Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 04 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Mesdames, Messieurs, il risque d'y avoir un siège vacant, un fauteuil vacant à Matignon dans les prochaines heures.
00:16Qui va-t-on mettre sur ce siège ? Tiens, Romuald a fait le 32-10.
00:21Mon cher Romuald, bonjour.
00:23Bonjour Eric, bonjour Céline.
00:25Bonjour.
00:26Qui à Matignon Romuald ?
00:28Thierry Le Breton.
00:29Thierry Breton, Thierry Breton bien évidemment.
00:34Ancien ministre, ancien capitaine d'industrie, ancien ministre de l'économie.
00:39Restez avec nous, vous expliquerez, commissaire européen.
00:42Je le redis, ce n'est pas une blague.
00:44J'ai croisé déjà dans les studios des conseillers d'Emmanuel Macron.
00:49Ils écoutent souvent, les auditeurs ont la parole.
00:52Donc, c'est l'occasion de leur faire passer un message.
00:54Vous expliciterez votre choix, Romuald, dans quelques instants.
00:57En attendant, c'est le rappel de l'info avec vous, Céline Landreau.
01:01Et dans trois heures maintenant, l'examen de la motion de censure va débuter à l'Assemblée nationale.
01:07Pour sceller peut-être le destin de Michel Barnier,
01:10qui risque de devenir le premier ministre le plus éphémère de la Ve République évidemment.
01:16On va discuter de tout ça avec vous dans l'heure qui vient.
01:19Et puis, vous ne raterez rien de cette soirée politique si importante pour l'avenir du pays.
01:24Je vous rappelle que c'est du jamais vu depuis 1962,
01:26dans l'édition spéciale sur RTL de 18h à 21h, sous la houlette, évidemment, d'Yves Kelvy.
01:32Un mot aussi pour vous dire que les élèves français restent mauvais en maths,
01:36en queue de peloton de l'Union européenne, selon le classement Tims.
01:40Une énorme enquête qui interroge des milliers d'élèves en CM1 et en 4e.
01:45Et puis, ça y est, les skippers en tête de course du Vendée Globe s'apprêtent à affronter leur première grande tempête australe.
01:53Ils sont dans l'océan indien et vont devoir faire avec des rafales de vent avoisinant les 100 km heure.
01:59On espère évidemment qu'il n'y aura pas trop de casse à l'arrivée.
02:01Le temps, Peggy, chez nous pour cet après-midi, ça souffle moins.
02:06Oui, c'est beaucoup plus calme, même si on a du vent près de la Méditerranée, jusqu'à 80 km par heure,
02:10ce qui fait qu'on a un beau soleil sur une bonne moitié sud, entre les Alpes, la Méditerranée, le sud-ouest,
02:15et du soleil également en remontant vers la Vendée, l'intérieur de la Bretagne et la Normandie.
02:20Sur un large quart nord-est du pays, on a plus d'éclaircies que prévu.
02:23Il faut être optimiste, c'est vrai qu'on avait prévu un temps bien couvert,
02:26et on a quand même parmi ces passages néageux quelques belles éclaircies,
02:29le tout sous des températures en baisse cet après-midi.
02:324 degrés à Besançon, 6 à Lyon, 7 à Paris, 8 du côté d'Auriac, 9 à Limoges, 10 à Toulouse et Caen, 12 à Marseille,
02:4014 degrés à Brest, c'est doux comme à Perpignan, et 16 à Nice, 17 à Ajaccio, c'est la maximale.
02:46Merci beaucoup, Peggy.
02:48Les auditeurs ont la parole.
02:49Éric Brumet, Céline Landreau sur RTL.
02:52Tout le monde a oublié qu'éventuellement, il y a quelqu'un qui peut être disponible et qui a déjà fait l'épreuve,
02:56c'est Nicolas Sarkozy. Alors pourquoi pas ?
02:59On aurait au moins un homme d'expérience face à des crises internationales et économiques, parce que lui, il l'a vécu.
03:05Moi, comme Premier ministre, je vois Mme Christine Lagarde.
03:09C'est une femme qui connaît le budget, c'est une femme d'État.
03:12Pour moi, il n'y a aucun souci avec Mme Lagarde. C'est la seule qui peut faire le truc.
03:16Bienvenue dans le grand guignol de la politique.
03:19Je suis allé voir le film de M. Ruffin hier soir, Le Boulot, et lui devrait se présenter.
03:27Ah, c'est intéressant.
03:28Éclectique.
03:29Éclectique. Donc, trois noms qui viennent d'émerger sur le répondeur au 3210 des auditeurs ont la parole.
03:35Vous pouvez appeler vous-même Nicolas Sarkozy pour aller à Matignon comme Premier ministre,
03:41Christine Lagarde, et puis François Ruffin, mesdames, messieurs.
03:45Romuald nous parlait, lui, de Thierry Breton, ancien commissaire européen, ancien grand patron, ancien ministre.
03:52C'est un nom qui a été souvent évoqué pour Matignon, Romuald.
03:57Oui, c'est vrai que c'est un nom qui a déjà tourné.
04:01Et puis, je pense qu'il a une connaissance de beaucoup de dossiers.
04:04Et pour moi, le gros avantage, c'est qu'il n'est pas dans cette embouille que nous avons actuellement.
04:10Il n'est dans aucun parti.
04:12Il a une vision sûrement un petit peu extérieure de tout ce qui est en train de se passer.
04:18Je pense qu'on a vraiment besoin de ça.
04:20En toute honnêteté, c'est ce que j'espérais un petit peu avec Michel Barnier.
04:24Et on voit le résultat.
04:28Marie-Bénédicte Tallère du service politique d'Airtel est avec nous.
04:31Bon, il y a des noms qui circulent quand même.
04:34Oui, il y a des noms qui circulent comme chaque fois en pareil cas.
04:37Parce qu'il y a des cabinets qui font monter des noms.
04:40Puis, il y a des gens qui poussent leurs amis.
04:43Donc, il y a des gens qui circulent.
04:45Vous vous rappelez, la dernière fois, on ne va pas s'amuser à les citer tous.
04:48Parce que la dernière fois, on a passé son temps à donner des noms et à démentir.
04:52Thierry Baudet du conseil économique et social que personne ne connaissait jusqu'à...
04:56Ah, Thierry Baudet tient la corde. Ah ben non, ce n'est plus lui.
04:59Tiens, c'est Bernard Cazeneuve.
05:00C'était Jean-Louis Borloo.
05:02On ne va pas faire l'annuaire des premiers ministrables.
05:06Ce que dit Romuald sur Thierry Breton, c'est intéressant parce que c'est un profil compétent, etc.
05:12Ça, ça serait peut-être un profil plutôt plus technique que politique.
05:16Si Emmanuel Macron choisissait quelqu'un comme Thierry Breton.
05:19Là, Emmanuel Macron, dans sa réflexion, qui doit aller vite parce que tout le monde pense à juste titre
05:24qu'on ne peut pas recommencer à attendre un premier ministre pendant deux mois.
05:28Il n'y a pas l'excuse des JO.
05:29Il n'y a pas l'excuse des JO.
05:30Et puis, il y a quand même l'histoire du budget.
