Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 12 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Alors nous sommes avec Jean, bonjour mon cher Jean.
00:11Bonjour Eric et bonjour Céline.
00:14Vous êtes où Jean ?
00:15À La Roche-sur-Yon en Vendée.
00:17Ah oui, département agricole s'il en est, est-ce que l'État est trop indulgent, trop conciliant
00:24avec les agriculteurs qui bloquent, qui expriment leur colère et qui parfois dégradent ?
00:29Trop indulgent vis-à-vis de ceux qui dégradent, et en particulier les villes, et ce depuis longtemps.
00:38Depuis des décennies, il y a des milliers d'euros de dégâts suite aux manifestations d'agriculteurs
00:45et il y a peu de poursuites, pour ne pas dire pas de poursuites à leur égard.
00:51Par contre, les ouvriers de chez Michelin qui ont été durement touchés à La Roche-sur-Yon et à Cholet,
00:58quand ils enfilent par exemple une veste sur la statue de Jacques Chirac, on les poursuit.
01:04Oui, l'État est indulgent et trop laxiste.
01:07Intéressant comme point de vue, c'est d'ailleurs un point de vue qu'a exprimé plusieurs fois
01:11la patronne de la CGT, Madame Binet, on y reviendra dans une poignée de secondes.
01:15Restez avec nous, on attend d'ailleurs au passage les réactions des représentants du monde agricole
01:20et des agriculteurs.
01:21À 13h01 mesdames, messieurs, c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
01:25Si on évoque ce sujet de la colère agricole aujourd'hui, c'est parce que ce matin, sur RTL,
01:29Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, le premier syndicat agricole, a maintenu la pression
01:35sur la classe politique en expliquant que de nouvelles actions étaient possibles d'ici à la fin de l'année.
01:41Quant aux violences, Arnaud Rousseau les condamne, tout en expliquant, là encore sur notre antenne,
01:46qu'on ne peut pas pousser les gens à bout et s'étonner, je cite, de réactions qui vont au-delà
01:50de ce qui serait raisonnable.
01:52Emmanuel Macron lui écourte son séjour en Pologne, le chef de l'État rentrera à Paris en début de soirée
01:58et cela alors qu'il s'est engagé à nommer un premier ministre d'ici ce soir.
02:03Enfin, la fin de l'affaire Mbappé en Suède, l'enquête est close, faute de preuves suffisantes,
02:08à savoir le parquet suédois ce matin, parquet qui ne confirme toujours pas que c'est bien
02:13qu'il y ait un Mbappé qui était visé par cette plainte pour viol déposée il y a deux mois,
02:17comme l'affirmait la presse locale.
02:20Le temps, Peggy Broch, pour cet après-midi, ça reste bien couvert au nord du pays ?
02:25Oui, surtout sur les régions au nord de la Loire, entre la Normandie, le centre-valle de Loire,
02:29l'île de France, les Hauts-de-France, où on attend d'ailleurs un peu de bruine cet après-midi,
02:33en allant vers les plaines d'Alsace et vers le Lyonnais.
02:35En revanche, on retrouve du soleil et ça fait du bien, du côté de la Bretagne,
02:39et le soleil il est également dans les régions du Sud et il remonte vers le Jura et les Vosges,
02:45mais si vous êtes sur les Pyrénées, là ça se couvre au fil des heures,
02:48avec toujours des averses cet après-midi sur le Roussillon et de la neige dès 1400 mètres.
02:53Les températures, peu d'écart entre ce matin et cet après-midi sur les régions qui sont sous la grisaille,
02:583 à 6 degrés au nord, mais on a tout de même 9 attendus en Bretagne,
03:02et on gagne parfois 10 degrés par rapport à ce matin dans le Sud.
03:06Les températures sont comprises entre 9 et 15 degrés, la maximale 16 pour Ajaccio.
03:10Merci Peggy.
03:12Tous les jours, dès midi, prenez la parole sur RTL.
03:15Les auditeurs ont la parole.
03:17Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
03:20Déjà on a l'impression que les agriculteurs ont le monopole de la souffrance et de l'injustice de l'administration française,
03:26alors c'est complètement faux, les artisans, les commerçants, on est tous dans le même bateau,
03:30sauf que nous on n'a pas les tracteurs et on n'a pas un syndicat aussi fort que la CNSA.
03:35Je pense que si nous on manifestait, les artisans, et si on allait les empêcher d'aller dans leurs champs,
03:40je pense qu'ils réagisseraient d'une certaine manière.
03:43Voilà, ça c'est Guillaume du département des Côtes d'Armor en Bretagne qui nous laisse ce message.
03:47Ça converge assez avec ce que nous disait il y a un instant Jean le Vendéen.
03:53Guillaume, il est un peu sur votre ligne.
03:55Tout à fait, j'ai connu la ville de la Roche-sur-Yon bloquée par les agriculteurs pendant une journée,
04:01et le préfet de l'époque trouvant que tout s'était bien passé.
04:05Moi je trouve que c'est assez inadmissible, tout en respectant bien évidemment les revendications des agriculteurs
04:12qui sont indispensables dans mon département et indispensables à l'économie française.
04:18Mais il s'arroge des privilèges de manifestation qui sont inadmissibles.
04:25Donc Jean, l'affaire est sérieuse, parce qu'au fond ce que vous dites,
04:29c'est que, on écoutera dans un instant la patronne de la CGT qui est sur cette ligne,
04:33c'est que finalement depuis toujours l'État réprime avec dureté le monde ouvrier
04:40quand il fait grève et qu'il s'en prend par exemple à du mobilier urbain,
04:44mais avec beaucoup moins de dureté le monde paysan.
04:48C'est ça l'idée générale Jean ?
04:50Tout à fait, monsieur Retaillot par exemple n'a jamais protesté contre les dégradations faites par les agriculteurs.
04:57Il avait dit quand même qu'il y aura des lignes rouges sur les manifestations de l'école.
05:02Il avait même dit tolérance, soyons honnêtes, il avait dit tolérance zéro.
05:07Comme élu vendéen, je ne l'ai jamais entendu protester quand il y a eu par exemple
05:12800 000 euros de dégâts pour du lycée dans le conservatoire de musique de la ville de la Roche-sur-Yon.
05:17C'est des gens qui sont toujours silencieux vis-à-vis.
05:20Mais je comprends, ce sont leurs électeurs, donc ils les cacholent dans le sens du poil.
05:25Voilà, la vérité elle est là.
05:29Et les agriculteurs, encore une fois, qui ont bien des raisons d'être mécontents du pouvoir politique,
05:36et bien quand ils revendiquent, ils devraient se plier aux lois de la République.
05:42Les ouvriers de chez Michelin, je vous dis qu'ils ont perdu deux fois leur emploi,
05:45une fois à la Roche-sur-Yon et une fois à Jolet.
05:47Ils n'ont pas pour autant brûlé les préfectures ou massacré les espaces verts de la ville de la Roche-sur-Yon.
05:53Jean, je ne sais pas si vous avez entendu ce matin sur RTL Sophie Binet,
05:58la patronne, j'allais dire la leader plutôt, de la CGT,
06:02qui était au micro d'Amandine Bégaud et qui soulignait aussi cette différence de traitement
06:08entre les agriculteurs d'un côté et les salariés, les employés des usines de l'autre.
