Écoutez "On refait le monde" avec Marcelo Wesfried, chef-adjoint au service politique du "Parisien-Aujourd'hui en France", Isabelle Saporta, éditorialiste pour RTL, Tugdual Denis, rédacteur en chef de "Valeurs Actuelles", Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive France, et Olivier Bost, chef du service Politique de RTL.
Regardez On refait le monde avec Yves Calvi du 13 mai 2025.
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00:00On refait le monde jusqu'à 20h sur RTL.
00:03Le président Emmanuel Macron a donc choisi de s'exprimer à la télévision ce soir à 21h dans une interview sur TF1 au format inédit
00:10puisque pour débattre et l'interroger, le chef de l'État aura face à lui non seulement Gilles Boulot mais aussi le youtubeur Thibaut InShape,
00:16le maire de Béziers, Robert Ménard ou encore la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
00:22Voilà pour la forme sur le fond.
00:23À quoi s'attendre ? L'annonce d'un ou plusieurs référendums ?
00:27Si oui, sur quel thème ? Quel est le vrai pouvoir du président Macron dans un paysage politique plus que jamais morcelé ?
00:32A-t-il tout simplement encore de l'influence ?
00:34Ce sont les questions que nous allons nous poser avec Isabelle Saporta qui est éditorialiste à RTL.
00:39Bonsoir Isabelle.
00:40Bonsoir.
00:41Marcel Oves-Fred, chef adjoint du service politique du Parisien aujourd'hui en France.
00:44Soyez le bienvenu.
00:45Bonsoir Yves, merci.
00:46Nous serons rejoints dans quelques instants par Tugdu-Haldeny, rédacteur en chef de Valeurs Actuelles
00:50et Olivier Bost, chef du service politique d'RTL.
00:54On refait le monde dans RTL Soir.
00:57Les défis de la France, c'est donc le nom de cette émission qui devrait durer pas moins de 2h30 ce soir.
01:04Vous avez compris, je l'imagine, Olivier Bost, puisque vous nous rejoindiez.
01:08Pourquoi le président...
01:10Mieux vaut tard que jamais, Olivier Bost.
01:11Vous rassurez, j'ai annoncé votre présence.
01:14Pourquoi le président a choisi de s'exprimer aujourd'hui ?
01:16Enfin, on a quelques éléments d'appréciation ?
01:19Ça faisait un petit moment qu'il ne s'était pas offert un moment de télévision, parce que c'est vraiment de ça dont il s'agit.
01:24Oui.
01:25C'est un moment qui est plutôt pas mal pour lui, parce que, au niveau de l'opinion, l'opinion est moins sévère qu'avec lui.
01:34Après avoir connu un automne d'opinion défavorable, absolument record et horrible.
01:39Son premier ministre est plutôt faible et, pour le coup, prend les coups à sa place en ne faisant pas grand-chose.
01:48Donc, il y a vraiment une fenêtre pour Emmanuel Macron pour reprendre des couleurs, y compris sur le plan politique intérieur.
01:56Mais est-ce qu'il a des vraies annonces à faire ? Parce que c'est ça, quand même.
01:59Ça, c'est le vrai... Pour le coup, c'est le vrai suspense.
02:01C'est le vrai suspense, parce que...
02:03Alors, sauf si des gens autour de la table ont des infos béton sur ce qu'il pourrait annoncer, notamment en matière de référence à table...
02:09Vous n'avez pas commencé à inhiber vos camarades ?
02:11Non, au contraire, je veux les libérer et je veux qu'ils prennent des risques.
02:14Oui, d'accord, j'ai compris.
02:16Non, on a quelques idées de sujets, mais je crois qu'Emmanuel Macron pourrait, en partie, sinon improviser, en tout cas, chercher à créer un peu de surprises ce soir.
02:27Marcel Ovest-Fred, il a des choses à nous dire, vraiment ?
02:29Je pense qu'il faut...
02:30Ou à nous annoncer, pardonnez-moi.
02:30Il faudra distinguer deux plans.
02:32Le plan international, où là, je pense qu'il faut s'attendre à des choses un peu puissantes,
02:36puisqu'il s'est passé beaucoup de choses.
02:38Il était à Kiev il y a quelques jours.
02:40Il a fait un traité, il a signé un traité avec les Polonaises de défense mutuelle.
02:44Donc, il y a plein de choses.
02:45Le nucléaire, le parapluie européen, etc.
02:48Il y a plein de choses sur lesquelles on peut l'attendre.
02:49L'armement, etc.
02:50Le réarmement.
02:51Et puis, il y a le domaine national, où son entourage a fait beaucoup de teasing, comme on dit en mauvais français.
02:58Mais, au final, il n'a pas beaucoup de marge de manœuvre.
03:01Donc, je pense qu'on pourrait peut-être être déçus sur le national et toutes ses pré-annonces de référendum.
03:06Parce qu'il nous a fait le coup six ou sept fois, nous qui le suivons depuis quelques années, à nous...
03:11Voilà.
03:11Ça crée l'envie.
03:12On est tous là en se demandant ce qu'il va dire.
03:14Vous avez vraiment envie, Marcelo ?
03:16Envie de quoi ?
03:17Je vous dis, ça crée l'envie.
03:19Non, mais ça crée la curiosité, l'intérêt.
03:22On se demande sur quoi il va atterrir.
03:25Donc, il y a une réflexion.
03:27Mais, je pense que sur l'international, on aura des annonces.
03:29Sur le reste, je pense que ça va plutôt être du débat public.
03:32Isabelle Saporta, en fait, ça a toujours été comme ça.
03:34C'est-à-dire que nos présidents de la République, quand ils n'ont plus grand-chose à nous dire,
03:38ou qu'ils sont en fin de parcours présidentiel.
03:41En gros, ils nous parlent de l'actualité internationale, qui redevient très importante.
03:45Qui concerne moins les Français, sans doute, qu'on ne l'imagine.
03:48Parce qu'ils se préoccupent, eux, de leur vie quotidienne.
03:51Et donc, là, pour l'instant, on est en train de dire qu'ils auraient beaucoup de mal à ne pas être défectifs.
03:55Enfin, déceptifs ce soir.
03:57Est-ce que j'en rajoute votre analyse, Isabelle Saporta ?
03:59Moi, j'avoue, je ne comprends pas pourquoi ils parlent, en fait.
04:01Et je ne vois pas vraiment...
04:02Ça commence bien.
04:02Non, je veux dire, je ne comprends pas.
04:04Parce que je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de mes deux camarades.
04:07C'est-à-dire qu'il réussit parfaitement sa séquence à l'international.
04:10C'est parfait, effectivement.
04:12Il a le leadership européen.
04:14C'est lui qui a organisé cette séquence, effectivement, à Kiev.
04:18Avec le chancelier allemand, avec Herr Starmer, le premier ministre anglais.
04:23On voit bien que c'est aussi de ça qu'est né, au fond, le bouger de Poutine.
04:28Avec cette proposition dont on ne sait pas si elle va aboutir de faire avancer les questions ukrainiennes jeudi prochain.
04:36Donc, il y avait vraiment une vraie séquence qui se passe à l'international.
04:39En revanche, en France, vous avez raison de le dire, il ne se passe rien, quoi.
04:45C'est-à-dire que le premier ministre, François Bayrou, ne fait rien.
04:48Et c'est d'ailleurs sans doute pour ça qu'il perdure.
04:50Enfin, pardonnez-moi.
04:52On est là, effectivement, à rebondir.
