Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce dimanche avec Adrien Spiteri qui va m'accompagner durant ces deux heures.
00:00:07Bonjour Adrien, vous allez bien ?
00:00:08Très bien et vous Thierry ?
00:00:09Eh bien écoutez, parfaitement, c'est parti, 11h-13h, c'est votre Mini-News Week-end, je vous présente mon équipe du dimanche dans quelques instants mais tout de suite le sommaire de notre première partie.
00:00:17Allez, on va prendre la direction de Mulhouse dans quelques instants, on sera avec notre équipe, Tancreda Guillotel, Audrey Legray, retour sur cet attentat qui a fait un mort et des blessés des policiers municipaux.
00:00:29Un homme de 37 ans, sous OQTF, radicalisé et schizophrène a été arrêté.
00:00:35L'Algérie, tenez-vous bien à refuser par 10 fois, oui, 10 fois son expulsion.
00:00:40Et maintenant, que fait-on ? C'est une question, on va se la poser dans Mini-News.
00:00:44Deuxième gros titre de cette émission, on va vous montrer une séquence totalement lunaire, incroyable dans Mini-News.
00:00:51Ça se passe carrément au pied de la tour Eiffel, des vendeurs à la sevette qui s'attaquent aux forces de l'ordre, scène lunaire, c'est un vrai sujet de débat pour Mini-News.
00:01:00Et puis, retour sur la fin de la cavale de Mohamed Hamra, l'homme le plus recherché de France a été interpellé en Roumanie, un vrai soulagement, on y reviendra largement.
00:01:10Mais tout de suite, on commence par un premier tour de l'information avec vous, Adrien Spiteri.
00:01:14Le gouvernement veut donner une feuille blanche aux partenaires sociaux à quelques jours de l'ouverture d'une concertation sur la réforme des retraites.
00:01:22C'est ce qu'a déclaré la ministre du Travail, Catherine Vautrin. Le but, leur laisser une totale liberté dans les échanges et les idées.
00:01:29Les discussions débuteront jeudi.
00:01:31Rachida Dati, réagie à la fermeture de C8, c'est la ministre de la Culture, dit avoir une pensée pour les téléspectateurs qui considèrent qu'on les prive injustement d'une chaîne.
00:01:41Des mots prononcés dans une interview accordée au journal du dimanche, elle annonce également son intention de discuter avec le président de l'ARCOM.
00:01:50Et puis, Israël va reporter les libérations de prisonniers palestiniens.
00:01:53L'État hébreu veut s'assurer que le Hamas mette fin aux cérémonies humiliantes pour les otages libérés.
00:01:59Elles ont lieu depuis le début du cessez-le-feu.
00:02:01620 prisonniers palestiniens devaient retourner dans la bande de Gaza hier en échange de la libération de 6 otages.
00:02:08Merci beaucoup chère Adrienne, on vous retrouve à 11h30.
00:02:1111h30, le rendez-vous est pris. Naïma Fadel est avec nous.
00:02:14Bonjour Naïma. Bonjour Thierry.
00:02:16Karim Abouic, fidèle à l'émission, est avec nous également.
00:02:19Bonjour Thierry.
00:02:20Magali Vissane, communicante politique est avec nous.
00:02:22Bonjour Thierry.
00:02:23Et puis Juliette Sada est avec nous également.
00:02:25On va commencer par prendre la direction de Mulhou, je vous le disais, la France a été une nouvelle fois frappée par un acte terroriste.
00:02:33Hier après-midi, un homme de 37 ans est suspecté d'avoir tué un homme à l'arme blanche et d'avoir blessé grièvement trois policiers municipaux.
00:02:39Et on va retrouver notre équipe, Tankred Guillotel et Audrey Legray.
00:02:43Bonjour Tankred.
00:02:44Je suppose qu'à Mulhouse, l'émotion est toujours aussi immense le jour d'après.
00:02:53Oui écoutez, je me trouve actuellement devant le marché couvert de Mulhouse
00:02:56où a eu lieu cet attentat hier et où est arrivée la police scientifique il y a quelques minutes maintenant.
00:03:03C'est un quartier populaire qui était très animé ce samedi
00:03:05et qui s'est réveillé ce matin sous le choc après avoir été frappé par cet attentat terroriste.
00:03:10Plusieurs habitants de ce quartier nous ont confié leur tristesse mais aussi leur inquiétude.
00:03:18Pas assez de sécurité et vraiment ça craint Mulhouse.
00:03:22C'est horrible ce qui est arrivé parce que c'est un pauvre monsieur qui était là faire ses courses et il est décédé.
00:03:28C'est vraiment horrible.
00:03:29C'est très inquiétant parce que c'est un système un petit peu d'escalade.
00:03:31Ça fait des années que je vis dans cette région.
00:03:33Je suis natif de la région parisienne et je m'aperçois au fur et à mesure des années
00:03:37et de l'expérience que j'ai que ça se dégrade de plus en plus.
00:03:43Hier j'ai pleuré toute la nuit.
00:03:45Vous voyez j'arrive même pas à parler maintenant parce que ça fait peur.
00:03:52Vous l'avez compris l'attentat a fortement marqué les esprits.
00:03:56Ici ouvert 15h45.
00:03:58Hier l'agresseur présumé a attaqué plusieurs policiers municipaux avec un couteau.
00:04:02Une attaque qui a fait un mort et plusieurs blessés.
00:04:05Une enquête a été ouverte et selon le parquet national antiterroriste
00:04:09quatre personnes dont l'assaillant présumé sont en garde à vue actuellement.
00:04:13Beaucoup d'enquêtes guillotelles avec Audrey Legray depuis Mulhouse.
00:04:17Et j'en profite pour s'allumer.
00:04:20Juliette Sadat vous êtes avec nous.
00:04:22On va revenir sur le profil de ce suspect de 37 ans.
00:04:25Ce qu'on a appris c'est qu'il est arrivé illégalement sur le territoire français.
00:04:31C'était en 2014.
00:04:33Il est né en Algérie.
00:04:35Il est âgé de 37 ans.
00:04:37Il avait été interpellé en fin 2023 après les massacres du 7 octobre en Israël.
00:04:41Puis condamné à six mois de prison pour apologie du terrorisme.
00:04:46Il est d'ailleurs fiché au FSPRT, le fichier de traitement des signalements
00:04:50pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.
00:04:53Et c'est dans le cadre de cette procédure qu'il a fait l'objet d'une expertise psychologique
00:04:58qui a détecté un profil schizophrène.
00:05:01Il a donc été placé une première fois en CRA, en centre de rétention administrative.
00:05:06Mais l'Algérie a refusé de le reprendre non pas une fois, non pas deux fois
00:05:10mais dix fois.
00:05:13Il est ensuite sorti de ce CRA.
00:05:15Il a ensuite été assigné à résidence avec l'obligation quotidienne
00:05:19de pointer au commissariat.
00:05:21Une obligation qui n'a pas été respectée hier,
00:05:23juste avant de commettre cet acte de terrorisme.
00:05:25Merci beaucoup Juliette.
00:05:27Et maintenant, que fait-on ?
00:05:29Je vais me tourner vers vous, ma chère Elodie Hicham.
00:05:31On va écouter Bounour Otayou qui s'est exprimé sur le sujet hier
00:05:34et qui insistait justement sur le fait que l'Algérie a refusé dix fois,
00:05:38dix fois son expulsion.
00:05:40On écoute Bounour Otayou.
00:05:42Une fois de plus, c'est le terrorisme islamiste qui a frappé.
00:05:46Et une fois de plus, j'ajoute que ce sont les désordres migratoires
00:05:50qui sont aussi à l'origine de cet acte terroriste.
00:05:54Voilà un individu qui aurait dû être accepté par l'Algérie.
00:05:58L'Algérie l'a refusé.
00:06:00A dix reprises, mes services ont relancé le consulat algérien
00:06:07sans jamais que celui-ci, que l'Algérie,
00:06:09n'accepte quelqu'un qui était né en Algérie.
00:06:11Et là, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
00:06:13Concrètement, Elodie,
00:06:15on écoutera à nouveau Bounour Otayou
00:06:17qui dit qu'il faut carrément établir un rapport de force
00:06:19avec l'Algérie.
00:06:21Mais on le voit bien.
00:06:23Dix fois, il y a eu une demande d'expulsion
00:06:25et dix fois, l'Algérie nous a envoyés sur notre territoire.
00:06:29Oui, mais en fait, est-ce qu'il faut engager un rapport de force
00:06:31avec l'Algérie ?
00:06:33Mais en fait, le rapport de force avec l'Algérie,
00:06:35on l'a totalement perdu.
00:06:37Donc dire aujourd'hui qu'il faut engager un rapport de force,
00:06:39non, il faut essayer de rattraper le retard du rapport de force
00:06:41qu'on n'a pas engagé suffisamment tôt.
00:06:43La réalité, elle est là.
00:06:45Cette histoire, malheureusement,
00:06:47c'est le réel qui se confronte à la volonté politique.
00:06:49Oui, Bruno Otayou a des mots très déterminés.
00:06:51Oui, Bruno Otayou, dans l'opposition,
00:06:53disait qu'il allait tout changer si un jour la droite était au pouvoir.
00:06:55Et malheureusement, on voit bien qu'aujourd'hui,
00:06:57la volonté politique ne fait pas tout.
00:06:59Sur cette affaire,
00:07:01ça ne dépend pas de Bruno Otayou
00:07:03ni de la France, ça dépend de la bonne volonté des Algériens.
00:07:05Quand vous voyez, je crois que c'était il y a deux semaines,
00:07:07l'interview du président Tebboune
00:07:09à nos confrères de l'Opinion,
00:07:11elle est extrêmement éclairante.
00:07:13On a un président qui presque, si j'ose dire, s'amuse
00:07:15du fait qu'il ne reprenne pas ses ressortissants,
00:07:17du fait qu'il explique qu'on peut couper l'aide de la France
00:07:19à l'Algérie, il n'en a pas besoin.
00:07:21Donc tac, s'ils n'en ont pas besoin, alors coupons-là cette aide.
00:07:23Et on voit qu'on a pris du retard.
00:07:25Il y a un conseil interministériel qui va se tenir sur la question
00:07:27de l'immigration ce mercredi,
00:07:29qui était prévu avant l'attaque, mais qui donc, dans le contexte,
00:07:31prend encore plus de sens.
00:07:33Le problème, c'est qu'on a pris tellement de retard
00:07:35qu'aujourd'hui, comment forcer les Algériens
00:07:37à reprendre leurs ressortissants ?
00:07:39On parle de ce cas-là, mais sur les plateaux, ça fait quand même un certain nombre de fois.
00:07:41Oui, il y a longtemps qu'on en parle.
00:07:43D'autres cas, il y a les influenceurs, notamment.
00:07:45Comment les forcer ? Aujourd'hui, il faut l'avouer,
00:07:47on est dans un bras de fer qu'ils ont complètement gagné.
00:07:49Est-ce qu'on peut inverser la tendance ?
00:07:51Maintenant, c'est la question, mais Bruno Otayou ne peut pas dire
00:07:53qu'il faut engager un rapport de force.
00:07:55On le perd, mais allègrement, et on perd toutes les parties.
00:07:57Mais on est ridicule.
00:07:59On écoute Bruno Otayou sur ce rapport de force
00:08:01qu'il s'est instauré.
00:08:03Je suis partisan,
00:08:05puisque la méthode douce
00:08:07a été utilisée
00:08:09avec l'Algérie,
00:08:11de poser un rapport de force.
00:08:13Le droit international,
00:08:15les relations entre les pays, les nations,
00:08:17mais là,
00:08:19notamment avec le régime algérien,
00:08:21c'est la réciprocité.
00:08:23Il n'applique pas un certain nombre
00:08:25d'accords que nous avons passés
00:08:27avec eux. Pourquoi est-ce que nous,
00:08:29on serait plus royalistes
00:08:31que le roi ? Donc moi, je suis pour ce
00:08:33rapport de force,
00:08:35parce que je vois bien qu'on a des individus
00:08:37dangereux, qui devraient être en Algérie,
00:08:39et qui sont sur le sol français.
00:08:41– Magali Vicente,
00:08:43votre réaction suite aux propos
00:08:45tenus par Élodie Huichard,
00:08:47et la volonté de Bruno Otayou,
00:08:49et le chiffre n'est pas anodin,
00:08:51dix tentatives d'expulsion,
00:08:53mais de qui se moque-t-on ?
00:08:55On est ridicules, c'est ce que je disais,
00:08:57nous sommes ridicules.
00:08:59– On est ridicules, on est rassurés de voir
00:09:01effectivement que Jean-Noël Barrault a annoncé
00:09:03le conseil interministériel sur l'immigration
00:09:05pour voir s'il y a des leviers concrets
00:09:07qui vont sortir, mais vous savez,
00:09:09la France souffre d'un mal profond,
00:09:11c'est celui d'avoir malheureusement
00:09:13des dirigeants et des leaders
00:09:15politiques, enfin qui se disent leaders,
00:09:17et qui pour le coup n'ont pas le courage
00:09:19de mettre des mots, M-O-T-S,
00:09:21sur les mots M-A-U-X,
00:09:23et ça c'est fondamental, vous voyez bien
00:09:25la différence de positionnement entre
00:09:27une gauche extrême-gauche qui a
00:09:29très peu réagi, ou qui réagit essentiellement
00:09:31sur le champ émotionnel,
00:09:33c'est-à-dire compassion envers les victimes,
00:09:35mais personne ne souhaite utiliser
00:09:37le mot de terrorisme,
00:09:39et encore moins islamiste.
00:09:41Donc ça c'est dangereux, c'est dangereux
00:09:43pour notre société, parce que quand on
00:09:45refuse de mentionner, de mettre les mots
00:09:47sur ce qui se passe, ça veut dire qu'on refuse
00:09:49d'admettre qu'ils existent.
00:09:51Et comment on peut se positionner
00:09:53comme un leader politique,
00:09:55au service de la France,
00:09:57et des intérêts des Français, quand en fait
00:09:59on refuse de conscientiser ça, je veux dire, Bruno Retailleau
00:10:01l'a bien rappelé, il dit, je veux protéger
00:10:03les Français. Il fait son travail,
00:10:05il est sur le terrain,
00:10:07systématiquement, il peut être critiqué
00:10:09effectivement comme le rassemblement,
00:10:11il dit les choses, il dit les choses,
00:10:13il dit la vérité surtout. Il pose les limites,
00:10:15les limites on en a bien conscience,
00:10:17rapport de force, oui Elodie l'a bien mentionné,
00:10:19on est déjà dans un rapport de force,
00:10:21maintenant c'est quel rapport
00:10:23plutôt collectif au sein du gouvernement
00:10:25pour augmenter ce rapport de force,
00:10:27parce que la difficulté elle est là, on voit bien,
00:10:29enfin Jean-Noël Barraud a dit tout à l'heure,
00:10:31nous aurons sans doute
00:10:33un certain nombre
00:10:35de choses, un certain nombre de choses
00:10:37à revoir sur la manière dont nous contrôlons
00:10:39l'immigration. Mais il faut sortir
00:10:41de ces concepts insupportables et aller
00:10:43plus précisément justement sur les mots
00:10:45pour mettre des actes concrets parce que
00:10:47c'est ce que les Français réclament.