06:13Je vous propose de l'écouter.
06:14Ce qui est important, c'est qu'il n'y ait pas de poids, de mesure.
06:16Parce que nous avons plus de 1000 militants et militantes de la CGT qui sont poursuivies par la justice.
06:22Certains ont été condamnés pour avoir fait uniquement un feu de palette sur la voie publique,
06:26d'autres pour avoir fait une opération escargot.
06:29Je pense que c'est important de ne pas judiciariser les relations sociales
06:33et de ne pas emmener les conflits sociaux devant la justice.
06:35Ça doit se régler politiquement et socialement.
06:37On laisse trop faire les agriculteurs ? C'est ce que vous nous dites ?
06:39Ce que je veux dire, c'est que dans ce cas-là, qu'on fasse la même chose pour nous.
06:41Nous, on fait un dixième de ce que font les agriculteurs
06:44et on a des condamnations parfois jusqu'à des peines de prison-exercice.
06:47Donc, il faut arrêter.
06:48Sophie Binet, la patronne de la CGT.
06:50Geoffrey est là également.
06:52Geoffrey, vous êtes sur cette ligne-là.
06:54Oui, tout à fait.
06:56Je vous écoute.
06:58Déjà, bonjour à tout le monde.
07:00Bonjour à vous aussi.
07:01Et oui, c'est exactement ça.
07:03Moi, j'habite en pleine campagne.
07:05Les agriculteurs, je les retrouve au quotidien.
07:07Je les vois tout le temps, mais je ne suis pas du tout dans mon agricole.
07:10Mais c'est vrai que c'est limite une mafia.
07:12Ils se permettent de retourner les panneaux,
07:15de foutre le bordel sur des ronds-points,
07:17de foutre des feux de palettes.
07:19Qui paye ? C'est nos impôts.
07:21Et moi, que mes impôts, ils servent pour embaucher des agents
07:24et les rémunérer, pour entretenir les routes, etc.
07:26Je suis ravi.
07:27Mais pas pour aller ramasser du lisier
07:29ou pour remettre des panneaux à l'endroit.
07:31Mais alors, le monde agricole, quand vous lui dites ça,
07:33il vous répond, oui, mais Geoffrey,
07:35nous, nous nourrissons la France.
07:37Oui, mais moi, si vous avez une maison qui est à peu près propre,
07:41c'est aussi parce qu'il y a des maçons, il y a des couvoirs, il y a des peintres.
07:43Nous, on est dans le même temps de merde qu'eux.
07:45Nous aussi, on galère à la fin du mois.
07:47Et ce n'est pas pour autant que moi, je vais balancer des litres de peinture sur les préfectures.
07:51Je voudrais qu'on fasse entrer Philippe, peut-être, dans la discussion.
07:57Bonjour, Philippe.
07:58Bonjour à tout le monde.
08:00Philippe, vous êtes agriculteur, vous ?
08:02Oui, tout à fait.
08:03Comment vous réagissez en entendant Jean et Geoffrey
08:05mettre un peu en cause, quand même,
08:07la manière de manifester des agriculteurs, ces derniers mois ?
08:10Ils ont à la fois raison et à la fois tort.
08:15Où est-ce que l'on fait remarquer, entendre nos revendications ?
08:21Puisqu'on le fait depuis des années auprès de nos élus politiques
08:24et parfois les préfets, souvent les préfets même, d'ailleurs.
08:28Ils nous disent qu'ils vont remonter les informations vers le national
08:32et ce n'est jamais suivi des faits.
08:36Là, on fait des comparaisons, à juste titre, avec les salariés de Mifflin et autres.
08:42Mais il y a quelque chose que l'on n'évoque pas,
08:46c'est quand il y a eu la crise des gilets jaunes,
08:48qui ont aussi fait des dégâts à gauche et à droite,
08:51des ronds-points retournés, des routes brûlées.
08:53Il y a eu beaucoup de condamnations.
08:54Énorme, énorme.
08:56Et qui a payé ?
08:58Et qui a payé ?
08:59Les gens qui ont été condamnés ?
09:01Vous plaisantez ou pas ?
09:03Il ne faut pas comparer.
09:05C'était le chaos, les gilets jaunes.
09:07Alors, bien évidemment, si vous comparez tout aux gilets jaunes,
09:10les gilets jaunes, ce sera toujours pire, plus cher, plus coûteux.
09:13Les dégradations ont été telles.
09:15Les centres-villes de Bordeaux, de Nantes, de toutes les villes,
09:18de Paris, de Lille, de Strasbourg, de Marseille.
09:21On est encore en train de subir une épuration ethnique.
09:27On resterait maintenant, à l'heure actuelle, 400 000 exploitations agricoles en France
09:31et il y en a encore 200 000 qui vont passer à la trappe.
09:33Oui, mais attendez Philippe, je suis d'accord avec vous.
09:36Je suis très sensible à la question du monde agricole.
09:38Quand vous aurez pu à manger dans votre assiette, vous repensez à ce que je vous dis.
09:41Non, non, mais Philippe, je suis d'accord avec vous.
09:43Ça arrive facilement.
09:44Je suis d'accord avec vous, mais là où on peut entendre Geoffrey qui nous parlait à l'instant,
09:49c'est que beaucoup de professions sont dans une situation dramatique.
09:53On pourrait parler, je ne sais pas, il paraît qu'on ferme une boulangerie tous les deux jours en France,
09:58dans le monde artisanal, le commerce, les PME,
10:02toutes les professions sont aujourd'hui archi en danger.
10:06Pour autant...
10:07Mais il suffirait de s'unir pour que l'homme politique se voie qu'il y a un sujet à traiter.
10:13Là, quand on voit comment Madame Van der Leyen a fait un petit dans le dos à Emmanuel Macron,
10:21c'est stupéfiant.
10:24De quel sujet parlez-vous ? Du Mercosur ?
10:26Du Mercosur, mais vous avez bonne tâche ou bonne place dans les grands médias nationaux
10:33de dire ce que vous avez commenté.
10:36La France n'a plus d'importance.
10:38Madame Van der Leyen se moque d'Emmanuel Macron.
10:41Champa, c'est des meilleurs.
10:43Mais c'est la qualité de votre nourriture et la qualité de la nourriture de nos concitoyens qui est en jeu.
10:49Ce n'est pas de savoir si la FNSEA, la Coordination rurale ou la Confédération paysanne ou le MEDEF
10:55vont avoir le plus grand score aux futures élections.
10:58Les champs de réculture ne servent à pas grand-chose en France.
11:03Il faudrait que si tous ces gens et j'entends bien...
11:11Philippe, Philippe, j'entends vos arguments, mais ne changez pas de débat.
11:14Philippe, Philippe, j'entends vos arguments, mais vous faites un pas de côté
11:17parce que vous expliquez la situation du monde agricole, l'Allemagne, l'Europe sur le Mercosur etc.
11:24Très bien, mais ce n'est pas cela que vous reprochent Jean et Geoffrey qui viennent de nous appeler au 3210.
11:29Eux ils disent la colère, vous l'exprimez aux dépens du mobilier agricole dans les petites communes,
11:37aux dépens du travail quotidien quand vous faites des blocages des autres français qui vont bosser.
11:44Donc ils vous disent, exprimez votre colère sans nuire à la collectivité.
11:47Voilà le message.
