Les informés de franceinfo du 11 mai 2025
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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:11Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT à la une.
00:18Ce soir, un moment d'histoire, un pas décisif vers la paix en Ukraine.
00:22Voilà les mots du ministre français des Affaires étrangères.
00:25Au lendemain du sommet à Kiev avec la France et les autres alliés européens de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
00:33qui réclame à la Russie qu'elle s'engage à respecter dès demain un cessez-le-feu de 30 jours,
00:38tout en se disant près à des pourparlers directes, comme l'y a invité Vladimir Poutine en Turquie à partir de jeudi prochain.
00:45Alors se dirige-t-on enfin vers la possible fin de la guerre ?
00:48Ces nouvelles discussions peuvent-elles représenter un tournant ?
00:51Ce sera l'objet de notre premier débat ce soir.
00:53La proposition de loi sur l'aide à mourir en débat à partir de demain à l'Assemblée.
00:57Texte déséquilibré dénonce le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
01:02auquel s'oppose une tribune signée notamment par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal
01:06et la chanteuse Lino Renaud, très engagée sur le sujet de visions opposées.
01:10À quel point cette fracture se retrouve-t-elle au sein de la société ?
01:13Nous entendrons notamment Olivier Falorni, le député qui porte cette proposition de loi.
01:17Et puis en fin d'émission, les cartes blanches de nos invités.
01:20Il sera question ce soir du nouveau pape Léon XIV, de fromage, plus étonnant,
01:25et de MotoGP avec la victoire du français Johan Zarco aujourd'hui lors du Grand Prix de France.
01:29Une première depuis plus de 70 ans.
01:32Bonsoir David Boiry.
01:34Bonsoir Victor.
01:34L'éditorialiste économique à France Télévisions, Émilie Zapalski est également avec nous.
01:38Bonsoir Émilie.
01:39Bonsoir Victor.
01:40Fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil, Paul Dekoustin également.
01:44Bonsoir Paul.
01:45Bonsoir.
01:45Rédacteur en chef adjoint du journal La Croix.
01:50Va-t-on enfin avancer vers la fin de la guerre en Ukraine,
01:54trois ans et trois mois après le début de l'invasion russe dans le pays ?
01:57La Russie propose des discussions directes avec Kiev dès jeudi prochain en Turquie.
02:02Vladimir Poutine l'a exprimé hier soir à la télévision sans aucune condition préalable.
02:07Comme le dit à chaque fois le président russe, réponse de son homologue ukrainien.
02:12Si cette proposition est positive, Moscou doit d'abord s'engager à respecter dès demain un cessez-le-feu de 30 jours,
02:19comme évoqué hier par Volodymyr Zelensky et ses alliés européens, dont Emmanuel Macron réuni à Kiev.
02:25Au lendemain de ce sommet, le ministre des Affaires étrangères était invité à réagir sur France Info et France Inter.
02:31On écoute Jean-Noël Barraud.
02:32On a assisté hier à Kiev à un moment d'histoire, puisqu'un pas décisif a été franchi vers la paix en Ukraine.
02:41Cet appel unanime des Européens, des Ukrainiens, avec le soutien des Américains,
02:46un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours à compter de lundi,
02:50a provoqué un mouvement dans la bonne direction de la part de Vladimir Poutine.
02:55Cette détermination, cette unité des Européens, c'est un acquis majeur et ça a une puissance symbolique très forte.
03:01Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barraud, nous rejoint pour cette discussion.
03:06Guillaume Laganne, bonsoir.
03:08Bonsoir.
03:09Maître de conférence à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales.
03:14Avez-vous le sentiment, comme on vient de l'entendre, que nous vivons un moment d'histoire ?
03:19– Alors, il me semble que c'est un tout petit peu tôt quand même pour parler d'histoire avec un grand H.
03:26Ce qu'on sait, c'est qu'il y avait deux positions antagonistes.
03:31D'un côté, les Européens qui demandaient, avec les Américains, à cesser le feu de 30 jours.
03:35Et de l'autre, la Russie qui était prête à accorder une entrevue,
03:39enfin un début de négociation apparemment à Istanbul à partir de jeudi.
03:45Donc moi, ce que je comprends ce soir, c'est que la Russie, sous la pression des États-Unis,
03:49a accepté cette discussion.
03:52On verra demain matin ce qui va se passer, mais a priori, il n'y aura pas de cesser le feu,
03:54comme le demandaient les Européens.
03:56Donc je pense qu'on est un peu à mi-chemin, là, des revendications des uns et des autres.
03:59Emmanuel Macron, à l'instant, estime qu'un cesser le feu, je cite, est un préalable
04:04qui permettra la tenue de négociations russo-ukrainiennes jeudi prochain.
04:09Guillaume Lagan, vous restez avec nous.
04:10Émilie Zapalski, pourquoi Vladimir Poutine refuse-t-il ce cesser le feu avant de discuter ?
04:15Il veut essayer de garder la main, donc de donner son timing.
04:18C'est quand même à la manière de Poutine, c'est tout à fait ça.
04:22Moi, juste, j'ai l'impression, bon, Jean-Noël Barraud, évidemment,
04:26il essaie de donner l'avantage à l'Europe.
04:29Mais quand même, si on parle de paix et d'aboutissement,
04:33il faut le dire quand même, même si on ne l'apprécie pas toujours,
04:36c'est quand même, ça vient de Donald Trump, qui, à la base, avait dit,
04:38moi, je fais ça en 24 heures, vous me donnez un téléphone, et puis c'est réglé.
04:42Alors, ça n'a pas été aussi facile, mais si on parle d'essayer d'aller
04:46jusqu'à des négociations de cesser le feu, et puis après,
04:50de voir si on peut mettre fin à ce conflit, c'est grâce à lui,
04:54il faut le dire, et ce n'est pas grâce à l'Europe.
04:56Alors, après, que l'Europe ait pris le relais, parce que, justement,
05:00les États-Unis se repliaient en termes d'aide militaire,
05:03oui, ça, c'est important.
05:05Les images que, moi, je trouve un petit peu grossières, quand même,
05:09des quatre hommes européens à la manœuvre,
05:11moi, je les trouve un petit peu trop travaillées,
05:13mais bon, ça, c'est mon avis personnel de communicante.
05:15Ah oui, je trouve que c'est exagéré, là, que ça soit dans le train,
05:20dehors, voilà, il y a un côté trop.
05:22Mais, en tout cas, c'est important que l'Europe se réveille.
05:26Après, je pense que ça sera quand même sous le désir d'errata de Poutine,
05:30qu'est-ce qu'il veut, et Zelensky sera obligé, à mon avis,
05:35de se plier, il s'est déjà plié à un accord minier avec les États-Unis.
05:38Paul de Cousteau.
05:39Ce qui est intéressant dans ce que dit Jean-Noël Barraud,
05:41c'est qu'assez rapidement, il passe du moment historique,
05:44un grand pas vers la paix,
05:45à, en fait, la réalité de ce moment d'histoire qu'on vit, peut-être,
05:48c'est le fait d'avoir des dirigeants européens
05:51unis autour d'une même table avec le dirigeant ukrainien,
05:54et, voilà, les dirigeants européens qui reprennent un peu la main
05:57face à l'omnipotent et l'omniprésent Donald Trump,
06:00qui avait l'ambition, lui, de tout régler tout seul
06:03dans un discours face à face avec Poutine.
06:06Voilà, l'Europe a, je pense, réaffirmé un peu
06:08son rôle dans les négociations,
06:10mais de là à acclamer que l'histoire est en marche,
06:14c'est peut-être un peu tôt, effectivement.
06:15On va reparler du rôle de Donald Trump.
06:17David Boury, un mot, peut-être, sur la stratégie encore
06:20de Vladimir Poutine, qui cherche, quoi,
06:22on le disait, à garder la mainmise,
06:23à gagner du temps aussi, encore, une fois ?
06:25Oui, parce que, enfin, le ministre des Affaires étrangères a raison,
06:27ça n'est, entre guillemets, qu'un premier pas,
06:30à partir du moment où la Russie refuse de parler de cesser le feu,
06:36ça veut dire que les combats continuent.
06:37Emmanuel Macron, d'ailleurs, a dit, dès hier soir,
06:39premier mouvement, ou ce matin, premier mouvement,
06:41mais il reste encore beaucoup de chemin à faire.
06:42Oui, mais parce que, en fait, tant qu'ils continuent les combats,
06:45ça veut dire qu'ils ont toujours des objectifs militaires,
06:48et que donc, c'est juste une façon de, on va le dire,
06:51de gagner du temps en disant, oui, oui, on accepte,
06:54donc c'est un premier pas, ça va dans la bonne direction, etc.
06:57Mais, je veux dire, déjà, c'est même pas dès demain
07:00que commence la négociation, c'est repoussé à jeudi,
07:04et donc, on sait pas ce qui se passe d'ici là.
07:06Enfin, très concrètement, ça veut dire que les bombardements continuent,
07:08les attaques de drones, etc., etc.,
07:10et qu'il y a toujours l'objectif de continuer à pousser ses pions
07:14sur le terrain militaire.
07:16Donc, est-ce que c'est réellement pour discuter sérieusement ?
07:21Tant qu'il n'y a pas de cesser le feu, on peut se poser la question.
07:24– Diom Lagan, Emmanuel Macron, fait savoir l'Élysée ce soir,
07:27insiste sur la nécessité d'un cessez-le-feu,
07:30il le redit encore, pour qu'une rencontre Russie-Ukraine ait lieu.
07:34À quel point cette analyse, cette opinion française
07:38peut jouer sur cette rencontre ou non ?
07:42– Comme je dis tout à l'heure, nous, on demandait un cessez-le-feu
07:46comme un préalable négociation.