04:54Le lendemain du jour où François Bayrou dit dans le JDD,
04:58je pense qu'il faudrait faire un référendum sur le budget.
05:00Le lendemain, on a l'impression qu'il y a une espèce de course à l'échalote.
05:03Et que le président de la République dit nanana, nanana,
05:06moi aussi j'ai des référendums.
05:08Mais je ne vous dirai pas pourquoi.
05:09Et ça, pour ça, teasing, il faut attendre une semaine.
05:12Quand on discute, moi je parle sous votre contrôle à tous les deux,
05:15avec des proches du Macron, avec des ministres.
05:18Je n'ai aucun contrôle sur vous, donc j'ai bien compris.
05:20Je vous adresse à mes deux confrères.
05:22Pardon, et vous...
05:22Non, mais enfin, je vous laisse faire comme vous voulez, n'est-ce pas ?
05:24Pardon, excusez-moi.
05:25Ils vous disent, on ne sait pas ce qu'il va faire.
05:27Il va sans doute improviser.
05:28On ne sait pas bien ce qu'il va dire.
05:30Je ne sais pas, je ne vois pas l'intérêt de ces 2h30 en plus.
05:34Ça va être long, hein ?
05:35Oui, il y a une façon de voir les choses.
05:37Une question à se poser ce soir, c'est est-ce qu'Emmanuel Macron,
05:42quelque part, va refaire un peu Premier ministre,
05:44sans que la situation politique ait réellement changé,
05:46c'est-à-dire qu'il a perdu les élections législatives après sa dissolution ratée,
05:51mais est-ce qu'il veut refaire Premier ministre,
05:52c'est-à-dire en clair, soit avec un référendum, soit avec des annonces,
05:57faire valider par les Français,
05:59ce qui ressemblerait à un programme pour les 2 ans qui lui restent à l'Élysée,
06:03et qu'il imposerait quelque part à un Premier ministre.
06:06Mais en fait, la question de ce soir,
06:08c'est de voir si Emmanuel Macron redevient quelque part hyper-président comme avant,
06:12et comme si de rien n'était,
06:14et refait Premier ministre et s'occupe du quotidien,
06:16parce que s'il descend très très bas,
06:19je veux dire, c'est une expression,
06:20mais dans les préoccupations des Français,
06:22on sait très bien qu'il peut répondre de manière ultra précise à tout,
06:25sur tous les sujets.
06:26S'il va dans ce niveau de détail-là,
06:28c'est qu'il a décidé de faire Premier ministre,
06:31à la place du Premier ministre,
06:33puisqu'il y a une place à occuper,
06:35et d'imposer finalement,
06:37qu'il se passe quelque chose dans la fin de son quinquennat.
06:43La place à occuper, je précise que j'y reviendrai dans quelques instants.
06:45Marcel Ovest-Fred, vous vouliez intervenir.
06:47Alors, on sait que le Président n'a pas aimé la proposition du Premier ministre
06:51d'aller sur son terrain en proposant un référendum sur les finances publiques,
06:56donc je pense qu'il est un peu piqué au vif.
06:58Après, le chef de l'État prend un risque, un sacré risque,
07:01parce que jusqu'à maintenant, depuis la dissolution,
07:04il était en mode retour très progressif.
07:07En douceur.
07:08Mais quand je dis très progressif,
07:09il faisait tous ces petits arrêts au stand dans des bars,
07:13hors presse,
07:15dans lesquels ensuite les images filtraient,
07:17et puis ça montrait qu'il était au contact des gens,
07:19mais c'était quelques selfies dans un bar,
07:22en Haute-Marne, dans le Sud-Ouest, etc.
07:25Là, vous commencez à me donner envie de le suivre,
07:26parce que si ça se passe dans des bars...
07:28Alors, il faisait ça.
07:29C'est-à-dire que c'était très, très contrôlé,
07:32au sens où vous arrivez,
07:33les gens ne s'attendent pas à vous voir,
07:34quand ils vous voient, ils sont contents,
07:36ils font des selfies, vus à la télé, etc.
07:38C'est plus du tout la même chose.
07:40Sans transition, on passe à deux heures d'émission,
07:42ces deux heures, ce sera deux heures et demie sans doute,
07:44dans lequel vous enchaînez une série de débats,
07:46plutôt avec des personnalités un peu fortes en gueule.
07:50Les choix qui ont été faits sont des choix de gens
07:53qui n'ont pas leur langue dans leur poche.
07:57Et là, pour le coup, on peut retrouver l'Emmanuel Macron
07:59de la petite phrase, on est en direct,
08:01de la tentation de je vous explique tout sur tout, etc.
08:04Donc, je trouve qu'il y a une accélération,
08:06peut-être une pointe du bris,
08:08parce qu'il commençait effectivement à reprendre pied.
08:12Les sondages étaient un peu meilleurs,
08:14c'est très légèrement meilleur,
08:16ce n'était pas beaucoup, mais un peu plus.
08:18Un Premier ministre, on l'a dit qu'effectivement,
08:20en plus, il a l'audition de Betaram demain,
08:23donc c'est très difficile pour lui, cette période.
08:25Donc, il sentait qu'il a effectivement la scène internationale
08:29où, en ce moment, il est aux avant-postes.
08:31Et là, il se dit, il bascule dans quelque chose
08:34qui est une exposition très risquée.
08:35Thuc Duhaldoni, bienvenue.
08:37Vous êtes rédacteur en chef de Valeurs Actuelles.
08:39Je rappelle que vous étiez un petit peu en retard
08:42parce que la circulation n'est pas très simple
08:44dans notre beau pays.
08:47Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit.
08:49On est resté.
08:51Très bien.
08:52Une des questions qui s'est posée,
08:54en tout cas qui a été soulevée,
08:55c'est qu'il n'y a pas de Premier ministre en ce moment.
08:57Est-ce que vous trouvez ça un peu vache
09:00ou pas entièrement faux ?
09:01Non.
09:01Parle à François Bayrou.
09:02L'intervention, merci de le rappeler,
09:04pour les auditeurs qui l'ont vu disparaître
09:08petit à petit dans les sables mouvements du pouvoir
09:11ces dernières semaines.
09:12Écoutez, l'émission de ce soir ne va pas aider
09:14parce que d'une part, effectivement,
09:18Emmanuel Macron prend la lumière.
09:20Alors, certains diront peut-être pour aider son Premier ministre
09:22qui demain a une audition compliquée à l'Assemblée nationale
09:24et d'autres diront que c'est pour l'enfoncer encore plus.
09:28Moi, je crois quand même,
09:29et je rejoins ce que venait de dire Marcelo Westfried,
09:32que c'est quand même...
09:33Enfin, peut-être que je vais aller trop loin.
09:35Donc, pardon Marcelo, si je dis que je m'inscris dans tes pas.
09:38Mais c'est quand même l'histoire d'un président
09:40qui essaye de courir après le récit de ces quinquennats
09:45en permanence et qui, dès qu'il voit s'éloigner la lumière,
09:48dès qu'il voit s'éloigner le pouvoir,
09:49dès qu'il voit s'éloigner la prise directe sur les choses,
09:53s'agite, entre guillemets,
09:54parfois avec succès,
09:55parfois avec des résultats un peu moins probants.
09:58Moi, ça me rappelle le grand débat,
10:00ça me rappelle les consultations citoyennes,
10:02ça me rappelle même l'interview.
10:04Je vais vous dire un truc terrible.
10:06On est un peu fatigué avant que ça démarre.
