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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 03 décembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:09Censurera, censurera pas, faut-il censurer ce gouvernement ? Éric a fait le 32-10, qu'en pensez-vous mon cher Éric ? Bonjour.
00:17Oui, bonjour Éric. Écoutez, tout d'abord vous avez dit, est-ce que ce n'était pas irresponsable de censurer le gouvernement ?
00:23Je crois que personnellement, les vrais irresponsables, c'est Macron et ses différents gouvernements depuis ces temps,
00:29qui nous ont valu 1200 milliards de dettes supplémentaires. Voilà où est le problème.
00:34Merci Éric, on va développer, vous restez avec nous, on prendra d'autres auditeurs au 32-10,
00:39bien évidemment vous peut-être, il vous suffit de composer le 32-10 pour cela.
00:43Il est 13h01 et à 13h01, c'est le rappel des titres tous les jours avec Céline Landreau.
00:47Et le couperet pourrait donc tomber demain en fin d'après-midi, puisque les motions de censure visant le gouvernement de Michel Barnier
00:54seront examinées à partir de 16h par les députés. Le Premier ministre, qui en attendant, viendra s'exprimer à l'Assemblée cet après-midi.
01:02Il est aussi attendu comme invité des 20h de TF1 et France 2 ce soir, pour tenter peut-être de sauver son gouvernement.
01:10Gouvernement qui affronte aussi aujourd'hui la colère de la rue avec différentes manifestations,
01:15celle des agriculteurs, des taxis, des retraités. Jeudi prochain, le 5, ce sont les fonctionnaires qui manifesteront.
01:23Une grève qui s'annonce déjà suivie dans les écoles, 65% des enseignants du premier degré se sont déclarés grévistes,
01:31selon la FSU ce nuit, le syndicat majoritaire des enseignants du primaire.
01:37Pierre Palmade ne fera pas appel de sa condamnation à deux ans de prison ferme, RTL vous le révélait ce matin.
01:43Il pourrait être incarcéré d'ici Noël, l'humoriste a été condamné, je vous le rappelle, pour avoir provoqué un accident de la route
01:50alors qu'il avait pris le volant sous l'empire de stupéfiants.
01:52Et puis, Donald Trump attendu à Paris samedi, ce sera le premier déplacement à l'étranger du Républicain depuis son élection.
02:02Donald Trump attendu, donc, pour participer aux cérémonies de la réouverture de Notre-Dame de Paris.
02:09Le temps, Peggy, pour cet après-midi, ça reste couvert.
02:14Oui, c'est vrai que ça reste bien gris sur une bonne partie du pays, avec des averses sur la moitié nord, sur la façade atlantique.
02:19Alors, on peut espérer quelques éclaircies tout de même cet après-midi entre le Cotentin, en allant vers l'intérieur du Poitou et vers l'Auvergne Rhône-Alpes.
02:27L'éclaircie timide, je vous l'accorde, en revanche, il fait très beau près de la Méditerranée, mais au prix d'un vent fort, en tout cas un vent sensible, jusqu'à 70 km par heure, comme en Corse.
02:35Et on a de la neige également en montagne, alors en faible quantité, ce sont juste quelques flocons, mais de la neige sur le massif central, les Alpes et les Vosges.
02:42Les températures, elles sont en baisse au nord.
02:44Cet après-midi, seulement 7 degrés à Nancy, 9 à Paris et Lyon, 10 à Caen et Grenoble, 11 à Rennes, 12 à Tarbes, 13 à Marseille et La Rochelle, 14 à Biarritz, 15 à Perpignan et la maximale 18 degrés pour Ajaccio.
02:56Merci, Peggy.
02:58Les auditeurs ont la parole.
03:00Eric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
03:03Moi, très, très inquiète par tout ce qu'il se passe en politique.
03:07Je trouve que l'extrême droite et l'extrême gauche sont complètement inconscients et que là, ça va défavoriser toutes les personnes en difficulté.
03:16Ça va favoriser encore les plus riches.
03:18Les entreprises ne vont plus investir.
03:20Les étrangers ne viennent plus chez nous investir non plus.
03:23Franchement, là, ça devient trop grave.
03:26Voilà.
03:27Merci.
03:29C'est Jeanne qui nous laisse ce message à l'instant depuis Angers, en Maine-et-Loire.
03:33Eric est avec nous.
03:34Il est pour la censure.
03:36On va prendre Jean-Claude, tiens, en même temps, et faire débattre.
03:38Bonjour, Jean-Claude.
03:39Bonjour.
03:40Oui, bonjour.
03:41Bonjour à tout le monde.
03:42Vous êtes dans quel coin de France, Jean-Claude ?
03:44Dans le sud, dans le sud, dans Vaucluse.
03:47Et vous, Eric, vous êtes où ?
03:49En Moselle.
03:50En Moselle.
03:51On a entendu Eric.
03:52Il va reparler, bien sûr, Jean-Claude.
03:54On a entendu Eric.
03:55Il disait, bon, voilà, les fous, c'est ceux qui ne censureraient pas ce gouvernement
04:00qui nous amène dans le mur depuis des années, des années.
04:03Enfin, ce gouvernement et ceux qui les ont précédés.
04:05Jean-Claude, vous en pensez quoi de cette censure ?
04:07Je rappelle que c'est demain à 16h, à partir de 16h à l'Assemblée nationale que ça va se jouer.
04:12Je trouve que c'est trop facile de tout casser.
04:14Je trouve qu'il manque...
04:16Marine manque un peu de hauteur de vue.
04:18La politique, c'est un jeu de compromis.
04:21C'est un jeu de...
04:22On avance comme sur un échec, un jeu d'échec.
04:26On manipule ses pions.
04:28Et puis après, on les étale, ses pions.
04:30Et on prend sa place.
04:31Elle, elle casse tout.
04:33Elle voudrait être la place du calife.
04:35Non, c'est pas comme ça que ça marche.
04:37Et puis, elle ne veut pas s'allier aux autres.
04:39Elle veut gouverner toute seule.
04:41Elle sait qu'elle ne gouvernera jamais toute seule.
04:44Donc, ça suffit maintenant.
04:46C'est pratique, là, à mettre la France par terre.
04:48Jean-Claude, je peux vous poser une question ?
04:50Vous êtes un électeur de droite.
04:52Avez-vous déjà voté...
04:53Je vous pose la question pour une interrogation.
04:55Avez-vous déjà voté dans votre vie RN ?
04:57Oui, ça m'est arrivé une fois.
04:59Une fois ou deux, oui.
05:00Tout à fait.
05:01Ça veut donc dire que...
05:02Vous n'avez pas une opposition absolument totalement idéologique aux idées du RN.
05:06Vous dites simplement, là, pour vous, ils font une bêtise.
05:10Je crois qu'elle atteint son plafond de verre.
05:12Qu'elle manque de hauteur de vue politicienne.
05:15Parce qu'en politique, il faut faire de la politique.
05:17Sinon, on ne gouverne pas.
05:18Voilà.
05:19C'est mon point de vue.
05:20Maintenant, bien sûr, je peux me tromper.
05:22Mais la politique, c'est un jeu d'assemblage, d'alliance, etc.
05:27Elle ne fait aucune alliance.
05:28Elle casse tout.
05:29C'est manichéen.
05:31Et surtout, ce sont des slogans manichéens, maintenant.
05:37Elle montre son incapacité à vouloir chercher des alliés et de gouverner.
05:41Barnier est un type formidable.
05:45Voilà.
05:46Éric, quand vous entendez Jean-Claude vanter les mérites de Michel Barnier
05:52et dénoncer l'attitude de Marine Le Pen, qu'est-ce que ça provoque chez vous ?
05:56Écoutez, chacun a le droit d'avoir son opinion.
