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Anthony Favalli reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Bonjour et bienvenue dans Midi News si vous nous rejoignez.
00:00:03Vous avez assisté il y a quelques instants à la toute première messe, toute première homélie du pape Léon XIV.
00:00:10On va continuer à commenter cet événement avec mes invités en plateau et je vous les présente.
00:00:15L'abbé Vincent de Mello, bonjour.
00:00:17Bonjour.
00:00:17Merci d'être avec nous, vous êtes prêtre au diocèse de Paris.
00:00:20Nous avons également Matteo Gisalberti, bonjour.
00:00:23Bonjour.
00:00:23Vous êtes journaliste spécialiste de l'Italie.
00:00:26Amine Elbailly, juriste qui nous accompagne.
00:00:28Bonjour Amine.
00:00:29Un plaisir de vous retrouver également avec Catherine Rambert, journaliste.
00:00:33Bonjour.
00:00:34Et Mathieu Hock du Cercle de Réflexion, le millénaire.
00:00:37Bonjour Anthony.
00:00:38Secrétaire général, merci d'être avec nous.
00:00:41Il s'appelle donc Robert Francis Prévost.
00:00:43Désormais vous le connaissez sous le nom de Léon XIV.
00:00:46Le pape Léon, élu après seulement quatre tours de scrutin lors du conclave 267e souverain pontife.
00:00:54La toute première fois qu'on a un pape originaire d'Amérique du Nord.
00:00:56Il est désormais le chef spirituel d'un milliard et demi, près d'un milliard et demi de catholiques à travers le monde.
00:01:04On va commencer bien sûr avec vous, Vincent Demelo, à parler de ce à quoi on vient d'assister.
00:01:09Ce moment de communion.
00:01:11Est-ce que vous avez senti que cette première homélie traçait le cap de quelque chose pour le pape ?
00:01:19Alors il y a la forme et le fond. Sur la forme déjà, c'est une homélie écrite, structurée.
00:01:27Comme d'ailleurs hier, la première intervention sur la loggia, contrairement à ses prédécesseurs, il avait pris le temps d'écrire son texte.
00:01:35C'est un juriste, ce pape. C'est un mathématicien et un juriste.
00:01:40C'est un homme de précision et on a bien compris déjà qu'il y aura une communication maîtrisée, qu'il y aura une prudence dans les mots, qu'il y aura une vraie maîtrise de la parole.
00:01:51Et puis ses propos étaient très précis. C'est un prédicateur qui est très ancré d'abord dans l'écriture, dans le texte biblique, dans l'évangile et qui ensuite y puise un centre de considération pour notre temps,
00:02:11qui ne sont pas d'abord moralisatrices ou éthiques, mais qui ouvrent un champ missionnaire.
00:02:19J'étais très marqué par une expression qu'il a dite. Il a dit « le monde qui nous est confié ».
00:02:24Il a cette conscience, comme saint Augustin, qui est un de ses maîtres spirituels, l'avait.
00:02:30On le voit bien dans la cité de Dieu, de saint Augustin, que le monde est confié à l'Église, que l'Église a reçu une mission de porter ce monde, de lui apporter une bonne nouvelle.
00:02:40Le monde qui nous est confié. C'est une expression rare, rarement entendue, et qui dénote un certain regard sur le monde
00:02:47et un certain rapport entre l'Église et le monde. Et je trouve qu'il y avait là quelque chose de très intéressant aussi,
00:02:55on pourra le redévelopper, mais sur l'approche missionnaire de l'Église envers le monde.
00:02:59Ça rappelle aussi que la charge est extrêmement lourde. Est-ce que vous avez senti dans cette...
00:03:05En tout cas, elle est grave, du moins, si elle n'est pas lourde.
00:03:07Ça s'est bien senti hier soir.
00:03:09Oui, depuis ces dernières 24 heures, est-ce que vous avez senti... Moins de 24 heures, bien moins de 24 heures.
00:03:13Est-ce que vous avez senti que le pape Léon a pris la conscience de la gravité de la charge ?
00:03:19Ça s'est senti hier soir, quand il est arrivé sur la loge. Il y avait un moment retenu, comme si...
00:03:24Un petit moment de recul et puis d'émotion. On le voyait au bord des larmes.
00:03:29Et donc, je pense qu'effectivement, on est sur des moments pour lui qui doivent être particulièrement lourds.
00:03:35Lourds. Moi, j'en suis épuisé pour lui déjà par avance, parce que l'immensité de la tâche est incroyable.
00:03:43Mais c'est un homme posé. Et ça s'est vérifié très récemment dans sa présence au Synode.
00:03:53Il disait les choses avec précision, de manière pas du tout polémique, mais de manière assez incontestable.
00:03:59Il pose les choses de telle sorte que sa parole est claire.
00:04:04Il dégage quelque chose d'apaisant.
00:04:06Oui, il dégage quelque chose d'apaisant. En fait, il y a une sorte de combo entre du Benoît XVI, du pape François, du Jean-Paul.
00:04:15Il y a un peu un trait de tout ça dans...
00:04:18Un trait d'union, peut-être.
00:04:19Oui, il y a quelque chose d'assez, une forme de synthèse étonnante.
00:04:21Mathéo Gisalberti, comment vous avez vu, perçu ces dernières heures depuis l'élection du pape Léon ?
00:04:32Et quels sont les défis aussi auxquels il va être confronté dans les prochaines semaines ?
00:04:39J'ai aussi eu une perception de quelqu'un de structuré, de quelqu'un qui aime les formes tout en étant accessible.
00:04:48Parce qu'hier soir, par exemple, quand il s'est adressé à la ville de Rome et au monde, il avait les yeux qui brillaient.
00:04:57On le voyait très bien depuis la télé.
00:05:02Donc, il y a sans doute une certaine sensibilité avec laquelle on devra apprendre à faire.
00:05:11Mais c'est quelque chose de différent, j'imagine, par rapport à ce qu'on a vécu jusqu'à ce moment avec son prédécesseur, le pape François.
00:05:18Et en ce qui concerne les défis, ils sont très importants.
00:05:22Mais déjà, l'un des défis que je pense va être son urgence est celui de la paix.
00:05:29Parce qu'il a ouvert son discours depuis la loge en parlant de la paix du Christ,
00:05:35qui est celle que, dans toutes les messes du monde, on reçoit justement juste avant la communion.
00:05:45Et ce n'est pas anodin parce qu'il a parlé d'une paix qui n'est pas une paix humaine.
00:05:49Et que peut-être on ne peut pas comprendre parce que si on considère que le christianisme a été fondé par quelqu'un qui a commencé par un échec,
00:05:57il est mort, crucifié, on ne peut pas comprendre.
00:06:02Ce n'est pas du tout la paix des armes, la paix des romans, civis, passion, parabèles.
00:06:08Donc si tu veux la paix, prépare-toi à la guerre.
00:06:11C'est une paix, justement, qui vient de Dieu.
00:06:13Et c'est là qu'il nous a invités tout de suite à la partager.
00:06:17Catherine Rampert.
00:06:18Ce qui était à craindre avec l'élection de ce nouveau pape, avant qu'on sache que ce soit le pape Léon XIV,
00:06:24c'est qu'il y a un retour de balancée assez violent.
00:06:26C'est-à-dire que le pape François avait été assez clivant, assez disruptif.
00:06:29Pour moi, ça reste un grand pape, mais enfin, il y a débat là-dessus sur l'amplitude de son action.
00:06:36Et ce qu'il y a toujours à craindre dans ces cas-là, c'est qu'il y ait un retour de balancier,
00:06:39qu'on ait une personnalité plus conservatrice qui arrive.
00:06:43Et ce n'est pas le cas.
00:06:44Je trouve qu'ils ont été bien éclairés, les cardinaux.
00:06:46C'est-à-dire qu'ils ont mis quelqu'un de plus fédérateur, moins clivant.
00:06:50Bon, ce n'est pas très difficile d'être moins clivant que le pape François.
00:06:53Mais il y avait quand même des risques.
00:06:55Parmi les papes Abilie, il y avait deux ou trois papes conservateurs, pour ne pas dire réactionnaires.
00:07:01D'ailleurs, l'un des candidats préférés de Donald Trump était le cardinal de New York,
00:07:05qui est beaucoup plus conservateur dans ses positions.
00:07:08Donc, je pense que c'est un soulagement aussi, et c'est intéressant ce profil,
00:07:11parce qu'on a une personnalité, en effet, qui semble plus douce,
00:07:16et qui va sans doute fédérer là où l'Église, parfois, était un petit peu divisée,
00:07:21la curie était un peu divisée.
00:07:23Je pense que c'est un bon signal qui a été envoyé.
00:07:26Alors, c'est vrai qu'on est aux prémices, aux toutes premières heures d'un nouveau mandat d'un pape,
00:07:33et on a tous envie de se raccrocher à quelque chose pour savoir quelle est la direction que va prendre ce pape
00:07:39et quelle est la doctrine qu'il va insuffler au sein de l'Église.
00:07:43Les seules choses qu'on peut commenter, en tout cas dans les premières heures,
00:07:49ce sont les quelques symboles que l'on a pu voir hier depuis le balcon,
00:07:54quand il s'est adressé pour la première fois à la place Saint-Pierre de Rome.
00:07:59Sa tenue, notamment, qui était différente de celle du pape François,
00:08:04qui était une tenue liturgique plus classique, c'est bien ça ?
00:08:07Comme celle de Menoy XVI et comme celle de Jean-Paul II, qui a été en blanc.
00:08:11Et là, qu'est-ce que ça nous dit, encore une fois ?
00:08:13Parce qu'on tente de se raccrocher à ces choses-là.
00:08:15Oui, alors il y a des choses un peu contradictoires à en dire aussi,
00:08:18mais de fait, il était en une tenue liturgique,
00:08:21donc de prière, de célébration liturgique du culte divin,
00:08:24là où le pape François est arrivé en disant « bonsoir »,
00:08:28et puis en fait dans l'habit civil du pape, si vous voulez,
00:08:31et pas dans l'habit liturgique du pape.
00:08:33Donc clairement, il y a le désir de s'inscrire dans une forme de continuité formelle, au moins.
00:08:38Mais vous voyez, sur cette célébration de la messe aujourd'hui,
00:08:45Émeric Pourbet soulignait qu'il portait la férule de Benoît XVI,
00:08:48donc cette croix que porte le pape.
00:08:50Néanmoins, il a célébré la messe Versus Populus,
00:08:53donc face au peuple, ce que n'a pas fait Benoît XVI.
00:08:56Et Benoît XVI avait lui-même prêché en latin,
00:09:01et même pas en italien, en latin.
00:09:04Donc voilà, je pense qu'il faut se...
00:09:08Certes, ces signes sont importants,
00:09:09et ils veulent toujours dire quelque chose,
00:09:12mais il ne faut pas leur en faire dire plus que ce qui ne...
00:09:15Comme le nom, le choix du nom Léon.
00:09:18Le choix du nom Léon,
00:09:19et je pense qu'évidemment, nous allons tous,
00:09:22et nous avons déjà,
00:09:23et j'ai déjà souligné l'affiliation avec Léon XIII,
00:09:27le pape de la doctrine sociale de l'Église,
00:09:29pour faire simple.
00:09:30Durant la Révolution industrielle,
00:09:32fin du XIXe siècle,
00:09:33voilà, pour contextualiser de manière historique.
00:09:36Mais il ne faut pas négliger,
00:09:37pour un disciple de Saint-Augustin,
00:09:38l'importance du pape Saint-Léon le Grand,
00:09:41précisément le grand premier pape Saint-Léon,
00:09:44qui est le pape d'un basculement du monde,
00:09:47vous voyez.
00:09:48Et chez les disciples de Saint-Augustin,
00:09:50c'est extrêmement important,
00:09:51parce qu'on sait que, précisément,
00:09:53Saint-Augustin écrit la cité de Dieu
00:09:55au moment où l'Empire romain va chuter,
00:09:57et Rome envahie, vous voyez.
00:09:59Et Saint-Léon le Grand,
00:10:01c'est le pape de ce grand basculement,
00:10:03des grands bouleversements.
00:10:04Et de ce point de vue-là,
00:10:05le fait qu'on est un pape nord-américain,
00:10:08veut bien dire aussi
00:10:09qu'il y a un centre de gravité géographique
00:10:12qui a quand même bougé.
00:10:15C'est-à-dire qu'on a un catholicisme
00:10:17qui se développe en Amérique du Nord ?
00:10:19Il se développe pas qu'en Amérique du Nord.
00:10:23Mais notamment.
00:10:23Mais notamment.
00:10:24C'est une église extrêmement dynamique,
00:10:26avec une hausse d'évocation.
00:10:27Après le down assez fort,
00:10:29après la crise des abus sexuels,
00:10:31il y a aujourd'hui un renouveau
00:10:32dans l'église américaine.
00:10:34Mais en fait, je pense,
00:10:35ce n'est pas le pape d'une ère géographique,
00:10:37surtout.
00:10:38Il est italophone, hispanophone,
00:10:42anglophone, germanophone.