05:32Il faut régler ça rapidement.
05:34Donc, il va devoir chercher quelqu'un qui ne va pas être renversé dans les trois jours qui suivent.
05:42Donc, c'est ça l'équation qui est compliquée.
05:45Romuald, Thierry Breton, c'est vrai que Thierry Breton ne fait partie d'aucun parti politique, je crois.
05:52Oui, en effet.
05:53On fait quand même, sur un gouvernement peut-être un petit peu technique, on en a peut-être besoin.
05:58Maintenant, c'est vrai qu'on a un ensemble de députés qui sont dans le grand n'importe quoi.
06:06Je pense qu'ils sont en train de dégoûter tous les Français.
06:08Et il faut qu'on essaye...
06:12Vous trouvez que voter la censure aujourd'hui, ce soir, censurer le gouvernement Michel Barnier,
06:19le tuer donc, ce gouvernement, vous pensez que c'est une faute politique ?
06:23Vous en voudriez aux députés qui voteraient aujourd'hui la censure ?
06:28Exactement, je leur en voudrais.
06:31Si Michel Barnier est censuré, on est obligés de trouver quelqu'un d'autre.
06:35Et donc, essayer peut-être un gouvernement technique.
06:38Mais bien sûr, pour moi, c'est une faute.
06:40Il y a des choses bien, il y a des choses pas bien dans ce budget.
06:42Tout le monde le sait.
06:44Mais quelle est l'utilité, là, en ce moment, de le faire ?
06:49On pourra faire des motions modificatives.
06:51On pourra modifier des choses dans les mois qui viennent.
06:53Mais là, on va reperdre à nouveau du temps.
06:55Et ce que la dame disait en parallèle, en même temps qu'on remet un gouvernement
07:01et que dans deux mois, il tombe, on recommence en caral.
07:04Merci, Romuald. Le son n'est pas très très bon.
07:08J'ai une petite proposition, par contre, pour l'ensemble de nos députés,
07:12parce que je peux leur donner une idée.
07:14Puisqu'on ne peut pas dissoudre l'Assemblée,
07:16si j'aime tant la France que ça, qu'ils démissionnent tous.
07:20577 démissions. Merci, Romuald.
07:25On va prendre Marcel. Juste une chose.
07:27Hier, Michel Barnier, qui s'est exprimé dans les journaux de 20h,
07:31a exclu une reconduction, une renomination Michel Barnier.
07:35C'était possible techniquement.
07:37Lui, il a dit que ça ne l'intéressait pas.
07:39Il a surtout dit que ça n'aurait pas beaucoup de sens.
07:41Si on ne le garde pas maintenant, pourquoi le renommer ce soir ?
07:45Avec le risque d'être censuré à nouveau.
07:47Avec le risque d'être de nouveau censuré.
07:49Parce que l'équation politique sera la même.
07:51Donc, il trouve que ça n'a pas beaucoup de sens.
07:54Et je pense que là, en l'occurrence, il a raison.
07:56Bonjour, Marcel.
07:57Bonjour à tout le monde.
07:59Marcel, vous vouliez réagir, vous aussi,
08:01à cette situation politique à quelques heures
08:03d'une probable censure du gouvernement Barnier.
08:06Oui, tout à fait.
08:07Moi, je suis plutôt pour Jean-Marne Barbéla,
08:09même si j'ai écouté le monsieur la concernant Thierry Breton,
08:12qui n'est pas faux, ce qu'il a dit.
08:14Mais l'avantage, si vous voulez,
08:16j'ai toujours dit un homme de droit, pour que ça soit clair.
08:18Le RN, aujourd'hui, ils ont gardé leur ligne,
08:22les Français d'abord.
08:24Les LR, UMP, tout ça, ils ont plutôt pensé aux feuilles mortes,
08:27c'est-à-dire soutenir leur siège.
08:29Moi, je dis, il faut respecter le vote des Français.
08:32La France, d'abord.
08:34Et ce qui me choque, comment se fait-il
08:36qu'il y a des OQTF à l'Assemblée nationale ?
08:39Ce n'est pas normal.
08:41Alors, c'est pour ça que...
08:43Non, il n'y a pas d'OQTF.
08:45Il y a un fichier S, je crois.
08:47Un fichier S, excusez-moi.
08:49C'est l'obligation de quitter le territoire français
08:51pour des gens qui n'ont pas la nationalité française.
08:53Michel Barnier, j'ai cru en lui, je l'avoue franchement.
08:57Sauf qu'il n'a pas eu le courage d'expliquer la situation.
09:00Il s'est complètement vendu aux LR, aux macronistes, etc.,
09:04au Front populaire, tout ce qu'on voudra.
09:06Il aurait dû expliquer la situation,
09:08prendre des mesures en disant,
09:10voilà ce qui se passe, voilà ce que je dois faire,
09:12puisqu'il ne parle plus à Macron.
09:14Tout le monde le sait, il ne se parle plus.
09:16Donc, il aurait dû prendre ses décisions.
09:18Alors, c'est vrai que l'auditeur, quand il a parlé de Thierry Breton,
09:21c'est un monsieur qui est très très bien, j'ai bien pensé.
09:23Mais je reste quand même sur Jordan Bardella.
09:26Alors, justement, Jordan Bardella, Marie-Bénédicte Thaler,
09:28il serait censuré tout de suite, lui aussi ?
09:30D'une part, il serait censuré tout de suite,
09:32parce que certes, son groupe, avec 192 députés, plus...
09:36Non, 140, je crois, avec...
09:38140, oui.
09:39Oui, plus la droite, oui, pardon, 140, plus...
09:41Au total, avec...
09:42Plus la droite...
09:44Les siotistes.
09:45Les siotistes, oui, pardon.
09:46Oui, oui.
09:47Son groupe est certes très important,
09:50mais il est loin d'avoir la majorité.
09:52Et il serait effectivement censuré tout de suite.
09:55Et puis, vous vous souvenez que Jordan Bardella,
09:57avant les législatives anticipées,
09:59il avait dit, moi, à Matignon,
10:01j'y vais si j'ai la majorité absolue.
10:03Oui.
10:04Donc là, il ne pourrait pas gouverner, en fait.
10:06Il serait censuré très vite.
10:08Et même s'il n'était pas censuré,
10:09comment il peut faire passer des lois sans majorité, vous voyez ?
10:12Donc c'est ça le problème aussi du RN.
10:14Alors, il y a donc 577 députés.
10:18575 en ce moment, parce qu'il y a deux postes vacants.
10:23Il y a deux postes vacants.
10:24Il y a un peu plus de 190 nouveaux fronts populaires.
10:28193.
10:29193.
10:30Il y a à peu près 140 RN plus alliés.
10:33Personne n'a la majorité.
10:35Il va y avoir un nouveau Premier ministre,
10:37un nouveau Premier ministre, Marie-Bénédicte,
10:39quel qu'il soit, technique, droite,
10:41ou même si jamais on choisit la gauche,
10:46il n'y aura jamais de majorité.
10:50Ce budget ne sera jamais voté.
10:52Il n'y aura pas de majorité.
10:54C'est pour ça que certains plaident pour un accord de...
10:59Non-censure.