10:08Je trouve que c'est problématique.
10:10D'autant plus que, comme on a un président de la République
10:12qui a beaucoup d'aisance et qui est intelligent,
10:15on se dit mais il va nous embarquer où ?
10:16Exactement, ça va être un numéro de claquette.
10:17Il aura tout essayé.
10:18Ça a commencé par une interview
10:20Jean-Jacques Bourdin et Edoui Plenel en 2017
10:23et ça termine avec Thibaut Nshape
10:26en direct vidéo de YouTube
10:28sur un plateau de la Plaine-Saint-Denis,
10:30huit ans après.
10:31Ça me laisse un peu circonspect.
10:32J'ai oublié, Barcelo.
10:34Et juste pour dire que demain,
10:35il fait quand même trois déplacements.
10:37C'est-à-dire qu'il enchaîne derrière.
10:38C'est une séquence, il revient.
10:40Sur la scène nationale,
10:41c'est un hommage aux agents pénitentiaires
10:43tués dans l'affaire Amrard.
10:45Donc, on va le voir beaucoup.
10:47Ensuite, il y a Chousse France, etc.
10:48Donc, en fait, il y a la convention citoyenne
10:50sur les temps de l'enfance
10:52qu'il a annoncée chez nous
10:52dans le Parisien il y a 15 jours.
10:54Donc, ça y est, il est revenu
10:55comme s'il ne s'était rien passé
10:56d'une certaine façon.
10:56On marque une pouce,
10:57je crois que j'aurais quand même envie
10:58de vous poser deux, trois questions
10:59sur Thibaut Hinchep
11:00pour en avoir face à l'heure.
11:02Afin que l'on avance, en fait,
11:03bien entendu, dans ce débat.
11:06RTL, on refait le monde.
11:09Avec Yves Calvi.
11:11RTL, s'informer ensemble.
11:15Il est 19h30.
11:17RTL Soir, on refait le monde.
11:19Avec Yves Calvi.
11:20Et on retrouve Charles Ducro
11:21pour les dernières informations.
11:22L'influenceuse star Kim Kardashian en larmes
11:25venue témoigner devant la justice française
11:27neuf ans après son agression à Paris.
11:299 millions d'euros de bijoux dérobés
11:31dans sa chambre d'hôtel.
11:32L'actrice de télé-réalité a déclaré
11:34pardonner l'un de ses braqueurs
11:36au moment de la lecture d'une lettre
11:37que ce dernier lui a adressée.
11:39Ce braquage a changé ma vie,
11:40a déclaré Kim Kardashian
11:41sous les yeux de centaines de journalistes
11:43venus du monde entier.
11:45Emmanuel Macron et les défis de la France,
11:47thème de l'émission dans laquelle
11:48le chef de l'État interrogé
11:49par nos confrères de TF1 ce soir.
11:51Il pourrait annoncer un ou plusieurs référendums.
11:54Il répondra également aux questions
11:55de téléspectateurs mais aussi de personnalités
11:57comme la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet
12:00ou encore l'influenceur Thibaut InShape.
12:02Enfin, le 78ème festival de Cannes
12:05ouvre ses portes.
12:06La cérémonie d'ouverture a débuté
12:07il y a une demi-heure.
12:08Cette année, le jury est présidé
12:09par l'actrice Juliette Binoche.
12:11Leonardo DiCaprio remettra Robert De Niro
12:14la palme d'or d'honneur.
12:15Et puis la chanteuse Mylène Farmer
12:17est attendue pour l'interprétation
12:18d'un titre inédit.
12:19On vous retrouve à 20h Charles Ducrot
12:21et nous aurons rendez-vous aussi
12:23avec Faustine Bollard et son invité.
12:25Oui, ce soir, l'histoire de Camille.
12:27Elle a grandi dans une famille aimante,
12:29à l'écoute et plutôt pieuse
12:31du côté de son père.
12:32Jusqu'à l'âge de 14 ans,
12:33elle pensait que ses parents
12:35travaillaient dans la restauration.
12:37Mais en réalité, ils évoluent
12:38dans un milieu tout autre.
12:40Ils étaient producteurs de films pornographiques.
12:42Une histoire à retrouver ce soir
12:44dans Héros avec Faustine Bollard.
12:45A tout à l'heure, Charles Ducrot.
12:46Yves Calvi jusqu'à 20h.
12:49On refait le monde sur RTL.
12:52Et nous évoquons la prise de parole
12:53du président Macron.
12:54Quel est son pouvoir aujourd'hui ?
12:55Y a-t-il encore de l'influence ?
12:56Nous sommes avec Tug Duhaldoni,
12:58rédacteur en chef de Valeurs Actuelles.
12:59Marcel Oveys-Fred,
13:00chef adjoint du service politique
13:01du Parisien aujourd'hui en France.
13:03Olivier Bost, chef du service politique
13:05d'RTL.
13:06Et Isabelle Saporta, éditorialiste à RTL.
13:08Nous serons rejoints dans quelques instants
13:09par Jean-Daniel Lévy,
13:10directeur délégué d'Aris Interactive France.
13:13Alors, il y a quand même une question
13:15qui se pose.
13:17Ce soir, il y a la présence de Thibaut Inchelle.
13:20Pour ceux qui ne le connaissent pas,
13:21c'est un influenceur fitness,
13:23le youtuber le plus suivi en France
13:25avec 24 millions d'abonnés.
13:2624 millions d'abonnés.
13:28Qu'est-ce qu'il vient faire
13:28dans ce casting du Duhaldoni ?
13:30Enfin, en dehors du fait de représenter
13:33un peu la jeunesse française.
13:34Là où Emmanuel Macron n'a quand même pas tort,
13:36c'est que, je suis désolé pour vous,
13:38mais les jeunes regardent peu la télévision
13:41et écoutent peu les radios.
13:43Et ils lisent peu les médias traditionnels,
13:45à commencer par le mien.
13:46Si je vous fais une étude d'âge de mon lectorat,
13:49honnêtement, la tranche 18-25,
13:52elle est malheureusement très très très peu représentée.
13:56Donc, Thibaut Inchelle,
13:57c'est un énorme aspirateur à communauté,
14:00comme on dit sur YouTube.
14:01C'est-à-dire qu'il a une communauté,
14:02en l'occurrence 26 millions d'abonnés.
14:05Vous allez dire d'habitants, c'est vrai.
14:07D'abonnés.
14:07Non, mais je pense habitants
14:08parce que c'est la population de l'Australie.
14:10Donc, si vous voulez,
14:11il y a tout l'Australie qui est abonné
14:12à la chaîne de Thibaut Inchelle.
14:16Et par ailleurs,
14:17je pense que ce choix est assez politique,
14:19d'une certaine manière,
14:19et peut-être plus politique que McFly et Carlito,
14:22qui avaient fait parler d'eux.
14:23parce que, honnêtement, McFly et Carlito,
14:25il n'y a zéro message dans leur vidéo.
14:27C'est...
14:28Bon, si j'étais méchant,
14:29je dirais que c'est pouet-pouet
14:30et je ne sais quoi.
14:31Mais, en vrai,
14:33Thibaut Inchelle,
14:34lui, il est allé...
14:36Comment dire ?
14:38S'immerger dans des communautés religieuses.
14:41Il a un espèce de discours patriote très prudent
14:44parce qu'il sait qu'il peut perdre une partie de son public.
