisse
36:36son infraction, par contre, je trouve que la sanction
36:38est trop lourde, et que
36:40on aurait dû faire une sanction plus avec
36:42sursis, parce que, malgré tout, c'est
36:44un homme qui a
36:46servi son pays, et puis
36:48la sanction est trop lourde par rapport à tout ce qu'on peut voir
36:50par ailleurs, en fait.
36:51On rappelle qu'il a écopé de
36:53deux ans de prison avec sursis
36:55et un an ferme, il y avait trois ans au total.
36:57Mais moi, j'aurais pas mis
36:59de sanctions fermes, je trouve que c'est
37:01s'acharner, par contre,
37:03surtout qu'en plus, lui mettre
37:05un bracelet électronique ou le mettre en prison,
37:07ça ne rime à rien,
37:09il ne va pas s'en aller, il n'est pas
37:11dangereux, en fait.
37:13J'aurais fait une sanction beaucoup moins lourde,
37:15je trouve que c'est excessif,
37:17en fait.
37:19Merci pour cet appel au 3210,
37:21mon cher Vincent, nous
37:23réagissons, vous réagissez
37:25à cette information que nous avons apprise
37:27hier à 14h, émanant de la Cour
37:29de Cassation, effectivement,
37:31confirmation de cette
37:33condamnation, entre autres, à un an
37:35de prison avec sursis,
37:37donc bracelet électronique pour
37:39Nicolas Sarkozy. Il faut quand même dire, Sophie Neumayer,
37:41que Nicolas Sarkozy, qui a 69 ans,
37:43aura 70 ans au tout début de l'année
37:452025. Le 28 janvier,
37:47effectivement. C'est pas anodin, pourquoi c'est pas anodin ?
37:49Parce qu'on peut demander
37:51quand on a 70 ans...
37:53Alléger l'allègement de la peine,
37:55mais nécessairement, il va
37:57purger cette
37:59année de prison ferme sous bracelet
38:01électronique au début,
38:03et à mi-peine, il pourra éventuellement
38:05demander, effectivement, à retirer ce bracelet.
38:07Voilà, c'est le privilège des gens qui ont
38:0970 ans dans ce pays. Il peut le demander !
38:11Il peut le demander, ça veut pas dire qu'il obtiendra non plus.
38:13Bonjour Hervé !
38:15Oui, bonjour !
38:17Où êtes-vous, mon cher Hervé ?
38:19Là, je suis à côté de Toulouse, et il pleut.
38:21Très bien !
38:23A côté de Toulouse, et il pleut.
38:25Restez sous la pluie, on vous reprend dans une poignée de secondes.
38:27A tout de suite !
38:29Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole
38:31sur RTL.
38:33Éric Brunet, Céline Landreau.
38:35Les auditeurs ont la parole.
38:37Éric Brunet, Céline Landreau,
38:39sur RTL. Je pense que c'est une condamnation infamante,
38:41pardon, enfin, vous êtes président de la République
38:43française, vous avez été président de la République française,
38:45vous êtes condamné à porter un bracelet,
38:47évidemment, oui, c'est infamant.
38:49C'est infamant pour tout le monde,
38:51et a fortiori, lorsque
38:53vous avez été président de la République. C'est jamais,
38:55je vais vous dire une chose, enfin, objectivement,
38:57c'est différemment de ce qu'on peut penser, Nicolas Sarkozy,
38:59mais c'est jamais une bonne chose,
39:01quand un ancien président de la République se fait condamner
39:03par le pays au destin duquel il a
39:05présidé. C'est en termes d'image
39:07et de démocratie, tout ça, c'est
39:09assez délétère.
39:11Vous venez d'entendre à l'instant Maître Patrice Spinosi,
39:13avocat de Nicolas Sarkozy,
39:15il était sur RTL ce matin,
39:17au micro de
39:19Monsieur Soto.
39:21On va aller voir quand même Victor d'Arcas,
39:23j'imagine que sur ce sujet,
39:25il y a beaucoup de messages.
39:27Sarkozy, c'est assez passionnel.
39:29Il y a des bas. Il y a Soraya de Saverne, d'un côté,
39:31qui nous dit « Où va la France et sa justice ?
39:33Un président avec un bracelet
39:35électronique, c'est une honte
39:37pour notre justice. » Et puis Philippe, de l'autre côté,
39:39nous dit « Monsieur Sarkozy, ayant été
39:41condamné définitivement à de la prison
39:43ferme, aménagée par le port d'un bracelet
39:45électronique, je pense qu'il devrait
39:47être déçu de la Légion d'honneur. »
39:49Ah, déçu de sa Légion d'honneur,
39:51oui, c'est un vrai sujet.