11:00Non-censure, c'est ça.
11:01Un accord de non 49.3 et de non-censure.
11:03Oui.
11:04Ce qui voudrait dire se mettre d'accord sur quelques grands points,
11:07notamment le budget,
11:09et puis trouver effectivement des mesures de compromis
11:14que tout le monde pourrait accepter,
11:17en tout cas sur lesquelles il ne susciterait pas un renversement du gouvernement.
11:21Bien.
11:22Merci Marcel.
11:24Merci Romuald.
11:25Qui à Matignon ?
11:27À mon avis, il faut y réfléchir maintenant,
11:29parce que c'est dans les prochaines heures que ça se joue.
11:31Yves.
11:32Bonjour Yves.
11:33Bonjour.
11:34Bonjour Céline, bonjour Éric.
11:35Vous avez une idée vous Yves ?
11:37Il y a un ancien président dont l'histoire oubliera le nom,
11:40qui a dit au mois de juillet,
11:42à circonstances exceptionnelles, décisions exceptionnelles,
11:45je me présente à Tulle.
11:47François Hollande.
11:48Vous voulez François Hollande à Matignon vous ?
11:50Allons pas du tout.
11:51Moi je veux Nicolas Sarkozy,
11:52parce que moi je veux un homme d'État qui a de l'expérience.
11:54Je vous expliquerai tout ça.
11:55Je vous présenterai vos arguments aux auditeurs dans un instant.
11:58Yves, à tout de suite.
12:0450 centimes la minute.
12:0614 heures.
12:08Les auditeurs ont la parole.
12:10Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
12:12Comme premier ministre, je verrais bien monsieur Dominique de Villepin,
12:16qui en plus a une belle expérience diplomatique,
12:20et également qui a été secrétaire général de la présidence de la République.
12:25Je voudrais dire que le meilleur premier ministre serait François Ruffin,
12:29qui est la voix du peuple,
12:31et Macron, très intelligent,
12:33il le nommerait pour réduire tous les problèmes sociaux.
12:38C'est intéressant mesdames, messieurs.
12:40Nous avons eu comme suggestion Dominique de Villepin,
12:42François Ruffin deux fois,
12:44Christine Lagarde,
12:46Thierry Breton,
12:47et là nous sommes avec Yves,
12:49qui nous dit la bonne idée,
12:51ce serait Nicolas Sarkozy dans les prochaines heures à Matignon.
12:55Rebonjour Yves.
12:56Pourquoi Sarkozy ?
12:57Rebonjour.
12:58Un homme d'État.
13:00Un homme qui a eu à se confronter à des crises internationales.
13:04Un homme d'État qui a eu à se confronter à une crise économique sans précédent,
13:07dans les années 2008-2010.
13:092008, oui.
13:10Un homme d'État qui a fait l'ouverture.
13:12Parce que malgré tout dans son gouvernement,
13:14il n'y avait pas que des gens de droite.
13:16La preuve c'est que j'ai en mémoire une exclamation de Patrick Devegian,
13:21qui disait qu'il était lui aussi prêt à l'ouverture,
13:24jusqu'au sarkoziste.
13:26Donc, je suis désolé.
13:28Et en plus, puisque M. Hollande dit qu'à circonstances exceptionnelles,
13:33il faut des décisions exceptionnelles,
13:35il vaut mieux un homme d'État qui a de l'expérience.
13:38Qui est-ce qui a donné à l'opposition la présidence de la commission des finances ?
13:44Qui ne s'était jamais fait ?
13:46M. Sarkozy, me semble-t-il.
13:50En plus, il est en retrait.
13:52Personne ne l'a entendu se perrorer.
13:54Il a donné un avis ou deux, mais en ce moment,
13:57il n'y a pas de bruit.
13:59Par contre, il a une compétence hors du commun.
14:01Je tiens à le signaler.
14:02Son gouvernement, en plus, il a réussi à garder pendant 5 ans la première ministre.
14:10Ce n'est pas non plus anodin,
14:12parce que c'est le seul qui a pu le faire de la cinquième.
14:15Donc, voilà.
14:17Hormis tout ça, il a quand même un certain charisme.
14:23Il saurait prendre une majorité beaucoup plus large qu'on ne le pense, à droite.
14:28Et même chez certains socialistes.
14:30Parce qu'il y a encore des socialistes intelligents.
14:32Ça peut être un bléolase, mais bon, il y en a encore.
14:35Marie-Bénédicte Allaire, M. Sarkozy, Premier ministre.
14:38C'est intéressant, votre suggestion.
14:40Moi, je vois deux écueils.
14:43Un, on retombe toujours sur avec quelle majorité.
14:47Parce que là, Michel Barnier, il avait quand même les LR avec lui et les macronistes, normalement.
14:51Et ça ne lui faisait pas une majorité.
14:53Peut-être que Nicolas Sarkozy pourrait piquer un peu au RN, mais je n'en suis pas sûre.
14:58Et puis après, jusqu'où il irait ?
15:00Vous dites quelques sarkozistes, il faut voir.
15:02Voilà, on retombe toujours sur quelle majorité.
15:06Et puis deux, moi je vois un facteur humain,
15:08c'est que quand on a été président de la République,
15:10est-ce qu'on a envie de revenir pour avoir comme chef, finalement,
15:15celui qui n'était même pas ministre quand on a été soi-même président de la République ?
15:24Je n'ai entendu personne s'offusquer qu'un ancien président redevienne député de Tulle
15:31et s'allie sans vergogne avec le Nouveau Fonds Populaire, avec l'extrême gauche.
15:37Je ne m'offusque pas, je dis juste que Nicolas Sarkozy aurait envie d'être le premier ministre d'Emmanuel Macron.
15:44Vous voyez, c'est comme, je ne sais pas, vous êtes chef dans votre entreprise,
15:48et puis vous partez, et puis on vous demande de revenir,
15:50mais un poste subalterne avec un chef qui était un tout débutant quand vous, vous étiez son chef.
15:54Humainement, moi je ne sais pas.
15:57Je comprends tout à fait vos arguments, je les entends,
16:02sauf qu'il y a un petit détail que tout le monde peut oublier,
16:07mais c'est qu'on est quand même dans une situation assez exceptionnelle.
16:10La 5ème République, la Constitution, elle est extrêmement bien faite.
16:14Je vous rassure, j'ai commencé à m'intéresser à la politique et à tracter pour Jacques-Charles Mandelmaz.
16:21Présidentiel 1974.
16:27Tout à fait, et entre 80 et 2017, j'ai fait toutes les campagnes de tous les candidats de droite,
16:35aux présidentielles et aux électatives.
16:37Philippe, moi je pense, j'écoute ce que dit Marie-Bénédicte Allaire du service politique,
16:43je pense que Nicolas Sarkozy, la question humaine, être sous les ordres d'Emmanuel Macron,
16:49il est capable d'aller à Matignon.
16:52En revanche, il y a les affaires, il y a les affaires judiciaires,
16:56Emmanuel Macron ne peut pas nommer quelqu'un, quel que soit son avis sur Nicolas Sarkozy,
17:03quelqu'un qui a quand même des procédures judiciaires qui sont en place.
