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Regardez "On refait le monde" avec Isabelle Saporta, éditorialiste sur RTL, Jean-Luc Bragato, secrétaire départemental-adjoint Unité Police dans les Alpes-Maritimes, Carl Meeus, rédacteur en chef du "Figaro Magazine", Frédéric Maurice, chef d'édition à "Nice Matin", et Sophie Neumayer, journaliste police justice à RTL.
Regardez On refait le monde avec Yves Calvi du 10 avril 2025.

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Transcription
00:00Il nous a accordé une interview exclusive.
00:02Brian Ferry sera avec nous entre 21h et 22h sur RTL.
00:06Pour un bonus truc qui lui s'a consacré.
00:07A tout à l'heure, 21h avec Brian Ferry.
00:11Yves Calvi jusqu'à 20h.
00:13On refait le monde sur RTL.
00:15En direct de Nice.
00:17Après 6 mois en fonction, le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot
00:19a décidé de faire le bilan de son bilan.
00:23La bataille pour restaurer l'ordre prendra du temps, affirme-t-il.
00:26Délinquance, drogue, criminalité, immigration.
00:28Que nous disent vraiment les chiffres ?
00:30Y a-t-il un effet Rotaillot ?
00:32Ou est-il simplement le roi de la communication politique ?
00:34Peut-il rêver d'un destin ?
00:36Alain Nicolas Sarkozy est gagné en 2027.
00:39Ce sont les questions que nous allons tous nous poser ce soir
00:41dans On refait le monde.
00:43Avec nous, pour en débattre,
00:44Karl Méus qui est rédacteur en chef au Figaro Magazine
00:47et qui est à distance dans nos bureaux à Paris.
00:49Bonsoir Karl Méus.
00:50Frédéric Maurice, chef d'édition chez nos confrères de Nice Matin.
00:53Soyez le bienvenu Frédéric.
00:54Bonsoir Yves.
00:55Isabelle Saporta, éditorialiste sur RTL.
00:57Bonsoir.
00:58Bonsoir.
00:59Isabelle.
01:00Et notre consoeur Sophie Neumeyerche
01:01du service police-justice d'RTL
01:03qui est à distance à Paris.
01:04Bonsoir chère Sophie.
01:06Bonsoir.
01:07On va tout de suite écouter Bruno Rotaillot.
01:11Six mois de travail, six mois d'action,
01:14six mois de combat.
01:16Encore une fois, sur ce que nous avons voulu faire,
01:19ce que j'ai voulu faire,
01:20ce n'est pas des coups,
01:21ce n'est pas faire du chiffre,
01:22c'est inscrire notre action dans un nouveau cadre
01:25qui soit très très clair.
01:26J'inscris mon action et je l'assume dans le temps.
01:30Il faut de la cohérence, il faut de la constance,
01:32il faut de la persévérance.
01:34Le juge de paix, c'est les résultats,
01:37nous dit le ministre.
01:39Est-ce qu'il est en effet, Isabelle Saporta,
01:42en train de prendre un statut tout à fait particulier,
01:45à la fois dans la politique française
01:46et donc par définition dans le gouvernement
01:48auquel il participe ?
01:49Oui, ça de toute façon c'est vrai
01:50puisque en fait, à part les gens qui étaient férus
01:53de ce qui se passait au Sénat,
01:54personne ne connaissait vraiment Bruno Rotaillot
01:56avant qu'il arrive en tant que ministre de l'Intérieur
01:59et de fait, c'est une des personnalités
02:01qui s'est le plus imposée
02:02et d'abord avec le précédent gouvernement Barnier
02:05et avec celui de Bayrou.
02:08Maintenant, la question, c'est celle de la longévité,
02:10c'est toujours la même en politique.
02:11Donc là, il a émergé, va-t-il durer ?
02:15Et ça, c'est qu'est-ce qui va sortir des attrides,
02:18en fait, cette espèce de bagarre épouvantable
02:20à laquelle il est en train de se livrer
02:22avec Laurent Wauquiez pour la tête des LR.
02:26Et donc je pense que ça va être tout ça.
02:27On voit bien que son pire ennemi aujourd'hui
02:29devrait être son meilleur camarade, Laurent Wauquiez.
02:32Je pense qu'on y reviendra.
02:33Mais il a tweeté de façon très vacharde encore aujourd'hui,
02:36Laurent Wauquiez.
02:37Donc je pense que c'est ça le vrai problème de Bruno Rotaillot.
02:40Ce n'est pas tant comment ça se passe,
02:41comment ça ne se passe pas au ministère,
02:42c'est comment mes meilleurs ennemis
02:44seront vraiment d'horribles ennemis, en fait.
02:48Frédéric Maurice, il est en effet, on va dire,
02:50l'un des points saillants de ce gouvernement
02:52et en tout cas celui qu'on écoute
02:54et qui nous intéresse en ce moment,
02:56qui intéresse les Français ?
02:57Certainement.
02:57En même temps, ce n'est pas le plus difficile
02:59parce que le ministère de l'Intérieur,
03:00c'est vraiment le ministère de la parole,
03:01c'est le ministère de l'exposition.
03:03Donc il sait très bien qu'en prenant cette place-là,
03:05il allait prendre toute la lumière médiatique
03:07et il sait le faire, il sait très bien le faire.
03:08Il faut dire aussi que c'est un politique de longue date.
03:10Ce n'est pas à nouveau venu.
03:12Donc il savait comment faire.
03:13Et ce qui m'intéresse maintenant,
03:14ce qu'il a dit, c'est dans le temps.
03:16Parce qu'il sait très bien qu'aujourd'hui,
03:17les résultats ne sont pas à la hauteur.
03:19Ils ne peuvent pas être à la hauteur
03:20parce qu'il n'y a pas de solution magique.
03:22Il n'y a pas de majorité.
03:23Exactement.
03:24Il n'y a pas de majorité.
03:24Et puis il n'y a pas de solution magique
03:25pour régler des problèmes aussi compliqués
03:26que le narcotrafic, que les OQTF, etc.
03:28Ça ne se joue pas du jour au lendemain.
03:30Mais lui dit dans le temps,
03:32en espérant aller jusqu'en 2027 comme ça
03:34sans qu'on ait besoin de le confronter
03:36à ses résultats d'ici-là.
03:37Karl Mehus, il a vraiment pris une nouvelle dimension ?
03:40Oui, complètement.
03:42On l'a vu, nous, dans le baromètre du Figaro Magazine
03:44que fait Vériant tous les mois pour nous.
03:47C'est-à-dire qu'avant d'être ministre,
03:49il était avant-dernier.
03:51C'est-à-dire qu'il avait beau faire beaucoup de médias
03:54en tant que président du groupe, du Sénat,
03:58ça n'imprimait pas.
03:59Les gens ne s'intéressaient pas à ce qu'ils disaient.
04:01Du jour où il est devenu ministre,
04:02en trois mois, il a grimpé,
04:05mais de manière exponentielle,
04:06il est dans les quatre premiers aujourd'hui.
04:08Donc c'est exactement ce que disait Isabelle Saborta.
04:10C'est-à-dire que le fait d'être ministre,
04:12ça l'a propulsé sur le devant de la scène
04:14parce qu'il a pu dire
04:15« Voilà ce que je fais, voilà ce que je vais faire. »
04:18Et aujourd'hui, il dit « Voilà mon bilan ».