14:46mais il essaie, comme ça,
14:47parfois de pousser
14:49avec, comment dire,
14:51la diligence qu'il faut sur ces réseaux-là
14:53certains sujets.
14:56Et je pense que,
14:57dans la tête des conseillers de l'Elysée,
14:58c'est, d'une certaine manière,
15:00un peu le quota des intervieweurs de droite ce soir.
15:02Il n'y a pas que lui,
15:03dans les intervieweurs de droite.
15:05Il y a quand même Robert Ménard aussi.
15:06Ah oui !
15:07Donc, si vous voulez...
15:07Non, mais...
15:07On ne sait pas où le passer.
15:08Non, mais ce que je veux dire,
15:10c'est qu'au fond,
15:10vous avez raison de rappeler,
15:11de dire que c'est par communauté.
15:13C'est exactement ce qu'il fait.
15:13Il y a Salomé Sacquet,
15:15c'est à la fois les jeunes,
15:16la gauche et l'écologie.
15:18On a Robert Ménard,
15:19c'est à la fois les maires
15:20et, quand même,
15:21ça penche très à droite.
15:23On a Verdier Molinier
15:24qui penche aussi,
15:25très à droite,
15:26mais la droite libérale.
15:27On a la ségétiste,
15:29Madame Binet,
15:30qui, elle,
15:31est, je ne sais pas,
15:31en renoue avec les corps intermédiaires
15:33après les avoir humiliés
15:34pendant un quinquennat et demi.
15:36Et dont la dernière humiliation
15:38est le conclave.
15:39Surtout, t'essayes de régler
15:40la question des retraites.
15:41Et voilà.
15:42Effectivement,
15:42la dernière humiliation,
15:43c'est le conclave avorté.
15:45Et on a Thibaut Inchef,
15:47donc vous dites,
15:47au fond,
15:48il est très malin.
15:49Ce qu'il y a,
15:49c'est que Thibaut Inchef,
15:50c'est à la fois le virilisme
15:52et le côté,
15:53bon,
15:53je me développe
15:55par les abdos,
15:57le corps,
15:57etc.
15:58Il a une histoire
15:59qui est assez touchante
15:59parce qu'en fait,
16:00il raconte que,
16:01en fait,
16:02c'est parce qu'il s'est fait tabasser.
16:03Il s'est fait tabasser
16:03quand il était jeune,
16:04donc il a eu envie
16:05de pouvoir se défendre.
16:06Donc,
16:06il y a un côté self-défense.
16:08Il est rattrapé
16:09par beaucoup de son passé
16:11où il a eu des tweets,
16:12enfin,
16:12des prises de parole
16:14un petit peu,
16:15effectivement,
16:16homophobes,
16:16racistes,
16:17etc.
16:18Moi,
16:18je trouve que le fait
16:18des procès d'intention.
16:19C'est-à-dire qu'on a
16:20l'analyse mot tabou les choses.
16:22Je comprends que Valeurs Actuelles
16:22trouve que ce soit
16:23des procès d'intention,
16:24mais il n'empêche
16:25que c'était parfois
16:25un peu juste.
16:26Les lecteurs déclarés
16:27de Emmanuel Macron
16:27de même fois
16:29à chaque émission,
16:29je vous rassure.
16:31Alors,
16:31allez-y.
16:32Non,
16:33mais voilà,
16:33donc si vous voulez,
16:34moi,
16:34ce que je trouve assez...
16:35Vous voyez,
16:36vous aimez vous aussi
16:37Jérôme Fourquet,
16:38on est arrivé à cette idée
16:39que la France est un...
16:40Effectivement,
16:41c'est un archipel
16:42avec plusieurs îles
16:43qui ne se parlent plus.
16:44Au fond,
16:44il a acté
16:45qu'il y avait plusieurs îles
16:45qui ne se parlaient plus
16:46et il sera le soleil
16:48avec toutes ces îles
16:49qui ne se parlent plus.
16:49Est-ce que Thibaut Hinchep
16:51a sa place ce soir
16:52dans cette émission,
16:53selon vous,
16:54Olivier Bost ?
16:55Moi,
16:56je n'ai pas de mépris du tout.
16:58Le propos n'est pas
16:59d'avoir de mépris,
17:00c'est une prise de parole
17:01du président de la République.
17:02Est-ce que ce jeune homme
17:03a sa place ?
17:04Est-ce qu'il ne retient rien
17:05à ses qualités par ailleurs
17:06quand il faut faire
17:06de la culture physique ?
17:07A priori,
17:07ils ne sont pas partis
17:08pour un débat politique
17:09puisque c'est d'abord
17:09une question
17:10et qui va porter sur le sport
17:11qui est la première spécialité
17:13de Thibaut Hinchep.
17:14Je pense que la portée,
17:17le nom claque
17:18en se disant
17:18que c'est sa côté original.
17:20Il ne faut pas oublier
17:20qu'Emmanuel Macron
17:21déteste faire deux fois
17:22ou ses communicants,
17:23mais déteste faire deux fois
17:25le même concept.
17:26Donc,
17:26il aura fait à peu près
17:28tous les concepts
17:28d'émissions possibles
17:29et imaginables.
17:30Il lui reste l'interville quand même.
17:31Ah, oui.
17:32Il y a cette volonté
17:38d'être systématiquement
17:39dans l'inédit,
17:39de renouveler.
17:40Il y a eu
17:41l'accueil de l'équipe
17:43de Cetavou,
17:44il y a eu
17:44les précédents youtubeurs
17:46dans le jardin de l'Elysée,
17:47il y a eu etc.
17:48Il y a même eu
17:48des valeurs actuelles.
17:49Il y a même eu
17:49des valeurs actuelles.
17:50Incroyable.
17:51Dans un avion.
17:54Déjà,
17:54c'est la première motivation.
17:57C'est pour ça
17:58qu'il ne faut pas trop
17:58se prendre la tête
17:58sur ce concept.
17:59A chaque fois,
18:00il y a des nouveaux concepts
18:00et il y a la volonté
18:01de faire quelque chose
18:03de nouveau
18:03qui n'a jamais été fait
18:04par un président
18:05de la République.
18:06Je ne sais pas
18:06si c'est une bonne idée
18:06de vouloir à chaque fois
18:07et systématiquement
18:08innover.
18:09Et ensuite,
18:11il va y avoir
18:13de la politique
18:14mais globalement,
18:15il y a aussi une volonté
18:16d'avoir des interlocuteurs
18:17qui ne sont pas
18:18des interlocuteurs
18:18politiques identifiés.
18:20Emmanuel Macron,
18:22ce soir,
18:22ne sera pas dans un débat
18:23politique
18:23et ne va pas être
18:24dans un débat
18:25fondamentalement politique.
18:27Pardon,
18:27mais pour moi,
18:27il ne va pas au bout
18:28du concept
18:28avec Thibaut Enchepp
18:29parce que Thibaut Enchepp,
18:30là,
18:30ça va être une vidéo
18:31enregistrée,
18:32il n'y aura pas d'interaction.
18:33Si vraiment Macron
18:34voulait faire des vues,
18:35il aurait dû faire une vidéo
18:37avec Thibaut Enchepp.
18:38Thibaut Enchepp,
18:38voilà,
18:39en bas,
18:40je ne sais pas où,
18:41interviewé dans un studio
18:42par Thibaut Enchepp.
18:43Là,
18:43il aurait fait,
18:43je peux vous dire,
18:44à mon avis,
18:44plus d'audience.
18:45ou on le fait venir
18:46en tenue de sport.
