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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, on est très heureux de vous accueillir en ce samedi midi avec Félicité Kindocky que je salue.
00:07Bonjour Thierry, comment ça va ?
00:08Vous êtes prête Félicité ?
00:09Eh oui, toujours.
00:10Toujours un plaisir de vous retrouver évidemment.
00:11Avec plaisir.
00:12Je vous présente notre équipe qui nous accompagne dans quelques instants mais on commence évidemment par un premier tour de l'information ma chère Félicité.
00:19Absolument, bonjour à tous.
00:2181 599, c'est le nombre précis de détenus recensés au 1er février.
00:28Les prisons françaises n'ont clairement jamais connu un nombre aussi élevé de personnes incarcérées.
00:33Le problème, c'est que l'on compte seulement 62 363 places opérationnelles, soit une densité globale de plus de 130%.
00:41La surpopulation carcérale reste un mal endémique français.
00:44Tesla, la marque automobile très prisée, ne l'est plus tellement.
00:48Le constructeur américain de voitures électriques a vu ses ventes baisser de 26% sur un an.
00:53Les ventes de véhicules ont poursuivi leur baisse en France au mois de février.
00:56Une chute des ventes potentiellement freinée par le comportement de son patron Elon Musk, mais aussi par la modernisation de sa gamme.
01:03Et puis, la mini-jupe à 60 ans, droite ou plissée, courte, mini, sexy.
01:09Dès ses premières apparitions dans les rues de la capitale, elle fait l'effet d'une bombe.
01:14C'est la toute première fois que les femmes laissent apparaître les genoux et les cuisses.
01:18Alors, si aujourd'hui, la mini-jupe est devenue un basique de nos dressings, elle a d'abord été la scandaleuse des sixties,
01:24lancée par la créatrice britannique Marie Comte, puis reprise par le célèbre français André Courrèges.
01:29Dans les années 60, la mini-jupe représentait un véritable symbole de rébellion et d'émancipation.
01:35Vous voulez qu'on en fasse un thème de débat, peut-être ?
01:37Pourquoi pas ?
01:40Merci, félicité. On vous retrouve à 12h30.
01:43Présentation de notre équipe.
01:45Ma chère félicité, Karima Aboui, qui est avec nous, comme tous les samedis.
01:48Bonjour, ma chère Karima.
01:49Paul-Antoine, ravi de vous accueillir, politologue.
01:51Très heureux de vous avoir à mes côtés.
01:53Magali Vissane, communicante en politique.
01:55Bonjour Thierry.
01:55Beaucoup de choses à dire sur la communication politique.
01:58Et Jonathan Cixous, journaliste.
01:59Soyez le bienvenu, mon cher Jonathan.
02:02On va commencer, si vous le voulez bien, par prendre la direction de Rome.
02:05On va retrouver notre équipe sur place au Vatican.
02:07Régine Delfour et Mathilde Ibanez.
02:09On va prendre, évidemment, vous vous en doutez, des nouvelles du pape.
02:13Vous le savez, le pape François est hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons depuis deux semaines.
02:17Et hier, son état semblait s'être aggravé.
02:20Bonjour Régine.
02:21Quelles sont les toutes dernières nouvelles ?
02:26Oui, bonjour Thierry.
02:27Écoutez, ce matin, la presse, le Vatican, le service de presse a communiqué.
02:31Donc la nuit a été paisible.
02:33Et le pape François, donc, se repose.
02:36On a pu échanger avec le service de presse, qui nous ont donné quelques informations un petit peu off.
02:41Comme quoi, le pape François aurait pu boire un café ce matin.
02:46Qu'il pourrait se lever, qu'il bougerait, mais qu'il serait quand même...
02:49On ne sait pas encore s'il est toujours sous assistance respiratoire ou pas.
02:53En fait, c'est avec un masque.
02:54C'est une assistance respiratoire mécanique.
02:56Il n'est absolument pas intubé.
02:58Alors, vous l'avez dit hier après, alors qu'il y avait eu plusieurs jours où le pape semblait être bien reposé.
03:03Il avait repris une partie de ses activités.
03:06Il y a eu cet accident respiratoire.
03:08C'est-à-dire qu'à la suite d'une quinte de toux, il a été pris de vomissement.
03:11Et donc, il a eu un problème pour respirer.
03:14Les médecins sont pris en charge immédiatement.
03:17Il a pu avoir de l'oxygène.
03:19Mais les médecins nous ont dit qu'il fallait attendre entre 24 à 48 heures pour savoir si son pronostic de santé était réservé ou devenait critique.
03:28Les médecins nous ont quand même dit qu'il n'était toujours pas hors de danger.
03:32Et puis, on a su...
03:33Vous savez, mercredi, c'est donc mercredi décembre.
03:36C'est l'entrée pour les catholiques du carré.
03:39Mais en fait, le pape François ne sera pas là.
03:42Il ne va pas présider toutes ces célébrations puisqu'il est toujours hospitalisé.
03:46Et là, pour le moment, on est place Saint-Pierre.
03:49Là, on voit beaucoup de fidèles qui sont en train d'arriver, notamment pour visiter la basilique Saint-Pierre.
03:55Mais ce soir, à 21 heures, il y aura une prière, la prière du rosaire.
03:58Et puis, tous ces fidèles sont donc appelés pour prier pour la santé du pape François.
04:04Merci beaucoup, Aurégine Delfour et Mathilde Ibanez, depuis le Vatican.
04:07Et nous sommes avec Bruno Mégarman, chef du service réanimation à l'hôpital Lariboisière.
04:13Merci d'avoir accepté notre invitation.
04:16On s'intéresse évidemment à la santé du pape.
04:18Bien sûr, on n'avait pas accès, et c'est bien normal, au dossier médical du pape.
04:22Mais on sait un certain nombre de choses.
04:24Bruno Mégarman, il souffrirait d'une crise respiratoire isolée.
04:28Très concrètement, ça veut dire quoi ?
04:31Alors, en fait, le pape a été hospitalisé pour une bronchopneumonie infectieuse,
04:38probablement d'origine bactérienne, atteignant les deux poumons.
04:43De ce fait, il a été extrêmement fragile, notamment en raison de son âge de 88 ans,
04:49avec probablement une conséquence sur le fonctionnement des reins.
04:53Et cette fragilité a été accentuée brutalement, probablement par un vomissement
05:00qui a peut-être entraîné une petite inhalation,
05:04c'est-à-dire le fait qu'un peu de liquide digestif soit allé dans les poumons,
05:09ce qui a provoqué ce spasme bronchique un peu sur-aigu.
05:13En fait, j'ai l'habitude de dire aux familles des patients
05:17l'amélioration de la situation d'une personne en réanimation est toujours très lente et progressive.
05:22Par contre, évidemment, on n'est pas à l'abri d'une aggravation brutale
05:26qui peut évidemment compromettre le pronostic vital du patient.
05:30Et d'ailleurs, Bruno Mégerman, Virginie Delfour, vient de nous le dire,
05:34de source Vatican, les médecins ont besoin de 24 à 48 heures pour se prononcer.
05:41Oui, tout à fait. On va dire le fait que finalement, les choses progressent très lentement,
05:46que le pape reste conscient, puisse encore s'alimenter, boire un café, de ce que j'ai compris,
05:54éventuellement s'asseoir, donc ce sont plutôt des signes positifs,
05:58laissant penser que finalement le traitement et la prise en charge générale est efficace.