11:48Comment on l'exprime notre colère ?
11:50Je vous ai dit en début de mon intervention, Yves Brunet, que ça faisait des années, j'ai 66 ans,
11:56ça fait des années que l'on rencontre des députés et des députées, des nouveaux, enfin les anciens, les nouveaux, les machins.
12:03Quand il y en a un nouveau, des élus, on prend, attache auprès de lui et tout.
12:09On va lui réexpliquer les choses et rien ne change et tout continue.
12:13Je ne fais pas un pas de côté sur le fait que quand je vous parle du masque sur,
12:19là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et qui fait sortir les agriculteurs de chez eux
12:24et qui vont faire qu'avec leur fourche à tracteur ou avec leur télescopique,
12:28ils vont être plus hargneux qu'ils ne l'auraient été si le gouvernement nous avait fait sentir.
12:35On est habitué à ces paroles de télévision ou de radio de la part de nos élus politiques.
12:42Par derrière, ils n'en font qu'à leur tête.
12:44Philippe, il y a un an, au moment de la colère des agriculteurs qui avaient déjà paralysé les autoroutes du pays,
12:49il y avait un soutien assez massif des Français qui disaient comprendre les agriculteurs.
12:53Est-ce que là, avec les dégradations qui ont pu être commises, des actes parfois d'incivisme,
12:59vous n'avez pas peur que la population vous soutienne un peu moins ?
13:02Est-ce que c'est une crainte chez vous ?
13:03Je n'ai pas peur parce que là, vous grossissez le trait avec les dégradations.
13:09Il y a quand même beaucoup de manifestations qui se sont passées sans dégradation.
13:13J'en veux pour preuve de ce qui a été fait dans mon département récemment.
13:18Vous êtes où, Philippe ?
13:19Je suis en Oréloire.
13:20En Oréloire.
13:21Et on a pesté après la mutualité sociale agricole parce que nous avons maintenant l'obligation,
13:28je ne sais pas, les artisans ont sans doute un peu la même obligation,
13:31d'avoir des prélèvements, de payer par prélèvements, d'autoriser les prélèvements des structures.
13:37Et la mutualité sociale agricole, qui devrait savoir que l'année a été vraiment exécrable,
13:43à tout point de vue, au point de vue climatique et surtout au point de vue économique,
13:48a prélevé des cotisations le 2, 3, 4 décembre,
13:54alors que l'obligation de paiement était au 8 décembre.
13:57Et bien quand même, qui a donné l'ordre d'appuyer sur le clic pour faire les prélèvements ?
14:04Bien, attendez Philippe.
14:06Très bien, vous nous rentrez dans les logiques de prélèvements mensuels de la mutualité sociale agricole.
14:10C'est important, mais on fait un léger pas de côté par rapport à notre sujet.
14:13Geoffrey, qu'est-ce que vous avez envie de répondre à Philippe, cet agriculteur de l'Oréloire,
14:19la région de Chartres, qu'est-ce que vous avez envie de lui répondre, Geoffrey ?
14:22Quitter son champ et devenir ministre de l'Agriculture,
14:25puisqu'apparemment il est très devant politique, puisqu'il noie le poisson.
14:28Le problème ce n'est pas les raisons de leur colère, ça on les comprend, nous aussi on a des problèmes.
14:32Le problème c'est la méthode.
14:34On ne peut pas cautionner le fait de dégrader, de casser, d'emmerder le monde,
14:39parce qu'on n'est pas d'accord.
14:41Il y a des lois dans ce pays, c'est le même pour tout le monde, tout le monde doit les respecter.
14:44Et on n'a pas à emmerder les gens et à casser, parce qu'on n'est pas d'accord.
14:48Il y a d'autres moyens de le faire.
14:49Et le pire c'est qu'en faisant ça, ceux qui le font passent pour des clowns
14:53et décrédibilisent tout leur mouvement.
14:55C'est pour ça que les gens ne les soutiennent plus.
14:56Il est là le débat.
14:58Merci Philippe, vous restez avec nous agriculteurs dans la région de Chartres.
15:02Merci Geoffrey, qui a l'air d'être artisan ou patron d'une PME.
15:07Il précisera sa pensée.
15:09Il est où Geoffrey ?
15:10Je suis dans l'heure.
15:11Vous êtes où ?
15:12Dans l'heure.
15:13Dans l'heure, à tout de suite.
15:2050 centimètres.
15:28Je tenais à vous rappeler qu'il y a une certaine époque,
15:31quand c'était Raffarin qui était au ministère,
15:34il y a eu la grève de routiers importants qui bloquaient les autoroutes.
15:37Il n'a pas hésité, lui, à faire intervenir les dépanneuses sur autoroutes
15:40et de demander aux CRS de confisquer les permis de conduire des routiers.
15:43Les artisans se plaignent que les agriculteurs font grève pour revendiquer leurs problèmes.
15:47Pourquoi les artisans ne font pas grève pour revendiquer leurs problèmes ?
15:50Il y a quelque chose que je ne comprends pas.
15:52Normalement, tous ceux qui ont des problèmes devraient être solidaires entre eux.
15:54Moi, je dis qu'ils ont bien raison.
15:55Ils ont les coronettes de faire la grève.
15:57Les artisans, ils n'ont qu'à avoir les coronettes de faire la grève.
16:01On ne peut pas demander à Geoffrey, puisque Rico et Daniel,
16:04qui viennent de nous laisser ces messages à l'instant sur le 3210,
16:06dont les auditeurs ont la parole sur RTL,
16:08réagissaient à l'échange entre l'agriculteur Philippe et Geoffrey, l'artisan.
16:13Geoffrey, pourquoi vous ne faites pas grève ?
16:18Parce que moi, je n'ai pas d'aide de l'État et que je n'ai pas le temps de faire grève.
16:21Moi, si je fais grève, je ne travaille pas.
16:22Si je ne travaille pas, je n'ai pas de sous.
16:24Tout bêtement.
16:28Il y a des trucs sur lesquels je ne suis pas d'accord.
16:30Et je pourrais vous en donner plein, comme notre monsieur a fait en parlant de l'agriculture.
16:34Et ça, je ne dis pas qu'ils ont des problèmes.
16:36Mais le fait de prendre ces méthodes pour dire les problèmes,
16:40ça décrédibilise complètement leur mouvement.
16:42Et que ce soit les agriculteurs, que ce soit la CGT, que ce soit les routiers, que ce soit les taxis.
16:46Peu importe la profession, peu importe les problèmes.
16:49Dès l'instant qu'on commence à utiliser ces méthodes, on va où ?
16:53Ce n'est pas normal.
16:56Restez avec nous, Geoffrey.
16:57Je vous repasse la parole parce que ce que vous avez dit tout à l'heure
17:01suscite beaucoup de réactions de gens qui sont d'accord avec vous
17:03ou en désaccord profond avec vous.
17:05Beaucoup d'auditeurs au 3210.
17:06J'aimerais qu'on aille au standard.
17:07Retrouvez Victor d'Arcas.
17:09Bonjour Victor.
17:10Bonjour Eric.
17:11Bonjour Céline, bonjour à tous.
17:12Beaucoup de messages sur l'application RTL.
17:14Cameron nous dit, dès que l'on n'est pas content, on casse, on insulte.
17:18C'est presque devenu une tradition.
