Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00terroristes malheureusement toujours aussi prégnantes en France puisqu'un
00:00:03attentat à la ceinture explosive vient d'être déjoué dans le nord du pays
00:00:08on va en parler et se demander ce qui est vraiment fait, réellement fait
00:00:12contre le terreau de l'islamisme
00:00:14c'est aussi l'occasion de saluer le travail de nos services de
00:00:16renseignement face à une menace protéiforme
00:00:20les images sont glaçantes Fabrice Balanche, maître de conférences à
00:00:23l'université de Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient
00:00:26qui a pris, vous le savez, position contre la rupture du jeûne au sein de
00:00:30l'université a été menacé, poussé à sortir de l'amphithéâtre
00:00:33il va porter plainte, a-t-il annoncé ? On l'écoutera dans cette émission
00:00:38le ministre des affaires étrangères a annoncé hier depuis Alger une nouvelle
00:00:42phase dans les relations entre la France et l'Algérie après huit mois d'une
00:00:45crise paroxystique
00:00:46au cours de laquelle l'exécutif français s'est divisé sur la position
00:00:50à avoir
00:00:50le ministre de l'intérieur militant pour un bras de fer sans concession
00:00:54et le quai d'Orsay pour une attitude conciliante que certains qualifient
00:00:57aujourd'hui
00:00:58de soumission, nous en parlerons, voilà pour le programme
00:01:01il est midi, place d'abord au journal, bonjour à vous cher Somaïa Labidi
00:01:05bonjour Sonia, bonjour à tous, au coeur de l'actualité cette question
00:01:09quels impacts auront les nouveaux droits américains sur la croissance
00:01:12française ?
00:01:13personne n'est vraiment capable de répondre, pas même la porte-parole du
00:01:17gouvernement
00:01:21je veux dire que la croissance que nous attendions sera probablement
00:01:24inférieure
00:01:25à 0,3, 0,4, c'est à peu près les estimations aujourd'hui, 0,5
00:01:29en réalité c'est assez compliqué de le savoir, de le calculer
00:01:33c'est la raison d'ailleurs pour laquelle
00:01:34le ministre de l'économie Eric Lombard réunira
00:01:38le 14 de ce mois-ci les grandes entreprises pour
00:01:42essayer d'estimer quels sont les impacts sur notre économie
00:01:45ça veut dire que la prévision de croissance du gouvernement pour l'année en
00:01:47cours 2025 qui était je crois à 0,9%
00:01:49n'est plus, ne peut plus être d'actualité ? ça va être assez difficile de
00:01:53rester sur 0,9% quand dans le monde entier effectivement les
00:01:56croissances vont être plus affaiblies
00:01:59et donc vous vous attendez à combien ?
00:02:02on verra, aujourd'hui c'est trop difficile de savoir exactement
00:02:06quel sera l'impact
00:02:07et selon Laurent Wauquiez cette guerre commerciale avec les Etats-Unis
00:02:11c'est la conséquence directe d'une France
00:02:13et d'une Europe qui ne produisent plus
00:02:17c'est le chaos
00:02:19et ça dit quelque chose sur nous
00:02:21les Etats-Unis qu'est-ce qu'ils disent ? maintenant c'est la loi du plus fort
00:02:25et nous en France, nous en Europe on s'est trop endormi
00:02:28on a trop pris l'habitude d'acheter à l'externeur plutôt que de produire chez
00:02:32nous
00:02:33dans ma région je me suis battu depuis maintenant huit ans
00:02:36pour faire du Made in France
00:02:38on a relocalisé de la fabrication de paires de chaussures
00:02:41on s'est battu pour amener de la fabrication de paracetamol
00:02:45on s'est battu pour à nouveau faire de la fabrication de vélos français
00:02:49et là dans cette guerre commerciale qui vient
00:02:51il va falloir se protéger parce que vous êtes inquiets
00:02:54ce matin est-ce que vous êtes inquiets ?
00:02:56mon travail à moi c'est pas d'être inquiet
00:02:58mon travail à moi c'est de me dire
00:03:00ça pour nous ça doit être un électrochoc
00:03:02et dans ce chaos lui se montre inflexible à bord de son avion
00:03:06présidentiel Air Force One
00:03:08Donald Trump a relativisé cette mise à panique boursière provoquée par ses
00:03:12nouveaux droits de douane
00:03:13il les a comparé à je cite un traitement destiné à guérir les maux
00:03:17de l'économie américaine
00:03:20et puis pendant ce temps là Emmanuel Macron est en Égypte depuis hier
00:03:24au cœur de ce déplacement à un sommet trilatéral
00:03:27nous allons dans quelques minutes avec la Jordanie
00:03:29consacrée à la situation d'urgence à Gaza
00:03:32et quelques signatures de contrats avant
00:03:33une conférence de presse commune avec le président al-Sissi
00:03:39voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi Sonia
00:03:41merci Somaya je vous dis à tout à l'heure
00:03:43je présente pour l'heure nos invités autour de la table
00:03:46je salue la présence du général Cavallier
00:03:48merci d'être avec nous
00:03:50à vos côtés Naïma Fadel qui nous accompagne
00:03:53merci cher Naïma et bonjour à vous
00:03:54Judith Vintraub est présente
00:03:56bonjour à vous pour MediNews
00:03:58aux côtés d'Arthur de Vatrigan
00:03:59bonjour avec la une de l'incorrect que je présente
00:04:03Tolstoy, les détenus, les surveillants, les aumôniers
00:04:07ils racontent la réalité malheureusement évidemment
00:04:10dans notre système carcéral en manque de prison
00:04:13et souvent d'ailleurs régulièrement condamnés
00:04:16passionnant à suivre
00:04:17je salue également la présence de Tanguy Hamon
00:04:19notre spécialiste police-justice
00:04:22et justement par rapport à ce qui se passe dans nos prisons
00:04:24on aimerait bien que la plupart de ceux qui nous menacent
00:04:27et on parle souvent d'ailleurs des sortants
00:04:30et bien il reste, les sortants ce sont les djihadistes
00:04:32qui sont de retour de la zone syro-iraquienne
00:04:35là nous allons parler d'individus en tous les cas
00:04:37pour l'un d'entre eux qui est passé sous les radars
00:04:40qui n'étaient pas fichés semble-t-il
00:04:43on va démarrer notre édition de midi
00:04:44d'ailleurs je vous propose par
00:04:46non pas la journée de meeting hier
00:04:47parce que pendant qu'il y avait trois rassemblements
00:04:50qui parlaient beaucoup de démocratie d'eux-mêmes
00:04:53et bien les problèmes des français étaient sans doute ailleurs
00:04:56pouvoir d'achat, nous parlerons également tout à l'heure
00:04:59des conséquences de l'imposition des droits de douane de Trump
00:05:01sur nos emplois et nous parlons à présent
00:05:03de la menace terroriste islamiste
00:05:06alors que s'est-il passé Tanguy Hamon
00:05:07en tous les cas déjà on peut féliciter nos services de renseignement
00:05:11pour un attentat déjoué
00:05:13un attentat qui aurait pu prendre des allures extrêmement graves
00:05:16au gilet explosif avec une lettre d'allégeance
00:05:18à l'organisation terroriste Etat Islamique
00:05:22exactement trois jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années
00:05:25à peine ont été interpellés la semaine dernière à Lille et à Dunkerque
00:05:29ils ont été mis en examen hier pour ce projet d'attentat
00:05:33sur ces trois individus, deux sont principalement visés
00:05:36et sont actuellement en détention provisoire
00:05:39et parmi ces deux-là, un ressort particulièrement du lot se détache
00:05:44il s'agit de Mourad M, un jeune homme qui n'a pas encore 20 ans
00:05:48il est décrit comme le meneur de ce groupe
00:05:51il a été arrêté à Dunkerque dans un foyer
00:05:54pour la réinsertion des jeunes adultes
00:05:57il semble être le plus radicalisé de ce groupe de trois
00:06:00et se serait déjà fait connaître des services de renseignement
00:06:03pour des propos menaçants et inquiétants
00:06:06qu'il a tenus sur les réseaux sociaux
00:06:08des perquisitions ont été menées dans le cadre de l'enquête
00:06:11elles ont permis de retrouver, vous l'avez dit Sonia,
00:06:13une ceinture explosive en pleine fabrication
00:06:16ainsi qu'un document d'allégeance à Daesh
00:06:19concernant les cibles de ce trio
00:06:22des confrères parlent d'un restaurant, d'un lieu lié à la communauté juive
00:06:26ou encore d'un foyer social
00:06:28l'enquête évidemment va se poursuivre
00:06:31pour savoir vraiment si ces lieux ont été vraiment définis
00:06:35et qu'un passage à l'acte était très proche
00:06:36Restez avec nous Tanguy Hamon, c'est important
00:06:38parce que nous parlons à raison des attentats qui nous frappent
00:06:41et ils ont été nombreux
00:06:42nous parlons trop peu des attentats déjoués
00:06:45du travail de nos renseignements
00:06:47travail d'ailleurs pour lequel ils sont souvent dépassés
00:06:50nous parlons du terreau de l'islamisme
00:06:51est-ce que réellement on combat ce terreau-là ?
00:06:54je vous propose d'écouter le spécialiste de ces questions
00:06:56Claude Moniquet, puis on suscite le débat juste après
00:06:59On est une fois de plus en face de très jeunes adultes
00:07:03alors ce ne sont pas des mineurs cette fois-ci
00:07:0619 ans ce n'est quand même pas non plus le troisième âge
00:07:08les deux autres apparemment ont 23 et 24 ans
00:07:13je le répète, le leader du groupe était ce jeune de 19 ans
00:07:17on est donc sur un schéma qui commence à être tristement répétitif
00:07:21de très jeunes gens, soit mineurs, soit très jeunes adultes
00:07:25qui sont radicalisés et qui sont prêts à passer à l'acte
00:07:28et probablement entre autres à cause de leur jeune âge
00:07:31qui ont très peu de limites
00:07:32en tout cas le principal protagoniste était extrêmement déterminé
00:07:37extrêmement radicalisé, extrêmement violent
00:07:40et visait un attentat de masse
00:07:42Je ne sais pas si vous partagerez cette réflexion
00:07:45je me disais hier en écoutant les trois meetings
00:07:47les trois lieux, les trois ambiances
00:07:50pendant que chacun se disputait pour savoir
00:07:53qui menaçait le plus la démocratie
00:07:54que la vraie menace existentielle était en réalité celle-là
00:07:58Oui, on avait l'impression d'une déconnexion absolument totale
00:08:03notamment chez Gabriel Attal qui livrait un combat d'arrière-garde
00:08:10pour décrocher le pompon du meilleur opposant à Marine Le Pen
00:08:14comme si c'était ça la clé de l'élection
00:08:17et même comme si c'était ça la clé du vote à gauche
00:08:23comme si pour être choisi à gauche
00:08:26il fallait être le meilleur opposant de Marine Le Pen
00:08:28je crois qu'il a vraiment quelques combats de retard
00:08:32il n'a rien compris à la nouvelle problématique
00:08:35Jean-Luc Mélenchon ne fait pas de voix
00:08:39parce qu'il est ou parce qu'il serait le meilleur opposant au RN
00:08:43ce n'est plus du tout ça son sujet
00:08:45Déconnexion d'ailleurs, pardonnez-moi, pas de tous
00:08:47parce que je pense quand même qu'ils ont à cœur de lutter contre
00:08:51quoi qu'on pourrait parler d'un autre meeting
00:08:53mais je parlais de la déconnexion par rapport
00:08:55peut-être un peu démago mais de la réalité des problèmes des français
00:08:58c'est-à-dire que pendant que nous avons cette menace prégnante
00:09:01nous avons déjà un air de campagne
00:09:03vous l'avez senti, 2027
00:09:05qu'est-ce que vous n'en avez pas pensé Général Cavalier ?