06:04Mais malheureusement, nous ne sommes pas à l'abri d'un accident aigu
06:07comme effectivement une conséquence d'un vomissement brutal,
06:11d'une surinfection par un germe hospitalier,
06:14et tout ça, bien sûr, pourrait provoquer une aggravation globale de son état.
06:18Donc son pronostic vital reste engagé, mais j'ai l'impression qu'avec le temps,
06:23avec l'évolution relativement lente vers une certaine amélioration,
06:27on peut garder encore de l'optimisme.
06:29Merci pour ces précisions, Bruno Beckerman.
06:32Je rappelle que vous êtes le chef du service réanimation à l'hôpital,
06:35Larry Poisière, Jonathan Cixous, c'est vrai, les yeux de tous les catholiques du monde
06:40sont éveillés sur Rome et l'état de santé du pape.
06:45L'état de santé du pape en l'occurrence, mais j'allais dire d'un pape en général,
06:49est toujours très marquant, c'est un peu un cas à part pour un chef d'État,
06:55parce qu'on touche par définition, par essence, à la spiritualité.
07:00Et il est toujours marquant, il est toujours touchant de voir effectivement
07:05ces fidèles qui se retrouvent, par exemple Place Saint-Pierre,
07:08pour, je ne sais pas, faire communauté, dirais-je,
07:12et effectivement ensemble prier pour la santé du pape.
07:18Il n'y a pas grand-chose à dire sur l'état médical, dirais-je, du pape.
07:25Il y a toujours une part de secret autour de ça.
07:27Évidemment, et heureusement, on sait que c'est un homme âgé,
07:30c'est un homme qui est malade depuis un certain temps,
07:33se grève là-dessus cette infection pulmonaire.
07:38Il n'y a qu'à s'en remettre pour le moment, dirais-je, aux mains de la médecine.
07:43Et peut-être de la prière pour les fidèles et les médecins.
07:46C'est ce que je voulais dire, il y a les mains de la médecine,
07:49mais au-delà de ça, il faut garder cette note d'optimisme, certes,
07:54et puis après s'en remettre aux mains de Dieu.
07:56À un moment donné, c'est aussi ça.
07:59L'état de santé du pape et ce qu'il en adviendra par avenir
08:04restent entre les mains de Dieu,
08:07et on verra bien s'il doit passer ce cap de la maladie ou pas.
08:12Karima, vous avez le cap.
08:14On comprend que ça ravive encore une fois les inquiétudes,
08:18les angoisses pour les catholiques du monde entier,
08:21pour 1,4 milliard de catholiques à travers le monde.
08:25Mais je vous dirais aussi, on le sait, le pape François a 88 ans,
08:28il a été malade, donc il y a eu plusieurs hospitalisations.
08:31En raison de ses fonctions, en raison aussi de cette charge de travail,
08:36c'est quand même exceptionnel à son âge à 88 ans.
08:40Mais il nous renvoie aussi à notre condition humaine, en fait.
08:43Et dans la maladie, finalement, de quoi avons-nous besoin?
08:47Dans ce cas-ci, il y a la médecine, mais il y a le soutien,
08:49il y a l'espoir, l'espérance et les prières aussi, évidemment.
08:54Paul-Antoine.
08:56Vous savez, il est le successeur du trône de Saint-Pierre dans l'Église catholique.
09:00Il y en a eu un avant lui, il y en aura un après lui.
09:03Et donc, évidemment, on s'intéresse à l'état de santé de l'homme, François.
09:08Maintenant, pour la fonction, parce qu'il est aussi chef d'État,
09:10il a, comme ça a été rappelé, 88 ans.
09:12Il a une vie depuis 40 ans qui est quand même très fatigante.
09:15Il n'est pas à la retraite.
09:18Et même si vous ne l'êtes pas, vous savez, gérer le Vatican,
09:20je pense que ce n'est pas gérer la curie.
09:22Je pense que ce n'est pas évident.
09:23Donc, il a quand même beaucoup de travail.
09:25Et donc, il y a l'état de santé de la personne.
09:28François, évidemment, il y a aussi après l'Église et l'Église.
09:31Ça, on sait qu'on soit croyant ou pas, qu'il y a eu quelqu'un avant lui.
09:34Il y aura quelqu'un après lui.
09:35Et ça, depuis depuis 2000 ans.
09:37Allez, on va prendre la direction du salon d'agriculture, si vous le voulez bien.
09:41D'ailleurs, il ne m'en est plus que deux jours.
09:43Je ne sais pas si vous êtes allés.
09:44Moi, j'y suis allé lundi dernier.
09:45C'est un rendez-vous à ne pas manquer, évidemment.
09:48J'étais avec Olivier Benkaymoun et Mahdi Saidi.
09:53Et c'est vrai qu'on a pu discuter avec les agriculteurs qui sont excessivement inquiets.
09:58On va retrouver l'une de nos équipes, Augustin Donadieu et Timothée Forgé.
10:01Bonjour, Augustin.
10:03Je voulais absolument vous avoir parce qu'après Jordan Bardella,
10:05c'est Marine Le Pen qui est au salon aujourd'hui.
10:07Et elle s'est exprimée, justement.
10:09Elle a exprimé son inquiétude que j'évoquais sur le monde agricole.
10:13Et il faut les soutenir, nos agriculteurs.
10:15Ils en ont bien, bien, bien, bien besoin.
10:20Effectivement, Marine Le Pen qui est arrivée ici aux alentours de 8h30
10:24et qui a exprimé son inquiétude.
10:26Y aura-t-il une agriculture en France d'ici à 2050 ?
10:30C'est la question qu'elle s'est posée tout à l'heure,
10:33notamment à cause du Mercosur en projet, le Green Deal également,
10:37qui a pour but de rendre l'Europe climatiquement neutre d'ici à 2050.
10:42Elle a dit qu'il fallait agir pour les agriculteurs.
10:45Elle déplorait le manque d'actes du pouvoir en place.
10:50Elle a notamment parlé de cette proposition de loi du plomb.
10:54Une proposition de loi, selon elle, détricotée par le Sénat.
10:58Elle s'engage d'ailleurs à la remettre sur pied à l'Assemblée nationale.
11:02Je vous propose d'écouter la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
11:07La vraie question qui se pose à notre pays aujourd'hui,
11:10est-ce qu'il y aura encore une agriculture dans les 20 prochaines années ?
11:15C'est un sujet prégnant sur lequel les discours semblent un peu changer.
11:21Le problème, c'est que les actes ne suivent pas.
11:23On est confronté à toute une série de dangers qui pèsent sur l'agriculture,
11:28que ce soit la surcharge normative, l'écologie punitive,
11:33les problèmes de transmission qui sont majeurs,
11:36puisque 50% des agriculteurs vont partir à la retraite dans les quelques années qui viennent.
11:45Cette surcharge normative, c'est ce contre quoi cette loi du plomb doit lutter.
11:49Une loi, comme je vous l'ai dit, détricotée par le Sénat, selon Marine Le Pen.
11:53Marine Le Pen, qui à l'instant même où je suis en train de vous parler,
11:55se trouve sur ce stand, le stand des spirituels,
11:58avec un secteur très inquiet à l'idée que Donald Trump impose une taxe de 25%
12:03sur les produits spiritueux français.
