Écoutez "On refait le monde" avec Philippe Moreau Chevrolet consultant en communication, professeur de communication à Sciences Po Paris, Marjorie Paillon spécialiste de la vie politique américaine. Mais aussi Sébastien Boussois, chercheur en sciences politiques, consultant et auteur de « Donald Trump, retour vers le futur aux éditions » (Ed. Mareuil) et Arnaud Tousch, correspondant permanent de RTL aux USA.
Regardez On refait le monde avec Yves Calvi du 24 avril 2025.
Regardez On refait le monde avec Yves Calvi du 24 avril 2025.
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00:00Yves Galvi, on refait le monde jusqu'à 20h sur RTL.
00:05Bienvenue à vous qui nous rejoignez sur RTL, il est 19h15, le roi du deal aurait-il perdu son pouvoir ?
00:10En tout cas Donald Trump a du mal à tenir ses promesses sur le plan diplomatique en Ukraine, à Gaza, avec l'Iran,
00:16sur le plan commercial avec des droits de douane exorbitants qui fragilisent toutes les économies du monde,
00:21à commencer par la sienne.
00:22Trois mois après son retour à la Maison Blanche, la méthode bulldozer du président américain semble montrer quelques limites.
00:27« Je vise très haut et je continue à pousser, pousser et pousser encore », écrit-il dans son autobiographie.
00:33Cette stratégie pourrait-elle finalement se retourner contre lui ?
00:36Donald Trump, négociateur hors pair ou champion des reculades ?
00:39Pour en débattre ce soir dans On refait le monde, j'accueille Marjorie Payon qui est spécialiste de la vie politique française.
00:44Bienvenue Marjorie.
00:45Surtout américaine plutôt, mais je peux faire de la France si vous dites nez, je ne peux pas être France.
00:49C'est une forme d'enthousiasme, en effet, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
00:52Mais parce qu'on est très enthousiastes à ce micro, c'est pour ça.
00:54Philippe Porn-Chevrolet, merci de m'aider.
00:56Philippe Porn-Chevrolet, expert en communication politique, cofondateur de l'agence MCBG Conseil.
01:00Bienvenue Philippe.
01:01Merci Yves.
01:02En direct de Bruxelles, nous serons avec Sébastien Boussois, chercheur en sciences politiques,
01:06consultant.
01:07Votre livre « Donald Trump, retour vers le futur » est publié aux éditions Mareuil.
01:10Bonsoir Sébastien Boussois.
01:12Bonsoir.
01:13Et en direct de New York, je salue Arnaud Touche, notre correspondant RTL aux Etats-Unis.
01:18Bonsoir Arnaud.
01:19Bonsoir Yves, bonsoir à tous.
01:20C'est parti.
01:22On refait le monde dans RTL Soir.
01:24Vous avez bien entendu.
01:40Si j'étais président, je mettrais fin à cette guerre en 24 heures.
01:44C'est ce qu'affirmait Donald Trump durant la campagne présidentielle.
01:47Trois mois après son retour à la Maison-Blanche, aucun accord de peine n'a encore été trouvé.
01:51Est-ce que ça n'est pas l'exemple le plus éclatant de l'échec de sa diplomatie ?
01:56Comment percevez-vous les choses l'un et l'autre ?
01:58Philippe Morin au Chevrolet.
01:59Ce n'est pas un président déjà.
02:01Ce qu'il faut comprendre sur Donald Trump, c'est que c'est d'abord un héros de télé-réalité.
02:05Donc ce qu'il fait dans le bureau ovale, ce qu'il applique en diplomatie,
02:09c'est la même méthode que ce qu'il a appliqué pendant la campagne.
02:13Il désigne un état de crise.
02:14Il dit que les gens nous prennent de l'argent, l'Europe nous prend de l'argent.
02:19Il désigne des coupables.
02:20Et une fois qu'il a posé une situation de crise, qu'il a désigné des coupables,
02:23il met en place une solution qui est invariablement impraticable, mais qui a l'air magique.
02:28Donc il va dire que je vais résoudre la crise en 24 heures.
02:31Vous allez voir, il y aura la paix.
02:32Ou alors on va mettre en place des tarifs.
02:34Ça va nous ramener de l'argent.
02:35À chaque fois, c'est une catastrophe.
02:36Et il se passe pour l'Ukraine la même chose que pour les tarifs douaniers.
02:41Ça ne fonctionne pas.
02:42Ça ne peut pas fonctionner.
02:44Il n'y a pas d'art of the deal.
02:45Il n'y a pas de l'art de faire du deal chez Trump.
02:47C'est une star de télé-réalité.
02:50C'est comme si vous aviez les Marseillais à Washington.
02:52En attendre quelque chose de rationnel, équilibré et intelligent, c'est impossible.
02:57C'est divertissant.
02:58On le regarde comme un spectacle.
02:59Ça commence à faire peur.
03:01Parce qu'en fait, il y a des gens qui meurent quand même en Ukraine à cause de lui.
03:04Il y a des familles entières qui sont écrasées sous les bombes en ce moment à cause de lui.
03:09Il faut quand même le dire.
03:10Mais c'est avant tout un art du spectacle.
03:13Et je pense que les conséquences lui paraissent extrêmement lointaines.
03:16Est-ce que ça commence à se dire aux Etats-Unis, Arnaud Touche, qu'on est en train d'évoquer ?
03:20Ou alors là, on a un point de vue, j'allais vous dire, européen ou très français sur le président américain ?
03:25Alors, aux Etats-Unis, il faut bien comprendre qu'on est bientôt aux 100 jours de Donald Trump.
03:29Ce sera mercredi prochain.
03:30Et Donald Trump, effectivement, aime les symboles.
03:33Vous le savez, Philippe Moreau-Chevrolet vient de le dire.
03:36Il est toujours dans ces symboles-là, finalement.
03:39Et oui, effectivement, on voit notamment que la gauche regarde bien cette date-là la semaine prochaine.
03:45Mais Donald Trump, lui aussi, est à fond, j'ai envie de vous dire, sur cette date-là aussi.
03:49Mais vous l'avez diffusé en début d'émission.
03:52Il avait dit, effectivement, qu'il souhaitait mettre fin à ce conflit en moins de 24 heures.
03:57Il a dit le mois dernier, interrogé par une journaliste, qu'en fait, il était plutôt sarcastique quand il avait dit ça
04:02et quand il avait fait cette promesse de campagne, effectivement.
04:05Et il a reconnu que le conflit était un peu plus complexe que cela.
04:09En réalité, Donald Trump, il ne veut pas perdre la face parce qu'effectivement, c'est un dealmaker, un faiseur de deal.
04:15Et là, clairement, on est face à un Poutine qui est le maître des horloges.
04:19Parce que, c'est ce que je disais ce matin dans la matinale, c'est que, d'un côté, vous avez Donald Trump qui annonce fièrement à chaque fois
04:25qu'il a un accord avec Vladimir Poutine, qu'il a un accord avec l'Ukraine.
04:29Et à chaque fois, le Kremlin tempère ou encore, on l'a vu cette nuit, pire encore, fait des frappes sur l'Ukraine.
04:36Tout ça commence à se voir et, effectivement, les électeurs américains se disent
04:39mais, finalement, 100 jours après, la promesse de Donald Trump n'a toujours pas été tenue.
04:44Ça commence à se voir, Majorie Payon, vous qui êtes spécialiste de la vie politique américaine.
04:48Et ça commence à se voir, surtout, dans les sondages.
04:50Aujourd'hui, paraissent plusieurs sondages assez intéressants puisque, Arnold le rappelait,
04:54on arrive quasiment à cette fameuse deadline des 100 jours pour cette administration qui est extrêmement importante.