17:08J'entends, c'est vrai que tous les gens qui sont même encore députés ou qui sont revenus députés,
17:17qui étaient socialistes ou qui étaient à gauche, ils n'ont aucune casserole, c'est clair.
17:22Mais pour le coup, l'idée est destructive.
17:25Je vous rappelle simplement l'AMNES, à l'époque, François Hollande était assez proche des dirigeants de l'AMNES.
17:34Il n'a pas été inquiété.
17:36Il n'a pas été inquiété, on se demande pourquoi.
17:39Dites-moi, merci mon cher Yves, on va continuer à faire tourner la parole,
17:45et on va prendre Philippe, mon cher Philippe, bonjour.
17:48Bonjour Philippe.
17:49Oui, bonjour Eric, bonjour Céline.
17:53Votre casting à vous alors.
17:55Votre casting pour Matignon.
17:57Mon casting pour Matignon, ce serait Bruno Retailleau.
18:00C'est une piste intelligente dans la mesure où ça peut couper le pied du RN,
18:08et ça pourrait amener le gouvernement à prendre des dispositions qu'il n'a encore pas prises jusqu'à présent.
18:14C'est vrai que Bruno Retailleau, c'est une des révélations de ce gouvernement,
18:19on l'aime ou on ne l'aime pas,
18:21mais il a pris des positions très claires, très dures sur les questions de sécurité,
18:25et il a pris beaucoup d'ampleur personnelle ces dernières semaines.
18:30Alors, je voudrais ajouter quelque chose, parce que c'était un peu mon propos d'hier,
18:35un propos de la responsabilité.
18:37J'exerce une profession libérale depuis 38 ans.
18:41Je suis responsable de toutes mes fautes, comme à peu près tous les citoyens français.
18:47Le droit est clair, il y a une faute, un lien de causalité, un préjudice.
18:52Les seuls qui ne sont pas responsables, ce sont les hommes politiques.
18:55Il y a quand même la Cour de justice de la République maintenant,
18:58devant laquelle ils peuvent être amenés à rendre des comptes, Philippe.
19:01Je pense que Gabriel Attal et M. Darmanin sont encore sur la scène politique,
19:06alors qu'ils ont fait partie d'un gouvernement qui a conduit la France à la faillite.
19:10La faillite, c'est plus de 64 000 entreprises en difficulté,
19:15en redressement, en liquidation judiciaire.
19:17Voilà la responsabilité de ces gens-là.
19:19Et ils sont encore dans l'indéfense pour nous dire et donner des leçons à M. Barnier.
19:24Je trouve ça scandaleux.
19:26Peut-être M. Retailleau mettra de l'ordre dans tout ça.
19:29C'est d'ailleurs ses trois priorités, on le rappelle.
19:32L'ordre, oui.
19:33Comment ?
19:34Rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre.
19:36Rétablir l'ordre, effectivement.
19:39Bruno Retailleau, c'est une piste qui permettrait d'annihiler le RN.
19:48Vous avez raison.
19:50Après, j'ai noté hier aux questions au gouvernement,
19:55quelque chose d'intéressant dans l'attitude de Bruno Retailleau,
19:57c'est qu'il était très offensif vis-à-vis du RN,
20:00et qu'il a défendu la légitimité politique d'Emmanuel Macron.
20:04On peut se demander s'il ne serait pas intéressé.
20:09Arithmétiquement, Marie-Bénédicte, je ne parle pas de politique.
20:12Arithmétiquement, le choix de Bruno Retailleau ne serait pas absurde,
20:16parce qu'il pourrait, s'il y a un accord, avoir les 140 voix du RN,
20:21et avoir la droite...
20:23Je ne suis pas sûre qu'il les recherche, vu comment il les a attaquées hier, justement.
20:27Ça les gênerait politiquement.
20:31Je ne suis pas sûre qu'il lui apporterait leur soutien.
20:33Mais est-ce qu'il le censurerait ?
20:35Ça, c'est une autre question.
20:37Après, il y a une partie des macronistes qui ne voudraient pas de Bruno Retailleau.
20:42On en vient toujours à cette équation impossible.
20:45Les macronistes de gauche, tant qu'on se débrouillait la tâle, n'iraient pas sur ce scénario-là.
20:47Je ne suis pas sûre.
20:49Merci. Pardon, Philippe Haïti.
20:51Ont-ils encore voix au chapitre, les macronistes, aujourd'hui ?
20:54Est-ce qu'ils peuvent faire et défaire un gouvernement
20:56alors qu'ils sont responsables du chaos d'aujourd'hui ?
20:59Ils ont un certain nombre de députés qui peuvent voter à l'Assemblée une censure, en tout cas.
21:03Oui. Pas suffisamment, à mon sens.
21:05Je n'ai pas fait le calcul, mais pas suffisamment, à mon sens.
21:08Philippe, je voudrais qu'on accueille Ahmed, aussi, dans la discussion.
21:11Bonjour, Ahmed.
21:12Bonjour, Ahmed.
21:13Bonjour. Bonjour à tout le monde.
21:14On vous écoute.
21:16Je dirais qu'un bon Premier ministre, il faut un comptable.
21:19Un comptable, moi, personnellement, sincèrement.
21:22Je vois un ministre qui s'appelle Strauss-Kahn, un monsieur qui s'appelle Strauss-Kahn,
21:26qui, malgré ce qu'il a fait et tout ce qu'il a fait,
21:30moi, je pense que c'est quelqu'un qui est relévé, comme même la France.
21:33Ou alors Dominique Villepin,
21:35c'est quelqu'un qui a des relationnels bien, qui était déjà ministre.
21:40Ou alors Thierry Breton, comme on l'a dit.
21:45Ce sont des noms qui tournent souvent, pas celui de Dominique Strauss-Kahn,
21:49parce que ça, ce serait une transgression, à mon avis.
21:51C'est plié pour lui. Personne n'appellera jamais Dominique Strauss-Kahn.
21:54Il a mis des années, des années à réapparaître en public.
21:58Je l'ai vu il y a 6 mois, 1 an, peut-être, sur LCI, un soir, interviewé.
22:05Mais il réapparaît très peu en public.
22:07A mon avis, c'est inenvisageable qu'on lui confie ce type de responsabilité à Matignon.
22:13Je retiens deux noms, vous avez dit Thierry Breton, vous aussi.
22:17Dominique Villepin ?
22:18Oui, c'est un comptable, malgré tout ce qu'il a fait.
22:22Plus diplomate que comptable, quand même, Dominique Villepin.
22:25Il est comptable, quand même, par rapport à tout ce qu'il a fait pour...
22:29Il a bien connu qu'il n'était pas en fonction et qu'il était bien, quand même.
22:33Malgré tout ce qu'on dit, il a quand même 10 millions et 10 milliards et 10 milliards.
22:37Je pense, je n'en sais rien.
22:39Pour la France, en tout cas.
22:40En tout cas, on voit que vous vous tournez davantage, j'allais dire, vers des figures rassurantes.
22:45Au-dessus des partis, un peu au-dessus des partis.
22:47Des figures qui ont incarné des visages qui étaient à la une de l'actualité politique il y a maintenant presque 15 ans, Ahmed.