05:58Personnellement, quand je regarde les mesures que proposait Barnier,
06:02c'était encore une fois de faire payer les Français.
06:05Pour justement essayer de faire 60 milliards d'économies
06:08quand on sait qu'on en a plus de 3 200.
06:10À ce rythme-là, ce n'est pas gagné.
06:12Mais vous savez, on dit toujours que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
06:16Pourquoi les politiques ne donneraient pas l'exemple ?
06:18Regardez, quand on regarde le budget de l'Elysée tous les ans qui explose,
06:22quand on regarde que les anciens premiers ministres, à l'image de Mme Borne,
06:26ne veulent absolument pas réduire les privilèges qui leur sont octroyés,
06:30quand on voit que les sénateurs se sont, d'une façon unilatérale,
06:35augmentés de 700 euros par mois,
06:37non mais attendez, il y a quand même un problème.
06:39Et à qui on va demander de faire des efforts ? Au peuple.
06:41Moi, je ne suis pas non plus un fan de la censure, attention,
06:45mais je pense qu'il y a un moment, il faut faire quelque chose,
06:48il faut taper dans le tas, il faut mettre un coup de pied.
06:50On ne peut pas continuer comme ça, parce que c'est toujours les mêmes qui payent.
06:53Donc il faut changer quelque chose.
06:55Et à mon avis, ça ne passera que par la censure du gouvernement
06:59et pourquoi pas une 6ème République.
07:01Oui, mais une censure du gouvernement, ça ne veut pas dire 6ème République, Éric.
07:05Je sais bien, mais est-ce que vous croyez qu'on peut continuer comme ça ?
07:09Regardez les mesures que proposait M. Barnier,
07:11c'est toujours les mêmes qui payent.
07:13C'est terrible, Éric, la notion de quiproquo,
07:16parce que moi, je me suis déjà rendu compte
07:18qu'avec quelques copains autour d'une table,
07:20beaucoup de gens pensaient comme vous,
07:22c'est-à-dire, il faut mettre un coup de pied dans la fourmilière.
07:25Et puis, le lendemain matin, presque,
07:27on se rend compte que, quand on se revoit,
07:31mais qu'on n'a pas un coup de rouge dans le nez,
07:34on se rend compte que finalement, personne n'est d'accord.
07:36Au fond, tout le monde est d'accord pour mettre un coup de rouge dans la fourmilière,
07:39mais autour de la table, il y en a un de gauche qui va dire
07:42qu'il faut augmenter les impôts,
07:44qu'il faut taxer davantage les entreprises, les super-riches.
07:46Et bien, il y en a un autre qui dit
07:47que ce n'est pas ce que je voulais dire, moi, hier.
07:49Je voulais dire qu'au contraire, il faut baisser la dépense publique
07:51et baisser aussi les impôts.
07:52Donc, on est tous un peu d'accord, Éric,
07:54pour mettre un coup de pied dans la fourmilière.
07:56Mais au fond, sur les mesures, on n'est pas d'accord.
07:59Oui, mais c'est bien ça le problème.
08:01Justement, le problème, il y en a un,
08:02c'est que personne n'est d'accord.
08:03Et finalement, qu'est-ce qu'on fait ?
08:05On fait du stand-by.
08:06On continue comme on veut.
08:07Parce que si on met un coup de pied dans la fourmilière,
08:09par exemple, imaginons qu'il y ait vraiment
08:11une coalition de gauche qui se dégage
08:13et qui dise, voilà, effectivement,
08:14nous sommes arrivés légèrement en tête
08:16aux dernières législatives.
08:18Et cette coalition de gauche qui pourrait être amenée
08:20à diriger la France,
08:21s'il y avait un Premier ministre de gauche,
08:22ce n'est pas aujourd'hui le scénario privilégié,
08:24mais bon, elle ferait précisément
08:27ce que vous ne voulez pas.
08:28C'est-à-dire, on va mettre un coup de pied dans la fourmilière,
08:30on va augmenter les taxes, les impôts,
08:32on va recueillir plus d'impôts pour
08:34sauver nos services sociaux qui sont menacés,
08:36nos services publics, etc.
08:38Et avec le risque d'être censurée, elle aussi,
08:40d'immédiatement.
08:41Avec le risque d'être censurée aussi.
08:42Éric ?
08:43Oui, c'est vrai.
08:44Et pourquoi pas une coalition de droite à ce moment-là ?
08:46Oui, aussi.
08:47Qui serait aussi probablement censurée.
08:50Mais...
08:51C'est bien ce que je dis, c'est inexplicable.
08:53On ne s'en sort pas.
08:54Donc que faire ? Je ne sais pas.
08:55Qu'en pense Jean-Claude dans le Vaucluse, Jean-Claude ?
08:57Oui.
08:58Oui, oui, oui.
08:59Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:00Parce que ça aurait été plus intelligent...
09:02Enfin...
09:03Toute une logistique gardée de ma part.
09:06Ça aurait été plus intelligent de s'immiscer
09:08dans la politique de Barnier
09:10et de jouer un rôle à l'intérieur.
09:12À l'extérieur, elle ne peut que casser.
09:14À l'intérieur, elle aurait pu faire valoir d'autres idées.
09:16Vous parlez de Marine Le Pen quand vous dites elle, Jean-Claude ?
09:18Oui, je parle de Marine Le Pen.
09:19Oui, tout à fait.
09:20Oui, oui.
09:21Ça ne sert à rien de vouloir s'opposer systématiquement.
09:25Je pense que dans un courant politique comme le sien,
09:28qui a atteint ses limites,
09:30maintenant, il faut des alliances.
09:32Il faut se faire...
09:33Ce n'est pas elle toute seule qui va changer les choses, loin de là.
09:36Donc, en s'intégrant à un groupe différent,
09:39elle avait l'occasion,
09:40parce que Barnier lui a tendu la main à plusieurs reprises.
09:43Bon, il fallait que ça lui suffise.
09:45Et puis après, elle aurait fait son jeu politique.
09:47À l'intérieur, elle aurait fait valoir ses idées.
09:49Ce n'est pas une bonne solution d'être manichéen en politique.
09:54Voilà.
09:55C'est mon point de vue modeste, bien sûr.
09:57Merci, Jean-Claude, qui est dans le Vaucluse.
10:00Merci à Éric, qui est dans le département de la Moselle.
10:03Je salue Nicolas, mon cher Nicolas.
10:05Bonjour.
10:06Bonjour.
10:07Bonjour, Éric.
10:08Bonjour.
10:09Je suis bien content d'être avec vous.
10:11Qui est Nicolas ? Quel est votre profil ?
10:12Électeur de gauche ou de droite ?
10:13Plutôt de droite.
10:14Plutôt de droite.
10:15Sympathisant à RN ?
10:16Tout à fait.
10:17Dans une poignée de secondes, on vous posera la question avec Céline.
10:20Pensez-vous que Marine Le Pen fait une bêtise
10:24en censurant Michel Barnier ou pas ?
10:27Gardez votre réponse à tout de suite.
10:43Marine Le Pen cherche une chose comme Trump,
10:46d'arriver au gouvernement français pour ne pas subir ses condamnations.
10:50C'est tout simplement ce qu'elle veut.
10:52Ce n'est pas le bien des Français.
10:54C'est une menteuse.
10:55J'ai 81 ans.
10:56Je connais les Le Pen.
10:57C'est mon opinion.
10:58Merci.
11:01Bon, mais voilà, rhabillée pour l'hiver.
11:03C'est Monique qui nous a laissé ce message.
11:06Monique a rhabillé pour l'hiver Marine Le Pen.
11:09Nicolas est avec nous.
11:11Bonjour, mon cher Nicolas.
11:12Rebonjour.
11:13Rebonjour.