04:59On se le disait la dernière fois ensemble, Yves, ces 100 jours, c'est le moment où il faut avoir coché le maximum de cases
05:05sur les promesses faites aux électeurs et aux électrices américains.
05:08Or, dans les sondages qui suivent l'entrée en fonction d'un président sur ses 100 premiers jours,
05:14on aime bien aussi que ce soit Fox News, que ce soit CNN, que ce soit Ipsos, que ce soit tous les instituts et les médias américains
05:20réussir à avoir des chiffres.
05:22Qui est le président le plus mal noté au bout de ses 100 premiers jours ?
05:27C'est Trump 2, avec 44% de taux d'approbation.
05:31Celui qui lui suit, c'est Trump 1.
05:33C'était son premier mandat avec 45% de taux d'approbation au bout de 100 jours en action à la Maison-Blanche.
05:40Il va donc falloir se poser de sérieuses questions du côté du bureau Oval.
05:43Et si Donald Trump dit, lui, ne pas regarder ces sondages-là,
05:47il y a forcément quelqu'un qui est en train de le faire.
05:48C'est Suzy Wiles, sa chef de cabinet à la Maison-Blanche,
05:52qui, elle, par contre, est très attentive à ces chiffres,
05:55parce qu'il en va des élections de mi-mandat.
05:57Vous le savez, Philippe, rappelez que Donald Trump, c'est certes l'homme de médias,
06:02c'est le candidat permanent, mais il y a des élections qui arrivent
06:04avec une deadline extrêmement rapide.
06:07Ce sera pour novembre 2026.
06:09Et si Vladimir Poutine ou Xi Jinping, sur d'autres questions,
06:12ont quasiment l'éternité pour réussir à arriver à leur fin,
06:15Donald Trump, lui, pas.
06:16Alors Sébastien Boussois, j'ai l'impression qu'on est déjà Donald Trump, retour vers le futur.
06:20Oui, il y a un peu de ça.
06:22Il y a à la fois du passé et du futur qui paraît un peu conditionnel.
06:26Il est clair que le monde d'aujourd'hui n'est pas simple
06:29et que Donald Trump se retrouve confronté à beaucoup de chantiers qu'il a engagés.
06:33Je dirais que pour balancer un petit peu les points de vue qui ont été dits juste balançons,
06:39parce que maintenant, il a eu le mérite de remettre la puissance américaine au cœur du jeu,
06:45alors que depuis des années, on a plutôt tendance à parler des occidentalisations.
06:49L'Europe ronronnait, les blocs opposés finalement aux occidentaux pensaient pouvoir avancer.
06:56Et finalement, il y a une forme de stabilisation quelque part dans le chaos.
07:01La Chine n'avance pas plus que ça, elle riposte même en réalité.
07:04L'Europe est en train de se bouger pour essayer enfin d'être un peu indépendante.
07:10Et Donald Trump s'agit effectivement dans tous les sens
07:12et à engager des dossiers que n'ont pas forcément, à mon avis, suffisamment engagés les démocrates.
07:19D'ailleurs, les élections de mi-mandat, évidemment, diront beaucoup de choses.
07:24Mais en tout cas, Trump bénéficie encore d'un avantage, à mon avis, extrêmement important.
07:30C'est que les démocrates sont encore complètement désorganisés.
07:32On les entend que très peu, en réalité, critiquer la politique de Trump.
07:37Biden est réapparu très discrètement.
07:41Je dirais que le mérite de Trump, c'est d'avoir engagé des dossiers qui ne sont pas évidents.
07:45S'il parvenait, alors évidemment, avec des scies comme dirait l'autre,
07:48mais en tout cas, s'il parvenait à un deal avec l'Iran,
07:51ça ne serait pas un détail de l'histoire sur la région du Moyen-Orient.
07:54Mais évidemment, un deal, ça met du temps à aboutir.
07:58Et ce qui est clair, c'est que beaucoup de chantiers sont engagés
08:02et que pour l'instant, on n'a rien de très concret.
08:06Sur l'Ukraine, il n'a toujours pas obtenu ce qu'il voulait.
08:08Mais ce n'est pas faute quand même d'avoir menacé Zelensky, Sébastien Boussoir ?
08:12Ce n'est pas faute en même temps de dire régulièrement que son ami Vlad,
08:16comme il l'appelle, en même temps, l'énerve profondément.
08:19Je crois qu'il n'y a pas d'amitié dans ce type de relation géopolitique,
08:23même s'il considère qu'il a une forme d'amitié avec Vladimir Poutine
08:27et même si probablement que Steve Wittkopf est persuadé d'avoir un nouvel ami en la personne de Poutine,
08:33beaucoup de l'entourage proche de Donald Trump,
08:37que ce soit le secrétaire d'État ou que ce soit d'autres personnes,
08:43lui disent en réalité qu'on est dans la pure géopolitique
08:47et que même si Wittkopf a tendance à s'emballer un peu,
08:49étant persuadé que lui étant largement à la manœuvre propulsé par Donald Trump,
08:55il ne parvient pas à un accord clair et net parce qu'il y a aussi des garde-fous
08:59au sein de l'administration américaine qui ne veulent pas tout donner à Vladimir Poutine
09:03parce que Wittkopf aurait tendance évidemment à tout,
09:05enfin évidemment pas si évidemment que ça, mais en tout cas à tout lâcher à Vladimir Poutine
09:09et il y a à l'intérieur même de l'administration américaine
09:13des personnes qui veulent quand même que ça soit une forme d'accord le moins déséquilibrée possible,
09:18même si l'Ukraine serait de toute façon globalement la grande perdante.
09:21Marjorie Payon, je voulais réagir ?
09:22Oui parce que ça sera quand même déjà la quatrième fois que Steve Wittkopf et Vladimir Poutine
09:26se voient samedi et se voient où ?
09:28A Moscou, au Kremlin et en général, ce qui se passe dans les entrevues entre Steve Wittkopf
09:33qui sont très longues et Vladimir Poutine, 8h pour la première, 4h pour la dernière,
09:37on verra bien ce qui se passe samedi, c'est qu'à la fin de l'envoi,
09:41non pas il touche mais il envoie un mémo,
09:43Steve Wittkopf est chargé d'apporter un mémo Amaralago à Donald Trump
09:48avec les désidératas de Vladimir Poutine écrits dessus.
09:51Or, ça fait quand même plusieurs fois d'affilé que Vladimir Poutine nous fait du
09:54« da, niet » vis-à-vis de la négociation de ce cessez-le-feu.
09:59« Da, bien sûr, je vais négocier un cessez-le-feu ».
10:01Évidemment, on arrête pendant 30 jours les frappes sur les installations industrielles et énergétiques.
10:05Bien sûr, pendant 30 jours, on arrête les frappes sur les côtes maritimes.
10:09Bien évidemment, eh bien non, niet, ce sera mes conditions et tant que mes conditions à moi ne sont pas réunies,
10:15je n'arriverai pas à aller autour de la table et à lâcher ce cessez-le-feu face à Volodymyr Zelensky
10:20avec lequel, de toutes les façons, l'administration Trump ne veut pas négocier.
10:25Le négociateur dont il rêve, c'est tout le monde, sauf Volodymyr Zelensky.
10:29Sur l'Ukraine, il n'a toujours pas obtenu ce qu'il voulait.
10:32On a l'impression quand même que dans sa recherche de deal, il fait toujours pression sur les plus faibles.
10:36Est-ce que c'est quelque chose que vous percevez et qu'on peut percevoir, Philippe Marot-Chevrolet ?