00:10:43Avec des origines françaises, italiennes, espagnoles.
00:10:46Souvent les Américains, d'ailleurs.
00:10:48Voilà.
00:10:48Et il a une forme de...
00:10:49De fait, comme vous disiez,
00:10:50il a un peu un trait d'union.
00:10:52Et de ce fait,
00:10:54je pense que de la même manière,
00:10:55si on veut essayer de le caractériser
00:10:57comme le pape d'un clan,
00:10:58je crois qu'on va être déçus.
00:11:01Je pressens ça,
00:11:03vu tout ce que l'on a
00:11:04sur le parcours personnel de cet homme.
00:11:06Mathieu Roque,
00:11:06on a le symbole du premier pape américain,
00:11:10élu le jour de la commémoration
00:11:12de la capitulation de l'Allemagne nazie.
00:11:14Un pape américain qui ne semble pas non plus,
00:11:16on le disait tout à l'heure,
00:11:16dans la ligne de Donald Trump
00:11:19qui avait privilégié une autre candidature.
00:11:24Est-ce que là aussi,
00:11:24c'est un message lancé par le Vatican,
00:11:27à l'adresse des États-Unis, quelque part ?
00:11:28C'est vrai que le Vatican a quand même
00:11:29pour mission originelle
00:11:30de parler à l'ensemble de la communauté humaine
00:11:33et à l'ensemble des communautés nationales.
00:11:36Et effectivement, on a l'impression,
00:11:37en tout cas dans ce choix,
00:11:38je ne suis pas dans la tête
00:11:39des personnes du conclave,
00:11:41mais qu'il y a effectivement
00:11:42que l'élection de Léon
00:11:44est le reflet d'une certaine époque.
00:11:46De la même façon qu'il y avait Jean-Paul II,
00:11:48qui était un pape issu de l'Europe de l'Est
00:11:51au moment où justement
00:11:52elle était sous le joug des Soviétiques
00:11:55et qu'il y avait un message à envoyer
00:11:57justement contre le totalitarisme soviétique
00:11:59tel qu'il était et le communisme.
00:12:00Là, on a effectivement peut-être
00:12:02la nomination d'un pape
00:12:03qui n'est pas le candidat
00:12:05de Donald Trump et de G.D. Vance,
00:12:06qui est donc, on va dire,
00:12:07le reflet d'une époque
00:12:08qui aujourd'hui est marquée par Donald Trump
00:12:10de manière très importante, très significative,
00:12:12et l'Église qui s'inscrit non pas en faux,
00:12:14je ne pense pas qu'on puisse dire cela
00:12:16jusqu'à ce point-là,
00:12:17mais qui en fait, de fait,
00:12:19élit un pape, propose un candidat
00:12:21qui n'est pas dans cette ligne-là
00:12:22pour justement faire en sorte
00:12:23que l'Église ne soit pas,
00:12:25enfin le nouveau pape,
00:12:26ne soit pas le candidat d'une ère géographique,
00:12:27parce que je pense que c'est ça,
00:12:29aujourd'hui, l'un des enjeux de l'Église,
00:12:30c'est de parler à l'ensemble
00:12:31de la Terre entière
00:12:32et donc d'avoir à la fois
00:12:33quelqu'un qui puisse représenter
00:12:35d'une certaine façon
00:12:35l'Europe,
00:12:37la vieille Europe catholique
00:12:38de notre civilisation,
00:12:41mais également le continent américain,
00:12:44Amérique du Nord,
00:12:44mais aussi l'Amérique du Sud
00:12:45qui incarnait le pape François,
00:12:46et puis plus globalement,
00:12:47les nouvelles terres chrétiennes,
00:12:50l'Asie et surtout l'Afrique,
00:12:51qui sont aussi des églises
00:12:52qui sont très dynamiques.
00:12:53Catherine Rombert.
00:12:54C'est intéressant ce que vous dites,
00:12:55mais je rappelle riche
00:12:55que Jean-Paul II,
00:12:56c'était au départ un pape de compromis,
00:12:58c'est-à-dire qu'il a été choisi
00:13:00parce qu'il y avait blocage au conclave,
00:13:01il y avait les deux favoris,
00:13:02il y a été deux cardinaux italiens,
00:13:04qui étaient dans les quatre premiers tours,
00:13:07c'était eux qui étaient opposés,
00:13:08et comme ils étaient irréconciliables
00:13:10et qu'aucun report n'était possible,
00:13:12c'est un autre cardinal
00:13:13qui a proposé Carole Wojtyla.
00:13:16Et du coup, après,
00:13:17les Allemands se sont ralliés à lui,
00:13:18et ça a fait, il a été élu,
00:13:20mais au départ,
00:13:20c'était un pape de compromis
00:13:21parce que la situation était bloquée.
00:13:23Donc il ne faut pas voir toujours
00:13:24derrière les choix du conclave,
00:13:25ce n'est pas ce qui s'est passé là,
00:13:27parce que je crois qu'il a été
00:13:28assez largement élu,
00:13:29on en parlait tout à l'heure.
00:13:30Mais il ne faut pas voir toujours
00:13:31dans les choix du conclave
00:13:32une idée de se dire
00:13:33qu'on va faire un pape
00:13:33parce qu'on pense que,
00:13:35voilà, Carole Wojtyla,
00:13:35qui était un des plus grands papes,
00:13:37qui a réuni le plus longtemps,
00:13:39c'était 26 ans et quelques,
00:13:41il a été choisi au départ
00:13:42par défaut.
00:13:44Voilà.
00:13:45Je voudrais qu'on découvre
00:13:46un petit peu le portrait
00:13:47de ce nouveau pape,
00:13:50Léon XIV,
00:13:51avec Chloé Tarka
00:13:52et Florian Doré.
00:13:53Et juste après,
00:13:54j'aurais une question
00:13:55pour Amine Elbaï également.
00:13:59Léon XIV,
00:13:59c'est désormais le nom
00:14:01du nouveau Saint-Père.
00:14:02Ce 8 mai,
00:14:03l'archevêque américain
00:14:04Robert Francis Prévost
00:14:05a été élu pape.
00:14:07A 69 ans,
00:14:08il devient le 267ème
00:14:10souverain pontife de l'Histoire,
00:14:12le premier venu des Etats-Unis.
00:14:14Natif de Chicago,
00:14:15cet homme discret et réservé
00:14:17était un proche collaborateur
00:14:18de François,
00:14:19avec lequel il partageait
00:14:20les idées,
00:14:21notamment en matière
00:14:22de justice sociale
00:14:23et d'accueil des migrants.
00:14:25Toutefois,
00:14:25Léon XIV a une position
00:14:27plus conservatrice
00:14:28sur la question LGBT.
00:14:29Depuis 2023,
00:14:31il dirigeait un poste stratégique,
00:14:33le puissant dicaster des évêques,
00:14:35chargé de nommer
00:14:36les évêques du monde entier.
00:14:37Ordonné prêtre à 27 ans,
00:14:39Robert Francis Prévost
00:14:40a passé près de 20 ans
00:14:41en Amérique du Sud
00:14:42comme missionnaire,
00:14:43puis évêque de Chiclayo
00:14:45au Pérou.
00:14:45Mais son parcours
00:14:46est entaché par une affaire.
00:14:48Il est accusé
00:14:48de ne pas avoir suffisamment
00:14:50soutenu des victimes
00:14:51d'abus sexuels au Pérou
00:14:52dans son diocèse.
00:14:53Créé cardinal en 2023
00:14:54par le pape François,
00:14:55et il est classé
00:14:56parmi les modérés
00:14:57et connaît parfaitement
00:14:58les rouages du Vatican.
00:15:01Voilà pour le portrait
00:15:02de Robert Francis Prévost
00:15:04qu'on connaît désormais
00:15:06sous le nom de Léon XIV.
00:15:07Amine Elbailly,
00:15:08comment vous avez perçu,
00:15:09peut-être extérieurement
00:15:10au monde catholique,
00:15:11la ferveur autour
00:15:13de cette élection
00:15:14du pape Léon
00:15:16ces dernières heures ?
00:15:17Un moment d'une grande importance
00:15:18évidemment pour
00:15:19la communauté chrétienne
00:15:22chrétienne et catholique
00:15:24en particulier.
00:15:26Vous savez que
00:15:26je suis effectivement musulman
00:15:28mais très attaché
00:15:30sur ces questions religieuses.
00:15:32Moi qui ai pu faire
00:15:32toute ma scolarité
00:15:33dans un internat catholique
00:15:35à Sainte-Marie-Cassel,
00:15:36dans les Flandres d'ailleurs,
00:15:37un internat qui a dû fermer
00:15:37puisque le diocèse de Lille
00:15:39n'a pas assez d'argent
00:15:40pour pouvoir l'entretenir.
00:15:41Et d'ailleurs,
00:15:42j'ai eu l'occasion
00:15:43de m'offusquer dans mon livre
00:15:45pour dire que nous assistons
00:15:46à un grand mouvement
00:15:47décadent
00:15:48et de déchristianisation
00:15:50de la société française,
00:15:51pourrais-je ajouter
00:15:52de l'Europe.
00:15:52J'avais proposé
00:15:54dans mon livre
00:15:54d'inscrire dans la Constitution
00:15:55les racines chrétiennes
00:15:57de la France,
00:15:59les racines culturelles
00:16:00chrétiennes de la France
00:16:00qui étaient ici
00:16:02une piste envisageable
00:16:03pour reconquérir
00:16:04en partie notamment
00:16:05le sacré.
00:16:07Je ne vois pas seulement
00:16:09cette élection du pape
00:16:11comme le représentant unique
00:16:13des catholiques dans le monde
00:16:15mais aussi comme un chef d'État.
00:16:17Le chef d'État du Vatican.
00:16:18Avec une diplomatie.
00:16:19Avec une diplomatie.
00:16:20Avec une voix qui compte.
00:16:22Avec une voix qui parle.
00:16:23Avec des nouveaux défis.
00:16:24Avec des nouveaux enjeux.
00:16:26En particulier la guerre en Ukraine.
00:16:28Mais aussi la montée des tensions.
00:16:31On le voit encore récemment
00:16:33entre l'Inde et le Pakistan.
00:16:34On voit également
00:16:35un certain nombre d'enjeux
00:16:36qui vont poser aussi
00:16:37la question de la place
00:16:38des catholiques dans le monde.
00:16:39Je pense évidemment
00:16:40aux chrétiens d'Orient.
00:16:41Persécutés encore aujourd'hui
00:16:42en Syrie.
00:16:43à l'heure où on accueille
00:16:44à bras ouverts
00:16:45le président syrien
00:16:47en grande partie responsable
00:16:49de la situation
00:16:50et du massacre
00:16:51des chrétiens d'Orient.
00:16:52Je pense aussi
00:16:53à la place des chrétiens
00:16:54à Jérusalem
00:16:54qui va aussi nécessiter
00:16:56un certain nombre
00:16:56de dialogues
00:16:57en particulier
00:16:58avec les États-Unis.
00:16:59Je pense que c'est même
00:17:00une chance
00:17:01d'avoir un pape
00:17:02issu des États-Unis
00:17:03pour soulever
00:17:04toutes ces questions diplomatiques
00:17:05et rallier
00:17:06un certain nombre
00:17:07d'États occidentaux
00:17:08à la cause
00:17:09des catholiques dans le monde.
00:17:10Quelles vont être
00:17:11les prochaines étapes ?
00:17:13Je m'adresse
00:17:13à Matteo Gisalberti
00:17:15mais aussi à l'abbé
00:17:15Vincent de Mello.
00:17:16Peut-être les prochaines étapes
00:17:17dans les jours qui viennent
00:17:19où est-ce qu'on va
00:17:20apercevoir le pape Léon ?
00:17:22Est-ce qu'on va pouvoir
00:17:23l'écouter, l'entendre
00:17:24parler au monde catholique ?
00:17:27Déjà, on est dans
00:17:28une année jubilaire
00:17:29donc il y a un agenda
00:17:30extrêmement contraint.