12:06Tout à l'heure, avant de partir, elle se rendra au pavillon des Outre-mer,
12:09alors qu'on le sait, le cyclone est en train de ravager l'île de la Réunion,
12:14avec Mayotte également qui est en cours de reconstruction.
12:16L'occasion donc pour Marine Le Pen de mêler actualité et agriculture depuis ce matin.
12:22Merci beaucoup Augustin, donnez adieu avec Timothée Forgé.
12:26On va vous retrouver tout au long de cette journée évidemment
12:29et on suivra l'évolution de Marine Le Pen à ce salon de l'agriculture.
12:35Elle a raison, Paul-Antoine, Marine Le Pen dit que les actes ne suivent pas.
12:39Pour avoir discuté lundi avec un grand nombre d'agriculteurs,
12:42je les ai sentis combatifs mais un petit peu désabusés.
12:45Oui, après, elle a raison sur l'agriculture, ça fait longtemps qu'elle en parle,
12:49je la trouve ceci dit pas assez offensive.
12:51Le 18, elle a fait sa question au gouvernement.
12:54Elle se réjouit qu'Emmanuel Macron soit maintenant contre le Mercosur.
12:58Très bien, mais ça je m'en fiche.
13:00Les agriculteurs, ils s'en fichent de savoir qui est pour, qui est contre.
13:02Ce qu'ils veulent, c'est que le Mercosur n'avance pas
13:04et que le Mercosur soit détruit dans l'oeuf.
13:08Et c'est très simple, le problème c'est qu'on est en train de sacrifier
13:12l'agriculture française pour que l'Allemagne puisse vendre des voitures.
13:15La réalité, elle est là.
13:16Et ça, cette réalité, elle est malheureusement peu dénoncée en France
13:19et encore moins par le sommet de l'État et à l'Assemblée nationale.
13:22Les agriculteurs, malheureusement, je trouve, sont trop polis.
13:28Ils sont en train de malheureusement mourir en silence.
13:30Maintenant, il y a une question de souveraineté.
13:31Est-ce que demain, on veut manger français ?
13:33C'est la première chose.
13:34Donc, ça veut dire bien manger parce que les qualités de la nourriture
13:39qu'on a en France n'est pas du tout la même que ce que nous aurons avec le Mercosur.
13:43Donc, ça, c'est un premier enjeu de nutrition et un enjeu de souveraineté.
13:47Et deuxièmement, est-ce qu'on veut manger français local
13:50et être capable de nourrir notre population ?
13:52Parce que quand vous êtes obligé d'importer de la nourriture d'ailleurs,
13:56c'est quand même problématique et ça pose un problème de souveraineté.
13:59Donc, pour moi, c'est une question qui n'est pas juste sur le Mercosur
14:02et qui n'est pas juste une question de savoir si nos agriculteurs seront là dans dix ans.
14:06Je le souhaite, évidemment.
14:07C'est aussi une question pour nous et effectivement, c'est une question
14:10sur les 10, 15, 20 ans du modèle de la France que nous voulons.
14:14Est-ce qu'on veut notre nourriture ?
14:15Est-ce qu'on veut nos agriculteurs ?
14:16Est-ce qu'on veut notre terroir local ?
14:18Ou est-ce qu'on veut faire venir de partout ?
14:21Et c'est aussi une question, d'ailleurs, je terminerai là-dessus, écologique.
14:24On entend très peu les écologistes.
14:26Ça ne les dérange pas qu'on fasse venir des poulets d'Amérique latine
14:29alors qu'en fait, on peut les faire chez nous.
14:31C'est quand même hallucinant, ça aussi.
14:33Et vous savez, je le répète, lundi, c'est intéressant
14:36parce que nous, on est sur le plateau.
14:38Mais moi, j'aime bien prendre le pouls.
14:40Et nous étions avec Olivier Benkemou.
14:42On a été interpellé.
14:43Déjà, on a été félicité parce qu'on parle nous sur ces news des agriculteurs.
14:47On a été interpellé par quelqu'un qui s'est lancé dans l'élevage des noisettes.
14:53La culture des noisettes, l'élevage, la culture des noisettes.
14:56Et il me disait, mais monsieur Cabane, regardez les noisettes.
14:58J'ai une noisette sur deux, quand je les récolte,
15:01qui est attaquée par une espèce d'insecte.
15:03Une noisette sur deux.
15:05Mes voisins d'à côté, ils utilisent des produits que moi, je n'ai pas le droit d'utiliser.
15:08Donc, j'ai un marché de niche, mais moi, je ne peux pas lutter.
15:11Donc, il a diversifié, etc.
15:13C'était très intéressant de l'écouter.
15:16Et il m'a dit, mais il faut nous aider parce que nous, on a plus dedans que les autres pays.
15:20Et il faut avoir beaucoup de courage.
15:22Donc, il a diversifié ses produits, il fait de l'huile, il fait des choses.
15:25C'était délicieux, d'ailleurs, en soi.
15:27Mais c'est vrai.
15:29Mais ça n'interpelle personne.
15:33Et c'est ça, la difficulté.
15:35Ça n'interpelle personne parce que, malheureusement,
15:38on a beaucoup de dirigeants politiques qui ne comprennent pas
15:41et qui ne savent pas ce que c'est, aujourd'hui, d'être agriculteur.
15:45Et même, pour certains, ce que c'est que de consommer français.
15:48Et moi, je vous rejoins sur la notion de souveraineté
15:50parce que cette notion de souveraineté, elle est dans la bouche de tous nos dirigeants.
15:56Notamment d'Emmanuel Macron.
15:58Mais personne ne la définit.
16:00Et aujourd'hui, on n'a pas de vision de cette souveraineté
16:02puisque personne n'ose positionner clairement, ça veut dire quoi ?
16:05Reprendre sa souveraineté en matière d'agriculture.
16:08Ça veut dire quoi, clairement ?
16:09Et c'est là où, vraiment, les décisions seront prises.
16:12Parce que moi, j'ai tendance à dire, à un moment donné,
16:14quand vous voyez que les dirigeants, et on va voir que ça va prendre encore du temps,
16:17ne prennent pas la dimension et ont du mal à s'organiser.
16:20Eh bien, on l'a vu pendant le Covid, organisons-nous nous-mêmes.
16:24Faisons en sorte de pouvoir favoriser cette agriculture de proximité
16:29en nous-mêmes consommant déjà local.
16:32Il y a une vraie difficulté, quand vous prenez l'histoire des marchés publics.
16:35Vous savez, aujourd'hui, on disait que pour les établissements scolaires,
16:38notamment, on cherche à s'approvisionner en circuit court.
16:40La grosse problématique de ça, c'est qu'on a un problème d'approvisionnement.
16:45Donc, elle est là, aussi, la notion de souveraineté.
16:47C'est que comment on fait pour répondre aux besoins locaux,
16:50de structure et toute une agriculture dans un périmètre,
16:54soit départemental, soit régional, pour répondre à ces besoins-là ?
16:57Gérald Darmanin a indiqué cette semaine qu'il allait, justement,
17:00faire en sorte que dans les prisons, d'ici, je ne sais plus, 2028,
17:04on puisse manger local.
17:07On est curieux de savoir comment ça va être possible.
17:09Il le sait qu'il y a un problème de quantité.
17:12La notion de production, les quantités à produire
17:15pour pouvoir répondre à la demande, c'est un sujet.