04:19Ce que vous venez de nous dire est stupéfiant.
04:22Frédéric Maurice, est-ce que c'est la bille
04:23qui fait le moine, d'une certaine façon ?
04:25Ah oui, mais très franchement.
04:26On sait très bien qu'un ministère de l'Intérieur,
04:29c'est encore une fois celui de la parole,
04:30la droite a une parole là-dessus.
04:32On met de côté les résultats.
04:34L'apparence, elle, des gens comme Bruno Retailleau,
04:37comme avant lui Gérard Darmanin,
04:38savaient faire, savaient les mots qui touchaient.
04:41Oui, donc on pourrait se dire
04:42que c'était d'autant plus difficile
04:43pour lui d'arriver et de s'imposer.
04:46La fonction est plus forte que l'homme ?
04:47La fonction l'emporte.
04:49Mais surtout, ils ont un logiciel pour ça à la droite.
04:51Et donc c'est parfaitement attendu
04:53quand on est au ministère de l'Intérieur
04:54que d'avoir cette parole forte.
04:55Et là, pour ça, Bruno Retailleau est très fort.
04:57Alors, je trouve que c'est un peu vache
04:59ce que vous dites,
04:59sous couvert d'être sympathique
05:00parce que vous dites que c'est le ministère de la parole.
05:04Donc vous avez acté,
05:05qu'il ne pourrait jamais rien faire.
05:06C'est ça, en fait ?
05:07Moi, je pense que des gros problèmes,
05:10encore une fois,
05:11comme le narcotrafic,
05:11comme les OQTF,
05:12ne se règlent pas du jour au lendemain.
05:14Quiconque on est pour ça.
05:16Il faut un arsenal législatif.
05:18Effectivement, on est confronté aujourd'hui
05:20aux difficultés qu'on connaît à l'Assemblée nationale.
05:23On sait très bien que le narcotrafic,
05:25par exemple,
05:25qui est enquisté dans la société française
05:27et qui ne fait que s'accroître avec l'OTAN,
05:29ça ne se règle pas en un coup de baguette magique,
05:32même avec le meilleur des ministres de l'Intérieur.
05:35Bruno Retailleau est très bon
05:36parce que je pense qu'il était préparé pour ça.
05:38Je pense que c'est un ministère
05:39qui convient aux personnages
05:41et en même temps à son parcours de politique,
05:44mais que, encore une fois,
05:46les résultats ne les attiennent pas du jour au lendemain.
05:47Alors, Sophie Neumayer,
05:48on est quand même curieux,
05:48c'est vous qui avez suivi, pour RTL,
05:50cette conférence de presse de Bruno Retailleau.
05:52Qu'est-ce qu'ils font en retenir de ce bilan
05:55et finalement, comment vous le voyez travailler tous les jours ?
05:58Est-ce que vous le voyez grandir d'une certaine façon
06:01et prendre une disposition
06:02qui n'était peut-être pas la sienne auparavant ?
06:04Alors, Bruno Retailleau a d'abord commencé prudemment
06:07ce bilan ce matin.
06:09Il a conscience des limites évoquées par tout le monde
06:11sur le plateau.
06:12Le manque de majorité,
06:13il a rappelé qu'être ministre de l'Intérieur,
06:15c'est gérer l'urgence,
06:16qu'on n'efface pas en quelques mois,
06:18des décennies,
06:18de laisser aller de désordre migratoire,
06:21ce sont ses mots.
06:22Et puis, il a dressé un bilan de son action,
06:24forcément positif,
06:25puisque c'est lui qui le fait,
06:26avec des chiffres à l'appui.
06:28D'abord, sur le volet immigration,
06:30il en a fait un marqueur politique,
06:31je vous le rappelle.
06:32Le ministre de l'Intérieur se félicite
06:33d'une baisse des régularisations,
06:36moins 20% depuis janvier,
06:37depuis qu'il a demandé au préfet de serrer la vis,
06:39ou encore du nombre d'éloignements forcés,
06:41en hausse,
06:42plus 9%,
06:43plus 15% d'éloignements aidés en quelques mois.
06:46Il a livré de nombreux chiffres comme ça.
06:48Et puis, Bruno Retailleau a déjà fixé
06:49les chantiers à venir,
06:51notamment, il compte durcir
06:52les conditions de la naturalisation.
06:54Comprendre le français ne suffit pas,
06:56il faut que les demandeurs sachent le parler,
06:58dit le ministre.
06:59Sophie, il fait vraiment des choses différentes
07:01ou il sait les mettre en valeur,
07:02ce qui n'est pas tout à fait la même chose ?
07:05Alors, il les met en valeur.
07:06Il les met en valeur.
07:08Après, effectivement,
07:10il est aussi dans la continuité
07:11de ce qu'ont fait ses prédécesseurs.
07:13Et on ne peut pas révolutionner comme ça,
07:15en 6 mois,
07:16un ministère aussi important que celui-ci,
07:20avec toutes les difficultés qu'on connaît,
07:22les narcotrafiquants,
07:24l'immigration,
07:26effectivement,
07:26tout ceci prend du temps.
07:28Et il en a conscience puisqu'il le dit.
07:30Frédéric Morisse,
07:30on l'attendait beaucoup sur la question du narcotrafique.
07:32Là aussi, il est présent,
07:34il est efficace ?
07:36En tout cas, encore une fois,
07:37sur le verbe,
07:37il est très efficace.
07:38Je pense qu'effectivement...
07:40Non mais...
07:40Mais en même temps,
07:42c'est presque une défense aussi
07:43parce qu'on ne peut pas attendre de lui
07:44des résultats du jour au lendemain
07:45sur un problème aussi profond.
07:47C'est un problème de société française.
07:49Confrontons ça à la réalité qui nous entoure.
07:52Cette montée de consommation de drogue,
07:54elle a explosé depuis le Covid.
07:55Ce n'est pas Bruno Retailleau,
07:56lui tout seul,
07:57qui peut du jour au lendemain
07:58mettre un terme à ça.
08:00Pensons bien consommation.
08:01s'il n'y a pas de marché,
08:02s'il n'y a pas de consommation.
08:03C'est un peu d'ailleurs l'angle mort
08:04de la loi narcotrafique
08:06qui vient d'être votée.
08:08Donc, il fait ce qu'il peut,
08:10mais ce n'est pas facile du jour au lendemain.
08:12Et donc, voilà,
08:12moi je comprends qu'effectivement,
08:14pour l'instant,
08:14c'est beaucoup de mots.
08:14Alors les chiffres,
08:15on peut trouver les chiffres
08:17qui positivent l'action.
08:20J'attends de voir effectivement
08:21le démantèlement,
08:22vraiment parce qu'en plus,
08:22quand on démantèle un point de trafic,
08:24aussitôt il est repris.
08:25Alors, un jour,
08:26on arrivera peut-être à assécher le marché,
08:27et ce n'est pas de mal à veille.
08:27Sophie, donnez-nous les chiffres.
08:29Je crois qu'on a des choses intéressantes.
08:32Alors, sur le narcotrafique,
08:34oui, il a mis en avant encore des chiffres
08:36et surtout,
08:37bon, voilà,
08:37il a effectivement quelques coups de filet
08:40à son actif et pas des moindres
08:42puisqu'il était ministre de l'Intérieur
08:47quand Mohamed Amra a été arrêté
08:49il y a quelque temps.