00:10:49Non mais juste un mot pour compléter
00:10:51effectivement ce que vous disiez, je pense que la première
00:10:53question en fait qui va se poser
00:10:55sur la réunion de mercredi n'est même pas tant
00:10:57le certain nombre de choses qui vont changer, c'est
00:10:59est-ce qu'il peut y avoir une parole commune ? Avant même
00:11:01de savoir ce qu'on va dire, c'est est-ce qu'on peut dire
00:11:03quelque chose ? Est-ce que les membres du gouvernement
00:11:05qui seront présents, quand vous mettez à la même table
00:11:07par exemple un François Bayrou et un
00:11:09Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, je ne suis pas sûr
00:11:11qu'ils parlent d'une seule voix.
00:11:13Non mais justement, effectivement, pour
00:11:15dire ce que vient de dire Elodie,
00:11:17ils ne parlent absolument pas de la même voix. On voit bien
00:11:19que le ministre Retailleau
00:11:21n'a de cesse de dire il faut mettre
00:11:23en place un rapport de force, un rapport de force
00:11:25mais qu'on voit bien qu'il est les mains
00:11:27liées. Quant au ministre des
00:11:29affaires étrangères ce matin, moi je trouvais
00:11:31qu'il bégayait sur la question de
00:11:33de l'Algérie. Il a tourné beaucoup,
00:11:35beaucoup en rond pour à un moment dire
00:11:37on va voir ce qu'on va faire. Il faut
00:11:39il a même cité certains pays.
00:11:41À un moment quand on lui parle du
00:11:43risque terroriste, il nous parle
00:11:45de la Syrie. Quand on lui dit
00:11:47revenons ici et je
00:11:49vous pose la question concernant l'Algérie
00:11:51il dit oui mais en fait tout ça
00:11:53ça vient aussi de
00:11:55à la base de la Syrie. Il faut arrêter de nous raconter
00:11:57des bobards. Tous les Français
00:11:59savent bien aujourd'hui que nous
00:12:01avons un risque au niveau
00:12:03de notre pays et que
00:12:05c'est, enfin
00:12:07les choses qu'il faut mettre en place avant tout
00:12:09c'est un rapport effectivement de force
00:12:11alors vous savez je dis rapport de force mais ça me fait
00:12:13sourire parce qu'on voit bien ce que
00:12:15a dit Élodie qu'en réalité
00:12:17aujourd'hui c'est l'Algérie
00:12:19qui est la même. Mais je voudrais juste
00:12:21souligner
00:12:23quelque chose qui me semble important
00:12:25c'est que tout à l'heure
00:12:27vous avez parlé effectivement qu'il est
00:12:29arrivé ce monsieur en
00:12:312014 d'une manière illégale
00:12:33illégale encore une fois
00:12:35donc on voit bien l'impact
00:12:37qu'a eu sur notre pays
00:12:39le fait de la circulaire valse
00:12:41la fameuse circulaire valse qui a
00:12:43supprimé le délit de clandestinité
00:12:45où tout le monde peut arriver dans notre pays
00:12:47avoir aussi toutes les aides
00:12:49prises en charge etc. alors qu'il est arrivé
00:12:51illégalement. Et je voudrais aussi dire
00:12:53à monsieur le ministre Rotaillot
00:12:55qui a annoncé que maintenant
00:12:57pour être régularisé ça sera plus 5 ans
00:12:59mais à 7 ans ça veut dire
00:13:01qu'il fait un appel d'air pour que continue
00:13:03cette immigration illégale.
00:13:05Carrément, très rapidement.
00:13:07C'est terrible parce que cet individu
00:13:09il avait vraiment le profil
00:13:11on parle de radicalisation
00:13:13on parle d'un individu violent
00:13:15on parle de quelqu'un qui est multirécidiviste
00:13:17et en plus un profil
00:13:19avec des troubles mentaux
00:13:21et dans ce cas-ci on a vu qu'en refusant
00:13:23son ressortissant
00:13:25l'Algérie n'a pas protégé son ressortissant
00:13:27et avec tous les...
00:13:29Bruno Rotaillot a parlé
00:13:31du désordre migratoire
00:13:33de cette incapacité à gérer les flux migratoires
00:13:35bien la France n'a pas protégé
00:13:37ses citoyens et cette victime
00:13:39il y a eu une victime qui en est morte.
00:13:41Donc on revient
00:13:43oui sur la menace existentielle
00:13:45du terrorisme islamiste
00:13:47qui sévit encore une fois en France
00:13:49et sur la question des OQTF
00:13:51et le rapport de force avec l'Algérie
00:13:53sur la rupture complète de cette
00:13:55réciprocité, vous avez deux choix en fait
00:13:57ou vous rétablissez effectivement
00:13:59cette souveraineté française
00:14:01vous allez augmenter
00:14:03dans le rapport de force, dans des sanctions
00:14:05il y a des leviers
00:14:07on les connait les leviers
00:14:09et ensuite effectivement ça serait de parler d'une seule fois en France
00:14:11et la deuxième option
00:14:13si vous n'êtes pas capable d'aller chercher
00:14:15cette souveraineté nationale
00:14:17c'est d'aller aussi côté européen
00:14:19à un moment donné c'est l'espace Schengen
00:14:21il est plus vaste que la France
00:14:23on l'a vu dans le cas par exemple de Boislem-Sensab
00:14:25quand il y avait eu cette résolution
00:14:27il y avait eu quand même
00:14:29cette voix qui s'est élevée pour dire
00:14:31vous ne pouvez pas emprisonner quelqu'un comme ça
00:14:33et dans ce cas-ci je pense qu'il y aurait
00:14:35effectivement d'autres leviers à aller chercher
00:14:37si on n'est pas capable de le faire
00:14:39localement, on va trouver des moyens
00:14:41de coordination avec d'autres pays européens
00:14:43On reviendra en deuxième heure et on verra
00:14:45les réactions politiques évidemment avec vous
00:14:47Élodie Huchard. L'autre grosse actualité
00:14:49vous le savez, c'est la fin de la traque
00:14:51du fugitif le plus recherché de France
00:14:53on vous en parlait dès hier, neuf mois
00:14:55après son évasion sanglante et meurtrière
00:14:57c'était en mars 2024
00:14:59Mohamed Amra, les cheveux teints en roux
00:15:01ou en rouge, comme vous le voulez, a été arrêté
00:15:03en Roumanie, on voit tout cela avec Mathilde Ibanez
00:15:07C'était l'un des visages
00:15:09le plus recherché d'Europe
00:15:11après neuf mois de cavale, le narcotrafic
00:15:13en français, Mohamed Amra
00:15:15a été arrêté en Roumanie
00:15:17une interpellation saluée par le
00:15:19président de la République
00:15:21C'est un formidable succès, je veux d'abord remercier
00:15:23les collègues roumains et les collègues européens
00:15:25et féliciter les services enquêteurs français
00:15:27qui depuis des mois et des mois
00:15:29traquaient Mohamed Amra
00:15:31En fuite depuis son évasion
00:15:33meurtrière en mai 2024 au péage
00:15:35d'un quart-ville, où deux agents
00:15:37pénitentiaires avaient été tués et trois
00:15:39autres blessés, l'homme
00:15:41avait disparu des radars
00:15:43après plusieurs mois d'enquête, le fugitif
00:15:45français a été retrouvé
00:15:47un succès des autorités pour Bruno Rotaillot
00:15:49et Gérald Darmanin
00:15:51Je félicite toutes les forces qui ont permis
00:15:53l'arrestation de Mohamed Amra en Roumanie aujourd'hui
00:15:55je remercie chaleureusement la Roumanie
00:15:57pour sa coopération décisive
00:15:59d'immenses félicitations aux enquêteurs, aux magistrats
00:16:01à nos pays voisins dont la Roumanie
00:16:03pour avoir interpellé Mohamed Amra
00:16:05à la fin, la police et la justice
00:16:07gagnent toujours. L'homme sera par la suite
00:16:09extradé vers la France, où il devra
00:16:11répondre devant la justice
00:16:13à plusieurs chefs d'accusation
00:16:15Et on va
00:16:17retrouver tout de suite David
00:16:19Mansion qui est délégué régional
00:16:21l'UFA PUNSA PACA, bonjour David Mansion
00:16:23merci d'avoir accepté notre
00:16:25invitation, quelle est votre réaction
00:16:27je vous propose que c'est un grand ouf
00:16:29de soulagement
00:16:31Effectivement un grand ouf de soulagement
00:16:33par rapport à ce qui s'est passé
00:16:35au mois de mai
00:16:37l'année dernière
00:16:39on est
00:16:41soulagé effectivement qu'il soit
00:16:43arrêté et a priori aussi
00:16:45des personnes du commando
00:16:47seraient également
00:16:49en garde à vue
00:16:51donc c'est un vrai ouf de soulagement
00:16:53effectivement
00:16:55On a évidemment une énorme
00:16:57pensée pour les familles
00:16:59des victimes et on sera
00:17:01en relation dans quelques instants
00:17:03avec
00:17:05Arnaud Garcia dont le fils
00:17:07a été sauvagement abattu au cours de cette évasion
00:17:09spectaculaire
00:17:11Oui tout à fait
00:17:13c'est un grand
00:17:15on a une pensée
00:17:17pour nos collègues et pour leurs familles
00:17:19également
00:17:21moi je ne vous cache pas que quand se sont
00:17:23produits les faits, les nuits qu'on suivit
00:17:25ont été très très très compliquées
00:17:27parce que ça aurait pu être l'un d'entre nous
00:17:29voilà donc
00:17:31on fait
00:17:33preuve de solidarité
00:17:35et c'est important
00:17:37que cette personne là ait été
00:17:39arrêtée et maintenant j'espère que
00:17:41la justice fera
00:17:43ce qu'elle doit faire
00:17:45David mentionne neuf mois
00:17:47de trac, c'est long
00:17:49c'est très long, est-ce que vous avez douté
00:17:51à un moment donné ?
00:17:53On fait confiance
00:17:55aux forces de police
00:17:57on fait confiance mais après
00:17:59il y avait plusieurs scénarios possibles
00:18:01des scénarios qui disaient que peut-être qu'il avait
00:18:03été exfiltré par des gangs
00:18:05rivaux et là peut-être
00:18:07dans ce cas-là on l'aurait peut-être jamais retrouvé
00:18:09effectivement c'est pas le cas, heureusement
00:18:11parce que du coup les familles vont
00:18:13pouvoir, on va dire
00:18:15avoir un procès par rapport
00:18:17à ce
00:18:19meurtrier, à ces meurtriers
00:18:21parce qu'il n'y a pas d'autre mot
00:18:23Merci beaucoup David
00:18:25mention d'avoir accepté notre invitation
00:18:27pour cette réaction, je rappelle que vous êtes délégué régional
00:18:29du FAP, une SA, PACA
00:18:31Magali, la
00:18:33trac a été longue
00:18:35La trac a été longue, finalement
00:18:37on peut se réjouir quand même que pas tant que ça
00:18:39parce qu'on sait que ça prend énormément de temps
00:18:41mais longue pour les familles
00:18:439 mois c'est énorme
00:18:45mais surtout on peut se satisfaire qu'on est arrivé au bout
00:18:47parce qu'on a combien de personnes qui disparaissent dans la nature
00:18:49malheureusement et qu'on n'arrive pas à retrouver
00:18:51donc tout l'enjeu était là et il faut vraiment saluer
00:18:53le travail des forces de l'ordre, c'est rassurant
00:18:55c'est rassurant de savoir qu'il y a tout un travail
00:18:57qui est possible et que finalement on ne peut plus
00:18:59comme ça disparaître dans la nature et notamment
00:19:01du côté des pays de l'Est parce que ça aussi c'est
00:19:03un sujet, on voit bien le
00:19:05tournant qui est
00:19:07pris par un certain nombre d'individus sur ces pays de l'Est
00:19:09et puis être rassurés
00:19:11pour la notion de justice
00:19:13justice sera rendue, notamment
00:19:15pour les familles, la pensée aujourd'hui est surtout
00:19:17auprès des familles
00:19:19et la question qui va se poser c'est
00:19:21les conditions de détention maintenant d'un tel
00:19:23individu pour que ce soit
00:19:25approprié et égité
00:19:27vu sa dangerosité
00:19:29et peut-être qu'il ira dans la future prison
00:19:31souhaitée par Gérald Darmanin
00:19:33on verra
00:19:35Oui et je pense effectivement
00:19:37on peut saluer le travail des enquêteurs
00:19:39cette coordination
00:19:41et on va espérer aussi que
00:19:43on va pouvoir mettre comme on dit la main au collet
00:19:45des complices
00:19:47de ces complices
00:19:49d'une violence inouïe
00:19:51on a vu le commando qui ont
00:19:53abattu sauvagement
00:19:55ces deux agents pénitentiaires qui ont blessé
00:19:57aussi trois autres personnes
00:19:59des policiers qui ont été
00:20:01blessés, qui ont des séquelles
00:20:03encore aujourd'hui
00:20:05pour certains
00:20:07donc on va espérer effectivement
00:20:09et le fait de l'avoir retrouvé
00:20:11Mohamed Hamra
00:20:13ça va accélérer certainement les choses
00:20:15pour la suite pour comme je disais les complices
00:20:17et ça montre aussi ce degré
00:20:19de dangerosité
00:20:21aujourd'hui de ces narcotrafic
00:20:23de leur degré aussi de préparation
00:20:25pour être capable
00:20:27de faire finalement
00:20:29de faire aboutir cette évasion qui a été assez
00:20:31l'autre volet
00:20:33ça c'est la partie la plus importante
00:20:35on a retrouvé mais l'autre volet
00:20:37c'est quand même de voir ce qui a été
00:20:39fait depuis pour mieux protéger
00:20:41les agents pénitentiaires
00:20:43toutes les failles de sécurité
00:20:45il y a eu un avant et un après
00:20:47on avait pointé du doigt
00:20:49il y avait eu des rapports qui ont
00:20:51pointé du doigt par la suite
00:20:53sur les défaillances, sur la communication
00:20:55qui n'avait pas eu lieu
00:20:57qui fait en sorte que
00:20:59Mohamed Amra a été déplacé
00:21:01a été transféré sans des mesures de sécurité
00:21:03supplémentaires donc ça, ça va être un vrai sujet aussi
00:21:05Naïma, deux mots sur le sujet
00:21:07et on poursuivra le débat avec
00:21:09le père d'Arnaud Garcia
00:21:11effectivement on peut satisfaire
00:21:13que Mohamed Amra a été
00:21:15rattrapé mais je reste
00:21:17quand même avec beaucoup
00:21:19beaucoup de regrets parce qu'il était connu
00:21:21pour être
00:21:23un prisonnier très dangereux
00:21:25et on peut regretter que
00:21:27tout n'ait pas été mis en place pour protéger
00:21:29notamment les agents pénitentiaires
00:21:31à qui ça a coûté la vie
00:21:33donc encore une fois, le principe de précaution
00:21:35n'a pas été mis en place dans notre pays
00:21:37oui c'est ça, la communication n'avait pas été faite
00:21:39comme quoi donc
00:21:41on parle d'un faux comble
00:21:43qui n'est pas vraiment protégé
00:21:45exactement ça c'est
00:21:47ça qui est scandaleux et encore une fois
00:21:49ça rappelle aussi tous les cas où on a eu
00:21:51des innocents qui ont été tués ou des policiers
00:21:53ou là dans ce cadre-là
00:21:55des agents pénitentiaires parce qu'encore une fois
00:21:57le principe de précaution n'a pas été pris
00:21:59et on en reparle dans quelques instants
00:22:01puisqu'on devrait être avec le père d'Arnaud Garcia
00:22:03qui sur le rappel a été
00:22:05victime de cette évasion
00:22:07meurtrière. Restez avec nous
00:22:09on a beaucoup de choses à vous raconter
00:22:11jusqu'à 13h tout de suite
00:22:15Il est 11h30
00:22:17merci de nous accueillir, nous sommes ensemble
00:22:19jusqu'à 13h pour votre mini-news week-end
00:22:21je vous présente mon équipe du dimanche dans quelques instants
00:22:23c'est tout de suite nouveau tour de l'information
00:22:25et c'est Adrien Spiteri qui nous accompagne ce dimanche
00:22:27L'assaillant de l'attentat islamiste
00:22:29à Mulhouse était fiché pour
00:22:31radicalisation, il avait aussi un profil
00:22:33schizophrène selon le ministre de l'Intérieur
00:22:35Bruno Rotailleau, l'homme a tué
00:22:37hier un homme et fait plusieurs blessés
00:22:39lors d'une attaque au couteau en criant
00:22:41Allah Akbar, l'individu est un
00:22:43Algérien de 37 ans, il a été
00:22:45interpellé, il était aussi sous le coup
00:22:47du NQTF. Après
00:22:499 mois de cavale, Mohamed Amra
00:22:51a été interpellé en Roumanie, il va être
00:22:53présenté à un juge aujourd'hui
00:22:55le narco-trafiquant était en fuite depuis
00:22:57son évasion en mai 2024
00:22:59ce jour-là, deux agents pénitentiaires
00:23:01avaient été tués dans l'attaque de leur
00:23:03fourgon, nous en reparlerai dans un instant
00:23:05Thierry, puisque le père de l'un
00:23:07des deux agents sera en ligne avec vous
00:23:09et puis dans le reste de l'actualité
00:23:11les Allemands sont appelés aux urnes
00:23:13aujourd'hui ont lieu les élections législatives
00:23:15anticipées dans le pays, dans un climat
00:23:17particulièrement tendu après des
00:23:19attaques au couteau et des attentats ces dernières
00:23:21semaines, l'opposition conservatrice
00:23:23part favorite, le candidat
00:23:25de l'union chrétienne-démocrate Frédéric
00:23:27Merch pourrait devenir le nouveau
00:23:29chancelier allemand. Merci beaucoup Adrien
00:23:31toujours à mes côtés en ce dimanche,
00:23:33Naïmem, Fadel, Karim Abrik et Magali
00:23:35Vicente, vous l'avez dit,
00:23:37on poursuit,
00:23:39on va évoquer à nouveau
00:23:41l'arrestation de Mohamed Amra
00:23:43puisque nous sommes avec le père d'Arnaud
00:23:45Garcia qui est avec nous
00:23:47Bonjour, beaucoup,
00:23:49merci, merci beaucoup d'être
00:23:51avec nous, je voulais absolument
00:23:53vous avoir, quelle est votre
00:23:55réaction lorsque vous avez appris cette
00:23:57arrestation ?