39:53Hervé avait
39:55le 3210 et il est sous la pluie
39:57à côté de Toulouse. Hervé, vous avez le micro.
39:59Oui, bonjour à tous.
40:01Écoutez, je ne vais pas
40:03répéter tout ce qui a été dit, parce que
40:05il y a des arguments pour
40:07et contre. Pour ma part, en tout cas,
40:09je trouve tout à fait normal,
40:11s'il a participé, s'il est
40:13coupable, on va dire,
40:15s'il a été condamné, c'est qu'il est coupable.
40:17Donc, pour moi, il n'y a pas de raison.
40:19Il n'est pas au-dessus des lois.
40:21Donc, il n'y a pas de raison.
40:23En plus, quand on entend ce que vous disiez
40:25tout à l'heure, il va avoir 70 ans, etc.,
40:27il ne fera peut-être jamais, ou très peu,
40:29en tout cas, de porter son bracelet.
40:31Donc, bon, pourquoi pas ? Par contre,
40:33moi, je voulais soulever autre chose
40:35autour de tout ça, c'est que
40:37on a un président de la République
40:39qui a été condamné, un an de prison,
40:41deux ans avec sursis.
40:43Est-ce que c'est normal qu'il continue
40:45à avoir tous les avantages
40:47et les privilèges qu'il a de la République ?
40:49Est-ce que c'est normal qu'il ait un chauffeur,
40:51cinq secrétaires à son service,
40:53etc., etc. ?
40:55Alors que c'est quelqu'un qui a fait de la prison,
40:57en tout cas, qui va en faire,
40:59ou qui est susceptible d'en faire.
41:01Qui est condamné, en tout cas, à une peine de prison.
41:03Et de la même façon pour Fillon.
41:05Est-ce que c'est normal que Fillon continue
41:07à avoir un chauffeur, une voiture, etc.,
41:09que la République continue à l'entretenir,
41:11alors qu'ils ont, quelque part,
41:13ils ont fauté ?
41:15Ils ont fait l'objet de condamnation.
41:17Mais il y a quelque chose qui me choque.
41:19La règle ne prévoit pas
41:21qu'un ancien Premier ministre
41:23ou qu'un ancien chef de l'État,
41:25parce qu'il a fait l'objet d'une condamnation,
41:27perde ses prérogatives.
41:29Est-ce que c'est normal ou pas ?
41:31Moi, je trouve que, oui,
41:33mais ce n'est pas normal.
41:35Moi, je soulève le problème.
41:37Je suis un peu choqué,
41:39on va dire, quelque part,
41:41que ces gens-là continuent
41:43à avoir des privilèges
41:45et voilà.
41:47C'est une question de sécurité.
41:49Imaginez que quelqu'un
41:51s'en prenne un jour à un ancien Président de la République,
41:53physiquement,
41:55un terroriste ou un criminel
41:57ou un fou,
41:59nous serons les premiers à dire,
42:01c'est pas normal, un ancien Président,
42:03c'est le prestige de la France, devrait toujours être au moins
42:05protégé par quelqu'un.
42:07Je ne sais pas.
42:09Mais un ancien Président condamné,
42:11je ne sais pas.
42:13Je pense qu'il devrait être déçu
42:15de ce genre de privilèges et d'avantages.
42:17Ça me paraît important.
42:21Je ne trouve pas normal qu'on paye aujourd'hui
42:23avec nos impôts pour quelqu'un qui est condamné
42:25à la prison.
42:27Il y a quelque chose qui me choque.
42:29À la limite pour la protection,
42:31je ne sais pas.
42:33Mais pour tout le reste,
42:35un chauffeur, une voiture, des secrétaires
42:37à disposition, etc.
42:39Non, je...
42:41Je ne comprends pas.
42:43Merci mon cher Hervé.
42:45Merci beaucoup.
42:47Je salue Véronique qui nous rejoint
42:49au 3210. Véronique, bonjour.
42:51Oui, bonjour à vous, bonjour aux auditeurs.
42:53Vous vouliez réagir vous aussi
42:55à cette décision de la Cour de cassation
42:57concernant Nicolas Sarkozy.
42:59En fait, tout a été dit.
43:01Je pense qu'il y a des avis pour, des avis contre.
43:03Mais le vôtre.
43:05Ah oui, le mien.
43:07Je suis choquée en soi.
43:09Je vais vous dire, je n'ai jamais voté
43:11pour Nicolas Sarkozy.
43:13Donc je ne suis pas pour.