10:40Oui, mais c'est la logique de la télé-réalité, en fait.
10:43C'est la logique de celui qui s'en prend au plus petit, on s'en prend au plus ridicule,
10:48on s'en prend au plus facile parce que ça fait du spectacle.
10:51Quand il a humilié Zelensky dans le bureau Oval, la phrase qu'a prononcée Trump,
10:56qui a sidéré absolument tout le monde à l'issue de cette séquence incroyable,
10:59c'est « ça fera un grand moment de télévision ».
11:02Vous vous rendez compte quand même ?
11:03Il reçoit l'équivalent de Churchill pendant la Seconde Guerre mondiale.
11:06Ça m'a fait rire, mais c'est quand même monstrueux.
11:07C'est complètement délirant.
11:08Parce que dans sa tête, s'en prendre au plus faible, il y a aussi une dimension de spectacle dans ce qui fait...
11:13Le plus effrayant, je dirais, c'est qu'on n'a pas quelqu'un qui réfléchit en termes de politique internationale,
11:19d'enjeux stratégiques ou même dans l'intérêt du pays.
11:21Il pense en termes d'audience et de production de spectacle.
11:25Il est, avec son audience domestique, il doit répondre à ses électeurs républicains de base
11:30qu'il essaie de satisfaire.
11:32Il va prendre des victimes, il va leur taper dessus, il va montrer qu'il est fort.
11:35Il fait du spectacle.
11:37Et c'est comme ça qu'il se perpétue.
11:38C'est le pire, le plus terrifiant pour moi, c'est qu'on n'est pas face à quelqu'un qui fait de la politique.
11:42On est face à quelqu'un qui fait du spectacle.
11:45Et on est en train de réaliser ce que ça veut dire d'avoir la télé-réalité au pouvoir à Washington.
11:50La télé-réalité au pouvoir à Washington, ce sont des choses qui se disent aux Etats-Unis, Arnaud Touche ?
11:55En tout cas dans les critiques ?
11:57Absolument.
11:57Et puis on peut le dire, c'est clairement épuisant pour les journalistes qui suivent le président au quotidien
12:02comme moi et la plupart de mes confrères, puisque vous avez en fait des déclarations toute la journée
12:07qui sont parfois totalement différentes.
12:10Le matin, il va vous parler de la Chine en disant qu'effectivement il y a des discussions.
12:13Le soir, quand on lui pose une question sur avec qui vous avez des discussions concrètement avec les Chinois,
12:18il ne va pas répondre.
12:19Donc effectivement, c'est des éléments qui sont toujours assez importants.
12:24C'est-à-dire que tous les jours, vous avez des rebondissements et parfois même dans la même journée
12:28qui se retrouvent d'ailleurs dans votre matinale le lendemain.
12:31Mais je voulais aussi revenir sur Steve Whitcoff, mais je pense qu'on aura l'occasion d'en parler juste après la pause, Yves.
12:37Mais vous avez tout à fait raison.
12:38A tout de suite.
12:40Yves Calvi, on refait le monde sur RTL.
12:44RTL, s'informer ensemble.
12:46Il est 19h30.
12:49RTL Soir, on refait le monde.
12:51Avec Yves Calvi.
12:52On retrouve Rachel Sadodine pour l'essentiel de l'actualité.
12:54Ce n'est pas un fait d'hiver, mais un fait de société.
12:57La réaction de Bruno Retailleau après l'attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée à Nantes.
13:03Le ministre de l'Intérieur est sur place avec Elisabeth Borne.
13:06Le principal suspect, un élève de 16 ans de l'établissement Notre-Dame de Tout-Aide,
13:11a tué une camarade et grièvement blessé trois autres.
13:13Un lycéen encore entre la vie et la mort ce soir.
13:16Une scène terrible à laquelle a assisté cette adolescente rencontrée par Mathieu Lopinot pour RTL.
13:21Au début, il est allé en haut.
13:23Et ensuite, il a vu une fille dans les couloirs.
13:26C'est celle qui a été tuée.
13:28Et ensuite, il est descendu en bas.
13:30Et c'est là qu'il est rentré.
13:32Il s'est introduit dans différentes classes.
13:34Il a touché une fille, je crois, au dos, à l'arrière.
13:38Parce que le monsieur de l'informatique, à un moment, il a eu le temps de venir.
13:43Mais ça s'est passé assez rapidement.
13:47Entre les coups de couteau, le changement de classe, le monsieur de l'informatique a essayé de le maîtriser.
13:52Apparemment, il y a des profs qui ont essayé de donner des coups de chaise pour l'arrêter ou des trucs comme ça.
13:57Oui, c'était rapide.
13:59Un témoignage recueilli par Mathieu Lopinot, correspondant de RTL à Nantes.
14:03François Bayrou, le Premier ministre, réagit lui aussi à ce drame.
14:06Ce soir, il demande une intensification des contrôles aux abords et au sein des établissements scolaires.
14:12En Ukraine, le bilan s'alourdit après l'attaque russe de missiles et de drones à Kiev la nuit dernière.
14:17Au moins 12 personnes ont été tuées, 90 autres blessés.
14:21Volodymyr Zelensky a annoncé qu'il rentrait immédiatement d'Afrique du Sud.
14:24Quelques 50 chefs d'État et au moins 10 souverains assisteront aux obsèques du pape François.
14:30Samedi matin, place Saint-Pierre à Rome, une place qui ne désemplit pas.
14:34De très nombreux fidèles viennent rendre un dernier hommage au souverain pontife.
14:37Depuis hier matin, ils sont déjà plus de 60 000 à s'être recueillis devant sa dépouille.
14:42Les obsèques du pape, un moment historique à vivre sur RTL.
14:45Édition spéciale dès 10h, samedi donc, avec Vincent Parizeau et Antoine Cavallaro.
14:48On vous retrouve à 20h, Rachel Saludine, pour d'autres informations.
14:52A tout à l'heure.
14:54Yves Calvi jusqu'à 20h, on refait le monde sur RTL.
14:58Et notre débat ce soir est consacré au président américain.
15:00Donald Trump est-il le roi du deal ou le champion des reculades ?
15:03On se pose un certain nombre de questions.
15:05Alors, vous m'avez fait une remarque très intéressante.
15:07Il y a un instant, Philippe Moreau-Chevrolet, en me disant,
15:09il tolère des moteurs auxiliaires de temps en haut, et puis de temps en haut,
15:12hop, ça disparaît. Expliquez-nous.
15:14Alors, en 2016, il avait Steve Bannon. Steve Bannon, c'est l'apôtre de l'extrême droite américaine,
15:19mais un peu old school, quoi. C'est l'ancien Elon Musk.
15:22Et puis, là, cette année, on a eu Elon Musk, qui était le moteur auxiliaire de Trump.
15:27Steve Bannon, il a porté un peu de crédibilité intellectuelle au premier quatrainage,
15:32je ne sais pas comment on appelle ça, aux premières quatre, au premier mandat de Trump.
15:34On appelle ça, on va dire mandat.
15:37Merci, Marjorie Payon.
15:38Merci, Marjorie Payon.
15:39Et le deuxième, c'est Elon Musk, avec chaque fois un message différent.
15:44Steve Bannon, c'était, on est vraiment bien à droite, mais on est intelligent,
15:46on va essayer de conquérir le monde idéologiquement.
15:48Elon Musk, c'est dire, on va prendre la tronçonneuse,
15:50les services publics, on les jette à la poubelle.
15:53Notre nouvelle frontière, c'est Mars, et on va vous emmener vers la planète Mars.
15:56Alors, c'est quoi le prochain programme ?