07:48Ce que nous accorde la Russie, c'est une négociation
07:50alors que la guerre continue, et on sait aujourd'hui
07:53que sur le terrain, en tout cas sur la partie terrestre de l'Ukraine,
07:57c'est plutôt les Russes qui sont à l'initiative.
08:00Donc ça va être des négociations qui vont être compliquées à mener
08:04si elles se produisent à partir de jeudi,
08:06parce qu'au moment où elles se tiendront,
08:08les combats continueront avec toute la pression
08:10que ça peut exercer sur les négociateurs,
08:12et dans un contexte où l'Ukraine n'a pas vraiment la main.
08:16Alors là, par contre, je suis d'accord avec ce qu'a dit tout à l'heure,
08:20c'est que je pense que les Européens, bon, ils ont joué leur rôle,
08:23ils ont essayé de montrer leur unité.
08:25En réalité, ce n'est pas une énorme surprise.
08:26L'unité européenne, elle n'a jamais été vraiment menacée sur le sujet.
08:29En tout cas, les quatre États qui sont partis à Kiev
08:32ont toujours été unis sur le soutien à l'Ukraine.
08:35Je pense que l'élément déterminant, c'est les États-Unis.
08:38Et moi, je suis très frappé de voir que M. Zelensky a dit
08:42qu'il irait à cette négociation 40 minutes après que M. Trump ait sorti son tweet
08:50où il disait « ben voilà, moi je conseille... »
08:53Guillaume Lagan, problème de liaison avec vous.
08:55On va essayer de vous retrouver dans un instant,
08:58le temps de faire filer le fil-info, dérouler le fil-info.
09:02Je vais y arriver avec Stéphane Milhomme, puisqu'il est 20h12.
09:04Emmanuel Macron estime ce soir qu'un cessez-le-feu est un préalable
09:09qui permettra la tenue de négociations russo-ukrainiennes.
09:12Jeudi prochain, le président ukrainien Zelensky prend, lui, Vladimir Poutine au mot.
09:18Oui, il sera en Turquie jeudi et attendra le chef du Kremlin.
09:22Il espère que les Russes ne chercheront pas d'excuses
09:24alors que le Kremlin n'a rien dit du projet de trêve de 30 jours
09:28qui est censé commencer demain.
09:30Malgré quelques entorses des deux côtés la nuit dernière,
09:33l'accord de cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan
09:36semble respecté depuis les Etats-Unis.
09:38Donald Trump répète qu'il s'efforcera d'apporter une solution
09:41au problème du Cachemire, théâtre des violences meurtrières ces derniers jours.
09:45Au troisième et dernier jour de la grève,
09:47des contrôleurs de la SNCF, c'est un dimanche quasi normal dans les gares.
09:51La direction assure que 9 TGV sur 10 circulent.
09:54Circulation quasi normale pour les trains régionaux et intercités.
09:57Nouvel appel à la grève les 4 et 5 juin, cette fois chez les cheminots.
10:01Et puis le football, et le Barça est en route pour un 28e titre de champion d'Espagne.
10:06Il s'impose 4 à 3 sur le Real Madrid et a même résisté à un triplé d'un certain Kylian Mbappé.
10:11La situation en Ukraine, nous nous interrogions il y a un instant sur le rôle des Européens,
10:27celui des Américains également, bien évidemment, avant ces tractations,
10:32peut-être à partir de jeudi en Turquie, notamment sur ce rôle des Américains.
10:37Guillaume Lagan le disait à l'instant, Émilie Zapalski, Donald Trump qui écrit sur son réseau social
10:43il y a quelques minutes ou une heure à peine pour dire « Allez-y maintenant, rencontrez-vous, c'est le moment ».
10:49Et Volodymyr Zelensky qui lui dit « J'attendrai bien Vladimir Poutine en personne, en Turquie, je serai là ».
10:54Les Américains mènent la danse et on peut dire que c'est eux qui rythment, qui donnent le tempo.
10:59Oui, c'est eux qui donnent le là, c'est sûr.
11:00Ça s'était vu même à l'entretien qui avait été terrible entre Zelensky et Donald Trump,
11:06ça avait été très difficile, Zelensky avait répondu aux attaques, enfin voilà, il y avait eu...
11:10Et après coup, Zelensky avait dit qu'il était favorable, enfin qu'il remerciait du soutien des États-Unis.
11:17Donc on voit bien qu'il est un petit peu tenu par cette aide militaire,
11:20parce que si l'Union Européenne n'est pas en question, mais en tout cas la défense européenne, elle est en question,
11:25on ne peut pas remplacer les États-Unis le jour au lendemain.
11:27Si la défense et l'autonomie stratégique de l'Europe se fait, ça se fera sur plusieurs années.
11:31Donc oui, les États-Unis sont un acteur incontournable.
11:35Moi, la question que je me pose, c'est qu'est-ce qu'ils seront forcés de faire ?
11:39Qu'est-ce que l'Ukraine va devoir céder en termes de territoire ?
11:42Maintenant, c'est ça qui va être sur la table.
11:44Et globalement, les Russes profitent de leur élan sur le terrain,
11:47et on sait qu'ils sont meilleurs d'ailleurs quand il fait beau, et voilà.
11:50Donc c'est vraiment une stratégie pour essayer d'avoir le plus de terrain possible,
11:54de territoire, pour négocier en leur faveur.
11:56Paul de Cousteins du journal La Croix, on se souvient de cette rencontre assez incroyable,
12:01de ces images, on avait parlé aussi beaucoup de communication à ce moment-là,
12:04entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, au sein de la basilique Saint-Pierre,
12:08au moment des funérailles du pape François.
12:10Depuis ce jour-là aussi, les relations ont changé,
12:13on a beaucoup parlé de cet axe Trump-Poutine,
12:15on sent qu'il y a eu un basculement, en tout cas,
12:18les choses se sont rééquilibrées aussi en faveur de Volodymyr Zelensky.
12:21Oui, surtout qu'au moment où a lieu cette rencontre,
12:25les États-Unis avaient des discours très menaçants,
12:28menaçant d'arrêter leur soutien, en disant que leur soutien n'avait que trop duré,
12:34et que tout ça leur coûtait beaucoup trop cher.
12:35En laissant entendre que c'était quasi la faute de Ukraine d'ailleurs.
12:38En le disant quasiment clairement, Trump ne se cachait pas,
12:42en sous-entendant que c'était la faute de Zelensky,
12:45et que c'était lui qui était à l'origine du conflit.
12:48Ce que je retiens quand même de toute cette séquence,
12:51c'est qu'au final, les Européens avaient tenté d'avoir une parole très forte samedi,
12:56en posant une sorte d'ultimatum,
12:58mais qu'à la fin du week-end, c'est bien la proposition de Vladimir Poutine
13:01qui sera celle qui est retenue.
13:03Et donc ça, alors qu'il y avait un espèce de coup de com' qui était parfois un peu grossièrement appuyé,
13:11au final, c'est la proposition de Vladimir Poutine qui sera celle qui est retenue pour la semaine qui s'ouvre.
13:16Et d'ailleurs, Guillaume Lagan, vous êtes de retour avec nous,
13:19spécialiste des questions de défense et de relations internationales.
13:22Jean-Noël Barraud, qu'on entendait tout à l'heure,
13:24parlait de moments extrêmement symboliques.
13:26Ce sont ses mots pour parler de cette unité européenne.
13:29Est-ce que ça va au-delà du symbole aujourd'hui ?
13:31Est-ce que les Européens pèsent un peu plus ?
13:36Écoutez, comme tout le monde, j'aimerais que ça soit vrai,
13:39mais j'ai plutôt l'impression aujourd'hui que le symbole, il est du côté des États-Unis.
13:43C'est encore une fois les États-Unis qui mènent la danse, qui donnent le là.
13:47Et c'est quand même assez impressionnant quand on regarde la séquence de ces dernières semaines,
13:50parce que je rappelle que les États-Unis ont convoqué à Washington le Rwanda et le Congo,
13:55et ça a été en fait l'arrêt des combats menés entre ces deux États dans l'est du Congo.
14:01Ils ont apparemment demandé à l'Inde et au Pakistan de se calmer un petit peu,
14:05et on a là aussi un apaisement du conflit.
14:07Et maintenant, on a cette perspective de cesser le feu en Ukraine.
14:10C'est quand même une démonstration, par rapport à une administration Trump
14:14qui a été juste ici un peu moquée, voire même filipendée,
14:16d'une certaine efficacité diplomatique.
14:19David Bouhry, sur ce point-là ?
14:21Oui, une certaine efficacité, mais c'est quand même avec des positions
14:24qui sont de plus en plus difficiles à suivre.
14:26Parce qu'on l'a dit, je veux dire, en l'espace de quelques semaines,
14:30il y a des retournements de positions,
14:34ou même de la façon d'aborder cette question ukrainienne,
14:38qui sont quand même assez déroutants.
14:40Il faut se rappeler qu'il y a à peu près un mois,
14:43on était persuadés qu'on avait définitivement perdu notre allié américain,
14:47et que maintenant c'était à nous de gérer ça tout seul.
14:51Et puis là, finalement, il revient.
14:53Et en fait, pourquoi tous ces retournements ?
14:57Parce qu'en fait, il faut comprendre quels sont les intérêts de Donald Trump
15:00dans cette histoire-là, c'est de régler cette crise le plus vite possible.
15:04Donc, il a essayé en allant, je veux dire, en déséquilibrant tout,
15:10et en donnant raison aux Russes pour demander, en fait,
15:14une capitulation en bonne et due forme de l'Ukraine
15:17pour que tout ça soit réglé.
15:20Et voyant que même ça...