43:15Mais je suis choquée de cette réaction.
43:17Pourquoi ? Parce que
43:19il a été dit, et je le répète
43:21et je le pensais avant de vous appeler,
43:23qu'il n'a tué personne.
43:25Certes, ce qu'il a fait, c'est loin d'être exemplaire.
43:27Surtout pour un président.
43:29Mais je trouve qu'on va quand même loin.
43:31Je ne sais pas ce que les autres pays pensent
43:33de cette réaction, de cette attitude
43:35ou cette décision.
43:37Mais je trouve que l'image de la France là,
43:39quelque part, ça fait mal.
43:41De voir ça, d'entendre ça.
43:43Sophie Neumayer est toujours avec nous.
43:45On peut rappeler qu'il n'a pas été
43:47jugé coupable ni condamné pour avoir tué
43:49qui que ce soit.
43:51Il y a des délits, des infractions qui existent
43:53et il a été condamné pour ces infractions là.
43:55Ce n'est pas du tout un crime,
43:57mais une infraction.
43:59Il existe des peines
44:01pour ce type d'infraction.
44:03Voilà.
44:05L'intitulé exact de l'infraction...
44:07Corruption et trafic d'influence.
44:09Trafic d'influence et corruption.
44:11Parce qu'il s'agissait,
44:13semble-t-il, d'essayer d'obtenir
44:15des informations sur sa propre
44:17procédure judiciaire
44:19en peut-être demandant
44:21à un juge de transmettre des informations
44:23et en lui permettant
44:25d'obtenir un poste de magistrat
44:27honorifique d'ailleurs,
44:29non rémunéré au passage à Monaco.
44:31D'ailleurs, il ne l'a jamais obtenu
44:33ce poste.
44:35C'était ce que disait la défense de Nicolas Sarkozy.
44:37Il n'a jamais obtenu ce poste.
44:39On ne lui a jamais proposé d'obtenir ce poste.
44:41Pour autant,
44:43l'intention semble avoir été
44:45retenue, a été retenue
44:47par les magistrats
44:49véroniques.
44:51Bonjour Nadege.
44:53Bonjour Nadege.
44:55On vous écoute. Vous avez fait le 3210.
44:57Il faut parler maintenant Nadege.
44:59Allons-y.
45:01Je réagis par rapport à la peine
45:03de Nicolas Sarkozy que je compare
45:05à celle de M. Cahuzac.
45:07Et je trouve qu'effectivement,
45:09il y a deux poids, deux mesures. Parce que d'un côté,
45:11il y a un enrichissement
45:13personnel, mensonge
45:15à la nation tout entière
45:17et pareil, bracelet électronique.
45:19M. Sarkozy,
45:21qu'on ne l'apprécie pas,
45:23etc., etc., je comprends tout à fait,
45:25qui est une sanction parce que
45:27évidemment que ce n'est pas glorieux,
45:29bien sûr. Inéligibilité
45:31par exemple, mais je pense que ça suffisait
45:33largement. Je suis assez d'accord avec
45:35les propos que j'ai entendus.
45:37Ça n'est même pas à la gloire de la France.
45:39Vraiment, ça donne
45:41de nous une image délétère.
45:43Cela dit, Nadege, on peut aussi
45:45dire qu'une démocratie
45:47qui n'hésite pas
45:49à condamner
45:51un ancien président de la République,
45:53c'est aussi positif.
45:55C'est salutaire.
45:57Ça veut dire que
45:59c'est une vraie démocratie, Nadege, non ?
46:01Je pense qu'effectivement
46:03il faut
46:05que la justice intervienne.
46:07Il faudrait encore que
46:09des protections soient
46:11réservées. On vous entend
46:13très mal, Nadege. J'en suis malade
46:15mais je suis obligé de vous couper
46:17car le son passe
46:19très mal, mais on a compris en tout cas
46:21ce que vous pensiez de cette affaire
46:23et de cette condamnation de Nicolas Sarkozy.
46:25À 13h57.
46:27On remercie Sophie Neumayer.
46:29Merci pour tous les appels
46:31qu'on n'a pas eu le temps de prendre aujourd'hui
46:33parce que vous étiez très nombreux au bout du fil.
46:35Et merci à celui qui est là tous les jours,
46:37quelques instants avant 14h,
46:39qui s'appelle Jean-Alphonse Richard.
46:41Je vous donne le programme de l'heure du crime.
46:43Valérie et Harmonie, qui a tué la maman et sa fille ?
46:45L'assassin au marteau.
46:47C'est tout de suite.
46:49On sera à l'écoute.

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