15:58Six mois, invariablement, Trump les dégage,
16:01parce qu'il ne peut y avoir qu'un héros dans le feuilleton de Trump,
16:04c'est Trump lui-même.
16:05Donc, il va être livré à lui-même, vraiment.
16:07Pardon, Sébastien Boussois, il ne peut y avoir qu'un seul héros ?
16:10Alors, j'étais très étonné, d'ailleurs, depuis ces fameux 100 jours de gloire ou pas de gloire,
16:14d'ailleurs, de voir à quel point Trump, par rapport au premier mandat,
16:19me paraissait beaucoup plus conciliant, en réalité,
16:21avec les gens qui essayaient, indirectement ou pas, de lui faire une part d'ombre.
16:25Je suis toujours assez étonné de la manière dont Musk a pu prendre ses latitudes,
16:28même s'il, maintenant, invoque l'idée qu'il va se concentrer sur Tesla,
16:32avec lequel il a quand même perdu pas mal de milliards depuis quelques semaines.
16:35Mais si je prends le cas de G.D. Vance, c'est quand même assez intéressant,
16:37parce que, contrairement à l'ancienne présidence avec un Joe Biden extrêmement présent,
16:43c'est peut-être un grand mot, mais en tout cas présent, on va dire,
16:46Kamala Harris était dans son rôle de vice-président toujours très difficile à définir,
16:51c'est-à-dire relativement discrète,
16:53et présente si jamais il se passait quelque chose de dramatique pour le président.
16:56Là, on a un G.D. Vance que Trump a quand même largement poussé,
16:59et qui a pris beaucoup de latitude, qui a été parfois modérée,
17:03notamment sur la question du Groenland lors du dernier voyage,
17:06mais je constate quand même, alors je ne sais pas si c'est un affaiblissement du leadership de Trump,
17:10si c'est l'âge, si c'est la lassitude.
17:13Le dossier ukrainien, il le dit clairement, il en a un peu marre.
17:17Quelque chose d'ailleurs de l'ordre du caprice d'un enfant
17:19qui n'a probablement pas tout de suite ce qu'il veut,
17:21mais en tout cas, G.D. Vance est véritablement poussé,
17:24avec quand même une présence extrêmement forte,
17:29envoyé sur des dossiers comme Marco Rubio,
17:31pour lequel Trump ne veut pas forcément toujours être au premier plan.
17:37J'ai quand même constaté une capacité de délégation,
17:41alors je ne sais pas si on peut mettre ça encore une fois sur le dos
17:44d'un affaiblissement global du personnage,
17:46ou sur une volonté tout simplement de permettre aux derniers,
17:50des Mohicans, des plus fidèles des fidèles,
17:52que sont ceux qui l'entourent actuellement,
17:55après en avoir effectivement épuisé un certain nombre lors du premier mandat,
18:00mais en tout cas, il a des personnes qu'il a clairement poussées,
18:03que ce soit Vitkoff, que ce soit G.D. Vance,
18:07et qui font avancer les dossiers comme ils le peuvent,
18:11avec un G.D. Vance qui aujourd'hui, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
18:15a une idéologie, une conviction, vient du milieu dont il vient,
18:20et quelque part se positionne pour peut-être les prochaines échéances, par exemple.
18:26Ça, c'est intéressant de voir cette manière dont il permet à un certain nombre d'individus
18:34finalement de dépasser quelque part la volonté ou la parole du guide suprême,
18:39si je puis dire,
18:40et avec tous ces individus qui gèrent leur dossier à leur contenance,
18:43avec des grosses tensions au sein même de l'administration,
18:47entre Marco Rubio et Vitkoff,
18:48entre Kellogg et Vitkoff,
18:51c'est évidemment extrêmement compliqué,
18:53certains se marchent dessus,
18:56et Trump jusqu'à maintenant a laissé faire.
18:58Marjorie Payon.
18:59C'est une administration 2.0
19:01qui arrive beaucoup plus préparée que la première en réalité.
19:03On peut se dire que la première administration de Trump,
19:06c'était un peu une administration par effraction.
19:09Et en l'occurrence,
19:10Donald Trump était lui-même peut-être un peu plus étonné
19:12d'avoir été élu en réalité
19:13que celles et ceux qui l'avaient portée justement jusqu'à la mission blanche.
19:17Cette deuxième administration,
19:18elle est beaucoup plus préparée,
19:20elle est beaucoup plus idéologisée en réalité.
19:23D'abord parce qu'on a fait le ménage,
19:25on fait le ménage,
19:25on fait des purges dans toutes les grandes administrations fédérales,
19:28que ce soit au département d'État,
19:29que ce soit au ministère de la Justice,
19:31que ce soit au sein des grandes administrations fédérales
19:34qu'on est en train de mettre à l'os grâce à Donald Trump.
19:36Il est plus libre que jamais, c'est ce que vous nous dites.
19:38Il est plus libre que jamais
19:39parce qu'il est appuyé par ce qu'on peut appeler les hommes du président,
19:42en l'occurrence.
19:43Quand on parle de J.L. Vance,
19:44quand on parle de Scott Bessent,
19:45le patron du Trésor,
19:46quand on parle de Ward Leibnick,
19:47le patron du commerce,
19:48de Marco Rubio au secrétariat d'État
19:50ou de Steve Whitcoff
19:51en dealer général de la diplomatie américaine,
19:56on parle d'hommes qui ont accompagné
19:58ou qui ont su revenir en odeur de synthé
20:00auprès de Donald Trump.
20:02Et ce sont des idéologues cette fois-ci.
20:04Ce ne sont plus des membres d'une administration
20:06fidèle à la Constitution.
20:08Quand un de ses anciens chefs de cabinet à Donald Trump
20:11pendant la campagne disait que
20:13la prochaine fois les adultes ne seraient pas dans la pièce,
20:15non seulement il n'y a plus d'adultes dans la pièce,
20:17il y a des adolescents
20:18et qui ont toutes les clés
20:19des systèmes d'information de l'administration
20:22pour pouvoir y entrer,
20:23cette fois-ci,
20:24non pas par effraction,
20:25mais pour pouvoir généraliser
20:26une prise de pouvoir numérique
20:28au sein du gouvernement américain.
20:29Ouh là là,
20:30ces adolescents,
20:31on les identifie,
20:32à nos touches aux Etats-Unis ?
20:33On en parle ?
20:33On en débat ?
20:34Oui,
20:35on en débat,
20:35c'est vrai.
20:36Et ce qui est intéressant,
20:37effectivement,
20:37c'est aussi de revenir sur le parcours
20:39de Steve Whitcoff
20:39parce que c'est un peu un Trump bis.
20:41Merci.
20:42En réalité,
20:43Steve Whitcoff,
20:43c'est un fils d'un fabricant
20:45de vêtements du Bronx.
20:46Ensuite,
20:47il est devenu avocat
20:48et ensuite,
20:48tiens,
20:48tiens,
20:49il a fait de l'immobilier
20:50dans les années 90
20:51comme un certain.
20:52Eh bien,
20:53Donald Trump,
20:53effectivement,
20:54ils ont à peu près
20:54le même profil.
20:57Il faut dire qu'en fait,
20:57il n'a aucune expérience
20:58à l'international,
20:59Steve Whitcoff.
21:00C'est un promoteur immobilier.
21:02Alors certes,
21:03en fait,
21:03ce qu'il a en commun
21:04avec Donald Trump,
21:05c'est ce fameux
21:06art du deal,
21:07finalement.