15:22Il a vu aussi que Vladimir Poutine était moins docile que ce qu'il a l'espéré.
15:25Exactement. Et donc, du coup, ça se retourne contre Trump,
15:30parce que comme ça n'avance pas,
15:32il faut retrouver une autre position pour que les choses avancent.
15:35Non, mais je suis d'accord avec ce que disait Guillaume Lagan,
15:38c'est qu'on a pris Trump, Trump 1, on l'a pris pour un débile
15:41qui faisait n'importe quoi.
15:43Là, on a recommencé en disant, vous vous rendez compte,
15:45là, les marchés, à mon avis, il s'est refait une santé financière,
15:48d'ailleurs, au passage, quand il a fait descendre les taux de Wall Street et tout ça.
15:51Avec sans doute des délits d'initiés, oui.
15:53Je pense qu'il y a quelque chose de l'ordre de ça.
15:55Mais ce que je veux dire, c'est qu'on ne le prend jamais au sérieux.
15:58Ou en tout cas, on pense que ces décisions vont toujours être catastrophiques,
16:02même pour son pays.
16:03Mais en fait, on se rend compte que, d'abord, il a une stratégie très business.
16:07Ça, on le sait, on l'appelle l'homme transactionnel.
16:09C'est-à-dire, j'arrête la fin des guerres, j'arrête les guerres et les crises
16:12parce que ça me coûte cher, ça coûte cher aux Etats-Unis.
16:15Et moi, je veux que les Etats-Unis florissent et voilà.
16:18Et on ne le prend jamais au sérieux sur tout ça.
16:20Et je pense que c'est terrible pour nous.
16:23Et non seulement on ne prend pas au sérieux,
16:24mais en plus, on ne sait pas comment réagir face à cette espèce d'animal politique
16:28qui nous dicte notre agenda et nous dit comment faire, ce qu'on doit faire
16:31et prend les décisions à notre place.
16:33Guillaume Laganne, je voudrais qu'on dise un mot aussi du lieu
16:35où se tiendront ces nouvelles tractations,
16:38nouvelles discussions à partir de jeudi,
16:40à l'invitation, en tout cas,
16:42proposition faite par Vladimir Poutine,
16:44acceptée, si on le comprend bien, ce soir par Volodymyr Zelensky.
16:47Ce sera à Istanbul, en Turquie.
16:49Ce n'est pas un pays, une ville choisie par hasard.
16:51– Non, alors vous vous rappelez qu'il y a des discussions
16:55qui ont déjà été tenues sur le conflit ukrainien en 2022
16:58et l'échec de ces discussions avait débouché sur la poursuite de la guerre.
17:03La Turquie, c'est un acteur important dans le conflit
17:06parce qu'il a la capacité à parler aux deux parties.
17:09Il est d'un côté favorable à l'Ukraine,
17:12à laquelle il a donné des armes et qu'il soutient diplomatiquement,
17:15notamment parce qu'il y a des turcophones en Crimée
17:19et puis vous avez une méfiance vis-à-vis de la Russie.
17:22Et en même temps, les Turcs parviennent à…
17:24enfin, M. Erdogan parvient à parler à M. Poutine.
17:28Donc la Turquie pourrait être cette plateforme idéale
17:30pour une discussion, ce qu'on appelle en diplomatie, des bons offices.
17:34C'est-à-dire, elle pourrait proposer un cadre de discussion
17:36et peut-être même aller plus loin, aller vers la médiation,
17:40c'est-à-dire proposer des solutions clés en main.
17:42– La Turquie, Paul de Cousteins,
17:44qui joue effectivement à la fois sur les deux tableaux,
17:46qui veut rester proche de la Russie,
17:47qui en même temps fait partie des discussions
17:49sur tout ce qui est défense européenne,
17:51pays de l'OTAN, comme le disait Guillaume Lagan.
17:53Effectivement, il y a ce côté entre les deux médiateurs.
17:56– Oui, et puis la Turquie, elle a des intérêts territoriaux
17:58assez proches du conflit.
18:00Donc elle veut aussi peser dans les discussions
18:03pour garantir peut-être à terme sa propre sécurité
18:06et ses propres intérêts financiers.
18:08La mer Noire, c'est aussi là où se joue le conflit actuellement.
18:13Et donc la Turquie veut évidemment peser dans les discussions.
18:17– Avec donc, on le rappelle, ces négociations
18:19qui devraient débuter, ces reprises finalement,
18:22des discussions qui devraient se tenir jeudi,
18:25à partir de jeudi le 15 mai à Istanbul, en Ukraine.
18:29Merci Guillaume Lagan d'avoir été avec nous ce soir,
18:31maître de conférence à Sciences Po
18:32et spécialiste des questions de défense
18:34et de relations internationales.
18:35David Boury, Émile Zapalski et Paul Dukoustin.
18:38Vous restez avec nous, on va parler du texte sur la fin de vie
18:42qui revient demain à l'Assemblée.
18:43Dans un instant, d'abord le fil info, 20h et 22 minutes.
18:47– L'armée israélienne appelle à évacuer immédiatement
18:50trois ports du Yémen, une précaution à destination des populations.
18:54Le week-end dernier, les Houthis avaient mené une frappe vers Israël
18:58et l'aéroport Tel Aviv, Israël qui promettait une réplique
19:02envers ces rebelles pro-iraniens.
19:04Les discussions avec les Etats-Unis ont permis des progrès
19:07en vue d'une trêve à Gaza.
19:09C'est un responsable du mouvement islamiste
19:10qui l'assure au moyen de préciser qu'il y a bien des discussions directes
19:15entre les Américains et ses Palestiniens
19:16alors qu'Israël menait ses dernières heures
19:18de nouvelles frappes meurtrières sur Ragnounès.
19:21Léon XIV s'adresse déjà directement à ce qu'il appelle
19:24les grands de ce monde dans sa première allocution dominicale.
19:28Le pape souhaitait qu'il n'y ait plus jamais la guerre.
19:30Comme son prédécesseur, il agite le spectre d'une troisième guerre mondiale.
19:35Encore quelques difficultés ce soir en région lyonnaise,
19:37aux portes de Paris ou bien à l'entrée des grandes villes.
19:39Bison Futé a placé un grand quart sud-est en rouge
19:42dans le sens des retours.
19:43Le reste de la carte de France est en orange.
19:45C'est la fin du pont du 8 mai.
19:47Et puis Bordeaux-Bègle sur la pelouse de Montpellier.
19:49C'est à 21h05 le dernier match de ce dimanche pour la 23ème journée de top 14.
19:54Les rugbymen Bordelais sont deuxième, les Montpellier un dixième.
19:59France Info
19:59Après de multiples épisodes riches en rebondissements,
20:11les textes sur la fin de vie sont donc de retour.
20:13A l'Assemblée nationale, examen dans l'hémicycle à partir de demain.
20:17Lundi d'abord sur la proposition de loi sur l'aide à mourir avant celle plus consensuelle sur les soins palliatifs.
20:22Le premier texte qui divise donc, soutenu par la gauche et des groupes de l'ex-majorité macroniste,
20:28combattu en revanche dans les rangs du Rassemblement national et du parti Les Républicains.
20:33Le premier ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau dénonce ainsi un texte déséquilibré.
20:37S'il était voté en l'état, il deviendrait plus facile de demander la mort que d'être soigné,
20:41dit même l'ancien chef de la droite au Sénat qui tenait un meeting aujourd'hui.
20:45L'ex-premier ministre Gabrielle Attal ou encore la chanteuse Ligne Renaud lui répondent dans une tribune dans la presse
20:51si nul ne souhaite mourir.
20:52En revanche, certains peuvent vouloir arrêter de souffrir, disent-ils d'une même voix.
20:57Le député à l'origine de cette proposition de loi, Olivier Falorni,
21:00invité de France Info ce soir, a une nouvelle fois défendu son texte.
21:04Ce texte est très sérieusement encadré.
21:07Nous y avons d'ailleurs passé beaucoup de temps en commission, mais aussi l'année dernière.
21:11N'oublions pas qu'il y avait déjà eu une commission et un débat dans l'hémicycle
21:15avant que la dissolution n'intervienne.
21:18Mais je veux le redire très clairement à vos auditeurs.
21:21Parler de la fin de vie, ça n'est pas parler de la vieillesse.
21:23On ne pourra pas demander une aide à mourir pour raison de vieillesse
21:28comme pour une raison de handicap.
21:31Il faut être atteint d'une maladie grave et incurable
21:34dans un processus irréversible de fin de vie.
21:38Donc je crois vraiment qu'aujourd'hui, il s'agit de permettre
21:42de pouvoir partir finalement comme on a voulu vivre,
21:45c'est-à-dire librement, sereinement.
21:47Le député Olivier Falorni sur France Info.
21:50Précisons que la ministre de la Santé, Catherine Vautrin,
21:52s'exprime à son tour ce soir.
21:53Une interview chez nos confrères du Parisien aujourd'hui en France
21:56assurant que l'aide à mourir sera strictement encadrée.
21:59Quatre amendements seront d'ailleurs ajoutés demain par l'exécutif.
22:03David Bouhéry, le gouvernement a besoin d'envoyer des gages aux Français,
22:06aux députés aussi, avant le début de ce débat ?
22:09En précisant qu'il y a des amendements, ça ça veut dire ?
22:11Voilà, plus d'amendements, que le texte sera encadré.
22:15J'ai l'impression que c'est surtout pour ménager
22:18une partie de la majorité autour de...
22:23Au sein du gouvernement, parce qu'il y a des divisions également,
22:25on le disait avec Bruno Retailleau.
22:26Oui, d'ailleurs, je trouve que...
22:29Moi, je comprends très bien que M. Retailleau est en campagne aux Républicains,
22:35que donc il y a forcément une pensée...