17:19José nous dit, il faudrait déjà savoir si les promesses de l'an dernier de Gabriel Attal ont été tenues.
17:25Et puis Pascal, de son côté, nous dit qu'il peut comprendre les agacements et certains gestes désespérés.
17:30Personne n'écoute aujourd'hui les agriculteurs.
17:32Et puis un autre message, Eric et Céline, qui va faire plaisir aux auditeurs de RTL.
17:36Les chocolats de Jeff Debrugge.
17:38Cette semaine, vous le savez, tout...
17:39Ça c'est un message de votre part, ce n'est pas un message d'un auditeur, Victor.
17:42C'est un message de ma part, c'est un message du standard, c'est un message de toutes les émissions.
17:46On vous offre, à vous les auditeurs d'RTL, qui passez à l'antenne, un lot de chocolat Jeff Debrugge,
17:51pour vous faire plaisir, à vous et vos proches.
17:53Merci.
17:54Merci beaucoup.
17:55Donc Geoffrey et Philippe vont avoir Céline, ils ne sont pas d'accord, mais ils auront leur ballotin Jeff Debrugge.
18:00Oui, là-dessus, on ne tranche pas le débat.
18:03Victor, vous évoquiez ce message qui demandait si les promesses de Gabriel Attal avaient été tenues.
18:07C'est tout l'objet de la colère actuelle des agriculteurs qui disent qu'on nous a promis des choses il y a un an,
18:12avec la situation politique que l'on connaît.
18:14On n'en a pas vu la couleur et on n'en peut plus d'attendre.
18:17Bonjour Christophe.
18:18Bonjour.
18:19Christophe, vous nous avez appelé, vous aussi, pour réagir à ce sujet.
18:23Vous êtes agriculteur vous-même ?
18:25Non, viticulteur.
18:26Viticulteur.
18:27Dans quel coin ?
18:28À côté des Pernay.
18:30À côté des Pernay.
18:31Champagne, non ?
18:32Oui, c'est ça.
18:33Champagne.
18:35Les gens ont l'air d'être contre vous aujourd'hui.
18:38En général, l'opinion publique française soutient très souvent les agriculteurs.
18:42Mais là, je sens poindre un petit ras-le-bol.
18:45Oui, je trouve ça dommage parce que je trouve que les agriculteurs...
18:50Si les élus avaient déjà tenu leurs promesses, on n'en serait pas là.
18:54Alors moi, je ne suis pas dans le monde agricole.
18:56Je suis petit-fils d'agriculteur.
19:00On s'aperçoit qu'aussi bien nous dans la viticulture que dans l'agriculture,
19:04mais plus dans l'agriculture, on a de plus en plus de paperas.
19:07Il y a beaucoup de choses qui sont là en plus.
19:10Donc, à un moment, il y a un ras-le-bol qui se met.
19:12Et voilà.
19:13Et si ces élus-là écoutaient un petit peu les agriculteurs par eux-mêmes,
19:19plutôt que de faire des promesses à tirer l'arigot pour avoir la paix,
19:22les promesses, il faut peut-être en faire un peu de moins, mais les tenir.
19:26Et puis voilà.
19:28La question qui est soulevée par ce débat et par Geoffrey,
19:32qui était avec nous tout à l'heure, qui est toujours là,
19:34c'est que tout le monde a des bonnes raisons d'en avoir ras-le-bol.
19:37Tout le monde.
19:38Les agents publics qui n'ont pas leur traitement, leur salaire revalorisé.
19:44Les fonctionnaires.
19:45Les paysans qui ne sont pas contents effectivement de la surnormalisation en France.
19:51Et voilà.
19:53Les patrons de PME.
19:56La situation sociale et économique du pays est vraiment mauvaise.
20:01Mais pour autant, ce qu'on vous dit, au 3210,
20:04c'est arrêtez de prendre les gens en otage.
20:07– Le problème c'est que si vous ne prenez pas les gens en otage,
20:09alors je ne suis pas pour, parce que je suis le premier à rouspéter quand…
20:12– Quand il y a des grèves à la SNCF par exemple ?
20:14– Ah oui, alors ça, ça m'en répile.
20:17Ça m'en répile parce que quand vous voyez des…
20:19eux, quand on dit qu'on va faire grève, et puis ils ont une augmentation de salaire.
20:23Donc finalement, si ça marche pour eux, pourquoi ça ne marcherait pas pour les agriculteurs ?
20:27– Oui, alors vous dites, ça marche pour la SNCF, donc on va faire la même chose.
20:33– Pardon, je me fais l'avocat du diable Christophe,
20:36mais ça c'est d'accord pour les opérations escargots que vous pouvez faire avec votre acteur.
20:40Les cheminots, c'est assez rare de les voir déverser des tonnes de lisiers
20:44ou de détritus dans les centres-villes comme on l'a vu récemment à Montauban.
20:48– Je suis d'accord avec vous, et puis la SNCF, il n'y en a pas qu'ont coupé les conteneurs,
20:52les bornes électriques pour que ça avance plus.
20:56– On n'a pas la preuve que c'était des cheminots, ils s'en défendent en tout cas.
21:00– Oui, bien sûr.
21:01– Alors Christophe, vous m'avez dit, je suis viticulteur.
21:04Non, vous êtes petit-fils de viticulteur dans la région d'Épernay.
21:07– Non, moi je suis viticulteur.
21:09– Petit-fils de paysan.
21:10– Petit-fils d'agriculteur.
21:11– Ah, petit-fils, d'accord.
21:12Attendez, je voudrais revenir vers Geoffrey.
21:15Geoffrey, vous écoutez Christophe, il est toujours avec nous.
21:18En gros, il dit, ça marche à la SNCF.
21:21Pourquoi ça ne marcherait pas pour le monde agricole, les blocages ?
21:24– Oui, ça marche pour la SNCF, parce qu'avec la SNCF,
21:28la direction de la SNCF a les mêmes travers que le gouvernement vis-à-vis des agriculteurs.
21:34C'est-à-dire que plus ils tapent fort et plus on va dans leur sens,
21:38au lieu de les rappeler à l'ordre.
21:40Je suis désolé, même s'ils ont des revendications qui peuvent être légitimes ou pas,
21:45peu importe, il y a d'autres manières de faire.
21:48On n'est pas obligé d'emmerder le monde de café pour se faire entendre.
21:53Et ça décrédibilise les gens.
21:55Quand vous parlez avec les gens dans la rue,
21:57il y a plein de gens qui vont vous dire que la SNCF, c'est des charlots et qu'ils vous emmerdent.
22:01Pourquoi ? Parce qu'ils ont cette méthode-là pour manifester.
22:04Les agriculteurs, quand ils font ça, c'est pareil.
22:06Les routiers, c'est pareil.
22:07Dès l'instant qu'on commence à emmerder le monde,
22:09on décrédibilise ce mouvement.
22:11On appelle ça, dans le monde syndical, installer un rapport de force.
22:14C'est culturel, dans le progrès social,
22:19en utilisant un grand mot, dans la lutte des classes,
22:22telle qu'elle prévaut en France depuis la fin du XIXe siècle,
22:24installer le rapport de force entre les patrons et les organisations syndicales,
22:29c'est un truc culturel.
22:31Il faut faire comme ça, entre guillemets, je mets des gros guillemets.