11:14La question que tout le monde pose,
11:17alors que Michel Barnier a 24 heures à peu près
11:21pour renverser la situation.
11:23Est-ce que Marine Le Pen est irresponsable
11:26lorsqu'elle décide que le RN votera la censure
11:29du gouvernement Michel Barnier
11:31ou est-ce qu'elle ne fait qu'appliquer ses principes politiques ?
11:35Alors, pour moi, en fait, il y a le focus qui est mis sur Marine Le Pen.
11:39Mais comme la personne qui a discuté avant,
11:42je pense qu'en fait, c'est le gouvernement qui paye
11:45à un moment donné les décisions qui ont été prises.
11:48Dans une entreprise, enfin, moi je travaille,
11:50à un moment donné, quelqu'un qui ne fait pas son travail est écarté,
11:53on le licencie, on l'évacue, on va dire, de la place.
11:58Là, je pense qu'avec les élections européennes
12:01qu'il y a eu, il y a eu sanction au niveau du gouvernement
12:04et je pense que tout n'a pas été pris en compte vis-à-vis de cette élection-là.
12:09C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de sanction vis-à-vis de ce gouvernement
12:12pour leur dire à un moment donné, cette politique, il faut qu'elle s'arrête.
12:15Et pour avoir une stabilité, j'entendais M. Attal qui disait
12:18qu'il faut une stabilité, il faudrait repartir d'une stabilité globale.
12:22Pour moi, M. Macron devrait prendre la mesure de cette chose-là.
12:27Mais vous dites, ce gouvernement paye,
12:30Michel Barnier n'est pas responsable, ni son gouvernement,
12:33des errances budgétaires des sept ans de Macronie ?
12:38Je suis d'accord avec vous, par contre, dans la continuité,
12:41effectivement, il entend ce que disent les oppositions,
12:44mais pour moi, une intégration de ce qui a été dit
12:47découle quand même de la politique que le Président a mis en place.
12:50Donc Barnier doit payer pour ce qu'a fait Macron avant,
12:53sur le plan économique, financier et budgétaire, pour vous ?
12:56Pour moi, le gouvernement, oui, est dans la continuité
12:59de ce qui a été fait depuis le début de l'activité Macron, j'ai envie de dire,
13:03de M. Macron.
13:04Nicolas, je voudrais qu'on accueille Marie, qui nous a appelé aussi au 3210.
13:07Bonjour Marie.
13:08Bonjour.
13:09Vous vouliez réagir, vous aussi, à cette situation politique
13:12et à ce coup près qui pourrait tomber dès demain après-midi
13:15pour le gouvernement de Michel Barnier ?
13:17Oui, c'est ça.
13:18On vous écoute, allez-y.
13:20On vous écoute, Marie.
13:21Tout simplement, comme j'avais dit, pour moi,
13:24on ne peut pas lui casser du sucre sur le dos,
13:27et on ne peut pas... Comment ? Je n'ai pas y arrivé, moi, aujourd'hui.
13:32Il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a.
13:36Pour moi, la mesure censure, c'est non.
13:41Moi, actuellement, comme je disais, j'ai 59 ans,
13:44j'ai toujours voté, mais là, je les mets tous dans le même sac
13:47et je crois que je vais arrêter de voter.
13:49Et je vote pour un programme, pas pour un parti.
13:53Donc, j'ai déjà fait du Le Pen aussi.
13:57D'accord. Et là, par exemple, lors des dernières législatives, c'était le cas ?
14:02J'ai essayé, j'avais fait Macron pour essayer qu'il reste au pouvoir.
14:06À la présidentielle, d'accord.
14:07Tout à fait, pour éviter les problèmes actuellement.
14:10Et lors des législatives aussi, vous avez voté pour un candidat ?
14:13J'ai essayé. Non, j'ai fait surtout pour maintenir le président et son parti au gouvernement.
14:21Et c'est quelque chose que vous regrettez ou pas ?
14:23Je ne regrette pas, mais je vois que certains, ils voient ce qu'ils veulent, eux,
14:29leurs petites personnes, et pas vraiment le pays en lui-même.
14:34Ne bougez pas, Marie, parce qu'on me dit au standard qu'on est avec un Belge
14:37qui s'appelle Jean-Louis, qui nous a appelés.
14:39Vous êtes bien Belge, mon cher Jean-Louis ?
14:41Oui, je suis bien Belge.
14:43On vous prend parce que la Belgique a passé des mois et des mois sans gouvernement.
14:50Oui, on a voté il y a six mois en Belgique, et on est toujours à la recherche d'une coalition Arizona.
14:56Alors la coalition Arizona, attention, c'est 76 députés sur 150.
15:02Donc c'est vraiment riz-crac.
15:04Mais pour le moment, on n'a toujours rien, on attend.
15:06Donc c'est comment la vie sans gouvernement ?
15:09Parce que les Français sont terrorisés à l'idée que ça leur arrive,
15:12et ils disent, oh mon Dieu, les pensions ne seront pas payées,
15:15les pensions de retraite ne seront pas payées, les fonctionnaires ne sont pas...
15:18Ce n'est pas vrai, en fait ?
15:19Non, ce n'est pas vrai.
15:20Ça, c'est l'attitude américaine, un peu, avec le shutdown qu'ils appellent.
15:24Mais nous, ce n'est pas le cas.
15:26Je vous dis, on vit...
15:28Alors, comment ça se passe ?
15:29En fait, le nouveau gouvernement qui doit se mettre en place suite aux dernières élections,
15:34ça discute, ça discute, ça discute.
15:36Mais alors, qu'est-ce qui se passe ?
15:38C'est le gouvernement qui est en place avant les élections qui reste en affaires courantes.
15:42Alors, ils ne font plus grand-chose, les ministres,
15:44parce que l'administration, avec un grand A majuscule,
15:47elle a les fonctionnaires qui travaillent à la place des ministres, etc.
15:50Les ministres, ils touchent encore entre 15 et 20 000 euros net par mois,
15:54mais ils ne font plus grand-chose.
15:55Et donc, quelque part...
15:56Et ça va bien, les retraites sont payées.
15:59Voilà, ce n'est pas la catastrophe.
16:02Ce n'est pas la catastrophe.
16:03J'entendais Yael, je ne sais plus comment,
16:05un journaliste sur LCI ce matin,
16:07qui disait qu'en fait, attention,
16:10si le budget ne passait pas en France,
16:14et si la motion de censure était adoptée,
16:16on revient à 5,3%, je crois, au niveau de l'endettement.
16:22Et donc, il y a des bons et des mauvais côtés, on dirait.
16:25On dirait que c'est partagé.
16:27En tout cas, la Belgique, qui n'a pas de gouvernement depuis six mois,
16:31a quand même un fonctionnement qui est assez acceptable pour vous.
16:36Ah oui, nous, on ne voit pas la différence.
16:38On ne voit pas la différence.
16:39Tout va bien, il n'y a rien de spécial.
16:42Alors bon...
16:44Mais il y a quand même une grande différence entre la Belgique et la France,
16:47c'est que nous, le compromis, ce qu'on appelle le compromis...
16:50C'est culturel chez vous.
16:51Bah oui.
16:52Nous, on n'a jamais de gouvernement,
16:54si ce n'est en ayant des partis politiques
16:56qui partagent, qui font des concessions et des compromis.
16:59Mais chez vous, en France, vous avez les années 70 avec BGE,
17:03vous avez Mitterrand après en 80,
17:05vous avez Chirac en 90,
17:07vous avez Sarko dans les débuts de l'année 2000.
17:09Mais voilà, tout ça a fait que souvent, c'était droite-droite ou gauche-gauche.
17:14Mais il y avait les majorités absolues.
17:17On ne parlait même pas du concept de majorité relative à l'Union.