17:17Maintenant, il faut positionner clairement les choses,
17:20arrêter de parler de la souveraineté dans sa globalité,
17:23mais vraiment déterminer des lignes politiques claires
17:26et favoriser l'enlèvement de toutes ces normes
17:30qui, effectivement, empêchent nos agriculteurs
17:33de pouvoir nous nourrir correctement
17:35et qui favorisent l'entrée sur notre territoire
17:38de produits qu'on n'a absolument pas envie de consommer.
17:40Je préférerais que le garde des Sceaux fasse tout
17:42pour que chaque prisonnier en France dorme sur un lit.
17:44Vous nous disiez qu'il y avait 130% de surpopulation carcérale
17:48plutôt que d'apprendre qu'ils mangeront bio dans quelques années.
17:52Juste pour compléter, je suis parfaitement d'accord
17:54avec ce qui a été dit, mais pour compléter aussi une chose,
17:56c'est sur la responsabilité du consommateur.
17:59Vous avez commencé à en parler.
18:01Si le consommateur pouvait acheter strictement local,
18:06strictement français, je pense qu'il le ferait.
18:08Il ne faut pas manger du raisin quand ce n'est pas la période.
18:10Il ne faut pas manger des fraises quand ce n'est pas la période.
18:12Il était dit qu'à juste titre, les producteurs français
18:16dans tous les domaines s'inquiètent de la hausse des taxes
18:18vis-à-vis des Etats-Unis.
18:20Or, il y a beaucoup de magasins français,
18:24de commerçants français, notamment à New York,
18:26qui ne sont pas si inquiets que ça.
18:28Pourquoi ? Parce que les consommateurs aux Etats-Unis
18:30ont plus de moyens que les consommateurs en France.
18:32La chaîne commence par le porte-monnaie des gens.
18:38Peut-être que les ventes des produits français
18:40ne baisseront pas aux Etats-Unis,
18:42malgré la hausse des taxes imposée par Donald Trump.
18:45On va prendre la direction de la région de Grenoble,
18:47encore, allez-vous me dire.
18:49Je vous comprends.
18:50Avec des dealers qui, eux, distribuent carrément
18:53des pubs dans les boitelettes.
18:55C'est un truc totalement lunaire.
18:57Les habitants, évidemment, de la métropole de Grenoble
18:59ont découvert ces prospectus avec les photos,
19:02les tarifs, les produits.
19:05Le petit truc traditionnel, on va dire.
19:08Il faut s'habituer à cela.
19:10Hélas, on voit tout cela avec Noémie Hardy
19:12et Clara Bouvier-Denaud.
19:13Mais non, il ne faut pas s'habituer à cela.
19:17Photos des produits, prix détaillé,
19:19les dealers ne manquent pas d'imagination.
19:21Ces prospectus ont été distribués dans des boîtes aux lettres
19:24dans plusieurs communes autour de Grenoble.
19:26À Poisa, une cinquantaine d'entre eux ont été retrouvés.
19:30Il y a de l'incompréhension parce que, je vous dis,
19:33je ne vois pas...
19:35En tout cas, la population qu'ils ont touchée,
19:37ce n'est fondamentalement pas des consommateurs.
19:39Depuis de nombreuses décennies,
19:41l'agglomération grenobloise est malheureusement marquée
19:44par ce fléau.
19:46On aimerait bien que les choses puissent s'inverser.
19:49Au dos des prospectus, une véritable carte de visite,
19:52horaire d'ouverture, drive, 24h sur 24, 7 jours sur 7
19:56et une phrase en italique.
19:58Des produits de confiance, un service à la hauteur
20:00de vos attentes.
20:02Une véritable provocation pour les syndicats de police.
20:05C'est un pied de nez, c'est une impunité totale.
20:07On a l'impression de voir le facteur, le postier
20:11qui vient mettre une lettre à un usager, à un citoyen.
20:16C'est malheureusement symptomatique de ces criminels
20:21qui se sentent surpuissants,
20:23qui chaque jour gagnent un peu plus de terrain.
20:25Les habitants et les élus ont alerté les forces de l'ordre.
20:28Une enquête a été ouverte.
20:30Carrément, il n'y a pas de problème.
20:32C'est comme un fast-food.
20:33Ça fonctionne exactement de la même manière.
20:35Et puis voilà.
20:36Vous commandez.
20:37Il y a des belles photos avec le menu et tout ça.
20:40Vous savez, si on était mauvaise langue,
20:42on dirait qu'il y a quelque chose de l'ordre
20:44d'une forme de décadence en fait.
20:46Mais bon, soyons pragmatiques, concrets.
20:48Qu'est-ce que ça nous dit au fond?
20:50Ça nous dit quoi?
20:51Ça nous dit qu'il n'y a aucune peur des conséquences.
20:55Il y a cette idée qu'il n'y a pas de...
20:58En fait, on est dans toute une idée.
21:00Mais moi, ça m'inquiète un peu.
21:02Vous savez, en France, on a fait le choix,
21:04notamment par exemple sur le cannabis.
21:06Ce n'est pas légal, mais à ce moment-là,
21:08vous devez mettre les moyens pour lutter.
21:10Et dans ce cas-ci, ça semble assez simple
21:13de pouvoir se commander cette drogue-là.
21:15Donc, comment se fait-il que les autorités publiques,
21:18les pouvoirs publics,
21:19ne puissent pas réagir rapidement là-dessus?
21:22Je veux dire, il y a un code barre, un QR code.
21:26Donc, c'est très facile de retracer finalement ces personnes.
21:29Alors, on est dans un degré, je vous dirais,
21:31pour ces trafiquants de drogue,
21:33un degré finalement où ils se sentent
21:35complètement, complètement libres.
21:37C'est un échec total.
21:38Donc, on verra avec ces histoires de prison,
21:41à haute sécurité,
21:42est-ce que ça va avoir un impact sur les trafiquants,
21:45sur les trafics.
21:46Mais quand même, restons...
21:48Disons, quand on voit ceci,
21:50on voit à quel point on a perdu du terrain
21:52autour des dernières années,
21:53voire même on a perdu complètement le contrôle.
21:55Et Paul, vous le disiez en regardant son reportage,
21:57ça travaille 7 jours sur 7,
21:58il n'y a pas de jour de récupération.
22:00Il n'y a pas de législation, il n'y a pas d'horaire,
22:03ni quoi que ce soit.
22:04Je ne sais pas si la CGT va se mettre là-dedans.
22:06J'espère qu'il leur paye les heures supplémentaires
22:08et le travail de nuit quand même.
22:09Non, mais c'est totalement lunaire, vraiment.
22:12C'est l'illustration d'une certaine démission,
22:15effectivement, tout simplement.
22:17Démission de tous les services de l'État.
22:20La punité?
22:21C'est la conséquence de la démission,
22:23c'est effectivement l'impunité.
22:24L'impunité, voilà.
22:25C'est pour ça que je me sentais voulu le dire,
22:27et celui ne le dit pas.
22:28Vous l'avez bien fait de me le souffler.
22:30Je me sentais oublié en venir.
22:32En termes de timing, c'est une vraie provocation,
22:35parce qu'il y a 4 jours, il y a une loi qui est sortie,
22:38justement, qui interdit ces fameuses puffs,
22:41ces fameuses cigarettes.
22:42Et donc, ces prospectus arrivent juste derrière
22:46la sortie de la promulgation de cette loi.
22:48Et ça, c'est une véritable provocation.