21:07Et Steve Whitcoff,
21:08en fait,
21:08compte là-dessus
21:12et Donald Trump,
21:12en fait,
21:13lui fait confiance
21:13parce que finalement,
21:15il pense qu'il lui ressemble
21:16quelque part
21:17et c'est pour ça
21:17que Steve Whitcoff aussi
21:18a pris ce rôle
21:20de négociateur en chef.
21:21Alors ce n'est pas
21:22un politique du tout,
21:23Whitcoff.
21:24Il est connu évidemment
21:24de quelques New Yorkais
21:26mais ce n'est pas non plus
21:27une personnalité
21:27de premier plan
21:28ici aux Etats-Unis.
21:29Ce n'est pas un Xavier Niel,
21:31ce n'est pas un grand patron
21:32comme ceux de Walmart
21:33ou Target
21:33qui sont connus ici.
21:35Mais Whitcoff a pris
21:36une place assez importante
21:37dans l'administration Trump,
21:39notamment car en fait,
21:41c'est un Trumbis finalement
21:43qui est envoyé au Kremlin.
21:45La stratégie du Carpet Bombing,
21:47envoyer d'abord un tapis de bombe
21:49pour mieux négocier par la suite,
21:51est-ce une méthode
21:51qui fonctionne en tout cas
21:52pour le président américain ?
21:53On en débat dans un instant.
21:54RTL, on refait le monde.
21:58Avec Yves Kelvin.
22:00Soyez les bienvenus
22:04si vous nous rejoignez sur RTL.
22:06Il est 12h42.
22:08Donald Trump est-il
22:08le champion d'Herculade
22:10ou le roi du deal ?
22:11Je vous le fais à l'envers
22:11cette fois-ci.
22:12En tout cas,
22:13la stratégie du Carpet Bombing,
22:14envoyer d'abord un tapis de bombe
22:16pour mieux négocier par la suite,
22:18c'est visiblement
22:19l'une de ses méthodes.
22:20On est bien d'accord,
22:20Arnaud Touche ?
22:21Oui, et ça me fait en fait
22:23surtout penser à Roy Kohn
22:25qui était en fait
22:25le mentor juridique
22:27et stratégique de Trump.
22:29Roy Kohn, il a enseigné
22:30en fait trois choses
22:31à Donald Trump
22:31et c'est ce qui a fait
22:33sa carrière finalement.
22:34Et il applique en fait
22:35ces mêmes principes
22:36à la Maison Blanche.
22:37Les trois principes
22:38sont les suivants.
22:391. Ne jamais admettre
22:40que vous avez tort.
22:412. Contre-attaquer toujours
22:42et plus fort.
22:43Et 3. Faire tout pour gagner
22:45même si ça signifie
22:47tordre la vérité.
22:48Avec tout ça,
22:49on a résumé un peu
22:50la tactique de Donald Trump
22:52en ce moment.
22:53Il va toujours plus fort,
22:55ça c'est certain.
22:56Tordre la vérité,
22:57évidemment,
22:58il traite toujours
22:58les journalistes
22:59de fake news
23:00quand les faits sont là
23:01et ils sont têtus
23:02mais il nous traite
23:03toujours de fake news
23:04et ne jamais admettre
23:05que tu as tort.
23:06Ça c'est exactement
23:07ce qu'il fait
23:07à la Maison Blanche
23:08tous les jours.
23:09Vous ne verrez jamais
23:10Donald Trump
23:11dire qu'il a tort.
23:12Mais cette stratégie,
23:13Marjorie Payon,
23:14est-ce qu'elle a
23:14un bénéfice quelconque ?
23:16Est-ce qu'elle a déjà
23:17fait ses preuves
23:17dans la durée ?
23:18Elle a déjà fait ses preuves.
23:18Même si le mandat dure 4 ans.
23:20Elle a déjà fait ses preuves
23:21sur la première administration
23:22Trump en tout cas.
23:23Et puis,
23:23pour ajouter à la technique
23:24décrite par Arnaud,
23:25il y a aussi celle
23:26qui a été, elle,
23:28édictée
23:29comme une table de la loi
23:30par Steve Bannon
23:31lors du premier mandat
23:32qui est celle
23:32de submerger la zone.
23:34Flood the zone.
23:35Je ne vous dirai pas
23:36avec quoi exactement
23:37dans le langage de Steve Bannon
23:38mais c'est exactement
23:38Fleury en l'occurrence.
23:40C'est une technique
23:41de foot américain
23:41qui est assez basique
23:42qui est de se dire
23:43que la meilleure stratégie
23:44c'est l'offensive.
23:45On va vous bombarder
23:46d'informations
23:46en une journée.
23:48On ne vous dit pas
23:48dans ses déclarations
23:49quelles sont vraiment
23:50des infos à vérifier.
23:51C'est à vous de le faire.
23:53Et surtout,
23:53on le fait vis-à-vis d'ennemis
23:55mais aussi vis-à-vis d'alliés.
23:56Et ça ne pose aucun problème.
23:59Donald Trump
23:59pour ce moment
23:59parle beaucoup de murs.
24:00Il le dit,
24:01il le répète à l'envie
24:02notamment sur la question
24:03de la guerre commerciale
24:04et des droits de douane.
24:05D'abord,
24:05les murs qu'il va devoir franchir
24:06c'est celui de la réalité
24:07parce que là
24:08il est en train de s'y heurter.
24:09Et puis l'autre mur
24:10qui devient compliqué
24:11sur les 100 premiers jours
24:13de cette administration
24:13c'est celui des marchés.
24:15Wall Street
24:16de façon littérale
24:17dans le texte.
24:18Et c'est là
24:19où peut-être
24:19cette réalité
24:20qui vient contre-choquer
24:23en l'occurrence
24:23le storytelling
24:24de cette administration
24:25la reprise en main
24:26du récit médiatique
24:27va peut-être faire
24:29qu'en effet
24:29il va falloir changer
24:30de version de l'histoire.
24:32Mais il va se dégonfler ?
24:33C'est quelque chose
24:34d'envisageable ?
24:35Philippe Morochevrelet ?
24:36Oui, c'est possible.
24:36Il a déjà dit
24:37qu'il allait donner
24:38une interview
24:39au journaliste
24:40de The Atlantic
24:40qui était l'un de ses principaux opposants.
24:42Il a dit
24:42ok, je vais voir
24:43s'ils sont capables
24:44d'être honnêtes.
24:45Donc il commence quand même
24:46à lâcher des choses
24:47et à se normaliser un peu.
24:49Il est un peu pris
24:49par sa surenchère
24:50comme il fait du spectacle.
24:51Il est obligé
24:52à chaque fois
24:52d'en rajouter.
24:53Donc il dit une bêtise
24:54et pour s'en sortir
24:55il va dire une bêtise
24:56encore plus grosse.
24:57Le problème
24:57c'est qu'il y a des conséquences.
24:58Quand vous faites
24:59une annonce par seconde
25:00comme c'est le cas
25:01les marchés eux
25:02ils réagissent instantanément.
25:03Donc les marchés américains
25:05sont dans des montagnes russes
25:06et ce qui se passe
25:07c'est que les Etats-Unis
25:08c'est des consommateurs à crédit.
25:10C'est des CTLM
25:11c'est des clients
25:11ou d'autres organismes de crédit.
25:13Ils ont cette facilité-là
25:15parce que les gens
25:16leur font confiance.
25:18Donc on va laisser
25:19le consommateur américain
25:20surconsommer à crédit
25:21parce qu'on fait confiance
25:23aux Etats-Unis
25:23pour rembourser un jour.
25:25Et là ce qu'il est
25:26en train de casser
25:26c'est la confiance.