22:39Élection dimanche prochain.
22:41Voilà, donc l'électoralisme, même si ça peut d'ailleurs aussi être une conviction.
22:47Mais de là, comme vous l'avez rappelé,
22:49de dire qu'il serait plus facile de mourir que de se soigner avec ce texte,
22:53là, je trouve que ça dépasse un peu les bornes,
22:56parce qu'on vient de le rappeler, en fait,
23:00ce texte-là est très, très engagé.
23:03En fait, ça concerne très, très peu de cas, très concrètement.
23:06Quelques milliers de cas, on dit, finalement.
23:08C'est ça. Et que, à juste titre, d'ailleurs, ça n'est pas toute la fin de vie, entre guillemets.
23:16C'est vraiment l'aide active à mourir pour les personnes qui n'en peuvent plus de souffrir
23:23et qui, de toute façon, sont médicalement condamnées.
23:28Et sont sans recours médicalement.
23:29Donc, à partir du moment où tout ça est précisé et où, en plus, d'ailleurs, en fait,
23:33les amendements vont même encore restreindre un peu plus le dispositif.
23:38Alors que, chez les partisans, on disait que c'était déjà un peu trop restrictif.
23:43Mais ce que j'ai du mal à comprendre dans ces propos-là,
23:47c'est de ne pas essayer de comprendre les personnes et les familles
23:51qui sont confrontées à ce problème-là.
23:53Moi, je me souviens d'en avoir parlé avec le fils de Charles Bietry
23:57qui s'est beaucoup impliqué dans le vote de ce texte.
24:04Charles Bietry lui-même atteint par la maladie de Charcot.
24:06Voilà. Et qui, donc, est concerné et a pris, lui, la décision,
24:12puisque la loi n'est toujours pas votée en France,
24:14de se faire aider, en l'occurrence à l'étranger, en Suisse.
24:18Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut, à mon avis, plutôt comprendre
24:22dans quelle situation ces personnes-là se trouvent.
24:26Et de ne pas, à partir de ces quelques exemples,
24:31en tirer une généralité.
24:33Enfin, je veux dire, de même parler, je ne sais plus quel est le terme,
24:38tellement c'est énorme, d'une rupture anthropologique.
24:41Enfin, je trouve ça un peu exagéré.
24:43Emile Zapalski, vous comprenez, vous, ces tensions autour de ce texte,
24:46ces oppositions ?
24:46Ah ben non, je ne comprends pas du tout.
24:47Je suis très choquée, moi, par Bruno Retailleau.
24:49C'est des convictions personnelles, et puis c'est la campagne, donc, bref.
24:53Mais, en plus, là, on voit que les politiques, quand ils sont comme ça,
24:57ils sont très en retard par rapport à la société,
24:59parce que la société, elle est pour avancer sur ces sujets-là,
25:02et qu'il y a beaucoup d'hypocrisie.
25:03On a vu, notamment, que la Convention citoyenne sur le sujet...
25:05On a vu que la Convention citoyenne sur le sujet se passait très bien.
25:07Elle voulait un seul texte.
25:08150 Français tirés au sort, et qui ont dit, il faut avancer...
25:10Il faut avancer, et ils étaient conscients que...
25:12Leur demande, c'était d'avancer sur les soins palliatifs,
25:15que tout le monde puisse...
25:16Enfin, tous ceux qui en ont besoin puissent l'avoir au moment où ils en ont besoin,
25:20et, en même temps, c'est pas mais ou à la place,
25:23c'est, et en même temps, cette possibilité qui concerne...
25:26Moi, j'ai regardé en Belgique, parce que, eux, c'est possible depuis un moment,
25:293 991 cas, soit 3,6% de la population.
25:33Et parmi ces 3 991, il y a une centaine de Français qui vont là-bas.
25:38Donc, il y a beaucoup d'hypocrisie sur ce sujet.
25:40Moi, j'ai trouvé que les termes employés par Retailleau,
25:43qui sont à portée électoraliste, et c'est ça que je trouve lamentable,
25:46parce que c'est un sujet qui est grave, qui est important, qui est lourd...
25:48Même si, encore une fois, il peut y avoir un fond de conviction.
25:50C'est une conviction profonde, et c'est quelque chose, on sait, il est droit, il est dans ses bottes,
25:54parce qu'il dit ce qu'il pense, depuis un moment, il n'a pas bougé.
25:57Mais c'est quand même, voilà, un sujet important.
26:00Il se trouve qu'il y a beaucoup d'hypocrisie, parce que, alors, si on ne le fait pas,
26:03ou si on le fait, et, encore une fois, c'est très encadré, ça va concerner très peu de gens,
26:07on ne va pas voir des gens qui vont commencer à se suicider comme ça,
26:10par cette aide à mourir, à tous les cas, à coindrure.
26:12Enfin, je ne sais pas si vous êtes allé en soins palliatifs,
26:14ou si j'avais vu des gens mourir comme ça, c'est quand même très, très encadré.
26:18Et ce que je trouve hypocrite, c'est que si on n'a pas ces possibles états,
26:21ça repose sur les épaules du médecin, qui, à un moment ou un autre, va dire,
26:25allez, ok, on fait un endormissement, un petit peu plus profond que d'habitude,
26:30donc qui va être fatal, ou alors sur les familles qui réclament ça.
26:34Enfin, je trouve qu'il y a beaucoup d'hypocrisie, les mots qu'il a utilisés,
26:37abandon, rupture anthropologique, c'est excessif, la population, elle est prête,
26:42les textes sont prêts, il y a un encadrement, pourquoi pas y aller ?
26:45Franchement, je trouve que, voilà, je trouve que là, et puis il crée de la division au sein du gouvernement.
26:49Avec des médecins qui, eux aussi, s'ils disent favorables, même si tous qui ne sont pas confrontés,
26:52on pourra en discuter également.
26:53Oui, et puis tous ne seront pas obligés de le faire, ça fait partie de la loi aussi,
26:55que ceux qui n'ont pas cette conviction-là et qui ne souhaitent pas le faire,
26:58parce que ce n'est pas leur rôle habituellement,
27:00et bien ils pourront ne pas le faire.
27:02Ça n'a rien d'obligatoire.
27:02Paul Dekoustin, je vous donne la parole.
27:04Dans un instant, 20h30, sur France Info, la seconde partie des informés.
27:0720h30, l'Info, c'est avec Stéphane Milhomme.
27:17Volodymyr Zelensky sera bien en Turquie jeudi,
27:20comme le souhaitent Vladimir Poutine et le président ukrainien le précisent dès ce soir.
27:25J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses.
27:28Zelensky se dit d'accord pour des pourparlers directs.
27:30pour arriver à un cessez-le-feu total et durable.
27:33Un geste alors que le chef du Kremlin n'a jamais donné son accord
27:37pour une trêve dès demain et pour 30 jours.
27:40Et ce soir, Emmanuel Macron insiste, lui, sur la nécessité d'un cessez-le-feu préalable
27:45pour qu'une rencontre entre Russes et Ukrainiens ait lieu ce jeudi.
27:48Il s'est entretenu dans la journée avec Donald Trump, mais aussi des dirigeants européens.
27:533 700 personnes dans les rues de Paris aujourd'hui,
27:56à l'appel de plusieurs associations parties de gauche et notamment la France Insoumise.
28:00Ils entendaient dénoncer la progression de l'islamophobie en France
28:03et rendre hommage à Aboubakar Sissé, ce jeune Malien,
28:07tué il y a quelques jours dans une mosquée du Gard.
28:08Son meurtrier présumé est depuis incarcéré.
28:11Trois hommes ont été tués par balle en Martinique à Fort-de-France.
28:14Les trois victimes se trouvaient devant un restaurant rapide.
28:17Pas de précision sur les causes.
28:1912 personnes ont été tuées depuis le début de l'année sur l'île
28:22où les armes circulent avec facilité et les trafics de drogue se multiplient.
28:26Et puis Gérard Gérald Darmanin écrit une lettre à tous les acteurs du monde judiciaire.
28:32Le garde des Sceaux entend mettre en place une série d'annonces pour désengorger les tribunaux
28:37avant la fin du quinquennat.
28:39Et parmi elles, une mesure qui fait débat, la mise en place d'un plaidé coupable en matière criminelle
28:44pour des viols ou encore des crimes.
28:46La procédure existe déjà, mais pour les seuls délits.
28:51France Info
28:5220h, 21h
28:54France Info, les informés
28:56Victor Matthez
28:58Et bienvenue si vous nous rejoignez aux informés
29:01avec ce soir David Bouhry, éditorialiste économique
29:04à France Télévisions, Émilie Zapalski, de l'agence de communication Émilie Conseil
29:09et Paul Degoustin, rédacteur en chef adjoint du journal La Croix.
29:14Nous parlions avant la pause du retour du texte sur la fin de vie à l'Assemblée.
29:22Examen à partir de demain.
29:24Texte qui avait été préparé dès l'an dernier, mais arrêté avec la dissolution.
29:30Paul Degoustin, nous évoquions les différentes, comment dire,
29:36tout ce que représentait ce texte.
29:39Je parlais de cette tribune de Gabriel Attal et de Linn Renaud,
29:42notamment dans leur texte, ils parlent eux de dignité pour les malades et les familles.
29:45On voit bien que ce débat, il dépasse la simple question médicale.
29:49Tout à fait, oui.
29:49C'est vraiment devenu un débat de société aujourd'hui.
29:54Mais quand on regarde, effectivement, vous évoquiez la Convention sur la fin de vie
29:59ou quand on regarde les différents sondages qui ont été menés sur le sujet,
30:02le sujet n'a pas l'air de faire tant de débats que ça.