22:50En plus, ils sont arrivés en masse sur plusieurs villes.
22:52Là, il y a les prospectus, mais ils ont été distribués
22:55aussi sous forme de cartes de visite
22:57sur les pare-brises des voitures.
22:59Donc là, on a une occupation du territoire
23:02et de l'espace public en toute impunité
23:05pour faire de la promotion de la drogue.
23:08Oui, mais on a des services de renseignement,
23:10on a des unités là-dessus.
23:12À un moment donné, on peut décider aussi
23:14de ne plus avoir aucun respect de soi
23:16et de se laisser faire comme ça.
23:17Et c'est un peu ce qui se passe.
23:19Allez, on marque une pause publicitaire
23:21et on se retrouve dans quelques instants
23:23avec cette scène incroyable, hier,
23:25dans le bureau Oval, entre Donald Trump,
23:27Judy Levins et Wladimir Zelensky.
23:30Nous étions en direct dans Punchline.
23:32C'est vrai qu'on n'avait jamais vécu,
23:34journalistiquement parlant, une scène pareille,
23:36un échange pareil.
23:37Harold Eman sera avec nous.
23:38On va revenir évidemment sur cet événement
23:40au combien important ensemble.
23:42Restez avec nous.
23:43À tout de suite.
23:4612h30, merci de nous accueillir.
23:48C'est le week-end du samedi.
23:50Une heure ensemble, jusqu'à 13h.
23:52Avec félicité, Kim De Kish.
23:54Je vous présente l'équipe qui nous accompagne
23:56ce samedi.
23:57Mais tout de suite, nouveau tour de l'information.
23:59Merci Thierry.
24:00Rebonjour à tous.
24:01Au lendemain du passage du cyclone Garance,
24:03la Réunion mesure l'ampleur des dégâts
24:05jugés brutaux et violents.
24:07Le phénomène météorologique a emporté
24:09la vie de 4 personnes dans cet orando
24:11et coulé debout.
24:13Garance a transformé les paysages paradisiaques
24:15de l'île en de véritables scènes de chaos
24:18arbres arrachés, voitures emportées
24:20par les flots, routes, électricité
24:22coupées, les réunionnais déconfinés
24:24depuis ce matin découvrent
24:26une île dévastée.
24:28Retour sur l'enquête autour de l'évasion sanglante
24:30et la cavale de Mohamed Hamra.
24:32Sept nouveaux suspects ont été mis en examen
24:34hier à Paris, portant à 18
24:36le nombre de complices présumés
24:38poursuivis à ce stade après son arrestation
24:40le 22 février dernier en Roumanie.
24:42En vertu d'un mandat d'arrêt européen,
24:44celui que l'on surnomme « la mouche »
24:46est incarcéré depuis mardi à l'isolement
24:48dans la prison ultra sécurisée de Condé-sur-Sartre
24:50dans le département de l'Orne.
24:52Et puis ce regain d'inquiétude
24:54sur la santé du pape François
24:56après une crise respiratoire
24:58survenue hier à l'hôpital Gemelli de Rome
25:00même si le souverain pontife de 88 ans
25:02a passé une nuit tranquille et se repose
25:04en ce moment, ce malaise qui survient
25:06au 16e jour de son hospitalisation
25:08pour une pneumonie aux deux poumons
25:10relance les inquiétudes sur la fragilité
25:12de son état mais aussi sur son pronostic vital
25:14toujours réservé.
25:16Merci beaucoup, féliciter l'équipe
25:18qui nous accompagne en ce samedi carrément
25:20avec Jonathan Cixous, Magali Vicente, Paul Antoine
25:22et Harold Lehman qui nous a rejoints.
25:24Je voulais vous avoir à nos côtés
25:26parce qu'on a vécu une scène incroyable hier
25:28c'était en direct dans Punchline
25:30d'ailleurs, entre Donald Trump,
25:32Jim Evans et Volodymyr Zelensky
25:34scène qui s'est déroulée dans le
25:36fameux et célèbre bureau Oval.
25:38Personnellement je n'avais jamais
25:40assisté à une scène pareille, c'est du jamais vu
25:42on voit tout cela avec Clara Bouvier-Denau
25:44et on en parle ensemble si vous le voulez bien.
25:48Il pourra revenir quand il sera prêt
25:50pour la paix. C'est en ces termes
25:52que Donald Trump a presque grondé
25:54Volodymyr Zelensky sur son réseau social.
25:56Par la voix de son secrétaire d'Etat
25:58il a même exigé des excuses.
26:00Malgré ces vives tensions
26:02le président ukrainien a publié
26:04un tweet en gage de reconnaissance.
26:06Merci à l'Amérique, merci pour votre soutien
26:08merci pour cette visite.
26:10Merci au président des Etats-Unis, au Congrès
26:12et au peuple américain.
26:14L'Ukraine a besoin d'une paix juste et durable
26:16et nous travaillons précisément pour cela.
26:18Pour l'instant, les relations diplomatiques
26:20semblent être gelées entre l'Ukraine et les Etats-Unis
26:22mais le président ukrainien en a lui-même
26:24fait l'aveu. Sans l'appui des Etats-Unis
26:26l'Ukraine aura le plus grand mal à faire face
26:28à la Russie.
26:30Ce sera difficile pour nous,
26:32c'est pourquoi je suis ici, c'est pourquoi
26:34nous parlons des futures négociations.
26:36Ce sera difficile sans votre soutien
26:38nous ne pouvons pas perdre nos valeurs,
26:40notre peuple, nous ne pouvons pas perdre
26:42notre liberté.
26:44Volodymyr Zelensky a beau assurer
26:46que sa relation avec Donald Trump peut être réparée
26:48il estime ne devoir aucune excuse
26:50à son homologue américain.
26:54Alors Harold,
26:56vous étiez à mes côtés hier dans Punchline
26:58quand on a diffusé en direct
27:00cet échange, question
27:02précise, est-ce que
27:04sincèrement il y a une rupture définitive
27:06ou pas entre Zelensky
27:08et Trump ?
27:10Je suis très proche de la rupture, c'est de toutes les façons
27:12une rupture momentanée,
27:14définitive,
27:16l'avenir le dira.
27:18C'est quand même assez surprenant
27:20d'avoir dans le bureau Oval
27:22une ambiance qui
27:24dégénère à ce point
27:26mais voilà, les deux hommes
27:28n'ont pas pu
27:30se retenir apparemment,
27:32chacun est venu avec des idées
27:34plein la tête
27:36et à partir du moment où l'autre
27:38a un peu trop poussé,
27:40je pense que c'est probablement
27:42Donald Trump qui a poussé un peu
27:44le premier, mais l'autre était
27:46chargé, il n'allait pas
27:48se laisser dominer verbalement
27:50et c'est ce qui s'est passé
27:52et ça a donné un résultat assez déplorable.
27:54Cependant, comme les caméras
27:56étaient là,
27:58c'était un moment
28:00de grande écoute
28:02pour tout le monde
28:04et comme les deux sont des hommes de média,
28:06Zelensky a fait toute sa carrière
28:08comme comique
28:10et comédien
28:12et donc il sait l'effet
28:14qu'il donne,
28:16il est devenu instantanément
28:18le roi de l'Ukraine.
28:20Il est très très très
28:22haut dans les sondages
28:24rapides qu'on a fait en Ukraine.