00:17:32Il a annoncé
00:17:33que demain,
00:17:33il y aurait à midi
00:17:35la place Saint-Pierre
00:17:36ce qu'on appelle
00:17:36l'Angélus
00:17:37mais pendant le temps pascal
00:17:38le Reginacelli
00:17:39donc voilà
00:17:40et puis il y a
00:17:41tout cet agenda
00:17:42des cérémonies
00:17:44de l'année jubilaire
00:17:452025
00:17:46avec un des points d'ordre
00:17:48qui sera le Jubilé
00:17:49des Jeunes
00:17:49cet été à Rome
00:17:51et la canonisation
00:17:52de Pierre Giorgio Frassetti
00:17:54il va devoir
00:17:55comme un certain nombre
00:17:57d'événements
00:17:58ont été chamboulés
00:17:58il va falloir les reprogrammer
00:18:00comme la canonisation
00:18:00de Carlo Acutis
00:18:02et puis il y avait
00:18:04un voyage du pape
00:18:05François qui était prévu
00:18:06d'ailleurs j'avoue
00:18:07mon ignorance
00:18:07je ne sais pas
00:18:10s'il va être annulé
00:18:11ou pas
00:18:11en tout cas
00:18:12le pauvre homme
00:18:13il a déjà
00:18:14beaucoup de choses
00:18:16qui lui arrivent dessus
00:18:17sur lesquelles
00:18:18il va avoir
00:18:19une maîtrise
00:18:19assez relative
00:18:20et puis naturellement
00:18:21il y aura
00:18:22toute la partie
00:18:23étatique
00:18:24justement
00:18:25il y aura
00:18:28les nominations
00:18:29des nouveaux
00:18:30chefs
00:18:31des dicastères
00:18:32les ministères
00:18:33entre guillemets
00:18:33du Vatican
00:18:34et donc on verra
00:18:37aussi
00:18:37plus précisément
00:18:39quelles seront
00:18:39les tendances
00:18:40que peut-être
00:18:42il voudra donner
00:18:42à son pontificat
00:18:44le pape François
00:18:46a été
00:18:46des fois
00:18:49très très très
00:18:50ouvert
00:18:50en arrivant
00:18:51à nommer
00:18:52des cardinaux
00:18:52qui allaient
00:18:53à la limite
00:18:54de l'hérésie
00:18:55c'est-à-dire
00:18:56ce qui n'est pas
00:18:57conforme
00:18:58à la doctrine
00:18:59catholique
00:19:00qui n'est pas
00:19:01quelque chose
00:19:01d'inventé
00:19:02c'est tout simplement
00:19:03la parole de Dieu
00:19:04la parole de Jésus-Christ
00:19:05et bien
00:19:05on verra
00:19:06qui sera nommé
00:19:07par le pape Léon XIV
00:19:09il faut aussi dire
00:19:10que c'est intéressant
00:19:11à mon avis
00:19:12de suivre
00:19:13quel sera
00:19:14le premier
00:19:14voyage apostolique
00:19:16on se rappelle
00:19:17que
00:19:18le pape François
00:19:19était allé
00:19:20à Lampedusa
00:19:21donc l'île
00:19:23symbole
00:19:23des migrations
00:19:25dans la Méditerranée
00:19:26on verra
00:19:27quelle sera
00:19:28sa première destination
00:19:29en tant que pape
00:19:30Matteo Giselle Berti
00:19:32journaliste spécialiste
00:19:32de l'Italie
00:19:33et l'abbé Vincent de Mello
00:19:34prêtre du diocèse
00:19:35de Paris
00:19:36merci infiniment
00:19:37d'avoir commenté
00:19:38avec nous
00:19:38cette première
00:19:39homélie
00:19:40du pape Léon
00:19:41célébrée
00:19:42et diffusée
00:19:43sur CNews
00:19:44il y a maintenant
00:19:45quelques minutes
00:19:45cette question
00:19:46que je voulais vous poser
00:19:47à 12h46
00:19:48sur CNews
00:19:49peut-on encore
00:19:50aujourd'hui
00:19:51célébrer la victoire
00:19:52d'un match de football
00:19:53sans prendre
00:19:53des risques énormes
00:19:54pour soi
00:19:55et pour ses enfants
00:19:55qui viennent potentiellement
00:19:56assister à ces célébrations
00:19:58Sabrina Birlin est avec nous
00:20:00bonjour Sabrina
00:20:00bonjour Anthony
00:20:01journaliste police justice
00:20:02à CNews
00:20:03on va revenir avec vous
00:20:05sur les débordements
00:20:06qui se sont produits
00:20:07sur les Champs-Elysées
00:20:08mercredi soir
00:20:09après le match
00:20:10PSG-Arsenal
00:20:1147 interpellations
00:20:12à ce moment-là
00:20:133 blessés
00:20:13dont un grièvement
00:20:14un mineur
00:20:15percuté par une voiture
00:20:16globalement là
00:20:18où en est l'enquête
00:20:19sur les gardés à vue
00:20:20où on en est ?
00:20:22alors ce matin
00:20:23le préfet de police de Paris
00:20:24Laurent Nunez
00:20:25a dit sur notre antenne
00:20:27qu'on en était à plus
00:20:28d'une cinquantaine
00:20:29d'interpellations
00:20:30il y a plusieurs motifs
00:20:33d'interpellations
00:20:34et là ce sont pour des faits
00:20:35de groupement
00:20:36en vue de commettre
00:20:36des violences
00:20:37et des dégradations
00:20:38de détention
00:20:39de produits explosifs
00:20:41ou incendiaires
00:20:42mais aussi des faits
00:20:43de violence volontaire
00:20:44de violence sur personnes
00:20:45dépositaires
00:20:46de l'autorité publique
00:20:47ce matin on sait
00:20:48que 5 personnes
00:20:49ont été présentées
00:20:50à un juge
00:20:51dans la soirée
00:20:528 autres individus
00:20:53ont eu leur garde à vue
00:20:54prolongée
00:20:55pourtant hier
00:20:56ont nous rapporté
00:20:57ce chiffre
00:20:57de 44 gardes à vue
00:20:59la question est donc
00:21:00que deviennent
00:21:01les 31 autres individus
00:21:02qui étaient placés
00:21:03en garde à vue
00:21:04après les incidents
00:21:05et bien pour la plupart
00:21:06elles ont été classées
00:21:08sans suite
00:21:09ces gardes à vue
00:21:10il faut bien comprendre
00:21:11la difficulté
00:21:12des enquêteurs
00:21:12face à cette situation
00:21:13notamment lors d'une garde à vue
00:21:15pour groupement
00:21:16en vue de commettre
00:21:17des violences
00:21:18ou dégradations
00:21:19et bien il faut
00:21:19caractériser l'infraction
00:21:21en gros une fois
00:21:22que tous ces individus
00:21:24ont été interpellés
00:21:25il faut déterminer
00:21:25qui a fait quoi
00:21:27et précisément
00:21:28et donc face à ces milliers
00:21:29d'individus déchaînés
00:21:31ce mercredi dans la nuit
00:21:32l'agitation
00:21:33souvent le visage masqué
00:21:35ça se complique
00:21:36beaucoup
00:21:36pour les enquêteurs
00:21:37Merci pour ces précisions
00:21:39Sabrina
00:21:40Vous avez évoqué
00:21:41Laurent Nunez
00:21:42sur l'antenne de CNews
00:21:43préfet de police de Paris
00:21:44ce matin
00:21:44il était l'invité
00:21:45de Romain Desarbres
00:21:46dans la matinale
00:21:46il a évoqué
00:21:48le profil
00:21:49des personnes interpellées
00:21:50je vous propose
00:21:51de l'écouter
00:21:51Ce sont plutôt
00:21:53des individus jeunes
00:21:54je ne les caractériserai pas
00:21:57au-delà de ça
00:21:58on verra
00:21:58quand on analysera
00:22:00les personnes interpellées
00:22:01puisqu'on a procédé
00:22:02à de nombreuses interpellations
00:22:03mais en tout cas
00:22:04ce sont des individus
00:22:05qui sont là
00:22:05pour commettre des exactions
00:22:06ça c'est manifeste
00:22:07c'est évident
00:22:08et c'est ce qui est
00:22:09tout à fait intolérable
00:22:10Voilà on a des jeunes
00:22:12aujourd'hui
00:22:13dont la spécialité
00:22:15c'est de s'agréger
00:22:16à ces événements
00:22:17pour commettre des méfaits
00:22:18on voit que le profil
00:22:19de ces personnes
00:22:20sont des jeunes
00:22:20qui viennent
00:22:21De ce point de vue
00:22:22on vit une époque tragique
00:22:23c'est-à-dire qu'il ne peut plus
00:22:23y avoir de célébrations
00:22:24de joie
00:22:25sans qu'il y ait derrière
00:22:26des dégâts
00:22:27des agressions
00:22:29et toute une forme de violence
00:22:30Et c'est particulier au football
00:22:31Non c'est pas que le football
00:22:33malheureusement
00:22:34regardez les dernières manifestations
00:22:35de joie
00:22:35qu'il y a eu
00:22:36le football
00:22:37quand même
00:22:38en grande partie
00:22:38mais on parle beaucoup
00:22:40d'ailleurs des dégâts
00:22:41qui sont perpétrés
00:22:42autour des Champs-Elysées
00:22:43moi j'ai habité
00:22:44pendant quelques temps
00:22:45près du Parc des Princes
00:22:46Porte de Saint-Cloud
00:22:47c'est tout près
00:22:48du Parc des Princes
00:22:48et je peux vous dire
00:22:49que les soirs de match
00:22:50notamment de grands matchs
00:22:52il y a une véritable psychose
00:22:53qui s'empare
00:22:54des habitants du quartier
00:22:55qui pour la plupart
00:22:56déplacent leur voiture
00:22:57moi j'avais un scooter
00:22:58je le garais
00:22:59à 3-4 stations de métro
00:23:00pour être sûr
00:23:01qu'il n'arrive rien
00:23:01à mon scooter
00:23:02les petites épiceries
00:23:03vous savez c'est un quartier
00:23:04assez calme autour du Parc des Princes
00:23:06donc il y a des petites épiceries
00:23:07de nuit qui ferment
00:23:08qui descendent
00:23:09qui baissent le rideau
00:23:09pour se protéger
00:23:11évidemment les gens
00:23:12ne prennent pas le métro
00:23:13et je me suis même
00:23:14moi je me souviens
00:23:15m'être entendu refuser
00:23:16une invitation à dîner
00:23:17un soir de match
00:23:18pour ne pas avoir à rentrer
00:23:20peut-être en pleine lémeute
00:23:21donc on parle beaucoup
00:23:22des dégâts autour
00:23:23des Champs-Elysées
00:23:24là où se rassemblent les gens
00:23:25parce qu'il y a eu une victoire
00:23:26mais autour du Parc des Princes
00:23:28il y a des véritables psychoses
00:23:29je vous invite à l'interroger
00:23:30les gens
00:23:30mais peut-être l'avez-vous déjà fait
00:23:31c'est une ambiance
00:23:34On a 2000 policiers et gendarmes
00:23:36et pompiers je crois
00:23:37si je ne me trompe pas Sabrina
00:23:38qui ont été mobilisés
00:23:39cette soirée-là
00:23:41Amine Elbaï
00:23:42est-ce qu'on s'est beaucoup trop habitués
00:23:44à ces situations-là ?
00:23:46On sait aujourd'hui
00:23:47donc on mobilise les forces
00:23:48de l'ordre nécessaires
00:23:50pour l'occasion
00:23:50est-ce qu'elles n'ont pas autre chose à faire
00:23:52que d'encadrer des célébrations ?
00:23:53D'abord saluer évidemment
00:23:54les forces de l'ordre
00:23:55puisque tous les effectifs
00:23:56de la capitale
00:23:57ont dû être mobilisés
00:23:58en un temps record
00:24:00dans les différents arrondissements
00:24:02de Paris
00:24:02pour pouvoir
00:24:03assurer l'ordre public
00:24:05et faire rétablir la paix
00:24:07dans les rues de Paris
00:24:08mais il y a quelque chose
00:24:10d'extrêmement important
00:24:11Anthony
00:24:12dans le sport
00:24:12qui n'est jamais dit
00:24:13sur les plateaux de télévision
00:24:14jamais
00:24:14c'est que
00:24:16sur les menaces
00:24:18et les violences
00:24:18auxquelles on assiste
00:24:19dans le sport
00:24:20il y a 30 ans
00:24:22ces menaces
00:24:23c'était le fait
00:24:24des ultras
00:24:25du hooliganisme
00:24:27on a même constitué
00:24:28dans les effectifs
00:24:29de la police nationale
00:24:30des divisions
00:24:31de lutte
00:24:32contre le hooliganisme
00:24:33sauf qu'aujourd'hui
00:24:34on n'est plus seulement
00:24:35dans le hooliganisme
00:24:36il faut bien comprendre
00:24:37que dans le sport
00:24:38et en particulier
00:24:39dans le football
00:24:40vecteur d'une culture populaire
00:24:42quand même assez forte
00:24:43et assez marquée
00:24:44on a désormais
00:24:46des équipes de football
00:24:47qui sont instrumentalisées
00:24:48par des quartiers entiers
00:24:50par des régions entières
00:24:52où on se tape dessus
00:24:54au nom du soutien
00:24:56d'un club de football
00:24:58alors c'est généralement
00:24:59les plus gros
00:25:00c'est le Paris Saint-Germain
00:25:01c'est l'Olympique de Marseille
00:25:02parfois c'est aussi le LOSC
00:25:03et les violences
00:25:04on les retrouve jusque
00:25:05dans le football amateur
00:25:05on les retrouve également
00:25:06dans le football amateur
00:25:07je vous le dis à double titre
00:25:08d'abord
00:25:08pas seulement en tant que juriste
00:25:09mais il se trouve aussi
00:25:10que dans ma plus jeune carrière
00:25:11j'ai été arbitre de football
00:25:12et dirigeant
00:25:13dans un club de football professionnel
00:25:14et qu'aujourd'hui
00:25:15même les sportifs professionnels
00:25:17en ont assez de cela
00:25:18parce qu'ils ne doivent pas
00:25:19seulement prouver
00:25:20aux fans
00:25:21aux supporters
00:25:23un certain nombre
00:25:24de performances sportives
00:25:24il y a toute une pression
00:25:26populaire derrière
00:25:26il y a la pression du quartier
00:25:28il y a le regard des autres
00:25:30et tout cela
00:25:32échappe complètement
00:25:34au contrôle
00:25:34de l'autorité de l'Etat
00:25:36et c'est là
00:25:37où il y a une vraie réflexion
00:25:38à engager
00:25:38le hooliganisme
00:25:40ce n'est plus seulement
00:25:41les crânes chauves
00:25:42pour vulgariser
00:25:43que l'on retrouve
00:25:44dans les tribunes
00:25:45c'est aussi
00:25:46un certain nombre
00:25:46de personnes
00:25:47issues de quartiers populaires
00:25:49qui profitent
00:25:50des dégâts
00:25:52pour casser
00:25:53pour menacer
00:25:54pour frapper
00:25:54les forces de l'ordre
00:25:55et la menace
00:25:56dans le foot
00:25:57et dont la spécialité
00:25:58de s'agréger à ces mouvements
00:25:59pour justement
00:26:00s'attaquer aux forces de l'ordre
00:26:01et pas pour faire la fenêtre
00:26:02et pas pour supporter
00:26:03une équipe de football
00:26:04et pourquoi le football ?
