• il y a 11 mois
Thomas Binet reçoit Philippe Lauzeral, directeur général Finzzle Groupe.

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##OSEZ_INVESTIR-2024-01-21##

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Transcription
00:00 Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:04 Que faire de votre argent, où le placer, comment le placer ?
00:07 On en parle avec vous Thomas, toujours.
00:08 Aujourd'hui, on retourne à la montagne.
00:10 À toussous, on y va, on va parler de l'immobilier dans les stations de ski.
00:13 On continuera avec Philippe Lozera, le directeur général de Finsol Group,
00:17 intervenant dans la constitution de patrimoine.
00:19 Allez, on va tout vous dire sur comment bien investir en 2024.
00:22 Et on terminera avec Sabine Tellier, notre experte en gestion de patrimoine,
00:25 qui va nous parler d'obligations dans le monde financier.
00:28 Allez, tout de suite, c'est parti.
00:30 Au cœur des quartiers, pour mieux vous conseiller,
00:32 le réseau Century 21 et ses 960 agences immobilières vous présentent.
00:37 Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:42 Et vous revenez Thomas sur la FNAIM, la Fédération Nationale de l'Immobilier,
00:46 qui a publié une étude sur l'immobilier dans les stations de ski.
00:49 Quels en sont les principaux enseignements ?
00:52 Alors d'abord, les stations de ski sont réparties sur 391 communes.
00:56 Elles sont implantées dans les différents massifs,
00:58 les Alpes, le Jura, les Pyrénées, le Massif Central, les Vosges et la Corse.
01:01 Elles sont peu peuplées à l'année, évidemment.
01:03 Les deux tiers ont moins de 1000 habitants.
01:05 En revanche, elles sont fortement dotées de résidences secondaires.
01:08 Ça coûte combien les logements dans les stations de ski ?
01:11 Le prix est assez élevé, 3933 euros du mètre carré en moyenne.
01:15 Oui, c'est cher.
01:16 Au 1er novembre dernier, les prix ont nettement progressé depuis 3 ans.
01:20 Donc la crise dont on parle ne touche pas les stations de ski,
01:22 soit plus 30% en 33 mois.
01:25 Et rien que pour 2023, l'augmentation a été de 4%.
01:28 Alors, est-ce que ce sont des logements énergivores ?
01:31 C'est là où le bas blesse.
01:32 Ces stations concentrent des biens gourmands en énergie
01:35 puisque les trois quarts ont une étiquette DPE,
01:37 le fameux Diagnostic de Performance Énergétique, E, F ou G.
01:41 Du coup, elles seront progressivement interdites à la location.
01:44 C'est une véritable menace qui pèse sur les stations.
01:47 Oui, en quelque sorte, parce que cette interdiction de louer
01:50 menace l'activité économique globale de ces stations.
01:53 Pas de location, pas de tourisme, pas d'économie locale.
01:56 Du coup, l'urgence non dissimulée est de rénover au plus vite possible.
02:00 Ensuite, le réchauffement climatique menace la quasi-totalité des stations de ski.
02:05 La hausse des températures va entraîner des pertes importantes d'enneigement
02:08 et l'enneigement artificiel ne pourra pas compenser cette pénurie.
02:11 Jean-Marie, une petite call pour un dimanche matin.
02:13 D'après vous, quel est le massif le plus cher en immobilier ?
02:16 Celui des Trois-Vallées, je vous dirais Courchevel.
02:20 Les Alpes ?
02:21 Ah oui, le massif, en tout cas je suis dans les Alpes.
02:24 Je vous ai même donné la station, c'est la plus chère, vous verrez.
02:26 Et le moins cher, c'est la Corse.
02:29 C'est dommage, parce que c'est magnifique en tout cas.
02:31 Tout de suite, Thomas, justement, on accueille notre invité,
02:33 votre grand témoin, c'est Philippe Lozoral,
02:35 directeur général du groupe Finzol, qui a été créé en 92,
02:39 qui intervient dans le secteur du conseil en constitution de patrimoine.
02:43 Le groupe Finzol qui propose des solutions patrimoniales
02:46 et qui pèse plus d'un milliard de collectes en placement.
02:49 Bienvenue à vous, vous êtes l'invité Thomas Binet.
02:51 Bonjour Jean-Marie, bonjour Thomas.
02:53 Bonjour Philippe Lozoral.