08:51Et depuis,
08:51plusieurs dizaines d'interpellations
08:52ont été menées
08:53et le ministre prévient
08:54ce qu'on a fait avec Amrao.
08:56On le fera systématiquement.
08:57On va débusquer les criminels
08:59où qu'ils soient.
08:59Et puis,
09:00il a essayé de se démarquer aussi
09:01de son prédécesseur,
09:02Gérald Darmanin.
09:04Il a taclé,
09:05sans les nommer,
09:06les opérations XXL.
09:09Il dit que ça ne fait que déplacer
09:11le problème temporairement.
09:13Et donc,
09:13Bruno Retailleau,
09:14lui,
09:14dit miser sur les coups de filet
09:17qui permettent de remonter les réseaux.
09:19Et pour le coup,
09:20le bilan est positif.
09:21Karl Meus,
09:22il a raison de critiquer son prédécesseur,
09:24même s'il le fait indirectement.
09:27Il faut toujours le faire.
09:28J'en suis pas sûr, moi.
09:29Peut-être de valoriser son propre bilan.
09:32Je crois que Bruno Retailleau
09:34connaît très bien la citation de Talleyrand
09:36qui dit qu'en politique,
09:37ce qui est cru est plus important
09:38que ce qui est vrai.
09:39Oui, oui, oui.
09:39Et s'il fait ce bilan de six mois,
09:44c'est pour dire aux Français,
09:45croyez-moi,
09:46écoutez ce que je dis,
09:48parce que c'est bien que
09:50les pourcentages qui ont été donnés,
09:53les Français ne le ressentent pas
09:54dans leur vie quotidienne.
09:56Or, ce qui est le plus important
09:57pour les Français
09:58et dans l'appréciation
10:00qu'ils vont porter sur Bruno Retailleau
10:02par rapport à une échéance
10:04dont on va parler, j'imagine, bientôt,
10:05c'est qu'a-t-il fait
10:07qui a pu changer ma vie quotidienne ?
10:10On le disait tout à l'heure,
10:11est-ce que le point de deal
10:13qui est en bas de ma rue,
10:15est-ce qu'il a disparu ?
10:16Ou est-ce qu'il a fait venir
10:17des policiers avec opération XXL
10:20mais qu'une fois que les policiers
10:22sont repartis,
10:23le point de deal s'est remis en place
10:24comme malheureusement...
10:25Quand il était petit,
10:26il a dû se prendre des coups de règle
10:27sur les doigts
10:28et il n'aime pas les rênes.
10:29Vous rêviez de commencer
10:30la journée bien informée
10:32et du bon pied ?
10:32Une seule solution.
10:34RTL Matin, 7h10h.
10:35Il est 19h30.
10:37RTL, s'informer ensemble.
10:40Les titres de l'actualité
10:41avec Odevernuccio.
10:42Donald Trump prévient
10:44que la transition liée
10:45à sa politique de droite douane
10:46aura un coup
10:47et posera des problèmes,
10:48notamment à la Chine.
10:50Ce soir, le président américain
10:51alourdit la note
10:52et veut imposer 145%
10:55de tarifs douaniers à Pékin.
10:57Malgré la pause annoncée hier,
10:59la bourse de New York
10:59est dans le rouge ce soir.
11:00Le Nasdaq perd 6%.
11:02L'or va leur refuge.
11:03Grimpe en flèche
11:04et atteint un nouveau record
11:05plus de 2,8%.
11:06En Europe,
11:07les marchés
11:08semblent un peu plus rassurés.
11:10La bourse de Paris
11:10gagne plus 3,83%
11:13en clôture.
11:14L'établissement scolaire
11:15Notre-Dame de Bétharam
11:17dans le B1
11:17va faire l'objet
11:18d'une enquête administrative
11:19poussée par l'inspection générale.
11:21annonce de la ministre de l'éducation
11:23dans le journal La Croix.
11:25Elisabeth Borne
11:25a révélé des manquements
11:27et des témoignages
11:28d'élèves,
11:28notamment contre deux enseignants.
11:30En football,
11:31quart de finale
11:32allée de Ligue Europe
11:32à Lyon,
11:33affronte Manchester United
11:34à 21h.
11:35Match à suivre
11:36sur l'application RTL
11:37dès 20h30.
11:38En direct
11:39et en intégralité
11:40avec Karine Galli.
11:41La radio RTL
11:50est ici à Nice
11:51pendant 24h
11:52pour partager
11:52toutes sortes de moments
11:54avec vous
11:55et en particulier
11:55ces commentaires de l'actualité
11:57qui nous réunissent ce soir
11:58en direct de Nice.
12:01Sur quoi peut-il capitaliser
12:03Karl Meus ?
12:03Je vous parle évidemment
12:04de notre ministre de l'Intérieur
12:05puisqu'il fait l'objet
12:07de notre débat
12:08depuis maintenant
12:08une petite demi-heure.
12:09Dites-nous.
12:11Écoutez,
12:13il peut capitaliser
12:14sur le fait
12:14qu'il y a
12:16une volonté.
12:18Il a dit
12:18depuis le début
12:19de toute façon
12:20que ça ne serait
12:21un, pas facile
12:22et que deux,
12:23n'ayant pas de majorité
12:24à l'Assemblée,
12:25il ne pourrait pas faire
12:26de loi
12:26et qu'en plus,
12:29on est dans une sorte
12:30de cohabitation
12:31même si ça ne dit pas son nom
12:33avec le président
12:35de la République
12:35voire le Premier ministre
12:36qui ne partage pas
12:37intégralement
12:38ses idées.
12:39Et lui,
12:40ce qu'il veut montrer,
12:41c'est qu'on peut agir.
12:43On peut agir
12:44pas forcément
12:44par la loi d'ailleurs
12:45mais en passant
12:46par le règlement
12:47et il met quand même
12:50des petits cailloux
12:51en disant
12:51imaginez si moi
12:53j'étais au pouvoir,
12:55si j'avais
12:55toutes les manettes,
12:57voilà ce que je pourrais faire.
12:59Et ce n'est pas inintéressant
13:00à la lumière
13:02du jugement
13:04qui a été rendu
13:05sur Marine Le Pen
13:07parce qu'on peut considérer
13:08que si elle était
13:09définitivement empêchée
13:10à l'issue du recours,
13:12là il y a un espace politique
13:13qui peut intéresser
13:15Bruno Retailleau
13:15et la droite.
13:16L'arrestation
13:17de Mohamed Amra,
13:18est-ce que c'est
13:18selon vous
13:20Frédéric Maurice
13:21dans la tête des Français
13:22signé par notre
13:24ministre de l'Intérieur ?
13:25En gros,
13:26est-ce que c'est
13:26à son crédit ?
13:27Oui, c'est à son crédit
13:29mais c'est aussi
13:30au crédit
13:31des enquêteurs,
13:32de la justice,
13:33de la police,
13:34le travail incroyable
13:35qui a été réalisé
13:36dans cette affaire.
13:37Il n'y a pas de doute.
13:37Et donc,
13:37ça montre aussi
13:38que c'est un ministère
13:39qui fonctionne,
13:40contrairement à ce qu'on peut dire
13:41parfois,
13:42il y a des dysfonctionnements
13:44partout.
13:44Non,
13:45on a une police judiciaire.
13:47On peut débattre
13:48de son activité
13:48mais pas de son efficacité
13:50au jour le jour.