00:23:59Oui, bonjour à toutes
00:24:01et à tous,
00:24:03je suis ravi d'être sur votre plateau
00:24:05c'est un grand
00:24:07soulagement pour moi et puis
00:24:09pour ma famille et pour ma belle-fille
00:24:11que l'auteur de cette agression soit
00:24:13interpellé, ainsi que les complices
00:24:15que j'ai appris tout à l'heure
00:24:17donc je suis ravi
00:24:19et je vois que l'enquête
00:24:21a quand même continué, les investigations
00:24:23ont progressé et ont abouti
00:24:25Neuf mois
00:24:27de trac, neuf mois
00:24:29de trac, c'est long, c'est très long
00:24:31je suppose que ça a dû être une période très difficile
00:24:33à vivre pour vous
00:24:35Oui, c'est
00:24:37une période difficile mais
00:24:39on savait que derrière il y avait des
00:24:41investigations donc il ne pouvait pas
00:24:43arrêter les individus en un quart
00:24:45d'heure donc plus c'est long
00:24:47plus c'est bon comme on pourrait dire mais bon
00:24:49ça nous a permis de nous
00:24:51reconstruire un petit peu en passant toujours
00:24:53à nos victimes donc
00:24:55oui c'était très long mais
00:24:57le plus important c'est que c'est l'annonce
00:24:59d'hier donc c'est la plus importante
00:25:01des
00:25:03huit derniers mois quoi
00:25:05Dominique Garcia, à ce qu'à un moment donné
00:25:07vous avez douté parce que
00:25:09il y avait un certain nombre de scénarii
00:25:11qui avaient été évoqués comme
00:25:13potentiellement Mohamed Amra aurait
00:25:15pu être victime d'un règlement de compte
00:25:17entre narcotrafiquants etc.
00:25:19Est-ce que vous avez douté ?
00:25:21Oui, il y avait eu plusieurs
00:25:23branches
00:25:25qui avaient été soumis
00:25:27mais je pense qu'avec Marie
00:25:29on a toujours pensé à ce qu'il soit interpellé
00:25:31vivant donc on partait
00:25:33dans l'espoir que l'arrestation
00:25:35de l'individu
00:25:37se fasse donc ça a pris du temps
00:25:39mais les investigations
00:25:41se sont bien portées donc
00:25:43je remercie les enquêtes
00:25:45des policiers et toutes
00:25:47les parties étrangères
00:25:49de leur collaboration
00:25:51qui a permis l'arrestation de ces individus
00:25:53Restez avec nous, je vois que vous écoutiez Bruno
00:25:55Rotaillot, le ministre de l'Intérieur qui a été
00:25:57premier à annoncer l'arrestation
00:25:59de Mohamed Amra
00:26:01et j'aimerais avoir votre réaction suite
00:26:03à l'intervention de Bruno Rotaillot
00:26:05Grâce à un travail exceptionnel
00:26:07de nos enquêteurs, de la justice française
00:26:09des autorités roumaines
00:26:11on a interpellé Amra
00:26:13donc d'un côté il y a un volontarisme
00:26:15des mois et des mois d'enquêtes
00:26:17croyez moi, très régulièrement
00:26:19on me faisait le point sur cette enquête là
00:26:21vous n'imaginez pas les techniques
00:26:23vous n'imaginez pas les efforts
00:26:25qui ont été déployés
00:26:27sur un individu qui était très très dangereux
00:26:29ce volontarisme d'ailleurs
00:26:31nous l'avons traduit, nous allons le traduire dans la loi
00:26:33parce que la loi contre la criminalité
00:26:35organisée qui a fait l'objet
00:26:37d'un vote unanime au Sénat
00:26:39comporte des dispositions
00:26:41notamment avec un parquet, avec une chaîne
00:26:43judiciaire, on a le parquet
00:26:45anti-terroriste, on aura demain un parquet
00:26:47anti-criminalité organisée mais
00:26:49le cas Amra justement
00:26:51le cas Amra, on n'avait pas détecté tout de suite
00:26:53un profil si dangereux parce que
00:26:55il avait commis des faits
00:26:57qui avaient été éclatés
00:26:59dans plusieurs ressorts judiciaires
00:27:01demain quand on aura un seul parquet
00:27:03on aura une meilleure coordination, une meilleure efficacité
00:27:05Voilà, le ministre de l'Intérieur
00:27:07Bruno Retailleau qui parle
00:27:09de l'efficacité et c'est vrai
00:27:11il y a eu une vraie synergie entre la police
00:27:13et la justice et je pense que ça ne peut
00:27:15que vous réjouir Dominique Garcia
00:27:17Absolument, je conforte
00:27:19carrément ce que dit M. Retailleau parce que
00:27:21c'est vrai que depuis 9 mois il y a eu
00:27:23pas mal de branches judiciaires
00:27:25et policières qui se sont enclenchées
00:27:27puisque les juges d'instruction
00:27:29nous avaient informé un peu
00:27:31comment ça se travaillait
00:27:33et la confiance qu'on leur a portée
00:27:35aujourd'hui ça porte ses fruits
00:27:37Vous attendez, ça sera ma dernière question
00:27:39l'arbre est visé
00:27:41ça sera ma dernière question Dominique Garcia
00:27:43qu'est-ce que vous attendez maintenant ?
00:27:45Maintenant on arrive
00:27:47à une étape judiciaire
00:27:49où il va falloir attendre
00:27:51que toutes les confrontations
00:27:53se fassent pour que nous puisse
00:27:55moi surtout savoir qui a fait quoi
00:27:57qui a tué mon fils
00:27:59qui a tué Fabrice
00:28:01donc c'est des éléments qui nous importent
00:28:03ils sont importants, peut-être douloureux
00:28:05à entendre mais
00:28:07on est prêt
00:28:09à assumer cette passivité
00:28:11J'ai une toute dernière question
00:28:13pardonnez-moi Dominique Garcia
00:28:15est-ce que vous êtes contacté entre
00:28:17les familles de victimes
00:28:19de cette évasion atroce
00:28:21qui avait marqué la France entière, est-ce que vous vous êtes parlé
00:28:23depuis hier, est-ce que vous avez échangé
00:28:25entre vous ?
00:28:27Oui, on se voit régulièrement
00:28:29notamment
00:28:31puisqu'elle est plus près des agents
00:28:33pénitentiaires et des familles
00:28:35on s'entretient
00:28:37je ne vais pas dire qu'il n'y a pas une semaine qui passe
00:28:39sans qu'on se parle mais
00:28:41on se tient régulièrement et tout ce qu'on apprend
00:28:43on se le dit
00:28:45il faut qu'on se conforte
00:28:47dans notre association
00:28:49de victimes
00:28:51de ce côté-là on est
00:28:53très bien
00:28:55Je pense que ce que vous espérez
00:28:57aussi c'est qu'on arrête le reste de la bande
00:28:59parce que Mohamed Amra
00:29:01était évidemment
00:29:03le visage de
00:29:05cette évasion mais il y a tous les autres
00:29:07qui lui ont permis de s'évader
00:29:09Oui
00:29:11j'ai appris tout à l'heure qu'il y avait une dizaine
00:29:13d'arrestations avec des gardes à vue
00:29:15donc je pense que
00:29:17ça avance très très bien
00:29:19donc je vous le dis l'étape judiciaire maintenant
00:29:21va permettre de faire les confrontations
00:29:23et puis
00:29:25les mises en présence pour savoir qui a fait quoi
00:29:27donc oui c'est une enquête
00:29:29qui est très très bien avancée et je remercie
00:29:31encore tous les protagonistes
00:29:33Merci Dominique Garcia
00:29:35je vous remercie encore une fois d'avoir accepté notre invitation
00:29:37et d'avoir accepté
00:29:39de témoigner sur l'antenne de CNews
00:29:41merci et bon courage
00:29:43Témoignage très fort
00:29:45de ce papa
00:29:47le père d'Arnaud Garcia évidemment
00:29:49On se met à sa place
00:29:51émotionnellement très fort
00:29:53évidemment qu'on se met à sa place
00:29:55et évidemment qu'on est dans l'attente de la suite
00:29:57de ce qui va se passer parce que
00:29:59le discours de vérité tel qu'il l'a évoqué
00:30:01est nécessaire dans le process
00:30:03de sentiment d'avoir rendu justice
00:30:05c'est à dire qu'il y a effectivement
00:30:07derrière les condamnations
00:30:09mais la vérité est toujours très importante
00:30:11et vivre sans savoir
00:30:13évidemment et ça, ça fait partie du process
00:30:15nécessaire et on espère que
00:30:17toute la lumière pourra être faite
00:30:19afin que les parents
00:30:21et les familles des victimes puissent avoir
00:30:23ces informations pour
00:30:25mieux comprendre ce qui s'est passé
00:30:27parce que c'est un besoin fondamental
00:30:29pour le process de deuil et aussi pour
00:30:31la notion de justice
00:30:33carrément
00:30:35évidemment quand on écoute le témoignage
00:30:37d'un père
00:30:39on est touché
00:30:41et on se dit aussi que
00:30:43pour véritablement faire le deuil
00:30:45il faut que tout le monde
00:30:47soit impliqué dans
00:30:49dans ce sordide
00:30:51il n'y a pas de mots
00:30:53c'est vraiment un assassinat
00:30:55qui a été fait en direct, qui a été filmé
00:30:57on a des individus qui ont
00:30:59tiré à bout portant sur des innocents
00:31:01ils auraient pu
00:31:03à la limite, dans un contexte
00:31:05on se dit d'être capable de tuer
00:31:07comme ça, il voulait libérer
00:31:09il voulait sortir monsieur Amaral
00:31:11c'est des scènes qu'on avait rarement vu
00:31:13surtout sur un péage
00:31:15mais ça ne leur suffisait pas
00:31:17déjà
00:31:19on se dit qu'ils auraient peut-être pu
00:31:21après être rattrapés par la justice
00:31:23et la police
00:31:25mais de pousser en plus
00:31:27cette extraction judiciaire
00:31:29ils ont réussi
00:31:31à l'extraire du fourgon
00:31:33mais en plus de tirer à bout portant
00:31:35moi c'est ça que je n'arrive pas à mettre dans la tête
00:31:37vous voyez ce que je veux dire
00:31:39je suis choquée
00:31:41bouleversée
00:31:43de voir à quel point
00:31:45cette ultra-violence
00:31:47elle se déploie
00:31:49il y a eu deux victimes innocentes
00:31:51sans compter les blessés
00:31:53pour être capable de faire le deuil
00:31:55d'aller de l'avant
00:31:57il faut qu'on retrouve
00:31:59ce commando qui est en liberté
00:32:01la justice va suivre évidemment pour Mohamed Amra
00:32:03mais il faudra revenir aussi
00:32:05comme je le disais
00:32:07la deuxième partie
00:32:09sur les failles
00:32:11les informations qui n'ont pas été transmises
00:32:13entre le judiciaire, le pénitentiaire
00:32:15la police
00:32:17pour protéger justement
00:32:19ces agents pénitentiaires qui ont risqué leur vie
00:32:21et dans ce cas-ci qui ont perdu
00:32:23leur vie dans l'exercice
00:32:25de leur fonction et pour moi ça
00:32:27c'est la faute originelle aussi
00:32:29vous voyez, en premier lieu
00:32:31la responsabilité, on s'entend
00:32:33ce sont ces criminels
00:32:35qui ont vraiment
00:32:37aucun respect pour la vie
00:32:39et ensuite comment faire pour mieux protéger
00:32:41les personnes qui
00:32:43essaient de nous protéger chaque jour
00:32:45Naïma Mfaden, on le disait tout à l'heure
00:32:47il y a eu un avant
00:32:49cette affaire Amra et un après
00:32:51et les responsables
00:32:53des différents syndicats pénitentiaires
00:32:55le disent aussi, il y a une espèce de prise de conscience
00:32:57aussi de la dangerosité
00:32:59de leur métier, de leur mission
00:33:01et il est urgent que les choses changent
00:33:03tout à fait Thierry, d'ailleurs le ministre
00:33:05de l'Intérieur
00:33:07l'a aussi dit
00:33:09c'était un
00:33:11dangereux prisonnier
00:33:13très dangereux, il l'a même dit
00:33:15très dangereux, malheureusement il n'avait pas eu
00:33:17la communication sur
00:33:19le danger qu'il représentait
00:33:21et que maintenant
00:33:23on l'espère, il y aurait
00:33:25juste un parquet et donc la communication
00:33:27va être beaucoup plus efficace
00:33:29en termes de
00:33:31danger qu'on représente certains
00:33:33prisonniers pour éviter ce qui s'est passé
00:33:35et puis je rappelle aussi que
00:33:37le projet du ministre
00:33:39d'Armana, le ministre de la Justice
00:33:41de cette fameuse prison
00:33:43à haute sécurité, où il y aura
00:33:45les 100 premiers délinquants
00:33:47extrêmement dangereux, donc je pense que
00:33:49M. Amra va avoir le plaisir
00:33:51d'inaugurer
00:33:53l'un des premiers
00:33:55et donc il disait aussi
00:33:57que pour tout ce qui est jugement, il y aura
00:33:59la vision, et même au niveau
00:34:01santé, parce qu'auparavant ils étaient
00:34:03aussi extradés pour
00:34:05aller pour les visites médicales
00:34:07là, ça ne sera plus possible, il y aura notamment
00:34:09la télé
00:34:11consultation
00:34:13et puis aussi renforcer la médecine
00:34:15au sein
00:34:17de la structure pénitentiaire
00:34:19qu'on aurait pu éviter
00:34:21On va prendre la direction de Rome
00:34:23si vous le voulez bien, on va prendre des nouvelles