02:54 Alors votre métier, c'est de conseiller des personnes à se constituer une épargne.
02:59 Alors allez, je vais vous taquiner, c'est les paroles présidentielles,
03:02 on parle beaucoup d'audace depuis quelques jours.
03:04 Est-ce audacieux de tenter l'investissement en 2024 ?
03:08 J'ai envie de dire, l'erreur c'est surtout de ne rien faire.
03:10 Ne rien faire, c'est être sûr de ne pas se constituer du patrimoine,
03:13 c'est être sûr de ne pas préparer l'avenir,
03:14 c'est être sûr de ne pas préparer sa retraite.
03:16 On sait tous qu'il y a une crise des retraites, du financement des retraites.
03:19 Si on ne fait rien, on est sûr de ne pas avoir grand-chose lorsque viendra cette période-là.
03:24 Donc être audacieux, c'est plutôt miser sur le fait que ça va bien se passer si on ne fait rien.
03:29 Donc non, investir, j'ai envie de dire, ça devrait être la normalité.
03:32 Si on était dans un pays où l'éducation financière était au centre des préoccupations,
03:38 et ça devrait l'être, dans ces cas-là, ça deviendrait un réflexe.
03:41 Investir, ça devrait être un réflexe dès son plus jeune âge.
03:43 Oui, donc ce que vous nous dites en fait, c'est que tout ça, c'est aussi du temps long.
03:47 Ce qui veut dire qu'il faut investir tôt, il n'y a pas de pédagogie.
03:50 Alors ça veut dire que l'attentisme est donc la pire des solutions aujourd'hui.
03:54 Comment on résout ce problème ?
03:56 Par de l'éducation, par de l'information, par de l'accompagnement.
03:59 La clé, elle est là, elle est dans l'explication.
04:02 Pourquoi les gens n'investissent pas ?
04:03 Ils n'investissent pas parce qu'ils ont peur,
04:05 ils n'investissent pas parce qu'ils ne se rendent pas compte de ce qui va se passer à la retraite.
04:09 Ils font confiance à un système collectif,
04:11 alors qu'aujourd'hui, on sait tous que ce système collectif nous mène dans le mur
04:14 et qu'il va falloir préparer sa retraite, préparer le financement de son patrimoine.
04:19 Sans quoi, on n'aura que des mauvaises surprises dans l'avenir.
04:22 Donc ça passe essentiellement par de l'éducation et de l'information.
04:25 Oui, c'est quelquefois aussi complexe, disons-le.
04:27 Il n'y a pas toujours de bons conseils, quelquefois aussi.
04:29 Il y a toujours quelqu'un dans la famille qui a fait un investissement
04:31 qui n'est pas terrible et qui a perdu de l'argent.
04:33 On a tout ça en tête.
04:35 C'est vrai, le repas de famille, où on partage ces mauvaises expériences en matière d'investissement,
04:40 ou au contraire, ces bons coups, soit disant, c'est effectivement le moment le plus critique.
04:47 Non, vous avez raison, il y a une certaine complexité.
04:49 Et pourtant, il y a quelques principes de base que tout le monde comprendra quand on leur explique,
04:55 qui vous permettent de réussir à coup sûr un investissement.
04:58 Et je dis à coup sûr, ça ne veut pas dire qu'on a des rendements stratosphériques.
05:01 Ça veut juste dire qu'on a des rendements conformes au risque qu'on est prêt à prendre au moment où on investit.
05:07 Alors, on est encore en début 2024.
05:08 Justement, c'est le moment des vœux, mais surtout le vœu d'investisseurs.
05:12 Quel est le bon investissement que vous pourriez nous préconiser à ceux qui écoutent ce matin l'émission
05:18 de savoir en 2024 que devraient-ils faire ?
05:22 L'investissement, le bon investissement aujourd'hui, c'est celui qui est conforme à la durée que vous vous donnez.
05:27 Ça, c'est le premier élément.
05:28 C'est un principe de base.
05:30 C'est si vous avez besoin d'argent à court terme, je vous recommanderais de ne pas investir et de garder cet argent disponible.
05:35 En revanche, si vous projetez à long terme, là, vous allez pouvoir faire quelque chose.
05:39 Donc, le bon investissement, il n'y a pas de recette miracle.
05:41 Le bon investissement, c'est celui qui se fait de façon régulière.