00:09:09Je pense qu'il y a une déconnexion avec la réalité
00:09:13qui devient plus que problématique
00:09:16vous évoquez l'islamisme
00:09:18on est en train de perdre une partie des territoires
00:09:22il y a une contre-culture sur les réseaux sociaux
00:09:25une contre-culture c'est-à-dire une opposition frontale
00:09:28avec les valeurs occidentales
00:09:31le champ d'affrontement c'est aussi l'école
00:09:33ce qui est très important à comprendre
00:09:35c'est qu'actuellement il y a d'une part des gens
00:09:38qui disent que c'est la loi de Dieu qui prime
00:09:40et tout est basé là-dessus
00:09:42et il y en a d'autres qui disent c'est la loi de la République
00:09:44sauf que ceux qui défendent la République
00:09:46ne le font pas suffisamment
00:09:48là nous sommes...
00:09:49Vous connaissez ma question, la France ou la République ?
00:09:52Je sais bien, c'est un débat entre vous
00:09:55j'ai parlé de la dernière fois
00:09:56ce qui est très intéressant c'est de regarder
00:09:58ce qui est écrit depuis des années
00:10:00notamment par la direction de la DGSI
00:10:02mais également par la Direction Nationale du Renseignement Territorial
00:10:05et donc il y a eu des articles
00:10:08ils se sont exprimés récemment
00:10:10il y a un rapport qui va sortir
00:10:12qui montre ô combien aujourd'hui
00:10:14l'islamisme, l'islam fondamentaliste
00:10:16aujourd'hui pénètre une grande partie de la jeunesse
00:10:18et se répand dans les territoires
00:10:20c'est-à-dire que pour l'instant
00:10:21la contre-offensive n'est pas là
00:10:24ce n'est pas un narratif assez puissant
00:10:26pour contrer ce qui se passe dans la tête de ces jeunes
00:10:28D'ailleurs on attend que le ministre de l'Intérieur
00:10:30il en avait parlé ici même
00:10:31notamment publie ce fameux rapport
00:10:33qui va être déclassifié sur les frères musulmans
00:10:37l'État a prévu un kit de survie
00:10:39en cas de crise internationale très grave
00:10:41Arthur de Vatrigan
00:10:43quel est le kit de survie en cas d'attentat islamiste ?
00:10:46Le problème, j'ai l'impression de plus en plus
00:10:48que nous sommes condamnés à vivre avec la menace
00:10:50en réalité
00:10:52Condamnés définitivement peut-être pas
00:10:54mais en ce moment oui c'est sûr
00:10:55mais pour savoir comment nous défendre
00:10:57il faudrait d'abord savoir ce qu'on a à défendre
00:10:59les combattants de l'islam
00:11:00eux ils savent pourquoi ils le tuent
00:11:01parce que nous on sait pourquoi
00:11:02L'islamisme
00:11:03Oui, l'islam politique si vous voulez
00:11:05eux ils savent pourquoi ils le tuent
00:11:08et nous est-ce qu'on sait pourquoi on peut mourir ?
00:11:10Pour parler de la République
00:11:12je ne connais pas un seul monument
00:11:13où il y a écrit mort pour la République
00:11:14déjà première question
00:11:16ça n'a pas marché
00:11:17et comme en face on n'a que ça à répondre
00:11:20c'est-à-dire espèce de drapeau
00:11:21qu'on trouvait usé avec trois couleurs
00:11:23on ne sait plus très bien ce que ça signifie
00:11:25et des mots-valeurs qu'on brandit comme ça
00:11:27forcément ça ne marche pas
00:11:29on est dans un rapport de force
00:11:30qui est complètement inégal
00:11:32alors déjà d'une part
00:11:33parce qu'en face la notion de vie humaine
00:11:36n'a aucun sens
00:11:37ce qui n'est pas le cas encore chez nous heureusement
00:11:39mais en plus eux ils savent pourquoi
00:11:40ils font cette guerre
00:11:42et nous on ne sait pas ce qu'on a à défendre
00:11:44donc le rapport est complètement inégal
00:11:46d'autant plus qu'encore une fois
00:11:48la question n'est pas légale
00:11:50elle est culturelle
00:11:51c'est toujours la même chose
00:11:52là on parle de l'islamisme
00:11:53alors forcément tuer des gens c'est illégal
00:11:55mais vous voyez bien qu'il y a la phase avancée
00:11:59des djihadistes qui eux font leur politique au bazooka
00:12:02mais il y a la lame de fond
00:12:04et qui est en fait la loi du nombre
00:12:06on devrait tous relire Joseph Demestre
00:12:09la loi ne triomphe jamais d'un état social contraire
00:12:11ou alors les effets des mots dont on chérit les causes
00:12:14parce que là vous parlez d'un laxisme migratoire
00:12:17qui a laissé passer
00:12:18quand on regarde de toute façon depuis 2015
00:12:2040% des auteurs d'attentats sont étrangers
00:12:2390% sont binationaux ou naturalisés récemment
00:12:29je crois qu'on a la réponse
00:12:31oui mais on n'a que les citoyens qu'on mérite en fait
00:12:33sauf qu'on n'hésite pas forcément de venir
00:12:36de remettre au centre la France
00:12:39au lieu de sauter comme un cabri
00:12:42en disant la république, les valeurs de la république
00:12:47la laïcité
00:12:49c'est-à-dire qu'aujourd'hui il faut se dire
00:12:51quelle société on veut et quels citoyens on veut
00:12:53donc à un moment la France elle doit aussi
00:12:55effectivement avoir le souci
00:12:58et rompre avec toutes ces circulaires qu'elle a signées
00:13:01en disant nous voilà ce qu'on impose
00:13:04pour avoir des citoyens qui vont s'acculturer
00:13:07à notre pays, à nos mœurs etc
00:13:10et au niveau aussi de la population qui est ici
00:13:13c'est tout simplement la place et le rôle de chacun
00:13:16et les devoirs, les droits et les devoirs
00:13:19vous avez une menace exogène qui vient de l'extérieur
00:13:22une menace endogène avec l'ubérisation du terrorisme
00:13:25ce que disent les services de renseignement
00:13:27et vous avez un terrorisme d'atmosphère
00:13:29qui suscite des cellules par capillarité
00:13:31que vous êtes incapables d'anticiper
00:13:33on a eu cette semaine une professeure
00:13:36qui a demandé à une gamine collégienne
00:13:38d'enlever son foulard
00:13:40qu'est-ce qu'elle a fait la gamine ?
00:13:42elle l'a insultée, elle l'a menacée
00:13:44et elle a été filmée pour qu'ensuite cette professeure
00:13:47la petite vidéo soit publiée
00:13:49j'explique, vous voyez dans le voile
00:13:51un symbole de l'antrisme islamiste
00:13:53c'est pour ça que là nous sommes sur le sujet du terrorisme
00:13:56une rupture avec notre conception des rapports hommes-femmes
00:13:59c'est une question de culture et de mœurs
00:14:01bien sûr, quand Arthur dit il n'y a rien à défendre
00:14:04c'est une question, qu'est-ce qu'on a à défendre ?
00:14:06concernant la vraie égalité entre les citoyens
00:14:12je termine ça s'il vous plaît
00:14:15sur cet attentat qui a été déjoué
00:14:17ce qui est important à dire c'est que
00:14:19ce jeune a été signalé par la famille
00:14:24donc ça veut dire qu'au non-rassainement généraux
00:14:26c'est extrêmement important par rapport aux signaux faibles
00:14:29et que la famille soit aussi impliquée
00:14:33alors c'est très important ce que vous dites
00:14:35faites attention à vos enfants qui peuvent être impliqués
00:14:37dans une manipulation, un indoctrinement
00:14:40Tanguy c'est le cas, vous allez nous expliquer ce qui s'est passé
00:14:43mais ce sont des renseignements qui sont très spécifiques
00:14:46à certains pays au Maroc, en Algérie ou encore en Tunisie
00:14:49ce sont des renseignements territoriaux qui existent
00:14:51contrairement à la France qui malheureusement
00:14:53a mis un coup de pied dans la fourmilière
00:14:55de ces renseignements territoriaux
00:14:57qui n'a plus autant de relais, vous me le confirmez général ?
00:14:59ça a recommencé ?
00:15:01ça avait été une erreur bien sûr
00:15:03de dissoudre, de destructurer
00:15:06ce qui constituait une composante majeure du renseignement
00:15:09aujourd'hui vous avez maintenant la Direction nationale
00:15:11des renseignements territoriaux qui est très engagée
00:15:13il y a la DGSI mais il y a aussi la DNRT
00:15:15il y a quand même des outils
00:15:18maintenant ce que vous avez dit est tout à fait juste
00:15:20des outils ? dans une boîte à outils ?
00:15:22non mais il y a un effet de masse
00:15:24et cet effet de masse on ne le contient pas
00:15:27en accueillant des centaines de milliers d'immigrés par an
00:15:30dont la plupart aujourd'hui viennent de pays
00:15:32qui sont de plus en plus marqués, imprégnés par l'islam fondamentaliste
00:15:37je reviens d'Afrique, j'étais en Côte d'Ivoire il y a 15 jours
00:15:40on était sur un atelier sur le renseignement
00:15:43pour contrer la menace terroriste
00:15:45vous avez cet islam dit politique
00:15:48un islam dit des origines
00:15:50peut-être fantasmé mais qui aujourd'hui gagne partout
00:15:53notamment en Afrique, je ne parle pas de la Syrie, de l'Irak
00:15:56et qui fait beaucoup de victimes sur le continent
00:15:58tout à fait, maintenant quand on revient sur la France et la République
00:16:01on a des valeurs à défendre parce que la liberté de conscience
00:16:03l'égalité entre les hommes et les femmes
00:16:05le droit de changer de religion
00:16:07l'apostasie, le fait qu'une femme
00:16:10la voix d'une femme compte autant que la voix d'un homme
00:16:12lorsqu'il s'agit de témoigner
00:16:14tout cela nous amène à poser le problème de façon très claire
00:16:17comme disait Rémi Braque, qui est un islamologue
00:16:20soit vous vous référez à un ordre dominé par la loi de Dieu
00:16:25en référence au Coran
00:16:27soit vous dites que les gens qui sont ici
00:16:29ils doivent accepter une fois pour toutes
00:16:31le primat des lois de la France
00:16:33qui sont des lois humanistes
00:16:35et ce combat là doit être mené partout
00:16:40ça c'est le combat culturel, vous avez raison
00:16:42le combat civil national
00:16:44mais quand vous voyez que quand on contre l'enseignement
00:16:47dans un lycée, quand on voit ce qu'il se passe
00:16:49avec ces collabos de gauche
00:16:51les nouveaux dorios qui s'allient avec les islamistes
00:16:55vous y allez oui
00:16:57mais c'est ça si vous voulez
00:16:59ce qui est triste, vous voyez Général, c'est qu'il suffit d'une personne
00:17:01c'est-à-dire que dans ce collège par exemple
00:17:03vous pouvez avoir la majorité des gamins
00:17:05justement musulmans puisque c'est de ça qu'on parle
00:17:07qui se comportent parfaitement bien
00:17:09il suffit qu'une gamine vienne se permettre de provoquer
00:17:14et malheureusement en face nous n'avons pas...
