• il y a 9 mois
Avec Bruno Guillier de Chalvron, délégué général Agepi.

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##OSEZ_INVESTIR-2024-03-10##

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Transcription
00:00 Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:04 Et on a retrouvé Thomas Binet justement pour parler d'investissement aujourd'hui au programme, Thomas.
00:09 Et bien Jean-Marie, on va parler d'investissement dans les résidences étudiants.
00:12 Est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? On va y répondre dans un instant.
00:14 On recevra Bruno Gullier de Chalvron, délégué général d'AJP.
00:18 Et on va parler des inégalités entre les hommes et les femmes et du rapport de la femme face aux risques et à l'épargne.
00:23 Et on terminera avec Bernard Cadot, notre expert en immobilier qui va nous parler de technologie et imprimante 3D.
00:28 C'est bien ça. Allez tout de suite, c'est parti.
00:30 Au cœur des quartiers pour mieux vous conseiller, le réseau Century 21 et ses 960 agences immobilières vous présentent.
00:38 Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:42 Bon alors du coup, investir dans une résidence étudiante, c'est une bonne ou une mauvaise idée ?
00:45 A priori c'est une bonne idée Jean-Marie.
00:47 En plus ça peut être utile.
00:49 Je vais vous détailler un peu quand même les raisons.
00:50 D'abord en France, vous avez environ 3 millions d'étudiants, ce qui représente un bon potentiel de locataires.
00:55 Autant plus que seulement 32% vivent encore chez leurs parents.
00:58 De plus la France est en manque de logement pour étudiants.
01:00 Par conséquent, le rapport offre demande, penche du côté de l'investisseur.
01:03 En manque de logement tout court d'ailleurs.
01:05 D'accord, mais alors est-ce que c'est un bon placement pour l'investisseur ?
01:08 Oui, parce que c'est un placement stable, générant des revenus.
01:10 Il a la particularité de rester très peu vacant tant la demande est élevée.
01:14 Alors évidemment le tourneveur est important, mais logique avec ce type de biens.
01:17 Cependant il y a des règles à respecter pour que cela se passe très bien.
01:20 Bon alors ce que vous voulez dire c'est que l'investisseur doit réunir quelques critères ?
01:24 Oui absolument et au moment de l'acquisition.
01:27 C'est tout à fait cela.
01:28 Le choix de la ville tout d'abord.
01:29 Une ville ayant un fort potentiel étudiant qui est à retenir.
01:32 Et ensuite l'emplacement, toujours le même sujet, proche des transports en commun et des commerces.
01:37 Des superficies réduites, par exemple T1 voire T2.
01:39 Oubliez les appartements spacieux, ce n'est pas nécessaire pour ce type d'investissement.
01:42 Alors tant qu'à faire choisir des résidences, prenez des résidences-services.
01:45 Exactement.
01:46 Alors est-ce qu'il faut choisir le dispositif fiscal ?
01:49 Après il faut le choisir justement pour accompagner l'achat ?
01:51 Oui et puis il y en a plusieurs à votre disposition.
01:53 Le PINEL qui s'arrête en fin d'année et qui vous permettra de déduire jusqu'à 63 000 euros maximum.
01:57 Le dispositif LMNP non géré ou géré, c'est loueur en meublé non professionnel.
02:03 En fonction du bien retenu, le bien géré laisse entendre que la gestion locative du bien est assurée par un professionnel.
02:08 Alors on n'oublie pas quand même qu'une partie importante du bien est financée par les loyers.
02:12 Choisissez bien vos locataires et ne laissez pas trop votre logement vacant.
02:15 Exactement, pas trop de fêtes, surtout dans l'immeuble, ça peut créer des histoires.
02:18 Merci beaucoup Thomas, tout de suite on accueille votre invité.
02:21 C'est Bruno Guillet de Chalvron, délégué général d'AJP, l'association générale interprofessionnelle de prévoyance et d'investissement fondée en 1976.