22:55Oui, ça fait 15 ans, c'est sûr et certain.
22:58Mais j'aurais préféré voir si les gens-là, au moins eux, ils ont de l'expérience
23:02que d'avoir des gens qui n'ont pas d'expérience.
23:04Oui, mais regardez l'expérience.
23:05On a essayé avec Michel Barnier.
23:07Michel Barnier, pardon, il cochait toutes les cases.
23:10On disait, Ahmed, on disait, il y a trois mois, il est Premier ministre depuis le 5 septembre, Barnier.
23:15On disait, regardez, il a été le négociateur du Brexit entre 2016 et 2019.
23:20Il a été commissaire européen.
23:22Il a été plusieurs fois ministre.
23:23Il a été, c'est un homme de terrain, de son terroir, de son territoire.
23:27Il a été l'un des plus jeunes députés de France en 1978.
23:30Il avait le CV parfait.
23:31Il a tenu trois mois.
23:33Trois mois, Ahmed.
23:35Donc, je regarde tous les noms qu'on a.
23:39Dominique de Villepin, Thierry Breton, Nicolas Sarkozy.
23:43Vos propositions pour Matignon, Lagarde, François Ruffin.
23:47Mais je ne vois pas de solution miracle émergée du chapeau.
23:51Je ne sais pas s'il y aura une solution miracle qui émergera d'ailleurs ce soir.
23:55Merci de vos appels.
23:56Je me tourne vers Jean-Alphonse Richard car j'entends une petite musique qu'on connaît bien.
23:59Bonjour Jean-Alphonse.
24:00Bonjour à tous les trois.
24:01Avec aujourd'hui un mystère criminel parce qu'on n'est pas très loin du paranormal.
24:05C'est l'affaire du Cecil Hotel à Los Angeles.
24:07En 2013, une jeune femme disparaît derrière les murs de cet hôtel qui a très mauvaise réputation.
24:13On le dit même hantée.
24:14Elle s'appelle Elisa Lam.
24:16C'est une étudiante canadienne.
24:17Elle a 21 ans.
24:18On va la retrouver immergée dans un réservoir d'eau de l'hôtel sur le toit.
24:23On ne sait pas comment elle est arrivée ici.
24:26La vidéosurveillance montre qu'elle était peut-être poursuivie.
24:30Mais par qui ? Dans les murs de cet hôtel ?
24:32Par un fantôme ?
24:33Et bien, pourquoi pas ?
24:34Je vous raconte tout ça dans l'heure du crime.
24:36A 14h, l'affaire Elisa Lam.
24:38Le mystère du Cécil Hotel.
24:40A tout de suite.
24:41On vous écoutera bien sûr à 14h.
24:43Et nous on attend vos propositions pour Matignon.
24:45A tout de suite mesdames, messieurs.
24:56Vous écoutez RTL midi.
24:57Les auditeurs ont la parole.
24:58Michel Barnier sera-t-il censuré ce soir ?
25:00Et si oui, qui pour lui succéder ?
25:03L'équation politique semble presque impossible.
25:06On attend vos suggestions.
25:07On revient dans 55 secondes.
25:10Céline Landreau et Éric Brunet.
25:12Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:15Écoutez, moi je vois bien monsieur Attali.
25:18L'homme qui soufflait à l'oreille des présidents.
25:20Donc il a conseillé tous les présidents.
25:22Alors pourquoi pas lui ?
25:23On verra un petit peu si ses conseils sont bons.
25:25Qui je verrais bien moi au gouvernement comme Premier ministre ?
25:29Nathalie Arthaud.
25:31C'est une femme qui sait compter.
25:33Et qui est près du peuple.
25:35Ça c'est quand même peu probable.
25:36C'est une grosse cote Nathalie Arthaud Premier ministre.
25:38Oui, Nathalie Arthaud c'est...
25:41Mais je vois que les auditeurs ont plein d'idées finalement.
25:43C'est intéressant.
25:44Attali, Arthaud, Breton, Sarkozy, Lagarde, Ruffin, Villepin, DSK.
25:51Vous en avez des idées pour remplacer Michel Barnier mes chers amis ?
25:55Aux 30 de 10.
25:56Il y a quelques scénarios qui sont réalistes à mon avis.
25:59Ils ont même pensé, réfléchi en ce moment même du côté de l'Elysée.
26:02Je pense par exemple au scénario Thierry Breton.
26:0730 de 10 on prend Franck.
26:08Bonjour Franck.
26:09Bonjour.
26:10Bonjour Céline.
26:11Bonjour Marie-Bénédicte.
26:12Bonjour Eric.
26:13Bonjour.
26:14Alors moi je suis disponible éventuellement pour Matignon.
26:17Et puis après on se met tous en conclave avec les 11 présidents de groupe à Matignon.
26:23Et quand il y a la fumée blanche je pense qu'on aura trouvé un gouvernement, un programme.
26:27Et puis ça marchera.
26:28Mais sinon blague à part, où sont les femmes ?
26:30Où sont les femmes à part madame Lagarde ?
26:34On pourrait peut-être choisir quelqu'un d'inconnu ou pas très connu.
26:37Vous avez la maire de Calais par exemple, Natacha Bouchard qui est vice-présidente des Hauts-de-France.
26:41Elle est proche des LR.
26:43Maire de Calais et elle gère les migrants depuis la Côte d'Opa, le Cap-Guinée, le Cap-Blanc-Nez.
26:49Donc ça pourrait être sympa.
26:50Elle n'est pas connue mais elle est très connue.
26:52Une femme, je l'ai interviewée une ou deux fois, femme très courageuse Natacha Bouchard.
26:56À l'image de Jean Castex qu'on ne connaissait pas en 2020.
26:59Il avait été simplement maire de sa commune.
27:01Et puis donc pourquoi pas elle à Matignon.
27:03Après si on ne cherche toujours pas à droite, on pourrait faire appel à Nathalie Kosciusko-Morizet
27:08qui s'est retirée de la vie politique.
27:10Mais qui a quand même un bon bilan sous Sarkozy qui est clos.
27:13Et elle pourrait peut-être pousser le groupe Écolo à l'Assemblée de ne pas voter une censure contre elle
27:19ou de voter les propositions de loi.
27:21Après sinon il y a aussi Fabienne Keller pour l'Europe.
27:24Là elle est également censurée.
27:25Elle a été sénatrice.
27:27Franck vous citez que des femmes.
27:28C'est à dessein.
27:29Vous souhaitez une femme à Matignon ?
27:31Mais pourquoi pas ?
27:32On a déjà eu deux.
27:33Bon elles ont fait ce qu'elles ont pu.
27:35Il y a du positif à du non-positif comme négatif.
27:38Mais on parle toujours des hommes.
27:40Moi je suis un homme alors je pourrais dire oui que des hommes.
27:42Mais encore une fois dans les propositions des journalistes, des auditeurs,
27:46on va chercher des Thierry Breton.
27:48Non merci.
27:49Je pense qu'il a fait son temps.
27:50Il n'a même pas jamais été élu ni député, ni maire, ni conseiller régional etc.
27:56On veut M. De Villepin j'ai entendu.
27:58Mais M. De Villepin c'est l'époque Jacques Chirac.