00:17:17On y reviendra, je voudrais rester sur l'attentat
00:17:19s'il vous plaît, le projet d'attentat
00:17:21là nous parlons vraiment d'autre chose
00:17:23Tanguy, comment ça s'est passé ?
00:17:25C'est véritablement la famille ou en tout cas des proches ?
00:17:27Ce sont les proches du suspect
00:17:29qui ont alerté les autorités
00:17:31parce qu'ils sentaient qu'il y allait avoir un passage à l'acte
00:17:33extrêmement proche
00:17:35ils ont eu peur
00:17:37et c'est pour ça qu'ils ont alerté les autorités
00:17:39c'est vrai qu'on peut le saluer aussi
00:17:41Et les jeunes, ces trois suspects en tous les cas
00:17:43qui n'étaient ni identifiés
00:17:45ni dans les radars des services de renseignement
00:17:47Le service de renseignement
00:17:49avait notamment le principal suspect
00:17:51dans leur base de données
00:17:53parce qu'il avait
00:17:55tenu des propos menaçants
00:17:57inquiétants, voire djihadistes
00:17:59sur les réseaux sociaux
00:18:01mais il ne faisait pas partie du fichier
00:18:03déradicalisé, les deux autres
00:18:05étaient hors de tout fichier
00:18:07On voit le niveau justement, il ne faisait pas partie du fichier déradicalisé
00:18:09vous avez entre 5 et 6 000 personnes
00:18:11qui font partie de ce fichier
00:18:13donc vous imaginez le nombre de surveillance qu'il faut
00:18:15si on regarde du côté des prisons
00:18:17qui est le centre de recrutement de l'islamisme
00:18:19vous avez actuellement 390
00:18:21prisonniers détenus pour des faits de terrorisme
00:18:23et vous avez eu
00:18:251 800 personnes qui ont été libérées
00:18:27et qui sont radicalisées en prison
00:18:29et ils ne s'appartiennent pas tous au fichier
00:18:31et vous avez 550 personnes qui se sont fait
00:18:33radicaliser en prison
00:18:35c'est-à-dire des détenus de droit commun
00:18:37ce sont les chiffres d'aujourd'hui
00:18:39donc vous imaginez, et là on parle de gens
00:18:41qui sont passés sous les radars
00:18:43parce qu'ils ont été interpellés mais qu'ils n'étaient pas fichés
00:18:45donc imaginez le nombre
00:18:47pas fichés mais repérés
00:18:49pour menaces
00:18:51repérés mais surveillés ?
00:18:53suivies ? avec quels moyens ?
00:18:55menace djihadiste, c'est un délit
00:18:57menace djihadiste ça veut dire quoi ?
00:18:59menace de passage à l'acte
00:19:01pardon
00:19:03menace de passage à l'acte
00:19:05contre des citoyens
00:19:07qui ne respecteraient pas
00:19:09la charia, enfin volonté
00:19:11par la violence, d'user de la violence
00:19:13pour imposer un autre modèle
00:19:15pardon mais ça
00:19:17c'est réprimé par la loi
00:19:19je propose, on va continuer à en parler tout à l'heure
00:19:21le directeur des renseignements généraux
00:19:23de Lille, dans les années
00:19:252010, disait
00:19:27j'assiste aux conférences de Tariq Ramadan
00:19:29qui réunit des doctorants
00:19:31des masters des universités de Lille
00:19:33et qui dit, vous êtes la
00:19:35pointe de diamant de l'islamisation de la France
00:19:37que les rapports montaient aux autorités
00:19:39et que rien n'était fait
00:19:41ça c'est révélateur
00:19:43de quoi ?
00:19:45d'une lâcheté, d'une passivité
00:19:47on va continuer à en parler dans quelques instants
00:19:49il y a-t-il eu dans ce cas-là
00:19:51lâcheté et passivité d'une grande partie
00:19:53des étudiants dans cet amphithéâtre
00:19:55mais le maître de conférence
00:19:57je l'ai écouté, il a aussi
00:19:59voyons aussi parfois le verre
00:20:01à moitié plein, indiqué que quand même
00:20:03des élèves se sont opposés
00:20:05à ce qui lui est arrivé
00:20:07les images sont glaçantes, vous les avez sans doute vues
00:20:09Fabrice Balanche, maître de conférence
00:20:11à l'université de Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient
00:20:13qui a pris position contre
00:20:15la rupture du jeûne au sein de l'université
00:20:17a été menacé, poussé
00:20:19à sortir de l'amphithéâtre
00:20:21avec à la fois
00:20:23des insultes, on l'a traité de
00:20:25sioniste, on l'a traité de raciste
00:20:27de pro, Bachar el-Assad
00:20:29également, il va porter plainte
00:20:31il faudrait d'abord qu'on revienne sur les faits
00:20:33parce que Fabrice Balanche
00:20:35d'abord vous voyez ce sont des gros pouscules
00:20:37encagoulés, la question de savoir est-ce que ce sont
00:20:39aussi des étudiants ou pas
00:20:41il ne va pas se laisser intimider, il est vrai que
00:20:43le gouvernement a rapidement réagi
00:20:45toujours avec les mêmes mots, nous ne cèderons pas
00:20:47la question que je vous poserai tout à l'heure c'est
00:20:49n'avons-nous pas déjà cédé ?
00:20:53Un professeur intimidé, verbalement
00:20:55et physiquement, empêché de
00:20:57faire cours à l'université Lyon 2
00:20:59ces images ont choqué
00:21:01à commencer par Philippe Baptiste, le ministre
00:21:03de l'enseignement supérieur qui appelle à une
00:21:05très grande fermeté
00:21:07interdire un professeur de faire cours c'est extrêmement
00:21:09grave, ce sont des actes qui sont
00:21:11le contraire de ce que doit être l'université
00:21:13un lieu de débat et d'ouverture
00:21:15Au moment de l'éruption de cette quinzaine
00:21:17d'individus dans l'amphithéâtre, quelques
00:21:19jeunes ont bien tenté de s'interposer
00:21:21mais la majorité d'entre eux est restée dans le silence
00:21:23d'autres ont même applaudi
00:21:25l'action, une attitude
00:21:27choquante pour la ministre de l'égalité
00:21:29entre les femmes et les hommes, Aurore Berger
00:21:31Moi ce qui m'a le plus choqué
00:21:33dans ces images, au-delà en effet je ne sais pas
00:21:35si ce sont des étudiants parce qu'ils n'ont pas le courage de se montrer
00:21:37à visage découvert, c'est le silence
00:21:39dans cette salle
00:21:41Oui, je pense que l'indifférence, le silence
00:21:43devient complice et il ne faut en aucun cas qu'il y ait
00:21:45un silence de l'Etat, il n'y a pas de silence de l'Etat
00:21:47Sur nos trentaines vendredi, le
00:21:49professeur agressé parle d'une idéologie
00:21:51portée par certains étudiants mais également
00:21:53par sa direction
00:21:55Les recrutements à l'université, les promotions
00:21:57à l'université sont de plus en plus
00:21:59idéologiques, vous avez
00:22:01un enseignement
00:22:03victimaire qui est dispensé
00:22:05c'est le
00:22:07wauquisme à l'université
00:22:09qui s'exprime
00:22:11et qui encourage les étudiants
00:22:13à faire la chasse
00:22:15au col labo
00:22:17dont je suis
00:22:19Fabrice Balange bénéficie aujourd'hui de la
00:22:21protection fonctionnelle, le ministre de
00:22:23l'enseignement supérieur a confirmé que le professeur
00:22:25et l'université allaient porter plainte
00:22:27Voilà, vous venez de l'entendre
00:22:29il bénéficie donc de cette protection fonctionnelle
00:22:31qui paraît être vraiment
00:22:33le minimum, il est accusé d'être
00:22:35sioniste, d'être aussi un pro-Assad car il est allé
00:22:37je vous donne des éléments de contexte
00:22:39il est allé sur place en Syrie
00:22:41dans le cadre de ses recherches
00:22:43en 2016, il a rencontré
00:22:45notamment le président syrien
00:22:47enfin on peut rencontrer et interroger
00:22:49toutes les personnes
00:22:51ça ne veut pas dire qu'on partage
00:22:53ou qu'on est complice de la personne interrogée
00:22:55sinon tous les journalistes le seraient dans ce cas là
00:22:57c'est un grand partiteur
00:22:59Rima Hassan
00:23:01vous avez vu quand même ses paroles
00:23:03il n'a pas peur
00:23:05il n'a pas senti
00:23:07il est extrêmement courageux
00:23:09parce que les mots sont pesés
00:23:11en fait l'une d'eux est complètement gangrénée
00:23:13la présidente d'université
00:23:15c'est une histoire longue
00:23:17ça s'est passé sur plus d'un mois
00:23:19il y a plus d'un mois des étudiants musulmans
00:23:21eux parfaitement identifiés
00:23:23prennent possession d'un local
00:23:25et ils font
00:23:27se livrer à des activités religieuses
00:23:29et puis ce même groupe
00:23:31demande que soit
00:23:33il faut réserver la salle
00:23:35pour organiser la rupture du shun
00:23:37et là enfin
00:23:39la direction de l'université réagit
00:23:41dit pas question, fait évacuer la salle
00:23:43et c'est là que tout dégénère
00:23:45ce prof a eu des problèmes
00:23:47parce qu'il a parlé à un colloque
00:23:49et ça s'est su
00:23:51des femmes djihadistes qui commettent des attentats de suicide
00:23:53donc il a été traité
00:23:55d'islamophobe sur les réseaux
00:23:57il a été traité de sexiste
00:23:59puisqu'il parlait des femmes djihadistes
00:24:01ensuite ça s'est envenimé
00:24:03la présidente de l'université
00:24:05a essayé tardivement
00:24:07de faire des choses
00:24:09son numéro 2
00:24:11est un monsieur
00:24:13professeur
00:24:15d'histoire politique
00:24:17ou de géopolitique
00:24:19qui sur son compte facebook
00:24:21affiche des drapeaux palestiniens
00:24:23qui en 2016
00:24:25avait rendu hommage
00:24:27à Nasrallah
00:24:29le chef du Hezbollah
00:24:31on peut pas l'accuser de se cacher
00:24:33c'est un militant
00:24:35repose