00:34:25de la santé du pape, selon
00:34:27un dernier communiqué, le pape est dans
00:34:29un état critique mais aurait passé une nuit
00:34:31tranquille selon le Vatican, on va retrouver
00:34:33immédiatement notre correspondante permanente
00:34:35à Rome, Natalia Mendoza
00:34:37Bonjour Natalia, je le disais
00:34:39donc apparemment le pape a passé
00:34:41une nuit paisible, mais le diagnostic
00:34:43des médecins reste réservé
00:34:45et le Vatican est quand même très inquiet
00:34:47racontez-nous
00:34:51Oui effectivement, ici au Vatican
00:34:53l'inquiétude, l'incertitude
00:34:55qui prédomine
00:34:57car on comprend bien que l'état
00:34:59de santé du pape François
00:35:01qui était déjà préoccupant il y a deux jours
00:35:03s'est encore aggravé hier
00:35:05le dernier communiqué
00:35:07de santé du pontife
00:35:09dit qu'il a fait hier une crise
00:35:11asthmatique prolongée qui a nécessité
00:35:13l'application d'oxygène
00:35:15à haut débit depuis le début
00:35:17de son hospitalisation il y a
00:35:19dix jours, il n'avait jamais été
00:35:21sous assistance respiratoire
00:35:23ou en tout cas cela n'avait jamais été
00:35:25communiqué à la presse
00:35:27en tout cas hier les quelques communications
00:35:29qu'on recevait le matin
00:35:31disaient qu'il était lucide
00:35:33qu'il s'était levé
00:35:35qu'il avait pris le petit déjeuner
00:35:37qu'il avait lu la presse
00:35:39aujourd'hui on sait seulement, vous l'avez dit
00:35:41qu'il a passé une nuit tranquille
00:35:43on comprend bien que l'heure est grave
00:35:45qu'on marche sur un fil
00:35:47le monde catholique aujourd'hui
00:35:49retient son souffle dans l'attente
00:35:51de savoir si François
00:35:53réussira ou non à passer
00:35:55ce cap difficile, très difficile
00:35:57à Rome, des groupes
00:35:59de prières s'organisent pour
00:36:01invoquer le rétablissement
00:36:03du pape François le pasteur
00:36:05le guide spirituel
00:36:07d'1,3 milliard de catholiques
00:36:09dans le monde
00:36:11Merci beaucoup Natalia Mendoza
00:36:13notre correspondante permanente
00:36:15en Italie et à Rome
00:36:17elle le dit Natalia
00:36:19le monde catholique retient son souffle
00:36:21Magali Vicente
00:36:23il y a toujours une part
00:36:25de mystère à chaque fois
00:36:27on se souvient d'autres situations
00:36:29en plus on parle de souffle
00:36:31typiquement c'est la grosse difficulté
00:36:33du pape aujourd'hui
00:36:35c'est son système de respiration
00:36:37qui est attaqué et donc la respiration
00:36:39on sait tous surtout à cet âge là
00:36:41c'est le critère
00:36:43essentiel de vie
00:36:45et c'est ce qui est le plus endommagé pour l'instant
00:36:47et donc forcément au gré
00:36:49des journées on voit bien comme elle le précisait
00:36:51des fois il est en forme
00:36:53des fois il ne l'est pas
00:36:55le monde catholique retient son souffle
00:36:57et le pape aussi
00:36:59ça fait plusieurs jours
00:37:01que l'on évoque
00:37:03la santé du pape
00:37:05et Karima, j'ai ces images en tête
00:37:07de sa venue en Corse
00:37:09où il s'était passé, nous étions ensemble
00:37:11des moments magiques
00:37:13on l'a vu
00:37:15heureux, proche des Corses
00:37:17il s'était passé quelque chose
00:37:19de très magique
00:37:21à travers sa visite
00:37:23en Corse
00:37:25vous avez parlé
00:37:27le monde catholique qui retient son souffle
00:37:29mais effectivement
00:37:31vous avez parlé de la joie qu'il a eu
00:37:33c'était extraordinaire
00:37:35les Corses
00:37:37ce qui s'est passé ça a été quelque chose
00:37:39d'historique
00:37:41vraiment d'exceptionnel
00:37:43il y a des moments marquants
00:37:45dans la vie
00:37:47dans la vie d'un pape
00:37:49pour les Corses
00:37:51ça va aussi s'inscrire
00:37:53dans ces événements
00:37:55qui amènent quelque chose de plus
00:37:57qui va s'inscrire dans l'histoire de la Corse
00:37:59et il y a un lien maintenant avec le pape
00:38:01évidemment on est tous un peu suspendus
00:38:03on ne sait pas
00:38:05ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes de santé
00:38:07on voit que maintenant
00:38:09ça semble critique
00:38:11il est très âgé aussi
00:38:1388 ans
00:38:15vous avez raison de souligner
00:38:17il y a eu cet espèce de moment
00:38:19de grâce
00:38:21on voit aussi cette ferveur
00:38:23parfois on se dit
00:38:25elle n'existe plus nécessairement
00:38:27beaucoup
00:38:29et dans ce moment là
00:38:31on a assisté
00:38:33à cette ferveur
00:38:35cette joie qu'il y avait aussi
00:38:37dans les rues
00:38:39l'écorce qui était complètement
00:38:41on avait vraiment ce moment
00:38:43de parenthèse
00:38:45après pour le reste
00:38:47on peut juste espérer que
00:38:49sa santé se porte mieux
00:38:51Naïmian Fadel
00:38:53j'ai envie de rebondir sur ce voyage
00:38:55cette visite
00:38:57il prenait les enfants dans ses bras
00:38:59il s'est passé quelque chose
00:39:01au cours de cette visite
00:39:03je profite pour saluer
00:39:05nos amis corses
00:39:07qui sont très nombreux à nous regarder
00:39:09et qui doivent avoir une grosse pensée pour le pape
00:39:11à travers la visite du pape
00:39:13c'est aussi cette singularité
00:39:15en France de la Corse
00:39:17la Corse qui est fière de ce qu'elle est
00:39:19de son identité, de son patrimoine
00:39:21qui le montre
00:39:23et puis aussi le rapport à la religion
00:39:25qui est complètement différent
00:39:27au reste de la France
00:39:29attention
00:39:31ne nous mettez pas à mal
00:39:33la Corse et la France
00:39:35évidemment
00:39:37ici on a
00:39:39un rapport à la croyance
00:39:41qui est un petit peu
00:39:43confus
00:39:45et de défiance
00:39:47alors qu'eux ils sont très fiers
00:39:49de ce qu'ils sont
00:39:51encore une fois de ce rapport à la spiritualité
00:39:53que moi je trouve
00:39:55extrêmement apaisé
00:39:57tout en étant attaché bien sûr
00:39:59à la laïcité
00:40:01l'un n'enlève pas l'autre si je puis dire
00:40:03et c'est vrai que c'était des moments
00:40:05suspendus
00:40:07et puis la Corse c'est un pays
00:40:09tellement beau
00:40:11les Corses sont tellement
00:40:13généreuses
00:40:15encore une fois c'est cette fierté
00:40:17je suis très attachée au fait qu'on soit fiers
00:40:19de son identité, fiers de ce qu'on est
00:40:21et c'est comme ça encore une fois
00:40:23qu'on peut transmettre
00:40:25aux arrivants
00:40:27et puis les apaiser aussi dans ce rapport
00:40:29notamment à la France
00:40:31et à ce qu'est la France
00:40:33dans des moments clés quand même on voit
00:40:35les racines crétines de la France
00:40:37quand même il y a quelque chose de profond
00:40:39parce qu'on a parlé de la visite du Pape
00:40:41en Corse et on peut quand même
00:40:43se rappeler ce qu'il s'est passé
00:40:45quand il y a eu la réouverture de Notre-Dame
00:40:47il y a eu quand même quelque chose
00:40:49on a beau parler de laïcité ou quoi que ce soit
00:40:51il y avait comme une sorte
00:40:53d'automatisme, tout le monde s'est tourné
00:40:55vers Notre-Dame
00:40:57tous les politiques voulaient y aller
00:40:59tous les mal-international
00:41:01vous vous souvenez que le Pape n'était pas venu
00:41:03il a dit qu'il ne voulait pas
00:41:05quelque chose, il y avait du showbiz
00:41:07et c'est la simplicité
00:41:09et faire de l'ombre aussi
00:41:11à Notre-Dame
00:41:13pour faire le lien entre les deux
00:41:15cette semaine il y avait une cérémonie
00:41:17il y avait une messe corse
00:41:19à Notre-Dame
00:41:21j'en parle parce que
00:41:23c'était en plein milieu de l'après-midi
00:41:25donc j'avais décidé d'y aller avec des amis corse
00:41:27et on n'a jamais pu rentrer
00:41:29dans la cathédrale
00:41:31on continue en fait
00:41:33à avoir des visites de la cathédrale
00:41:35pendant les messes
00:41:37ça c'est quand même un sujet
00:41:39et du coup tous les visiteurs sont restés dans la cathédrale
00:41:41ils ne les ont pas mis dehors
00:41:43ce qui fait que les gens qui étaient venus pour assister à la messe
00:41:45n'ont pas pu rentrer dans la cathédrale
00:41:47et il y avait des corses qui avaient fait spécifiquement le déplacement
00:41:49pour cette messe
00:41:51ça c'est un côté dommageable à Notre-Dame
00:41:53cette conciliation
00:41:55entre visite touristique
00:41:57et pouvoir continuer à pratiquer
00:41:59son culte de manière tranquille
00:42:01et on salue nos amis corses qui sont nombreux
00:42:03on marque une pause
00:42:05on se retrouve dans quelques instants
00:42:07et on va vous montrer
00:42:09cette séquence incroyable
00:42:11au pied de la tour Eiffel
00:42:13séquence lunaire
00:42:15on est en 2025
00:42:17on est bien en France
00:42:19on est dans un pays civilisé et cette impuissance en montre
00:42:21vous verrez cette séquence
00:42:23où les petits vendeurs à la sauvette
00:42:25se sont pris à nos amis policiers
00:42:27restez avec nous
00:42:29on se retrouve dans quelques instants
00:42:31il est midi, rebonjour
00:42:33merci de nous accueillir
00:42:35avec Adrien Spiteri
00:42:37qui m'accompagne ce dimanche midi
00:42:39c'est un plaisir de vous avoir à mes côtés
00:42:41je vous présente l'équipe du dimanche
00:42:43on met tout de suite le sommaire
00:42:45de cette deuxième partie
00:42:47on prendra la direction de Mulhouse
00:42:49retour sur cet attentat
00:42:51qui a fait un mort et des blessés des policiers municipaux
00:42:53un homme de 37 ans
00:42:55qui a été arrêté
00:42:57l'émotion est grande
00:42:59l'autre actualité
00:43:01on va vous montrer
00:43:03une séquence incroyable
00:43:05au pied de la tour Eiffel
00:43:07des vendeurs à la sauvette
00:43:09vous savez les fameux
00:43:11qui s'attaquent littéralement
00:43:13aux forces de l'ordre
00:43:15séquence totalement lunaire
00:43:17c'est un vrai sujet
00:43:19on ira au salon de l'agriculture
00:43:21c'est la deuxième journée
00:43:23et on sera sur place avec nos équipes
00:43:25on vous montrera toutes les images
00:43:27après Emmanuel Macron hier
00:43:29c'est Jordan Bardella
00:43:31qui visite le salon
00:43:33vous connaissez notre menu
00:43:35tout de suite un tour d'horizon de l'information
00:43:37avec vous mon cher Adrien
00:43:39le pape a passé une nuit tranquille
00:43:41et s'est reposé sur le Vatican
00:43:43au lendemain de nouvelles inquiétantes
00:43:45concernant sa santé, hospitalisé à Rome
00:43:47le souverain pontife de 88 ans
00:43:49est dans un état critique
00:43:51il s'agit d'une pneumonie bilatérale
00:43:53son pronostic est actuellement réservé
00:43:55il n'est pas hors de danger
00:43:57il s'agit de sa quatrième hospitalisation
00:43:59depuis 2021
00:44:01l'autopsie de Chiri Bibas
00:44:03et de ses deux enfants ont été restituées
00:44:05à Israël, elle n'a révélé aucun indice
00:44:07de blessure causée par un bombardement
00:44:09comme l'affirme pourtant le Hamas
00:44:11ses ex-otages du mouvement terroriste
00:44:13palestinien sont donc morts en captivité
00:44:15selon Israël
00:44:17les meurtriers des enfants Bibas
00:44:19sont à mains nues
00:44:21Emmanuel Macron est attendu à Washington
00:44:23demain le chef de l'Etat va rencontrer
00:44:25le président américain Donald Trump
00:44:27au menu des discussions, les négociations de paix
00:44:29pour mettre un terme à la guerre en Ukraine
00:44:31mais aussi les perspectives diplomatiques
00:44:33entre l'Europe et les Etats-Unis
00:44:35Merci Adrien, l'équipe du dimanche
00:44:37qui nous accompagne, chère Adrien
00:44:39Naïma Amfadel, Karim Abrik et Magali Vicente
00:44:41on va prendre à nouveau la direction
00:44:43de Mulhouse
00:44:45la France encore touchée je le disais
00:44:47en première heure par un acte terroriste
00:44:49le suspect de l'attentat Mulhouse
00:44:51est un homme de 37 ans né en Algérie
00:44:53sous OQTF et déjà condamné pour apologie de terrorisme
00:44:55on l'a appris, 4 gardes à vue
00:44:57sont en cours et on l'a appris
00:44:59ce matin, résumé du profil de la Sayan
00:45:01avec Noemi Hardy
00:45:05Le profil de la Sayan était connu
00:45:07des services de renseignement