25:28On est en train de se dire
25:29ce type n'est pas fiable
25:30et on a 340 millions
25:32d'Américains
25:33pas fiables.
25:34Arnaud Touche.
25:36Oui effectivement
25:36je voulais revenir
25:37sur les marchés boursiers.
25:38C'est intéressant
25:39parce qu'en début de semaine
25:40alors ce n'était pas
25:41l'agenda public de Donald Trump
25:42mais plusieurs médias américains
25:44ont fait état
25:45en fait d'une réunion
25:46avec 3 grands patrons
25:47et directement Donald Trump.
25:49Donc en face à face
25:50il y avait les patrons
25:51de Target, Walmart
25:52et Home Depot.
25:53Pour comparer en France
25:55je dirais que c'est un peu
25:56comme si vous aviez
25:56les patrons de Leclerc,
25:57Carrefour et Leroy Merlin
25:59qui allaient voir le président
26:01et ils lui ont dit
26:02très clairement
26:02qu'ils avaient des inquiétudes
26:04par rapport aux droits de douane
26:05et qu'il pourrait tout simplement
26:06y avoir dans les prochaines semaines
26:08des rayons vides
26:09et dans les prochaines semaines
26:10il y a quoi ?
26:10Et bien il y a notamment
26:11la fête nationale
26:12parce que évidemment
26:12quand vous prenez des droits
26:13de douane aujourd'hui
26:14et bien la chaîne logistique
26:15elle a un petit peu d'avance
26:16mais à un moment
26:17évidemment on est face
26:19à des problèmes
26:19d'approvisionnement
26:21et Donald Trump
26:22il a vraiment peur de ça
26:23il a vraiment peur
26:24de voir des rayons vides
26:25parce que ce serait
26:25catastrophique pour lui
26:26il sait très bien
26:27que la plupart des médias
26:28iraient dans les Walmart
26:29ils iraient dans les Target
26:31et montreraient évidemment
26:32les conséquences
26:32de ces nouveaux droits de douane
26:34et comme Donald Trump
26:35est avant tout
26:36ne l'oubliez jamais
26:36certes un businessman
26:37mais aussi un homme de télévision
26:39et bien quand ces grands patrons
26:40viennent lui dire
26:41à la Maison Blanche
26:42attention Donald Trump
26:43ou attention Donald
26:44parce que certains
26:45le connaissent personnellement
26:46et bien là
26:48on va avoir des vrais risques
26:49dans nos rayons
26:50et ça
26:51il a plutôt l'oreille
26:52des grands patrons
26:53à la Maison Blanche
26:53Dans son autobiographie
26:55écrite en 87
26:56The Art of the Deal
26:57Trump explique comment
26:58il a négocié
26:59un projet immobilier
27:00à New York
27:01en demandant initialement
27:02plus que ce qu'il espérait
27:03réellement
27:04je cite
27:05j'ai demandé la lune
27:06et je me suis dit
27:06que si j'en obtenais la moitié
27:07je serais toujours gagnant
27:09au final j'ai obtenu
27:10presque tout ce que je voulais
27:11c'est ce qu'il se passe
27:12sur tous les sujets
27:13depuis 4 mois
27:14Marjorie Payon
27:15c'est en somme
27:16ce qui est en train de se passer
27:17et on en revient toujours
27:19au mentor
27:19Roycon
27:20encore une fois
27:21ce qu'il obtient
27:23à New York
27:24dans ces années-là
27:24c'est notamment aussi
27:25parce que
27:26sa stratégie a été préparée
27:27en amont
27:28par Roycon
27:30mais dans The Art of the Deal
27:32il y a aussi un autre exemple
27:33qui est monté en épingle
27:34celui d'Atlantic City
27:35et de l'époque
27:35des casinos Trump
27:36à Atlantic City
27:37qui ont été
27:38un échec
27:38retentissant
27:40donc on en revient
27:41toujours à la même chose
27:42le storytelling
27:43ne jamais démentir
27:44ma vérité
27:45c'est la vérité
27:47et je ne vais jamais m'excuser
27:48Sébastien Broussois
27:49qu'en pensez-vous ?
27:50il y a un livre
27:51qui vient de sortir
27:52qui s'appelle
27:52Hypnocratie
27:53et qui est extrêmement intéressant
27:54et qui rejoint
27:55tous ces concepts
27:55de post-vérité
27:57vous finissez par marteler
27:58quelque chose
27:59dans la tête de quelqu'un
28:00qui finit par
28:01qui finit par
28:02par y croire
28:02je crois que lui
28:04croit probablement
28:05en sa capacité
28:06à résoudre un certain
28:06nombre de conflits
28:07il a le mérite
28:08d'ouvrir les dossiers
28:09probablement trop
28:10en même temps
28:11il se lasse aussi
28:12très vite
28:13ce qui est un problème
28:14mais je pense que
28:15le fait que beaucoup
28:16se plaignent
28:17y compris de gens
28:18très proches
28:18qui ont voté pour lui
28:19lui fera changer d'avis
28:21c'est un pragmatique
28:22et il s'adaptera
28:23et quelque part
28:23il aura montré
28:24les crocs
28:24il aura montré
28:26les dents
28:26et puis il reviendra
28:27peut-être
28:28un peu dans le rang
28:30au nom de l'intérêt
28:31des américains
28:32et des états-unis
28:32avant qu'effectivement
28:33les rayons soient vides
28:35d'ici la fête
28:37de l'indépendance
28:38il y a une dernière date
28:38je rajoute juste ça
28:39qui était extrêmement
28:40importante pour lui
28:41qui était la deadline
28:42du 9 mai
28:43il avait dit
28:44qu'il se rendrait
28:45à Moscou
28:46etc.