00:24:37on remarque une pause, c'est important
00:24:39l'histoire telle que vous ne l'avez racontée
00:24:41il y a des détails croustillants
00:24:43je me viens d'une remarque
00:24:45à l'esprit
00:24:47en Tunisie il y a quelques années
00:24:49je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans
00:24:51ne connaissent plus
00:24:53un pays musulman
00:24:55il y avait
00:24:57une différence par rapport sur place
00:24:59évidemment à ceux que je n'ai pas
00:25:01y compris les Tunisiens
00:25:03je ne comprends pas
00:25:05un pays comme la France
00:25:07et même concernant
00:25:09les contes à l'envers
00:25:11même aujourd'hui les femmes musulmanes
00:25:13ne sont interdites que dans les pays arabes
00:25:15que dans des pays arabes
00:25:1710 arabes, comme dirait Kamel Daoud
00:25:19une pause et on se retrouve
00:25:21Merci d'être avec nous
00:25:23dans quelques instants nous évoquerons
00:25:25la position inflexible
00:25:27intransigeante, inchangée
00:25:29voire inchangeable
00:25:31de Donald Trump alors que les bourses
00:25:33toutes les bourses européennes plongent
00:25:35mais tout d'abord nous allons repasser
00:25:37par Lyon 2, vous savez qu'à l'université
00:25:39Lyon 2, la violence d'extrême gauche
00:25:41d'ailleurs c'est une question, est-ce que cette violence
00:25:43désormais fait la loi
00:25:45et contraint ainsi, comme vous l'avez vu
00:25:47ce professeur à quitter la salle
00:25:49qui n'a pas dit son dernier mot
00:25:51nous allons en parler juste après les titres présentés
00:25:53par Somaïa Labidi
00:25:55et à la une de l'actualité Sonia, Emmanuel Macron
00:25:57dit s'opposer je cite
00:25:59fermement au déplacement de population
00:26:01et à toute annexion à Gaza et en Cisjordanie
00:26:03propos du chef de l'Etat
00:26:05lors du sommet trilatéral entre la France
00:26:07l'Egypte et la Jordanie
00:26:09un sommet qui a débuté aux alentours de midi
00:26:11et qui est toujours en cours au Caire
00:26:13pendant ce temps-là Benyamin Netanyahou
00:26:15est attendu à la Maison Blanche
00:26:17et aujourd'hui au menu les droits de douane
00:26:19qui frappe également l'Etat hébreu, la guerre à Gaza
00:26:21et l'offensive israélienne qui s'y poursuit
00:26:23et enfin le conflit
00:26:25avec le voisin iranien
00:26:27et puis le collectif des maires du littoral
00:26:29a des propositions pour répondre à la crise migratoire
00:26:31et veut être reçu par les parlements
00:26:33français, britanniques et européens
00:26:35une initiative alors que les traversées
00:26:37de la Manche ont encore augmenté
00:26:39de 25% entre 2023 et 2024
00:26:43Merci Somaïa, nous parlerons de cet appel
00:26:45nous relayerons cet appel
00:26:47des maires sur ce chaos migratoire
00:26:49pour l'heure je vous le disais
00:26:51à l'université Lyon 2
00:26:53la violence extrême gauche fait-elle désormais la loi
00:26:55pour ainsi arriver à interdire
00:26:57des professeurs qui refusent
00:26:59de se taire, en tous les cas
00:27:01ces artisans du chaos, je crois qu'on serait
00:27:03tous d'accord pour dire qu'ils doivent être
00:27:05sévèrement punis
00:27:07écoutons à la fois les mots
00:27:09j'allais dire la droiture
00:27:11de ce professeur, de ce maître de conférence
00:27:15c'est parce que je me suis opposé
00:27:17à la rupture du jeûne à l'université
00:27:19ce qui exige
00:27:21ce groupe d'étudiants
00:27:23avec en plus évidemment celles de prière
00:27:25et compagnie pour que les musulmans
00:27:27sur le campus puissent vivre
00:27:29leur foi, il faut bien comprendre
00:27:31que c'est pas un but, c'est un moyen
00:27:33pour eux, c'est un moyen de déstabilisation
00:27:35de l'université, un moyen de déstabilisation
00:27:37d'une manière générale la société française
00:27:39avant la phase
00:27:41d'attaque et de conquête
00:27:43si on s'en réfère aux leçons
00:27:45d'Abou Moussab al-Souri
00:27:47l'idéologue de Daesh
00:27:49qui aussi inspire
00:27:51les frères musulmans
00:27:53En fonction de ce que vient de dire
00:27:55Fabrice Balange
00:27:57je le place
00:27:59dans la lignée des Gilles Kepel
00:28:01de Florence Bergeau-Blaclair
00:28:03c'est à dire tous ces spécialistes finalement
00:28:05du monde arabe
00:28:07qui travaillent notamment sur l'islamisme
00:28:09et qui soit sont menacés, soit sont poussés
00:28:11vers l'assassinat, soit les deux à la fois
00:28:13est-ce que c'est pas aussi ça
00:28:15qui est en jeu ?
00:28:17Il est spécialiste du Moyen-Orient
00:28:19Ce sont les plus dangereux
00:28:21parce qu'il parle de sujets
00:28:23qu'il maîtrise parfaitement
00:28:25Il est arabophone
00:28:27Il faut absolument éviter
00:28:29qu'il puisse
00:28:31donner des informations
00:28:33La donnée est importante
00:28:35Mais ce qui est remarquable
00:28:37dans chacun des cas aussi
00:28:39c'est la lâcheté, voire la complicité
00:28:41de l'institution
00:28:43à des degrés variables
00:28:45mais par exemple
00:28:47on n'a pas vu
00:28:49Elisabeth Borne qui est la ministre responsable
00:28:51en dernier recours
00:28:53se porter
00:28:55participer
00:28:57dans la perte
00:28:59Vous savez qu'une tribune
00:29:01de chercheurs, d'universitaires
00:29:03mais aussi d'anciens ministres
00:29:05Jean-Michel Blanquer l'a signé
00:29:07a demandé
00:29:09que Elisabeth Borne
00:29:11se porte partie civile dans un procès
00:29:13contre...
00:29:15Allez-y !
00:29:17Pourquoi c'est très important ce que vous dites ?
00:29:19Parce que ce qui est en jeu...
00:29:21Il va y avoir une plainte contre X
00:29:23Je ne sais pas si à cette heure-ci
00:29:25elle a été déposée ou pas
00:29:27précisément contre ce groupuscule masqué
00:29:29qui a forcé le professeur
00:29:31à battre en retraite
00:29:33Evidemment il va y avoir une plainte
00:29:35ça serait bien
00:29:37que Elisabeth Borne
00:29:39se porte partie civile
00:29:41Pourquoi Elisabeth Borne, ce ministre de l'université ?
00:29:43Surtout qu'il s'agit
00:29:45en fait d'un cas de terrorisme
00:29:47intellectuel, ce n'est pas seulement
00:29:49l'intimidation, la menace, c'est ce qu'on appelle
00:29:51c'est la définition presque chimiquement
00:29:53dure
00:29:55C'est les trois combinés
00:29:57Mais selon nous de Robert Redeker
00:29:59ce phénomène est beaucoup plus
00:30:01ancien
00:30:03C'est une patois qu'il avait reçu
00:30:05Une emprise
00:30:07des islamistes
00:30:09des musulmans fondamentalistes
00:30:11elle est ancrée, elle est ancienne
00:30:13Il revient demain, il va enseigner
00:30:15Ce sont ses mots désertés
00:30:17Après, ça serait intéressant de savoir qui
00:30:19quand ils auront enlevé leur cagoule
00:30:21parce qu'il y a une forme de lâcheté
00:30:23mais qui étaient ces jeunes
00:30:25soi-disant d'ultra-gauche
00:30:27Comment on peut supporter
00:30:29l'image qu'on a vue tout à l'heure Sonia ?
00:30:31C'est terrible cette image
00:30:35Je l'ai même entendu sur une autre antenne
00:30:37se justifier d'être allé en Syrie
00:30:39c'est-à-dire expliquer pourquoi
00:30:41dans le cadre de ses recherches
00:30:43il est allé
00:30:45Il s'en va et on a l'impression
00:30:47qu'il fuit, il est poursuivi
00:30:49C'est terrible
00:30:51Il ne voulait pas
00:30:53que ces individus encagoulés
00:30:55imposent leur narratif
00:30:57C'est en quittant la salle
00:30:59qu'ils pensent que ça allait s'arrêter
00:31:01Eux, on ne les connait pas
00:31:03mais il y a un syndicat
00:31:05qui les soutient à visage découvert
00:31:07C'est Solidaire
00:31:09Il faut lire le bouquin de Stéphanie Rosa
00:31:11La gauche contre les Lumières
00:31:13Comment cette ultra-gauche
00:31:15est en train de détruire
00:31:17toutes les valeurs que la gauche mettait en avant
00:31:19C'est très intéressant
00:31:21C'est le principe de la gauche
00:31:23depuis qu'elle est gauche
00:31:25C'est pire que Tolbiac
00:31:27Les profs sont sous pression
00:31:29depuis très longtemps
00:31:31et cet universitaire a un courage
00:31:33d'assumer la médiatisation
00:31:35et de refuser la délocalisation
00:31:37de ses cours
00:31:39qui rappelle qu'on délocalise
00:31:41les classes maternelles
00:31:43à cause de points de deal
00:31:45Eric Vidal, ministre de l'Education
00:31:47avait demandé et réclamé
00:31:49une enquête contre l'islamo-gauchisme
00:31:51dans les universités
00:31:53Il l'avait demandé au CNRS
00:31:55Ça n'existe pas
00:31:57600 universitaires et chercheurs
00:31:59qui font des tribunes
00:32:01Et elles-mêmes étaient revenus dessus
00:32:03Mais le problème c'est que là
00:32:05vous avez Tolbiac, vous avez Lyon 2
00:32:07C'est vraiment la ménagerie
00:32:09C'est le principe, on refait le coup de poing à chaque fois
00:32:11Mais ça s'est propagé partout
00:32:13Vous avez eu à Sciences Po il y a un an
00:32:15des étudiants de Sciences Po, soi-disant l'élite
00:32:17qui défendaient le Hamas
00:32:19C'est une minorité quand même
00:32:21On s'en fiche que ce soit une minorité
00:32:23Vous avez des justifications rationnelles
00:32:25pour dire que des types qui violent des femmes
00:32:27en fait ils ont le droit
00:32:29Qu'est-ce qu'ils ont eu aujourd'hui ?