28:01On pourrait peut-être essayer de prendre du sang neuf,
28:04des cerveaux un peu plus jeunes, plus frais et plus dynamiques.
28:07Et donc il y a du monde.
28:09Julien Denormandie on en a parlé.
28:11Il y a d'autres.
28:12Ou alors sinon Florence Parly qui a été une bonne ministre des armées
28:15sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
28:19Et pourquoi pas revenir à Maxignon.
28:21Elle a même été ministre du budget sous la cohabitation de Jospin.
28:24Donc vous voyez il y a des femmes je pense de disponibles et de compétentes.
28:28Pourquoi toujours demander aux hommes d'y aller ?
28:31Un auditeur avait cité aussi tout à l'heure Christine Lagarde.
28:34Non mais elle ne veut pas.
28:35Ça fait plusieurs fois qu'elle ne veut pas.
28:37Je pense qu'elle est très bien à la Banque Centrale Européenne.
28:40Elle a fait le FMI.
28:42Qu'est-ce qu'elle viendrait faire dans cette galère de gérer la France ?
28:45Vous n'avez pas parlé de Mme de Fabienne Keller ?
28:48Oui.
28:49Qui est ancienne sénatrice et qui est maintenant députée européenne.
28:52Pourquoi pas ? Elle était maire de Strasbourg.
28:54Elle connaît le terrain.
28:56Elle connaît le Parlement par cœur.
28:58Pourquoi aller chercher Thierry Breton ?
29:00C'est encore commissaire européen.
29:03Ou allez on va aller rechercher Jean-Pierre Raffarin peut-être aussi.
29:07Non il ne veut plus.
29:08Non mais il ne veut plus.
29:10Et M. Bayrou, moi je pense qu'il attend le poste au Conseil constitutionnel.
29:14Qui se libère juste pour info en mars ou avril 2025.
29:17Puisqu'il faut remplacer M. Laurent Fabius.
29:19Ça peut être un super poste pour lui.
29:21Et puis il sera récompensé de ses 50 ans de carrière politique.
29:25Mais vous avez raison quand vous dites qu'il faut quelqu'un qui connaît le Parlement.
29:28Parce que tout à l'heure quand on parlait de profil peut-être un peu plus technique.
29:32Être Premier ministre ça nécessite aussi de bien sentir les rapports de force.
29:36Les équilibres politiques.
29:38Et ça c'est quand même très important.
29:41Parce que là il y a quand même un sacré bourbier au Palais Bourbon.
29:44Il y a quand même un sacré bourbier au Palais Bourbon.
29:46Jérôme, vous nous avez appelé aussi.
29:48On vous écoute Jérôme.
29:50Qui pour vous à Matignon ?
29:52Bonjour.
29:54Plus j'écoute votre émission, plus je suis un peu désolé.
29:58Ce n'est pas le but pourtant.
30:00Là j'entends que des hommes politiques.
30:04Pas d'arrière-plan mais du passé.
30:08À un moment donné il faut se poser les bonnes questions.
30:10Ça fait 50 ans que c'est droite-gauche, droite-gauche, droite-gauche.
30:13M. Barnier, il est là à mon avis.
30:16Je ne dis pas par hasard mais il a voulu sauver un peu.
30:19Personne ne le suit.
30:21Moi je pense à quelqu'un de la société civile.
30:23Je ne sais pas.
30:25M. Tavares, il vient de se libérer.
30:27Carlos Tavares, le président démissionnaire du groupe automobile Stellantis.
30:33Après c'est quelqu'un qui a monté Stellantis.
30:36Qui a fédéré beaucoup d'entreprises.
30:38Je dis pourquoi pas.
30:39Parce que les politiques à un moment donné.
30:42Je ne sais pas.
30:44Il faut qu'ils se regardent un peu dans la glace.
30:46On les aime bien tous.
30:48Mais avec le millefeuille administratif.
30:51Avec tout ça.
30:52On nous a dit qu'on allait réduire tout ça.
30:54Les charges.
30:55Mais c'est toujours pareil.
30:56C'est toujours pareil depuis 50 ans.
30:58À un moment donné il faudrait peut-être mettre un chef d'entreprise.
31:01Qui est un peu l'Agnac.
31:03Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
31:05C'est mon opinion.
31:07Je pense que les Français, les politiques, ils en ont marre.
31:10Jérôme, il faudra quand même prévenir Carlo Savarez.
31:12Si on lui propose le poste.
31:13Que ce n'est pas tout à fait le même salaire.
31:15Matignon qu'être à la tête d'un groupe comme Stellantis.
31:17Vous savez après.
31:19Tous les ministres, les députés.
31:21Quand ils ne sont plus élus.
31:23Ils ont toujours des postes de haut fonctionnaire.
31:25À 50 000 ou 60 000 par mois.
31:27Pas tous.
31:28Ce n'est pas une généralité.
31:29Il y a quand même une commission.
31:31Qui vérifie qu'il n'est pas conflit d'intérêt.
31:33Ils ne peuvent pas prendre n'importe quel poste.
31:35Quand ils quittent leur ministère.
31:37Après c'est une idée.
31:38C'est une idée comme une autre.
31:40Un chef d'entreprise.
31:41On l'a compris.
31:42Pour redresser le pays.
31:44Et les finances de l'État.
31:46Merci Jérôme pour votre proposition.
31:48Merci à Franck.
31:49A tous ceux qui nous ont appelés.
31:50Et pardon à Marie.
31:51Puisqu'on a encore une fois pas eu le temps de prendre nos mots.
31:53On peut redresser les finances de l'État.
31:54Je vous rappelle.
31:55Il y a l'exemple portugais.
31:56Les portugais ont baissé les pensions des fonctionnaires.
31:59Baisser les pensions des retraités.
32:01Ça a fait mal.
32:02Ou augmenter la TVA.
32:03Ils sont arrivés à redresser les déficits.
32:07Est-ce qu'en France on est prêt à faire ça ?
32:09A mon avis je ne crois pas.
32:10Alors mesdames, messieurs.
32:11Le sujet suivant.
32:12Vous avez plus de 50 ans.
32:13Vous qui nous écoutez.
32:15Vous avez déjà été victime.
32:17Discriminée à l'embauche.
32:18A cause de votre âge.
32:20A cause de vos temples grisonnantes.
32:22Et bien vous n'êtes pas le seul.
32:24Parce que le défenseur des droits.
32:26A alerté aujourd'hui sur la discrimination à partir de 50 ans.
32:29Pourtant on n'est pas vieux à 50 ans.
32:31Mais il paraît qu'on discrimine.
32:33Si c'est votre cas.
32:34On voudrait vous entendre avec Céline.
32:36Faites le 3210.
32:48En 2017 lorsque j'avais 59 ans.
32:50J'ai déclaré une terrible schiastique.
32:52M'obligeant à être arrêtée 5 semaines.
32:55A mon retour la direction m'a expliqué.
32:58Que je devais finir de former ma remplaçante.
33:01Et prendre ma retraite.
33:02Ces dernières années ont été terribles.
33:05La direction se vantant en permanence et à tout vent.
33:09D'anticiper ma retraite.
33:12Voilà.