17:20Et donc, ça...
17:21Et alors maintenant, il faut apprendre chez vous.
17:23Enfin, c'est Emmanuel Macron, là, je crois un petit peu,
17:25mais sans lui mettre tous les torts.
17:27Mais il faut qu'il apprenne à faire des compromis.
17:30Et donc, par exemple, chez vous,
17:32vous entendez vos auditeurs précédents,
17:33c'est très complexe parce que je crois que c'est vous qui disiez
17:36que quand on boit un petit coup,
17:38on discute et on est tous prêts à renverser la table,
17:41et le lendemain, tout comme ça, on voit qu'on a des différences.
17:43C'est vrai.
17:44C'est vrai.
17:45Mais alors, aujourd'hui, arrive l'extrême-droite qui rejoint l'extrême-gauche.
17:49C'est un peu comme Galilée qui avait dit que la terre était ronde,
17:51mais ça peut se rejoindre.
17:52Aujourd'hui, moi, je vois un gars qui pourrait peut-être intervenir
17:56en tant que Premier ministre,
17:57qui serait ni à droite ni totalement à gauche,
17:59c'est François Bayrou.
18:00Parce que François Bayrou...
18:01Il fait partie des non-cités, d'ailleurs.
18:03Je pense, parce que...
18:06Sauf que François Bayrou, comme c'est un proche, proche, proche d'Emmanuel Macron,
18:09ça veut dire qu'Emmanuel Macron a encore gagné.
18:12Emmanuel Macron déploie un gouvernement proche de lui, avec ses idées.
18:16Je le vois moins proche qu'à Sébastien Lecornu, par exemple.
18:19Donc, pour moi, il représenterait...
18:22C'est vrai qu'il a soutenu Macron dès le départ dans son premier mandat,
18:25mais justement, c'est un retour de manivelle, je dirais,
18:30qui serait plus ou moins logique.
18:32Mais je suis d'accord aussi avec votre monsieur Stéphane,
18:35qui disait que le problème des politiques aujourd'hui,
18:38c'est qu'ils disent des choses,
18:39et puis qu'ils ne respectent pas ce qu'ils ont dit.
18:41M. Barnier, lors de son investiture,
18:43avait promis qu'il ne toucherait pas aux petits et moyens salaires.
18:47Or, il y a des milliards de taxes sur l'électricité et sur le gaz.
18:51Bon, ça, ça ne va pas.
18:52Alors, à un moment donné...
18:53Il est bon, notre Jean-Louis et notre Belge.
18:55Ils l'ont appelé tous les jours.
18:57On va vous payer une pige.
18:59Vous allez être journaliste correspondant en Belgique.
19:02Et ce que vous dites à Victor Dustandard...
19:04Quel temps fait-il en Belgique ?
19:05Faites un peu de météo, d'ailleurs, pour montrer votre talent.
19:08Aujourd'hui, c'est 7-8, c'est 7-8-9.
19:12À la frontière française, pas de ville,
19:14on est à 7-8-9 degrés, avec un ton grisâtre.
19:17On prendra la météo, peut-être.
19:19Vous êtes un peu dur pour Peggy, quand même.
19:21C'est vrai.
19:22Non, mais Peggy, elle ne peut pas se démultiplier.
19:26On prendra Jean-Louis sur la météo en Belgique.
19:29Merci sincèrement d'un trêve de plaisanterie.
19:32Vous avez été très bon dans votre analyse.
19:34C'est un peu rassurant quand vous nous dites comment ça se passe,
19:37la Belgique sans gouvernement, depuis 6 mois.
19:39Merci, mon cher Jean-Louis.
19:40Et bonjour Philippe.
19:41Bonjour Philippe.
19:43Bonjour.
19:44Bonjour à Céline.
19:45Bonjour à Eric.
19:46Bonjour à tous les auditeurs et auditrices.
19:48Merci de me donner la parole.
19:50Je connais cette voix, non ?
19:52Je ne sais pas.
19:53Je ne vous pense pas, Eric.
19:54Il me semblait, pardonnez-moi.
19:55Parfois, il y a des auditeurs qui rappellent que j'ai deux ou trois fois...
19:59Parfois, vous avez laissé des messages vocaux, Eric.
20:01C'est peut-être ça.
20:02Qui est Philippe ?
20:04Moi, je suis ingénieur.
20:05J'habite dans la Nièvre, au milieu de nulle part,
20:07une bourgogne magnifique.
20:09On n'a pas d'hôpital, d'ailleurs.
20:11Vous en avez suffisamment parlé.
20:13C'est assez terrible.
20:16Pour en venir au sujet qui nous occupe aujourd'hui,
20:18je pense que les précédents auditeurs et auditrices
20:21ont parfaitement dit tout ce qui est la réalité.
20:26Vous pensez quoi ?
20:27Marine Le Pen et le Nouveau Front Populaire
20:29doivent censurer le gouvernement demain après-midi à l'Assemblée nationale ?
20:32Moi, je suis écologiste, clairement.
20:34Je suis écologiste et j'ai 50 ans.
20:36Je ne dis absolument pas que c'est une erreur de vouloir censurer
20:40parce qu'on n'a pas d'argent.
20:42Et pourtant, les écologistes vont voter la censure, Philippe.
20:44Oui, je sais bien.
20:46Je trouve ça catastrophique parce que là,
20:48on veut juste faire des élections anticipées.
20:50Que ce soit Mélenchon ou Marine Le Pen,
20:53ils veulent juste un seul objectif,
20:55quel que soit le prix,
20:57c'est des élections présidentielles anticipées.
20:59Présidentielles, vous avez raison de le rappeler
21:01parce que pour ce qui est des législatives,
21:03il n'y en aura pas au moins l'été prochain.
21:06On ne peut pas dissoudre l'Assemblée avant l'été prochain.
21:09Absolument.
21:10Donc, élections présidentielles anticipées,
21:12un seul objectif.
21:14Je sais bien que quand on a un seul objectif,
21:16on y va quel que soit le prix à payer.
21:18Ils ne sont pas, en plus, en peine
21:20puisque c'est nous qui allons payer le prix.
21:22Moi, je vois les entreprises étrangères
21:24avec des projets ici dans la Nièvre,
21:26ils ne vont plus investir.
21:28Tout le monde est en attente.
21:30Mais ça n'intéresse pas les 575 députés
21:32que vous avez évoqués tout à l'heure, Eric.
21:34En plus, on n'a pas d'argent.
21:36Donc, c'est absolument terrible.
21:38On serait blindé d'argent comme les Saoudiens.
21:40On dirait qu'à la limite,
21:42on peut se permettre de faire un peu ce qu'on veut.
21:44Mais on n'a même pas d'argent.
21:46On doit emprunter 300 milliards par an.
21:48Et on va aller chercher sur les marchés internationaux
21:50qui nous ont bien dit, attention,
21:52on vous prêtera sauf s'il y a de la stabilité politique.
21:54On y va quand même.
21:56Et vous entendez le RN qui dit,
21:58on ira demander à l'Europe, à la BCE,
22:00alors que le RN n'est quand même pas spécialement pro-européen.
22:02On marche sur la tête, Eric et Céline.
22:04On marche sur la tête.
22:06Le RN affirme ça.
22:08On va demander à la BCE de nous aider
22:10en tant qu'auditeurs.
22:12Donc, on est perdus. Les écologistes sont perdus.
22:14Et en fait, l'objectif unique,
22:16c'est une présidentielle anticipée
22:18pour Mélenchon
22:20qui n'attend pas que...
22:22Que fais-tu faire ? Il faut maintenir
22:24Michel Barnier sous perfusion
22:26au pouvoir à la tête de ce gouvernement ?
22:28C'est extrêmement difficile.