00:32:31Qu'on leur donne des noms
00:32:33qu'on leur incardise l'accès à la fonction publique
00:32:35La ministre avait dit, nous allons faire une enquête
00:32:37Il se peut qu'il y ait des sanctions
00:32:39et des renvois, rien n'a été fait
00:32:41Le problème aujourd'hui c'est que
00:32:43force est de constater malheureusement
00:32:45que toute cette situation
00:32:47c'est quelque part aussi
00:32:49C'est des années d'accommodements
00:32:51qui résistent
00:32:53Je rappelle juste le cas de
00:32:55Monsieur Coronel de Boissézon qui est université à Montpellier
00:32:572018, réforme de l'université
00:32:59Forcément les gauchistes qui ont
00:33:01bac plus 10 mais bac 0 et 40 ans
00:33:03disent on va encore faire une grève, on va bloquer
00:33:05Evidemment ça bloque, la force de police
00:33:07n'arrive pas à les débloquer
00:33:09Qu'est-ce que fait le professeur d'université ?
00:33:11Il appelle des jeunes en disant foutez-moi ces gauchistes
00:33:13à Montpellier ! Vous savez ce qu'il s'est passé ?
00:33:15Il s'est fait révoquer par le Conseil d'État
00:33:17Que ces jeunes là, parce que
00:33:19ils sont des étudiants, il faudra leur interdire
00:33:21parce qu'ils vont récidiver, on parle beaucoup de récidive aujourd'hui
00:33:23Mais quand ils vont essayer
00:33:25d'être profs, parce que la plupart d'entre eux
00:33:27moi j'étais en fac, j'ai d'ailleurs été à Lyon 2
00:33:29je posais la question, si on ne trouve rien, on sera prof
00:33:31Donc ces jeunes, on va les retrouver
00:33:33comme professeurs, ça ne vaut pas pour tous
00:33:35heureusement, non mais j'espère que
00:33:37s'ils sont identifiés et condamnés, on va leur interdire
00:33:39l'accès à la fonction publique pour qu'ils ne récidivent pas
00:33:41On va suivre
00:33:43évidemment la suite
00:33:45de cette affaire, dans quelques instants
00:33:47Vous êtes inquiet pour votre épargne ?
00:33:49Si, épargne il y a, mais avec ce qu'il se passe
00:33:51C'est le moment d'investir
00:33:53Eric de Ritmata nous dira tout dans quelques instants
00:33:55Non mais c'est vrai, dans un moment de trouble
00:33:57comme celui-ci, on a besoin de quelques
00:33:59Faut acheter à la baisse, toujours
00:34:01Merci du conseil
00:34:03Acheter à la baisse mais ne pas baisser la tête
00:34:05Est-ce que c'est ce qu'on a fait pour le régime
00:34:07algérien ? En tous les cas
00:34:09On va voir les faits, tirer les uns
00:34:11après les autres
00:34:13Le ministre des Affaires étrangères qui a annoncé
00:34:15hier, depuis Alger, une nouvelle phase
00:34:17dans les relations entre la France et l'Algérie
00:34:19Après, vous le savez, 8 mois d'une crise paroxystique
00:34:21au cours de laquelle l'exécutif français s'est totalement
00:34:23divisé, vous connaissez la position
00:34:25de Bruno Rotailleau
00:34:27qui voulait engager un bras de fer sans concession
00:34:29et puis le quai d'Orsay
00:34:31Alors le quai d'Orsay, attitude conciliante ou soumission ?
00:34:33Je vous laisse juger, regardez ce sujet
00:34:35on en parlera juste après
00:34:37Le dialogue entre la France et l'Algérie
00:34:39est-il enfin renoué ?
00:34:41En tous cas, le ministre des Affaires
00:34:43étrangères, Jean-Noël Barrault, évoque
00:34:45la reconstruction d'un partenariat
00:34:47d'égal à égal, serein et apaisé
00:34:49entre les deux pays
00:34:51Avec le président Abdelmadjid Tebboune, nous avons exprimé
00:34:53la volonté partagée de lever le rideau
00:34:55d'entrer dans une nouvelle phase
00:34:57Une déclaration à l'issue d'un entretien
00:34:59de 2h30
00:35:01La France souhaite tourner la page des tensions actuelles
00:35:03Le ministre, qui évoque une reprise de la coopération
00:35:05sécuritaire avec une réunion
00:35:07déjà actée des hauts responsables
00:35:09des renseignements, avec entre autres
00:35:11un dialogue stratégique sur le Sahel
00:35:13Autre point évoqué
00:35:15L'acceptation par Alger de ressortissants
00:35:17renvoyés ou expulsés de France
00:35:19Les préfets français et consuls algériens
00:35:21doivent échanger prochainement
00:35:23Le président Tebboune annonce vouloir donner
00:35:25une nouvelle impulsion aux 6000 entreprises
00:35:27françaises implantées en Algérie
00:35:29Une réunion entre les patronats des deux pays
00:35:31est prévue le 9 mai à Paris
00:35:33Dernier point sensible évoqué
00:35:35Le sort de l'écrivain franco-algérien
00:35:37Boalem Sansal, condamné à 5 ans de prison
00:35:39Ce lundi matin, l'écrivain
00:35:41et journaliste Kamel Daoud
00:35:43s'est prononcé sur son emprisonnement
00:35:45et a appelé à sa libération
00:35:47Pour le moment, nous avons un grand écrivain
00:35:49qui est en prison et il s'agit de le faire sortir
00:35:51Personne ne gagne, encore moins
00:35:53l'histoire de l'Algérie, à maintenir
00:35:55un homme de 80 ans en prison
00:35:57juste parce qu'il a eu des opinions qui ne sont pas
00:35:59celles de l'unanimité générale
00:36:01D'autres visites ministérielles doivent suivre très prochainement
00:36:03A commencer par celle du ministre
00:36:05de la Justice, Gérald Darmanin
00:36:09Il y a une seule question
00:36:11Quel est le bilan de ce déplacement ?
00:36:13Est-ce que les OQTF
00:36:15et les influenceurs de haine algériens
00:36:17vont rester en France ?
00:36:19Un mot a été dit
00:36:21Qu'en est-il des visas ? Qu'en est-il des accords ?
00:36:23Et Boalem Sansal qui n'est pas revenu
00:36:25ni dans l'avion
00:36:27et encore moins
00:36:29sur le sol français
00:36:31et qui n'a pas été libéré
00:36:33Je ne sais pas quel est le point
00:36:35On aimerait bien trouver un point positif
00:36:37Boalem Sansal, effectivement
00:36:39on avait laissé entendre qu'il y aurait peut-être une grâce
00:36:41juste après le mois du ramadan
00:36:43Malheureusement, il n'y a rien
00:36:45et il semblerait qu'on lui avait demandé de faire
00:36:47appel, ce qu'il a refusé
00:36:49sur les conseils de son avocat
00:36:51parce que s'il faisait appel, il ne pouvait pas avoir de grâce
00:36:53Et là, le gouvernement
00:36:55algérien a fait appel
00:36:57Donc attendez, on a eu un échange de photos
00:36:59de poignées de main, la France fournit toujours
00:37:01les 250 000, c'est ça ? Visas par an ?
00:37:03Et Boalem Sansal reste en prison
00:37:05On a été à la Grande Mosquée aussi, je vous rappelle
00:37:07avec l'ambassadeur Bice
00:37:09M. Barrault
00:37:11a été à la Grande Mosquée pour rompre le jeûne
00:37:13On voit les positions
00:37:15du recteur de la Grande Mosquée
00:37:17Je veux dire, si au moins ça aurait permis
00:37:19de libérer Boalem Sansal
00:37:21C'est ce qu'on avait tous dit l'après-dernière
00:37:23Là, on parle de riposte graduée, c'est la soumission graduée
00:37:25sauf que la soumission a commencé très très haut
00:37:27Donc en fait, ça va s'arrêter quand ?
00:37:29Parce qu'on dit oui, mais peut-être, peut-être
00:37:31C'est quoi la prochaine fois ? Là, c'est pas qu'on a baissé la tête
00:37:33C'est qu'on a baissé son comptable
00:37:35Non, mais l'Algérie a gagné
00:37:37Alors, pardonnez-moi
00:37:39Là, on peut dire qu'ils ont une politique et une diplomatie
00:37:41Très efficace
00:37:43C'est un rapport de force
00:37:45qu'ils ont gagné
00:37:47C'est un rapport de force
00:37:49dans lequel
00:37:51nous avions les moyens
00:37:53de nous battre
00:37:55et nous ne les avons pas utilisés
00:37:57L'une des victoires
00:37:59du président Teboun de l'Algérie
00:38:01c'est notamment d'avoir totalement mis hors-jeu
00:38:03Bruno Taïo
00:38:05qui a incarné cette position
00:38:07Pourquoi ? Parce que le président de la République
00:38:09est-ce qu'il réalise-t-il tous les Français
00:38:11d'origine algérienne ou de nationalité
00:38:13ou binationaux ici ?
00:38:15Il pense qu'il va y avoir une réaction
00:38:17ne pourra plus maîtriser
00:38:19Le truillomètre est exactement ce qu'il avait guidé
00:38:21quand il avait refusé d'aller à la marche
00:38:23contre l'antisémitisme
00:38:25C'est mal connaître le nombre de Français d'origine maghrébine
00:38:27notamment algériennes
00:38:29qui ne bougeront pas
00:38:31Maintenant
00:38:33la communauté algérienne
00:38:35en France, il y a une grande partie
00:38:37qui n'en a strictement rien
00:38:39à faire, qu'on supprime les passeports
00:38:41diplomatiques qui permettent
00:38:43à la momenclatura qui s'enrichit
00:38:45qui est corrompue
00:38:47qui appauvrit le peuple algérien
00:38:49de venir se faire soigner
00:38:51ou aller gérer ses biens immobiliers
00:38:53en France
00:38:55Les franco-algériens
00:38:57sont arrivés
00:38:59d'un ultimatum sur les accords de 68
00:39:01à cette photo ici
00:39:03en revenant sans rien dans les bagages
00:39:05On est arrivés là parce que
00:39:07c'était Emmanuel Macron le président de la République
00:39:09On n'a pas voulu mener le combat
00:39:11La discussion de pourquoi on ne le fait pas
00:39:13et peut-être que la majorité de la communauté
00:39:15franco-algérienne en France pense ça et peut-être que non
00:39:17On s'en fiche de savoir ce qu'il pense
00:39:19On ne devrait même pas
00:39:21se poser la question de comment
00:39:23potentiellement ils peuvent réagir
00:39:25Comment dire ?
00:39:27Je ne vois pas d'autres explications que la certitude
00:39:29d'avoir encore une fois des émeutes
00:39:31Mais combien même il y aurait des émeutes et alors ?