00:45:09il s'agit d'un homme de 37 ans
00:45:11né en Algérie et arrivé
00:45:13illégalement en France en 2014
00:45:15il fait l'objet d'une obligation
00:45:17de quitter le territoire
00:45:19un individu qui pendant des années
00:45:21s'est maintenu irrégulièrement
00:45:23sur le territoire français
00:45:25un individu
00:45:27qui était condamné
00:45:29par la justice française
00:45:31pour apologie
00:45:33terrorisme
00:45:35en novembre 2023, il appelait dans une vidéo
00:45:37publiée sur son Facebook
00:45:39les musulmans à se battre pour la Palestine
00:45:41à prendre les armes
00:45:43pour combattre les mécréants
00:45:45il est ensuite interpellé chez lui
00:45:47sous son oreiller, un couteau est retrouvé
00:45:49près d'un Coran
00:45:51condamné en comparution immédiate
00:45:53il est cop de 6 mois de prison ferme
00:45:55et 10 ans d'interdiction de territoire français
00:45:57une peine non appliquée
00:45:59il ne va pas faire la totalité
00:46:01de ces 6 mois, il va être libéré
00:46:0350 jours
00:46:05avant le terme
00:46:07de sa peine
00:46:09notre administration va
00:46:11le maintenir dans un centre
00:46:13de rétention administrative
00:46:15vous connaissez la durée
00:46:1790 jours au maximum
00:46:19selon Bruno Rotaillot, l'administration française
00:46:21demande alors à plusieurs reprises
00:46:23un laissé passer consulaire
00:46:25l'Algérie le refuse
00:46:2710 fois
00:46:29dans le cadre de son arrestation, l'individu
00:46:31avait fait l'objet d'une expertise
00:46:33un profil schizophrène avait été
00:46:35déclaré
00:46:37profil psychologique, irrégulier
00:46:39dans l'année, est-ce que les français
00:46:41peuvent comprendre que ces individus
00:46:43peuvent se déplacer librement sur le territoire
00:46:45en attendant l'autorisation de l'Algérie
00:46:47l'homme est assigné à résidence
00:46:49avec une obligation quotidienne
00:46:51de pointer au commissariat
00:46:53et nous sommes avec Bruno Fuchs
00:46:55député et les démocrates du Haut-Rhin
00:46:57bonjour Bruno Fuchs, merci d'avoir accepté
00:46:59notre invitation
00:47:01d'abord je m'adresse au député du Haut-Rhin
00:47:03quelle est votre réaction, ça s'est passé
00:47:05chez vous, encore
00:47:07un acte terroriste cette fois chez vous
00:47:09oui tout à fait
00:47:11il y a eu un choc très fort
00:47:13très grand pour
00:47:15la communauté mulousienne
00:47:17pour les habitants de Mulhouse
00:47:19c'est également une grande fierté
00:47:21paradoxalement mais pour la mobilisation
00:47:23de laquelle
00:47:25les forces municipales
00:47:27les forces de police ont réussi
00:47:29à faire et hier
00:47:31j'étais avec le ministre lorsqu'on a entendu
00:47:33les témoignages des policiers municipaux
00:47:35c'était extrêmement émouvant
00:47:37de voir une policière municipale
00:47:39par exemple expliquer comment elle avait sauvé
00:47:41son collègue à force de compression
00:47:43avec sa main pour éviter
00:47:45qu'il ne se vide de son sang
00:47:47donc état de choc, grande grande tristesse
00:47:49et très grande solidarité
00:47:51des forces
00:47:53de police et de protection
00:47:55voilà le premier élément
00:47:57après bien évidemment je suis député
00:47:59et il faut être confronté
00:48:01aux problèmes qui se posent
00:48:03il y a trois niveaux
00:48:05de difficultés
00:48:07donc il y a trois pistes sur lesquelles il faut travailler
00:48:09après cet attentat
00:48:11la relation avec l'Algérie
00:48:13la situation dans laquelle se trouvait
00:48:15cet individu
00:48:17il faut pouvoir légiférer
00:48:19et on sait comment mais pour l'instant on n'a pas de majorité
00:48:21à l'Assemblée pour légiférer
00:48:23et puis la question également vous l'avez dit
00:48:25de son état de santé psychique
00:48:27très très instable et là aussi
00:48:29le suivi psychique
00:48:31psychiatrique n'a pas été bien fait
00:48:33et en France on pêche
00:48:35sur cette question là
00:48:37de façon générale
00:48:39Je m'adresse aux députés que vous êtes
00:48:41Algérie a refusé dix fois
00:48:43de reprendre cet individu
00:48:45dix fois ! On passe pour quoi nous la France ?
00:48:49Ecoutez c'est un rapport
00:48:51entre les deux états
00:48:53on a essayé une première chose entre 2020 et 2022
00:48:55on a baissé très très
00:48:57fortement le nombre de visas
00:48:59et la conséquence a été qu'on a eu
00:49:01encore moins d'exécution
00:49:03de QTF que ce qu'on avait
00:49:05avant. Donc
00:49:07ce n'est pas vers là qu'il faut aller
00:49:09il faut renforcer notre relation
00:49:11en tout cas il faut un rapport de force avec l'Algérie
00:49:13mais il faut aussi d'autres méthodes de diplomatie
00:49:15d'échange qui permettent à l'Algérie
00:49:17ou qui vont permettre à l'Algérie
00:49:19de respecter
00:49:21ses engagements et de
00:49:23respecter donc les demandes
00:49:25de retour sur le sol algérien
00:49:27de ses ressortissants.
00:49:29Bruno Retailleau veut changer un peu
00:49:31les choses avec l'Algérie
00:49:33mais les choses ne bougent pas
00:49:35on le voit. Il y a cette volonté
00:49:37de Bruno Retailleau mais on fait quoi
00:49:39derrière ? On fait quoi très concrètement ?
00:49:41Vous avez une crise
00:49:43entre deux pays qui ne
00:49:45se parlent pas dans laquelle l'Algérie renforce
00:49:47encore ses mesures
00:49:49contre la France
00:49:51donc il faut un bien sûr montrer
00:49:53la force avec laquelle on peut agir
00:49:55et deux, il faut aussi de la
00:49:57diplomatie, de la souplesse, de la discussion
00:49:59envers l'Etat algérien
00:50:01envers l'Etat algérien parce que la question
00:50:03des visas, elle va impacter
00:50:05la vie quotidienne des
00:50:07Algériens et des Algériennes ou en tout cas des binationaux
00:50:09et des gens qui font la relation entre la France
00:50:11et l'Algérie et donc c'est pas
00:50:13là-dessus qu'il faut
00:50:15agir mais sur les relations
00:50:17d'Etat à Etat.
00:50:19Et lorsque vous
00:50:21utilisez Bruno Fuchs le mot souplesse
00:50:23avec l'Algérie, est-ce que c'est le terme exact
00:50:25vu ce qui se passe entre nos deux pays
00:50:27aujourd'hui ?
00:50:29Aujourd'hui, il dépend, tout dépend
00:50:31de ce que l'on veut obtenir. Si on veut
00:50:33obtenir le renvoi
00:50:35de façon contractuelle
00:50:37par l'Algérie, par la France
00:50:39et donc l'acceptation en Algérie
00:50:41de leur ressortissant tel que l'Algérie
00:50:43s'est engagée à le faire, il faut, je vous l'ai
00:50:45dit, du rapport de force
00:50:47mais aussi de la discussion.
00:50:49Plus, et ça a été fait dans le passé,
00:50:51plus on renforce
00:50:53les sanctions, moins on a
00:50:55de résultats. Je vous rappelle
00:50:57la situation qu'on avait avec le Maroc également
00:50:59il y a quelque temps, les situations étaient
00:51:01la même. Relation diplomatique
00:51:03bloquée, rapport de force et moins
00:51:05de QTF exécuté.
00:51:07Donc il faut les deux, il faut expliquer
00:51:09clairement quelle est notre position
00:51:11et la faire respecter avec force
00:51:13mais il faut aussi du dialogue
00:51:15et de la souplesse si vous voulez
00:51:17en tout cas du dialogue pour obtenir
00:51:19des concessions de la part de l'Algérie.
00:51:21Alors la souplesse c'est vous qui avez utilisé le terme, vous ne le foncez pas moi
00:51:23c'est pour ça que je vous ai fait réagir.
00:51:25Oui, la souplesse
00:51:27monsieur le député,
00:51:29la diplomatie, il faut
00:51:31attention, il faut garder
00:51:33ce lien. Enfin on voit bien
00:51:35qu'encore une fois, ce que vous
00:51:37révélez aujourd'hui c'est tout simplement
00:51:39ce que notre gouvernement révèle
00:51:41chaque jour, c'est
00:51:43cette impuissance en fait, c'est l'Etat
00:51:45qui est affaibli, qui n'ose pas
00:51:47aujourd'hui tout simplement
00:51:49en souveraineté, légitimement
00:51:51rappeler à l'ordre un pays
00:51:53et notamment au niveau des traités internationaux
00:51:55puisque de toute façon ce pays-là
00:51:57doit reprendre ses ressortissants.
00:51:59Mais tant qu'on aura ce discours
00:52:01où on n'ose
00:52:03pas dire les choses, eh bien on n'y arrivera
00:52:05pas. Et aujourd'hui effectivement monsieur
00:52:07Théboune peut parfaitement continuer
00:52:09à insulter la France,
00:52:11à insulter les Français, à
00:52:13clairement tenir même un discours
00:52:15de rapport de force, parce que c'est lui
00:52:17même de force, parce que
00:52:19le discours qu'il tient, c'est un discours
00:52:21de force, d'autorité
00:52:23vis-à-vis de la France, parce qu'il sait
00:52:25qu'aujourd'hui nos gouvernants
00:52:27sont affaiblis, n'osent
00:52:29pas. Le ministre
00:52:31de l'Intérieur essaye, bien
00:52:33évidemment, mais on voit bien que ce matin
00:52:35on écoutait le ministre des Affaires étrangères
00:52:37ou lui aussi bégayer, excusez-moi, le
00:52:39terme, par rapport à ce
00:52:41fameux rapport de force qu'on a depuis
00:52:4320 ans perdu. Aujourd'hui c'est des
00:52:45vies humaines, c'est des vies humaines
00:52:47qu'on sacrifie aujourd'hui à
00:52:49l'autel de ce
00:52:51fameux, cette fameuse
00:52:53diplomatie ou cette souplesse
00:52:55dont vous parlez monsieur. Bruno Fuchs,
00:52:57dernière parole.
00:52:59Oui, non mais
00:53:01je vous dis clairement et je l'ai
00:53:03dit, il faut un, un rapport
00:53:05de force, mais dans
00:53:07le passé récent, ce
00:53:09rapport de force n'a pas produit,
00:53:11vous pouvez invectiver l'Algérie
00:53:13comme vous le voulez, vous pouvez les
00:53:15insulter comme vous voulez, la question
00:53:17est comment
00:53:19est-ce qu'on peut obtenir. Attention monsieur, monsieur le député,
00:53:21attention à ce que vous venez de dire, je n'ai pas
00:53:23invectivé, je n'ai pas insulté l'Algérie
00:53:25donc vous retirez, non vous le retirez
00:53:27parce que je n'ai pas envie d'avoir des,
00:53:29voilà. Je ne parle pas, je ne parle pas
00:53:31de vous, je dis que certains
00:53:33le font. Ce n'est pas dans ce
00:53:35sens-là qu'on va obtenir des résultats,
00:53:37tout dépend des résultats qu'on veut obtenir,
00:53:39nous on veut des résultats rapides
00:53:41pour que l'Algérie reprenne
00:53:43ses ressortissants
00:53:45tels qu'ils sont engagés à le faire
00:53:47et donc je vous dis qu'il faut
00:53:49élever la voix et un rapport de
00:53:51force, mais il faut en parallèle aussi
00:53:53avoir des relations
00:53:55dans lesquelles on discute, si on ne discute pas
00:53:57on ne peut pas obtenir de résultats
00:53:59donc ne caricaturez pas ce
00:54:01que j'ai dit, je veux un rapport dans
00:54:03lequel on est fort, mais dans lequel on va
00:54:05discuter aussi, si on ne discute pas
00:54:07on n'a pas de possibilité d'obtenir
00:54:09des résultats et dans le passé récent
00:54:11c'est ce qu'on a fait, donc il faut les deux voies
00:54:13si on n'a pas ces deux voies, on n'aura pas de résultats
00:54:15Je vous rappelle juste monsieur le député
00:54:17que nous avons aujourd'hui un
00:54:19écrivain français qui est
00:54:21retenu en Algérie, qui est
00:54:23malade, qui a un cancer et qu'aujourd'hui
00:54:25il a commencé une grève de la faim
00:54:27et que depuis trois mois on le retient
00:54:29sans que son avocat ne puisse
00:54:31le visiter, et avocat
00:54:33que le régime algérien a demandé de changer
00:54:35d'avocat parce que son avocat
00:54:37est de confession juive
00:54:39Je le sais, je parle régulièrement
00:54:41de son avocat, j'envoie régulièrement des messages
00:54:43aux autorités algériennes avec la commission
00:54:45des affaires étrangères pour obtenir sa
00:54:47libération et je suis comme vous
00:54:49très mobilisé sur le
00:54:51cas de Boalem Sansal qui est un cas
00:54:53absolument inadmissible
00:54:55et il y a là encore
00:54:57l'expression de notre autorité, de notre
00:54:59volonté du droit, du droit français
00:55:01du droit international et la discussion
00:55:03il faut aussi discuter une fois
00:55:05qu'on a rappelé les règles internationales pour obtenir
00:55:07sa libération.
00:55:09Il faut les devoirs.