13:51Exactement,
13:52l'efficacité elle est là.
13:53Encore une fois,
13:54la difficulté c'est
13:55d'arriver à mettre
13:56en échec
13:56des problèmes aussi vastes.
13:59Et peut-être que
14:00Bruno Drettaillot
14:01faut aussi de la pédagogie
14:01en disant aux Français
14:03il faut du temps.
14:05Il faut du temps
14:05et effectivement,
14:06comme le dit
14:06Karl Mayeustrait justement,
14:08peut-être que
14:09le temps dont j'ai besoin
14:10il ira au-delà de 2027.
14:13Et pour finir là-dessus,
14:14il est évidemment
14:14le grand gagnant
14:15de la disqualification
14:16si elle se confirme
14:17de Marine Le Pen.
14:19Parce qu'en fait,
14:19ce discours fort,
14:20finalement,
14:21une fois que Marine Le Pen
14:22n'est plus en jeu,
14:24c'est celui
14:25qu'il porte aujourd'hui.
14:26On a de plus en plus
14:27de doutes
14:27sur Jordan Bardella.
14:28Il n'y a pas de doute
14:29sur la dureté
14:30du discours
14:30de Bruno Retaillot.
14:31Alors,
14:32vous partagez cette analyse
14:32sur les petits chevaux
14:33si je puis dire.
14:34Marine n'est plus là,
14:35on n'est pas sûr
14:36que Bardella puisse
14:37prendre la place
14:39qui était la sienne.
14:41Et là,
14:41on a un ministre
14:41de l'Intérieur
14:42qui est perçu
14:43comme actif.
14:44Isabelle Saporta.
14:45Alors,
14:45en tout cas,
14:45les sondages
14:46n'ont pas l'air
14:47de montrer
14:47une grande différence
14:48entre la candidature
14:49de Jordan Bardella
14:50et celle de Marine Le Pen.
14:51Donc,
14:51peut-être que Marine Le Pen
14:53n'est plus là.
14:54D'ailleurs,
14:54ce n'est pas encore acté.
14:55Ce n'est pas encore définitif.
14:57Et par ailleurs,
14:57pour le moment,
14:58il semble que Bardella
15:00remplisse en tout cas
15:01les attentes
15:01de ses électeurs
15:02puisqu'il ne fait pas
15:02moins bien
15:03ou à peine moins bien
15:04dans les sondages.
15:06Moi,
15:06je trouve quand même
15:07que c'est assez drôle,
15:11finalement,
15:11pardonnez-moi,
15:12d'entendre Carl Meus
15:13et vous-même
15:14en train de dire
15:14non,
15:15c'est merveilleux,
15:16c'est le ministère de la parole,
15:17il avance les petits chevaux.
15:18En fait,
15:18vous êtes en train de nous dire
15:18qu'il ne fait rien.
15:19Vous avez acté
15:20et qu'il ne fait rien
15:20et qu'il ne peut rien faire
15:21mais que vous le trouvez
15:21plutôt bien
15:22et que vous pensez
15:23que c'est à peu près ça
15:23qu'il faut faire.
15:25Un peu de choses près.
15:26La révolte va revenir.
15:27Non, non, non,
15:28on laisse terminer ma camarade.
15:29Le fossé est très large.
15:31Non, non,
15:32mais ce que je veux dire,
15:32c'est que
15:33là où je vous entends,
15:34Carl Meus,
15:35et on se connaît bien,
15:35c'est qu'effectivement,
15:36vous avez raison,
15:37ça fait sans doute partie
15:38des attentes des Français.
15:40Donc,
15:40que vous me disiez,
15:41c'est le bon personnage,
15:42le bon poste
15:43et qu'il répond
15:43aux attentes des Français,
15:44oui.
15:50Là,
15:50j'entendais
15:51notre reporter
15:52qui disait,
15:53bon,
15:53ben voilà,
15:53il va faire une circulaire
15:55sur la naturalisation.
15:56Bon,
15:57ben super.
15:58Alors,
15:58je vais vous dire
15:58qu'on a fait 118 lois
15:59sur l'immigration
16:00depuis 1945.
16:01On en a fait 30
16:02entre 80 et 2024.
16:04Depuis 1984,
16:06on a changé 8 fois
16:07les conditions
16:08de délivrance
16:08de la carte de résidence
16:10sans jamais réussir à rien.
16:11Et sur la dernière loi
16:12de 2024,
16:14il y a seulement
16:1516 décrets
16:15sur les 30
16:16qui sont passés.
16:17Donc,
16:17on va refaire
16:17une circulaire,
16:18une énième circulaire,
16:19on va rajouter
16:20encore une petite couche
16:20aux millefeuilles
16:21et on va se dire
16:22qu'on va dans le bon sens.
16:23Mais si vous voulez,
16:23ce qui ne serait pas mal,
16:24je veux dire,
16:25pour une fois,
16:26c'est de voir
16:26comment ça fait
16:27d'arrêter de faire semblant
16:30de faire et de faire vraiment.
16:31Donc,
16:31je comprends
16:32et je trouve effectivement
16:33que Bruno Retailleau
16:34est quelqu'un de très brillant
16:35qui ne puisse pas faire grand-chose.
16:36Mais là,
16:37on est tous en train de se dire
16:38c'est sans doute
16:39le bon personnage
16:39au bon endroit
16:40qui rajoute une couche
16:42aux millefeuilles
16:43mais qui ne peut rien faire.
16:44Bon,
16:44ben,
16:44donc,
16:44il ne peut pas faire grand-chose.
16:46C'était donc l'éditorial
16:48Isabelle Saporta.
16:49Peut-être voulez-vous intervenir,
16:50Frédéric Maurice ?
16:51Oui.
16:53Alors,
16:53effectivement,
16:54encore une fois,
16:55on est six mois après,
16:57donc laissons-lui du temps
16:58pour s'affirmer.
17:00Ce qui est intéressant,
17:01c'est qu'on voit bien
17:02qu'effectivement,
17:03il envoie tous les signaux
17:04qui sont attendus
17:05par une bonne partie
17:06de l'électorat.
17:07On parlait de sondage,
17:09mais Bruno Rittario,
17:10il est relativement frais
17:10dans les sondages
17:11parce que,
17:11comme on le disait tout à l'heure,
17:12il était encore méconnu
17:13de l'immense majorité
17:14des Français
17:15il y a six mois seulement.
17:16Absolument, oui.
17:16Donc, en fait,
17:17il constitue,
17:19il est en train de créer
17:21effectivement
17:21les conditions
17:22de son explosion
17:24et ça marche plutôt bien.
17:26Mais attention,
17:26ce n'est pas un jugement
17:27de valeur de ma part.
17:28Ce n'est pas dire
17:28que c'est bien
17:28ou que ce n'est pas bien.
17:29C'est un constat.
17:30Et il s'est très bien
17:31surfer là-dessus.
17:32Ça fait longtemps,
17:32encore une fois,
17:33qu'il fait la politique.
17:33Ça fait longtemps
17:34qu'il était tapis au Sénat
17:35à attendre son heure.
17:37Elle est venue
17:38de façon extraordinaire.
17:39Franchement.
17:40Être tapis au Sénat,
17:41ce n'est pas facile facile.
17:42Non, absolument.
17:43Elle est venue
17:44de façon extraordinaire.
17:45Donc, voyons
17:46comment ça va évoluer.