33:13La question qui est posée.
33:15C'est celle de la discrimination à l'embauche.
33:18Des personnes de 50 ans et plus.
33:20Pour moi je n'arrive pas à croire que ce soit vrai.
33:23Je n'arrive pas à croire.
33:25Qu'un chef d'entreprise puisse se passer d'un salarié de 50 ans et plus.
33:29Quand on a plus de 50 ans.
33:30On a élevé les enfants.
33:31On est plus tranquille dans sa vie personnelle.
33:33On est plus focus dans son travail.
33:35On forme des gens.
33:37Les nouveaux salariés qui sont un peu tout fous.
33:39Qui viennent d'arriver.
33:40Je n'arrive pas.
33:41A me mettre à la place du chef d'entreprise.
33:43Qui dans sa tête se dit.
33:44Tiens.
33:45Il faut absolument que j'embauche un jeune de 22 ans.
33:48Parce qu'un type ou une femme de 50 ans.
33:50Ce n'est pas bien.
33:51Je ne comprends pas.
33:52Je ne comprends pas rationnellement.
33:54Olivier FL3210.
33:55Mon cher Olivier.
33:56Bonjour.
33:57Bonjour Monsieur Brunet.
33:59Madame Landron et tous.
34:00Qui êtes-vous Olivier ?
34:02Moi je suis aujourd'hui un chef d'entreprise.
34:05Avec un effectif bien plus limité.
34:07Que ce que je ne l'ai été.
34:09J'ai eu des responsabilités un petit peu conséquentes.
34:11Dans mon parcours.
34:13Vous aviez combien de salariés au temps fort ?
34:16Au temps fort.
34:17On est allé jusqu'à 120.
34:20120.
34:21Et eux-mêmes encadraient beaucoup plus de personnes.
34:25D'accord.
34:26Et pour justement arriver à créer des process.
34:30Créer de la dynamique.
34:32Créer un certain nombre de choses.
34:34Quelquefois on doit faire preuve d'ingéniosité.
34:38D'inventivité.
34:40Qui est difficile à mettre en place.
34:42Quand les gens sont trop installés.
34:45Dans leurs habitudes professionnelles.
34:49Alors un salarié de plus de 50 ans.
34:51C'est comment Olivier ?
34:52Vous qui avez managé.
34:53Est-ce que c'est bien ?
34:54Est-ce que c'est pas bien ?
34:55Parlez simple, court et efficace.
34:58C'est bien quand il est là pour faire du management.
35:02Parce qu'il a la plupart du temps une main de fer dans un gant de velours.
35:07Il est capable de faire avancer les choses souplement.
35:10Avec finesse et pertinence.
35:15Maintenant quand il s'agit de faire un autre poste que d'encadrement.
35:21Je crois pas que ce soit si bien que ça.
35:23Pourquoi ?
35:24Globalement si on regarde comment est configurée une entreprise.
35:28Il y a principalement un dirigeant principal.
35:30Deux ou trois directeurs.
35:32Deux ou trois responsables.
35:34Et après des services.
35:36La plupart du temps les responsabilités sont confiées à des gens avec de l'expérience.
35:42Et la production, l'exploitation même.
35:45Elle est souvent confiée à des gens avec moins d'expérience.
35:48Parce que ça demande pas forcément une analyse et une expérience.
35:53Avec de nombreuses années d'expérience derrière soi.
35:58Et les gens de 50 ans pour vous, ils sont plus fatigués que ceux de 22 ans ?
36:02Qu'en pense le chef d'entreprise ?
36:04Ou ça c'est une légende ?
36:06Alors c'est pas une légende monsieur.
36:09C'est pas une légende.
36:10Parce que le temps passé en entreprise permet d'acquérir de l'expérience.
36:17L'expérience c'est une chose.
36:18Mais surtout amène, selon moi, de par mon expérience,
36:22et je ne suis pas formé dans le recrutement,
36:24mais seulement par mon expérience,
36:26amène les gens à avoir une certaine réticence à l'innovation,
36:34aux objectifs principaux d'une entreprise.
36:37Rappelons-nous l'intérêt premier.
36:39Vous dites maintenant l'objectif à atteindre pour la boîte c'est
36:44à la fin du mois vendre 100 000 euros de contrat par service.
36:48Je dis n'importe quoi.
36:49Et la personne qui a plus de 50 ans, elle va dire
36:53non non mais avant c'était pas comme ça, c'est pas possible,
36:56on en a marre de la culture d'objectifs.
36:58Elle va s'opposer à la culture de changement.
37:00C'est ça que vous voulez dire Olivier ?
37:02Entre autres.
37:03Entre autres parfaitement.
37:05Et il faut tout simplement deux choses.
37:07Que l'entreprise reste rentable, c'est le but unique premier d'une entreprise.
37:12C'est pas une association, personne n'est là pour passer sa journée.
37:15Oui allez-y Céline.
37:17Est-ce que vous concrètement vous avez eu parfois un candidat de 52, 55 ans
37:22et vous vous êtes dit non trop vieux je le prends pas ?
37:24Bien sûr et aujourd'hui je les ai les 50 ans.
37:27Et je vois bien, alors c'est toujours plus facile de parler que de ce qu'on connaît
37:31sur notre expérience personnelle, moi je vois bien qu'en quelques années
37:34mon niveau physique a nettement baissé, mon implication,
37:40alors moi je suis dirigeant encore de société donc ça va rendre notre sujet,
37:42mais ce que je constate de manière générale c'est que l'implication est moindre.
37:46Alors j'entends ce que vous dites Olivier.
37:49Moi j'ai une copine qui a une PME et qui galère pour avoir un comptable dans sa PME.
37:57Elle galère.
37:58Elle me dit on m'en a envoyé parce qu'elle doit travailler avec des cabinets d'out placement.
38:03On m'en a envoyé un, il y est arrivé on m'a dit que c'était un génie, il est nul.
38:09Une femme au bout de trois jours, elle était en arrêt maladie,
38:13bon bref je vous parle de la vie quotidienne d'une patronne de PME,
38:16et elle est tombée sur un senior qui a je crois 59 ans,
38:20elle me dit c'est un bonheur, il est précis, il est puissant, il est fort,
38:26c'est un bon comptable, il amène de la stabilité, il m'embête pas pour prendre son vendredi
38:30parce que ses enfants sont élevés, il a plus de problèmes d'RTT, de vacances, etc.
38:36Et elle est heureuse la patronne de PME dont je vous parle Olivier.
38:39Vous savez aussi bien que moi Monsieur Brunet que tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
38:42On peut citer tous les exemples du monde, du meilleur au moins bon.
38:45Il faut parler selon moi d'une tendance générale,
38:48aujourd'hui demander à des dirigeants d'entreprise à quel point c'est compliqué de gérer du personnel.
38:55Le capital premier de l'entreprise...
38:57Non mais vous dites du personnel de plus de 50 ans vous vous dites, du personnel de plus de 50 ans.
39:01De façon générale, quand on doit gérer du personnel globalement, on va limiter les complications.
39:10Bien, merci Olivier. Dans un instant on va prendre...
39:14Sandrine peut-être, bonjour Sandrine.
39:16Oui bonjour, vous m'entendez ?