22:34C'est un truc culturel qui fonctionnait, par exemple, dans le Nord,
22:37quand on avait les mines et que les mineurs n'étaient pas contents.
22:40Mais c'était une autre période.
22:42C'est fini, on ne manifeste plus comme ça, ça ne sert plus à rien.
22:45On est dans un monde économique où il y a forcément des gens qui sont mis de côté,
22:50des gens qui sont plus dans la panade que d'autres,
22:52mais on n'est pas obligé d'aller manifester comme ça.
22:54Et c'est surtout que ça décrédibilise complètement le mouvement
22:58et ça les fait se détester de la population parce qu'ils emmerdent les gens.
23:03Alors que s'ils avaient d'autres manières de faire,
23:06ça pourrait beaucoup mieux marcher.
23:11Merci Geoffray, merci Christophe.
23:15On continue à prendre des appels parce que Victor m'a fait signe,
23:18il y en a beaucoup qui arrivent au Standard 3210.
23:20Nous saluons Jean-Alphonse Richard.
23:22Bonjour Jean-Alphonse.
23:23Bonjour à tous les deux.
23:24À 14h, il y a une émission à Jean-Alphonse qui s'appelle L'heure du crime.
23:27J'ignore si vous la connaissez.
23:29Elle est très bien.
23:30Oui, elle est très bien, j'aime beaucoup, je l'écoute tous les jours.
23:33Alors aujourd'hui, dans L'heure du crime, une longue, une très longue enquête.
23:3627 ans pour retrouver le meurtrier présumé, parce qu'il n'a pas encore été jugé,
23:40de Nadège Desnois, 17 ans, poignardé sur un petit chemin à Châteautierry.
23:45C'était en mai 1994.
23:47Investigation difficile, des pistes qui s'effondrent les unes après les autres.
23:51On va même penser à Fourniret car près du corps, on avait retrouvé une rose.
23:57Et on sait que Fourniret, le tueur en série, adorait les roses.
24:012021, une trace ADN ancienne sur le chouchou que portait Nadège Desnois dans ses cheveux.
24:08Cette trace ADN va parler.
24:10Elle mène à un certain Pascal Lafollie, 55 ans, déjà connu pour viol.
24:14Il va avouer, il va se rétracter.
24:16C'est très flou ce que raconte cet homme.
24:18Que dit-il vraiment ?
24:20Et est-il vraiment le meurtrier de Nadège Desnois ?
24:23Toutes les réponses dans L'heure du crime.
24:25C'est à 14h sur RTL.
24:2727 ans plus tard.
24:29L'ADN fait des miracles et cette année, c'est l'année des révélations et des élucidations.
24:34Geoffrey, Christophe, restez avec nous.
24:36La question est simple.
24:37Est-ce que l'Etat est trop bienveillant avec les agriculteurs quand ils sont en colère,
24:42quand ils bloquent, quand ils dégradent ?
24:44Accords, désaccords.
24:453210 à tout de suite.
24:54Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:56On va continuer à parler de la colère agricole.
24:59Et puis on évoquera la magie de Noël qui vire trop souvent à l'âbe.
25:02Gabgi, cadeaux, nourriture qui filent à la poubelle.
25:05Comment l'éviter ? On revient dans 40 secondes.
25:15Céline Landreau, est-ce que vous connaissez mon bébé ?
25:17Pas encore, non.
25:19C'est nuit.
25:20C'est les salauds de l'histoire.
25:21Celui-ci, oui.
25:22Vous connaissez ce bébé-là ?
25:24Les salauds de l'histoire, je crois qu'il y en a 14 sur la plateforme RTL.
25:29Si vous ne le savez pas, mesdames, messieurs, je vous le dis.
25:32C'est un petit podcast d'histoire consacré, comme son titre l'indique,
25:38aux salopards de l'histoire du monde.
25:41De Judas à Bokassa.
25:42Les traîtres, etc.
25:44Aujourd'hui, je tenais à vous le dire parce que tous les jeudis, on en met un en ligne.
25:49Je vous dresse le portrait du plus célèbre, le plus intégral des salauds de l'histoire.
25:55Pardon pour ce gros mot, mais je trouve qu'il n'y en a pas d'autre.
25:58C'est Adolf Hitler.
26:00On a fait un épisode en deux parties aujourd'hui.
26:03Je vous raconte dans un premier temps la jeunesse et la vie de ce jeune homme, Adolf Hitler,
26:09qui était à l'époque un marginal dans les cafés de Vienne et de Munich.
26:13Vous pouvez dès à présent l'écouter.
26:15Écoutez cet épisode sur rtl.fr.
26:18Et puis, vous verrez, il y en a beaucoup d'autres.
26:20Mengele, Joseph Darnan.
26:23Si vous aimez l'histoire et en particulier ses trajectoires de salauds de l'histoire,
26:27régalez-vous sur la plateforme RTL, bien sûr.
26:38On vous propose justement de réfléchir à ce sujet.
26:41Est-ce que l'État est trop bienveillant avec nos agriculteurs quand ils dégradent, quand ils bloquent ?
26:46On est avec Jean-Michel. Bonjour Jean-Michel.
26:49Bonjour Eric. Bonjour Céline.
26:52Alors, qui êtes-vous ? Vous un agriculteur ?
26:55Je suis un agriculteur à la retraite, mais je siège à des commissions
27:00où se décident des choses agricoles au niveau du département de la Vienne, notamment en matière d'eau.
27:06J'aurais une question à poser à Céline.
27:09Céline, vous avez essayé de faire un comparatif tout à l'heure
27:13entre les grèves de la SNCF qui ne cassaient rien
27:16et les manifs des agriculteurs que je trouve extrêmement timorés
27:21au regard de l'enjeu qu'ils sont chargés d'affronter.
27:24Combien coûte à la SNCF un jour de grève ?
27:30C'est un chiffre rond. Je me demande si c'est 10 millions ou 100 millions d'euros.
27:34Vous allez retrouver ça, mais c'est monumental.
27:38Donc c'est vrai que les cheminots ne cassent rien.
27:41En revanche, ils provoquent pour la SNCF un manque à gagner que l'État comble.
27:47Ce n'est pas 7 milliards d'euros que l'État verse chaque année à la SNCF pour rééquilibrer le budget.
27:53La deuxième chose, c'est pour l'artisan qui est intervenu, qui disait
27:56« Oui, on a des problèmes, nous aussi les artisans. »
27:59Les artisans, ils sont maîtres de leur prix.
28:02Quand vous faites refaire une toiture ou faites un devis,
28:05soit vous n'acceptez pas le devis, soit vous acceptez le devis.
28:08On ne force pas l'artisan à rédiger des devis en dessous du coût de production.
28:14Les agriculteurs, ils ne sont pas maîtres du prix de ce qu'ils vendent.
28:19La tonne de blé, c'est une tonne de blé qui est vendue en ce moment 190 euros la tonne.
28:25C'est le prix qu'on vendait le blé en 1989.
28:29En 1989 ! Il y a 45 ans, ça doit faire ça à peu près si je sais bien compter.
28:34Avec des prix qui... Alors, pardon Jean-Michel, encore une fois, il n'y a aucune agressivité,
28:38mais c'est vrai que pour ce qui est des céréaliers, on sait qu'il y a les bonnes, les mauvaises années,
28:41mais que dans tous les cas, ça c'est une certitude, c'est jamais le céréalier qui va décider du prix auquel il pourra vendre sa récolte.