00:26:05on va appeler un chat
00:26:06un chat en fait
00:26:06c'est qui supporte le football
00:26:07tout simplement
00:26:08ce ne sont pas
00:26:09des supporters du rugby
00:26:10qui vont mettre la pagaille
00:26:12sur les Champs-Elysées
00:26:13et je suis le premier
00:26:13à le déplorer
00:26:14puisque moi-même
00:26:15je suis supporter de foot
00:26:16et j'ai grandi
00:26:17dans ce milieu-là
00:26:17mais aujourd'hui
00:26:19il est forcé de constater
00:26:20que ce ne sont pas
00:26:21des supporters de rugby
00:26:22si par exemple
00:26:23un club français
00:26:24venait à gagner
00:26:25l'équivalent
00:26:26de la Ligue des Champions
00:26:26de la Coupe d'Europe
00:26:27de rugby
00:26:28il n'y aurait jamais
00:26:29les mêmes scènes à Paris
00:26:30si l'équipe de France
00:26:31de rugby
00:26:32gagne la Coupe du Monde
00:26:33il n'y aurait pas
00:26:33les mêmes scènes à Paris
00:26:34c'est intrinsèquement lié
00:26:35au foot
00:26:36et c'est intrinsèquement lié
00:26:37au fait que le foot
00:26:40est un sport issu
00:26:41notamment des quartiers
00:26:42prioritaires de la ville
00:26:42et donc de tous ces gens
00:26:45qui sont notamment
00:26:45pour beaucoup
00:26:46des délinquants
00:26:47qui suivent le foot
00:26:47et je pense que c'est ça
00:26:48aujourd'hui le vrai sujet
00:26:50c'est-à-dire qu'on a
00:26:51aujourd'hui
00:26:52au sein des supporters
00:26:53de foot
00:26:54une culture
00:26:55que la maire LR
00:26:58du 8ème arrondissement
00:26:58appelait une culture racaille
00:26:59très clairement
00:27:00qui du coup
00:27:01utilise le sport
00:27:03et le foot
00:27:04pour justement
00:27:05casser
00:27:05et un peu sur le même modèle
00:27:07des émeutes
00:27:07qu'on a vécu
00:27:08notamment lors de l'été
00:27:082023
00:27:09et lorsqu'on fait le bilan
00:27:10des émeutes 2023
00:27:11nous l'avons fait
00:27:11dans le rapport
00:27:12on voit bien que la sanction
00:27:13avait été rapide
00:27:15mais pas suffisamment ferme
00:27:16les peines prononcées
00:27:17pour les émeutiers
00:27:19ont été de moins
00:27:20de 9 mois
00:27:21en moyenne
00:27:21et en fait
00:27:22quand en France
00:27:22vous avez moins de 9 mois
00:27:23de peine de prison
00:27:24pour ceux qui sont majeurs
00:27:25vous n'allez pas en prison
00:27:26tout simplement
00:27:27donc à un moment donné
00:27:27c'est quand il n'y a pas
00:27:28assez de réponses pénales
00:27:30une réponse pas suffisamment ferme
00:27:32que de fait
00:27:32vous laissez prospérer
00:27:34ce genre de pratiques
00:27:34allez on va marquer
00:27:35une courte pause
00:27:36on va revenir dans quelques minutes
00:27:37évoquer la parade militaire
00:27:38du 9 mai
00:27:38sur la place rouge
00:27:39à Moscou
00:27:40pour commémorer
00:27:41les 80 ans
00:27:42de la victoire
00:27:42sur l'Allemagne nazie
00:27:43pour en parler
00:27:44nous serons avec
00:27:44le général Bruno
00:27:45clairement
00:27:45notre consultant défense
00:27:46et avec
00:27:47Xenia Federova
00:27:48journaliste russe
00:27:49on marque une courte pause
00:27:50et on revient
00:27:51dans Midi News
00:27:51à tout de suite
00:27:52comment ?
00:28:01ah parce qu'en plus
00:28:01il est tranché
00:28:02c'était pas marqué
00:28:03dans l'annonce
00:28:03déjà que vos photos
00:28:05excusez-moi
00:28:05mais je ne sais pas
00:28:06avec quoi vous photographiez
00:28:07monsieur
00:28:07mais c'est le produit
00:28:08qu'on doit mettre en valeur
00:28:09non mais attendez monsieur
00:28:11ça c'est du pain d'occasion
00:28:12là vous me le faites presque
00:28:13presque au prix du marché
00:28:15est-ce que je peux savoir
00:28:16pourquoi vous vous en séparez ?
00:28:18ah vous n'avez plus de confiture
00:28:19et vous voyez
00:28:20c'est tout l'inverse
00:28:20moi je n'ai plus de pain
00:28:21pourriez-vous me faire
00:28:22un petit bris d'ami ?
00:28:23un petit geste
00:28:25pour le petit pain
00:28:25est-ce que vous pouvez
00:28:27me confirmer
00:28:27qu'on peut bien faire
00:28:28des tartines avec monsieur ?
00:28:30encore des nouvelles lunettes
00:28:31regarde
00:28:32ah c'est magique
00:28:34c'est magique
00:28:35c'est afflelou
00:28:36je peux voir ?
00:28:37vas-y
00:28:37vos magic clips
00:28:39à partir de 29 euros
00:28:41afflelou
00:28:42c'est vraiment le bon choix
00:28:43dispositif médical
00:28:45les amis
00:28:46devant moi
00:28:47tous les produits
00:28:47d'un colis comme j'aime
00:28:48soit 28 jours de programme
00:28:49des lasagnes
00:28:50du couscous
00:28:50des moellets au chocolat
00:28:51le tout directement livré chez vous
00:28:53fini les comptes interminables
00:28:54fini la cuisine
00:28:55tout est prêt
00:28:56et avec comme j'aime
00:28:57vous le savez
00:28:57on perd du poids
00:28:59les clients perdent en moyenne
00:29:006 kilos dès le premier mois
00:29:02regardez Mélissa
00:29:02moins 11 kilos
00:29:03cendrine moins 21 kilos
00:29:05et en plus
00:29:05c'est à partir de 3 euros 92
00:29:07par repas
00:29:09alors pour perdre du poids
00:29:09n'attendez pas
00:29:10composez le 0800 37 37 37
00:29:13ou comme j'aime .fr
00:29:14c'est important .fr
00:29:15je crois qu'on peut arrêter de sourire
00:29:18on verra même pas nos visages
00:29:19ah bon ?
00:29:20le fond blanc
00:29:21le cadrage
00:29:21les prix en gros
00:29:22l'important là
00:29:23c'est clairement les produits
00:29:24ah
00:29:25mais c'est pour ça
00:29:26qu'on m'a maquillé
00:29:27avec les bras et les jambes alors
00:29:28ben on m'a même pas maquillé
00:29:29chez Jiffy
00:29:30les vrais stars
00:29:31se sont nous pris
00:29:31meubles ou décos
00:29:32retrouvez toute notre offre jardin
00:29:34à petit prix
00:29:34Jiffy des idées de génie
00:29:36C News
00:29:38première chaîne Info de France
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00:30:21et si votre impôt
00:30:23sur la fortune immobilière
00:30:24vous permettait de sauver des vies
00:30:26en soutenant le Maguen David Adhomme
00:30:28vous contribuez au financement
00:30:30d'ambulances
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00:30:32et à la formation
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00:30:43tout est renouveau
00:30:44à chaque vente
00:30:45le renouveau s'invite
00:30:47et ça fait du bien
00:30:48revendez le passé
00:30:50wow
00:30:52encore une vente éclair
00:30:53recevez de l'argent
00:30:55n'importe quand
00:30:56et n'importe où
00:30:58encore un cadeau
00:31:00original
00:31:01encore de l'argent
00:31:02pour le week-end
00:31:03encore un de trop
00:31:04encore toi
00:31:05vers le renouveau
00:31:07revendez vos affaires
00:31:08encore et toujours
00:31:09sans frais
00:31:10vous ne le portez pas
00:31:11vendez-le
00:31:12à la fin
00:31:14à la fin
00:31:15voilà
00:31:15à la fin
00:31:15C'est parti !
00:31:45Retrouvez la météo avec Sileno, la tondeuse robot intelligente, pour une pelouse toujours impeccable. Gardena.
00:32:00Vous regardez votre programme avec Piccolinos.
00:32:04Bonjour à tous. Vendredi après-midi, on va retrouver encore de l'instabilité, des orages qui vont éclater essentiellement entre le massif central et les reliefs de l'Est, notamment les Alpes, sur les Pyrénées.
00:32:21Attention, ils sont localisés mais peuvent être forts. Des entrées maritimes près du golfe du Lyon avec le vent marin, le vent d'autant qui se renforceront d'ailleurs.
00:32:30Et puis on retrouvera un ciel voilé près de l'Atlantique et beaucoup de soleil sur le Nord-Est avec toujours cette petite bise de secteur Nord-Est.
00:32:39Les températures qui sont cette fois-ci de saison avec souvent de 18 à 23 degrés sur l'ensemble du territoire.
00:32:46Samedi matin, on va retrouver toujours du soleil sur les régions les plus au Nord.
00:32:51Au Sud, il y aura plus de nuages qui vont évoluer au fil des heures en averse orageuse.
00:32:57Et des températures qui restent un petit peu plus douces que les jours précédents, avec un minimum de 5 degrés sur le Nord-Est, jusqu'à 14 à 15 degrés dans le Sud et près de la Méditerranée.
00:33:07Vous avez regardé votre programme avec Piccolinos.
00:33:16C'était la météo avec la tondeuse robot Silenofri. Facile à installer, sans câbles ni contraintes. Gardena.
00:33:2313h de retour dans Midi News. Ravi d'être avec vous dans quelques minutes.
00:33:41On va parler de la parade militaire du 9 mai sur la Place Rouge à Moscou et les mots de Vladimir Poutine.
00:33:46On les entendra dans quelques instants, juste après le journal de Somaya Labidi. Bonjour ma chère Somaya.
00:33:50Bonjour Anthony, bonjour à tous. Au cœur de l'actualité, l'histoire de la papauté s'écrit sous nos yeux depuis hier.
00:33:57Et aujourd'hui, Léon XIV a célébré la première messe de son pontificat.
00:34:01Une homélie suivie par les fidèles du monde entier, et notamment Place Saint-Pierre. Maxime Leguay.
00:34:05Oui, effectivement, Somaya, un moment de communion et une ferveur populaire qui s'est faite ressentir ici sur la Place Saint-Pierre,
00:34:15où les fidèles se sont donnés rendez-vous spontanément pour être au plus près de la chapelle Sixtine,
00:34:21là où était célébrée la première messe du pape Léon XIV en tant que souverain pontife.
00:34:25C'était une messe qui était réservée aux cardinaux électeurs, messe traditionnelle de clôture du conclave,
00:34:31mais qui était retransmise en direct par les médias du Vatican.
00:34:35Néanmoins pas projetée sur les écrans géants de la Place Saint-Pierre,
00:34:38mais beaucoup de fidèles avaient les yeux rivés sur leur téléphone pour suivre avec attention, avec émotion cette messe en direct.
00:34:45Certains d'entre eux étaient presque émus aux larmes de voir le nouveau pape avec ses vêtements liturgiques,
00:34:51avec ses ornements pontificaux et surtout lorsqu'il a prononcé sa première homélie en tant que pape.
00:34:57Et il est vrai qu'il règne sur la Place Saint-Pierre, une atmosphère singulière où se mêlent de la joie, de la communion,
00:35:03mais aussi beaucoup d'espérance pour ce nouveau pontificat qui s'ouvre.
00:35:08Voilà comment on pourrait résumer cette atmosphère Place Saint-Pierre, de l'allégresse et beaucoup d'espérance.