00:55:11Merci beaucoup Bruno Fuchs, je rappelle que vous êtes député
00:55:13et les démocrates du Haut-Rhin, merci d'avoir accepté notre invitation
00:55:15dans ce mini-news week-end
00:55:17on le voit, Elodie Huchard
00:55:19il y a la fermeté qu'affiche
00:55:21Bruno Retailleau et puis on écoute
00:55:23Bruno Fuchs qui parle, ben voilà, il faut
00:55:25dialoguer, il faut de la souplesse
00:55:27et on voit bien que tout le monde n'est pas d'accord sur le
00:55:29dossier algérien, mais ça on le savait déjà
00:55:31Oui, on le savait déjà, d'autant plus qu'à force
00:55:33de prendre du retard sur le dossier algérien
00:55:35il est peut-être possible que
00:55:37la souplesse comme la fermeté en fait
00:55:39ne fonctionne plus, c'est-à-dire qu'à force
00:55:41de laisser faire, la souplesse
00:55:43ne fonctionne pas, c'est ce qu'on a déjà de toute
00:55:45évidence tenté, mais est-ce que
00:55:47la fermeté peut encore fonctionner ? C'est pas sûr
00:55:49parce que la fermeté pour l'instant elle va
00:55:51plutôt dans le sens de l'Algérie vers nous
00:55:53cette affaire malheureusement c'est l'illustration
00:55:55parfaite de tout ce qui ne fonctionne pas, c'est-à-dire de quelqu'un
00:55:57qui écope d'une peine, il ne va pas jusqu'au bout
00:55:59qui va ensuite en cram et comme il y a une durée
00:56:01limitée il doit en sortir, qui a un contrôle judiciaire
00:56:03ce qui veut dire qu'il pointe, lui
00:56:05c'était visiblement quotidiennement, mais que le reste du temps
00:56:07il peut faire absolument ce qu'il veut, qu'on
00:56:09veut renvoyer par 10 fois en Algérie et on n'y arrive pas
00:56:11c'est malheureusement la chronique
00:56:13parfaite de tout ce qui ne fonctionne pas dans le pays
00:56:15et aujourd'hui la souplesse, non
00:56:17ça ne fonctionne plus, la fermeté avec l'Algérie
00:56:19peut-être, on verra mercredi, il y a une
00:56:21réunion interministérielle sur
00:56:23l'immigration, le dossier algérien ne sera pas
00:56:25l'unique dossier, mais sera évidemment présent
00:56:27la question c'est vraiment après
00:56:29le retard qu'on a pris, est-ce qu'aujourd'hui
00:56:31on est encore en mesure de faire
00:56:33alors c'est un peu moche à dire, mais est-ce qu'on est encore
00:56:35en mesure de faire du chantage à l'Algérie ?
00:56:37Je ne suis pas sûre. On va changer de sujet
00:56:39merci beaucoup pour cet éclairage
00:56:41Elodie, je vois que je vous en parle depuis un petit
00:56:43bout de temps, vous montrez cette
00:56:45séquence totalement lunaire parce qu'elle se passe
00:56:47à Paris, je vais vous la montrer
00:56:49elle se passe au pied de la tour Eiffel
00:56:51regardez cette vidéo, ce sont des
00:56:53policiers qui sont littéralement pris
00:56:55à partie par ces fameux
00:56:57vendeurs de la sauvette qui vous vendent
00:56:59des tours Eiffel et autres
00:57:01objets divers et variés, regardez cette
00:57:03séquence et on sera avec Fabien
00:57:05Boguet qui est délégué syndicat national
00:57:07police nationale, regardez
00:57:09cette séquence, je suis sûr que ça va vous faire réagir
00:57:25...
00:57:43Fabien Boguet, merci
00:57:45d'avoir accepté notre invitation pour
00:57:47ouvrir le débat sur cette séquence totalement
00:57:49lunaire
00:57:51vos amis obligés de partir
00:57:53parce qu'ils se font
00:57:55littéralement attaquer par ces vendeurs à la
00:57:57sauvette, mais dans quel monde vit-on mon
00:57:59cher Fabien Boguet ?
00:58:01Alors bonjour et merci
00:58:03de me recevoir, écoutez
00:58:05on vit dans un monde où ce genre
00:58:07d'infraction, ce genre
00:58:09de comportement et ce genre d'action de police
00:58:11entravée est
00:58:13l'habitude
00:58:15est la norme aujourd'hui, on ne
00:58:17vit pas dans un monde où les bandits
00:58:19courent pour échapper à la police, on vit dans un monde
00:58:21où les bandits vont vers la police
00:58:23pour les affronter, voilà.
00:58:25Cette scène
00:58:27elle est totalement
00:58:29surréaliste, elle nous a interpellés
00:58:31nous ce matin quand on a découvert cette scène.
00:58:33Alors écoutez
00:58:35mes collègues eux n'ont pas été
00:58:37gravement blessés, fort heureusement, ils ont juste
00:58:39procédé à une interpellation d'un
00:58:41individu auteur d'un délit
00:58:43et qui s'est transformé
00:58:45par le biais de la présence
00:58:47des centaines de vendeurs sauvettes
00:58:49sur le secteur
00:58:51du champ de Mars
00:58:53par une intervention très
00:58:55risquée et dangereuse et je salue
00:58:57d'ailleurs le sérieux
00:58:59le calme et le professionnalisme
00:59:01de mes collègues qui n'ont absolument pas
00:59:03fait dégénérer la situation.
00:59:05Fabien Boguet, on a l'impression que là
00:59:07les rôles se sont inversés, que ce sont les vendeurs
00:59:09sauvettes qui
00:59:11sont les maîtres du
00:59:13terrain en fait, c'est ça qui est totalement
00:59:15surréaliste. Alors fort heureusement
00:59:17nos collègues interviennent toujours et
00:59:19continuent à agir avec
00:59:21force et détermination puisque
00:59:23là comme je vous disais c'était pour l'interpellation
00:59:25d'un individu qui a été présenté
00:59:27au service judiciaire et qui sera
00:59:29normalement, je dis bien normalement
00:59:31présenté à la justice
00:59:33et effectivement
00:59:35la graduation
00:59:37du danger d'une simple intervention
00:59:39pour un vendeur sauvette
00:59:41devient aujourd'hui et notamment sur le secteur
00:59:43du champ de Mars quelque chose de
00:59:45dangereux. Mais ce genre de séquences se sont
00:59:47déjà produites avec
00:59:49les vendeurs à la sauvette ?
00:59:51Alors ce serait un secret
00:59:53de polichinelle que de vous dire le
00:59:55contraire, en fait c'est comme ça
00:59:57partout sur l'intégralité du
00:59:59territoire français monsieur.
01:00:01Voilà. Merci en tous les
01:00:03cas pour votre témoignage Fabien Boguet
01:00:05je vous rappelle que vous êtes délégué syndical national de
01:00:07Police Nationale, restez peut-être avec nous, on va ouvrir le débat
01:00:09si vous voulez réagir, on va ouvrir le débat avec
01:00:11nos invités. Magali Vicente
01:00:13Moi ça m'a quand même un peu interpellé
01:00:15Il y a plusieurs choses dans ces images
01:00:17déjà si on prend le lieu
01:00:19où ça se passe, on est quand même sur le champ de Mars
01:00:21on est au pied de la tour Eiffel
01:00:23la tour Eiffel c'est un symbole de la France
01:00:25c'est un symbole de grandeur et c'est un symbole de rayonnement
01:00:27mais c'est atroce
01:00:29ça veut dire qu'en fait au pied
01:00:31de nos propres symboles la France
01:00:33elle est piétinée, c'est ça en fait qu'il faut regarder
01:00:35et au-delà de ça c'est
01:00:37quels sont les moyens que l'on donne aujourd'hui
01:00:39à nos policiers pour pouvoir lutter contre
01:00:41ça, parce que oui ils sont obligés
01:00:43de s'enfuir pour sauvegarder leur propre
01:00:45vie parce qu'en fait ils n'ont pas les moyens
01:00:47de riposte, donc on parle
01:00:49souvent, et la problématique en France on le sait
01:00:51c'est cette notion de légitime défense qui
01:00:53paralysent les forces de l'ordre, c'est-à-dire que tant qu'on n'aura pas
01:00:55résolu ça, on ne pourra pas avancer
01:00:57parce qu'on ne donnera pas la capacité et les moyens
01:00:59aux policiers de lutter à armes égales
01:01:01voilà, et aujourd'hui la faiblesse du système
01:01:03elle est là, c'est qu'on a des gens
01:01:05qui en fait mettent à mal
01:01:07l'autorité française
01:01:09le drapeau français parce que
01:01:11il faut se mettre à la place des policiers
01:01:13et les policiers ils se sont engagés au service
01:01:15de la nation quoi, avec un
01:01:17vrai désir de justice
01:01:19et aujourd'hui quand on est français et qu'on voit
01:01:21en fait que notre autorité
01:01:23n'est pas respectée et elle est piétinée
01:01:25et on est capable de lancer des pierres
01:01:27c'est comme si on crachait dessus
01:01:29c'est comme si on crachait dessus
01:01:31l'image elle est là, c'est-à-dire que
01:01:33on a une autorité piétinée
01:01:35à longueur de temps, on ne donne pas les moyens
01:01:37à cette autorité d'être restaurée
01:01:39et c'est toute la France et c'est tout
01:01:41le citoyen français qui est attaqué
01:01:43au travers de ce genre d'actes permanents
01:01:45et quotidiens.
01:01:47En fait j'avais juste une question pour notre invité
01:01:49parce que j'ai fait plusieurs reportages dessus
01:01:51au champ de Mars et en fait ce qui est assez
01:01:53étrange là-bas c'est que les vendeurs à la souveraine
01:01:55ils sont omniprésents mais la présence policière
01:01:57elle est aussi omniprésente, du coup on a l'impression
01:01:59qu'ils cohabitent finalement ensemble
01:02:01est-ce que vous avez vraiment les moyens
01:02:03aussi de les faire partir ?
01:02:05Fabien Boguet, question d'Adrien Spiteri
01:02:07est-ce que vous avez les moyens de les faire partir
01:02:09du champ de Mars ?
01:02:11Alors les moyens
01:02:13policiers sont simples
01:02:15c'est l'armada juridique
01:02:17les moyens juridiques
01:02:19avec les infractions prévues et réprimées
01:02:21au code pénal et le nombre
01:02:23d'effectifs capables d'appliquer
01:02:25ces lois.
01:02:27Au niveau du nombre d'effectifs
01:02:29nous sommes toujours un petit peu
01:02:31voire beaucoup
01:02:33j'ai envie de vous dire, et pardon pour l'expression
01:02:35mais à la ramasse derrière le nombre
01:02:37de vendeurs sauvettes qui est
01:02:39je le rappelle encore plus présent
01:02:41depuis la piétonnisation du pont
01:02:43d'Iéna, juste devant
01:02:45la tour Eiffel, ce qui fait que
01:02:47ça a ancré un espèce de marché
01:02:49parallèle, en tout cas un marché de la
01:02:51sauvette où bon nombre de touristes
01:02:53viennent pour pouvoir
01:02:55acheter des objets
01:02:57quelconques, donc
01:02:59une augmentation drastique de
01:03:01la population de délinquants
01:03:03qui va du simple
01:03:05vol tir au vol
01:03:07violence et aux violences commises
01:03:09sur les personnes. Maintenant
01:03:11la vente sauvette qu'est-ce que c'est ?
01:03:13C'est une vente illicite sur voie publique
01:03:15qui est prévue et réprimée par le code pénal
01:03:17avec six mois d'emprisonnement
01:03:19qui en cas d'aggravation
01:03:21comme on le voit sur
01:03:23la vidéo, par menace, violence
01:03:25monte à un an de prison
01:03:27mais qui a par circulaire
01:03:29de justice sur l'été
01:03:312023, le 6 juillet 2023
01:03:33si je ne me trompe pas
01:03:35a été mise en
01:03:37AFD, en amende forfaitaire pénale
01:03:39c'est-à-dire que c'est
01:03:41prévu et réprimé aujourd'hui par une
01:03:43amende. Voilà, c'est un délit
01:03:45prévu par une amende. Donc
01:03:47autrement dit
01:03:49sur le suivi de justice
01:03:51après interpellation
01:03:53bien évidemment la procédure
01:03:55d'AFD se fait
01:03:57sous certaines conditions
01:03:59mais y compris la récidive
01:04:01dans le cas d'une vente
01:04:03est toujours possible, donc c'est une amende
01:04:05en fait. Donc en fait ça ne les décourage
01:04:07absolument pas, je suppose qu'une simple amende ça ne les décourage pas
01:04:09Fabien Boguet, c'est ça le truc ?
01:04:11En fait c'est désespérant, c'est vraiment
01:04:13désespérant. Ils risquent quoi en fait ?
01:04:15Une amende ? Et puis on voit bien qu'on a en fait
01:04:17dans notre pays banalisé
01:04:19l'illégalité en réalité
01:04:21comme on a banalisé
01:04:23la clandestinité parce qu'on sait qu'on a
01:04:25entre 600 et 900 000 aujourd'hui
01:04:27personnes qui sont illégalement
01:04:29dans notre pays, que même si on les
01:04:31arrête on ne peut rien faire puisque
01:04:33le délit de clandestinité
01:04:35a été supprimé par la circulaire
01:04:37valse de 2012, donc
01:04:39en fait on tourne en rond et nos policiers
01:04:41ils sont bien démunis.
01:04:43Il y en a très bien, il est allé à Saint-Denis deux fois, ben oui
01:04:45c'est une espèce de cohabitation. On s'habitue finalement.
01:04:47On s'habitue et dès qu'il y a une intervention
01:04:49ah ben là ça marche. Mais là l'intervention
01:04:51ça veut dire que quand il y a une intervention pour arrêter
01:04:53quelqu'un, ben eux-mêmes ces illégaux
01:04:55c'est quand même
01:04:57à Kafkaïa, s'autorisent
01:04:59Donc ils ont de beaux jours
01:05:01devant eux en fait, Fabien Mauguet
01:05:03les vendeurs à la sommette.
01:05:05Ils s'autorisent à attaquer nos policiers, c'est-à-dire qu'il n'y a même pas de crainte.
01:05:07Exactement.
01:05:09On a quand même franchi un pas, vous avez parlé
01:05:11de cette cohabitation
01:05:13alors que ça ne devrait pas avoir lieu, mais bon
01:05:15il y a cette cohabitation, ce laxisme encore
01:05:17une fois, c'est un laxisme de l'État
01:05:19qui tolère ce qui ne devrait pas. Parce qu'ils sont démunis
01:05:21Oui, c'est ce que dit Fabien Mauguet.