28:48Non seulement le céréalier, mais également l'éleveur.
28:51Les éleveurs de lait ne sont pas maîtres du prix du lait qu'ils vendent.
28:55Les éleveurs de bovins, les éleveurs de moutons, les éleveurs de porcs,
28:58tous ces gens-là ne maîtrisent pas.
29:00Imaginons que, comme les artisans, l'agriculteur puisse dire
29:04« Tiens, bon, cette année mon prix de revient c'est 300 balles, donc je vends mon blé 300 balles,
29:09je vends mon litre de lait de 50 centimes, en ce moment ça doit être autour de 40. »
29:13À ce moment-là, la tournure serait complètement différente,
29:17parce qu'on arriverait à des situations qui seraient beaucoup plus saines et qui ne contraindraient pas,
29:23je vous le rappelle, entre un et deux agriculteurs à se suicider chaque jour.
29:28En réalité, Jean-Michel, dans le milieu agricole que je connais par ailleurs pour des raisons personnelles,
29:34les seuls qui peuvent fixer le prix de ce qu'ils vendent,
29:38c'est ceux qui sortent un petit peu du circuit un peu plus traditionnel.
29:42C'est-à-dire que quelqu'un qui fait de la vente directe va pouvoir décider de son prix de vente.
29:47Ce n'est pas le cas quand on passe par des grosses coopératives
29:50et tout le monde ne peut pas faire de la vente directe,
29:52tout le monde ne peut pas vendre sur les marchés sa production.
29:54Donc on a beaucoup d'agriculteurs qui sont condamnés à subir les prix de vente
29:58et parfois même les prix d'achat, par exemple pour un éleveur qui n'est pas naisseur.
30:02Absolument, c'est ça.
30:04Je considère que si l'État veut résoudre les problèmes des agriculteurs sans débourser un euro,
30:12la moitié des problèmes des agriculteurs peuvent être résolus sans débourser un euro.
30:18Il faut savoir quand même que ce qui empêche les agriculteurs d'être compétitifs,
30:25pas forcément par les Brésiliens, on peut en discuter,
30:29Eric on en a parlé je crois il y a une quinzaine de jours déjà,
30:33mais ne serait-ce que par rapport aux éleveurs polonais,
30:36aux éleveurs, aux producteurs de poules polonais,
30:39aux éleveurs de porcs espagnols, aux éleveurs de porcs aussi allemands,
30:44tous ces gens-là arrivent à produire moins cher que nous
30:48parce qu'ils ont moins de charges que nous.
30:51La plupart des charges sont des charges de normes,
30:57après il y a des charges financières qui sont plus importantes,
31:00mais si l'État n'a simplement sa ligne sur les normes européennes
31:05et non pas sur des surtranspositions,
31:08eh bien on résout la moitié des problèmes des agriculteurs.
31:12Je vous rappelle encore une fois, Eric et Céline,
31:15l'année 2022 a été une année catastrophique pour l'agriculture
31:19parce que c'était une année de sécheresse.
31:22Eh bien il y a des situations qui sont territorialement très proches
31:28qui ont été complètement différentes pour les agriculteurs
31:31parce que sur certaines rivières, les agriculteurs ont pu pomper
31:35parce qu'il y avait de l'eau qui avait été stockée,
31:38donc en 2022, sur le bassin de la rivière Charente,
31:42il n'y a pas eu de problème.
31:44Sur le bassin de la rivière Leclin,
31:46qui est une petite rivière qui fait 120 km dans le département de la Vienne,
31:50il n'y avait pas de barrage.
31:52Résultat, les agriculteurs ont été contraints d'arrêter d'irriguer de très bonne heure
31:57et donc ils ont perdu de l'argent.
31:59Il faut comprendre que les fermes sont en quelque sorte
32:06des entreprises de production qui n'ont pas de toit.
32:09Chez Renault, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige,
32:12ils font des voitures.
32:14Nous, on est les agriculteurs sans confronter au climat.
32:17Et dépendant complètement de la météo qu'ils ne maîtrisent pas,
32:20quelles que soient vos compétences par ailleurs, évidemment.
32:23Merci Jean-Michel, on vous coupe un tout petit peu le sifflet
32:26mais je crois qu'on a compris l'essentiel que vous vouliez dire,
32:29le message que vous vouliez faire passer.
32:31Vous, l'agriculteur retraité, assez éclairé d'ailleurs Jean-Michel,
32:35on peut être d'accord ou pas mais en tout cas,
32:37une sacrée expertise une fois de plus.
32:39C'est toujours bluffant, les auditeurs ont la parole
32:41parce qu'on tombe sur des auditeurs et des auditrices
32:43qui sont vraiment vraiment au niveau bravo.
32:45Merci à tous. Dans un instant, on change de sujet.
32:47Et on s'excuse juste d'un mot auprès du Guet et de Sébastien
32:50qu'on n'a pas eu le temps de prendre.
32:51On vous rassure, même si vous n'êtes pas passés à l'antenne,
32:53vous recevrez vos chocolats.
32:55Jeff Debrugge, Victor D'Arcas, veille aux grains.
32:58Dans un instant, effectivement, on change de sujet.
33:01Un million de cadeaux.
33:04Chaque moment de Noël, chaque hiver, jetez la poubelle.
33:07C'est terrible, un million de cadeaux.
33:09Et on ne parle pas de la nourriture.
33:11Vous avez le chiffre encore en tête ?
33:12De mémoire, 76 000 tonnes.
33:1476 000 tonnes au moment de Noël de nourriture que l'on jette,
33:18mesdames, messieurs, parce qu'on prévoit trop.
33:20Et vous, que faites-vous ?
33:21A tout de suite.
33:22Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
33:2650 centimes la minute.
33:28Les auditeurs ont la parole.
33:29Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
33:32Céline, qui aurait imaginé hier, quand on s'est levé,
33:35hier matin, qu'on aurait consacré,
33:37les auditeurs ont la parole, une bonne partie de l'émission
33:39aux doudous en peluches ?
33:41C'est complètement dingue.
33:42C'est vrai qu'on a été alerté d'abord par ce reportage
33:44de Johanna Chabas hier matin sur l'antenne,
33:47nous expliquant qu'il y avait de plus en plus d'adultes
33:51qui se précipitaient dans les boutiques de jouets
33:53pour acheter des peluches, des doudous.
33:55On l'a évoqué sur l'antenne et c'est vrai que ça a été
33:59un déferlement d'appels au standard,
34:02de messages aussi laissés au 3210 et sur l'application RTL.
34:05Comme on vous le dit chaque jour, on écoute tout, c'est vrai.
34:08Et même si on ne va pas y consacrer une longue partie
34:10de l'émission aujourd'hui, on a fait un petit medley
34:14de ces messages que vous nous avez laissés,
34:16notamment sur l'application RTL.
34:18J'ai 77 ans et je dors toujours avec mes deux doudous, voilà.
34:23Concernant le regain d'intérêt des adultes pour les doudous,
34:28il faut mettre Casimir Premier ministre.
34:32Alors moi je suis un homme de 37 ans.
34:34J'ai un doudou, un panda, et dans mon lit,
34:37avec d'autres amis pareils qui ont aussi des doudous.