30:06C'est plus politiquement, sur le terrain politique, que ça se joue
30:09plutôt que dans la sphère sociétale au sens large
30:13où le débat a l'air plus ou moins tranché et apaisé.
30:17En tout cas, on évoquait la citation de Bruno Retailleau
30:22qui parle plutôt d'un droit à mourir plutôt que d'un droit à se faire soigner.
30:25C'est quand même oublié qu'il y a tout un autre texte
30:27qui vise à renforcer les soins palliatifs,
30:31qui accompagne le texte qui est plutôt sur l'aide à mourir.
30:36Mais là où Bruno Retailleau prend part au débat,
30:41c'est lui, quand il parle d'abandon,
30:44déjà il reprend les mots du président de la Conférence des évêques de France,
30:50Éric de Moulin-Beaufort,
30:51qui avait parlé également du choix de l'abandon quelques jours auparavant,
30:54jeudi dernier.
30:56Donc on voit aussi où se situe Bruno Retailleau
30:59quand il fait ce choix de mots.
31:02Et je pense que lui, il fait référence aussi
31:05à tout le travail qui a été fait en commission
31:07avant que le texte ne revienne en séance la semaine prochaine,
31:12où de très nombreuses nuances ont été apportées.
31:15Et en fait, le choix des mots sur le texte, sur cette aide à mourir,
31:19c'est là que se concentre vraiment le débat politique
31:21sur est-ce qu'il faut parler de pronostics vitals
31:23ou est-ce qu'il faut parler de maladies en phase avancée.
31:26Et c'est là-dessus que c'est vraiment fait,
31:29la bataille politique concernant le texte.
31:31Et c'est ça aussi qu'on va revoir ressurgir la semaine prochaine.
31:34Emile Zapalski, on disait que les Français semblaient plutôt convaincus,
31:38en tout cas pour un avancement, effectivement,
31:40une avancée législative.
31:41Des sondages aussi montraient très récemment, finalement,
31:44qu'ils ne comprenaient pas forcément tout au terme de ce débat
31:47entre fin de vie, assistance, aide à mourir, euthanasie.
31:51Tout était un peu flou aussi pour beaucoup.
31:52C'est flou parce que les politiques s'en mêlent
31:54et qu'ils compliquent un petit peu les choses.
31:55Et c'est de mettre des nuances.
31:57Globalement, on parle...
31:58Enfin, je ne sais pas, mais si on enlève les guillemets,
32:00c'est d'euthanasie, globalement.
32:02Mais oui, les Français ont évolué.
32:04Ce n'est pas la même chose entre l'euthanasie active,
32:05l'euthanasie passive, etc.
32:07Il faut quand même faire des nuances.
32:07Oui, oui, qu'on le fasse soi-même,
32:10qu'on le fasse par un médecin ou qu'on le fasse à l'édition.
32:13Les Français, dans les années 80-90, étaient déjà favorables.
32:17On a refait les tests il y a quelques années
32:19et c'est encore plus favorable pour avancer.
32:21Donc les choses sont assez claires.
32:23Moi, je pense qu'en effet, c'est très bien que ça soit encadré.
32:26La Haute Autorité de la Santé a dit,
32:28on ne peut pas dire pronostic à moyen terme ou à long terme.
32:31Donc faisons d'autres choses.
32:33Il y a eu une proposition...
32:34La Haute Autorité de la Santé, il dit qu'il n'y a pas de consensus
32:35sur une définition de ce que c'est...
32:36Oui, sur une définition tangible.
32:38Par contre, de rester à vivre en bonne santé,
32:41enfin en santé acceptable,
32:43il y a des discussions là-dessus.
32:45Je pense que les Français,
32:47quand ils sont favorables à ça,
32:49ce n'est pas comme ça,
32:51faire ça n'importe comment.
32:52Ils savent bien que c'est des choses...
32:54Enfin, je veux dire, la mort,
32:55on en parle suffisamment peu dans la société
32:57pour que ça soit terriblement lourd
32:59et sérieux à engager, à envisager.
33:01David Moury, d'ailleurs,
33:02les rédacteurs du texte disent avoir privilégié,
33:04c'est important,
33:04la qualité du reste à vivre
33:05plutôt que de la quantité.
33:07Oui, justement,
33:07c'est pour échapper à la bonne décision
33:11de à partir de quel moment
33:12cette aide à mourir peut se mettre en place.
33:16Mais je pense,
33:19je répète ce que je disais tout à l'heure,
33:20il faut aussi réellement penser
33:22aux personnes qui sont concernées
33:24par ce problème-là
33:25et je pense qu'on leur doit
33:27un peu de respect.
33:29On peut, même si après,
33:30il peut toujours y avoir encore
33:31des discussions sur le moindre mot,
33:33sur la moindre parenthèse
33:34pour les susceptibilités
33:36des uns et des autres,
33:37on peut considérer que depuis maintenant
33:39plus de quatre ans,
33:41le travail a été fait
33:43et qu'il est temps de s'y mettre
33:46et qu'a priori,
33:47d'un point de vue législatif,
33:49on est prêt à voter cette loi.
33:51Parce que je pense que c'est une vraie demande.
33:54Vous parlez de sondage,
33:56c'est notamment 75% des médecins
33:59qui se disent favorables.
34:007 sur 10, 70.
34:02Oui, 74 ou 70.
34:06En tout cas,
34:07ce qu'il faut retenir,
34:07c'est que c'est une immense majorité.
34:10Alors qu'à titre professionnel,
34:11c'est eux qui peuvent être confrontés
34:13à cette difficulté-là.
34:14Même si peu, finalement,
34:15ils se font confronter
34:16sur l'ensemble des médecins.
34:18C'est aussi pour les protéger
34:19ou en tout cas les accompagner
34:21dans ce geste très difficile
34:22parce que les médecins
34:23sont en biais.
34:25Leur travail,
34:26c'est de soigner.
34:27Donc c'est absolument contraire
34:28à ce qu'ils le font habituellement.
34:30Non, on a vu beaucoup de lenteurs
34:31qui n'ont pas été comprises
34:32par les Français
34:33avec un Macron qui pourtant
34:35sur un sujet sociétal d'importance
34:37qui pourrait marquer son temps,
34:39ses mandats,
34:40a été très prudent.
34:41C'est-à-dire qu'il y est allé à fond.
34:42Ligne Renaud parle dans l'oreille,
34:46lui murmure dans l'oreille,
34:47il y va.
34:48Et le pape, lui murmure dans l'oreille,
34:49il n'y va plus.
34:50La convention citoyenne est favorable,
34:51mais finalement,
34:52le pape...
34:53Et c'est vrai que c'était incompréhensible
34:54sur un sujet
34:55qui fait globalement consensus.
34:56Et il n'y en a pas beaucoup
34:58des sujets qui font consensus
34:59aujourd'hui
34:59et qui peuvent être votés
35:01à l'Assemblée.
35:01C'est d'ailleurs François Bayrou,
35:03le Premier ministre,
35:04qui finalement a décidé
35:05pour finalement
35:07que cela passe mieux,
35:08en quelque sorte,
35:08de diviser ce texte en deux.
35:09D'un côté,
35:10les soins palliatifs
35:11et de l'autre,
35:12cette aide sur la fin de vie.
35:13Mais c'est aussi un symbole
35:15de l'ambivalence
35:16que vous mentionniez,
35:17c'est que François Bayrou,
35:18lui, il est contre
35:18ce texte sur la fin de vie.
35:20Il est habile.
35:21Oui, oui.
35:22Il est habile ou agile.
35:23Mais il se retrouve aussi
35:24en position
35:26de devoir mener
35:27ce combat,
35:29entre guillemets,
35:29que lui n'a pas envie de mener.
35:32Et c'est pour ça aussi
35:32que je pense
35:33que le travail
35:34prend du temps
35:35car il y a
35:36des batailles sémantiques,
35:37des batailles législatives
35:39très importantes.
35:40Les partis d'opposition,
35:42donc à savoir
35:42une partie de la droite
35:43et le Rassemblement national,
35:45ont déposé
35:45plus de 1500 amendements
35:46en commission
35:47pour travailler
35:49chaque recoin du texte.
35:50Donc effectivement,
35:51ça prend du temps.
35:52Très opposé,
35:53en rappelant effectivement
35:54que vu le poids législatif
35:56à l'Assemblée,
35:56il y a de grandes chances
35:57que ce texte passe finalement.
35:58Il sera ensuite examiné
35:59au Sénat.
36:00On peut rappeler aussi
36:01que ce débat
36:02n'est pas nouveau.
36:03On l'a dit tout à l'heure,
36:04c'est les 20 ans
36:05de la fameuse loi
36:06Leonetti en 2005
36:08qui permettait notamment
36:09de mettre fin
36:09à l'acharnement thérapeutique.
36:11À l'époque,
36:12Émile Zapatski,
36:13c'était le cas
36:13de Vincent Imbert,
36:14on s'en souvient,
36:15qui divisait totalement le pays.
36:16Cet homme dans un coma
36:17et dans un état végétatif
36:18et sa famille
36:19qui se déchirait
36:20sur le fait
36:20de prolonger ou non sa vie.
36:21Ah oui,
36:22on s'en souvient.
36:22C'était terrible d'ailleurs.
36:23C'est toujours des histoires
36:24très compliquées à voir.
36:26Maintenant,
36:26c'est vrai que c'est aussi
36:27représenté
36:28ou en tout cas tenu
36:29par ces malades
36:30qui sont atteints
36:31de la maladie Tcherco.
36:33On en a beaucoup
36:34qui prennent des positions
36:35et en plus,
36:36c'est une maladie
36:36qui va tellement vite.