05:44 Alors, pardon, vous dites si on a besoin rapidement de liquidité.
05:48 Concrètement, c'était votre premier propos.
05:50 Il ne faut pas investir, mais on peut le placer quand même.
05:52 Il faut le placer sur des livrets, sur de l'épargne monétaire, sur les livrets, les livrets A, le LDD, le livret développement durable.
06:01 Le livret A, c'est effectivement le type de véhicule sur lequel il faut aller lorsqu'on a besoin de garder sa disponibilité,
06:05 de pouvoir accéder tout de suite à ses fonds.
06:07 Si on se projette à plus long terme, là, dans ces cas-là, on va être en capacité d'investir dans des contrats d'assurance vie,
06:12 dans des contrats de plan d'épargne retraite qui vous permettent de préparer votre épargne pour justement cette période critique qu'est la retraite.
06:19 Alors, c'est important. On va donner un autre horizon temporel quand même à votre propos.
06:22 Quand on dit on veut investir, il faut bloquer quand même combien de temps concrètement ?
06:27 Parce qu'entre le j'ai besoin tout de suite, je mets sur le livret A et du temps, c'est quoi le temps ?
06:32 J'ai envie de dire en dessous de cinq ans, on ne peut pas faire grand chose.
06:34 C'est ça, la barrière, le seuil, c'est cinq ans.
06:36 J'ai envie de dire oui, c'est cinq ans. Ça va dépendre des véhicules.
06:39 Si vous allez sur des véhicules immobiliers, vous serez sur des durées plus longues,
06:42 plutôt sur des durées de l'ordre de 10 à 12 ans, voire plus.
06:45 Si vous allez sur des véhicules de type financier, ça va être situé entre 5, 8, 5, 8 ans.
06:53 Plus vous êtes sur une durée courte, moins vous pouvez prendre de risques.
06:56 C'est aussi simple que ça. Ça, c'est le premier élément.
06:58 Deuxième principe de base, c'est investir progressivement.
07:02 L'investissement, ça se fait tous les mois.
07:04 Préparer sa retraite, ça se fait tous les mois.
07:06 Constituer son patrimoine, ça se fait tous les mois.
07:09 Et en fonction de ses moyens.
07:10 Et en fonction de ses moyens.
07:11 Et c'est là que s'adresser à des professionnels qui ont cette démarche
07:16 d'accompagner des investisseurs dans une logique de démocratisation du patrimoine
07:20 pour se permettre de générer du patrimoine progressivement
07:24 avec des produits très accessibles, ça, c'est la recette.
07:26 Vous m'avez offert la transition parce que vous décrivez,
07:28 vous l'avez utilisé à l'instant, comme les démocratiseurs du patrimoine,
07:32 en laissant entendre que vous adressez à tout le monde.
07:34 Justement, est-ce qu'il faut dispuser d'un minimum d'argent ?
07:37 Est-ce que ça s'adresse à tout le monde ?
07:38 Quel est le portrait type ?
07:40 Pour autant qu'il y en ait un, d'ailleurs, de l'investisseur.
07:42 Le portrait type, c'est compliqué à caractériser.
07:44 La typologie de client auquel nous nous adressons,
07:48 et celui-là, je peux en parler, c'est la clientèle bancaire,
07:50 les 18 millions de foyers qui, aujourd'hui, sont en lien avec leur agence bancaire de réseau
07:56 et qui n'ont pas accès à la banque privée
07:58 ou à des experts très pointus du patrimoine.
08:02 Nous, on s'attache à démocratiser le patrimoine,
08:04 c'est-à-dire à leur apporter, à cette typologie clientèle,
08:07 des produits de qualité ultra-accessibles.
08:09 Quand j'ai dit ultra-accessibles,
08:11 c'est des contrats d'assurance-vie très performants, dès 50 euros.
08:14 Une dernière question, si vous le permettez.
08:17 Juste, en ce début d'année, un point de vigilance.
08:19 Est-ce que vous en avez un à préconiser à nos auditeurs ?
08:21 Le point de vigilance, il serait probablement autour de la situation des marchés,
08:26 qui se situe à des niveaux élevés.
08:27 Il faut les suivre ?
08:28 Il faut les suivre de près et surtout, il faut y rentrer progressivement.
08:32 Imaginons, vous avez un héritage, une grosse somme d'argent.
08:34 J'ai envie de dire, investissez-le progressivement,
08:36 n'investissez pas tout d'un coup.