02:29 Belle histoire, elle représente 750 000 adhérents pour 22 milliards d'euros d'épargne confiée en gestion.
02:37 Bienvenue à vous Bruno Guillet de Chalvron, vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:41 Le 8 mars dernier se tenait la journée de la femme.
02:44 Vous venez de faire réaliser une étude par l'institut Edoxa.
02:47 On y découvre en fil rouge de cette enquête que les femmes sont plus frileuses que les hommes à la prise de risque.
02:52 Bref, qu'elles osent moins, c'est bien ça ?
02:54 Oui, quelque part c'est le résultat de cette étude.
02:56 Il y a des inégalités sur les hommes et les femmes à beaucoup d'échelles de la société.
02:59 Mais on remarque dans cette étude que les femmes valorisent moins la prise de risque.
03:02 Les femmes, notamment au niveau de l'entreprenariat, décident moins que les hommes de se lancer avec des thématiques de manque de confiance,
03:09 de manque de valorisation, de la prise de risque, des thématiques finalement qu'on devrait pouvoir régler.
03:14 Oui, parce que 63% des femmes avouent avoir manqué des opportunités professionnelles par manque de confiance en elles.
03:20 C'est malheureusement ce que dit l'étude et c'est un des sujets sur lesquels il faut aujourd'hui travailler.
03:25 Et l'étude montre quand même que ces disparités, qui sont des disparités finalement de genre,
03:30 mais qui n'ont pas beaucoup de profondeur, elles doivent être réglées aujourd'hui.
03:35 Du coup, la traduction de ce manque d'appétence quand même pour la prise de risque se retrouve également dans l'épargne.
03:41 Elle privilégie des placements sécurisés ?
03:44 Alors, effectivement, 62% des hommes privilégient un placement sécurisé avec plus faible rendement
03:49 et 72% des femmes, il y a 10 points de plus pour les femmes.
03:52 Donc il y a une appétence différente en tout cas sur l'épargne et sur la composition de l'épargne.
03:55 C'est ce que montre l'étude.
03:56 80%, donc 8 Français sur 10, en estiment qu'il existe toujours d'importantes inégalités entre les hommes et les femmes.
04:02 On le règle comment ce problème ? Enfin, pour autant que l'étude le laisse entendre ?
04:07 Avant tout par des mesures et par des réformes. Mais plus précisément dans ce chiffre-là,
04:11 il y a un chiffre qui m'intéresse, c'est par rapport à la retraite, au système de la retraite.
04:14 73% des gens disent qu'il y a toujours des inégalités entre les hommes et les femmes vis-à-vis de ce sujet-là.
04:18 Et surtout, la majorité des femmes, plus d'une femme sur deux, pensent que ces inégalités perdurent aujourd'hui.
04:23 Et quand on voit le contexte actuel avec une nouvelle réforme de la retraite il y a moins de 6 mois, ça nous fait poser des questions.
04:27 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les gens n'ont pas pris conscience ?
04:30 Les gens n'ont pas pris conscience, ça veut dire qu'il existe toujours vraiment des inégalités
04:33 sur le monde du travail et au niveau de la retraite et que finalement il y a encore beaucoup d'efforts à faire sur ce sujet-là en faveur des femmes.
04:38 Parce que, pardon, c'est avant tout un changement de mentalité aussi.
04:41 C'est un changement de mentalité, c'est un changement d'approche, c'est un changement de marché de travail et du marché de la retraite, oui.
04:46 Oui, quand on voit quand même que dans les conseils d'administration des grandes entreprises, c'est principalement des hommes.
04:50 Alors dans les conseils d'administration il y a une loi qui régit aujourd'hui la présence des femmes dans les conseils d'administration.
04:54 Mais vous voyez qu'au CAC 40, il n'y a que trois femmes qui sont directrices générales d'une entreprise.
04:57 Absolument.
04:58 Et si on ne fait pas ça sur 40, ce n'est pas suffisant.