36:37Donc, ça montre
36:38à quel point
36:39c'est compliqué
36:39de vivre avec ça
36:41et que c'est plus facile
36:42de pouvoir imaginer
36:43partir un peu dignement,
36:45comme le disent
36:46Ligne Renaud
36:46et Gabriel Attal,
36:48plutôt que dans des conditions
36:49très compliquées.
36:50Non, moi,
36:50je pense que c'est une avancée
36:51qui va concerner
36:52une infime partie
36:53de la population.
36:55Moi, je trouve
36:55que c'est aussi
36:56quand même intéressant
36:57qu'on parle un peu
36:57de la mort
36:57dans notre société
36:58parce que le deuil,
36:59la mort et tout ça,
37:00on a l'impression
37:00que c'est complètement interdit
37:02et c'est l'occasion,
37:03même si c'est sur une fenêtre
37:04de tir un peu limitée,
37:06d'en parler.
37:07Et le texte,
37:08donc,
37:08à partir de demain
37:10à l'Assemblée nationale,
37:12lundi 12 mai,
37:14le Filinfo,
37:1520h40,
37:15c'est avec Stéphane Milon.
37:17Et dans le Lot,
37:18secteur de Roca Madour,
37:20il reste désormais
37:21très peu de teufeurs
37:22sur le site.
37:23C'est la préfecture
37:23qui le constate
37:24alors que les participants
37:25de cette rêve partie interdite
37:27étaient jusqu'à 10 000
37:28au plus fort
37:28de ces trois derniers jours.
37:30Il y a des dégâts.
37:31Trois personnes ont été contrôlées,
37:33deux pour de la détention
37:34de stupéfiants
37:35et une un peu plus grave
37:37pour des faits
37:38de rébellion
37:38et de violence.
37:40Au cours de la manifestation,
37:41les autorités
37:42entendent maintenant
37:43sanctionner les organisateurs
37:45quand ils seront identifiés.
37:46Volodymyr Zelensky
37:47annonce
37:48qu'il attendra
37:49Vladimir Poutine
37:50jeudi en Turquie
37:51pour négocier,
37:52le président ukrainien
37:52le souligne.
37:53J'espère que cette fois
37:54les russes ne chercheront
37:56pas d'excuses.
37:57Il répond à l'invitation
37:57du chef du Kremlin
37:58pour des pourparlers directs
38:00sans avoir déjà la garantie
38:02de 30 jours de trêve
38:03et dès demain.
38:04Des milliers de manifestants
38:05en Allemagne
38:06pour l'interdiction
38:06de l'AFD
38:07qui a enregistré
38:08une très forte progression
38:09lors des dernières législatives.
38:11Mobilisation
38:12alors que ce parti anti-immigration
38:13conteste une décision
38:15du renseignement intérieur
38:16de le classifier
38:16comme extrémiste de droite.
38:19Et puis Ousmane Dembele,
38:20élu meilleur joueur
38:21de la saison au trophée UNFP,
38:24l'union nationale
38:25des footballeurs professionnels.
38:27Dembele qui joue
38:27sur tous les fronts
38:28cette saison.
38:29L'attaquant est à nouveau
38:30champion de France
38:31avec le PSG
38:32et en route
38:32pour la finale
38:33de la Ligue des champions.
38:34France Info
38:3720h, 21h
38:40Les informés
38:42Victor Matet
38:43Les informés
38:44dans le studio de France Info
38:46ce soir David Bouhry
38:47éditorialiste économique
38:48à France Télé
38:49Émilie Zapalski
38:50fondatrice de l'agence
38:51de communication
38:52Émilie Conseil
38:53et Paul Dekoustin
38:54du journal
38:55La Croix
38:56Passons à vos cartes blanches
38:58On commence avec vous
38:59Paul Dekoustin
39:00du journal La Croix
39:01donc avec les premiers pas
39:03du tout nouveau pape
39:04Léon XIV
39:05entre ruptures
39:05mais surtout continuité
39:07avec son prédécesseur
39:08le pape François.
39:09Oui c'était la grande question
39:10pendant tout le conclave
39:12et surtout
39:13les réunions préparatoires
39:15qui l'ont précédé
39:17c'était
39:17est-ce qu'on va avoir
39:18un nouveau pape
39:19dans la ligne
39:20de celle de François
39:22ou un pape en rupture
39:23peut-être plus traditionnel
39:25ou plus traditionnaliste
39:27et le nouveau pape
39:30donc Léon XIV
39:31a marqué en quelques jours
39:33là un peu
39:33les débuts de son pontificat
39:36et il a donné
39:37quelques indices
39:37donc par son profil
39:39d'abord
39:40donc c'est un religieux
39:41qui a passé l'essentiel
39:43de sa carrière
39:44au Pérou
39:45et donc
39:45c'est un Américain
39:47mais qui a aussi
39:48la nationalité péruvienne
39:50et donc ça donne aussi
39:51ça donne déjà
39:51un élément de continuité
39:52avec François
39:53qui était argentin
39:54mais ce côté américain
39:57montre aussi
39:57que lui va peut-être
39:58rétablir plus de ponts
40:00entre le Nord
40:00et le Sud
40:01que ne le faisait François
40:02qui était un pape
40:03très tourné
40:03vers le Sud
40:05plutôt que
40:06vers les pays du Nord
40:07et notamment
40:07la vieille Europe
40:08qu'il rechignait
40:10à visiter
40:11et quand on a vu
40:12Paul
40:12d'abord arriver
40:13ce nom américain
40:15enfin ce nom américain
40:15en tout cas
40:15cette origine américaine
40:16on s'est dit
40:17Donald Trump
40:18à la main mise
40:19aussi sur l'élection
40:20du pape
40:21et puis finalement
40:21il s'est avéré que
40:22parmi les cardinaux américains
40:24qui étaient cités
40:25et qui étaient potentiellement
40:27éligibles
40:29Robert Prévost
40:30effectivement
40:30ne figurait pas
40:31parmi les favoris
40:32de Donald Trump
40:33loin de là
40:34et ça se confirme
40:36exactement
40:37donc voilà
40:38son profil
40:38d'abord
40:39le choix de son nom
40:40qui confirme ce profil
40:42Léon XIV
40:42donc Léon XIII
40:44était un pape
40:44à la fin du XIXe siècle
40:46qui est connu
40:47pour avoir
40:47posé les premières pierres
40:49de la doctrine sociale
40:50de l'église
40:51en pleine révolution industrielle
40:52et Léon XIV
40:53dès ses premières prises
40:54de parole
40:55a marqué
40:56vouloir s'inscrire
40:58dans cet héritage
40:59en actualisant
41:01on va dire
41:01la doctrine sociale
41:02de l'église
41:02aux enjeux contemporains
41:05et notamment
41:05par exemple
41:06la révolution technologique
41:07en cours
41:08avec l'intelligence artificielle
41:09et il a marqué aussi
41:12un peu sa continuité
41:13avec François
41:14par son style
41:15il a fait une petite visite
41:16impromptue
41:17dans les rues
41:18de Rome
41:19hier
41:19et on l'a vu
41:20très au contact
41:21très souriant
41:22comme l'était François
41:23mais en revanche
41:25son style
41:26de gouvernance
41:27pourrait être
41:28plus différent
41:29de celui de François
41:30qui était quand même
41:31réputé
41:32pour être assez solitaire
41:33dans l'exercice du pouvoir
41:34Léon XIV
41:36s'est affiché
41:37en tout cas
41:37comme un pape
41:38qui pourrait être
41:39plus collégial
41:40et qui pourrait
41:41plus mettre
41:42ses cardinaux
41:42à contribution
41:43au moment de prendre
41:44des décisions
41:45pour l'avenir de l'église
41:46Humili Zapalski
41:47un pape
41:47qui a répété
41:48le mot paix
41:49je ne sais pas
41:49combien de fois
41:50depuis son arrivée
41:50seulement vendredi
41:52comme il se doit
41:53comme il se doit
41:54comme il se doit
41:55effectivement
41:55il l'a encore redit
41:56aujourd'hui
41:57parlant notamment
41:58de la situation
41:59au Proche-Orient
42:00et puis en Ukraine
42:01dont on parle
42:01oui alors c'est vrai
42:02qu'on est habitué
42:03à ce que les papes
42:04parlent de paix
42:05c'est quand même
42:05leur rôle aussi
42:07mais c'est vrai
42:08que ça résonne
42:08un peu différemment
42:09aujourd'hui
42:10alors que
42:10dans les quatre coins
42:12du monde
42:12on a l'impression
42:12qu'il y a des événements
42:13quand même
42:14des conflits
42:14qui sont de plus en plus
42:16compliqués
42:17géopolitiquement parlant
42:19donc ça a peut-être
42:20plus d'incidence
42:21je pense
42:22et avec des papes
42:23comme ça
42:23qui sont portés
42:24par un message politique
42:25peut-être un petit peu
42:26plus chargé
42:27vis-à-vis
42:29des plus démunis
42:30aussi
42:30vis-à-vis
42:31de ce sud
42:32qui souffre
42:32donc moi je pense
42:33que ça avait son importance
42:34moi je relève aussi
42:35son âge
42:36je me dis
42:36ah bah c'est pas mal
42:37on va avoir un pape
42:38en tout cas
42:39s'il est bien
42:40pendant de plus
42:42longues années
42:43qu'auparavant
42:44on savait que François
42:46il était déjà un petit peu
42:47fragile au niveau
42:48des poumons
42:48ça n'a pas duré longtemps
42:49donc voilà
42:50moi j'attends de voir
42:51un petit peu
42:52moi je suis plus réservée
42:53après sur ce que ça représente
42:55au niveau français
42:56parce que même s'il y a
42:57de plus en plus de baptêmes
42:58il me semble
42:58ces derniers temps
42:59j'ai l'impression
43:00que la foi chrétienne
43:01je ne sais pas
43:02si l'église
43:03est vraiment adaptée
43:04à une foi chrétienne
43:06d'aujourd'hui
43:07contemporaine
43:08je trouve que l'église
43:09ne s'adapte pas trop
43:10je le redis
43:11une énième fois
43:12à quand des prêtres femmes
43:13enfin il y a plein de choses
43:14moi qui me choquent
43:15et puis il y a tout ce ménage
43:16aussi à faire
43:17sur
43:17voilà
43:18je sais que le pape
43:19Léon XIV appelle
43:21à ce qu'il y ait
43:21des nouvelles personnes
43:22qui s'engagent
43:23mais il faut aussi
43:25faire le ménage
43:25sur les anciens
43:26et il faut faire attention
43:27que les nouvelles vocations
43:28n'aient pas les mêmes défauts
43:30vis-à-vis des petits garçons
43:31des femmes
43:32etc.