22:30Mais je rejoindrai
22:32un nouveau auditeur précédent.
22:34Je trouve que son approche était la plus pragmatique.
22:36C'est faire changer,
22:38évoluer les choses à l'intérieur.
22:40Si Marine Le Pen était aussi concernée par nos intérêts,
22:42à nous, Français, petits Français,
22:44elle aurait dit, OK,
22:46j'ai circulé Michel Barnier sur 2-3 sujets,
22:48c'est pas assez, je le sais,
22:50mais je vais m'intégrer, me graisser
22:52sur le gouvernement Barnier.
22:54Je vais exiger des ministres RN.
22:56Bref, il y avait plein de solutions pour faire céder,
22:58j'imagine,
23:00Michel Barnier d'une façon habile,
23:02sans faire changer le gouvernement.
23:04Pas censurer.
23:06Merci à Philippe,
23:0850 ans,
23:10ingénieur, écologiste,
23:12du côté de Nevers dans la Nièvre.
23:14Je salue la qualité
23:16de vos interventions aujourd'hui.
23:18Tout particulièrement aujourd'hui, d'ailleurs.
23:20Jean-Alphonse Richard.
23:22Bonjour Eric, et bonjour Céline.
23:24Vous aussi aujourd'hui, soyez bon.
23:26C'est la justice qui est bonne aujourd'hui.
23:28L'enquête que je vais vous raconter,
23:30c'est une enquête comme on les aime.
23:3236 ans après le meurtre de Nathalie Boyer,
23:34elle avait 15 ans.
23:36Et 24 ans après l'assassinat de Leila Afif,
23:38c'était une mère de famille,
23:40toutes les deux vivaient dans l'Isère.
23:42Un suspect arrêté, on en a parlé cette semaine sur RTL,
23:44c'est d'ailleurs RTL qui a révélé cette information.
23:46Mohamed Chabar, 62 ans,
23:48a été mis en examen hier soir,
23:50c'est tout frais, pour ces deux crimes,
23:52au pôle des Colquays.
23:54Nathalie Boyer et Leila Chabar
23:56faisaient partie de la long-list
23:58de ce qu'on appelle les disparus de l'Isère.
24:00D'ailleurs, appellation un petit peu bizarre,
24:02parce que dans ces disparus, il y a effectivement des personnes
24:04qui sont mortes, qu'on a retrouvées, et puis d'autres qu'on n'a pas retrouvées.
24:06L'ADN a parlé,
24:08mais comment est-on vraiment remonté
24:10à ce suspect ?
24:12Est-ce qu'il est impliqué dans d'autres meurtres ?
24:14C'est la grande question qu'on peut se poser
24:16aujourd'hui, même s'il est présumé innocent,
24:18il faut quand même le rappeler.
24:20On vous raconte donc cette histoire incroyable,
24:22et cette enquête au long cours,
24:24cette enquête qui remonte le temps,
24:26dans l'heure du crime, jusqu'où vont aller
24:28les investigations.
24:30Toutes ces réponses, dans l'heure du crime,
24:32à 14h.
24:34Merci beaucoup, c'est fascinant.
24:3636 ans plus tard, à l'heure du crime, à 14h,
24:38mesdames, messieurs, pendant ce temps,
24:40Michel Barnier et Marine Le Pen
24:42s'échappent, il n'y a plus que 24 heures
24:44de vie, de survie, a priori,
24:46pour le gouvernement Barnier, qu'en pensez-vous ?
24:4830 de 10.
24:50Céline Landreau et Eric Brunet,
24:52les auditeurs ont la parole, sur RTL.
24:54RTL.
24:56Vous écoutez RTL midi,
24:58les auditeurs ont la parole, le gouvernement
25:00Barnier risque de tomber,
25:02dès demain, censuré par la gauche
25:04et le Rassemblement National, ça vous fait réagir ?
25:06On revient dans 40 secondes.
25:08Céline Landreau et Eric Brunet,
25:10les auditeurs ont la parole,
25:12sur RTL.
25:14La France doit faire des économies,
25:16elle n'a pas le choix. Laissons M. Barnier
25:18faire un premier effort avec le budget
25:202025, et discutons
25:22pour celui de 2026. J'appelle
25:24tous les députés socialistes, et même
25:26ceux de Mme Le Pen, de ne pas voter
25:28la motion de censure de LFI.
25:30Stop aux égaux, penchons bien
25:32commun de tous les Français.
25:34Vive la France !
25:36Wow, c'est Valérie qui nous laisse ce message
25:38sur le répondeur RTL.
25:40Intéressant, elle est un peu solennelle,
25:42mais la situation est tellement exceptionnelle.
25:44Céline, on prend qui ?
25:46Julien, peut-être. Bonjour Julien.
25:48Bonjour.
25:50Qui est Julien ?
25:52Alors, je suis cadre supérieur,
25:54je vis dans la région parisienne,
25:56Paris est région parisienne.
25:58Je suis plutôt
26:00un sympathisant de droite,
26:02historiquement, pour des régions
26:04personnelles et familiales
26:06jamais à l'extrême.
26:08Si tant est qu'aujourd'hui,
26:10je vais faire quelque chose
26:12qui n'est pas dans la ligne
26:14de pensée que j'ai toujours eue,
26:16j'ai envie de prendre la défense de Marine Le Pen.
26:18Pourquoi ? Expliquez-nous,
26:20si vous n'êtes pas sympathisant RN.
26:22Alors, je ne suis pas sympathisant RN,
26:24même si beaucoup d'événements
26:26nous tendent à essayer de prendre,
26:28parfois, en psychologie,
26:30on appelle ça la théorie
26:32du triangle de Cartman.
26:34Vous savez, l'agresseur, l'agressé, et le témoin.
26:36Moi, je suis témoin aujourd'hui d'une Marine Le Pen
26:38qui, aux européennes, fait des superscores.
26:40Aux législatives, fait des superscores.
26:42On ne leur donne aucun siège.
26:44Enfin, aucune responsabilité
26:46à l'Assemblée,
26:48il faut qu'elle se batte tout le temps pour ça.
26:50Aujourd'hui, on tape sur le RN
26:52et on lui reproche
26:54de faire de la politique politicienne,
26:56mais en fait, le sujet, c'est que, déjà,
26:58la NFP, la motion de censure des gens
27:00de gauche et du Nouveau Front Populaire,
27:02suffit à censurer le gouvernement.
27:04Et donc, on fait
27:06complètement abstraction de ça.
27:08Il y avait un auditeur, de la Nièvre,
27:10qui s'exprimait écologiste, à l'instant,
27:12très sympathique, au demeurant, qui disait
27:14« Ouais, Marine Le Pen, Marine Le Pen »,
27:16mais il est sympathisant écologiste
27:18et je ne l'ai pas entendu dire une seule phrase
27:20sur le NFP, qui censure également
27:22le gouvernement. Et donc, je...
27:24C'est vrai que l'un des blocs, sans l'autre,
27:26ne permet pas de renverser le gouvernement
27:28Barnier. On le rappelle, c'est la gauche
27:30plus le RN qui permet de faire...
27:32qui peut faire tomber
27:34Barnier. C'est l'alliance des deux forces.
27:36Vous avez raison de le souligner.
27:37C'est l'alliance des deux forces, mais Emmanuel Bompard
27:39disait hier, sur une chaîne
27:41de télévision, qu'effectivement,
27:43ne serait-ce que les 197 voix du
27:45NFP suffisaient déjà à valider
27:47cette motion de censure. J'entends, mais
27:49en fait, ce que je veux vous dire, c'est que...
27:51Oui, mais pas à déposer une motion de censure,
27:53mais pas à renverser le gouvernement.
27:55Bien sûr, bien sûr.