00:35:13Merci pour ce point complet Maxime Leguay, merci également à Fabrice Elsner qui vous accompagne.
00:35:17Retour en France à présent où le chauffard qui a percuté des piétons lors des débordements après la victoire du PSG
00:35:24a été placé en garde à vue pour délit de fuite et non-assistance à personne en danger.
00:35:29Information révélée ce matin sur notre antenne par Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
00:35:34C'est effectivement le fait de très loin le plus grave de la soirée.
00:35:39Le véhicule qui a percuté des personnes a été incendié quand même, donc il a été prêt à partie.
00:35:43Ça fait partie d'ailleurs des quatre véhicules qui ont été incendiés sur les champs et à la périphérie.
00:35:49Donc voilà, ce qu'on en sait, c'est que la personne s'est rendue.
00:35:53Elle s'est constituée prisonnière, s'est rendue hier soir.
00:35:56Elle est actuellement entendue, on le garde à vue, on en saura plus sur ses intentions.
00:35:59Entre l'acte volontaire, ce à quoi je crois assez peu personnellement,
00:36:03ou plutôt un acte de panique, une personne qui voit une foule immense entourer son véhicule et qui a pu démarrer.
00:36:10Et puis on termine ce journal avec l'embrasement qui se poursuit entre New Delhi et Islamabad.
00:36:15L'un d'accusent ce matin le Pakistan d'avoir mené une nouvelle vague de frappes nocturnes sur son territoire.
00:36:21Au cœur du conflit, la région du Cachemire que se disputent les deux pays.
00:36:25Une escalade qui inquiète la communauté internationale,
00:36:27qui a d'ores et déjà appelé les deux puissances nucléaires à la retenue.
00:36:31Voilà pour le tour d'horizon de l'actualité à 13h, Anthony.
00:36:35Merci infiniment, Somaïa, à tout à l'heure.
00:36:37Je vous présente ou représente mes invités sur ce plateau.
00:36:41Catherine Rambert, journaliste, Mathieu Hock, secrétaire générale du Cercle de réflexion,
00:36:46le millénaire, Amine Elbaï, juriste.
00:36:48Et nous ont rejoint Bruno Clermont, consultant défense pour CNews.
00:36:52Bonjour mon général.
00:36:53Exénia Federova, journaliste russe.
00:36:55Bonjour et merci d'être avec nous aujourd'hui.
00:36:58Journaliste russe, puisqu'on va parler de cette parade militaire annuelle,
00:37:02évidemment du 9 mai en Russie, sur la Place Rouge à Moscou,
00:37:05qui commémore les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie,
00:37:09parade à laquelle ont assisté les dirigeants d'une vingtaine de pays.
00:37:13Vladimir Poutine a pris la parole.
00:37:15Je vous propose d'écouter un extrait.
00:37:16Cette victoire a été le barrage au nazisme, à l'antisémitisme et à la russophobie.
00:37:24Et nous allons vous défendre contre ceux qui portent ces idées.
00:37:28Notre pays, notre société, notre peuple soutiennent les participants à l'opération militaire spéciale.
00:37:34Nous sommes fiers de leur détermination et abnégation.
00:37:38Ce qui nous a toujours apporté nos victoires est seulement la victoire.
00:37:40J'ajoute à ces propos ce que dit Vladimir Poutine.
00:37:46La Russie a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie et l'antisémitisme.
00:37:52Xenia Federova, je vais vous opposer à ce qu'a dit le président allemand, Frank-Walter Steinmeier,
00:37:58qui a donnancé les mensonges historiques du Kremlin,
00:38:01qui cherche à justifier son invasion de l'Ukraine au nom de la lutte contre le nazisme, justement.
00:38:05Ce qu'il évoque dans cet extrait.
00:38:06La guerre d'invasion, dit-il, menée par la Russie de Vladimir Poutine, n'a rien à voir avec la lutte contre le nazisme,
00:38:11mais n'est rien d'autre qu'une couverture pour une folie impériale et des crimes atroces.
00:38:16Voilà, je voulais vous soumettre ce qu'avait dit le président allemand ces derniers jours.
00:38:21Écoutez, ça venant d'Allemagne, ça ne m'étonne pas.
00:38:27Franchement, moi, j'ai participé, j'ai assisté à un défilé sur la Place Rouge il y a dix ans,
00:38:32même avant le conflit en Ukraine.
00:38:35Je peux vous dire que la Russie a toujours gardé cette mémoire de la victoire contre le nazisme.
00:38:41Et pour chaque famille en Russie, c'est une histoire familiale.
00:38:45Par exemple, mon grand-père, tous les deux grands-pères de mon côté,
00:38:50ma famille était à la guerre, et chaque famille a perdu quelqu'un.
00:38:54Et pour nous, c'est une date qui est probablement la plus importante pour chaque famille.
00:39:00Et dire que c'est instrumentalisé aujourd'hui, non, mais bien sûr que non.
00:39:06C'était déjà à l'époque, c'est aujourd'hui.
00:39:08Bon, même si aujourd'hui, on se trouve dans une situation différente,
00:39:12avec un conflit en Ukraine.
00:39:14Mais je pense qu'il y a beaucoup de...
00:39:17Vous savez, il y a beaucoup de propagande aussi,
00:39:19pas seulement du côté de la Russie, comme vous dites sur les médias français,
00:39:24mais aussi du côté de l'Ukraine, du côté des Etats-Unis, l'OTAN, etc.
00:39:29Donc, pour moi, c'est...
00:39:31Les Occidentaux ont-ils tendance au harcèlement hégémonique ?
00:39:36C'est ce qu'ont déclaré ensemble, ce qu'a dit le dirigeant chinois Xi Jinping,
00:39:41quand il a rencontré Vladimir Poutine hier, déjà.
00:39:46Général Bruno Clermont,
00:39:47Un mot, peut-être, sur ce qui se passe en ce moment en Ukraine.
00:39:51Parce que tout ça intervient,
00:39:54cette parade militaire,
00:39:56alors que le conflit en Ukraine ne se poursuit.
00:39:58Déjà quatrième parade militaire,
00:39:59dans ce contexte de guerre en Ukraine,
00:40:02il y a un cessez-le-feu
00:40:04qui a été ordonné par Vladimir Poutine lui-même.
00:40:07Or, il se dit que ce cessez-le-feu n'est pas respecté.
00:40:10En tout cas, c'est ce que prétend l'Ukraine sur la ligne de front.
00:40:12Pour le moment, il y a des centaines et des centaines de violations de ce cessez-le-feu.
00:40:17Alors, on va revenir peut-être aussi sur ce qu'est cet anniversaire.
00:40:21Pour rappeler que l'URSS et l'armée rouge ont eu un rôle crucial dans la défaite de l'Allemagne nazie.
00:40:27Donc, la question n'est pas de remettre en cause le rôle de l'URSS,
00:40:31le rôle de l'armée rouge,
00:40:3234 millions de soldats,
00:40:3411 millions de morts dans l'armée rouge,
00:40:36mais simplement de rappeler que
00:40:38on commémore la victoire
00:40:40des troupes de l'Est,
00:40:43des troupes de l'URSS.
00:40:45Et l'URSS, ce n'était pas que la Russie.
00:40:46Dans l'URSS, il y avait une quinzaine
00:40:48de républiques socialistes-covidiques qui n'étaient pas la Russie.
00:40:50En particulier, il y en avait une qui s'appelle l'Ukraine.
00:40:53Et l'Ukraine,
00:40:54c'est 4 millions de soldats
00:40:56qui ont été engagés sur le front de l'Est
00:40:58contre l'Allemagne nazie.
00:41:00Et sur ces 4 millions de soldats, il y a eu 2 millions de morts.
00:41:02C'est-à-dire que l'Ukraine a payé le prix du sang
00:41:04pour se battre contre l'Allemagne nazie.
00:41:06Et l'Ukraine a été le pays qui a le plus compté
00:41:09dans cette guerre, puisque de très nombreux combats
00:41:11se sont déroulés en Ukraine.
00:41:13Et l'Ukraine a été carrément, pratiquement détruite
00:41:16par l'ensemble de ces combats.
00:41:17Donc, la question n'est pas de remettre en cause
00:41:18le rôle de l'URSS,
00:41:21le rôle, y compris de Staline,
00:41:23quel que soit le jugement qu'on puisse porter sur Staline,
00:41:25c'est la bravoure des soldats
00:41:27soviétiques qui a permis
00:41:28de gagner sur le front de l'Est.
00:41:30La question, c'est l'instrumentalisation
00:41:32de cet anniversaire au profit
00:41:34de ce qui reste l'invasion
00:41:37d'un pays indépendant qui est l'Ukraine.
00:41:38Alors là, Ksenia Federova nous dit qu'il n'y a pas d'instrumentalisation.
00:41:41Et donc là,
00:41:43on est en propagande contre propagande.
00:41:45On est vraiment dans la propagande
00:41:47russe qui est de désigner
00:41:49l'Ukraine comme un pays rempli de nazis.
00:41:51L'Ukraine n'est pas un pays rempli de nazis.
00:41:53Et l'Ukraine a également sa part.
00:41:55Et l'Ukraine aurait pu d'ailleurs défiler
00:41:56sur la place rouge dans le cadre de ce défilé de la victoire.
00:42:00Ksenia Federova vous répond et ensuite Amine Elbe.
00:42:02Oui, si je peux en ajouter une chose,
00:42:04je comprends un général qui vous êtes
00:42:05général de l'armée française,
00:42:08qui tient un membre de l'OTAN.
00:42:10Donc, vous avez un discours assez clair.
00:42:12Mais pourquoi vous ne parlez jamais
00:42:14de l'effet que l'Ukraine a collaboré
00:42:17avec le nazi,
00:42:18qu'il y a eu beaucoup d'Ukrainiens
00:42:19qui ont en fait collaboré
00:42:21et étaient responsables,
00:42:22comme Bandera,
00:42:23qui était responsable des morts de Juifs,
00:42:26les Polonais, les Soviétiques.
00:42:27Pourquoi n'attend-on jamais de cette partie-là ?
00:42:29Ça m'étonne parce que je pense
00:42:31qu'il faut parler de tous les côtés.
00:42:33Je crois qu'on en parle,
00:42:33mais on la relativise,
00:42:34on la met à sa place,
00:42:35telle qu'elle était.
00:42:36Il y a eu un ultranationalisme
00:42:37l'Ukraine au début de la guerre.
00:42:40Mais ce n'est pas l'ultranationalisme de Bandera
00:42:41qui a dominé...
00:42:42Et aujourd'hui, vous savez
00:42:42que la grande avenue à Kiev,
00:42:44ça s'appelle l'avenue de Bandera.
00:42:46Ce n'est pas lui qui a dominé
00:42:47la position de l'Ukraine dans la guerre.
00:42:50L'Ukraine a payé le prix du sang
00:42:51dans l'armée rouge
00:42:52pour lutter contre l'armée nazie.
00:42:54C'est ça qu'on tiendra.
00:42:54Et quant à l'antisémitisme,
00:42:56s'il y avait un antisémitisme en Ukraine,
00:42:59je pense que le président
00:42:59de l'Ukraine n'aurait pas été élu.
00:43:02Amin Elbaï.
00:43:03Moi, je crois très sincèrement,
00:43:06au regard de l'état des informations
00:43:07que nous avons dans la presse occidentale,
00:43:09que oui, une partie de l'armée ukrainienne
00:43:13est effectivement composée de soldats
00:43:18et j'ai même envie de dire
00:43:20d'un régime paramilitaire nazi.
00:43:23C'est le bataillon d'Azov
00:43:24qui s'est constitué dès 2014,
00:43:27c'est-à-dire la première bataille russo-ukrainienne.
00:43:31Et j'ajoute d'ailleurs,
00:43:32dans l'indifférence généralisée,
00:43:34puisque en juin 2024,
00:43:36c'est-à-dire il y a moins d'un an,
00:43:37les États-Unis ont décidé de lever les sanctions
00:43:40et d'accorder l'aide militaire américaine
00:43:44au régime, au bataillon d'Azov.
00:43:46Oui, il y a effectivement des néo-nazis.
00:43:49Cela ne veut pas dire
00:43:50que l'ensemble des forces mobilisées en Ukraine
00:43:53sont nazis,
00:43:54mais il y a effectivement,
00:43:55et j'ai l'impression que ça a été un tabou de le dire,
00:43:58même la droite française
00:43:59a sombré dans la culpabilité
00:44:02en disant qu'il faut aider l'Ukraine
00:44:04puisque le territoire ukrainien a été agressé.
00:44:07C'est un fait.
00:44:08Mais à côté de cela,
00:44:10on a le droit de relativiser
00:44:11et de dire que nous ne sommes pas d'accord
00:44:13que notre argent,
00:44:14que votre argent,
00:44:15que l'argent de l'Europe,
00:44:16que l'aide alimentaire,
00:44:17que l'aide à la base destinée aux civils
00:44:19et à l'État ukrainien
00:44:22puissent en partie aussi profiter
00:44:24à un bataillon néo-nazi
00:44:25qui renie,
00:44:26qui rejette nos valeurs,
00:44:27qui rejette notre identité,
00:44:29qui rejette ce que nous défendons.