17:47On est sûr d'une chose,
17:48c'est que son discours à lui,
17:49ça fait longtemps
17:49qu'il le rône.
17:50Si jamais Marine Le Pen
17:52n'était pas en capacité,
17:54on verrait Bardella
17:54vraiment sur le terrain.
17:57Et là,
17:57peut-être que ça changerait
17:58les choses.
17:59On n'est beaucoup pas pensé
18:00dans le milieu médiatique
18:01et politique
18:02qu'on n'est pas du tout certain
18:03que Bardella est capable
18:04de tenir le choc.
18:06Bruno Retailleau,
18:06on sait qu'il a des années
18:08derrière lui.
18:09On sait que c'est quelqu'un
18:09qui a rodé son discours,
18:10son logiciel.
18:11Et aujourd'hui,
18:12il se place.
18:13Laurent Alcaraz,
18:14merci beaucoup de nous rejoindre.
18:15Vous êtes délégué départemental
18:16du syndicat Alliance Police Nationale.
18:17Alors, je sais que c'est toujours difficile
18:18pour un représentant syndical
18:20de répondre à cette question,
18:20mais on se rend quand même compte
18:23qu'il y a des ministres
18:24qui ont plus d'harmonie
18:25avec nos forces de police
18:26que d'autres.
18:27Est-ce que celui
18:28qui est en place en ce moment,
18:29vous diriez,
18:29ben oui,
18:30on a envie de travailler avec lui
18:31et en tout cas,
18:31on a l'impression
18:32qu'il a envie de travailler avec nous ?
18:33Oui, bonsoir.
18:34Ben, tout à fait.
18:35On peut se rendre compte
18:36qu'il est vraiment
18:36très intéressé
18:38par l'avenir
18:39de la police nationale.
18:40On a eu,
18:41lors de notre mouvement
18:42du 4 février
18:43devant l'Assemblée nationale,
18:44sa présence.
18:45Donc, il est très lucide
18:46sur les difficultés,
18:47sur la réforme à mener
18:48au sein de notre institution.
18:50Et nous travaillons,
18:52évidemment,
18:53avec lui régulièrement,
18:54notamment pour ce plan de relance
18:56que nous faisons
18:56sur l'investigation,
18:57parce qu'il a conscience
18:59que le problème
19:01vient d'un manque d'effectifs.
19:03Et sur sa politique globale,
19:04à la différence
19:05du ministre précédent,
19:06on se rend compte
19:07qu'on n'est plus
19:07sur des opérations
19:08dites de grande envers
19:10du GUR,
19:10coup de poing.
19:11On n'est plus
19:11sur du travail de fond
19:12avec de l'investigation longue
19:15pour faire tomber
19:16des têtes de réseau
19:17et avoir des saisies
19:18plus importantes.
19:19Alors,
19:19un responsable syndical satisfait.
19:21J'ai un espace de travail
19:22calme et confortable
19:24avec une connexion Wi-Fi,
19:25de quoi optimiser mon trajet
19:26et rester productif.
19:27Effectivement.
19:28Merci Thomas.
19:29Voir conditions
19:29sur sncfvoyageurs.com
19:31Yves Calvi.
19:33On refait le monde
19:34sur RTL
19:35en direct de Nice.
19:37Le ministre Rotaillot
19:38a-t-il un bon bilan ?
19:39Immigration,
19:40criminalité,
19:40drogue,
19:41délinquance ?
19:41Ce sont les dossiers
19:42que nous abordons
19:42avec nos invités.
19:44Karl Meus,
19:44rédacteur en chef
19:45au Figaro Magazine.
19:45Frédéric Maurice,
19:46qui est chef d'édition
19:47chez nos confrères de Nice
19:48ce matin.
19:48Isabelle Saporta,
19:49éditorialiste d'RTL.
19:51Sophie Nomeyer
19:52de notre service
19:53Police-Justice.
19:54Et nous avons été rejoints
19:55par Laurent Alcaraz,
19:56qui est délégué départemental
19:57du syndicat
19:57Alliance Police Nationale.
19:59Laurent Alcaraz,
20:00je sais que ce n'est pas
20:01très facile
20:01de répondre à cette question,
20:02mais vous qui êtes
20:03sur le terrain,
20:04est-ce que vous avez senti
20:05un effet Rotaillot ?
20:08Écoutez,
20:09oui,
20:09si on regarde les chiffres,
20:10oui, effectivement,
20:11on a une baisse déjà
20:12sur les violences
20:13intrafamiliales
20:13de 1,8%.
20:15C'est quand même pas rien
20:16parce qu'on peut arriver
20:17jusqu'à des féminicides.
20:19On a de la lutte
20:21également contre
20:21les rodéos sauvages
20:23qui ont fait
20:25l'actualité
20:25et qui font encore
20:26l'actualité
20:26avec plus de 29%
20:29d'interpellations en plus
20:30sur cette matière-là.
20:31Donc ce sont des domaines
20:32qui touchent clairement
20:33au cœur les Français
20:34et auxquels nous sommes
20:36le plus fréquemment
20:36confrontés, effectivement.
20:38Quand dit-on à Nice-Matin ?
20:40Oui, ça bouge un peu.
20:42Ce qui est intéressant
20:43dans un pourcentage,
20:45c'est la base de départ.
20:46De quand partent
20:47vos statistiques ?
20:48C'est-à-dire,
20:49en gros,
20:49est-ce que ça,
20:50c'est que l'effet Rotaillot
20:51ou finalement,
20:52c'est la poursuite
20:53d'une politique
20:53amorcée par Gérald Darmanin
20:54qui aujourd'hui
20:55porte ses fruits ?
20:56On peut difficilement imaginer
20:58que les violences
20:59intrafamiliales
21:00se sont améliorées
21:01simplement
21:01sous le fait
21:03de l'arrivée
21:03de Bruno Rotaillot
21:04au ministère.
21:04La réponse
21:05de Laurent Alcaraz ?
21:06Non, bien sûr,
21:07c'est son action
21:08conjointement
21:09avec la justice
21:10qui maintenant
21:12procède
21:14à des peines
21:14vraiment exemplaires
21:16dans ce domaine-là
21:17pour éviter
21:17l'effet
21:18C'est bizarre,
21:18je me sens soulagé
21:19au moment où vous le dites.
21:21En gros,
21:22vous venez de nous dire
21:22que la justice fait enfin son boulot.
21:26En tout cas,
21:26c'est comme ça que je l'ai entendu.
21:27La justice a toujours fait son travail
21:29parce qu'on n'a pas,
21:30nous,
21:30force de police
21:31à intervenir
21:32sur les décisions de justice.
21:34Cependant,
21:34oui,
21:35souvent,
21:35nous ne sommes pas d'accord
21:36avec les peines prononcées
21:37notamment en termes
21:39d'exemplarité
21:40sur certains refus
21:41d'obtempérer,
21:42sur des violences faites
21:44sur des forces de l'ordre.
21:45Effectivement,
21:45là,
21:45nous ne sommes souvent
21:46pas d'accord
21:47sur le rendu
21:48et ça va dépendre également,
21:49on ne va pas se mentir,
21:50du tribunal qui prononce la peine.
21:51Alors voilà pour les fleurs,
21:53pour les choses plus délicates,
21:54je me tourne vers Isabelle Zapata.
21:55Pour les épines,
21:56c'est pour moi.
21:56C'est ça.