34:40On fait des batailles de doudous, on est des grands enfants.
34:43Les doudous, les peluches, c'est la joie, c'est l'enfance.
34:46Ça rassure, ça fait du bien, il n'y a pas de mal à ça.
34:49C'est Cécile de Bourg-en-Brest, j'adore votre émission et RTL en général.
34:53Alors moi je vous avoue, j'ai un doudou,
34:55chaque jour, chaque nuit, et quand je pars à l'hôtel, je l'emmène avec moi.
34:59Mais j'ai un peu triché, c'est pas une peluche, c'est une couverture.
35:03Et je l'ai toujours aujourd'hui, et tout le monde s'habitue à ça.
35:06Oui bonjour, alors moi je voulais juste vous dire que j'ai pas un doudou,
35:09mais par contre j'ai un oreiller.
35:11Je ne pars jamais sans mon oreiller,
35:13c'est-à-dire que partout où je vais, en vacances, dans ma famille, chez des amis,
35:17je prends mon oreiller, je ne m'en lasse pas.
35:21C'est complètement dingue, c'est un vrai phénomène.
35:24Qu'est-ce que ça dit de notre époque d'ailleurs ? Je ne juge pas.
35:27Mais ça veut dire qu'on a besoin de protection.
35:30Vous n'avez toujours pas de doudou ?
35:31Non, j'en ai pas acheté hier soir.
35:33Moi non plus, j'ai mes petits rituels quand je me couche, mais je n'ai pas de doudou.
35:37Bon, on va parler d'un autre sujet, c'est le gaspillage au moment des fêtes de Noël.
35:42Nous sommes avec Agnès, bonjour ma chère Agnès.
35:45Bonjour.
35:46Oui bonjour.
35:48Bonjour.
35:49Alors que faites-vous en particulier ?
35:51On va parler de la nourriture tout à l'heure,
35:53mais d'abord, quand on s'offre des cadeaux sous la sapinque, la famille est nombreuse,
35:58il y a souvent des cadeaux qu'on a en double, des cadeaux qu'on n'aime pas.
36:02Qu'est-ce qu'on en fait ? Qu'est-ce que vous en faites vous ?
36:04Bon, si ça ne me plaît pas, je vais adapter.
36:08Je vais le transformer éventuellement,
36:11mais je ne le jetterai pas, c'est sûr.
36:15C'est-à-dire comment vous transformez un cadeau qui ne vous plaît pas ?
36:17Est-ce que vous avez des exemples ?
36:19Je ne sais pas, si c'est par exemple un vêtement, on peut toujours le transformer.
36:24On trouve des idées, mais ça ne me viendrait pas à l'idée de jeter
36:29ou même d'offrir à quelqu'un d'autre ce cadeau.
36:33Voilà, je vais trouver une solution.
36:35Il y a un côté sacré dans le cadeau.
36:37Parce que la personne qui l'a fait, elle l'a fait avec amour.
36:39Voilà, donc il faut l'accepter, même si ça ne plaît pas.
36:45Quitte à le mettre dans une armoire et à ne pas l'en sortir pendant dix ans ?
36:49Voilà, tout à fait.
36:51Vous êtes comme ça vous ?
36:53Vous le gardez parce que ça a été fait avec amour,
36:56on vous l'a offert, il ne faut donc pas le revendre,
36:59sur le bon coin par exemple.
37:01Ah ben non, ça ne me vient pas à l'idée.
37:03Ce n'est pas une forme de gaspillage d'avoir un cadeau
37:06qu'on a mis au fond d'une armoire dont on ne fait rien ?
37:09Ce n'est pas du gaspillage puisqu'il est là, il dort.
37:13Il est dans l'armoire, il attendra,
37:16et bon, peut-être qu'un jour j'aurai l'idée de le mettre, pourquoi pas ?
37:21Voilà.
37:23Ne bougez pas Agnès.
37:25On va voir si vous êtes sur la ligne de tout le monde.
37:28Fred est avec nous. Bonjour mon cher Fred.
37:31Bonjour.
37:32Vous avez entendu ce que dit Agnès ?
37:34Ah ben écoutez, oui.
37:36Sur ce sujet, je suis un adepte de la liste,
37:39alors même si c'est moins fun que la surprise,
37:41je lance quelques idées,
37:43et après les proches les prennent ou pas auparavant.
37:47C'est-à-dire que vous dites pour mon anniversaire ou pour Noël,
37:51voici la liste de ce que je souhaiterais ?
37:54Voilà, tout à fait.
37:55Par exemple, pour mon anniversaire, pour mes 50 ans,
37:58je n'avais pas de besoin particulier.
38:01Je voulais juste me lancer dans le kayak.
38:06J'ai dit pourquoi pas, si vous souhaitez vous regrouper ou pas, allez-y.
38:13Et si c'est d'occasion, puisque je ne suis pas non plus un grand sportif,
38:17cela ne me gêne pas et ça passe très bien.
38:20Maintenant, je pense que c'est dans l'air du temps.
38:22Oui, les cadeaux d'occasion sont moins tabous qu'ils étaient, c'est certain.
38:26Voilà, tout à fait.
38:28Intéressant.
38:30Et on fait de même pour la nourriture.
38:32C'est-à-dire ?
38:34Je suis traiteur dans le nord de la France.
38:38C'est une entreprise de père en fils, donc j'ai toujours connu ça.
38:44Nos clients qui viennent à la boutique, s'ils veulent une tranche de foie gras,
38:48une part de tel produit, ils l'ont à l'unité.
38:52Ils n'ont pas besoin d'acheter une barquette de 5.
38:54Est-ce que vous observez que les gens prennent trop, vous Fred, comme traiteur ?
39:00Écoutez, vous me croirez ou pas, mais quand les clients viennent et nous disent
39:06« je vais prendre autant de choses, autant de choses », on leur dit « vous êtes combien à table ? »
39:09Vous êtes 10, vous n'avez peut-être pas besoin de prendre autant de produits,
39:12par exemple sur la base de l'apéritif, ou alors vous enlevez une entrée.
39:15Je pense qu'en termes de quantité, vous les aurez.
39:17Après, on a régulé des quantités déjà depuis pas mal de temps.
39:20On écoute les gens quand ils nous disent « vous servez de trop ».
39:24Donc, on régule au fur et à mesure du temps.
39:27Et ça, ce n'est pas nouveau.
39:30C'est le traiteur qui vous dit « ne prenez pas tout ça ».
39:33C'est un traiteur.
39:35Responsable.
39:36Responsable, c'est le mot.
39:38Fred, traiteur responsable dans le nord de la France.
39:41Il est 13h48, vous écoutez RTL midi.
39:44Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h.
39:46A tout de suite.
40:00Effectivement, par rapport à tous ces jouets qui sont jetés,
40:03c'est vraiment un scandale, ainsi que cette nourriture.
40:07Moi, quand il me reste de la nourriture,
40:09je le mets au congélateur et je le ressors plus tard.
40:13Quant aux cadeaux, on ne pense rarement à la Croix-Rouge.
40:18On parle beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup des restos du cœur,
40:22mais la Croix-Rouge existe.
40:25Catherine, qui vient de nous laisser ce cadeau,
40:28Catherine, qui vient de nous laisser ce message au 3210.