28:26Donc il n'a pas perdu
28:28de ce côté-là, mais militairement
28:30c'est assez terrible.
28:32Maggie, Vincent, c'est vrai qu'on a
28:34assisté à une scène incroyable hier.
28:36Incroyable...
28:38A tous les niveaux.
28:40Mais surtout,
28:42je vais ajouter, pas d'égo dans l'anego
28:44et typiquement hier, on avait
28:46de l'égo
28:48de tous les côtés.
28:50Ce qui est relativement surprenant, et comme l'a dit
28:52Harold, c'est qu'en général
28:54ce genre de discussions se font
28:56à huit clots et hier, elles étaient
28:58avec les médias. Et donc, on avait
29:00et on a des hommes qui
29:02jouent avec les médias.
29:04Et il n'y a pas de place pour tout le monde devant les médias.
29:06Donc c'est en ça que l'égo a pris
29:08énormément le pas sur un certain nombre de choses.
29:10Et on voit bien les postures des différentes
29:12personnes. Ce qui est
29:14très prégnant chez Vladimir
29:16Zelensky, c'est que
29:18en fait, à un moment donné, vous voyez
29:20il est comme ça fermé, il a les mains
29:22les bras croisés et les mains sous les aisselles.
29:24En fait, quand on a cette posture-là,
29:26c'est qu'on affiche un besoin de
29:28protection. C'est-à-dire qu'il s'est senti, et on le voit,
29:30il s'est senti agressé.
29:32Et on en parlait tout à l'heure
29:34sur le plateau, un des enjeux,
29:36quand on arrive dans une négo comme ça, qu'on arrive aux
29:38Etats-Unis, et qu'en plus qu'on sait qu'en termes de rapports de force
29:40il va y avoir les deux
29:42poids des Etats-Unis contre soi,
29:44eh bien, en face,
29:46on a une personne
29:48qui est restée
29:50dans son habit
29:52habituel, qui ne sort
29:54pas de cette posture-là
29:56en mettant un costume.
29:58Alors, on va dire que ça peut être un détail, mais ce n'est pas
30:00un si petit détail que ça. C'est-à-dire que
30:02quand, à un moment donné, vous voulez faire le poids dans une
30:04négociation aussi, et que vous voulez
30:06avoir le respect de
30:08vos interlocuteurs, il y a une façon de se
30:10positionner en tant que gouvernant
30:12et de mettre du poids. Ça n'a pas été du tout
30:14le cas hier, et en fait
30:16il s'est vraiment
30:18mis en posture défensive.
30:20Ça a été très difficile de
30:22revenir sur une posture offensive.
30:24Et puis, on voit bien, à un moment donné, que
30:26Donald Trump, il est
30:28penché en avant, et je ne sais pas si vous avez vu, mais il a les mains
30:30comme ça, qui sont
30:32pointées vers le bas.
30:34Ça, ça veut dire qu'il n'écoute plus.
30:36Enfin, je veux dire, pour quelqu'un
30:38qui fait partie d'une négo et qui voit ça
30:40chez son interlocuteur, si vous n'avez pas
30:42un argument clé pour revenir
30:44dans le game, c'est mort, c'est fini.
30:46C'est fin du jeu, et il aurait
30:48déjà dû partir depuis un moment,
30:50c'est pour ça que j'aime vous avoir à mes côtés,
30:52parce qu'on fait toujours un pas de côté sur la lecture
30:54des grands moments comme ça, et c'est important de vous avoir.
30:56On va écouter Emmanuel Macron
30:58qui a réagi, et puis on écoutera également
31:00Donald Trump juste après cet échange.
31:02Mais d'abord Emmanuel Macron, et puis je continue
31:04mon tour de table.
31:06Nous connaissons tous la situation.
31:08Il y a un agresseur qui est la Russie.
31:10Il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine.
31:12Je pense que nous avons tous eu raison
31:14d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie
31:16il y a trois ans, et de continuer à le faire.
31:18Et quand je dis nous, ce sont les Etats-Unis d'Amérique,
31:20les Européens, les Canadiens,
31:22les Japonais, et plusieurs autres.
31:24Et que c'est ça.
31:26Et qu'il faut remercier tous ceux
31:28qui ont aidé,
31:30et qu'il faut respecter
31:32ceux qui depuis le début se battent.
31:34Parce qu'ils se battent pour leur dignité,
31:36leur indépendance, pour leurs enfants,
31:38et pour la sécurité de l'Europe.
31:40Ce sont des choses simples, mais elles sont bonnes à rappeler
31:42dans ces moments-là, c'est tout.
31:44Voilà, ça c'était l'action d'Emmanuel Macron.
31:46Je vous propose d'écouter maintenant celle de Donald Trump
31:48juste après cette scène totalement lunaire,
31:50et ensuite on poursuit le tour de table.
31:54Il devrait avoir un cessez-le-feu immédiat,
31:56mais il n'en a pas voulu.
31:58Un cessez-le-feu, ça peut se faire tout de suite.
32:00Pour mettre fin à une guerre,
32:02oui, il faut un contrat.
32:04Ça prend du temps, ça se négocie.
32:06Mais moi je voulais mettre fin au combat tout de suite.
32:10Voilà, il voulait mettre fin au combat tout de suite.
32:12Bon, il va falloir attendre un petit peu, Paul-Antoine.
32:14Ça, on s'en doutait quand même.
32:16Pour revenir sur ce qu'a dit le président Macron,
32:18il n'a qu'à nommer Bruno Le Maire
32:20à la place de von der Leyen.
32:22Il a mis l'économie russe à genoux,
32:24donc il mettra bien la Russie à genoux.
32:26C'est votre côté provocateur, Paul-Antoine.
32:28Non, mais le président Trump
32:30l'a rappelé avant-hier
32:32avec le Premier ministre britannique.
32:34Il lui dit qui va se battre contre les Russes.
32:36Vous, seul ? Vous, le Royaume-Uni ou vous, l'Europe ?
32:38Non.
32:40Ça fait 15 ans, 20 ans qu'on parle d'une Europe de la défense.
32:42On est incapable de la mettre en place.
32:44On parle maintenant de l'affaire.
32:46On ne la fera pas maintenant, c'est trop tard.
32:48Hier, ce qui nous a été montré,
32:50ce n'est pas dans le président Trump,
32:52c'est les États-Unis.
32:54La puissance, ce n'est pas le président Trump,
32:56c'est la puissance américaine depuis toujours.
32:58Hier, vous avez quelqu'un qui a la puissance,
33:00qui a l'armée, qui a les armes, qui a tout,
33:02et qui dit au président ukrainien,
33:04c'est simple, soit vous allez selon mes règles,
33:06soit il n'y a plus rien.
33:08Soit on vous abandonne.
33:10Et on connaît l'abandon.
33:12On a abandonné les Afghans,
33:14on a abandonné les Vietnamiens,
33:16on a abandonné les Irakiens.
33:18Vous inquiétez pas, vous abandonnez, ce ne sera pas un problème.
33:20Et la réalité, elle est là.
33:22Ce qu'il y a pour finir, par contre, d'assez malsain,
33:24et à un moment, le président ukrainien
33:26a commencé à le dire, mais c'est compliqué pour lui,
33:28c'est qu'il ne faut pas oublier,
33:30le président Trump lui demande plusieurs fois
33:32de remercier le peuple américain.