21:58On dit beaucoup
21:58qu'en revanche,
21:59son échec en ce moment,
22:00c'est son impuissance
22:01sur le dossier des OQTF.
22:03On pense notamment
22:04à ses 60 ressortissants
22:05qu'il voulait renvoyer en Algérie
22:06et qu'il n'a jamais pu renvoyer.
22:08On voit bien de toute façon
22:09que le dossier algérien
22:10il est repassé
22:11dans les mains
22:11du président de la République
22:12et du ministre
22:13des Affaires étrangères.
22:15Donc c'est vrai
22:16que c'est compliqué
22:16pour lui aussi
22:17parce que vous savez bien
22:18qu'il y a Boilem Sansal
22:19qui est toujours retenu
22:21prisonnier en Algérie,
22:22l'écrivain qui est franco-algérien
22:25et qu'au fond,
22:27en maintenant ce rapport de force,
22:29il se retrouvait finalement
22:30à peut-être mettre en danger
22:31cet écrivain.
22:32Donc le dossier a été repris en main
22:34par le président Macron.
22:37Ça avance,
22:38en tout cas pour Boilem Sansal,
22:39ce qu'on espère
22:40et pour le reste,
22:41écoutez, de toute façon,
22:42pour le reste,
22:44ça va être très très compliqué.
22:45On voit bien
22:46qu'on a une relation détestable
22:47avec l'Algérie aujourd'hui.
22:49Par ailleurs,
22:49il a dit aussi
22:50et ça on attend aussi
22:51parce que ça,
22:51il va le lancer sans doute,
22:53il y a aujourd'hui seulement
22:542000 places
22:55dans les centres
22:55de rétention administrative.
22:57Ça doit passer à 3000.
22:58Il faut absolument
22:59qu'on puisse au moins garder
23:01les gens qu'on n'arrive pas
23:02à renvoyer
23:03dans ces centres
23:03de rétention administrative
23:04et que ça s'améliore
23:06au moins pour la,
23:07si vous voulez,
23:07pour la sécurité des Français.
23:10C'est-à-dire,
23:10ceux qu'on n'arrive pas
23:10à renvoyer,
23:11qu'au moins on puisse
23:12les enfermer.
23:13Sophie Le Maillère,
23:13vous aviez des choses
23:14à nous dire justement
23:15sur les fameuses OQTF.
23:17Oui,
23:18ce qu'on peut dire
23:19c'est que les OQTF
23:21concernant des Algériens
23:23ont été évoqués
23:23effectivement tout à l'heure
23:25lors du bilan
23:27et bon,
23:28il reconnaît
23:29qu'il n'y a pas de retour
23:30à la normale
23:31même si Bruno Retailleau
23:33a encore dit
23:33vouloir sortir de cette crise
23:34avec des résultats.
23:36Vous l'avez interrogé
23:38ce matin sur la proposition
23:39de Laurent Wauquiez
23:39d'envoyer,
23:41pardonnez-moi,
23:41ceux qui refusent
23:42de quitter le territoire
23:43à Saint-Pierre-et-Miquelon.
23:44Qu'est-ce que vous en retenez ?
23:48Tout à fait.
23:48Après avoir dressé
23:49son bilan,
23:50Bruno Retailleau
23:51a répondu à quelques questions
23:52et effectivement,
23:52je me suis demandé
23:53ce qu'il pensait
23:53de la proposition
23:54de son adversaire
23:55à la présidence
23:56des Républicains
23:57et je vous propose
23:57de l'écouter.
23:58C'est plus simple.
23:59Jean-Laurent Wauquiez,
24:00écoutez,
24:00moi je ne veux pas en rajouter,
24:01je me suis engagé en plus
24:02lorsque j'ai déclaré
24:04ma candidature
24:05à ne pas polémiquer
24:06avec un compétiteur
24:07de ma famille politique.
24:09Voilà.
24:09Donc je ne polémique pas,
24:12pas plus maintenant
24:12que demain,
24:14voilà,
24:14sur cette question,
24:17cette proposition
24:18qui est à première vue
24:19déroutante,
24:19mais chacun a le droit
24:21en démocratie
24:22de s'exprimer
24:23et de proposer.
24:24Voilà.
24:25Donc il ne commente pas
24:26mais il qualifie quand même
24:27cette proposition
24:28de déroutante.
24:29Oui, oui,
24:29les choses sont claires.
24:32Enfin,
24:33il est quand même
24:34en train d'occuper
24:35objectivement
24:36un rôle
24:37et une place
24:37dans la vie politique française
24:38qu'on n'avait pas vu
24:39depuis un bout de temps
24:40pour un ministre de l'Intérieur.
24:41Alors c'est étrange
24:42parce que le personnage
24:43n'est pas excessif
24:44non plus dans ses prises de parole.
24:46On n'a pas retrouvé
24:46un Nicolas Sarkozy,
24:47vous voyez ce que je veux dire,
24:48qui était,
24:49voilà,
24:49toutes les cinq minutes
24:50il se passait quelque chose
24:51quand il avait ce poste.
24:53C'est assez étonnant
24:54de voir la façon
24:54dont il semble s'installer
24:56Isabelle Saporta
24:57dans ses fonctions,
24:59non ?
25:00Écoutez,
25:00de toute façon,
25:01c'est quelqu'un
25:02très cultivé,
25:03c'est quelqu'un
25:04qui a réfléchi
25:04depuis longue date
25:05sur ces questions-là,
25:06c'est quelqu'un
25:07qui s'est...
25:07Vous dites qu'il a travaillé,
25:08c'est ça ?
25:08Oui, il travaille,
25:09il a travaillé
25:10et il travaillera encore.
25:11Et il s'était saisi
25:12de ces questions-là
25:13et notamment du narcotrafic
25:14quand il était au Sénat.
25:16Donc ça se sent.
25:17Il a une vraie charpente intellectuelle
25:18et il n'a pas varié
25:19dans ses prises de position.
25:23Pour tous, il a des positions
25:25très arrêtées
25:25sur toutes ses questions,
25:27sur l'avortement,
25:28c'est quelqu'un
25:28de très religieux,
25:29c'est quelqu'un
25:30de très croyant.
25:31Si vous voulez,
25:32ce qui est assez sympa
25:33au fond avec Bruno Rotailleux,
25:35c'est qu'il ne fait pas
25:35semblant d'être ce qu'il est
25:36et qu'il dit ce qu'il pense
25:38et il ne le fait jamais
25:39de façon désagréable.
25:41Il ne change pas d'un iota
25:42mais il est là
25:43où il a toujours été.
25:44Et c'est un villiériste
25:45d'abord.
25:46Maintenant,
25:47c'est peut-être
25:47un villiériste
25:48qui va prendre la place
25:49effectivement
25:51de la tête
25:54des LR,
25:54ce qui est quand même
25:55assez audacieux
25:57au fond.
25:58Et un filloniste.
25:59Et un filloniste,
25:59vous avez raison.
26:00Donc, on est avec
26:02à la veille peut-être
26:03et ça, je pense
26:03que c'est aussi ça
26:04que sentent les gens
26:05de droite
26:05de la réunion des droites.
26:06C'est-à-dire qu'on voit bien
26:07que Ciotti
26:08est très proche de Retailleux,
26:11que Retailleux
26:11n'est pas si éloigné
26:13de Marine Le Pen
26:13et que peut-être
26:14au fond,
26:15ce que rêvait de faire
26:15Éric Zemmour,
26:16Retailleux
26:17pourrait être capable
26:18de le faire.