27:57Bien sûr, mais on tape uniquement,
27:59uniquement, uniquement,
28:01sur Jordan Bardella, Marine Le Pen,
28:03sur le RN, et en fait, les gens
28:05ne veulent pas sortir de cette image. Et je peux vous garantir
28:07que pour des convictions personnelles,
28:09c'est compliqué pour moi, vraiment.
28:11Mais en fait, il y a
28:13peu de bon sens, en ce moment.
28:15Vous êtes en train de nous dire que vous,
28:17électeur de droite qui votez pas
28:19traditionnellement RN, vous trouvez que
28:21on est tellement injuste avec Marine
28:23Le Pen que ça vous donne de
28:25l'empathie pour le RN
28:27et le RN, quoi.
28:29Et Marine Le Pen.
28:31Absolument, absolument. En fait, ce qui me donne de l'empathie,
28:33c'est de...
28:35Hier, je vous donne un exemple. Hier, à la télé,
28:37on a vu...
28:39On a vu Gabriel Attal s'insurger
28:41sur le fait que vous vous rendez
28:43compte, le RN qui se rapproche
28:45de la NFP pour faire
28:47cette motion. Alors déjà, il n'y a pas de rapprochement.
28:49Ils ont juste un avis
28:51similaire sur une même position.
28:53Ça ne veut pas dire qu'ils se rapprochent. Mais j'avais envie
28:55de... Et des fois, et vous le faites
28:57parfaitement, vous, dans cette émission,
28:59et dans d'autres aussi,
29:01des fois, il n'y a pas la contradiction qu'on
29:03aimerait, nous, en tant que citoyens.
29:05Vous savez, on est un peu frustrés devant notre télé.
29:07Et il n'y a personne qui répond à Gabriel Attal.
29:09Mais vous voulez qu'on vous rappelle, M. Attal, ce que vous avez
29:11fait au législatif ? Vous avez fait barrage
29:13au RN,
29:15en vous rapprochant, pour moi,
29:17des idées nauséabondes de la NFP
29:19sur certains sujets géopolitiques
29:21dont on sait tous
29:23de quoi je parle. Et en fait,
29:25il y a eu ce rapprochement, il y a quelques mois, de votre part,
29:27M. Attal, vous avez retiré vos positions
29:29pour faire défense au RN,
29:31et aujourd'hui, vous reprochez au RN d'avoir une position
29:33commune avec la NFP. Et en fait,
29:35il n'y a plus de bon sens. Les
29:37politiciens pensent uniquement à leur siège,
29:39à sauver leur
29:41petit
29:43confort, leur position, mais il n'y a plus
29:45de bon sens. Et aujourd'hui, cette
29:47diabolisation du RN, eh bien stop !
29:49Pourquoi vous croyez qu'elle fait autant de voix ? Pourquoi
29:51elle rameaute autant de monde ? Parce qu'en fait,
29:53les gens, ils veulent un changement radical.
29:55Ils veulent un changement radical. Et le problème,
29:57c'est que regardez ce qui se passe depuis 15 jours
29:59dans les médias. On ne parle que d'elle.
30:01Mais pourtant, c'est pas
30:03la seule à vouloir faire cette censure.
30:05Non, mais c'est aussi parce que c'est vers
30:07que Michel Barnier a tendu la main
30:09avec plusieurs engagements,
30:11l'absence de déremboursement
30:13de médicaments. Il y a des pas
30:15qui ont été faits de l'exécutif vers le Rassemblement
30:17National et moins vers la gauche.
30:19Il a organisé, qu'il veuille ou non,
30:21une forme de coalition
30:23qui cache son nom un peu soft
30:25entre
30:27la droite, LR
30:29et puis le RN. Voilà. Donc c'est
30:31pour ça qu'il y avait un focus tout
30:33particulier sur l'attitude
30:35de Marine Le Pen sur ce sujet
30:37qu'est la censure, qui sera a priori
30:39prononcée,
30:41votée par les parlementaires demain
30:43à partir de 16h à l'Assemblée nationale.
30:45Merci Julien. Vraiment,
30:47je vous ai trouvé aujourd'hui en forme,
30:49en super forme, chers amis auditrices, auditeurs.
30:51Vraiment très haut niveau. On s'excuse
30:53auprès de Philippe et Martine parce que vous avez été très nombreux
30:55à vouloir réagir et que malheureusement on n'a pas eu le temps
30:57de prendre tout le monde. Parce qu'on veut évoquer dans un instant
30:59un autre sujet qui là aussi vous fait
31:01beaucoup réagir, Eric. Oui, après le coup de gueule
31:03ce matin sur notre antenne de l'ancien
31:05des nuls, Dominique Farrugia, c'est ça.
31:07Exactement, qui
31:09disait en clair, on s'est moqué
31:11de nous en revenant sur une promesse qu'avait faite
31:13Emmanuel Macron, le remboursement total
31:15des fauteuils roulants. C'était prévu pour 2024.
31:17On est en décembre,
31:19le budget ne sera pas voté et pour l'instant
31:21c'est toujours pas à l'ordre du jour. A tout de suite.
31:33Je pense que le handicap a dû être au moins
31:35trois ou quatre fois grande cause nationale.
31:37Rien ne s'est fait.
31:39Cette annonce a été faite sans vraiment
31:41parler avec justement
31:43les gens qui souffrent d'un handicap,
31:45qui sont des personnes à mobilité réduite et qui
31:47voilà, ou une fois de plus
31:49vont payer le prix de
31:51on annonce et on fait pas.
31:53Aujourd'hui, on va se retrouver
31:55à attendre un fauteuil roulant qui ne viendra,
31:57qui ne viendra pas, qui ne sera pas remboursé.
31:59Voilà, comment faire ? Comment faire ?
32:01Est-ce qu'on se moque de vous ?
32:03Le coup de gueule de Dominique Farogia.
32:05C'était ce matin sur RTL
32:07au micro d'Amandine Bégaud,
32:09l'ancien membre
32:11des nuls qui
32:13dénoncent donc des promesses non tenues
32:15de la part d'Emmanuel Macron qui avait
32:17promis, on le rappelle, le remboursement intégral des fauteuils
32:19roulants pour 2024.
32:21Votre réaction, on commence avec Annie.
32:23Bonjour ma chère Annie.
32:25Bonjour Eric Brunet, bonjour.
32:27Où êtes-vous Annie ?
32:29Je suis à Bordeaux.
32:31Je vais vous parler
32:33de ma nièce qui habite dans un autre
32:35département du côté de Lod.
32:37Alors voilà, ma nièce,
32:39elle a 47 ans,
32:41c'est une handicapée
32:43qui a un fauteuil
32:45depuis l'âge d'une
32:47dizaine d'années et
32:49qui a, comme elle me dit,
32:51malheureusement, j'ai la tête qui marche
32:53bien donc je n'ai droit à presque rien.
32:55Alors en gros, les chiffres
32:57les voici. Elle passe de fauteuil
32:59mécanique à fauteuil électrique
33:01en ce moment.
33:03Pour l'instant, son fauteuil, il coûte
33:05environ 11 400 euros.
33:07D'un côté
33:093 500 pour le fauteuil, de l'autre côté
33:117 800 pour les roues.
33:13Ils vendent des fauteuils
33:15sans les roues donc les roues, il faut les acquérir
33:17en plus, bien sûr.
33:19Ça, ceci, c'est
33:21le prix, 11 400.
33:23Et ce qu'elle a
33:25à sa charge, ça va dans les
33:27environs de 8 000 euros.
33:292 985
33:31d'un côté et 5 600
33:33de l'autre. Donc sur un ensemble
33:35qui fait combien, 14 000
33:37euros, c'est ça ? Oui.
33:39Elle a à sa charge
33:41près de 9 000 euros. Oui, c'est ça.