43:33que les anciens
43:34sur les abus sexuels
43:35Paul Ducoustin
43:35Alors tout à fait
43:36ça fait partie
43:37de ces grands défis
43:38à venir
43:39donc François a lancé
43:40ce qu'on appelle
43:41le synode sur la synodalité
43:44mais en gros
43:44c'est la réforme
43:45de l'église
43:46de son fonctionnement
43:47et notamment
43:48il interrogeait
43:49la place des laïcs
43:50et la place des femmes
43:51dans la gouvernance
43:53de l'église
43:53on va voir
43:54si Léon XIV
43:55se situe vraiment
43:56dans la continuité
43:57de François
43:57en voulant continuer
43:59à intégrer
44:00notamment de plus en plus
44:01de femmes
44:01dans cette gouvernance
44:04sur la question
44:05des abus sexuels
44:06c'est le sujet principal
44:07qui concerne
44:10et qui
44:10Avec des ONG
44:11qui dès avant-hier
44:13ont pointé du doigt
44:14le fait que
44:15le nouveau pape
44:16Léon XIV
44:17n'avait pas forcément
44:19déjà été assez ferme
44:20dans ses positions
44:21jusqu'ici
44:22avant même
44:22Chaque chose en son temps
44:22peut-être
44:23Alors déjà
44:24chaque chose en son temps
44:25et puis après
44:25le problème
44:26c'est qu'il y a
44:27énormément de terrains
44:28différents
44:29énormément de situations
44:30très différentes
44:31et donc c'est ça aussi
44:32que l'église
44:32doit mettre à jour
44:33et doit affronter
44:34aujourd'hui
44:35et François
44:36avait vraiment
44:37commencé à le faire
44:37on va voir
44:38comment Léon XIV
44:39s'empare aussi
44:41de ce chantier-là
44:42David Boéry
44:42En attendant
44:43de voir
44:44plus précisément
44:45comment va se passer
44:47ce pontifical
44:48je trouve qu'il y a
44:48quand même
44:49une très bonne nouvelle
44:50dans la façon
44:51dont il a été
44:52on va dire
44:53nommé
44:54désigné
44:55Élu ?
44:55C'est la rapidité
44:57et il me semble
44:58l'avoir lu
44:58d'ailleurs dans La Croix
44:59l'unanimité
45:00qui s'est faite
45:01très très rapidement
45:02autour de sa candidature
45:03et je trouve ça
45:04réconfortant
45:05dans le monde actuel
45:06et dans l'ambiance actuelle
45:08où sur la scène internationale
45:10je veux dire
45:10tout est en train
45:11de se crisper
45:12dans tous les sens
45:13et où on joue
45:14systématiquement
45:15les oppositions
45:17le clash
45:18etc
45:19parce que
45:20a priori
45:21c'est un personnage
45:22qui a forcément
45:23un rôle
45:24à jouer
45:24sur la scène internationale
45:25et d'arriver
45:27comme ça
45:28avec cette
45:29ce soutien
45:32entre guillemets
45:32de l'église
45:33je trouve ça
45:34intéressant
45:35et j'espère
45:37on croise les doigts
45:38mais j'espère
45:38que ça peut
45:39un peu
45:40apaiser
45:41l'ambiance actuelle
45:42sur la scène internationale
45:43je ne peux pas
45:44ne pas saisir
45:44la perche
45:45qui m'est tendue
45:45la une de la croix
45:47demain
45:47les premiers pas
45:48d'un pape
45:48en quête d'unité
45:49donc voilà
45:50c'est à la fois
45:51l'unité
45:52de l'église
45:53mais aussi
45:54l'unité
45:54d'un monde
45:55qui est plus que jamais
45:56fracturé
45:57avec un grand dossier
45:58demain
45:58de vos envoyés spéciaux
45:59six pages spéciales
46:00sur ce premier week-end
46:02du pontificat
46:03ce premier week-end
46:04du pontificat
46:05est-ce que le pape
46:06que ce soit le pape
46:07François avant
46:07ou Léon XIV
46:08a un rôle
46:09encore plus grand
46:10à jouer
46:10vu le contexte
46:12mondial
46:12en tout cas
46:13il faut que sa parole
46:15puisse porter
46:17et il faut que
46:18elle puisse aussi
46:19descendre
46:20sur les églises
46:21du monde entier
46:22pour que l'action
46:23de l'église
46:23et notamment
46:24la question sociale
46:25de l'église
46:25puissent continuer
46:26à se faire
46:27pour aider
46:27les millions de gens
46:28qui en ont malheureusement
46:29besoin dans le monde
46:30aujourd'hui
46:30Allez la suite
46:31de nos cartes blanches
46:32dans un instant
46:32après l'essentiel
46:34à 20h50
46:35Stéphane Milhomme
46:36Les baigneurs
46:38présents cet après-midi
46:39sur la plage
46:40de Brédune
46:40dans le nord
46:41ont été évacués
46:42de l'eau
46:42par les gendarmes
46:43la raison
46:44certains pensaient
46:45avoir vu un requin
46:46selon ICI Nord
46:47avec ce France Bleu
46:48la baignade est restée
46:49interdite
46:49toute l'après-midi
46:50la gendarmerie
46:51temporise
46:52elle rappelle
46:52que les requins
46:53sont très rares
46:54si près des côtes du nord
46:55il pourrait surtout
46:56s'agir d'un dauphin
46:57Volodymyr Zelensky
46:59annonce qu'il attendra
47:00Vladimir Poutine
47:01jeudi en Turquie
47:02pour négocier
47:03le président
47:04ukrainien le souligne
47:05j'espère que cette fois
47:06les russes
47:06ne chercheront pas
47:07d'excuses
47:08il répond à l'invitation
47:09du chef du Kremlin
47:10pour des pourparlers directs
47:11sans avoir déjà
47:12la garantie
47:13de 30 jours
47:13d'une trêve
47:14qui était censée
47:15commencer demain
47:16l'armée israélienne
47:18appelle à évacuer
47:19immédiatement
47:19trois ports du Yémen
47:20le week-end dernier
47:21les Houthis
47:22avaient mené une frappe
47:23vers Israël
47:24et l'aéroport de Tel Aviv
47:25Israël promettait une réplique
47:27envers ces rebelles yéménites
47:28pro-iranien
47:29les armes
47:31marquent une pause
47:32après le cessez-le-feu
47:33entre l'Inde
47:34et le Pakistan
47:35malgré quelques incidents
47:36nocturnes
47:36signalés par les deux camps
47:37l'accord
47:38met fin à la confrontation
47:40la plus meurtrière
47:40entre les deux pays
47:41les occidentaux
47:42espèrent maintenant
47:43une paix durable
47:44le chauffeur de VTC
47:46qui a renversé
47:46trois supporters du PSG
47:47mercredi dernier
47:48est mis en examen
47:49placé sous contrôle judiciaire
47:51le temps de l'instruction
47:52il a interdiction
47:53de conduire un véhicule
47:54après l'accident
47:55sur les Champs-Elysées
47:56le suspect conduisait
47:57sans permis
47:57usage de stupéfiants
47:59et délit de fuite
48:00lui sont également reprochés
48:01et puis Montpellier
48:02face à Bordeaux-Bègles
48:03le dauphin du top 14
48:04de rugby
48:04à partir de 21h05
48:06pour refermer
48:07la 23ème journée
48:09de champion
48:09France Info
48:1120h
48:1421h
48:15les informés
48:16Victor Maté
48:18et la suite
48:19donnant carte blanche
48:20Émilie Zappelski
48:22c'est à votre tour
48:22après l'Italie
48:23que nous évoquions
48:24avec le pape
48:25et bien un autre
48:25grand pays de fromage
48:27la France
48:28avec la proposition
48:28d'un militant
48:29arrêter de manger
48:31du comté
48:31et oui la production
48:32de comté
48:33serait très mauvaise
48:34pour l'environnement
48:34ben oui ça y est
48:35c'est plus seulement
48:36la viande et tout
48:37c'est on s'attaque
48:38au comté
48:38attention les français
48:39ça va être compliqué
48:40je pense
48:41l'idée oui
48:42de Pierre Rigaud
48:43donc un militant
48:44écologiste
48:45qui dit finalement
48:47le comté
48:47comme il a beaucoup
48:49de succès
48:49en France
48:50les producteurs
48:51sont arrivés
48:51dans le trio de tête
48:52des fromages
48:53préférés
48:53des français
48:54on en mange
48:5565 000 tonnes par an
48:56c'est pas mal
48:57et du coup
48:59ils produisent
49:00de plus en plus
49:00donc ça crée
49:02les déjections
49:03des vaches
49:03sont trop chargées
49:04en azote
49:05donc qui polluent
49:06les sols
49:07qui polluent
49:07les rivières
49:08et puis plus globalement
49:10je pense que derrière ça
49:11c'est un petit peu
49:11cette agriculture
49:12productiviste
49:14qui est pointée du doigt
49:15moi simplement
49:16je trouve que c'est intéressant
49:17d'aller voir
49:18comment sont produits
49:19les éléments
49:21tout ce qu'on consomme
49:22mais après
49:23ce que je reproche
49:24toujours aux écologistes
49:25c'est de pointer du doigt
49:26ça mais de jamais
49:27proposer des choses
49:28on sait que les agriculteurs