05:00 Parmi les solutions quand même pour réduire les inégalités, les Français prédigent l'autonomisation sur de nouvelles règles légales contraignantes
05:07 comme la parité stricte, les quotas, etc.
05:09 Bon, c'est pratique.
05:11 C'est ce que l'on disait juste avant.
05:13 C'est-à-dire que les Français, je pense que c'est culturel, aiment bien régler ça par la loi, aiment bien régler ça par les règles.
05:18 Et effectivement, plus la règle aujourd'hui imposera ou en tout cas valorisera les femmes, la prise de risque chez les femmes dans les entreprises, etc.
05:25 Ça ne peut faire que du bien à la société en règle générale.
05:28 Pourquoi elles sont moins confiantes en l'avenir que les hommes, ces femmes, d'après ce que vous en avez retiré de l'étude ?
05:34 Le sondage ne le dit pas.
05:35 Mais ce que je peux dire en tout cas, c'est qu'elles sont quand même confiantes en l'avenir majoritairement.
05:39 Un peu moins, donc il y a quelques biais qui existent, mais il faut retirer un message positif quand même de leur vision de l'avenir.
05:45 Mais dites-moi, l'inquiétude des femmes par rapport à l'avenir, justement, elle est quand même légitime.
05:51 Leur retraite est généralement moins élevée, leur salaire a été inférieur une grande partie de leur vie, la maternité, les temps partiels.
06:00 Bon, je m'arrête là dans l'énumération, mais tous les facteurs sont installés pour qu'elles soient inquiètes.
06:06 Bien sûr, bien sûr. Mais cette inquiétude, enfin encore une fois, la loi essaie de la régler au fur et à mesure du temps avec de nouvelles réformes, de nouvelles mesures, etc.
06:15 Mais c'est un chemin long, c'est un chemin qui sera très long pour régler tous ces sujets-là, qui sont des sujets qui... On est en 2024 aujourd'hui.
06:22 C'est des sujets qui ne devraient plus être au cœur d'actualité, surtout sur une journée de la femme.
06:25 Alors comment on fait pour les protéger plus ? Vous à la JIPI, qu'est-ce que vous êtes en train d'imaginer pour justement aller sur ce parcours ?
06:35 Alors moi, sur la JIPI, donc l'assuranciel, sur le sujet assuranciel, il y a des stratégies en tout cas pour qu'au niveau d'un foyer,
06:42 il y ait une protection du conjoint qui soit plus efficace. Et j'aurais envie de vous parler aujourd'hui du PER, du plan d'épargne retraite, qui a beaucoup d'avantages.
06:49 C'est un contrat qui est extrêmement complet et technique, qui permet de faire face à beaucoup de situations, et notamment la protection du conjoint.
06:54 Je vais vous donner deux exemples. C'est qu'une fois que vous avez constitué votre capital pour la rente, à la rente, vous avez des options de réversion
07:02 pour garantir un niveau de vie tout au long de sa vie à votre conjoint, des revenus réguliers à votre conjoint.
07:07 Et vous avez aussi des options de transmission du capital et des exonérations de fiscalité sur le capital qui sont extrêmement intéressantes sur le PER.
07:14 Donc aujourd'hui, avec l'assurance et avec les contrats d'assurance PER et assurance vie, on peut avoir une vraie stratégie sur un foyer conjugal de protection de son conjoint.
07:24 Comment on fait pour protéger mieux son conjoint, d'autant plus dans une société où les divorces sont installés comme règle ?
07:30 Encore une fois, avec des stratégies bien optimisées par rapport à sa situation, non seulement professionnelle, à sa situation maritale, à sa volonté.
07:38 Une fois à la retraite, comment on veut dénouer son contrat et comment on veut envisager sa solution.
07:43 Mais surtout, le plus important, c'est d'être bien conseillé. Comme vous le dites, il y a des situations qui évoluent.