00:39:33Si on n'est pas foutus de gérer des émeutes
00:39:35autant qu'ils démissionnent tout de suite
00:39:37et qu'ils aillent rejoindre l'Europe
00:39:39C'est grandissime, ça veut dire que la politique de la France
00:39:41aujourd'hui est faite en fonction
00:39:43de communautés
00:39:45Mais regardez autour de la table
00:39:47pour ceux qui connaissent aussi ces pays
00:39:49c'est-à-dire que vous avez quand même
00:39:51des
00:39:53des classiques du pouvoir qui sont là depuis des années
00:39:55qui connaissent très bien le fonctionnement
00:39:57qui connaissent parfois mieux le système politique français
00:39:59peut-être que monsieur Barrault
00:40:01qui a, d'ailleurs je ne sais pas du tout
00:40:03comment dire, des obligeants à son égard
00:40:05mais il n'est pas, si son père
00:40:07connaît très bien la politique, il n'est pas si nouveau dans ce domaine-là
00:40:09Et je pense qu'ils ont su jouer
00:40:11et déjouer tous les pièges
00:40:13Ce qui est extraordinaire par ailleurs c'est qu'on continue
00:40:15à gérer, entre guillemets
00:40:17des délinquants algériens
00:40:19qui ne sont pas expulsés
00:40:21des OQTF algériens qui continuent
00:40:23à perpétrer des agressions, des cambriolages
00:40:25etc.
00:40:27Parce que moi je pense aussi à la souffrance des personnes
00:40:29qui sont victimes de ces individus
00:40:31je ne fais pas d'amalgame, mais qui sont
00:40:33des ressortis d'étrangers algériens et qu'on n'expulse pas
00:40:35C'est extraordinaire ce pays
00:40:37Au prochain acte à l'initiative
00:40:39d'un individu d'OQTF
00:40:41et qui se trouverait comme un mulou
00:40:43si c'était le cas, algérien
00:40:45moi j'attends aussi la réaction du public de l'intérieur
00:40:47C'est ce qu'a dit
00:40:49le ministre Rotaillot, il a dit
00:40:51je ne veux pas
00:40:53mettre en scène son effort
00:40:55Il y a eu un mort il n'y a pas longtemps
00:40:57Mais l'impact de la délinquance
00:40:59L'impact de cette délinquance
00:41:01sur 40 ans c'est considérable
00:41:03On ne comprend pas que le ministre Rotaillot ne démissionne pas
00:41:05Logiquement, l'étape suivante
00:41:07en tout cas s'il reste un espoir pour
00:41:09Boilem Sansal, c'est que le président Teboun
00:41:11attende que ce soit Emmanuel Macron
00:41:13lui-même qui vienne lui baiser la babouche
00:41:15Ce serait logique, on a tous aidé
00:41:17On a besoin de clarté
00:41:19On a besoin vraiment
00:41:21que ce soit clair dans un monde
00:41:23qui ne l'est plus du tout
00:41:25qui ne l'a jamais été
00:41:27En tous les cas, lui reste inflexible
00:41:29Lui ne changera rien à sa décision
00:41:31d'imposer des droits d'honneur
00:41:33Donald Trump reste sur ses positions
00:41:35droit dans ses bottes, diront certains
00:41:37Malgré la cascade de réaction à l'international
00:41:39la pression de la Chine
00:41:41la chute des bourses européennes
00:41:43et les conséquences sur les emplois
00:41:45y compris aussi en Europe
00:41:47Ecoutons sa réaction
00:41:49à une question qui lui a été posée
00:41:53Je pense que votre question est stupide
00:41:55Je ne veux pas que les choses se dégradent
00:41:57Mais il faut parfois prendre un traitement
00:41:59pour se soigner
00:42:03Nous avons été si maltraités par d'autres pays
00:42:05parce que nous avons eu des dirigeants stupides
00:42:07qui ont permis que cela se produise
00:42:11Ils ont pris nos entreprises
00:42:13notre argent et nos emplois
00:42:15Comment vous expliquez d'abord Eric
00:42:17ce vent de panique général ?
00:42:19C'est rare que les bourses
00:42:21chutent aussi vite
00:42:23avec une brutalité incroyable
00:42:25Vous voyez déjà les chiffres
00:42:27parce qu'il faut regarder ce qui s'est passé ce matin
00:42:29Ce qui a le plus chuté
00:42:31ce sont les marchés asiatiques
00:42:33Hong Kong, 13,2%
00:42:35C'est énorme, on n'a pas vu ça depuis 1997
00:42:37Taïwan, etc
00:42:39Paris était à moins 6
00:42:41C'est moins dramatique qu'à l'ouverture ce matin
00:42:43L'Asie est fortement touchée
00:42:45parce que c'est elle qui risque d'avoir
00:42:47ses 34% de droits de douane
00:42:49C'est la réciprocité
00:42:51Je te mets 34%
00:42:53Moi, Chine, je t'en mets aussi 34%
00:42:55Donc on est rentré dans une sorte de surenchère
00:42:57de droits de douane
00:42:59qui fait peur au commerce mondial
00:43:01Au commerce mondial, c'est important
00:43:03C'est très important
00:43:05C'est très important
00:43:07C'est très important
00:43:09Au commerce mondial, c'est important
00:43:11Et les petits porteurs ?
00:43:13Vous avez raison, mais n'oublions pas
00:43:15Si vous ne voulez vraiment parler que des petits porteurs
00:43:17pour rassurer nos téléspectateurs
00:43:19Déjà, premièrement, il ne faut pas paniquer
00:43:21Ça ne sert à rien
00:43:23Quand on me dit ça, c'est à partir de ce moment précis
00:43:25que je panique
00:43:27C'est comme en avion, ne paniquez pas
00:43:29D'abord, on ne vend jamais quand ça baisse
00:43:31Au contraire, si vous avez de l'argent de côté
00:43:33achetez en ce moment
00:43:35On ne sait pas jusqu'où ça va aller
00:43:37Ça va peut-être être renégocié
00:43:39tout ça, rediscuté
00:43:41Il y a des infos qui circulent
00:43:43comme quoi il y aurait une zone de libre-échange en Europe
00:43:45entre les États-Unis et l'Union Européenne
00:43:47Deuxièmement, c'est vrai que c'est monté
00:43:49très très très très haut
00:43:51Quand on regarde ce que le Nasdaq, c'est la bourse de New York
00:43:53sur les valeurs technologiques a fait
00:43:55en 5 ans, plus 100%
00:43:57A Paris, ça a cartonné, comme on dit aussi
00:43:59Les Français ont vraiment gagné beaucoup d'argent
00:44:01Nos assurances vives sont montées en flèche
00:44:03Et puis, il y a un moment
00:44:05Toujours, les armes ne montent pas au ciel
00:44:07C'est ce que disent les experts en marché boursier
00:44:09Ça aurait été quoi sinon ?
00:44:11Ça aurait été la crise de la dette pour la France ?
00:44:13Ça aurait pu chuter
00:44:15Ça aurait pu être l'économie de guerre
00:44:17En disant, ah zut, il va y avoir une guerre, on a peur
00:44:19D'ailleurs, Emmanuel Macron a quand même semé le trouble à un moment
00:44:21En se disant, on est face à la guerre
00:44:23Là, maintenant, c'est menace de taxes internationales
00:44:25Donc, ça crée un mouvement de panique
00:44:27Mais il ne faut surtout pas paniquer
00:44:29D'accord, mais il n'y a pas que ça qui crée une panique
00:44:31Moi, je trouve que quand en France
00:44:33On dit aux chefs d'entreprise
00:44:35Et aux grands patrons et aux patrons, quels qu'ils soient
00:44:37Tous ceux qui font aussi notre tissu économique
00:44:39De ne pas investir, de ne plus investir aux Etats-Unis
00:44:41Ce n'est quand même pas rien
00:44:43C'est-à-dire, quel est le message aujourd'hui
00:44:45Qui est délivré finalement ?
00:44:47C'est un message d'œil pour œil, dent pour dent
00:44:49Mais il faut avoir autant l'œil aussi grand
00:44:51Et la dent aussi grande
00:44:53Qui inquiète fortement le MEDEF
00:44:55Et d'ailleurs, on ne peut pas croire à ce message
00:44:57De ne plus investir aux Etats-Unis
00:44:59Vous avez des entreprises comme Airbus qui sont implantées là-bas
00:45:01Et qui produisent aux Etats-Unis
00:45:03Qui ont plusieurs centaines de milliards
00:45:05Qui sont prévus sur cinq ans
00:45:07C'est facile à dire, arrêtez d'investir
00:45:09Mais c'est impossible
00:45:11Donc ça, c'est un message qui n'est pas recevable
00:45:13Et puis, n'oublions pas qu'aussi
00:45:15Pourquoi la raison de fond, ce sont les échanges internationaux
00:45:17Parce qu'à partir du moment où on vous dit
00:45:19On va taxer les échanges internationaux
00:45:21Ça veut dire moins d'avions cargos
00:45:23Moins de portes conteneurs
00:45:25Moins d'achats aussi en Chine
00:45:27Parce que n'oubliez pas une chose
00:45:29Ils sont furieux
00:45:31Donald Trump veut se venger et récupérer sa mise
00:45:33Mais qui a sous-traité
00:45:35Les iPhones
00:45:37Qui a sous-traité toutes les puces électroniques
00:45:39Vous savez qu'ils sont en train de se battre
00:45:41Pour récupérer une partie de la production des puces électroniques
00:45:43Et encore, ils ne se plaignent pas trop les Etats-Unis
00:45:45Il ne faut pas qu'ils se plaignent
00:45:47Ils ont le gaz de schiste, ils ont le pétrole
00:45:49Nous on achète beaucoup plus
00:45:51Quand justement Donald Trump s'en prend à la France
00:45:53Ou à l'Europe en général
00:45:55Mais la France, on est en déficit avec les Etats-Unis
00:45:57On perd 4 milliards par an
00:45:59Nous sommes un dommage collatéral
00:46:01Et pire encore
00:46:03Les Américains, ils gagnent énormément d'argent
00:46:05Sur nos dos avec tous les sites
00:46:07Internet, les plateformes
00:46:09Que ce soit Google, que ce soit Amazon
00:46:11Que ce soit Meta, Facebook
00:46:13Il faudrait qu'on envoie Eric pour la transaction
00:46:15Avec la négociation
00:46:17Vous gagnez de l'argent avec vos plateformes
00:46:19Qui ne payent pas un centime d'impôt en Europe
00:46:21Parce qu'ils sont en Irlande
00:46:23Mr Trump
00:46:25C'est là où c'est intéressant
00:46:27C'est l'analyse que je vous conseille de lire du financier Charles Gave
00:46:29C'est qu'il explique
00:46:31Parce que le problème c'est qu'on dit Trump est fou
00:46:33Et donc forcément quand il est fou on n'a pas d'explication
00:46:35Mais du point de vue américain
00:46:37Les grandes multinationales américaines
00:46:39Dont vous parliez qui sont en Irlande
00:46:41Son pari c'est de dire
00:46:43Vous vous produisez en Chine pour pas cher
00:46:45Vous passez par l'Irlande pour pas payer d'impôt
00:46:47Moi avec les taxes, l'augmentation du prix de la douane
00:46:49Vous allez payer des impôts
00:46:51On a une logique intéressante
00:46:53Du point de vue américain
00:46:55Et au lieu de dire ça nous on dit non c'est pas bien
00:46:57On voit même des anti-libéraux qui regrettaient le livre-échange
00:46:59C'est quand même assez amusant
00:47:01Vous reviendrez tout à l'heure parce qu'on va suivre évidemment
00:47:03Ce mouvement, on va marquer une pause
00:47:05Restez avec nous on va revenir
00:47:07Les détails sur ce projet d'attentat
00:47:09Ce n'est pas une mince affaire
00:47:11Et à chaque fois qu'on parle
00:47:13Je disais à raison des attentats qui nous frappent
00:47:15On parle trop peu des attentats des jouets du travail
00:47:17De nos services de renseignement
00:47:19Mais on peut se demander pourquoi la guerre totale
00:47:21Est pas déclarée face à cet ennemi mortel
00:47:23On rappelle que cet ennemi
00:47:25Qui veut le séparatisme
00:47:27D'ailleurs il ne veut pas le séparatisme
00:47:29Il veut la conquête
00:47:31Il ne veut pas être séparé de nous
00:47:33Il veut la conquête
00:47:35Nous en parlerons
00:47:37Nous évoquerons également l'appel
00:47:39Ou la larme tirée par les maires du littoral
00:47:41Sur le chaos migratoire
00:47:43Et puis Eric de Ritmaten
00:47:45Est-ce qu'il peut y avoir une lueur d'espoir dans ce lundi ?