33:43C'est ça. Donc
33:45elle est enseignante.
33:47Elle est enseignante.
33:49Elle a une voiture totalement équipée
33:51qui coûte, excusez-moi l'expression,
33:53la peau des fesses.
33:55Et là, l'aménagement
33:57supplémentaire pour ce
33:59fauteuil électrique lui occasionne de nouveau
34:01des frais supplémentaires d'aménagement.
34:03Donc là, c'est un gouffre.
34:05C'est un gouffre pour lequel
34:07l'État ne va, comment dire,
34:09ne lui octroyer en gros
34:11qu'environ 5 000 euros.
34:13Et comment elle fait, votre nièce Annie ?
34:15Pour faire face financièrement ?
34:17Parce qu'on sait que les salaires
34:19d'enseignants ne sont pas forcément
34:21mis au volant. Ah oui, oui, oui.
34:23Alors elle, elle est enseignante
34:25donc elle est prof d'anglais.
34:27Elle a un salaire
34:29d'enseignante, tout simplement.
34:31Et comment elle fait ? Eh bien
34:33souvent, c'est
34:35le recours à sa propre mère,
34:37donc ma sœur, ou bien le recours
34:39aux beaux-parents de son mari, car ils sont
34:41mariés et lui-même aussi
34:43le jeune est handicapé lourdement.
34:45Donc ils vivent,
34:47c'est sûr, avec beaucoup d'aide.
34:49Et comment dire...
34:51D'aide familiale ?
34:53D'aide familiale.
34:55Ah oui, oui, oui.
34:57Pas d'argent public, d'aide familiale.
34:59Alors ils ont
35:01la pension d'handicapé, bien entendu.
35:03Mais quand on voit, par exemple,
35:05que tous les deux ont besoin
35:07d'avoir un minimum d'exercices physiques,
35:09un minimum d'activités
35:11sociales, tout,
35:13tout coûte cher,
35:15extrêmement cher pour leur cas.
35:17Et dans ce mouvement, c'est révoltant.
35:19Et quand je vois que
35:21Macron, M. Macron,
35:23en ce moment promet pour 2024
35:25le remboursement et que
35:27pour l'instant, rien n'est fait, je vais vous
35:29dire la cerise sur le gâteau.
35:31La MDPH de leur département,
35:33leur octroie
35:35350 euros, M. Brunet,
35:37pour un tube
35:39qui lui évitera de basculer,
35:41de tomber, est déjà coudoir.
35:43350 euros. C'est tellement
35:45ridicule, tellement.
35:47Qui est un
35:49accessoire sur le fauteuil roulant
35:51qu'elle est en train d'acquérir,
35:53c'est ça ? Oui, c'est ça.
35:55Alors ils ont essayé, parce qu'ils sont très débrouillards.
35:57Mon neveu est très débrouillard,
35:59il est musicien sur informatique,
36:01etc. Bon,
36:03il manipule tout ça très très bien.
36:05Ils ont essayé aussi d'acheter en Chine, bien sûr.
36:07Mais une fois qu'on passe les douanes,
36:09après, le prix
36:11est quasiment le même.
36:13Qui demande d'avoir un outil
36:15acheté en Chine ?
36:17Donc aujourd'hui, vous dites, Emmanuel
36:19Macron, quand il a dit
36:21que l'Etat allait prendre en charge
36:23la totalité des équipements type
36:25fauteuil roulant,
36:27vous dites que c'est un mensonge.
36:29Oui, pour le cas de Magnès,
36:31c'est totalement un mensonge.
36:33Très bien. Nous la saluons si elle nous écoute.
36:35Merci Annie de ce témoignage. Je vais saluer
36:37Christine, parce qu'il faut faire tourner la parole
36:39dans les auditeurs en la parole.
36:41Bonjour Christine. Bonjour.
36:43Bonjour Christine.
36:45Bonjour à vous tous.
36:47Écoutez, je
36:49rejoins l'adam
36:51précédemment. Annie ? Oui, Annie.
36:53Parce que
36:55le cas que je peux vous présenter
36:57est quasiment similaire.
36:59Il s'agit de mon fils.
37:01Il est majeur vacciné,
37:03il est autonome, il ne vit plus avec nous.
37:05Mais donc,
37:07il est en fauteuil
37:09roulant depuis
37:112001.
37:13Et donc,
37:15à chaque fois qu'il faut que le
37:17remplacement se pose,
37:19là, gros problème,
37:21gros problème financier.
37:23Donc, il faut déjà
37:25prévoir, déposer un dossier
37:27de demande de remplacement
37:29presque un an
37:31à l'avance.
37:33Et après,
37:35au sujet du remboursement,
37:37c'est la misère.
37:39Si vous voulez un fauteuil,
37:41il a besoin simplement d'un fauteuil mécanique.
37:43Quand même,
37:45assez
37:47pratique,
37:49mobile, etc.
37:51Il faut compter à peu près 8 000 euros.
37:53Et donc,
37:55là-dessus, vous imaginez
37:57un remboursement de
37:592 000 euros.
38:01Donc, ça veut dire
38:03qu'il reste 6 000 euros
38:05pour vous, en anticipant.
38:07Parce que si le fauteuil casse,
38:09du jour au lendemain,
38:11il n'y a pas d'aide.
38:13Vous nous disiez qu'il faut déposer le dossier un an avant.
38:15Exactement.
38:17Donc, si vous avez
38:19la moindre réparation,
38:21simplement, vous voyez un roulement,
38:23des petits trous
38:25à changer,
38:27et bien là,
38:29c'est très compliqué.
38:31Au niveau financier, c'est pareil.
38:33Ça coûte très cher.
38:35Donc là, vous n'avez pas de remboursement.
38:37Comment il fait, votre fils, pour s'en sortir ?
38:39Écoutez,
38:41il a la chance d'avoir des parents
38:43qui peuvent l'aider
38:45matériellement.
38:47Moralement, c'est évident.
38:49Mais financièrement,
38:51si on n'était pas là,
38:53lui-même se pose la question.
38:55Bon, il travaille,
38:57mais il a un job qui est...
38:59Là aussi, il y aurait beaucoup à dire,
39:01il est AESH,
39:03il est au service
39:05d'handicapés autistes, etc.
39:07Donc, il a besoin
39:09de son fauteuil,
39:11enfin de sa voiture, pardon,
39:13pour se déplacer.
39:15Je vais parler aussi
39:17de l'adaptation pour la conduite.
39:19Là, l'adaptation
39:21sur le golan, vous n'imaginez pas,
39:23mais ce n'est pas remboursé.
39:25Ce n'est pas remboursé ?
39:27Non, non.
39:29Je vous dis que ça coûte presque 10 000 euros.
39:31Voilà.
39:33Merci, Christine.
39:35Vous voyez, j'ajoute
39:37simplement une chose,
39:39c'est qu'on trouve de l'argent
39:41pour augmenter l'AME.
39:43Par contre, pour tenir la promesse
39:45de M. Macron, là, comme par hasard,
39:47il n'y a pas d'argent.
39:49Merci, Christine,
39:51qui faisait référence à la fameuse aide médicale
39:53d'État, dont on a d'ailleurs...
39:55dont il est question de réduire
39:57le périmètre. Enfin, si le budget
39:59passe, parce que s'il ne passe pas,
40:01demain, tout ça est remis en cause.
40:03Christine nous a appelé au 3210.
40:05Dans un instant, nous prendrons Bernard
40:07et on fait référence, vous l'avez compris, vous l'avez entendu,
40:09au coup de gueule, ce matin,
40:11de Dominique Farrugia, qui, sur notre
40:13antenne, a dit, moi qui suis en fauteuil
40:15roulant, je vous le dis, la promesse d'Emmanuel Macron
40:17de rembourser ses équipements,
40:19fauteuil roulant, etc.,
40:21elle n'a pas été tenue.