26:19Donc, c'est vrai
26:19que tous les gens
26:20qui fantasment
26:21l'union des droites,
26:22ils ont un personnage
26:23qui n'est pas aussi
26:24urtiquant
26:25que le Rassemblement
26:26national
26:26pour peut-être
26:27le faire demain.
26:27Est-ce que ça veut dire
26:28pour autant
26:29qu'Arméus
26:29qu'il a d'ores et déjà
26:30gagné sa bataille
26:31à la tête de LR ?
26:33Oulah !
26:34Oulah !
26:35Oulah !
26:36Soyons prudents !
26:37Non, non, mais je vais vous dire
26:38pourquoi il faut être prudent.
26:39C'est qu'on ne connaît pas
26:40le corps électoral.
26:42Il y avait,
26:43avant ce scrutin,
26:46quelques 30 000 militants.
26:49Le chiffre a quasiment doublé.
26:51Donc, vous savez,
26:51c'est comme une transfusion sanguine.
26:53Ils ont bourré les urnes ?
26:54Pas du tout.
26:56Non, même pas encore.
26:57Mais non, non, non.
26:57Vous dites tout à l'heure...
26:59Les Français ont eu envie
27:00d'aller s'exprimer
27:01dans ce parti politique.
27:02C'est ce que vous nous dites.
27:05Alors, je vais être plus précis.
27:07Brune Retailleau et Laurent Wauquiez
27:09encouragent leurs amis
27:11à adhérer au LR
27:12pour pouvoir se faire élire.
27:14Je ne vous dis pas
27:15que tous les Français veulent adhérer.
27:18Ah oui, oui, oui.
27:19Ce n'est pas le grand forum de l'amour.
27:22Non, mais les deux ont compris
27:23que pour gagner ce scrutin,
27:25il va falloir avoir
27:26le plus grand nombre de militants.
27:28Le problème, c'est que pour l'instant,
27:29on voit que le nombre global
27:31a quasiment doublé,
27:33mais on ne sait pas encore
27:33dans quelle région.
27:35Donc, c'est difficile de savoir
27:35si c'est...
27:36Une aventure extraordinaire
27:38au bout du monde.
27:39Ils ont disparu.
27:40Je ne sais pas, j'arrive.
27:41Moon le Panda,
27:42le nouveau film de Gilles Demestre,
27:45actuellement au cinéma.
27:46Avec RTL.
27:48Yves Calvi jusqu'à 20h.
27:50On refait le monde sur RTL.
27:52En direct de Nice.
27:53Il est 19h53.
27:54Nous sommes en direct de Nice
27:56où nous terminons cette émission
27:57consacrée à l'homme politique
27:59du moment qui entoura visiblement
28:01fait parler de lui
28:02et intéresse les Français,
28:04notamment dans son activité
28:05à la tête du ministère de l'Intérieur.
28:09Laurent Alcaraz,
28:09je vous demanderai comment est perçu
28:11le ministre dans quelques instants,
28:12mais auparavant, Frédéric Maurice,
28:14vous nous avez aidé à préparer
28:15cette émission aujourd'hui
28:16et notre installation aujourd'hui
28:19à Nice.
28:22La Côte d'Azur,
28:23où nous sommes ce soir,
28:24est toujours une région
28:25qu'on dit très disputée
28:26dans les campagnes LR.
28:27Avant cela, c'était l'UMP,
28:29je le rappelle.
28:30Est-ce que vous pensez
28:31que ici, d'ores et déjà,
28:33le ministre a déjà pris de l'avance
28:35sur ses concurrents ?
28:37L'enjeu, ici, il est double.
28:39C'est d'abord,
28:39est-ce que la fédération LR
28:41va redevenir la première fédération de France ?
28:43Parce que pour l'instant,
28:44elle se dispute apparemment avec Paris.
28:45C'est traditionnellement
28:46la première fédération de France,
28:47pardon, la fédération des appels maritimes.
28:48Oui.
28:49Première fédération de France,
28:50va-t-elle le redevenir ?
28:51Apparemment, effectivement,
28:53ça se dispute
28:53parce qu'on rentre
28:54beaucoup de cartes, manifestement.
28:56Je ne sais pas
28:56si c'est du bourrage dur,
28:57mais en tout cas,
28:58il y a de la conviction.
28:59J'ai un mauvais esprit.
29:00Et ce qu'il faut savoir aussi,
29:01c'est que 90% au moins
29:02des barons des Alpes-Maritimes,
29:03c'est à peu près l'équivalent
29:04dans le Var,
29:05sont soutiens de Bruno Retailleau.
29:08Donc on imagine bien
29:08qu'il faut rentrer des cartes
29:09pour voter pour Bruno Retailleau.
29:11Si c'est l'une
29:12des plus grosses fédérations
29:13des Alpes-Maritimes,
29:14on imagine qu'effectivement
29:15les Alpes-Maritimes
29:16sont un atout
29:17pour Bruno Retailleau.
29:18Donc on peut penser
29:19qu'effectivement,
29:19il est largement le favori
29:20de notre secteur,
29:21de notre territoire.
29:22Et donc c'est quand même
29:22une sacrée avance pour lui.
29:23Laurent Alcaraz,
29:24est-ce qu'il vient vous voir ?
29:24Est-ce qu'il vous parle ?
29:25Est-ce que vous avez un ministre
29:26qui est présent
29:27auprès de ses forces de police ?
29:28Parce qu'on peut être
29:29un très bon ministre de l'Intérieur
29:30qui a un petit peu de recul
29:31ou au contraire,
29:33on peut être, je dirais,
29:34présent physiquement
29:34d'une certaine façon
29:35et montrer qu'on est là.
29:37Enfin, comment ça se passe ?
29:38Non, tout à fait.
29:38Il est très présent.
29:41Nous avons conscience
29:42que la tâche
29:43n'est pas facile pour lui.
29:45Cette réforme de l'institution
29:46est compliquée
29:47parce que je vous rappelle
29:48que le budget n'est pas là.
29:50Donc ça va être compliqué
29:51pour la réforme.
29:52Ça va être compliqué
29:52pour les projets
29:53qui avaient été mis en avant
29:54sur la guerre
29:56contre le narcotrafic.
29:57Oui, alors excusez-moi,
29:59dans ce cas-là,
29:59c'est un énorme échec pour lui
30:00parce que ça veut dire
30:01qu'il n'aura pas réussi
30:02à convaincre son premier ministre
30:03de mettre l'argent
30:05qu'il fallait dans le ministère.
30:07Après, le budget,
30:09ce n'est pas lui
30:09qui l'a voté.
30:11Ce n'est pas lui qui le vote
30:12mais c'est lui qui le demande
30:13et qui le négocie.
30:14Il l'a négocié, oui,
30:15mais avec peu,
30:17on essaie de faire au maximum,
30:18j'imagine.
30:19Donc pour nous,
30:20oui, le budget n'est pas là.
30:21Oui, il s'implique
30:22dans le bon sens.
30:25Oui, il est présent.
30:26Oui, on est conscient
30:27que ce problème d'OQTF
30:28dont on parlait tout à l'heure,
30:29on ne dépend pas que de lui.
30:31Ça reste du domaine réservé,
30:32on se doute bien
30:32qu'il y a besoin de diplomatie.