28:46si l'accord
28:47était signé
28:48était réglé
28:49on peut repousser
28:50encore de quelques jours
28:51évidemment sa volonté
28:52de parvenir à un accord
28:53je ne sais pas
28:54ce qui se passera
28:54d'ici le 9 mai
28:55mais c'était évidemment
28:56une date hautement symbolique
28:57tout ça pour démonter
28:58l'idée que
28:59alors l'idée
29:00on sait qu'il a
29:01des proximités
29:02très proches
29:03avec la Russie
29:04mais que finalement
29:05ce n'est pas si simple
29:05que ça
29:06et donc ce fameux homme
29:07qui serait cet homme
29:09de Moscou
29:09a quand même
29:10maille à partir
29:11avec Poutine
29:12et avec la Russie
29:13ce qui prouve
29:14que quelque part
29:15il n'est pas totalement
29:16je dirais
29:16connecté uniquement
29:18à la Russie
29:19et qu'il pensait probablement
29:20que ça serait plus simple
29:21que ça ne l'est
29:22je suis sûr que
29:23l'hypnocratie
29:24est un thème
29:24qui intéresse
29:24notre spécialiste
29:25de communication
29:26je vous laisse 30 secondes
29:27oui parce qu'il recourt
29:28beaucoup à l'hypnose
29:29il vous demande
29:30d'imaginer un mur
29:31ça c'était en 2016
29:32un beau mur magnifique
29:33il le décrit
29:34il dit
29:34il y aura une porte
29:35bien sûr
29:35pour ceux qui peuvent
29:36rentrer légalement
29:37mais ce sera quand même
29:37un mur
29:38c'était un désastre total
29:39les tarifs douaniers
29:40il l'a dit aux américains
29:41ça va vous rapporter
29:43de l'argent
29:43vous ne paierez plus
29:44d'impôts sur le revenu
29:45c'est sa promesse
29:45vous ne paierez plus d'impôts
29:47parce qu'il y aura les taxes
29:48et c'est les états étrangers
29:49qui nous paieront
29:50pour consommer leurs produits
29:51ce qui est complètement délirant
29:52oui il avait promis aussi
29:53un accord avec la Corée du Nord
29:55ce qui était totalement délirant
29:56oui mais c'est de l'hypnose
29:57parce qu'il répète
29:57les messages sans arrêt
29:58sans arrêt
29:59sans arrêt
29:59il vous dit ça 50 fois Yves
30:01et au bout d'un moment
30:02un électeur même bien intentionné
30:03même démocrate
30:04il enregistre le message
30:05roi du deal
30:06aux champions des reculades
30:07ça continue notre débat
30:08consacré à Donald Trump
30:09ce soir sur RTL
30:10Jusqu'à 20h
30:12Yves Calvi
30:13refait le monde
30:14sur RTL
30:15Yves Calvi
30:18on refait le monde
30:19jusqu'à 20h
30:20sur RTL
30:21avec un titre de film
30:23ce soir
30:23Donald Trump
30:24roi du deal
30:25ou champion des reculades
30:26on en débat avec
30:28Arnaud Touche
30:28qui est notre correspondant
30:29aux Etats-Unis
30:30Sébastien Boussois
30:31chercheur en sciences politiques
30:32qui est en direct de Bruxelles
30:33Philippe Moreau-Chevrolet
30:34expert en communication politique
30:36et cofondateur de l'agence
30:37MCBG Conseil
30:38et Marjorie Payon
30:39qui est spécialiste
30:40de la vie politique américaine
30:42alors du côté des électeurs américains
30:44on sent une certaine perplexité
30:46Trump recueille seulement
30:4745% de bonnes opinions
30:48sur les trois premiers mois
30:49de son second mandat
30:50c'est la côte en fait
30:52la plus basse
30:52de tous les présidents américains
30:53depuis la seconde guerre
30:54vous l'évoquiez tout à l'heure
30:55Marjorie
30:56à notre antenne
30:58selon le célèbre institut Gallup
31:00la méthode ne prend pas
31:01même auprès de ses électeurs
31:03on peut dire ça
31:03Arnaud Touche ?
31:05Oui c'est vrai
31:06c'est vrai
31:07en ce moment
31:08et notamment à New York
31:09c'est intéressant
31:10parce que
31:11j'ai fait ces derniers
31:12ces derniers mois
31:13plusieurs reportages
31:14avec des Trumpistes
31:15à New York
31:16parce qu'il y en a
31:17de plus en plus
31:18alors ça reste évidemment
31:19un état bleu
31:20un état fondamentalement démocrate
31:22mais vous le savez
31:22de plus en plus
31:23de New Yorkais
31:24ont voté pour Donald Trump
31:25il y a encore quelques semaines
31:27je rencontrais des gens
31:28qui soutenaient
31:29à 100%
31:30Donald Trump
31:31qui assumait désormais
31:32leur vote
31:32il y a encore quelques années
31:33ici les New Yorkais
31:34qui votaient pour lui
31:35n'assumaient pas du tout
31:36c'était un sujet tabou
31:37aujourd'hui vous n'avez pas
31:38de problème à discuter avec eux
31:39mais certains
31:40prennent leur distance
31:41désormais
31:41parce que
31:42tout simplement
31:43la première chose
31:44que les électeurs m'ont dit
31:45c'est que
31:46vous savez
31:46quand il a annoncé
31:47les fameux droits de douane
31:48avec les grandes affiches
31:50dans la roserie
31:50de la Maison Blanche
31:51et bien les marchés boursiers
31:52effectivement ont reculé
31:53mais surtout
31:54ces Américains
31:55qui ont voté
31:55pour Donald Trump
31:56et bien ils ont
31:57des comptes retraites
31:58qui sont basés
31:59notamment sur la bourse
32:00et certains m'ont dit
32:01mais en fait là
32:02moi je perds de l'argent
32:03tous les jours
32:03parce que
32:04les mots
32:06et ces nouveaux tarifs
32:07ces nouveaux droits de douane
32:08ont des conséquences directes
32:10et là
32:10j'ai vu pour la première fois
32:12et bien des électeurs
32:12trumpistes convaincus
32:14l'être beaucoup moins
32:15finalement
32:16parce qu'ils voient immédiatement
32:17que sur leur compte
32:18de retraite
32:19c'est-à-dire l'argent
32:19qui touche chaque mois
32:21ou qu'ils vont toucher
32:22baisse directement
32:23donc là
32:24j'ai vu pour la première fois
32:25une hésitation
32:26ces dernières semaines
32:27alors il y a ses amis
32:28dans le pays
32:28et puis il y a ses amis
32:29à l'étranger
32:30Majorie Payon
32:31est-ce qu'eux aussi
32:31peuvent avoir l'impression
32:32ou avoir compris
32:33comment fonctionnait
32:34le personnage
32:35et se retourner ?
32:36il y a en tout cas
32:37et ce dont parlait
32:38Philippe
32:39avant la coupure
32:40et tout à fait
32:41est tout à fait vrai
32:42il y a cette perte de confiance
32:43en fait les allers-retours
32:45de Donald Trump
32:46même si pour lui
32:47le fait de laisser place
32:48à l'incertitude
32:49c'est la meilleure des latitudes
32:50pour pouvoir négocier
32:51parce qu'on ne sait pas
32:52quel Donald Trump
32:53on va avoir en réalité
32:54en face de soi
32:55au moment de mener
32:56cette discussion
32:57ça donne aujourd'hui
32:59l'image d'une administration
32:59américaine
33:00qui ne sait pas
33:01sur quel pied danser
33:02et ça c'est compliqué
33:03notamment quand on est
33:04allié des Etats-Unis
33:05pour des services
33:06de renseignement
33:07c'est le cas par exemple
33:07de Five Eyes
33:08Five Eyes
33:09c'est une coalition
33:09qui est héritée
33:11de la seconde guerre mondiale
33:12et qui réunit
33:12les Etats-Unis
33:13certes
33:14mais aussi le Canada
33:14le Royaume-Uni
33:16l'Australie
33:17et un certain nombre
33:18de pays anglo-saxons
33:20qui partagent
33:21des informations
33:22sur le renseignement
33:23à partir du moment
33:24où vous avez
33:24il n'y a que la langue
33:26qui les réunit
33:27parce que là
33:27la liste que vous nous faites
33:28est troublante
33:29absolument
33:29mais surtout
33:29un système aussi
33:30de renseignement
33:31et d'informations
33:31extrêmement précis
33:33à partir du moment
33:34où une de vos pères dieux
33:36regarde à droite
33:37ou à gauche
33:38sans vraiment
33:39vous donner
33:39les informations
33:40auxquelles vous attendez
33:42ça devient compliqué
33:43c'est la même chose
33:44pour le temps
33:44aujourd'hui d'ailleurs
33:45Marc Ruth
33:46est en train
33:46de rencontrer
33:47Pete Exet
33:48le patron du Pentagone
33:49à Washington
33:50je rappelle
33:50qu'il y a des échanges
33:51importantes pour le temps
33:52en mois de juin
33:53on sera en plein sommet
33:54les Etats-Unis
33:55restent dans le temps
33:55ou ne restent pas ?