49:29c'est quand même
49:30très compliqué
49:30aujourd'hui
49:32d'être agriculteur
49:33de gagner sa vie
49:34de faire sans
49:36produits phyto
49:37ils essaient
49:38ils ne sont pas bêtes
49:39leur terre
49:40c'est quand même
49:40leur matière
49:41première de travail
49:42donc ils ne sont pas
49:43du tout pour la pollution
49:44ni rien
49:44mais ils font avec
49:45ce qu'ils ont
49:46et je trouve que
49:47les écologistes
49:47ne les aident pas
49:48à essayer
49:50pourtant ils innovent
49:51pourtant ils essaient
49:52d'autres choses
49:52voilà
49:53il n'y a pas la contrepartie
49:54de dire
49:55essayons de produire
49:56d'autres choses
49:56dernièrement
49:58sur le salon de l'agriculture
49:59moi je voyais
49:59ils produisent
50:00par exemple du sorgho
50:01à la place du riz
50:02parce que
50:03c'est ce qu'on produit
50:04dans les pays du sud
50:05et que maintenant
50:06avec notre climat
50:07enfin je ne sais pas
50:07il y a plein de choses
50:08on pourrait communiquer
50:09davantage
50:09je ne sais pas si
50:10l'un d'entre vous
50:10a mangé du sorgho
50:11moi je n'avais jamais
50:12entendu parler de ça
50:13mais voilà
50:14et en fait
50:16voilà
50:16c'est les interdictions
50:17et pas
50:18essayer de redynamiser
50:20cette filière
50:21le circuit court
50:22c'est bien
50:23mais ça ne suffit pas
50:24voilà
50:24il y a plein de choses
50:25qui pourraient être faites
50:26on est souvent devant
50:27la critique et l'interdiction
50:28alors je ne sais pas
50:29si David Bouhary
50:30mange du sorgho
50:31mais je sais qu'il mange
50:31du comté
50:32oui
50:32en revanche
50:33exactement
50:33donc vous avez forcément
50:34un avis sur ce côté
50:36on va dire
50:37écologie punitive
50:38si on reprend cette expression
50:39même sans aller jusque là
50:41l'idée c'est que si
50:43effectivement
50:43il y a
50:45trop de pollution
50:46trop d'inconvénients
50:48dans la production
50:49c'est de trouver des moyens
50:51de modifier
50:52la façon de faire
50:53de trouver
50:54par exemple
50:55des solutions
50:56pour les déjections
50:57de vaches
50:58je ne suis pas spécialiste
50:59mais je pense
51:01que ça peut se trouver
51:02plutôt que de partir du principe
51:03que la seule solution
51:04c'est d'arrêter de manger du comté
51:05enfin moi je ne pourrais pas m'en passer
51:06au moins ça crée du débat
51:08tout à fait
51:09alors peut-être que c'est d'ailleurs
51:11un élément stratégique
51:12c'est-à-dire
51:12on va pointer quelque chose
51:13qui est extrêmement populaire
51:14et comme ça
51:15on va attirer l'oeil
51:16sur quelques-unes
51:18de nos mesures
51:18ça a l'air quand même
51:20plutôt contre-productif
51:21parce que si le discours
51:22c'est plutôt de lutter
51:23justement
51:24contre cette agriculture
51:25productiviste
51:26contre la grande distribution
51:28qui produit désormais
51:29des petites tranches de comté
51:30emballées sous plastique
51:32le discours
51:33il peut être entendable
51:34et recevable
51:35par une grande majorité
51:36des français
51:37mais si le message
51:38que retiennent les français
51:39c'est arrêter de manger du comté
51:41là ça ne va pas marcher
51:42les dernières cartes blanches
51:43ce soir avec vous
51:44David Bouhary
51:45consacré au sport
51:47et à la moto GP
51:48Cocorico
51:48c'est un français
51:50qui a remporté aujourd'hui
51:51le Grand Prix de France
51:52qui n'était plus arrivé
51:53depuis plus de 70 ans
51:54oui alors c'est vrai
51:55moi je ne suis pas du tout
51:55journaliste sportif
51:56mais j'ai choisi
51:57cette carte blanche
51:58parce qu'en fait
51:58c'est une bonne nouvelle
52:02historique
52:02c'est une surprise
52:03c'est un peu une résurrection
52:04et c'est une très belle histoire
52:05d'abord c'est historique
52:07parce que c'est une Marseillaise
52:08qu'on attendait
52:09depuis 71 ans
52:11la dernière fois
52:12c'était Pierre Monneret
52:13en 54
52:14qui avait remporté
52:14donc le Grand Prix
52:16en France
52:16de la moto GP
52:17qui est l'équivalent
52:18de la Formula 1
52:18c'est une surprise générale
52:20parce qu'il n'était
52:21absolument pas favori
52:22il était même
52:22en 7ème position
52:23c'est un autre français
52:24Fabio Cartaro
52:25qui était en pôle position
52:26mais il y a eu
52:27une série d'événements
52:29au départ
52:29avec de la pluie
52:30puis à nouveau
52:31de la pluie
52:32enfin bon
52:32tout le monde
52:33s'est emballé les pinceaux
52:33et lui a eu la bonne idée
52:34de partir avec
52:35les bons pneus
52:36et de finir premier
52:38c'est une résurrection
52:39parce qu'en fait
52:40il a aujourd'hui 35 ans
52:42c'est donc très très vieux
52:44c'est le plus vieux
52:45très vieux dans le sport
52:46en précis
52:46en moto GP
52:48en moto GP
52:49et qu'il a failli
52:51prendre sa retraite
52:52en 2019
52:53donc comme quoi
52:54il a bien fait de continuer
52:55il a eu depuis
52:57de très bons résultats
52:58et puis c'est une très belle histoire
52:59parce que figurez-vous
53:00deuxième grand prix
53:01deuxième victoire
53:01si je n'abuse
53:02oui c'est sa deuxième victoire
53:04en moto GP
53:04il a été aussi champion du monde
53:06en moto 2
53:06enfin bon bref
53:07on ne va pas dire tous les détails
53:08mais c'est aussi une très belle histoire
53:09parce que pour la première fois
53:11sa mère et son père
53:13ses parents
53:13étaient présents
53:15sur le grand prix
53:16c'est à dire que
53:17en fait
53:18à 35 ans
53:19avec toute sa carrière sportive
53:20ses parents n'étaient jamais venus
53:21sur un circuit
53:23d'ailleurs il expliquait
53:23qu'il avait un peu peur
53:24que ça pouvait peut-être faire
53:26très peur à sa mère
53:27de le voir
53:28parce qu'ils prennent
53:29quand même beaucoup de risques
53:30il y a peu de
53:32relativement
53:33peu d'accidents
53:34aujourd'hui
53:35mais c'est quand même
53:35très très risqué
53:36avec beaucoup de dangers
53:37et donc
53:38c'est finalement
53:39une très très belle histoire
53:40du coup
53:41d'ailleurs
53:42sa mère
53:43après la victoire
53:45hésitait à dire
53:46s'ils allaient revenir
53:47maintenant
53:48à tous les grands prix
53:48en espérant que
53:50ça lui porte chance
53:51pour tout gagner
53:52donc c'est quoi la moralité
53:53avec vos parents
53:53vous êtes plus performants
53:54c'est ça
53:55je ne sais pas
53:56mais ce n'est pas sympa
53:56de ne pas être venue avant
53:57non je trouve ça bien
53:59c'est chouette
53:59il faut des fiertés françaises
54:01donc c'est chouette aussi
54:02que ça se fasse
54:02oui et puis c'est bien
54:03de parler de bonne nouvelle aussi
54:04mais oui
54:05ça arrive de temps en temps
54:06bon un mot sur la moto GP
54:07alors je ne suis pas
54:09un aficionado
54:10de la moto GP
54:11mais effectivement
54:11j'ai entendu parler
54:13de cette course
54:14qui avait l'air
54:14vraiment incroyable
54:15quand ça se finit
54:17par une victoire française
54:18effectivement
54:18c'est toujours
54:19encore plus sympa
54:21cette victoire donc
54:22de Johan Zarco
54:23dont il sera question
54:24à nouveau ce soir
54:25dans le club info
54:26sur France Info
54:27à la radio
54:28allez vous allez nous redonner
54:29la une de la croix
54:30pour le plaisir
54:31on l'a donné tout à l'heure
54:32on va la redonner
54:33donc les premiers pas
54:34du pape Léon XIV
54:36depuis son élection jeudi
54:38un pape en quête d'unité
54:40voilà avec un dossier central
54:41de 6 pages
54:42vous nous le disiez tout à l'heure
54:43merci Paul Dekoustin
54:44de la croix
54:46exactement
54:46Émilie Zapalski
54:47de l'agence de communication
54:48Émilie Conseil
54:49merci aussi à vous
54:50David Bourry
54:50éditorialiste économique
54:52à France TV
54:53merci à tous ceux
54:54qui ont préparé
54:54et réalisé
54:55cette émission
54:56les informés
54:57reviennent demain matin
54:58très bonne soirée
54:59à tous sur France Info
55:00Sous-titrage Société Radio-Canada