33:34Mais est-ce que le peuple américain
33:36ou le président Trump, qui est quand même le président,
33:38qui est le successeur des autres présidents,
33:40s'excuse auprès du peuple ukrainien
33:42d'avoir poussé aussi à cette guerre ?
33:44Parce que cette guerre, évidemment, la Russie l'amène
33:46et l'a commencée, mais il ne faut pas oublier
33:48l'USAID qui a donné des milliards
33:50en Ukraine pour faire cette guerre.
33:52Il faut se souvenir de Madame Victoria Nuland
33:54qui a poussé énormément pour ça.
33:56Donc il y a quand même
33:58deux poids, deux mesures.
34:00Et ça, il ne faut pas oublier le rôle derrière,
34:02pas du président Trump, lui, il n'était pas là.
34:04Et Trump a taclé sévèrement
34:06ses prédécesseurs, Biden et Obama.
34:08Il a d'ailleurs reproché
34:10à Zelensky d'avoir
34:12soutenu
34:14le président Biden
34:16et du coup Mme Harris pendant la campagne.
34:18Il y avait raison là-dessus.
34:20D'un point de vue politique, c'est vrai que le président Zelensky
34:22a pris beaucoup de risques là-dessus.
34:24Karima et Jonathan, et ensuite on parle de ce qui se passe
34:26à Londres demain avec vous, Harold.
34:28Karima.
34:30La scène qu'on a vue hier dans le bureau Oval,
34:32a priori, quand on regarde ça, on a eu l'impression
34:34d'assister à un accident de voiture
34:36en direct, vous voyez.
34:38Mais si on regarde
34:40les codes quand même de communication,
34:42il y a eu cette communication assez effectivement
34:44brutale, tentative d'humilier
34:46Zelensky
34:48en rappelant finalement qui était le plus fort
34:50dans le rapport de force,
34:52c'est inévitablement les États-Unis.
34:54Mais sur le fond quand même, chacun
34:56utilise sa communication parce que ce que ça
34:58envoie au monde entier,
35:00c'est, écoutez,
35:02c'est nous qui avons le pouvoir,
35:04c'est les États-Unis.
35:06Mais Zelensky, par ailleurs,
35:08il ne sort pas perdant de tout ça
35:10non plus, malgré tout.
35:12Il y a cette émulation, je pense que ça fait mal quand on
35:14regardait cette scène.
35:16Depuis, il a multiplié les messages de remerciements.
35:18Il remercie, il remercie, il remercie.
35:20La conséquence quand même,
35:22les conséquences de tout ça quand même, c'est quoi?
35:24C'est du côté européen, plusieurs pays,
35:26plusieurs alliés qui font bloc, qui disent
35:28oui, on va mettre,
35:30on va essayer de se réunir. Il y a la question
35:32de garantie de sécurité. Nous, on va pouvoir
35:34être là-bas, peut-être faire quelque chose de plus.
35:36Donc, il y a quand même cette idée.
35:38Et je vous dirais quand même là-dessus,
35:40c'est sûr que ce n'est pas suffisant,
35:42mais il est allé quand même chercher
35:44cette sympathie. Et côté américain,
35:46lui, c'est exactement ce qu'il veut aussi.
35:48En fait, c'est s'en laver les mains et de dire
35:50moi, ce qui m'importe,
35:52c'est d'avoir un accord, par exemple, sur les terres rares,
35:54sur les minerais.
35:56Et ce n'est pas pour rien ensuite que
35:58Zelensky, en coulisses, après, se met
36:00à remercier parce qu'il sait que tout l'enjeu
36:02va se retrouver quand même sur ce chapitre
36:04qui va être très important. Mais quand même,
36:06le résultat des courses, on savait que
36:08les États-Unis allaient se désengager.
36:10Donc maintenant, il y a le soutien de l'Europe
36:12envers Zelensky et l'Ukraine.
36:14Jonathan, un dernier mot
36:16avant d'aborder ce qui va se passer demain.
36:18En diplomatie, il peut y avoir des négociations
36:20musclées, c'est fréquent.
36:22Mais ça se passe en coulisses.
36:24La diplomatie, c'est l'art de la coulisse.
36:26Elle se passe derrière le rideau, si vous voulez.
36:28Cette démonstration
36:30face caméra a quelque chose
36:32de totalement inédit
36:34qui peut choquer, parce qu'il y a
36:36des mots qui, a priori, ne se
36:38prononcent pas en public, encore une fois.
36:40Et à François Huron, des caméras et des journalistes.
36:42En voyant cela, ça peut être
36:44un dérapage, un accident de la route
36:46ou quoi que ce soit, je me rends compte
36:48qu'il y a beaucoup de choses qui clochent depuis
36:50trois ans. Ça a commencé
36:52depuis trois ans, depuis
36:54l'offensive russe en Ukraine.
36:56Souvenez-vous de la
36:58mise en scène par Emmanuel Macron,
37:00de ses rapports, qui pourtant étaient bons, avec
37:02Vladimir Poutine, qui a enregistré
37:04ses conversations téléphoniques, qui s'est lui-même mis en scène.
37:06Souvenez-vous que dès juillet
37:082022, quelques mois après l'invasion,
37:10vous avez le couple Zelensky qui pose
37:12pour Vogue International dans le palais
37:14de Kiev, dans le palais présidentiel
37:16de Kiev, au milieu des sacs de sable,
37:18devant les fenêtres, etc. Le couple glamour
37:20sous les bombes. On n'a jamais vu ça
37:22dans n'importe quel conflit. Et maintenant
37:24on voit ce règlement
37:26de compte digne d'un
37:28soap opéra. Il y a quelque chose
37:30qui montre qu'il y a un déraillement
37:32depuis le début, à des niveaux
37:34divers évidemment, des responsabilités
37:36divers, mais finalement
37:38dans l'inconcevable,
37:40il y a malgré tout, malheureusement
37:42une certaine cohérence, on l'a encore vu hier.
37:44Très rapidement, Harold,
37:46une réunion de dirigeants
37:48européens est prévue demain
37:50à Londres, sur la sécurité en Ukraine.
37:52On va voir d'ailleurs une image, puisque Zelensky
37:54est arrivé à Londres, je crois qu'on a une image
37:56de lui à l'aéroport de Londres.
37:58Voilà, il est arrivé.
38:00Très rapidement, quel est le but précis
38:02après, le jour d'après
38:04je dirais, après ce clash ?
38:06Alors déjà, c'est le deuxième
38:08épisode du format.
38:10Emmanuel Macron avait fait le premier
38:12format tout de suite après le sommet de
38:14Munich, où J.L. Evans
38:16avait annoncé
38:18au monde entier que
38:20les Etats-Unis, maintenant, s'occuperaient
38:22grosso modo de la politique intérieure
38:24d'abord, et qu'il fallait qu'ils se débrouillent
38:26tout seuls, et c'est
38:28le deuxième volet. C'est chez
38:30Kirstarmer, les 18
38:32dirigeants, dont trois par téléphone,
38:34les trois baltes, et on va
38:36parler du renforcement
38:38de l'aide à l'Ukraine, y compris
38:40militaire. Et
38:42la grande question, qui
38:44n'a pas encore
38:46été débattue, c'est, est-ce qu'on envoie
38:48des troupes ? Alors,
38:50l'idée avait été d'envoyer des troupes
38:52seulement une fois qu'il y aurait
38:54un cessez-le-feu et un accord
38:56ce seraient des troupes pour maintenir
38:58la paix, mais maintenant, la question
39:00devient beaucoup plus critique, puisqu'il
39:02n'y a ni cessez-le-feu, ni garantie
39:04américaine. Donc voilà un petit peu ce
39:06qu'ils vont être obligés de
39:08je dirais, travailler.