00:44:31Donc j'entends effectivement
00:44:32les arguments
00:44:33dits de propagande,
00:44:34mais il y a aussi une réalité
00:44:35qui est objective,
00:44:37qui dépend ici
00:44:38de nos journalistes,
00:44:39de nos médias,
00:44:41de nos journaux,
00:44:42et qui jusque-là
00:44:43n'a été contesté
00:44:44et contredit par personne.
00:44:45Général Bruno Clermont.
00:44:46Alors le bataillon Azov,
00:44:48c'est un bataillon
00:44:49parmi des centaines de bataillons
00:44:50au début de la guerre en Ukraine.
00:44:52L'armée n'est pas constituée,
00:44:54il n'y avait pas véritablement
00:44:55d'armée ukrainienne,
00:44:55donc c'était des milices
00:44:57militarisés,
00:44:58des civils
00:44:58qui rejoignaient
00:44:59des unités particulières.
00:45:00Le bataillon Azov,
00:45:01l'Ukraine,
00:45:02a fait en sorte
00:45:03qu'il rentre dans le rang
00:45:04des bataillons.
00:45:06Ils ont toujours
00:45:06leur tatouage.
00:45:09Et Azov,
00:45:11c'est un bataillon
00:45:11parmi des milliers
00:45:12de bataillons en Ukraine,
00:45:13donc on ne peut pas dire
00:45:14parce qu'un bataillon
00:45:16a été un bataillon
00:45:17comme Azov
00:45:19que l'ensemble
00:45:19des forces ukrainiennes
00:45:21sont des forces...
00:45:22Je voudrais qu'on avance
00:45:22sur la question de la...
00:45:24C'est important
00:45:24parce que c'est ça
00:45:25en fait le raccourci
00:45:25que fait la Russie
00:45:27vis-à-vis de l'Ukraine.
00:45:29Ce n'est pas vrai.
00:45:29On ne dit pas
00:45:30que tous les Ukrainiens
00:45:30sont nazis,
00:45:31mais on dit
00:45:31qu'il y a évidemment
00:45:33les éléments
00:45:33de nazisme
00:45:34et aussi,
00:45:35si on parle de politique,
00:45:36regardez le private sector.
00:45:38C'est tout un parti politique
00:45:39qui est nazi.
00:45:40Je pense très honnêtement
00:45:42qu'il y a une divergence
00:45:44de points de vue
00:45:44évidente sur ce sujet.
00:45:46Je pense que là,
00:45:47tous les points de vue
00:45:47étaient clairement exposés
00:45:48sur cette question.
00:45:49Je voudrais juste
00:45:49qu'on avance
00:45:50sur la question
00:45:51de la trêve
00:45:51qui a été décritée
00:45:52pour trois jours.
00:45:53Est-ce qu'on a
00:45:53des éléments objectifs
00:45:54qui nous permettent
00:45:55de savoir qui a raison ?
00:45:56Parce que l'Ukraine
00:45:57dit qu'effectivement
00:45:58il y a des violations
00:45:59du cessez-le-feu.
00:46:00La Russie répond
00:46:00oui, mais en fait
00:46:02non, non,
00:46:02on respecte le cessez-le-feu
00:46:03mais c'est parce que
00:46:03les violations
00:46:05viennent du côté ukrainien.
00:46:06Les violations,
00:46:06c'était la nuit dernière.
00:46:07C'était pas la nuit,
00:46:08c'était la nuit d'avant.
00:46:09Effectivement,
00:46:10jusqu'au 8,
00:46:13jusqu'à la nuit
00:46:13du 8 mai,
00:46:15il y a eu
00:46:15des deux côtés
00:46:16des violations.
00:46:17La crête devait commencer
00:46:18pour la Russie
00:46:19le 7 mai
00:46:19à 23 heures.
00:46:21Il y a eu des violations
00:46:21de la part des Russes
00:46:22dans la nuit du 7 au 8.
00:46:25Et l'Ukraine d'ailleurs
00:46:26a montré sa force
00:46:28et sa puissance
00:46:28le 5, le 6
00:46:31et le 7 mai.
00:46:32L'Ukraine a tiré
00:46:33des centaines de drones
00:46:34sur la Russie
00:46:35et en particulier
00:46:36sur la région de Moscou.
00:46:38Le but,
00:46:38c'était de montrer
00:46:39à la Russie
00:46:40que l'Ukraine
00:46:41n'était pas définitivement battue
00:46:42et que le rapport de force
00:46:44restait équilibré
00:46:46entre la Russie
00:46:46et l'Ukraine.
00:46:47Ce que Zelensky
00:46:48n'a pas fait
00:46:48parce qu'il aurait pu le faire
00:46:50pendant le défilé,
00:46:51il aurait pu faire
00:46:52une frappe de drone.
00:46:53Pas sur le défilé
00:46:54mais dans la banlieue
00:46:55de Moscou,
00:46:56dans une base aérienne
00:46:57autour de Moscou
00:46:58comme l'Ukraine
00:46:58l'a fait précédemment.
00:46:59Je pense qu'il ne l'a pas vu
00:47:00parce qu'il aurait été
00:47:01une erreur politique.
00:47:02Donc on revient à la question
00:47:03d'un cessez-le-feu.
00:47:03Un cessez-le-feu,
00:47:04ce n'est pas un cessez-le-feu
00:47:05de trois jours
00:47:05qu'on ne tient pas.
00:47:06Un cessez-le-feu,
00:47:07c'est un cessez-le-feu
00:47:07dans la durée
00:47:08qui va concerner
00:47:10l'ensemble des forces
00:47:11et ce cessez-le-feu
00:47:12que souhaite Trump,
00:47:13hier il a affirmé
00:47:14qu'il voulait un cessez-le-feu
00:47:16inconditionnel de 30 jours,
00:47:17que souhaite l'Ukraine
00:47:18qui depuis le 11 mars
00:47:20accepte un cessez-le-feu
00:47:21de 30 jours inconditionnels
00:47:22que les Européens souhaitent,
00:47:24le seul qui ne souhaite pas
00:47:25de cessez-le-feu,
00:47:25qui n'a pas dit oui
00:47:26à un cessez-le-feu,
00:47:27aujourd'hui c'est Poutine
00:47:28et c'est la Russie.
00:47:28La balle est dans le clan
00:47:29de Vladimir Poutine ?
00:47:31Je veux juste dire
00:47:33qu'en fait,
00:47:34il n'y a aucun intérêt
00:47:36pour la Russie
00:47:36d'annoncer un cessez-le-feu
00:47:38de ne pas respecter.
00:47:39Évidemment que le côté russe,
00:47:41on dit que c'est l'Ukraine
00:47:43qui ne respecte pas
00:47:45le cessez-le-feu.
00:47:46Mais je veux dire
00:47:46que Vladimir Poutine
00:47:47a déjà dit à plusieurs reprises
00:47:49qu'on est prête pour la paix.
00:47:51La Russie est prête
00:47:52pour la paix.
00:47:53Mais en fait,
00:47:54on n'est pas prête
00:47:54d'avoir un cessez-le-feu
00:47:57qui va donner le temps
00:47:58pour l'Ukraine
00:47:59de se réarmer
00:48:00et de continuer cette guerre.
00:48:01Parce que le but
00:48:02en fait pour la Russie
00:48:03c'est d'avoir une paix durable.
00:48:05Et pourquoi la Russie dit ça
00:48:07et pourquoi Poutine
00:48:07répète ça tout le temps ?
00:48:09Parce qu'on a déjà eu
00:48:10cette situation
00:48:10avec les accords de Minsk
00:48:12qui n'étaient pas respectés.
00:48:13Et finalement,
00:48:15c'était fait
00:48:16pour que l'Ukraine
00:48:17puisse se réarmer
00:48:19et trouver encore
00:48:20la force
00:48:20de continuer cette guerre.
00:48:22Aujourd'hui,
00:48:22Zelensky dit ça ouvertement.
00:48:23Il dit qu'on est prêts
00:48:24de continuer cette guerre.
00:48:26Et les États-Unis
00:48:27qui encouragent
00:48:29en fait
00:48:29depuis le début
00:48:30à l'Ukraine
00:48:31pour continuer.
00:48:33Je pense que c'était
00:48:33le sénateur américain
00:48:34qui a dit
00:48:35jusqu'à dernier
00:48:35ukrainien.
00:48:36En fait,
00:48:38c'est une tragédie
00:48:40pour les peuples ukrainiens
00:48:41et pour les peuples russes
00:48:42que ces conflits
00:48:43continuent.
00:48:44Il faut les arrêter.
00:48:45Mais la Russie
00:48:46ne va pas arrêter
00:48:46un conflit
00:48:47juste pour donner le temps
00:48:48pour que ça continue
00:48:49plus longtemps.
00:48:50Je pense que c'est ça
00:48:51il faut comprendre
00:48:53ce point de vue aussi.
00:48:54Général Bruno Clermont,
00:48:55le mot de la fin.
00:48:55Sur l'argument
00:48:56du cessez-le-feu
00:48:56pas respecté,
00:48:57on en profite
00:48:58pour se fermer,
00:48:58c'est valable des deux côtés.
00:49:00À un moment donné,
00:49:01il faut un minimum
00:49:01de confiance.
00:49:02Si les deux parties
00:49:03acceptent un cessez-le-feu,
00:49:04si on est capable
00:49:05d'avoir un minimum
00:49:05de surveillance
00:49:06du cessez-le-feu,
00:49:07ça veut dire
00:49:07qu'on est prêt
00:49:08à s'asseoir
00:49:09autour d'une table
00:49:09de négociation
00:49:10pour négocier.
00:49:11C'est ça en fait
00:49:12le symbole du cessez-le-feu.
00:49:13Et je rappelle
00:49:14un dernier point
00:49:14qu'il n'y a pas forcément
00:49:16égalité entre l'Ukraine
00:49:17et la Russie.
00:49:18Ce n'est pas l'Ukraine
00:49:18qui envahit la Russie,
00:49:19c'est la Russie
00:49:20qui envahit l'Ukraine.
00:49:21Et jusqu'à présent,
00:49:22lorsqu'il y a eu
00:49:23le cessez-le-feu
00:49:23dans les accords de Minsk,
00:49:25qui c'est qui a repris
00:49:25les combats ?
00:49:26Qui c'est qui a avancé
00:49:27en direction de l'Ukraine ?
00:49:28C'est la Russie.
00:49:28Donc on comprend
00:49:29que cet enjeu
00:49:29du cessez-le-feu
00:49:30est important.
00:49:31Il y a trois choses
00:49:32qui sont liées
00:49:32et qu'il va falloir arriver
00:49:33à synchroniser.
00:49:34C'est le cessez-le-feu,
00:49:36l'accord de paix
00:49:36et les garanties de sécurité.
00:49:38On voit qu'on ne sait pas
00:49:39par quel goût
00:49:39prendre le problème,
00:49:40mais il y a quelque chose
00:49:41en tout cas qui est évident.
00:49:42Jusqu'à présent,
00:49:42le seul qui dit
00:49:43non au cessez-le-feu,
00:49:44c'est Poutine.
00:49:44Tous les autres ont dit
00:49:45faisons preuve
00:49:46de bonne volonté,
00:49:47partons sur la base
00:49:48d'un cessez-le-feu
00:49:48et trouvons une solution politique.
00:49:50La Russie dit non.
00:49:51Je pense qu'il ne faut pas oublier
00:49:52le discours de Zelensky
00:49:54qui a dit à l'époque
00:49:55que pour lui,
00:49:57Crimée,
00:49:57c'est les lignes rouges,
00:49:58donc jamais il ne va accepter
00:49:59le cesse-feu
00:50:00parce qu'il veut
00:50:01que Crimée
00:50:02revient à l'Ukraine.
00:50:04Après Zelensky
00:50:05qui a menacé
00:50:06le dirigeant
00:50:07qui décidait
00:50:09de déplacer,
00:50:11il a dit
00:50:11qu'il ne peut pas
00:50:12garantir la sécurité.
00:50:13Je pense que
00:50:14vraiment,
00:50:15le discours de Zelensky
00:50:16c'est inquiétant
00:50:18et étonnant.
00:50:18Je ne vois pas
00:50:19les volontés
00:50:19des côtés de Zelensky.
00:50:20Franchement,
00:50:21je ne suis pas militaire,
00:50:22je suis journaliste,
00:50:22mais quand je regarde
00:50:23les discours de Zelensky,
00:50:24il n'y a aucune volonté.
00:50:25Je vous remercie.
00:50:26On va s'arrêter là
00:50:26pour cette partie
00:50:28de débat consacrée
00:50:29à la parade militaire
00:50:31à Moscou.
00:50:32Merci beaucoup
00:50:32Xenia Federova
00:50:33d'être venue
00:50:34sur ce plateau.
00:50:34Merci infiniment.
00:50:35Dernier petit point
00:50:36si vous permettez,
00:50:36parce que c'est
00:50:37une très belle parade.