40:31Oui, les cadeaux, c'est la chose la plus facile à recycler.
40:37On peut les recycler déjà dans son milieu propre, interne,
40:41les copains, les amis,
40:43ceux qui sont en difficulté autour de vous,
40:45qui n'ont pas les moyens d'offrir des cadeaux
40:47à leurs enfants, à leurs proches.
40:49Et puis, effectivement, ça a été dit,
40:51la Croix-Rouge, les restos du cœur et des tas d'autres.
40:54Les restos du cœur, c'est plutôt l'alimentation.
40:56Non, mais il y a également des distributions de cadeaux.
40:58Il y a aussi des distributions de cadeaux pour les enfants.
41:00Et puis, il y a toutes les autres associations
41:02qui permettent de ne pas mettre à la poubelle, justement,
41:05ces cadeaux que vous n'utiliserez pas.
41:07Marie-France est avec nous. Bonjour, Marie-France.
41:10Bonjour, Céline. Bonjour, Éric.
41:12Alors, concernant les cadeaux,
41:15en ce qui me concerne, maintenant, vu mon âge, disons, canonique,
41:19je dis toujours que je n'ai besoin de rien.
41:22Mais par contre, pour les enfants,
41:24les petits font des dessins.
41:26Ah oui, des dessins, c'est-à-dire des choses qui ne sont pas
41:30des biens de consommation au sens industriel du mot,
41:35c'est-à-dire un cadeau qui vient du cœur, un dessin.
41:39Exactement. Ou alors des boules pour le sapin,
41:42diverses choses.
41:44Alors, concernant les restos alimentaires,
41:46il est évident que j'achète en quantité raisonnable.
41:51C'est-à-dire que si vous avez 10 personnes,
41:53des adultes et des enfants,
41:55c'est en fonction des goûts des uns et des autres.
41:57Vous les connaissez automatiquement.
41:59Vous n'allez pas prendre une douzaine d'huîtres par personne
42:02si vous n'êtes pas certain que tout le monde en mange.
42:04Exactement. Et puis les enfants, ils ont toujours des goûts.
42:07Bon, les crevettes, ils adorent ça, différents trucs.
42:10Et en ce qui concerne les restos alimentaires,
42:13je dis toujours, vous partez avec ce qui reste.
42:17Ah, bonne méthode.
42:19Bonne méthode.
42:21Le soir du réveillon, vous quittez la maison.
42:24Tenez, prends ceci, prends cela.
42:26Je ne garde pas tout. Très, très bonne méthode.
42:29J'ai toujours des boîtes à disposition
42:31et puis ils savent qu'ils passent.
42:34Merci Marie-France.
42:36Restez avec nous. Marie-Claude également nous appelle.
42:38Bonjour, ma chère Marie-Claude.
42:40Bonjour.
42:41Où êtes-vous ?
42:42Pour Noël, j'arrive à me faire inviter
42:45et j'apporte toujours des boîtes de chocolat.
42:48Et pour les cadeaux, je demande des cartes
42:51pour aller faire des courses dans les magasins,
42:54dans les enseignes.
42:56Des cartes cadeau en fait ?
42:57Oui.
42:58Comme ça, vous êtes certaine de choisir quelque chose qui vous plaît ?
43:01Exactement.
43:03Ce sont des choses que vous demandez ou que vous offrez ?
43:07J'offre des boîtes de chocolat
43:10et les gens en général, ils m'offrent des cartes cadeau.
43:13Même si c'est un petit montant, ce n'est pas grave.
43:16Ça me permet de faire mes courses.
43:18Comment vous faites ?
43:19Parce que c'est toujours un peu délicat de dire...
43:22Les gens que je connais, ils le savent.
43:25Vous le faites savoir avant ?
43:27Oui, je le fais savoir avant.
43:29On a une bonne nouvelle Marie-Claude,
43:31puisque cette année, vous pourrez apporter, si vous le voulez,
43:33évidemment les chocolats que vous allez recevoir,
43:35les jèves de Bruges,
43:36puisque comme tous les auditeurs qui passent à l'antenne,
43:38vous allez recevoir des balotins jèves de Bruges,
43:41grâce notamment à Victor Darkas,
43:43qui note tous les coordonnées.
43:45Merci de votre appel Marie-Claude.
43:47Donc un million de cadeaux à Noël
43:50qui ne trouvent pas preneur.
43:52C'est-à-dire qu'on offre, mais voilà.
43:54Ils finissent tout de suite à la poubelle.
43:56C'est terrible.
43:57Et 76 000 tonnes de nourriture juste à Noël.
44:01On ne parle pas de la nourriture gaspillée en France sur une année.
44:04Juste au moment de Noël,
44:0676 000 tonnes de nourriture gaspillée, jetée.
44:09Comme ça, du trop.
44:10Bonjour Aditha.
44:11Bonjour, bonjour à tous.
44:13Céline, Eric et tout RTL et les auditeurs, auditrices.
44:18Moi, ça me fait de la peine,
44:20parce que comme les auditeurs précédents,
44:23il y a la Croix-Rouge, il y a les Restos du Coeur,
44:25il y a l'Armée du Salut,
44:27et il y a même des gens, les pauvres, qui vivent dehors.
44:29Vous croyez que ça ne serait pas gentil
44:31de donner plutôt que de jeter ?
44:34Ça serait beau, je pense.
44:35Même les cadeaux,
44:37pourquoi on les jette comme ça ?
44:38Pourquoi on les jette comme ça ?
44:39S'ils manient, moi je trouve ça méchant.
44:41Comment ça se passe pour vous à Noël ?
44:44Vous êtes arrivé du chapin de Noël
44:47de voir qu'il y avait des cadeaux qui n'étaient pas appréciés ?
44:50Je vis tout seul.
44:52Je suis meuf depuis 18 ans.
44:54Comme je suis en rupture familiale,
44:56il y a quand même des associations.
44:58Et là, le 17,
45:00on va partager un repas
45:02avec une dame qui nous a
45:06fait faire de la vannerie durant un certain temps.
45:09Parce qu'autrefois, c'était ma profession.
45:11Et depuis quelques années, c'est moi l'activité.
45:13Quelle était votre profession ?
45:15Vannerie.
45:17La vannière.
45:19Oui, ça consiste à faire des objets,
45:21divers objets.
45:23D'accord.
45:25Merci à vous.
45:27Je vous souhaite une très belle journée.
45:29Il est 13h57.
45:31On voulait terminer avec cette petite info,
45:33parce que dans quelques jours,
45:35c'est les fêtes de Noël.
45:37Ces cadeaux gaspillés,
45:39ces tonnes de nourriture jetée,
45:41ça nous a fait mal au cœur en préparant cette émission.
45:43Découvrir ce chiffre avec Céline Landreau.
45:45C'est pour ça qu'on voulait vous passer la parole
45:47à la fin de cette émission aujourd'hui.
45:49Jean-Alphonse Richard nous a rejoint dans ce studio.
45:53Et il nous emmène à Château-Thierry bientôt, Jean-Alphonse, c'est ça ?
45:56Tout à fait. Vous connaissez bien votre géographie.
45:58Avec un cas résolu plus de 20 ans après.
46:00L'affaire Nadege-Desnoirs, un meurtrier présumé
46:0227 ans après.
46:04C'est tout de suite.