07:47 Il faut régulièrement reprendre contact avec son conseiller pour faire évoluer ses contrats dans le bon sens par rapport à cette situation.
07:53 Merci à vous.
07:54 Merci à vous, Bruno Guillet-Chalvon. Je rappelle que vous êtes délégué général d'AJP.
07:58 A bientôt sur Sud Radio. Allez, tout de suite, on explique quelque chose avec Thomas Vinet.
08:01 Intergestion REM, spécialiste de l'épargner en SCPI depuis plus de 30 ans. Présente...
08:07 Sud Radio, oser investir, le coin de l'expert.
08:12 On explique quelque chose avec Thomas et son expert du jour. C'est Bernard Cadot qu'on est ravis de retrouver sur Sud Radio, notre consultant en immobilier.
08:18 Vous allez avec Bernard nous parler, Thomas, de technologie et d'imprimantes 3D. C'est quoi le rapport avec l'immobilier ?
08:24 Justement, Bernard va s'employer à essayer de nous l'expliquer dans un instant. Bernard, contrairement à certaines idées, l'immobilier peut innover. C'est bien cela ?
08:32 Oui, Thomas. On découvre là un phénomène sans précédent.
08:36 Justement, vous allez nous parler d'imprimantes. C'est bien ça ?
08:39 Oui. Au démarrage de l'histoire, étaient les imprimantes à plat. Puis, vinrent les imprimantes 3D pour créer de petits objets, puis des plus gros.
08:47 Mais penser que l'on pourrait un jour construire des logements grâce à cette technologie relevait alors de l'utopie.
08:53 L'immobilier s'en est maintenant terminé depuis une dizaine d'années. Mais on change dorénavant de dimension et comme souvent, les États-Unis accélèrent.
09:01 Oui, et puis ces innovations viennent du Texas tout particulièrement. C'est bien ça ?
09:04 Oui. On y a vu là-bas une grosse imprimante qui a d'abord servi à des réalisations uniques avant de passer à 100 maisons individuelles pour créer un nouveau quartier.
09:13 Il a fallu 10 gigantesques machines conçues et opérées par un pionnier de l'impression 3D des bâtiments pour y parvenir.
09:20 L'imprimante géante, jugée plutôt 4,50 m de haut, 14 m de large, se déplace latéralement pour déposer quelques centimètres de béton spécial sur toute la longueur du bâtiment avant de revenir à son point de départ.
09:31 C'est un monstre !
09:32 Oui, c'est un monstre.
09:33 Et quelle est la suite qui a été donnée à ces innovations ?
09:36 D'autres programmes sont en route et de nombreuses start-up associées à des promoteurs se lancent dorénavant dans des programmes à grande échelle avec un slogan.
09:43 "Construire des maisons conventionnelles de manière non conventionnelle". L'objectif est de réduire le coût de construction grâce à l'automatisation des tâches et de réduire les délais.
09:52 De 6 mois aux Etats-Unis, on passe à 2 mois et l'objectif avoué est de tomber à 1 mois.
09:57 A tout ceci s'ajoute un argument supplémentaire non négligeable, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée.
10:03 En un mot Bernard, ça peut arriver en France ?
10:05 Ça peut arriver, oui. Il ne faut pas tout transporter mais on aurait tort d'ignorer cette technologie porteuse de beaucoup d'espoir en pleine crise de la construction dans notre pays.
10:13 Il y a là une vraie opportunité pour réduire une partie de notre déficit de logement.
10:17 Et puis enfin, soyons fiers d'un pionnier français, c'est la société XtreeE ou XtreeE, dont la technologie va permettre de tester et de certifier les bétons d'impression 3D aux Etats-Unis.
10:28 En gros, on va bientôt imprimer des maisons en France. Je n'ai pas rêvé.
10:32 Merci beaucoup Bernard Cadot, merci Thomas Binet. On vous retrouve dimanche prochain.
10:35 A bientôt.

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