01:05:23Et on a passé un stade super
01:05:25donc là c'est pas juste la cohabitation, on est vraiment
01:05:27devant l'agression de force
01:05:29de l'ordre. Je trouve que ces images
01:05:31sont terribles, parce que imaginez
01:05:33après, quand on dit la police ne fait
01:05:35plus peur, on va rire, on rit
01:05:37finalement, on parle des vendeurs
01:05:39à la sommette et on voit finalement des policiers
01:05:41qui sont attaqués et qui doivent
01:05:43fuir. Et donc je trouve que
01:05:45l'image que ça renvoie, c'est vous pouvez
01:05:47faire n'importe quoi, il n'y a aucune
01:05:49conséquence. Et je pense que
01:05:51dès qu'on touche à quelqu'un des forces
01:05:53de l'ordre, il y a quelque chose de
01:05:55criminel, c'est une agression,
01:05:57on empêche l'État de faire sa mission
01:05:59première qui est de protéger les citoyens, il devrait
01:06:01avoir des conséquences, des sanctions
01:06:03immédiates. Et en même temps
01:06:05C'est un manque à gagner pour ceux qui sont légaux
01:06:07Fabien Mauguet,
01:06:09merci d'avoir accepté notre invitation, au moins
01:06:11que vous ayez quelque chose à rajouter, mais si ce n'est
01:06:13bon courage Fabien Mauguet à vos
01:06:15collègues, parce que ces images nous ont interpellés
01:06:17on voulait absolument les montrer à nos téléspectateurs
01:06:19et montrer comment ça se passe au pied
01:06:21de la tour Eiffel en France en 2025
01:06:23Exactement, je pense qu'on peut
01:06:25saluer le courage de nos policiers qui
01:06:27tous les jours, malgré
01:06:29tous les obstacles, qu'ils soient
01:06:31au niveau pénal, judiciaire
01:06:33ou même une certaine
01:06:35frange de la population et surtout de la classe politique
01:06:37méritent le soutien de
01:06:39la France. Eh bien merci
01:06:41merci beaucoup Karima, nous sommes très en retard
01:06:43merci Fabien Mauguet, merci d'avoir
01:06:45accepté de répondre à nos questions, je rappelle que vous êtes délégué
01:06:47du syndicat national Police
01:06:49Nationale, merci beaucoup, on marque une pause
01:06:51juste après on ira au salon de
01:06:53l'agriculture, où vous trouverez l'une de nos équipes
01:06:55puisque aujourd'hui c'est Jordan Bardella
01:06:57qui visite le salon
01:06:59et puis on parlera également de C8
01:07:01avec Rachid Haddati qui a pris position
01:07:03dans les colonnes de nos amis du journal du dimanche
01:07:05on a beaucoup de choses encore évoquées d'ici la fin
01:07:07de cette émission, à tout de suite
01:07:11Il est 12h30, bon averti
01:07:13si vous êtes à table, on se dimanche
01:07:15évidemment, je vous présente mon équipe du dimanche
01:07:17dans quelques instants mais tout de suite nouveau tour de l'horizon
01:07:19de l'information avec vous, Adrien Spiteri
01:07:21Le gouvernement veut donner
01:07:23une feuille blanche aux partenaires sociaux
01:07:25à quelques jours de l'ouverture d'une concertation
01:07:27sur la réforme des retraites, c'est ce qu'a déclaré
01:07:29la ministre du travail Catherine Vautrin
01:07:31le but, leur laisser une totale
01:07:33liberté dans les échanges et les idées
01:07:35les discussions débuteront jeudi
01:07:37Rachid Haddati réagit
01:07:39à la fermeture de C8, la ministre
01:07:41de la culture dit avoir une pensée
01:07:43pour les téléspectateurs qui considèrent
01:07:45qu'on les prive injustement d'une chaîne
01:07:47des mots prononcés dans une interview
01:07:49accordée au journal du dimanche
01:07:51elle annonce également son intention de discuter
01:07:53avec le président de l'ARCOM
01:07:55et puis Israël va reporter
01:07:57les libérations de prisonniers palestiniens
01:07:59l'état hébreu veut s'assurer que le Hamas
01:08:01mette fin aux cérémonies humiliantes pour les
01:08:03otages libérés, elles ont lieu depuis le début
01:08:05du cessez-le-feu, 620
01:08:07prisonniers palestiniens devaient retourner
01:08:09dans la bande de Gaza hier en échange
01:08:11de la libération de 6 otages
01:08:13merci beaucoup Adrien
01:08:15je vous présente l'équipe du dimanche qui m'accompagne
01:08:17Naïm Fadel, Karim Aboïk, Magali
01:08:19Vicente et Elodie
01:08:21Huchard, Elodie tiens donc
01:08:23on va prendre la direction d'un lieu où vous étiez hier
01:08:25on va prendre la direction
01:08:27du salon de la culture, vous avez d'ailleurs pu
01:08:29interroger Emmanuel Macron, on y reviendra
01:08:31à la fin de cette émission
01:08:33vous avez posé la question pour nos amis de C8
01:08:35on écoutera sa réponse, vous allez tout nous raconter
01:08:37comme d'habitude, donc direction
01:08:39le salon de l'agriculture puisque après
01:08:41Emmanuel Macron, c'est Jordane Bardella qui a entamé
01:08:43sa visite ce matin, on va retrouver Dunia Tangour
01:08:45et Laurent Célayer
01:08:47comment cette visite s'est déroulée
01:08:49racontez nous tout, on veut tout savoir Dunia
01:08:53Alors cher Thierry
01:08:55le président du rassemblement national, Jordane
01:08:57Bardella est arrivé aux alentours de 10h
01:08:59ce matin et autant le dire
01:09:01l'accueil était très chaleureux
01:09:03beaucoup de monde ici, vous pouvez le voir
01:09:05sur les images de Laurent Célayer
01:09:07alors là il y a beaucoup de monde
01:09:09il y a eu un bain de
01:09:11foule, des selfies, des
01:09:13dédicaces, des poignées de main
01:09:15impossible de circuler
01:09:17dans les allées tant la foule
01:09:19est compacte pour le chef
01:09:21de file du rassemblement national
01:09:23il était important
01:09:25de montrer son soutien
01:09:27aux agriculteurs et ce malgré
01:09:29l'actualité dramatique et ce
01:09:31blatac de Mulhouse
01:09:33bien sûr Thierry il nous l'a confirmé
01:09:35puisque nous lui avons directement
01:09:37posé la question, il était
01:09:39nécessaire pour lui d'agir
01:09:41il a également échangé quelques mots avec le
01:09:43co-président de la coordination
01:09:45rurale du Lot-et-Garonne
01:09:47José Pérez, en tout cas
01:09:49ce que je peux vous dire c'est que tout comme l'année dernière
01:09:51la visite de Jordane Bardella
01:09:53au salon de l'agriculture est
01:09:55un véritable événement ici
01:09:57Merci beaucoup Dunia Tangour avec Laurent
01:09:59Célayer, alors les douillards
01:10:01aujourd'hui Jordane Bardella, hier
01:10:03avec Emmanuel Macron, vous étiez avec lui
01:10:05racontez-nous de vive voix comment les choses
01:10:07se sont passées, ça s'est passé relativement
01:10:09calmement je dirais
01:10:11ça s'est objectivement très bien passé pour le président de la République
01:10:13hier, dans un premier temps
01:10:15le public était un peu tenu à distance
01:10:17il y avait aussi le chef du
01:10:19gouvernement marocain qui était là, donc dans ces cas-là
01:10:21quand en plus vous avez un chef d'état
01:10:23étranger, évidemment un chef de gouvernement
01:10:25étranger ça nécessite un peu plus de sécurité
01:10:27le public était
01:10:29tenu à distance mais pas très
01:10:31loin, il n'y avait clairement pas de huées
01:10:33on les aurait entendues et finalement
01:10:35les barrières séparant le public de ce qu'on appelle
01:10:37la bulle présidentielle où nous-mêmes journalistes
01:10:39étions ont été
01:10:41rapidement enlevés du public
01:10:43qui s'agglutinait, relativement nombreux d'ailleurs
01:10:45pour prendre des selfies avec le
01:10:47chef de l'état, il y a eu plusieurs
01:10:49reprises, c'est Emmanuel Macron
01:10:51qui a un petit peu changé le parcours
01:10:53pour aller à la rencontre des Français
01:10:55des visiteurs du salon, à chaque fois ça s'est
01:10:57très bien passé, il n'y a pas eu
01:10:59de huées, il n'y a pas eu
01:11:01de paroles négatives envers
01:11:03le chef de l'état et pour le coup on ne peut pas dire
01:11:05qu'il a tenté de fuir ces échanges parce qu'il y est
01:11:07allé à chaque fois et les conditions de sécurité
01:11:09étaient quand même bien moindres que celles de l'an
01:11:11dernier où pour le coup
01:11:13il était tenu très loin du public, là il y a un moment
01:11:15donné où effectivement le président passait
01:11:17au mieux des allées
01:11:19remplies de visiteurs de manière totalement
01:11:21normale comme n'importe quel homme politique pourrait le faire
01:11:23Allez, on va parler maintenant
01:11:25de C8 puisque vous avez eu l'occasion
01:11:27de l'interroger, on va l'écouter
01:11:29mais d'abord on va vous montrer la réaction de
01:11:31Rachida Dati qui a pris position
01:11:33dans les colonnes de nos amis du journal
01:11:35du dimanche, elle réagit
01:11:37elle dit que les téléspectateurs
01:11:39vont peut-être voir quelques réactions
01:11:41à l'écran, les téléspectateurs
01:11:43considèrent qu'on les prive injustement
01:11:45d'un média, dit-elle, est-ce qu'on peut voir
01:11:47sa déclaration ?
01:11:49Voilà, l'ARCOM est une autorité
01:11:51indépendante qui a été créée par un vote
01:11:53du parlement, les missions et les procédures
01:11:55ont été fixées dans la loi, la décision de l'ARCOM
01:11:57a été prise après un long processus
01:11:59conforté par le conseil d'état, si une majorité
01:12:01de responsables politiques considèrent que ces règles sont injustes
01:12:03il revient aux législateurs
01:12:05de les modifier
01:12:07Autre réaction
01:12:09je tiens au pluralisme comme
01:12:11au respect des règles qui régissent l'audiovisuel
01:12:13et je crois qu'on a un petit dernier extrait
01:12:15à vous montrer, certains
01:12:17plaident pour la suppression pure et simple de l'ARCOM
01:12:19que leur répondez-vous ? Réponse de
01:12:21Rachida Dati, pendant longtemps on a reproché
01:12:23aux responsables politiques de trop interférer
01:12:25dans le paysage audiovisuel, ce qui a conduit
01:12:27à la création d'une autorité indépendante
01:12:29dès 82 et depuis jamais
01:12:31remise en cause aujourd'hui, quoi qu'on en pense
01:12:33le paysage audiovisuel est
01:12:35divers, dit Rachida Dati
01:12:37Élodie Huchard
01:12:39Oui, et surtout ce qui est intéressant c'est
01:12:41la deuxième citation que vous avez montrée
01:12:43elle répond à la question posée
01:12:45par nos confrères du journal du dimanche
01:12:47puisque Rima Abdul-Malak, on s'en rappelle
01:12:49ancienne ministre de la Culture en 2023
01:12:51nous avait notamment
01:12:53ciblée et c'est là où elle répond, je ne suis pas
01:12:55sur sa position s'agissant de CNews ou du groupe auquel
01:12:57elle appartient, je tiens au pluralisme
01:12:59alors effectivement on voit une ministre qui, d'un côté
01:13:01il faut bien comprendre qu'ils ne peuvent pas trop
01:13:03s'engager, c'est-à-dire que normalement on ne commande pas
01:13:05une décision de justice, en revanche
01:13:07Rachida Dati quand même met un peu
01:13:09plus les pieds dans le plat que d'autres, déjà
01:13:11en disant qu'à l'inverse de Rima Abdul-Malak
01:13:13elle n'est pas pour cibler des chaînes comme
01:13:15C8 ou CNews, que deuxièmement
01:13:17si l'ARCOM ne fonctionne pas correctement
01:13:19et bien c'est au législateur de voir comment il peut
01:13:21changer les choses et surtout elle rappelle
01:13:23l'intérêt du pluralisme
01:13:25évidemment elle a aussi une pensée pour
01:13:27tous nos confrères de C8 et elle promet
01:13:29qu'elle sera attentive justement au fait que
01:13:31ces personnes-là qui se retrouvent de fait
01:13:33sur le carreau ne le restent pas trop longtemps
01:13:35et elle a une pensée également pour Énergie
01:13:37nos amis d'Énergie, je vous fais
01:13:39réagir juste après puisque Jean-Noël Barreau était notre
01:13:41invité du grand rendez-vous politique du dimanche
01:13:43matin, il a été interrogé évidemment
01:13:45sur le sort de C8, je vous propose
01:13:47de l'écouter et ensuite Elodie
01:13:49vous allez nous dire comment les choses se sont
01:13:51passées avec Emmanuel Macron quand vous lui avez posé
01:13:53la question, on écoutera Emmanuel Macron
01:13:55d'abord Monsieur Barreau
01:13:57Il faut dire les choses précisément
01:13:59l'ARCOM n'a pas dit
01:14:01C8 doit fermer, C8
01:14:03doit cesser d'émettre, je fais la différence par
01:14:05exemple avec des mesures
01:14:07qui ont été prises au niveau européen sur
01:14:09Spoutnik, sur RT
01:14:11où là des décisions ont été prises d'interdiction
01:14:13d'émettre, c'est pas du tout ce qu'a dit l'ARCOM
01:14:15l'ARCOM a dit, il y a un domaine
01:14:17public artien qui est gratuit
01:14:19que la loi prévoit de
01:14:21mettre à disposition d'éditeurs
01:14:23en contrepartie du respect
01:14:25d'un cahier des charges et c'est l'ARCOM
01:14:27qui décide si ce cahier des charges a été respecté
01:14:29ou non, c'est un cahier des charges qui est donc fixé par la loi
01:14:31est-ce que
01:14:33le cahier des charges est trop exigeant
01:14:35le législateur est libre
01:14:37de prendre des
01:14:39dispositions pour
01:14:41faire évoluer ce cahier des charges
01:14:43réaction à Maggie Evison
01:14:45le cahier des charges
01:14:47le cahier des charges
01:14:49Emmanuel Macron
01:14:51s'est positionné
01:14:53derrière le cahier des charges
01:14:55Jean-Noël Barroso se positionne derrière le cahier des charges
01:14:57c'est facile de se positionner derrière un
01:14:59cahier des charges
01:15:01mais finalement les citoyens aimeraient bien
01:15:03savoir ce qu'il y a dans ce cahier des charges
01:15:05et en contrepartie les arguments qui ont été
01:15:07avancés, dans les propos de Rachida
01:15:09elle dit
01:15:11que ce sont les citoyens
01:15:13qui considèrent
01:15:15que c'est injuste
01:15:17et on voit bien que tous dans leurs
01:15:19propos mettent en évidence
01:15:21cette différence
01:15:23c'est-à-dire vous, citoyens, vous avez le sentiment
01:15:25que cette décision est injuste
01:15:27nous, on se dit qu'il y a un cahier des charges
01:15:29et le cahier des charges n'a pas été respecté
01:15:31et on voit bien les deux champs de communication
01:15:33complètement séparés. Maintenant la question
01:15:35pour rétablir cette compréhension
01:15:37et ce dialogue c'est
01:15:39comment on fait pour supprimer
01:15:41ce doute dans la tête des citoyens
01:15:43sur l'indépendance
01:15:45de l'ARCOM, parce que comme toutes les
01:15:47autorités qu'il y a actuellement
01:15:49on voit bien que ce qui se passe c'est que
01:15:51cette indépendance qui est harguée systématiquement
01:15:53elle est
01:15:55mise en doute
01:15:57tous les jours, elle est mise en doute par
01:15:59les dernières négociations entre le conseil d'état
01:16:01entre le conseil constitutionnel, tout ça
01:16:03vient mélanger si vous voulez
01:16:05avec cette non-transparence
01:16:07qui apparaît aux yeux des français, qui est perpétuelle
01:16:09et aujourd'hui il n'y a plus de confiance en l'autorité
01:16:11administrative et juridique, et quand on
01:16:13dit que non ce n'est pas une décision politique
01:16:15les français eux ne sont pas d'accord
01:16:17parce qu'ils l'ont vécu comme tel, parce que
01:16:19au-delà de ça, il y a plein de champs qui viennent
01:16:21s'ajouter, notamment ce champ sur
01:16:23la liberté d'expression. Et je vous renvoie
01:16:25également à ce déjeuner
01:16:27auquel a assisté
01:16:29Juttaresse et d'autres confrères
01:16:31du journal du dimanche
01:16:33qui ont capté
01:16:35des échanges pour le moins
01:16:37et on peut saluer que Rachid Abadi
01:16:39souhaite effectivement faire
01:16:41les éclairages là-dessus, parce que ce sera très important
01:16:43d'aller jusqu'au fond du
01:16:45débat et d'avoir les résultats
01:16:47sur l'enquête qui sera menée à ce sujet.