08:38 Là, vous allez risquer d'investir au mauvais moment.
08:40 Eh bien, le conseil sera noté.
08:42 En tout cas, merci beaucoup, Philippe Plozoral,
08:44 d'être passé du côté d'Aux Investir sur Sud Radio.
08:46 Je rappelle que vous êtes le directeur général du groupe Finzel.
08:49 Tout de suite, on explique quelque chose.
08:52 Intergestion REM, spécialiste de l'épargner en SCPI depuis plus de 30 ans, présente...
08:57 Sud Radio, oser investir, le coin de l'expert.
09:02 Et puis, on a le plaisir de retrouver en duplex, cette fois-ci, Sabine Tellier,
09:06 notre consultante experte en gestion de patrimoine.
09:08 Thomas, avec Sabine, vous allez nous parler des obligations dans le monde financier.
09:13 C'est tout à fait ça, Jean-Marie.
09:14 On va commencer par les entreprises.
09:16 Sabine, pouvez-vous nous expliquer en quoi consistent les obligations
09:19 et comment sont-elles utiles pour ces fameuses entreprises ?
09:23 Bien sûr, Thomas.
09:24 Donc déjà, c'est un moyen pour les entreprises de collecter de l'argent pour leurs projets.
09:28 C'est comme emprunter de l'argent à des investisseurs
09:30 avec une promesse de le rembourser avec des intérêts, avec une date fixe.
09:34 C'est ce qui permet aux entreprises, d'ailleurs, en création comme des start-up,
09:37 ou à des entreprises plus anciennes,
09:39 cotées en bourse ou pas, de financer justement leurs projets de croissance.
09:43 Et du point de vue des investisseurs, Sabine, pourquoi les obligations sont intéressantes ?
09:48 C'est assez attrayant pour des investisseurs
09:50 car elles offrent une option d'investissement beaucoup plus stable que les actions.
09:54 En achetant des obligations, les investisseurs prêtent de l'argent à l'entreprise émettrice
09:58 et reçoivent bien sûr des intérêts réguliers.
10:00 C'est un investissement plus ou moins risqué, attention,
10:04 en fonction de l'entreprise à qui l'on prête de l'argent.
10:06 C'est idéal pour diversifier d'ailleurs son portefeuille.
10:08 Y a-t-il d'autres avantages à les considérer, ces fameuses obligations ?
10:12 Évidemment, les obligations, en fait, ça permet aussi d'avoir,
10:16 de générer des revenus réguliers.
10:18 Les paiements d'intérêts sont généralement très stables.
10:21 C'est ce qui en fait un choix très adapté aux investisseurs
10:24 à la recherche de sécurité et de prévisibilité.
10:26 Mais alors, le rendement d'une obligation varie et comment du coup ?
10:30 Alors, le rendement des obligations, ça dépend de deux facteurs,
10:33 deux facteurs principaux qui est d'abord la durée
10:36 et aussi le taux de défaut de l'entreprise,
10:37 le taux de défaut étant en fait la capacité de l'entreprise à rembourser sa dette.
10:41 Donc, plus la durée est longue, plus le taux d'intérêt est élevé.
10:44 En outre, si l'entreprise a un faible risque de défaut,
10:47 comme un Apple, un LVMH, le rendement sera beaucoup plus faible,
10:50 généralement entre 3 et 4 % sur 5 ans.
10:53 En revanche, pour des start-up ou les entreprises plus risquées,
10:56 par exemple, le rendement potentiel peut être beaucoup plus élevé,
10:59 allant de 7 à 10 % sur la même durée.
11:02 Alors du coup, et en résumé, Sabine,
11:03 quel rôle jouent les obligations dans le monde financier,
11:06 que vous soyez une entreprise ou un investisseur ?
11:09 Pour résumer, les obligations, en fait,
11:12 permettent aux entreprises de collecter des fonds pour leurs projets,
11:14 pour leur croissance et elles offrent aux investisseurs
11:17 une option d'investissement assez stable et prévisible.
11:20 L'obligation reste un élément de diversification
11:23 à considérer sérieusement dans un portefeuille.
11:26 Voilà.
11:26 Et bien, merci à vous Sabine Telly.
11:28 On vous trouve le prochain dimanche dans Oser investir sur Sud Radio.
11:32 A bientôt, Thomas Binet.

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