33:57ça pose de véritables
33:58questions sur la confiance
33:59qu'on peut accorder
34:00à un allié
34:01s'il l'est encore
34:02comme les Etats-Unis
34:03là on est dans le stratégique
34:04Philippe Moro-Chevrolet
34:05oui avec un Pete Exet
34:07qui est le nouveau
34:08secrétaire d'Etat
34:08à la Défense
34:09qui a été recruté
34:09essentiellement parce que
34:11Donald Trump regarde
34:12beaucoup la télévision
34:13il est branché sur la télé
34:14et les réseaux sociaux
34:15son info vient de la télé
34:16et des réseaux sociaux
34:17Yves
34:17et c'est l'essentiel
34:19de ses sources
34:20et Pete Exet
34:20il le voyait à la télé
34:21il le trouvait sympathique
34:22absolument
34:23il a passé sur le fait
34:24que c'est un alcoolique notoire
34:25qui a beaucoup de problèmes
34:26de violence par ailleurs
34:27envers les femmes
34:28il l'a nommé
34:29secrétaire d'Etat
34:29à la Défense
34:30le problème c'est que Pete Exet
34:31il ne comprend pas bien
34:32le secret défense
34:34donc il va balancer
34:35des informations
34:36sur ses groupes de tchat
34:37comme vous
34:37vous communiquez
34:38avec vos parents
34:39vos grands-parents
34:39vos amis sur Whatsapp
34:40oui
34:41alors des infos confidentielles
34:42sur Signal
34:42bon bah
34:43ça a fait un scandale
34:44on en est au deuxième
34:46ou troisième peut-être
34:46on est au deuxième
34:47sondage final
34:48on est au Signal
34:49et on est peut-être
34:50en train de se demander
34:50si les jours de Pete Exet
34:51sont comptés au Pentagone ou pas
34:53et ce qui est merveilleux
34:54c'est qu'il vient de dépenser
34:55des milliers de dollars
34:55pourquoi ?
34:56pour installer un studio
34:57de maquillage au Pentagone
34:58ils n'ont jamais vu ça
34:59les militaires américains
35:00c'est sa priorité de faire construire
35:02le studio de maquillage
35:03parce qu'il passe souvent
35:03à la télé
35:04forcément
35:04alors les sondages
35:06mettent d'ailleurs en exergue
35:07une forte désapprobation
35:08de la manière dont Trump
35:09gère l'économie
35:1054% des sondés
35:11des sondés pendant des mois
35:13jugent dorénavant
35:13que l'économie nationale américaine
35:15est sur une mauvaise pente
35:16c'est une étude
35:17de The Economist et YouGov
35:18vous nous le confirmez
35:19à nos touches ?
35:20oui effectivement
35:21ça c'est une inquiétude
35:22des américains
35:23il y a le fameux prix des oeufs
35:24vous savez
35:24ça c'est vraiment
35:25ce que regardent les américains
35:27tous les jours
35:27il y a une forte pénurie
35:29et le prix des oeufs
35:30il y a toujours
35:31ça c'est comme en France
35:32c'est à dire qu'il y a
35:33la réalité des prix
35:34et le ressenti
35:35et la plupart des américains
35:36pour le moment
35:36ne ressentent pas
35:37une forte baisse
35:38dans leur caddie
35:39là où ils payent
35:40à la fin
35:41tout simplement
35:42mais pas qu'à New York
35:42j'étais il y a quelques jours
35:44en Californie
35:45où les prix restent
35:46absolument stratosphériques
35:47là où les prix
35:48se stabilisent un petit peu
35:49c'est dans les états
35:50plus à l'intérieur
35:52on va dire
35:52plus centraux
35:53dans l'Utah etc
35:54où là vous avez des prix
35:55qui sont acceptables
35:55mais que ce soit sur la côte est
35:57ou la côte ouest
35:58on ne voit pas
35:59de différence majeure
36:00alors que Donald Trump
36:01avait dit
36:02vous verrez
36:02l'inflation va
36:04tranquillement baisser
36:05ça n'est pas tout à fait
36:06le cas actuellement
36:07et encore une fois
36:08il le dit
36:08contre-attaquer
36:09toujours plus fort
36:10faire tout pour gagner
36:11même si ça signifie
36:13tordre la vérité
36:13il a parlé la dernière fois
36:15des prix au galon
36:17c'est à dire
36:17les prix de l'essence
36:18pardon
36:18les galons
36:19c'est l'équivalent
36:20du coût américain
36:21des litres
36:21là c'est pareil
36:22il a donné des prix
36:23qui n'étaient pas
36:24les bons
36:24CNN a vérifié
36:26et là encore
36:27les prix étaient
36:28bien plus importants
36:29que ce qu'il annonçait
36:30mais ce qui me fait peur
36:31dans cette histoire
36:32c'est que
36:32ce qui n'existait pas
36:34par rapport à son premier mandat
36:35c'est cette caisse de résonance
36:36avec tous ces influenceurs
36:38où finalement
36:39on le disait
36:40Philippe Moreau-Chevrolet
36:41a raison de le dire
36:42de l'hypnose
36:43c'est à dire que
36:44quand Donald Trump
36:44dit des choses
36:45c'est amplifié
36:46directement par
36:47tous ces canaux
36:49ces nouveaux influenceurs
36:50qui ont désormais
36:51vous le savez
36:51une place à la maison blanche
36:52et évidemment
36:53ils ne vont pas poser
36:54des questions
36:54qui dérangent
36:55qui dérangent
36:56Donald Trump
36:57et l'administration
36:57et du coup
36:58vous avez là
37:00des électeurs
37:00qui sont déjà
37:01très convaincus
37:02qui vont rester
37:03sur ces réseaux sociaux
37:04des réseaux sociaux
37:05de droite
37:05ou d'extrême droite
37:06et vont croire
37:07effectivement
37:07à tout ce qui est dit
37:08sur ces réseaux sociaux
37:10sans finalement
37:11avoir de questions
37:11dérangeantes
37:12mais c'était le but
37:13aussi de la maison blanche
37:14en laissant entrer
37:15tous ces nouveaux influenceurs
37:16un oui ou un non
37:17est-ce qu'on a répondu
37:18à la question de cette émission
37:19Donald Trump
37:20roi du deal
37:20ou champion des reculades
37:21Marjorie Payon
37:22c'est à moi de juger
37:23oui
37:23tout le monde donne son avis
37:25un oui ou un non
37:25oui et non
37:28on est en 2025
37:29qu'il faut raison garder
37:29mais ce qui est sûr
37:30c'est qu'on est passé
37:31d'une disruption politique
37:32à une tromperuption
37:33Philippe Moreau-Chevrolet
37:34ah oui oui
37:35il recule
37:36c'est une évidence
37:38c'est le champion des reculades
37:39Sébastien Boisseau
37:41il y a du bluff
37:44et il y a du marchandage
37:45pour arriver à un accord
37:46c'est assez classique
37:47et que me dit Arnaud Touche ?
37:49il recule
37:49mais contre-attaque toujours
37:50merci infiniment
37:52les uns et les autres
37:53d'avoir participé
37:54à cette émission
37:55à 7h40 demain matin
37:56sur RTL
37:57François Bustillot
37:58cardinal et évêque
37:59d'Ajaccio
37:59sera l'invité
38:00de notre matinale
38:01et dans un instant
38:02c'est Faustine Bollard
38:02que vous retrouvez
38:03pour son émission
38:04Héros
38:04bonsoir Faustine
38:05qui est votre invitée ?
38:06bonsoir Yves
38:08merci d'être avec nous
38:09dans Héros
38:09on va parler
38:10trahison amoureuse
38:11ce soir
38:12mais avec vraiment
38:13une toile de fond
38:13digne d'un film
38:14puisqu'on va parler
38:16sages anonymes
38:17et corbeaux
38:18Séverine en a gros
38:19sur le coeur
38:20et vous allez voir
38:21on la comprend parfaitement
38:22à tout de suite
38:23sur RTL
38:23on vous attend
38:24il est 20h