39:10Et on va suivre ça avec attention, demain,
39:12et vous serez à mes côtés, évidemment, Harold.
39:14Pour terminer, je voulais qu'on évoque nos amis
39:16de C8, parce que ça y est, nous sommes
39:18le 1er mars, clap de fin,
39:20on a une énorme pensée pour tous
39:22nos amis de C8, et regardez
39:24le clap de fin, c'était hier soir.
39:44Merci à vous, merci à vous. Voilà, qui êtes là avec nous
39:46depuis la première.
39:48Merci à tous. Merci d'être là.
39:50Merci à vous. Ciao.
39:52Merci toutes et tous d'avoir été là.
39:54Merci. Clap de fin.
39:56Merci vraiment du fond du cœur.
39:58Il est l'heure de se quitter, donc page se referme.
40:00Notre souvent belle route à vous.
40:02Je pleure maintenant. A bientôt.
40:04Je vous aime fort, et n'oubliez pas, la télé c'est que de l'art.
40:06Merci les amis.
40:20Les chéris, vous pensiez que c'était fini, bien non.
40:22On sera là dès lundi en direct.
40:24Bon, on est comme des fous.
40:26Vive la liberté !
40:28Voilà. Vive la liberté.
40:30Écran noir.
40:32C'est quoi la moralité de l'histoire
40:34pour les uns et les autres ? Tour de table. Et on salue également,
40:36on a une pensée pour nos amis d'énergie
40:38qu'il ne faut pas oublier.
40:40Moralité de l'histoire de tout cela, parce qu'en fait,
40:42évidemment, c'est notre ami Cyril Hanouna qui était visé,
40:44mais Cyril va rebondir, son équipe va rebondir.
40:46Et quand je dis
40:48qu'on a une pensée pour les salariés,
40:50il y a 400 personnes qui travaillent
40:52sur cette chaîne.
40:54Il faut dire travailler. Utiliser le passé.
40:56C'est terrible.
40:58La moralité de l'histoire,
41:00si vous voulez, c'est la mise en avant
41:02un coup de projecteur
41:04sur des anomalies démocratiques
41:06en France. C'est-à-dire que
41:08vous avez une instance,
41:10paraît-il, indépendante
41:14qui emploie
41:16des camarades.
41:18Tout un petit monde.
41:20Des camarades et des amis, on va dire.
41:22Des amis qui viennent du Conseil d'État,
41:24qui viennent d'ailleurs d'autres instances.
41:26Il y a quelque chose que
41:28beaucoup de gens ignorent, c'est que les amendes
41:30infligées par l'ARCOM,
41:32et il y en a eu beaucoup ces dernières
41:34années contre C8,
41:36les amendes infligées par l'ARCOM vont alimenter qui ?
41:38vont alimenter le CNC.
41:40Et donc, si vous voulez,
41:42c'est un circuit fermé
41:44qui est assez intéressant
41:46à observer.
41:48Et c'est intéressant de voir
41:50ce que finance le CNC,
41:52qui est aussi sous le coup
41:54de la Cour des Comptes, et de voir
41:56que c'est l'argent, notamment de C8,
41:58il y a quelque chose d'assez
42:00troublant, dirais-je.
42:02Magali, rapidement, parce qu'on n'a pas beaucoup de temps.
42:04Je vais tenter de dire et qui le tourne après.
42:06Maintenant qu'on a assisté à cela.
42:08Quand on parle de C8, majoritairement,
42:10les gens l'associent à Cyril Hanouna.
42:12Et en fait, on a sacrifié une chaîne pour la tête
42:14d'une seule personne, parce qu'on oublie
42:16toutes les autres émissions.
42:18On les a vues ces derniers jours, quand elles sont
42:20passées, on a vu les larmes de William Denergy.
42:22Le Journal de Luxe, que j'ai reçu sur ce plateau.
42:24Il y a tout un tas d'autres émissions qui étaient
42:26sur cette chaîne-là, et c'est ça qu'on a tendance
42:28à oublier, et on s'est
42:30servi de ça pour faire du pour ou du
42:32contre Cyril Hanouna.
42:34D'ailleurs, il l'a dit lui-même dans son discours.
42:36C'est ça qui est grave.
42:38Et au-delà de ça, c'est
42:40cette problématique de liberté d'expression.
42:42Dire aujourd'hui que la liberté d'expression
42:44n'est pas en danger en France, ce n'est pas vrai.
42:46On a un vrai sujet. On a un vrai sujet
42:48d'infantilisation permanente
42:50où on va nous dire ce que l'on
42:52doit ou pas regarder, ce que l'on doit ou pas
42:54entendre, sous prétexte de notre propre
42:56sécurité. On le voit bien sur tous les réseaux.
42:58Et ça, c'est un vrai danger pour
43:00l'avenir de notre société.
43:02C'est la France.
43:06On a commencé l'émission sur les
43:08agriculteurs qui sont sacrifiés.
43:10On n'oublie pas d'ailleurs qu'ils ont
43:12été en partie sacrifiés sur des
43:14sanctions qu'on a mises contre la Russie, etc.,
43:16qui se sont montrées complètement inefficaces.
43:18Une bureaucratie qui détruit tout.
43:20Là, aujourd'hui, on a une société qui marche,
43:22qui fait de l'argent, une chaîne qui fait de l'argent,
43:24contrairement à ce qu'on dit, et qui, dans tous les cas, est privée.
43:26Donc, même si elle perd de l'argent, moi, ça ne me regarde pas,
43:28ce n'est pas mes impôts. Ça ne vous regarde pas, ce n'est pas vos impôts.
43:30Vous n'êtes pas M. Bolloré, ce n'est pas vous qui payez.
43:32Donc, une société qui marche, qui emploie 400 personnes,
43:34et là, on a des gens non-élus
43:36qui n'ont jamais...
43:38Le seul risque de leur vie, ça aura fait deux ans
43:40de prépa et faire l'ENA, et qui, eux, décident
43:42pour des millions de gens ce qu'il faut faire
43:44et qui, du coup, c'est nous qui payons. Parce que le chômage,
43:46c'est nous qui allons payer, etc., etc.
43:48C'est la France. Ce qui marche, on le détruit.
43:50Et ce qui ne marche pas, on le met en avant.
43:52Deux mots pour conclure.
43:54Je trouve ça extrêmement honteux.
43:56J'ai une pensée, évidemment,
43:58pour ces 400 personnes qui ont perdu leur emploi,
44:00qui sont sur la paille,
44:02et pour ces 400 familles qui sont touchées.
44:04Et je trouve ça honteux
44:06parce que, finalement, oui, on voulait la tête
44:08de Cyril Hanouna.
44:10On en veut à un groupe de presse
44:12qui a le courage
44:14de défendre la liberté d'expression.
44:16Et ça, on ne l'accepte pas.
44:18On ne l'accepte pas. Mais vous voyez,
44:20les idées continuent.
44:22Le peuple continue de penser par lui-même.
44:24Et le peuple, à un moment donné,
44:26on sait pourquoi ça se fait par les votes.
44:28Ça se fait...

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