00:50:38Elle est magnifique
00:50:39la parade.
00:50:40Le problème,
00:50:40c'est que la Russie
00:50:41sur le terrain,
00:50:42ce n'est pas la parade.
00:50:43Aujourd'hui,
00:50:43la Russie devait conquérir
00:50:45l'Ukraine en trois jours.
00:50:46Ça fait trois ans
00:50:46qu'il n'y arrive pas.
00:50:47Non seulement il n'y arrive pas,
00:50:48mais il s'enlise
00:50:49sur les 1200 kilomètres
00:50:51du front de l'Ukraine.
00:50:52Donc,
00:50:52je pense qu'il est temps
00:50:53quand même
00:50:53pour tout le monde
00:50:55de mettre fin
00:50:56à cette guerre,
00:50:56bien évidemment.
00:51:02Dans midi,
00:51:02on va poursuivre
00:51:03avec les mots
00:51:04d'Alain Jakubovits.
00:51:05On revient en France,
00:51:05président d'honneur
00:51:06de la LICRA.
00:51:07Je ne sais pas
00:51:07si autour de la table
00:51:08vous avez entendu
00:51:08cette polémique
00:51:09qui suscite le déchaînement
00:51:10de la France insoumise.
00:51:11Je rappelle les mots
00:51:12d'Alain Jakubovits
00:51:14lors d'une interview
00:51:15« Toute proportion gardée,
00:51:16je vois un parallèle
00:51:17entre Mélenchon et Goebbels,
00:51:19le ministre de l'Éducation,
00:51:21du Peuple et de la Propagande.
00:51:22C'est fascinant
00:51:23et en même temps,
00:51:24ça fait froid dans le dos. »
00:51:24Donc Alain Jakubovits
00:51:25qui commentait à ce moment-là
00:51:27le livre « La Meute »
00:51:28dans lequel deux journalistes
00:51:29ont enquêté sur les dérives
00:51:30de la France insoumise.
00:51:31Jean-Luc Mélenchon
00:51:32annonce portée plainte
00:51:33pour injure publique.
00:51:34On revient,
00:51:35on fait un point complet
00:51:36sur cette affaire
00:51:36avec Thomas Bonnet
00:51:38du service politique
00:51:38de CNews.
00:51:40Tout est parti d'une phrase
00:51:41prononcée par Alain Jakubovits
00:51:43sur un plateau de télévision.
00:51:45L'avocat et ancien président
00:51:46de la LICRA
00:51:47était invité à réagir
00:51:48aux révélations du livre
00:51:49« La Meute »
00:51:50sur les méthodes
00:51:51de la France insoumise.
00:51:52Ça raconte l'histoire
00:51:54d'un mouvement fasciste,
00:51:55dit-il,
00:51:56« Toute proportion gardée,
00:51:57je vois un parallèle,
00:51:59je sais que je vais me faire
00:51:59rentrer dedans,
00:52:00mais ce n'est pas grave,
00:52:01entre Mélenchon et Goebbels. »
00:52:03Réaction très vive
00:52:05de la part des insoumis
00:52:06sur les réseaux sociaux,
00:52:08notamment de la part
00:52:08de Jean-Luc Mélenchon
00:52:09qui, sur le réseau social X,
00:52:12annonce qu'il porte plainte
00:52:13contre le président d'honneur
00:52:14de la LICRA
00:52:15pour injure publique.
00:52:17« Il m'a identifié
00:52:18à Joseph Goebbels,
00:52:19le criminel antisémite,
00:52:20dit Jean-Luc Mélenchon.
00:52:22Il a également injurié
00:52:23notre mouvement politique,
00:52:24ses adhérents
00:52:24et ses électeurs
00:52:25en traitant
00:52:26les insoumis de nazis.
00:52:27Tout cela,
00:52:28le jour anniversaire
00:52:29de la défaite
00:52:30de l'Allemagne hitlérienne. »
00:52:32Énormément de messages
00:52:33en ce sens
00:52:34de la part des insoumis,
00:52:35si bien qu'Alain Jakubowicz
00:52:36a fini par répondre
00:52:37directement
00:52:38à Jean-Luc Mélenchon.
00:52:39« Vous vous sentez offensé,
00:52:41dit-il, soit.
00:52:42Je le suis également
00:52:43chaque jour
00:52:43par vos diatribes
00:52:44et celles
00:52:45de vos affidés. »
00:52:46Il propose d'ailleurs
00:52:47un débat en direct,
00:52:49en face à face
00:52:50avec Jean-Luc Mélenchon.
00:52:52Les parallèles établis
00:52:53entre des personnalités politiques
00:52:54et des criminels nazis,
00:52:56ce n'est pas la première fois.
00:52:57Jean-Luc Mélenchon lui-même
00:52:58avait dressé un parallèle
00:52:59entre le président
00:53:00de l'Université de Lille
00:53:01et Adolphe Eichmann.
00:53:03On peut également citer
00:53:04Sophia Chikirou
00:53:05qui avait comparé
00:53:06Fabien Roussel
00:53:07à Doriot.
00:53:08Alors, je voulais
00:53:10vous faire réagir
00:53:10à cette affaire.
00:53:11Catherine Rambert ?
00:53:12C'est l'arroseur arrosé.
00:53:13Moi, je trouve
00:53:13que ça ne glorifie jamais
00:53:16personne de tomber
00:53:17dans de telles comparaisons,
00:53:18quoi qu'on pense de Mélenchon
00:53:19et je n'en pense pas de bien.
00:53:21Mais voilà,
00:53:21comme ça,
00:53:22ils voient eux aussi
00:53:22de leur côté,
00:53:23eux qui ne se privent pas
00:53:24d'accuser d'antisémitisme
00:53:26et de faire des comparaisons
00:53:26douteuses
00:53:27avec des personnalités nazies.
00:53:29Et bien comme ça,
00:53:29ils voient ce que ça fait
00:53:30que d'être comparé
00:53:31à de telles personnalités.
00:53:33Même si, encore une fois,
00:53:33moi, je ne souscris pas
00:53:34qu'on descende si bas
00:53:35dans le débat,
00:53:36le contenu du livre
00:53:38La Meute
00:53:38que je suis en train de lire
00:53:39est suffisamment édifiant
00:53:40pour ne pas tomber si bas.
00:53:41Voilà.
00:53:43Et je pense que c'est à dessein
00:53:44qu'il a accusé Mélenchon,
00:53:46qu'il a fait ce parallèle
00:53:47entre Goebbels et Mélenchon.
00:53:49C'est pour juste...
00:53:49C'était pour aussi souligner
00:53:51la dérive autoritaire.
00:53:53Bien sûr.
00:53:54Mais c'est aussi pour les engluer
00:53:55dans ce débat
00:53:55d'antisémitisme.
00:53:58Voilà.
00:53:59C'est-à-dire que plus on les compare,
00:54:00plus on les enfonce là-dedans
00:54:01et plus il en reste quelque chose.
00:54:03Non, mais je suis globalement
00:54:05d'accord avec ce qui vient
00:54:06d'être dit.
00:54:06Je pense que la nazification
00:54:07qu'a fait la gauche
00:54:09et que fait la gauche
00:54:10encore aujourd'hui
00:54:10du Rassemblement National
00:54:12ou des partis de la droite nationale
00:54:13de reconquête, etc.
00:54:14d'Éric Zemmour
00:54:15est stupide.
00:54:16Et je pense que de la même façon,
00:54:18qualifier Jean-Luc Mélenchon
00:54:19de Goebbels
00:54:20ne me paraît pas être opportun
00:54:21de la même façon
00:54:22puisque, en réalité,
00:54:23peu de choses rapprochent
00:54:25le criminel
00:54:26qui était Goebbels
00:54:27à une personnalité
00:54:28comme Jean-Luc Mélenchon,
00:54:29malgré tout, effectivement,
00:54:30le mal qu'on pourrait en penser
00:54:31et notamment le fait que,
00:54:32je pense que ça dilue le message,
00:54:33le véritable problème de fond
00:54:34sur la France insoumise
00:54:35qui est que c'est un parti
00:54:36qui dérive de plus en plus
00:54:38vers l'antisémitisme,
00:54:39sous le fauné de l'antisionisme.
00:54:40Il faut plutôt le qualifier
00:54:41de cette manière-là
00:54:42plutôt que de faire des parallèles
00:54:43avec la Seconde Guerre mondiale.
00:54:44Moi, je suis passionné
00:54:45de la Seconde Guerre mondiale,
00:54:46notamment Goebbels,
00:54:47c'est quelqu'un qui écrivait
00:54:48dans ses mémoires
00:54:48et dans son journal intime
00:54:50que la solution finale
00:54:51est une barbarie
00:54:53qu'ils se permettent de faire
00:54:54car elle est justifiée.
00:54:55Je ne vois jamais
00:54:56quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon
00:54:57n'importe qui la France insoumise
00:54:58écrire ce genre de phrases,
00:55:01j'espère en tout cas.
00:55:03Écoutez, moi,
00:55:04je ne pourrais jamais souscrire
00:55:05à l'affaiblissement
00:55:07du débat public
00:55:07et du débat politique
00:55:08par l'injure.
00:55:10Je note cependant
00:55:11qu'il y a ici
00:55:13pour M. Alain Jakubowicz,
00:55:15accessoirement président
00:55:16de la Ligue internationale
00:55:17contre le racisme
00:55:18et l'antisémitisme,
00:55:20une forme d'excuse de provocation
00:55:22qui est d'ailleurs
00:55:23souvent une solution retenue
00:55:26par le juge
00:55:28en matière pénale
00:55:29pour relaxer
00:55:30un prévenu
00:55:31mis en cause
00:55:32pour des faits
00:55:32d'injure publique.
00:55:34Alors,
00:55:35en réalité,
00:55:36faut-il un débat
00:55:37devant les tribunaux
00:55:39ou faut-il un débat politique ?
00:55:41Je crois avoir lu
00:55:41qu'Alain Jakubowicz...
00:55:43Propose d'en débattre
00:55:45en face à face,
00:55:46argument contre argument,
00:55:47je le cite sous la forme
00:55:47que vous proposerez
00:55:48puisque vous vous considérez
00:55:50l'offensé.
00:55:51C'est ce qui a répondu...
00:55:52Notez quand même
00:55:53que c'est assez cocasse
00:55:54d'ailleurs
00:55:54de la part de Jean-Luc Mélenchon,
00:55:56dans son tweet,
00:55:57d'appeler à l'invitation
00:55:58à la mesure
00:55:59dans la légitime
00:56:00polémique politique publique.
00:56:03C'est-à-dire qu'il qualifie
00:56:04lui-même...
00:56:04Oui, mais c'est ce que disait
00:56:05Catherine Rambert.
00:56:06L'arroseur arrosé...
00:56:07C'est-à-dire comme ça,
00:56:08il voit bien la France insoumise
00:56:09qui use et abuse
00:56:10ce genre d'argument.
00:56:11Pardon,
00:56:11mais je complète votre propos.
00:56:13Vous avez raison.
00:56:13De voir qu'effectivement,
00:56:15ce n'est pas très agréable
00:56:16de se faire traiter de nazi,
00:56:17quel que soit le nazi
00:56:18qu'on choisit
00:56:19pour la comparaison.
00:56:20Donc, quelque part,
00:56:21moi, encore une fois,
00:56:22on l'a beaucoup dit
00:56:22sous ce plateau.
00:56:23On est tous d'accord.
00:56:24Personne ne souscrit
00:56:24à ce genre de méthode.
00:56:25Mais j'allais dire,
00:56:27pardon,
00:56:27ils l'ont un peu cherché.
00:56:28Et encore,
00:56:29je ne souscris pas,
00:56:30je le répète,
00:56:30à ce genre de méthode.
00:56:31Je ne sais pas
00:56:31s'ils l'ont cherché.
00:56:32Ce qui est certain,
00:56:33c'est que tout cela
00:56:34ouvre le débat
00:56:34vers un débat d'intérêt général
00:56:37qui est garanti d'ailleurs
00:56:38par les libertés publiques,
00:56:39par la liberté d'expression,
00:56:40par la Convention européenne
00:56:41des droits de l'homme.
00:56:42Enfin bref,
00:56:42le débat ne doit pas être juridique.
00:56:43Je ne pense pas
00:56:44qu'Alain Jakubowicz
00:56:45et Jean-Luc Mélenchon
00:56:46doivent s'affronter
00:56:48par le billet
00:56:49et le truchement
00:56:49de leur avocat
00:56:50devant un juge.
00:56:51Je pense que tout cela
00:56:52mériterait une clarification
00:56:53puisque Jean-Luc Mélenchon
00:56:54a lui-même appelé
00:56:55à la mesure.
00:56:57Je crois qu'un débat
00:56:57en face-à-face
00:56:58est attendu.
00:57:00Il est attendu
00:57:00par les électeurs
00:57:02de Jean-Luc Mélenchon.
00:57:03Mais il est aussi attendu
00:57:04par toutes les victimes
00:57:05de l'antisémitisme
00:57:06dans ce pays.