00:47:47C'est un peu trop tôt
00:47:49C'est la commission européenne et Trump
00:47:51Trump doit encore préciser
00:47:53Qui discute d'ailleurs ?
00:47:55C'est la commission européenne
00:47:57Mais c'est vrai qu'on a un peu mou du genou
00:47:59C'est l'Allemagne qui est la plus exposée
00:48:01Avec son industrie
00:48:03Mais ce sera intéressant tout à l'heure
00:48:05Si vous me permettez Sonia
00:48:07De rassurer les téléspectateurs
00:48:09Pourquoi il ne faut pas non plus paniquer
00:48:11Et avoir peur
00:48:13Et est-ce qu'ils sont protégés surtout
00:48:15Vous allez nous rassurer sur le reste aussi
00:48:17A tout de suite
00:48:21Midi news, la deuxième partie de l'émission
00:48:23A la une, les droits de douane
00:48:25Donald Trump qui provoque des réactions en cascade
00:48:27Dans le monde, Paris-Alger, rapprochement
00:48:29Aux soumissions, attentats déjoués
00:48:31Mais menaces terroristes
00:48:33Islamistes prégnantes, nous allons en parler
00:48:35Juste après, le journal
00:48:37Puisqu'il est 13h, rebonjour à vous chère Somaya Labidi
00:48:39Bonjour Sonia
00:48:41Bonjour à tous, à la une de l'actualité
00:48:43Emmanuel Macron loue une vision commune
00:48:45Avec l'Egypte sur la situation à Gaza
00:48:47Et en Cisjordanie, et plaide pour un cessez-le-feu
00:48:49Sous condition, c'est ce qu'il a rappelé
00:48:51Il y a quelques minutes au Caire
00:48:53Lors du sommet trilatéral avec la Jordanie
00:48:57L'Egypte et la France partagent une convergence de vues
00:48:59Qui rend notre travail en commun essentiel
00:49:01Nous condamnons
00:49:03La reprise des frappes israéliennes à Gaza
00:49:05Qui constitue un recul dramatique
00:49:07Pour la population civile
00:49:09Les otages, leurs familles
00:49:11Et l'ensemble de la région
00:49:13Nous appelons un retour immédiat au cessez-le-feu
00:49:15A la libération de tous les otages
00:49:17Encore détenus à Hamas
00:49:19Par le Hamas à Gaza
00:49:21Les négociations doivent reprendre
00:49:23Sans délai
00:49:25Et de manière constructive
00:49:27Et à cet égard, je veux saluer les efforts
00:49:29Inlassables déployés par l'Egypte
00:49:31En faveur justement du cessez-le-feu
00:49:33Et de la libération des otages
00:49:35La France rejoint aussi l'Egypte
00:49:37Sur un point majeur, et je veux le redire ici
00:49:39Avec force
00:49:41Nous nous opposons fermement
00:49:43Au déplacement de populations
00:49:45Et à toute annexion
00:49:47De Gaza
00:49:49Comme de la Cisjordanie
00:49:51Il s'agirait d'une violation du droit international
00:49:53D'une menace grave pour la sécurité de toute la région
00:49:55Y compris
00:49:57Celle d'Israël
00:49:59C'est l'autre titre de cette journée
00:50:01Ce sera un thème de débat dans la deuxième partie
00:50:03De votre midi news
00:50:05Alors que les marchés continuent leur chute
00:50:07Lui se montre inflexible
00:50:09Son avion présidentiel Air Force One
00:50:11Donald Trump a relativisé cette nuit
00:50:13La panique boursière provoquée par
00:50:15Ses nouveaux droits de douane
00:50:17Et s'en est violemment pris à l'Union Européenne
00:50:19Nous sommes une tirelire
00:50:21Nous avons tous les avantages
00:50:23Oubliez un instant les marchés
00:50:25Nous avons tous les avantages
00:50:27Nous allons redresser la situation
00:50:29Nous allons redevenir
00:50:31Une nation riche
00:50:33Et nous n'allons pas laisser les autres nations
00:50:35Qui nous ont arnaqués, qu'il s'agisse de la Chine
00:50:37L'Union Européenne
00:50:39Cela a été comme un festin
00:50:43L'Union Européenne a été créée
00:50:45Pour une seule raison
00:50:47Et vous savez laquelle ?
00:50:49Pour arnaquer les Etats-Unis
00:50:51Alors n'oubliez pas cela
00:50:53Et le premier dirigeant étranger
00:50:55Qui va tenter de négocier
00:50:57Ses nouveaux droits de douane
00:50:59C'est Benjamin Netanyahou
00:51:01Le Premier ministre israélien
00:51:03Est attendu à la Maison Blanche
00:51:05Pour parler de l'USA
00:51:07Et du conflit avec son voisin iranien
00:51:09Voilà ce qu'on pouvait dire
00:51:11De l'actualité à 13h
00:51:13Merci chère Soumaya
00:51:15On reviendra évidemment sur l'effondrement
00:51:17Des bourses dans le monde
00:51:19Et en particulier des bourses européennes
00:51:21Mais pas uniquement
00:51:23Et puis de l'impact sur nous tous les épargnants
00:51:25Nous parlerons également une nouvelle fois
00:51:27De Paris-Alger, rapprochement ou soumission
00:51:29Et puis de cette alerte des maires
00:51:31Du littoral en France
00:51:33Mais tout d'abord je vous le disais
00:51:35C'est un attentat islamiste qui a été déjoué
00:51:37Par la DGSI qui implique 3 jeunes
00:51:393 présumés terroristes
00:51:41Agés de 19 à 24 ans
00:51:43Ils ont été interpellés dans le nord du pays
00:51:45Alors qu'ils fabriquaient des gilets explosifs
00:51:47Ils voulaient imiter les kamikazes
00:51:49Du Bataclan et cibler notamment
00:51:51La communauté juive
00:51:53Le meneur du groupe avait rédigé un serment d'allégeance
00:51:55Au groupe Etat islamique
00:51:57Je vous propose de regarder les détails
00:51:59Avec Marine Sabourin
00:52:01Bonjour à vous tous
00:52:03Vous êtes secrétaire générale
00:52:05Du syndicat de police
00:52:07Merci
00:52:11Ils voulaient commettre un attentat kamikaze
00:52:13Sur le modèle du Bataclan
00:52:153 jeunes nordistes
00:52:17Agés de 19 à 24 ans
00:52:19Selon nos confrères du Parisien
00:52:21Tous les 3 ont été interpellés mercredi dernier
00:52:23Par les services de la DGSI
00:52:25Mourad M, présenté comme étant le meneur du groupe
00:52:27Avait prêté allégeance au groupe Etat islamique
00:52:29Cet homme avait publié des messages violents
00:52:31Sur le réseau social Snapchat
00:52:33Dans lesquels il appelait à noyer
00:52:35Dans le sang les mécréants
00:52:37Le trio était visiblement avancé
00:52:39Dans ses préparatifs
00:52:41Même si aucune date de passage à l'acte
00:52:43N'avait semble-t-il été arrêtée
00:52:45Selon des sources du Parisien
00:52:47Les 3 hommes auraient évoqué plusieurs cibles possibles
00:52:49Un foyer pour jeunes du Nord
00:52:51Un restaurant, une boîte de nuit
00:52:53Ou encore un lieu appartenant à la communauté juive
00:52:552 des 3 suspects ont été mis en examen
00:52:57Le troisième, poursuivi uniquement
00:52:59Pour non-dénonciation de crime
00:53:01A été placé sous contrôle judiciaire
00:53:03Pourquoi nous en parlons d'abord ?
00:53:05Parce qu'il se préparait vraiment
00:53:07Un attentat d'une ampleur conséquente
00:53:09Avec pour cible, vous l'avez compris
00:53:11Semble-t-il des sites de la communauté juive
00:53:13Des foyers pour jeunes
00:53:15Mais aussi des restaurants, des boîtes de nuit
00:53:17Ou des établissements publics
00:53:19Avec un même mode opératoire
00:53:21Que celui éventuellement du Bataclan
00:53:23Donc on voit l'ampleur de ce qui était prévu
00:53:25La menace n'a jamais été retirée
00:53:27Elle n'a jamais baissée
00:53:29Elle est toujours aussi prégnante aujourd'hui ?
00:53:31Elle est toujours aussi prégnante
00:53:33Depuis la chute
00:53:35De ces bastions historiques
00:53:37En Syrie et en Irak
00:53:39De l'Etat islamique
00:53:41Raqqa et Mossoul
00:53:43L'organisation terroriste
00:53:45A muté, elle est là
00:53:47Elle est présente, on le voit
00:53:49La DGSI est aidée
00:53:51Par la sous-direction antiterroriste
00:53:53De l'APJ
00:53:55On doit déjouer près de 50 attentats
00:53:57Je crois 45 ou 46
00:53:59Ces 5-6 dernières années
00:54:01Ca fait presque un attentat tous les mois et demi
00:54:03Qui est déjoué
00:54:05Ca veut dire à quel point il faut être
00:54:07Particulièrement vigilant
00:54:09D'autant que le produit explosif
00:54:11Le TATP qui ressemble un peu à de la TNT
00:54:13Est le même qu'on a retrouvé
00:54:15Lors de l'attentat
00:54:17Du Bataclan
00:54:19Et de l'attentat des Terrasse
00:54:21Lors de ces ceintures d'explosifs
00:54:23Il y avait ce produit là
00:54:25Et il faut le rappeler
00:54:27On avait eu plus de 130 morts le 13 novembre 2005
00:54:29Et des centaines de blessés
00:54:31Evidemment, nos renseignements font tout ce qu'ils peuvent
00:54:33Et je disais, c'est l'occasion de saluer leur action
00:54:35Mais pourquoi selon vous la guerre totale
00:54:37N'est pas déclarée
00:54:39Peut-être que vous allez trouver la comparaison audacieuse
00:54:41Mais quand on a été menacé par un virus
00:54:43Par la Covid
00:54:45Non mais c'est vrai, on a pris des mesures
00:54:47Les verticides, on a su nous enfermer
00:54:49On a même déchiré
00:54:51Si vous voulez, les tissus de la France
00:54:53Carrément
00:54:55Avec toutes les conséquences que ça a eu
00:54:57Et là, pour une menace existentielle
00:54:59On a l'impression, peut-être est-je tord
00:55:01Que tout n'est pas fait
00:55:03Est-ce que c'est votre sentiment ?