40:23A tout de suite.
40:25Jusqu'à 14h.
40:27Éric Brunet et Céline Landreau
40:29vous donnent la parole sur RTL.
40:3313h-14h.
40:35Les auditeurs ont la parole.
40:37Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
40:39Bonjour, mon cher Bernard.
40:41Bonjour.
40:43Qui est Bernard ?
40:45Alors, il était chef d'entreprise
40:47pendant presque 15 ans
40:49dans le domaine de la vente
40:51et la location du matériel médical.
40:53Et ça fait
40:5533 ans que je suis dans ce domaine-là.
40:57Vous allez pouvoir nous expliquer pourquoi c'est si cher
40:59alors des fauteuils ? Parce que d'un regard
41:01extérieur, un fauteuil mécanique à 8-9
41:03000 euros, ça peut paraître un peu déroutant ?
41:05Oh là, ma pauvre dame.
41:07Et c'est même des fois, parfois,
41:09beaucoup plus cher.
41:11C'est malheureux, mais c'est comme ça.
41:13C'est tout simplement du fait que
41:15ce soit fabriqué en petite série.
41:17C'est essentiellement la raison.
41:19Un fauteuil roulant, ça peut aller jusqu'à quel prix ?
41:21Alors,
41:23c'est justement pour ça que j'intervenais.
41:25Parce que
41:27nous, avec mon associé, on avait un salarié
41:29qui était un tiers moteur
41:31cérébral, mais qui accomplissait sa tâche
41:33magnifiquement et qui l'accomplit toujours
41:35puisque Edouard continue toujours dans l'entreprise.
41:37Et son fauteuil, lui, valait 35 000 euros.
41:39Vaut 35 000 euros.
41:41Mais ce sur quoi
41:43je voulais rebondir, parce que j'ai écouté
41:45avec attention Dominique Ferroggia
41:47ce matin, que j'apprécie particulièrement
41:49parce que c'est toute mon époque,
41:51les nuls, les canals, mais
41:53ce qu'il faut dire, c'est qu'il y a 33 ans,
41:55il y a une très grande partie
41:57du matériel qui n'était absolument pas remboursé.
41:59Et au fur et à mesure,
42:01les remboursements sont apparus.
42:03M. Macron, il ne peut rien aujourd'hui.
42:05Bien sûr, c'est sur lui qu'on tape, parce qu'il est président de la République aujourd'hui.
42:07Parce qu'il l'a promis, surtout.
42:09C'est ce que j'allais dire, il a fait une promesse.
42:11Mais en fait,
42:13de quel type de fauteuil
42:15parle-t-on aussi ?
42:17D'un fauteuil de base,
42:19il est remboursé à 100%.
42:21Et avec les mutuelles aujourd'hui,
42:23la prise en charge, elle est à 100%.
42:25Bien sûr que sur 35 000 euros,
42:27notre pauvre Edouard,
42:29lui, il a dû batailler, mais
42:31il y a des structures comme les...
42:33C'est la question philosophe. Je suis content
42:35que vous disiez cela, Bernard, car c'est
42:37la question fondamentale.
42:39Quand il y a des fauteuils qui coûtent
42:4135 000 euros,
42:43est-ce que l'État doit
42:45tout rembourser à 100% compte tenu
42:47de la situation dans laquelle on est ?
42:49Cet échange télescope un peu
42:51l'actualité, le budget, les déficits et tout.
42:53C'est ce que je disais à votre collègue
42:55ce matin. Bien sûr qu'on aimerait que tous
42:57les fauteuils soient remboursés.
42:59Et je suis le premier, puisque
43:01pour le coup, j'en vendrais plus.
43:03Mais je ne sais pas, c'est une vaste
43:05question. Après, il y a quand même...
43:07Vous fabriquez aussi des fauteuils ?
43:09Non, je les vends.
43:11Oui, vous vendez des fauteuils.
43:13Quelle est la marge qui est faite par
43:15un fabricant sur un fauteuil roulant ?
43:17On dit un fauteuil 35 000 euros.
43:19Un fabricant ou un revendeur ?
43:21Les deux, donnez-moi les deux.
43:23En fait, je ne connais pas.
43:25La première, je ne la connais pas trop.
43:27J'imagine qu'elle doit être
43:29à peu près aux alentours des
43:3150%. Je dis bien j'imagine.
43:3350% de marge pour un
43:35fabricant. Et nous, c'est difficile.
43:37Ça va varier entre
43:3920, 25 et
43:4130. Mais en même temps,
43:43j'entendais aussi les auditrices
43:45auparavant qui parlaient et qui disaient
43:47qu'il n'y avait pas de pièces de rechange et qu'il fallait
43:49les payer. Non, il y a des forfaits.
43:51Il y a des forfaits de révision et qui
43:53ne sont pas utilisés par les utilisateurs
43:55de fauteuils roulants. Et ça, il faut insister
43:57aussi là-dessus. Donc Emmanuel Macron,
43:59quand il a promis qu'il allait rembourser
44:01100% des fauteuils roulants,
44:03vous vous dites deux choses. Vous dites
44:05que ce n'était pas tenable parce qu'il y a des fauteuils roulants
44:07à 35 000 euros et voire plus.
44:09Mais en revanche, sur le fauteuil
44:11de base, il est aujourd'hui
44:13remboursé à 100%, sécu plus
44:15mutuel. Oui.
44:17Encore une fois, on n'a
44:19pas grand-chose pour...
44:21Si on veut un petit peu se balader, si on veut faire
44:23un petit peu de sport et qu'on part
44:25sur des fauteuils sportifs, là, on n'est pas
44:27remboursé à 100%, je suis d'accord.
44:29Mais il y a des associations,
44:31il y a la NDPH, on en a parlé tout à l'heure,
44:33qui
44:35interviennent dans le financement de
44:37les fauteuils. Et l'un dans l'autre,
44:39même si c'est un parcours
44:41du combattant, on arrive à
44:43s'en sortir à peu près.
44:45Après, encore une fois,
44:47j'aimerais faire une différence entre
44:49tout le financement et, encore une
44:51fois, j'insiste bien sur le parcours du combattant
44:53qu'il faut faire pour
44:55accéder à toutes ces technologies
44:57et la reconnaissance
44:59des personnes en interpellé. Moi, j'étais volontaire
45:01au JO.
45:03On a entendu parler,
45:05et je veux remercier encore les grands médias.
45:07Très vite de conclure, Bernard.
45:09Et France Télévisions. Mais après,
45:11effectivement, le lendemain, c'était fini.
45:13Ah oui, c'est le grand reproche
45:15aujourd'hui. Le lendemain, c'était fini.
45:17On a entendu souvent ce reproche. Merci
45:19Bernard, fabricant de matériel médical.
45:21Merci beaucoup. Merci Bernard,
45:23merci Yannick, on l'a vu tout à l'heure, pardon,
45:25Jean-Claude, pardon, Alain, puisqu'encore une fois,
45:27on n'a pas réussi à vous faire
45:29tous intervenir sur l'antenne.
45:31Mais il est l'heure, maintenant, de céder la place
45:33au maître Jean-François Echard.
45:35Merci beaucoup. Bonjour, maître.
45:37Mais c'est un plaisir de vous retrouver. De quoi parlons-nous
45:39à 14h ? On va écouter aujourd'hui... Anatole Caiz, incroyable.
45:41Voilà, on va dans l'ISER, les morts
45:43de Nathalie Boyer et Leila Afif,
45:4536 ans après un suspect arrêté.
45:47C'est tout de suite. A tout de suite.
45:49Tous les jours, dès midi, prenez la parole
45:51sur RT.

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