18:47Mais attendez,
18:48ce n'est pas que de la muscu,
18:49Thibaut Enchepp.
18:50Il se fait connaître comme ça.
18:51Mais aujourd'hui,
18:52il fait bien d'autres vidéos
18:53que des abdos
18:53ou des conseils
18:54pour se gainer.
18:55Est-ce que c'est une façon
18:56de se rapprocher
18:57des jeunes Français ?
18:58Marcelo,
18:59Vesfrid,
18:59qu'est-ce qu'il se passe
19:00dans la tête du Président ?
19:02Sans doute,
19:03oui,
19:03puisqu'il est très soucieux
19:05d'aller sur ces nouveaux formats.
19:09Sans doute.
19:10Après,
19:10ce qui me frappe quand même,
19:11c'est qu'il y a la volonté
19:12peut-être de chercher
19:14une certaine forme de clash
19:15parce que quand vous allez
19:16chercher la CGT,
19:17pourquoi il n'est pas allé
19:17chercher la CFDT ?
19:18Elle l'a dit ce matin d'ailleurs
19:19ici à RTL,
19:20Marie-Lise Léon.
19:22Elle,
19:22elle est dans le conclave.
19:23Elle travaille
19:24les corps intermédiaires.
19:26Elle est une première
19:27syndicat.
19:28Non.
19:28On va chercher la CGT.
19:30On va chercher Ménard.
19:33Les mères,
19:34est-ce qu'il faut interdire
19:35ou pas les mariages
19:36avec les OQTF ?
19:36Il va chercher,
19:37il y a aussi cette vidéo
19:38avec cet altérophile voilé
19:41qui va parler du voile
19:43dans le sport.
19:44Donc,
19:44il va quand même
19:45sur des thèmes
19:45qui sont polémiques
19:47et c'est un peu
19:48un positionnement
19:48inattendu,
19:50contre-intuitif
19:50de la part d'un chef
19:51de l'État
19:51qui normalement
19:52incarne un petit peu
19:53le père de la nation.
19:54Eh bien,
19:54vous devez nous donner
19:55un éclairage
19:56au contenu de débat
19:56dans un instant.
19:57Yves Calvi,
19:58on refait le monde
20:00sur RTL.
20:02RTL Soir,
20:03on refait le monde
20:04avec Yves Calvi.
20:05Nous aurons des choix
20:06à faire
20:07pour notre économie,
20:08notre démocratie,
20:09notre sécurité,
20:11nos enfants.
20:12Et c'est pour cela
20:13qu'en 2025,
20:14nous continuerons
20:15de décider.
20:16Et je vous demanderai
20:17aussi de trancher
20:19certains de ces sujets
20:20déterminants.
20:21Car chacun d'entre vous
20:22aura un rôle à jouer.
20:23Nous sommes le 31 décembre dernier.
20:25Le chef de l'État
20:26annonçait donc
20:27son intention
20:27de consulter les Français
20:28par référendum.
20:30Est-ce que c'est
20:31pour ce soir,
20:33Olivier ?
20:34Est-ce que le chef
20:35de...
20:36Non, non, non,
20:37mais voilà,
20:38les collaborateurs
20:39du président
20:40vous ont donné
20:41des informations
20:42sur cette possibilité
20:43ou pas ?
20:43Alors, c'est comme ça
20:44qu'ils ont vendu les choses
20:45il y a maintenant
20:46à peine plus d'une semaine
20:48en disant
20:48effectivement,
20:49il y aura
20:50l'annonce de référendum
20:51et au fil des jours
20:53et je dirais même
20:53au fil de ces dernières heures.
20:55Les choses sont
20:55de moins en moins précises.
20:58Ça s'est transformé
20:58en possibilité
20:59de consultation,
21:00ce qui n'est pas tout à fait
21:01la même portée
21:01qu'un référendum
21:02puisque ça veut dire
21:03que ce n'est pas associé
21:04à des projets de loi.
21:05Les sujets,
21:06on a eu un certain nombre
21:08d'idées
21:08qui ont circulé
21:09et qui circulaient
21:10dès le mois de janvier
21:11et qui sont
21:12plus ou moins revenus
21:13mais ce n'est pas
21:14d'une très grande précision
21:15et surtout,
21:16moi ce que je trouve
21:17c'est que pour l'instant
21:18tous les sujets
21:18qu'on évoque,
21:20je ne veux pas vous dire
21:21que les réponses
21:22sont évidentes
21:23mais pas loin
21:24et le problème
21:25d'un référendum
21:25c'est quand même
21:26qu'il faut qu'il y ait
21:26un suspense et un enjeu.
21:28C'est-à-dire qu'on tranche
21:29réellement quelque chose.
21:31Sinon,
21:32si c'est pour
21:32que tout le monde
21:34soit d'accord,
21:35soit on n'ira pas voter,
21:36enfin soit les Français
21:37n'iront pas voter,
21:39soit ça n'aura pas d'intérêt
21:40et ça ne va pas venir trancher.
21:41Il faut que ça démêle
21:43quelque chose
21:43et c'est ça que pour l'instant
21:45on n'est pas arrivé à savoir.
21:47Marcel Ovest-Faïde.
21:48Je me permets
21:48une légère rectification.
21:49Le 31 décembre
21:50dans ses voeux,
21:51il ne parle pas de référendum.
21:52Il n'a dit pas le mot référendum.
21:53Il dit, je vais laisser
21:53les Français trancher.
21:55Et quand...
21:55Il suggère l'idée.
21:56Non, parce que
21:57la Convention citoyenne
21:58par exemple,
21:59sur les temps de l'enfance,
22:01les rythmes scolaires,
22:01les vacances,
22:02est-ce qu'on a trop
22:02de vacances l'été ?
22:03Pour lui,
22:04ça fait partie
22:05de ce qu'il a promis
22:06le 31 décembre.
22:07Ah oui, mais ce n'est pas
22:07un référendum.
22:08Un référendum,
22:09c'est dans toutes
22:10les communes de France,
22:11une urne, etc.
22:12Donc, il joue un peu
22:13avec les mots,
22:14avec le concept.
22:15Il nous a fait...
22:16Oui, mais la notion
22:16de consultation
22:17n'existe absolument pas,
22:18comme l'a rappelé hier soir
22:19Anne-Charlène Bézina
22:19dans cette émission.
22:20Donc, on joue sur les mots
22:21dans ce cas-là.
22:22Ben, il a fait...
22:23Alors, il a improvisé
22:24anormalement.
22:25Enfin, je n'arrive pas à le croire.
22:26Il y a...
22:27Ce qui est vrai,
22:27c'est que l'entourage
22:31a fait monter un peu
22:32la sauce ces derniers jours,
22:33puis, effectivement,
22:34a dégonflé complètement
22:35la chose.
22:36Moi, je ne crois pas
22:37qu'il va aller à des référendums.
22:38Je pense qu'en revanche,
22:39il va faire miroiter
22:40la pression d'un référendum,
22:42si ceci ou cela.
22:43Mais, en fait...
22:44Et puis, pour quel référendum ?
22:46Pour parler de quoi ?
22:47Fin de vie ?
22:48Ça veut dire qu'il y a
22:49un texte, actuellement,
22:50qui est en débat
22:51à l'Assemblée nationale
22:52et on va faire un...
22:53Alors qu'on a d'ailleurs
22:53fait une convention citoyenne
22:55préalablement.
22:56On a un débat
22:57qui a eu lieu
22:58qui a été interrompu
22:58par la dissolution.