30:35Mais pour le policier au quotidien,
30:37oui, effectivement,
30:37il est présent
30:38et il nous supporte très bien.
30:41On en est où dans sa bagarre
30:42avec, je parle bien entendu
30:45de Bruno Retailleau,
30:46avec Laurent Wauquiez,
30:48d'ailleurs,
30:48à la fois dans la région
30:49et à l'échelle du pays ?
30:50Isabelle Sapporteur.
30:50Ça n'a pas arrêté, d'ailleurs.
30:52Ça n'a pas arrêté.
30:53Et d'ailleurs,
30:53Laurent Wauquiez,
30:54il a taclé par tweet
30:56cet après-midi.
30:57C'est vrai qu'on a l'impression
30:59que Laurent Wauquiez
31:01se rend compte, enfin,
31:02qu'il a raté le coche.
31:03C'est-à-dire que vous parliez
31:05tout à l'heure
31:05du ministère de la parole
31:06pour Retailleau,
31:07mais enfin, Retailleau,
31:08quoi qu'on en pense,
31:09il s'est remachiné les manches,
31:11comment dire,
31:12remonté les manches.
31:13C'est vous qui êtes fan, finalement.
31:14Mais grave.
31:15Non, mais plaisanterie mise à part.
31:17En tout cas, il s'est remonté les manches
31:18et il y est.
31:19Alors que, rappelez-vous,
31:20Laurent Wauquiez,
31:21par deux fois,
31:21a refusé des postes
31:22parce qu'il ne voulait pas le budget,
31:24parce qu'au fond,
31:25il ne voulait pas avoir affaire
31:26à la montagne de dettes.
31:27Il voulait absolument
31:28le ministère de l'Intérieur.
31:30Après, il a savonné
31:31la planche de Retailleau.
31:32Et effectivement, maintenant,
31:33Laurent Wauquiez se rend compte
31:34que pour la bataille
31:35et pour gagner LR,
31:37l'éthos de la droite,
31:38c'est quand même
31:39de prendre le pouvoir
31:40et de l'assumer.
31:41Et donc, il se retrouve
31:42à proposer des idées
31:43complètement absurdes
31:47qui sont ahurissantes de bêtises.
31:50C'est-à-dire que quand on sait
31:50qu'en plus, pour aller à Saint-Pierre-et-Miquelon,
31:52il faut passer par le Canada,
31:53mais à quel moment
31:54il a pensé que c'était une bonne idée
31:56de mettre les OQTF là-bas,
31:58avec en plus Saint-Pierre-et-Miquelon
31:59qui sont menacés d'inondations
32:00et qui font partie au fond des îles
32:02sur lesquelles on ne peut plus construire
32:04parce que ça peut finir sous l'eau.
32:05Je veux dire, ça prouve
32:06qu'il n'a pas travaillé
32:07mais même une minute
32:09et qu'il s'est trumpisé totalement.
32:11J'espère quand même
32:13qu'il va y avoir
32:13une reconnaissance du travail.
32:14Pardonnez-moi si je sors
32:15de mon rôle d'éditorialiste là
32:16mais quand même là
32:17ce manque de travail
32:18est quand même ahurissante.
32:19Karl Méhuz, vous trouvez
32:20qu'il a largement
32:21d'ores et déjà
32:22gagné sa bataille
32:24face à Laurent Wauquiez ?
32:25C'est aussi clair que ça pour vous ?
32:28Écoutez, ce qu'on vient d'entendre
32:29prouve qu'il a convaincu
32:30Isabelle Saporta.
32:31Oui mais ça ne suffit pas.
32:32C'était pas gagné.
32:34C'était quand même
32:35le truc le moins gagné possible
32:36et comme l'a dit Frédéric Maurice
32:38on se retrouve presque
32:39à être moins défenseur
32:41du ministre de l'Intérieur
32:42qu'Isabelle Saporta.
32:43Donc plus sérieusement
32:44la bataille interne
32:47bien malin
32:48qui peut savoir
32:49qui va l'emporter ?
32:51Il y a évidemment
32:51tout ce qui a été dit
32:52le contexte national
32:54le travail du ministre
32:55tout ça normalement
32:56devrait plaider
32:57en faveur de Bruno Retailleau.
32:59N'oublions pas
33:00que Laurent Wauquiez
33:01fait trois à quatre
33:03et encore je suis en dessous
33:04je pense de la vérité
33:06départements par semaine
33:07où il va voir les fédérations.
33:10Bruno Retailleau
33:11lui il est coincé.
33:12Il a son action
33:13au ministère de l'Intérieur.
33:14Oui mais il est mis en lumière.
33:17Oui mais il y a un moment
33:18ça ne suffit pas.
33:20Il faut aussi aller voir
33:21les militants.
33:22Vous ne parlez pas aux militants
33:23comme vous parlez aux électeurs
33:24ou aux français.
33:26Et donc demain
33:27il est à Biarritz
33:27là j'y suis
33:28je vais aller le voir
33:30un peu comment ça se passe
33:31parce que les pareilles
33:31les Pyrénées-Atlantiques
33:32c'est aussi un endroit
33:33une terre électorale
33:35de LR
33:36et donc là
33:37il y a des militants
33:38à les convaincre
33:39et il faut vraiment
33:41leur parler.
33:42Vous savez
33:43il y en a un comme ça
33:44il n'appréciera sûrement pas
33:45que je fasse cette comparaison
33:46mais il y a eu une bagarre
33:48comme ça
33:49pour le contrôle de l'UMP
33:49c'était entre
33:50François Fillon
33:51et Jean-François Copé
33:51et tous les médias
33:53étaient pour François Fillon
33:54parce que
33:54il avait les sondages
33:55favorables
33:57et c'était quand même
33:58l'ancien Premier ministre
33:59on se dit
33:59il va gagner.
34:00Et bien il a perdu.
34:01je mets de côté
34:03le tripatouillage
34:05ou le bourrage d'urne
34:06dont parlait
34:06Isabelle Saporta
34:07tout à l'heure
34:08la groupie
34:09la groupie
34:09il n'a pas su
34:10oui la groupie
34:11il n'a pas su convaincre
34:14les plus de militants
34:15François Fillon
34:16parce qu'il pensait
34:17que comme les sondages
34:19lui étaient favorables
34:20comme les français
34:20ne l'aimaient bien
34:21les militants le suivraient.
34:22Merci beaucoup
34:23cher Karl
34:24je suis désolé
34:24de vous interrompre
34:25mais alors
34:25il va être largement
34:268h dans un tout petit instant
34:28merci à vous tous
34:29d'avoir participé
34:30à ce débat
34:31dans Refait le Monde
34:32je vous signale par ailleurs
34:32que la valise RTL
34:33a été gagnée
34:34hier après-midi
34:35et du coup
34:36j'ajoute
34:36dans la nouvelle valise
34:37enfin la vraie valise RTL
34:39la valise dans la valise
34:40si vous préférez
34:41enfin rendez-vous dès demain
34:42avec les grosses têtes
34:43à partir de 15h30
34:44depuis l'Opéra de Nice
34:46à noter également
34:46que c'est Christian Estrosi
34:47maire de Nice
34:48qui sera l'invité
34:48de notre matinat
34:49qui va être
34:54
34:55dans le chat
34:56j'ai compris
34:56après-midi
34:57la vie
34:57mais
34:58à la fin

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