39:18On vous entend et on vous retrouve dans un instant, à tout de suite.
39:20Ok, à tout de suite.
39:32Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau.
39:38Alors, nous étions avec Sandrine qui nous a appelés.
39:41Nous parlons de la discrimination à l'embauche des gens de plus de 50 ans.
39:45Sandrine, bonjour, re-bonjour.
39:47Oui bonjour.
39:48Vous faites partie de ces gens qui considèrent avoir été discriminés en raison de leur âge au boulot ?
39:54Oui complètement, implicitement puisque c'est discriminatoire donc évidemment les recruteurs ne vous le disent pas.
40:00Mais moi j'ai des difficultés depuis plusieurs années, on va dire depuis 5 ans à peu près, pour retrouver un emploi.
40:08Donc moi je dirige des centres de profit non alimentaires.
40:11Donc un métier avec une très forte pénibilité et en étant...
40:15Qu'est-ce que c'est ? Je n'ai pas compris. Des centres de profit non alimentaires, c'est quoi ?
40:19Oui, c'est une surface de vente non alimentaire.
40:22Ah d'accord.
40:23Surface de vente non alimentaire, ok compris.
40:25Donc je dirige une équipe, je gère mon entreprise puisque je suis indépendante, je paye mes salariés.
40:33Et donc moi je trouve très choquant en fait l'intervenant précédent parce qu'en fait c'est à cause de ce genre de discrimination
40:42parce qu'en fait il est extrêmement jugeant et discriminatoire dans ce qu'il dit.
40:47Parce que moi honnêtement en tant que femme de 57 ans, j'ai bientôt 58 ans d'ailleurs, je me sens mais à 100%, même 500% de mes capacités.
40:58J'ai travaillé avec beaucoup de jeunes et honnêtement j'étais beaucoup plus dynamique, j'étais beaucoup plus productive que certains jeunes.
41:08Voilà.
41:09Donc ce que dit ce monsieur, je ne sais pas sur quoi il se base et moi j'ai des compétences.
41:14Donc aujourd'hui il y a quand même un jeunisme.
41:17D'ailleurs ça se voit dans les offres d'emploi quand on commence à tutoyer quelqu'un quand on recrute.
41:22Déjà je dirais qu'on cible un peu le profil de la personne.
41:27Moi je vais quand même à des entretiens mais c'est vrai que parfois je ne vais même pas à l'entretien parce qu'on ne m'appelle pas alors que j'ai à 100% les compétences sur le poste.
41:38Donc voilà, il y a une vraie discrimination.
41:41Aujourd'hui alors je dirais que c'est peut-être parce qu'on coûte trop cher aussi.
41:46Après moi j'ai un double handicap parce que j'ai 57 ans mais je suis une femme et une femme en plus à un poste de direction, on privilégie plutôt les hommes.
41:56On rappelle que la discrimination liée au sexe, à l'âge ou à toute autre forme d'ailleurs est interdite par la loi.
42:04Elle est interdite oui mais elle se pratique très couramment.
42:08Je vous le jure parfois par politesse il m'arrive de dire aux auditeurs je vous comprends et au fond de moi de me dire bon mais oui parce que ça s'appelle la conversation.
42:19Quand on converse avec quelqu'un voilà, parfois on met un peu d'eau dans son vin.
42:25C'est comme ça la vie, ce n'est pas lié à cette émission de radio.
42:29Mais sur ce que vous me dites là, vous, mais je suis vent debout, je suis à 100% avec vous.
42:34Je n'arrive pas à comprendre, je serai patron d'une PME, j'ai raconté l'histoire de mon expert comptable tout à l'heure.
42:38Mais moi je préfère 10 fois quelqu'un de compétent qui en veut, qui a élevé ses enfants, qui a du temps, qui a besoin d'être valorisé sur le plan social, personnel à travers un bon job.
42:48Je préfère 100 fois une personne de plus de 50 ans qu'un jeune branleur de 22 ans, pardon d'être un peu vulgaire j'espère qu'on me le pardonnera.
42:56Voilà, ou qu'une jeune femme qui n'est pas très expérimentée dans le boulot.
43:00Je préférerais moi avoir un senior, voilà je vous le dis.
43:04C'est-à-dire qu'aujourd'hui moi je trouve qu'en fait l'âge ne doit pas être un critère, on doit juger les gens sur leurs compétences.
43:14Et c'est vrai qu'aujourd'hui il n'y a pas de pluralité dans le travail.
43:18Et c'est dommage parce que moi je pense que c'est très bien de trahir des jeunes, on leur apporte mais eux ils nous apportent aussi.
43:23Et à la fois le problème aujourd'hui c'est pas tant l'âge, c'est qu'on estime qu'à partir d'un certain âge on est trop cher, on n'est pas malléable.
43:35Moi je vous dirais que c'est faux, c'est pas vrai.
43:39Moi je suis très humble, quand j'apprends un métier là je vais peut-être être obligée de créer mon emploi parce que de toute façon c'est pas France Travail qui va m'en trouver un.
43:49Et donc moi la difficulté c'est que je veux travailler, je me sens à fond et quand je travaille je suis très impliquée.
43:57Et ça on ne le trouve pas forcément chez les jeunes d'aujourd'hui.
44:00Et ça je dirais qu'on a un savoir-être qui est complémentaire au savoir-être d'un jeune qui sort de l'école par exemple.
44:07Et ça je trouve que ce serait bien que tout le monde comprenne qu'il faut de tout.
44:12Il faut des jeunes qui sortent de l'école, il faut des seigneurs qui ont les compétences et le vécu.
44:20Et les compétences surtout parce qu'aujourd'hui je pense qu'on a un problème de qualité de compétence.
44:25Les gens c'est approximatif, on prend des jeunes parce qu'ils ne sont pas chers, c'est pas grave s'ils sont mauvais.
44:31Mais de la même manière Sandrine qu'on ne peut pas mettre tous les quinquagénaires dans le même panier en disant qu'ils sont fatigués, plus fragiles, vieillissants, tout ce que vous voulez.
44:41On ne peut pas non plus mettre tous les jeunes sous l'étiquette branleur pour reprendre vos mots Eric tout à l'heure.
44:49Je présente mes excuses aux auditeurs et aux auditrices.
44:53Je ne pense pas que tous les jeunes soient ça.
44:56Je pense que si je devais choisir, je choisirais plutôt une personne expérimentée de plus de 50 ans qu'un jeune qui ne connaît pas forcément très bien encore le boulot.
45:05Mais ça c'est moi.
45:07Alors ça tombe bien parce qu'il est loin d'être inexpérimenté.
45:10C'est moi, c'est moi, c'est Jean-Alphonse Richard que je veux.
45:13Oui, j'espère que vous ne m'avez pas traité de branleur.
45:15Non, non, pas du tout. Écoutez, arrêtez avec les grossièretés Jean-Alphonse.
45:18C'est inacceptable sur notre antenne.
45:20L'heure du crime aux portes du paranormal avec l'affaire Elisa Lam et les fantômes du Cecil Hotel. C'est tout de suite.
45:26Et on ira donc à Los Angeles.
45:28A tout de suite pour les infos de 14h.