01:16:49Juste pour prolonger ce que dit Magali
01:16:51sur le cahier des charges, c'est intéressant parce que sur le service
01:16:53public, rien que ces derniers jours, on s'est demandé
01:16:55si Gaza pouvait devenir la nouvelle côte d'Azur
01:16:57et on s'est demandé il y a quelques jours, le bandeau
01:16:59on ne va à la rigueur pas citer la chaîne, ne faisons pas comme eux
01:17:01mais Hamas, deux points, une organisation
01:17:03toujours dans une pose, pas en interrogation,
01:17:05quand on a aussi dans la presse écrite certains
01:17:07qui estiment que le fils de Nasrallah
01:17:09est mort en martyr, est-ce que c'est
01:17:11de l'objectivité journalistique de considérer qu'on
01:17:13adhère comme ça à une religion ? Donc le cahier
01:17:15des charges, vous en parliez, premièrement
01:17:17vous le disiez très bien, c'est facile de s'abriter derrière
01:17:19Deuxièmement, respectons-le tous peut-être
01:17:21Et c'est deux poids deux mesures
01:17:23deux poids deux mesures, parce que
01:17:25quelles chaînes ont été ciblées,
01:17:27quelles chaînes finalement
01:17:29de devoir mettre, comme on dit, la clé sous la porte
01:17:31on parle d'une chaîne où il y avait des millions de téléspectateurs
01:17:33on parle de démocratie
01:17:35d'une grande puissance comme la France
01:17:37et non, finalement, une chaîne doit
01:17:39fermer ses portes, donc le cahier des charges
01:17:41c'est facile effectivement de se réfugier
01:17:43comme ça, avec des propos
01:17:45comme ça, mais quand on voit justement
01:17:47la réaction qu'avait eue l'ancienne
01:17:49ministre de la Culture
01:17:51on voit finalement que
01:17:53on est à géométrie variable
01:17:55sur ce dossier
01:17:57On le sait, c'est l'émission
01:17:59de Cyril Hanouna qui dérangeait
01:18:01Pourquoi? Parce qu'il y avait une liberté de ton
01:18:03il y avait finalement, on donnait la parole
01:18:05à toutes sortes de tendances
01:18:07à tout le monde, et ça aujourd'hui
01:18:09ben oui, ça semble déranger la bien-pensance
01:18:11Alors, je vais vous interroger dans quelques instants
01:18:13Naïma, mais Elodie Huchard
01:18:15qui était dans le cortège
01:18:17d'Emmanuel Macron hier
01:18:19a tendu son micro
01:18:21et a interrogé le président de la République
01:18:23alors je vous propose d'écouter la première réponse
01:18:25qu'a posée la question sur nos amis de C8
01:18:27très précisément, parce que vous avez une deuxième question
01:18:29sur Cyril Hanouna, c'est bien cela
01:18:31Non, non, sur est-ce que c'est une décision politique
01:18:33Oui, et on va d'abord écouter la réponse
01:18:35sur C8
01:18:37De là où je suis, je ne peux pas
01:18:39commenter des décisions
01:18:41qui sont prises par une autorité administrative
01:18:43indépendante qui applique la loi
01:18:45il faut simplement
01:18:47s'assurer que ces décisions sont prises
01:18:49conformément à la loi et qu'elles sont
01:18:51ensuite faites sous le contrôle du juge
01:18:53c'était le cas de ces décisions qui ont fait l'objet de recours
01:18:55et le juge les a confirmées
01:18:57ce qui ne m'empêche pas d'avoir une pensée pour
01:18:59les collaboratrices et collaborateurs
01:19:01qui sont impactés par ces décisions
01:19:03donc j'espère qu'ils pourront, dans le cadre des autorisations nouvelles
01:19:05qui ont été données sur le domaine vertien
01:19:07retrouver un avenir
01:19:09et que ce soit les vedettes, les gens qu'on ne voit pas
01:19:11forcément, moi je suis pour que les gens
01:19:13qui ont du talent puissent travailler
01:19:15Voilà
01:19:17c'était la réponse à votre question
01:19:19sur le sort de C8 au président de la République
01:19:21Oui, après il y a
01:19:23le fait qu'il ne réponde pas vraiment sans doute
01:19:25après c'est le président de la République, c'est-à-dire que c'est une fois de plus
01:19:27une décision de justice qui en général ne se commande pas
01:19:29il s'abrite forcément
01:19:31derrière, après il rappelle
01:19:33un petit peu la chronologie des faits
01:19:35et effectivement par la suite il dit que ça n'est pas une décision politique
01:19:37parce que l'ARCOM est
01:19:39une autorité indépendante, tout comme le
01:19:41Conseil d'État, sauf qu'on rappelle notamment pour le
01:19:43Conseil d'État que une des personnes
01:19:45qui prend la décision est nommée par le président de la République
01:19:47donc c'est pas une décision du président
01:19:49mais évidemment maintenant quand vous faites un certain nombre
01:19:51de nominations et que vous êtes chef de l'État, vous savez
01:19:53quelle couleur politique
01:19:55vous voulez donner
01:19:57évidemment aux différents acteurs
01:19:59ça c'est important de le dire à nos téléspectateurs évidemment
01:20:01pour ceux qui ne connaissent pas le processus
01:20:03un petit peu peut-être de la cuisine interne pas très intéressante
01:20:05mais c'est un moyen de montrer que le président n'a pas à être responsable
01:20:07de toutes les décisions, en faisant des nominations
01:20:09il délègue ses décisions à des gens
01:20:11où il sait très bien de quel côté
01:20:13la pièce va tomber
01:20:15pour compléter ce que disait Karima
01:20:17il y a quand même quelque chose aussi d'hallucinant
01:20:19c'est que ceux qui s'en sont beaucoup pris assez vite
01:20:21comme Louis Boyard par exemple, comme ce type de profil
01:20:23comment ils ont construit leur carrière en allant
01:20:25dans l'émission de Cyril Hanouna
01:20:27donc au lieu de cracher dans la soupe, ils devraient peut-être se rappeler
01:20:29qu'aujourd'hui et peut-être malheureusement finalement
01:20:31s'ils ont réussi à accéder à l'Assemblée
01:20:33c'est parce qu'ils se sont fait une popularité
01:20:35et aujourd'hui
01:20:37ils sont en train véritablement de scier la branche
01:20:39sur laquelle ils se sont assis pendant beaucoup d'années
01:20:41Je vous donne la parole dans quelques instants
01:20:43deuxième réponse de monsieur Macron
01:20:45et j'aimerais également vous montrer une séquence
01:20:47j'espère qu'on aura le temps
01:20:49où Emmanuel Macron est interpellé par une téléspectatrice
01:20:51de C8
01:20:53deuxième extrait d'Emmanuel Macron
01:20:55Non, ça, ça n'est pas vrai
01:20:57c'est pas une décision politique du tout
01:20:59et d'ailleurs c'est rassurant
01:21:01et la loi a été conçue pour que ça ne soit pas une décision politique
01:21:03c'est pas à l'arbitraire, ni d'un ministre, ni du Président
01:21:05d'ouvrir ou de fermer une chaîne
01:21:07vous savez, on oublie de dire que ces chaînes
01:21:09en fait c'est l'occupation du domaine public
01:21:11donc c'est normal qu'il y ait une autorisation
01:21:13des charges et la loi est appliquée
01:21:15par une autorité qui regarde si c'est le cas ou pas
01:21:17elle le fait aussi sous le contrôle du juge
01:21:19il y a un droit au recours
01:21:21moi je suis, mon rôle simplement à dire
01:21:23il faut que chacun soit dans son rôle
01:21:25et que personne ne déborde
01:21:27chacun doit être dans son rôle et que personne ne déborde
01:21:29c'est pas une décision politique
01:21:31ce n'est pas une décision politique, dit Emmanuel Macron
01:21:33écoutez, on peut penser le contraire
01:21:35notamment comme l'a dit Elodie
01:21:37les nominations qui sont faites
01:21:39c'est toujours à la discrétion du Président de la République
01:21:41mais moi ce que je pense
01:21:43je regarde tout ça avec beaucoup de tristesse
01:21:45parce qu'en fait ce sera une tâche
01:21:47une tâche
01:21:49sur le dernier quinquennat
01:21:51du Président Macron
01:21:53et il donne raison
01:21:55il donne raison à G. Davens
01:21:57qui a dit aujourd'hui la liberté
01:21:59d'expression est en danger
01:22:01en Europe et puis on le voit bien
01:22:03notamment en France
01:22:05et il donne raison aussi
01:22:07à Elon Musk et moi j'ai souvenir
01:22:09des propos de
01:22:11monsieur Breton
01:22:13l'ancien commissaire européen
01:22:15qui lors d'une interview de
01:22:17Sonia Mabrouk a dit
01:22:19la liberté
01:22:21d'expression est une valeur cardinale
01:22:23dans notre pays, je me rappelle aussi du ministre
01:22:25des affaires étrangères qui a dit notre pays
01:22:27pour répondre justement à G. Davens
01:22:29garantit en Europe
01:22:31la liberté d'expression est garantie
01:22:33et je pense aussi
01:22:35avec beaucoup de tristesse
01:22:37que notre pays a connu des attentats
01:22:39terroristes islamistes en raison
01:22:41de cette liberté d'expression
01:22:43on se rappelle Charlie Hebdo
01:22:45où des journalistes après avoir été menacés
01:22:47leurs locaux brûlés
01:22:49ont fini par être décimés
01:22:51en raison
01:22:53de cette liberté d'expression
01:22:55liberté de caricaturer
01:22:57et je l'ai déjà dit et je l'aurai dit devant vous
01:22:59Thierry, j'ai fait
01:23:01des groupes de parole quand il y a eu 2015
01:23:03les attentats de Charlie Hebdo, j'ai eu en face de moi
01:23:05des gens qui m'ont dit
01:23:07non, la liberté d'expression, on n'est pas d'accord
01:23:11elle ne doit pas venir heurter
01:23:13notre sensibilité, je leur avais dit
01:23:15mais c'est comme ça, c'est la France qui met au-dessus
01:23:17de tout la liberté d'expression
01:23:19qui sacralise la liberté d'expression
01:23:21et il faut le comprendre. Aujourd'hui
01:23:23je n'irai plus dire cela parce que les gens
01:23:25me riraient au nez.
01:23:27Je vais vous montrer très rapidement la séquence
01:23:29où le président de la République est interpellé par une
01:23:31fidèle de C8, regardez-la
01:23:33S'il vous plaît, je peux vous dire quelque chose
01:23:35ce qu'il faut pour serrer la main
01:23:37est-ce qu'il n'y a pas
01:23:39moyen de faire quelque chose
01:23:41plus de 400
01:23:43oui
01:23:45on peut vraiment
01:23:47on peut ne pas l'aimer
01:23:49mais vraiment
01:23:51je comprends
01:23:53mais nous ce qu'on entend, vous voyez ce que je veux dire
01:23:55c'est un organisme complet
01:23:57on respecte les limites
01:23:59il y a des choses parfois qu'on entend
01:24:01mais justement c'est la France
01:24:03c'est la richesse de la France
01:24:09c'est facile de répondre quand on est
01:24:11interpellé de la sorte
01:24:13je regardais de temps en temps
01:24:15mais c'était un espace de liberté
01:24:17et ça s'adressait aussi
01:24:19j'ai entendu beaucoup de témoignages
01:24:21aux petites gens, vous voyez
01:24:23ce que certains appellent les sans-dents
01:24:25François Hollande les appelle les sans-dents
01:24:27ou bien la France d'en bas
01:24:29et bien ils leur donnaient la parole
01:24:31ils pouvaient s'exprimer, ils venaient assister
01:24:33et on ne se rend pas compte
01:24:35de combien on a injustement privé
01:24:37les français, c'est quand même 3 millions
01:24:393 millions de téléspectateurs
01:24:41par jour
01:24:43et puis avec
01:24:45effectivement toujours cette limite
01:24:47de se dire que la logique
01:24:49de penser que quand on entend quelque chose
01:24:51qui ne nous plairait pas sur une émission
01:24:53d'une chaîne qui produit des contenus
01:24:55toute la journée, il faut le faire fermer
01:24:57on a tous une télécommande
01:24:59on a tous des programmes qui ne nous plaisent pas à la télé
01:25:01on zappe et c'est pas très grave
01:25:03mais c'est peut-être mieux que de faire fermer une chaîne
01:25:05et que de mettre des personnes au chômage
01:25:07et des familles qui vont devoir se dépatouiller de tout cela
01:25:09et je le disais hier, j'appartiens à une génération
01:25:11où tout en faisant mes études
01:25:13à une époque en 81 il y a eu la liberté des radios libres
01:25:15vous savez, libres
01:25:17moi ça m'a permis
01:25:19de faire mes études et de commencer le journalisme
01:25:21grâce à ces radios libres
01:25:23où il y avait un souffle de liberté
01:25:25en 1985, les choses ont bien changé
01:25:27hélas !
01:25:29Vous avez raison parce que ça a été soutenu en plus par la gauche
01:25:31la liberté des radios
01:25:33donc ça a été quelque chose d'extrêmement important
01:25:35et aujourd'hui, il faut le dire
01:25:37puisque c'est la plupart des mouvements de gauche
01:25:39LFI et compagnie
01:25:41qui ont appelé à fermer
01:25:43ces huit, donc vous voyez que la gauche
01:25:45aujourd'hui est en train
01:25:47d'oublier aussi ses fondamentaux
01:25:49Hélas !
01:25:51Nous sommes très en retard
01:25:53On a la liste des opinions autorisées
01:25:55Exactement, allez les amis
01:25:57on aurait pu prolonger le débat mais je suis très en retard
01:25:59merci de votre fidélité
01:26:01de votre grande fidélité à ce rendez-vous
01:26:03merci à vous de m'avoir accompagné, merci à l'équipe qui m'a entouré
01:26:05David Bouinet, Samuel Vasselin, Nomi Benhamou
01:26:07c'était sa première pour
01:26:09Milliews Weekend, je la salue, Romain Goglin, Arthur Veil
01:26:11et Adrien Spiteri évidemment pour l'information
01:26:13on va se retrouver tout à l'heure pour 180 minutes dans une heure
01:26:15Carémar vous serez également
01:26:17à mes côtés, tout de suite c'est Émilie Courbet
01:26:19Enquête d'Esprit, à tout à l'heure 14h
01:26:21et vous serez peut-être avec nous aussi pour 180
01:26:23Peut-être, on s'en reparle
01:26:25On a une heure pour s'en parler, à tout à l'heure