00:57:07Mais Jean-Luc Mélenchon,
00:57:08il appelle à la mesure
00:57:09quand ça concerne les autres.
00:57:11Vous noterez
00:57:11qu'il n'appelle jamais
00:57:12à la mesure
00:57:12quand ce sont ses propres troupes
00:57:14et il n'ira sans doute
00:57:16pas débattre
00:57:17ni du livre
00:57:18ni des propos
00:57:20qu'on a pu citer
00:57:21d'Alain Jakubowicz.
00:57:23Dernier point
00:57:24puisqu'il nous reste
00:57:254 minutes,
00:57:25je voudrais qu'on parle
00:57:26de ce sondage.
00:57:27C'est ça pour CNews,
00:57:28Europe 1 et le JDD
00:57:29publié aujourd'hui.
00:57:30De plus en plus de Français
00:57:31veulent autoriser
00:57:31les policiers à effectuer
00:57:32des courses-poursuites
00:57:34contre les auteurs
00:57:35de rodéos sauvages
00:57:35et même si cela
00:57:36peut être dangereux,
00:57:38ils sont 81%
00:57:39à le souhaiter
00:57:40aujourd'hui
00:57:41contre 76%
00:57:42lors d'un sondage
00:57:44qui était réalisé
00:57:45en avril 2023.
00:57:47Donc c'est quand même
00:57:47quelques points
00:57:49de pourcentage supplémentaires.
00:57:51Voilà le sondage
00:57:52qui s'affiche,
00:57:5381%
00:57:54y sont donc
00:57:55favorables.
00:57:57Le sondage
00:57:58selon les proximités politiques,
00:57:59cette fois à gauche
00:58:00on voit que
00:58:0068%
00:58:01y sont également
00:58:02favorables,
00:58:0388%
00:58:04des sondés
00:58:05proches
00:58:05de la majorité
00:58:06présidentielle
00:58:07sont favorables
00:58:09à cela aussi,
00:58:0985%
00:58:10du côté
00:58:10de ceux
00:58:11qui sont proches
00:58:11de la droite,
00:58:1294%
00:58:13pour ceux
00:58:13qui sont rattachés
00:58:14à l'extrême droite.
00:58:16Voilà pour les résultats
00:58:17de ce sondage,
00:58:17en tout cas
00:58:18c'est assez consensuel
00:58:19même à gauche.
00:58:20Moi je demandais toujours
00:58:21quels sont les 32%
00:58:22qui sont contre
00:58:23ce que fait que les policiers
00:58:25ne poursuivent pas
00:58:26des gens qui commettent
00:58:27de telles infractions.
00:58:30Effectivement,
00:58:31en tout cas
00:58:31Laurent Nunez
00:58:32qui était notre invité
00:58:33ce matin sur CNews,
00:58:34l'invité de Romain Desarbres
00:58:35dans la matinale,
00:58:36assure que les auteurs
00:58:37de Rodéo et Urbain
00:58:38sont bien pris en charge
00:58:39par les forces de l'ordre.
00:58:40Le préfet de police Paris
00:58:41affirme que le nombre
00:58:42d'interpellations
00:58:43dans ce domaine
00:58:43a explosé à Paris
00:58:44comme dans le reste
00:58:45de la France d'ailleurs.
00:58:45Écoutez.
00:58:46D'abord des contrôles
00:58:47en amont
00:58:47et puis quand il y a
00:58:48on constate des rodéos
00:58:50mais c'est vrai
00:58:51toutes les nuits,
00:58:52je voudrais vous rassurer
00:58:53vos téléspectateurs,
00:58:54toutes les nuits
00:58:55il y a des interventions
00:58:56et quand il y a un refus
00:58:57d'obtempérer,
00:58:57en général il y a ce qu'on appelle
00:58:58une prise en charge,
00:58:59on prend en charge
00:59:00la personne.
00:59:01Évidemment on fait attention,
00:59:03on n'est pas au Royaume-Uni,
00:59:04on ne va pas percuter
00:59:05le deux roues,
00:59:06on fait attention aussi
00:59:07à son intégrité physique
00:59:08mais les instructions
00:59:09qui sont les miennes
00:59:10sont de prendre en charge
00:59:11les auteurs de rodéos
00:59:13et de les interpeller
00:59:14et c'est ce qui se passe
00:59:15et je vous rappelle
00:59:16que le ministre d'État
00:59:17ministre de l'Intérieur
00:59:18a rappelé dans son bilan
00:59:19à six mois
00:59:19la progression
00:59:20c'est une explosion
00:59:22du chiffre d'interpellations
00:59:24en matière de rodéos
00:59:25et ce qui se passe
00:59:26sur le territoire national
00:59:27est aussi vrai
00:59:28sur la plaque parisienne
00:59:29puisque sur ces six derniers mois
00:59:30nous sommes à plus 25%
00:59:32d'interpellés au titre
00:59:33des rodéos
00:59:33et plus 25%
00:59:34de véhicules saisis.
00:59:36Amin Elbaïch
00:59:37vous est senti dubitatif ?
00:59:38Ah oui, vous savez
00:59:39la réalité est tout autre
00:59:40quand on habite
00:59:41un quartier populaire
00:59:42comme moi
00:59:42à Roubaix
00:59:43dans le département du Nord
00:59:45on sait pertinemment
00:59:46qu'il y a la théorie
00:59:47et puis il y a la pratique
00:59:48dans la pratique
00:59:49c'est un peu le pas de vague
00:59:50le pas de vague
00:59:51pour les policiers
00:59:51d'abord parce qu'il n'y a pas
00:59:52assez d'effectifs de police
00:59:53et le pas de vague
00:59:54parce qu'il ne faut pas
00:59:55réveiller le quartier populaire
00:59:56vous imaginez vous demain
00:59:57une voiture police secours
00:59:58aller percuter
00:59:59une motocross ?
01:00:00Est-ce qu'il faudrait
01:00:00aller comme le font
01:00:01les britanniques
01:00:02au contact tactique ?
01:00:06Il y a 10 ans
01:00:08ça a amené une émeute
01:00:08ça a duré 5 jours
01:00:10il a fallu mobiliser
01:00:11une division entière
01:00:12de CRS
01:00:13non pas pour
01:00:14remettre de l'ordre
01:00:15parce que l'ordre
01:00:16n'est jamais revenu
01:00:17en réalité dans les quartiers
01:00:18populaires
01:00:18mais pour apaiser
01:00:20du moins un certain
01:00:21nombre de tensions
01:00:22et des jets de pavés
01:00:23sur les forces de l'ordre
01:00:24et des incendies de véhicules
01:00:26vous voyez
01:00:26sur ce sujet
01:00:28il faut effectivement
01:00:29être très lucide
01:00:30on peut voter des lois
01:00:31on peut dire
01:00:32on va confisquer
01:00:32la motocross
01:00:33mais en réalité
01:00:34il y a un problème
01:00:35d'application de la loi
01:00:36parce qu'il y a le pas de vague
01:00:37qui a repris le dessus
01:00:37parce qu'on a peur des émeutes
01:00:38parce qu'en réalité
01:00:39les caïds ont le dernier mot
01:00:40et surtout
01:00:41aujourd'hui
01:00:42Anthony
01:00:43les policiers
01:00:44ils ont la boule au ventre
01:00:45ils ne veulent pas finir
01:00:46comme ce policier
01:00:48qui a été mis en prison
01:00:49après avoir arrêté
01:00:50ils affrontent des conséquences
01:00:51juridiques
01:00:52ils ont peur de deux choses
01:00:53soit finir entre quatre planches
01:00:55c'est-à-dire dans un cercueil
01:00:56soit finir entre quatre murs
01:00:58en prison
01:00:59donc en fait
01:01:00le mot d'ordre aux policiers
01:01:01c'est courage fuyons
01:01:02la seule dissuasion
01:01:04qui marche
01:01:04c'est celle qui malheureusement
01:01:05touche les policiers
01:01:06finalement
01:01:07ce qu'il faudrait de fait
01:01:09ça serait pour moi
01:01:10effectivement aller vers des méthodes
01:01:11où on peut s'inspirer
01:01:12de ce que fait le Royaume-Uni
01:01:13etc
01:01:13mais c'est un rompre
01:01:14avec la culture de l'excuse
01:01:15que vous appelez
01:01:16la culture pas de vague
01:01:16mais c'est surtout ensuite
01:01:17une réponse de la justice
01:01:19parce qu'en fait
01:01:19trop souvent
01:01:20sur les questions de délinquance
01:01:21on a un préfet de police
01:01:24ou les préfets
01:01:25dans les territoires
01:01:26qui font des interpellations
01:01:29qui nous dressent tout le temps
01:01:29une liste de statistiques
01:01:31on a interpellé tant de jeunes
01:01:32etc etc
01:01:33et pour autant
01:01:34la réponse pénale
01:01:35qui ne suit pas
01:01:36parce que
01:01:36pour plein de raisons
01:01:37parce qu'il manque des places de prison
01:01:38parce qu'il y a plein de problèmes
01:01:39etc
01:01:40et je pense que
01:01:41ce dont on en marre
01:01:43les français
01:01:43c'est ce double discours
01:01:44à la fois
01:01:45d'une part
01:01:45une police
01:01:47qui fait son travail
01:01:48et qui le fait généralement bien
01:01:49dans les règles démocratiques
01:01:51et républicaines
01:01:52et une justice
01:01:53qu'ils considèrent laxiste
01:01:54puisque tous les sondages
01:01:55aujourd'hui vont
01:01:56dans le sens que
01:01:56les français considèrent
01:01:57que la justice est laxiste
01:01:58ils ne font plus confiance
01:01:59en l'institution judiciaire
01:02:00parce que justement
01:02:01elle entretient
01:02:02la doctrine du
01:02:03pas de conflit
01:02:04pas de vague
01:02:04on arrive à la fin
01:02:06de cette partie
01:02:08d'émission
01:02:09il est 12h28
01:02:10on marque une courte pause
01:02:11dans un instant
01:02:11le journal de Sommaya Labidi
01:02:14on fera le point sur l'actualité
01:02:15et ensuite on écoutera
01:02:17Philippe Tabar
01:02:18au ministre chargé des Transports
01:02:19à tout de suite
01:02:1913h32 sur CNews
01:02:41le journal avec vous
01:02:42Sommaya
01:02:42et au coeur de l'actualité
01:02:44Anthony
01:02:44l'histoire de la papauté
01:02:45s'écrit sous nos yeux
01:02:46depuis hier
01:02:47et ce midi
01:02:48Léon XIV
01:02:49a célébré
01:02:49la première messe
01:02:50de son pontificat
01:02:51au milieu suivi
01:02:52par les fidèles
01:02:53du monde entier
01:02:54et durant laquelle
01:02:54le nouveau souverain pontife
01:02:55a rappelé
01:02:56je cite
01:02:56que c'est le manque de foi
01:02:57qui entraîne des drames
01:02:58à la une de l'actualité
01:03:00également
01:03:01l'embrasement
01:03:02entre New Delhi
01:03:02et Islamabad
01:03:03l'Inde accuse ce matin
01:03:04le Pakistan
01:03:05d'avoir mené
01:03:05une nouvelle vague
01:03:06de frappes nocturnes
01:03:07sur son territoire
01:03:08au coeur du conflit
01:03:09la région du Cachemire
01:03:10que se disputent
01:03:11les deux pays
01:03:12une escalade
01:03:13qui inquiète
01:03:14la communauté internationale
01:03:15qui a d'ores et déjà
01:03:16appelé les deux puissances
01:03:17nucléaires
01:03:17à la retenue
01:03:18et puis
01:03:19colonne de blindés
01:03:20et champs patriotiques
01:03:21sur la place rouge
01:03:22vous découvrez
01:03:22les images
01:03:23de la célébration
01:03:24du jour de la victoire
01:03:25en Russie
01:03:26et depuis le début
01:03:27de la guerre en Ukraine
01:03:28les experts s'accordent
01:03:29à dire qu'il s'agit là
01:03:30d'une opération
01:03:31de communication
01:03:32de la part de Vladimir Poutine
01:03:33plutôt que d'une réelle
01:03:34commémoration
01:03:35un grand merci à vous
01:03:38Sommaya Labidi
01:03:39un grand merci également
01:03:39à tous mes invités
01:03:40autour de la table
01:03:41Catherine Rambert
01:03:41Mathieu Hoc
01:03:43Amine Elbailly
01:03:44et bien sûr
01:03:44le général Bruno Clermont
01:03:45merci infiniment
01:03:46tout de suite
01:03:47Philippe Tabarro
01:03:48ministre chargé des transports
01:03:49il est l'invité de Romain Desarbres
01:03:50dans la grande interview
01:03:51CNews Europe 1
01:03:52ce vendredi
01:03:54vous retrouvez ensuite
01:03:54Clélie Mathias
01:03:55dans 180 minutes info
01:03:56très belle journée
01:03:57à tous sur CNews
01:03:58on se retrouve demain
01:03:59pour la matinale week-end
01:04:00merci à tous
01:04:08d'avoir regardé cette vidéo