22:59On l'a remis, maintenant,
23:01sous forme de deux propositions
23:02de loi.
23:02Et maintenant,
23:03on va court-circuiter tout ça
23:04pour faire un référendum.
23:06Ce n'est pas si simple.
23:06Alors, on va interroger
23:07Jean-Daniel Lévy,
23:08qui est directeur délégué
23:09d'Haris Interactive France.
23:10Merci de nous rejoindre,
23:11Jean-Daniel.
23:12Est-ce que les Français
23:13ont envie d'être interrogés
23:14d'après vous ?
23:14Et si oui, sur quoi ?
23:15Alors déjà,
23:16les Français,
23:17dès qu'on leur pose
23:18la question de savoir
23:19si jamais il devait y avoir
23:20un référendum,
23:21est-ce que ça leur plairait
23:22ou est-ce que ça ne leur plairait pas ?
23:23Ils répondent de manière
23:24systématique,
23:25de manière très nette.
23:26Oui, ça nous plairait.
23:27Ça nous plairait
23:27de pouvoir donner notre avis
23:29et pouvoir s'exprimer.
23:32Ça renvoie pour partie
23:33à la défiance à l'égard
23:34de ce que peuvent être
23:35nos représentants politiques
23:36et nos responsables politiques.
23:39Là où l'affaire se corse,
23:40c'est qu'ils ne sont pas
23:41toujours d'accord
23:42sur quoi ils aimeraient
23:43pouvoir être consultés.
23:45Il est souvent question
23:46d'aspects en matière,
23:48globalement,
23:49des préoccupations
23:50qu'il peut avoir
23:51d'une manière générale,
23:52même si ce n'est pas toujours
23:53susceptible de pouvoir
23:54être éligible au référendum.
23:56Il suffit de prendre
23:56ne serait-ce que les enquêtes
23:57qu'on réalise pour RTL
23:59où on voit bien
24:00que les Français
24:00sont préoccupés
24:01en matière de pouvoir d'achat,
24:03en matière de sécurité,
24:04en matière d'immigration,
24:05en matière de santé
24:06et qu'il n'est pas toujours évident,
24:08en tout cas par exemple
24:09sur la question
24:09du pouvoir d'achat,
24:10de pouvoir vraiment
24:11les consulter
24:12d'un point de vue général.
24:13Et puis l'histoire
24:14montre aussi,
24:16et effectivement cela
24:17a été rappelé,
24:18qu'on se déplace
24:19lorsqu'on pense
24:20qu'il y a un enjeu.
24:21En 1992,
24:22lorsqu'il y a eu Maastricht,
24:23il y avait un enjeu,
24:2470% des Français
24:25sont déplacés
24:25pour aller voter.
24:26En 2005,
24:27au moment du référendum
24:29sur le traité constitutionnel européen,
24:30le dernier d'ailleurs référendum,
24:32les Français ont considéré
24:33qu'il y avait un enjeu,
24:34ils se sont déplacés
24:34pour aller voter.
24:35En revanche,
24:36quelques années plus tôt,
24:37en 2000,
24:38pour le passage du septennat
24:39au quinquennat,
24:40une abstention
24:41qui avait été
24:41une abstention massive,
24:42comme ce fut le cas
24:43par exemple
24:44en 1988,
24:45lorsqu'on a eu
24:46le référendum
24:47sur la Nouvelle-Calédonie.
24:49Donc il suffit
24:49qu'il puisse y avoir
24:50un enjeu
24:51qui apparaît
24:51comme étant précis,
24:52et si jamais
24:54il devait y avoir
24:54une ou plusieurs questions
24:56pour lesquelles
24:57les Français se diraient
24:58bon au final,
24:59ça ne changera pas grand-chose
25:00et on ne voit pas véritablement
25:01les conséquences concrètes
25:02que cela peut avoir
25:03pour moi
25:04ou pour le pays,
25:05dans ce contexte-là,
25:06ils ne se déplacent pas
25:07pour aller voter.
25:07À 19h10,
25:08un de nos auditeurs
25:09évoquait ce soir
25:10la possibilité
25:12d'un référendum
25:12sur l'immigration.
25:13Est-ce que c'est une consultation
25:15qui peut avoir lieu,
25:16j'allais vous dire,
25:17constitutionnellement ?
25:19Constitutionnellement,
25:20c'est délicat en fait.
25:22Après,
25:22on sait que parfois
25:24les responsables politiques
25:26peuvent s'affranchir
25:27des modalités,
25:30voire des questions
25:30qui ont été amenées
25:31à être posées.
25:32On peut rappeler
25:33qu'en 1900,
25:35au début des années 60,
25:36lorsque le général de Gaulle
25:38a convoqué
25:39un référendum
25:40pour l'élection
25:41au suffrage
25:41universel direct
25:43du président de la République,
25:44parce qu'avant
25:44il était élu
25:45par délégation,
25:47les modalités
25:48de convocation
25:49du référendum
25:51étaient illégales,
25:53mais n'ont pas été
25:54pour autant invalidées.
25:56Donc il y a peut-être
25:57une possibilité
25:58de pouvoir s'affranchir
25:59en se disant
25:59de toute façon,
26:00au final,
26:01le peuple parle,
26:02mais quand on regarde
26:02aujourd'hui,
26:03quand on écoute
26:03les constitutionnalistes,
26:05sur la question
26:05à proprement parler
26:06immigration,
26:08ceci n'apparaît pas
26:09forcément entrant
26:09dans le champ
26:10de ce qui est autorisé
26:11par la Constitution.
26:11J'avais envie de vous dire
26:12quel bordel,
26:13je sais que ce n'est pas
26:13très élégant,
26:15problématique.
26:16Ce n'est pas si le bordel
26:18que ça.
26:19Je veux dire,
26:20ce n'est pas un bordel
26:21d'imaginer
26:22des référendums en France.
26:24Il y a une crise
26:24de la représentativité
26:25qui est actée
26:28par tout le monde.
26:29Au contraire,
26:30effectivement,
26:30Macron met des choses
26:31compliquées
26:32sur quelque chose
26:33qui devrait être
26:33très simple.
26:34C'est limpide
26:35comme de l'eau de roche
26:35qu'organiser des référendums
26:37est quelque chose
26:38de rassembleur en France.
26:39Moi,
26:39ce qui m'a estomaqué
26:40ces dernières heures,
26:41c'est effectivement
26:42de voir l'Élysée
26:43rétro-pédaler
26:44jusqu'à,
26:45j'ai lu dans le Figaro
26:46quand même,
26:46une phrase hallucinante
26:47d'un conseiller de Macron
26:47qui disait
26:48« il le fera à l'instinct
26:50en direct ».
26:51S'il le sent ou pas,
26:53vous vous rendez compte ?
26:54Je veux dire,
26:55les Français crèvent
26:56d'avoir l'impression
26:57d'avoir des responsables
26:59politiques
26:59qui ne leur ressemblent pas,
27:01qui une fois élus
27:03ne mettent pas en acte
27:04ce pourquoi
27:05ils ont réussi
27:06à gagner leur campagne.
27:09Et là,
27:09au début,
27:10on leur fait
27:10miroir un référendum,
27:11puis des consultations
27:12et puis ça se termine.
27:13On fera peut-être une consultation
27:14sur le temps d'écran
27:14des enfants à l'école.
27:16Alors qu'évidemment,
27:17par exemple,
27:17moi,
27:17évidemment,
27:18et là,
27:18je ne vais pas vous surprendre,
27:19mais ce n'est pas grave,
27:20je vais avec mes gros sabots,
27:21évidemment qu'un référendum
27:22sur l'immigration,
27:23comment dire...
27:26Quelle question ?
27:26Non, non,
27:27alors,
27:27je pense qu'il n'y a pas de tabou.
27:29Quelle question poser
27:30aux Français sur l'immigration ?
27:32Est-ce que vous voulez réduire
27:32drastiquement ou pas
27:33l'immigration en France ?
27:34D'accord.
27:35Ou est-ce qu'il y a
27:35trop d'immigration en France ?
27:36D'ailleurs,
27:37la question a déjà été posée
27:37dans des sondages
27:38et la réponse est toujours oui.
27:39Attends,
27:39excusez-moi Isabelle,
27:40ça réunit tous les ingrédients
27:42à un référendum
27:43sur l'immigration.
27:43Alors,
27:44ok,
27:44ce n'est pas constitutionnel
27:45pour le moment,
27:45mais une constitution,
27:46ça se révise.
27:47Ça n'est pas un projet de loi.
27:48Et ça,
27:49ce n'est pas un problème.
27:49Oui,
27:50mais ça oriente
27:50toutes les politiques publiques
27:52ensuite.
27:53Et par ailleurs,
27:54c'est tellement lié
27:54à l'insécurité,
27:55tellement lié au quotidien,
27:56tellement lié
27:57à notre devenir
27:58civilisationnel
27:59qu'évidemment
28:00que les Français,
28:01ce ne serait pas du tout
28:03artificiel
28:04de les interroger
28:04sur un sujet comme ça.
28:05Et d'ailleurs,
28:05peut-être que certains diront
28:06non,
28:07on a changé de modèle
28:07de société,
28:08de civilisation
28:09et toujours plus d'immigration.
28:10Isabelle Saporta
28:11va vous répondre
28:11dans quelques instants.
28:13Jusqu'à 20h,
28:15Yves Calvi
28:15refait le monde
28:16sur RTL.
28:19Yves Calvi
28:20On refait le monde
28:21jusqu'à 20h
28:21sur RTL.
28:23C'est à vous que j'ai
28:23promis de reprendre la parole
28:24Isabelle Saporta
28:25si je ne m'abuse.
28:26Non,
28:27est-ce qu'on en parlait ?
28:28Oui,
28:28merci,
28:29merci.
28:30Vous ne vouliez pas
28:30faire un dame
28:31sur l'immigration.
28:33Non,
28:34mais là,
28:34je suis en fait
28:35assez dérangée
28:38par ce que vient de dire
28:38Tugdwell-Denis
28:39parce qu'au fond,
28:41les Français
28:41n'ont pas arrêté
28:42de voter ces derniers temps.
28:43Ils ont voté
28:44aux Européennes.
28:46Il y a eu un résultat
28:47qui a été tranché.
28:48Ce résultat n'a pas plu
28:49au Président de la République.
28:50Il nous a fait re-voter.
28:52Le résultat
28:52de cette élection
28:54n'a pas plu
28:54au Président de la République.
28:55Donc,
28:55il n'a pas choisi
28:56le Premier ministre.
28:56Donc,
28:57il a fait le Front Républicain.
28:58Donc,
28:58on vote
28:59et en fait,
28:59ça ne marche pas.
29:01Merci de cette démonstration,
29:02effectivement.
29:03Non,
29:03mais alors,
29:04ce n'est pas la peine
29:05d'être désagréable.
29:06Mais par ailleurs,
29:07si vous voulez,
29:07non,
29:08mais la question n'est pas là.
29:09C'est que,
29:09si vous voulez,
29:10on ne va pas faire
29:11une gadgetisation du vote,
29:13en fait.
29:13C'est-à-dire qu'il y a un moment
29:14quand on fait voter
29:15les Français
29:16et qu'ils disent
29:17voilà,
29:19je veux ça,
29:20on organise d'abord
29:22cette cohabitation.
29:22Et je suis quand même
29:23très dérangée
29:24par le fait que
29:26quand le Front de Gauche
29:28arrive en tête,
29:29on prend tout
29:29sauf le Front de Gauche.
29:30Que maintenant,
29:31on prend Bayrou
29:32en disant qu'on est
29:32en cohabitation
29:33alors qu'on n'est pas
29:34en cohabitation.
29:35Et maintenant,
29:35vous me dites qu'au fond,
29:36alors qu'il n'a pas écouté
29:37les résultats des élections,
29:38il va organiser un référendum
29:40sur un faux sujet
29:40pour ne pas les écouter encore.
29:42Un référendum,
29:43c'est quand même moins contournable
29:43que les élections
29:44que vous avez lissées.
29:44Je voudrais remarquer
29:45que dès que je vous parle,
29:46moi,
29:46pendant que vous prenez la parole
29:47en faisant un tunnel
29:48de trois minutes,
29:48vous me dites qu'il ne faut pas
29:49que je vous interrompe
29:50et que vous m'interrompez
29:50toutes les deux secondes.
29:51Donc,
29:52en tout cas,
29:53ce qui n'a absolument
29:54aucun sens là-dedans,
29:56c'est effectivement
29:56à pourquoi faire ?
29:58Et la question,
29:59c'est qu'est-ce qu'il reste
30:00des institutions
30:01de la Ve République
30:02une fois qu'on a joué
30:03toutes les cartes ?
30:04C'est ce qu'on se disait
30:05avec Olivier Boss
30:05ici même la semaine dernière.
30:07C'est-à-dire,
30:08la dissolution,
30:09très bien,
30:10premier joué,
30:11pourquoi faire ?
30:13Je vous fais remarquer
30:14que tous les conseillers
30:15à ce moment-là
30:15d'Élysée nous disaient
30:16c'est la geste gaullienne,
30:19etc.
30:19De Gaulle,
30:20il aurait démissionné
30:20avec ce résultat.
30:21Il ne démissionne pas parfait.
30:23Là, maintenant,
30:23il y a un référendum.
30:24Donc, on va faire
30:25un faux référendum
30:26pour être sûr non plus
30:26qu'il ne soit pas
30:27obligé de démissionner.
30:28Il y a un moment,
30:29l'affaissement
30:30des institutions
30:31de la Ve qui va découler de ça,
30:33moi,
30:34me préoccupe énormément.
30:37Ça préoccupe les Français,
30:38Jean-Daniel Lévy,
30:38si vous êtes toujours avec nous ?
30:40Oui, je suis toujours avec vous.
30:42Ce qui est assez frappant...
30:43Ils ont envie de voter,
30:44ils ont envie de s'exprimer ?
30:45Ils ont envie de voter,
30:47ils ont envie de s'exprimer,
30:48mais à certains égards,
30:49ils se posent la question
30:50de quelles sont
30:51les conséquences concrètes.
30:54Ils ont raison.
30:552005,
30:55dernier débat
30:56sur le traité constitutionnel européen,
30:57les Français
30:58se sont déplacés massivement,
30:5970% de participation,
31:01un vote qui a été clair,
31:0255% des Français
31:03qui ont voté non,
31:04et pour autant,
31:05ça n'a pas empêché
31:05la France
31:06d'adopter par la suite
31:08le traité constitutionnel européen.
31:09Et on est également
31:10aujourd'hui
31:10dans cette situation
31:12avec l'imperception,
31:14à tort ou à raison,
31:15qu'ils ont exprimé
31:16un message
31:16lors des dernières élections
31:17législatives,
31:18que ces élections législatives
31:20ne s'imposaient pas
31:20d'elles-mêmes
31:21parce qu'ils n'ont pas été surpris
31:22par le résultat
31:23des élections européennes,
31:25et qu'à la suite
31:26de ces élections législatives,
31:28quand bien même
31:28il y a eu
31:29une situation
31:31qui n'était pas forcément
31:31très claire
31:32d'un point de vue politique,
31:33elle était claire
31:33sur un point,
31:35nous voulons autre chose
31:36que ce qui a été fait
31:37au cours des sept dernières années.
31:38Et au jeu des Français,
31:39ils se retrouvent
31:40avec une,
31:42aujourd'hui,
31:43présidente
31:44de l'Assemblée nationale
31:44qui est la même
31:45et avec un Premier ministre
31:47qui a été
31:47un des premiers soutiens
31:49du Président de la République.
31:51Donc avec le sentiment
31:52qu'ils peuvent s'exprimer,
31:53ils peuvent utiliser
31:54les voix démocratiques
31:55d'un point de vue général
31:56et que pour autant,
31:57il n'y a pas forcément
31:58de prise en compte
31:59de la part
31:59des responsables politiques
32:01et au premier rang
32:01desquels Emmanuel Macron,
32:03des conséquences
32:04de ce qu'a été
32:05l'expression
32:06de la part des Français.
32:07Donc on a
32:07une forme,
32:08si ce n'est
32:08de fatigue démocratique,
32:09d'interrogation
32:10sur notre capacité
32:11à pouvoir faire en sorte
32:13de pouvoir se faire entendre,
32:14à travers les moyens
32:16et les médias
32:17qui sont aujourd'hui
32:17les médias
32:18les plus traditionnels
32:19et le vote
32:20faisant partie
32:21du premier acte
32:22démocratique français.
32:23Alors Marcel Ovaes-Fred,
32:24il y a quelque chose
32:24qui est évident,
32:25vous nous l'avez dit,
32:26ça peut être éventuellement
32:26plusieurs questions
32:28le même jour,
32:28très bien,
32:29mais est-ce qu'il n'y a pas
32:30pour lui le risque majeur
32:32d'un vrai désaveu politique ?
32:33C'est-à-dire que,
32:34temps à autre,
32:34on ne sait pas pourquoi
32:35les Français disent
32:36qu'ils ne répondent pas
32:37à la question,
32:37s'ils répondent,
32:38c'est justement
32:38pour envoyer un message
32:39à celui qui la leur pose.
32:40C'est sans doute
32:42la raison pour laquelle
32:42jusqu'à maintenant
32:43il a toujours reculé
32:45devant l'hypothèse
32:46de passer à l'acte
32:47sur le référendum,
32:48il a toujours fait
32:49miroiter cette idée
32:50et il n'est jamais passé
32:52à l'acte,
32:52pourquoi ?
32:53Parce qu'il a peur
32:53de l'effet plébiscite.
32:55On a une question
32:56et puis finalement
32:56on a envie de voter non
32:58parce que ça permet
32:59de dire
32:59c'est une sorte
33:01de dégagisme
33:02à l'endroit
33:03de celui
33:03qui a émis
33:05le libellé,
33:06c'est-à-dire
33:06du président de la République.
33:08D'où cette idée
33:08à un moment
33:09de faire plusieurs questions
33:10d'aller sur du sociétal pur,
33:12les écrans, etc.
33:13pour espérer
33:14que les Français
33:14vont mordre à l'hameçon
33:16de ce débat public
33:18sans le référer
33:19tout de suite
33:20au fait qu'il a été formulé
33:21par Emmanuel Macron.
33:24L'autre problème
33:26c'est que
33:26l'ancien référendum
33:29ça prend du temps.
33:30Il faut un projet de loi,
33:31ça veut dire
33:31que vous ne le faites pas
33:33avant le début de l'automne.
33:35Et ensuite
33:35quand vous avez
33:36la réponse à la question
33:37il faut encore ensuite
33:38que ça se traduise
33:39dans les actes
33:40pour ou contre l'immigration
33:41mais après vous faites quoi ?
33:42Pour ou contre les écrans
33:42mais vous faites quoi ?
33:43Vous les interdisez où ?
33:45Dans les crèches,
33:46les réseaux sociaux à 16 ans
33:47mais donc il faut
33:48voir avec les plateformes,
33:49il faut leur tordre le bras.
33:50C'est-à-dire que vous pouvez
33:51réenclencher un processus
33:53qui va prendre
33:54des temps de mois
33:55qu'au final
33:56un acte qui s'affichait
33:57comme un acte de puissance
33:59va se traduire
34:00comme un symptôme
34:01supplémentaire
34:02d'une forme d'impuissance.
34:03Olivier Boss.
34:03C'est pas grave
34:03parce que ça donne une perspective
34:04et c'est ce dont manque
34:06absolument Emmanuel Macron
34:07sur les deux ans
34:08qui lui restent
34:10à l'Elysée.
34:11Si le choix
34:12de cette émission
34:12ce soir
34:13c'est l'échéance
34:14des deux ans
34:15il s'agissait
34:16de ne pas avoir
34:17il reste deux ans
34:19à Emmanuel Macron
34:20puisqu'il y avait
34:21une date anniversaire
34:22et on ne sait absolument pas
34:23ce qu'il va faire
34:24sur ces deux dernières années
34:25il a perdu le pouvoir
34:26et il ne peut rien faire.
34:27C'est aussi
34:27l'émission de ce soir
34:28c'est pour contrer
34:29aussi
34:30cette date
34:32symbolique
34:33des deux ans
34:33deux ans de pouvoir.
34:3420 secondes.
34:35Et pour montrer
34:36son appétit insatiable
34:37parce que c'est vrai
34:38que sur la scène internationale
34:39on ne peut pas dire
34:39qu'il soit totalement invisible
34:40mais ça ne lui suffit pas
34:42il faut aussi
34:42que sur la scène nationale
34:43il est bon.
34:44Merci d'avoir respecté
34:45ma demande.
34:45Alors
34:46demain
34:47à 7h40
34:48sur l'antenne d'RTL
34:49vous retrouverez
34:50Sébastien Chenu
34:51député du Nord
34:52vice-président du RN
34:53ce sera l'interview
34:54de Thomas Soto
34:54à 7h40
34:55que retenir
34:56bien entendu
34:56de la prestation
34:57du président de la République
34:58et à 8h15
34:59l'invité d'Amandine Bégaud
35:00Macron a-t-il su convaincre
35:04ainsi de notre ministre
35:05de la Culture
35:06Rachida Dati
35:07qui sera notre invitée
35:08donc 8h15
35:09et 7h40
35:10pour ces deux grands rendez-vous
35:11demain sur notre antenne.
35:12Dans un instant
35:13vous retrouvez Faustine Bollard
35:14pour son émission Héros
35:15bonsoir chère Faustine
35:16qui est votre invitée.
35:18Bonsoir Yves
35:19on va aborder
35:20un vrai sujet de société
35:21à travers le témoignage
35:22de Camille.
35:23Camille un jour
35:23à 14 ans
35:24ses parents lui disent
35:25qu'ils veulent lui parler
35:26d'éducation sexuelle
35:27elle est convoquée
35:28avec sa grande soeur
35:29dans la cuisine
35:30et sur la table
35:31de nombreux sextoys
35:33et à l'heure
35:34j'ai Ooh
35:35ui