00:55:05Oui, on en a la preuve concrète
00:55:07Dans le sujet que vous venez de nous passer
00:55:09Le Morade
00:55:11Interpellé
00:55:13Une des trois personnes interpellées
00:55:15Avait appelé à noyer dans le sang
00:55:17Les mécréants de façon publique
00:55:19C'est un délit
00:55:21C'est réprimé par le code pénal
00:55:23L'apologie
00:55:25Que lui est-il arrivé ?
00:55:27Rien
00:55:29Comment ceux qui nous regardent
00:55:31Ce midi
00:55:33Peuvent comprendre qu'après
00:55:35Dans un pays qui a subi de tels chocs
00:55:37Islamistes, on puisse laisser passer
00:55:39Quelque chose à travers les mailles du filet
00:55:41Alors ponctuellement
00:55:43Il faudra vérifier
00:55:45On a peut-être eu un loupé
00:55:47Sur l'infraction d'apologie du terrorisme
00:55:49Qui est une infraction qui est très utile
00:55:51C'est pas pour rien d'ailleurs
00:55:53Qu'il y a un mouvement politique d'extrême-gauche
00:55:55Qui a essayé de le supprimer
00:55:57Ou de le réduire à la portion qu'on grue
00:55:59Il y a quelques mois
00:56:01C'est un délit qui est très utile
00:56:03Le délit d'apologie du terrorisme
00:56:05Par contre, je veux quand même rassurer
00:56:07Les téléspectateurs
00:56:09Depuis 2015, mieux vaut tard que jamais
00:56:11Il a fallu qu'il y ait ces vagues d'attentats
00:56:13On a un dispositif
00:56:15Juridique et opérationnel
00:56:17Au niveau du renseignement
00:56:19Qui s'est considérablement renforcé
00:56:21Que ce soit à l'étranger
00:56:23Que ce soit en interne
00:56:25DGSI, DNRT, sous-direction antiterroriste
00:56:27On est d'accord
00:56:29Vous parlez davantage de la bataille culturelle
00:56:31Avez-vous remarqué qu'on déclare la guerre à tout ?
00:56:33Parfois aussi à n'importe quoi
00:56:35Je pense qu'il faudrait réserver la guerre
00:56:37A ceux qui nous la font
00:56:39Bien sûr, les mots ont un sens
00:56:41Le Covid, ce n'est pas une guerre
00:56:43Ça n'a aucun sens
00:56:45Alors que là, on a des gens qui sont armés
00:56:47Qui veulent nous tuer physiquement
00:56:49Qui veulent tuer notre mode de vie
00:56:51Donc effectivement, je suis d'accord
00:56:53La sémantique, c'est Camus
00:56:55Qui disait mal nommer les choses
00:56:57C'est ajouter au malheur du monde
00:56:59On verra de quelle est la teneur
00:57:01Du fameux rapport qui va être déclassifié
00:57:03Par le ministre de l'Intérieur
00:57:05Il en a beaucoup parlé dans les médias
00:57:07Et à chaque fois qu'on lui pose la question
00:57:09C'est quelque chose qui va avoir un impact
00:57:11Très très important
00:57:13Est-ce qu'on a besoin d'un énième rapport
00:57:15Selon vous Général Cavaillé
00:57:17Alors que quand même la situation est assez claire
00:57:19Peut-être pas pour tout le monde malheureusement
00:57:21Je crois que
00:57:23C'est indispensable pour que la prise de conscience
00:57:25Maintenant
00:57:27Soit générale
00:57:29Parce que la DGSI avait déjà établi
00:57:31Et diffusé un rapport il y a 4-5 ans
00:57:33État de la péltration de l'islam fondamentaliste en France
00:57:35Qui était impressionnant
00:57:37Il y avait également des études sur
00:57:39L'attachement
00:57:41Disons l'attachement
00:57:43Le refus des valeurs de la République
00:57:45Par plus de 60% des jeunes musulmans pratiquants
00:57:47Là il y a un rapport
00:57:49Qui va sortir
00:57:51Donc commun croisé entre la DGSI
00:57:53Et la Direction Nationale du Rassemblement Territorial
00:57:55Je trouve ça
00:57:57Très intéressant
00:57:59Parce que ça va obliger quand même les politiques
00:58:01Là qui
00:58:03Pourra aujourd'hui nier la réalité
00:58:05Est-ce que c'est le projet culturel ?
00:58:07Par exemple hier, toute une journée avec quand même 3 meetings
00:58:09Différentes expressions politiques
00:58:11Partons de là
00:58:13On est à la croisée des chemins
00:58:15À mon avis il faut avoir une approche assez claire
00:58:17Les choses il faut qu'elles soient comprises
00:58:19Il y a
00:58:21Des individus qui sont sur ce pays
00:58:23Qu'ils soient étrangers ou nationaux
00:58:25Qui se revendiquent d'un ordre divin
00:58:27Et qui veulent que ce soit la charia qui prime
00:58:29Et qui
00:58:31Sont tout à fait dans cette
00:58:33Démarche de conquête
00:58:35Cette conquête de territoire qui est déjà
00:58:37Effective, n'oublions pas Ben Soussan
00:58:39Déjà depuis plus de 20 ans
00:58:4130 ans même
00:58:43Et puis en face il y en a qui disent
00:58:45Eh bien
00:58:47Ce sont les lois de la République, les lois de la France
00:58:49Parce qu'on parlait de République ou de France
00:58:51Qui s'imposent
00:58:53Et ces lois elles reposent sur les grands principes
00:58:55De liberté d'expression, d'égalité entre l'homme et la femme
00:58:5719 ans
00:58:59Et la confrontation si vous voulez
00:59:01Elle est idéologique, elle est également
00:59:03Physique, il y aura une confrontation de grande
00:59:05Ampleur parce que c'est inévitable
00:59:07Mais elle est éducative, elle est civilisative
00:59:09Quand à 19 ans
00:59:11On prend pour modèle ce qui s'est passé au Bataclan
00:59:13C'est à dire les pires tueries de notre pays
00:59:15Quel projet
00:59:17On peut encore proposer ?
00:59:19Chaque attentat crée des vocations
00:59:21Il faut le savoir, il y a des chiffres là-dessus
00:59:23Il y a des convertis par des attentats
00:59:25Dans les témoignages de prison à chaque attentat
00:59:27C'est feu d'artifice
00:59:29Il y a une vraie haine de la France
00:59:31Il y a une vraie identité
00:59:33Contre quelque chose
00:59:35Et ça mobilise
00:59:37Ils ont déjà déclaré la guerre
00:59:39Nos responsables politiques ont déjà dit qu'ils allaient faire la guerre
00:59:41A l'islamisme, ils l'ont dit plein de fois
00:59:43Comme ils vont faire la guerre au narcotrafic
00:59:45Comme ils vont faire la guerre à la Russie
00:59:47Comme ils vont faire la guerre contre le virus
00:59:49Mais on n'en est pas aux paroles là, on en est dans les actes
00:59:51Et le premier acte, si vous voulez vraiment mener une guerre
00:59:53Contre l'islamisme, c'est l'immigration
00:59:55C'est l'immigration
00:59:57Je ne veux pas que vous fassiez un signe d'égalité
00:59:59C'est pas une question lière
01:00:01C'est pas une question lière
01:00:03Malheureusement, vous avez deux sortes de risques principaux
01:00:05Vous avez le type organisé Bataclan
01:00:07On a eu pas mal de témoignages
01:00:09De français
01:00:11Et d'infiltrés dans les camps de Daesh en Syrie
01:00:13Qui vous expliquaient que la deuxième langue la plus parlée
01:00:15Était le français à Daesh
01:00:17Vous savez qu'en plus, ce sont des gens qui sont formés
01:00:19Habilités aux armes et compagnie
01:00:21Mais vous avez aussi beaucoup d'autodidactes
01:00:23Et vous regardez dans tout
01:00:25Les attentats qui n'ont pas été déjoués
01:00:27Malheureusement, ce n'est pas des grandes organisations
01:00:29C'est ce qu'on appelle le jihadisme d'atmosphère
01:00:31Ce qu'appelle le jihadisme d'atmosphère
01:00:33Ou le terrorisme d'atmosphère
01:00:35Et là, vous n'avez pas besoin d'avoir un endoctrinement
01:00:37D'avoir une préparation
01:00:39Or, à chaque fois, ils viennent d'où ? Ils viennent par l'immigration
01:00:41Qu'est-ce qu'on a raté ?
01:00:43Si vous voulez arrêter déjà ça, arrêtez l'immigration
01:00:45Vous ne pouvez pas arrêter l'immigration, ça ne veut rien dire
01:00:47Arrêtez totalement
01:00:49Immigration zéro
01:00:51Pendant le virus, vous avez donné une bonne idée
01:00:53Arrêtez l'immigration zéro ?
01:00:55Arrêter l'immigration, ça ne veut pas dire faire ce qu'il est possible de faire
01:00:57Pendant le Covid
01:00:59Bizarrement, on a arrêté les frontières
01:01:01Les frontières ont été fermées, on contrôlait beaucoup plus
01:01:03Donc, en fait, on peut faire des choses
01:01:05D'accord, c'était ma question
01:01:07Pourquoi on a eu des mesures liberticides ?
01:01:09On nous a enfermés, on a rétabli les frontières
01:01:11Pendant la crise sanitaire, ce qu'on ne peut pas faire aujourd'hui
01:01:13Et là, on ne le fait pas aujourd'hui
01:01:15Pourquoi ? Par idéologie
01:01:17Évidemment
01:01:19Vous avez la deuxième partie d'opposition
01:01:21La nouvelle France, c'est celle qui arrive
01:01:23Vous avez une partie des Français qui sont d'accord avec ça
01:01:25Ensuite, pour ceux qui résistent
01:01:27Vous parlez de bataille culturelle, donc il faut des résistants
01:01:29Je vous rappelle que pour ceux qui résistent
01:01:31Vous avez des collabos
01:01:33Ou des empereurs de la délation
01:01:35Les princes des mouchoirs
01:01:37Par exemple
01:01:39Qui arrivent et vous dessinent des petits pointillés sur la gorge
01:01:41Si vous résistez un peu trop
01:01:43Vous pouvez être courageux
01:01:45Vous vous dites, je ne peux pas prendre le risque
01:01:47De me faire découper
01:01:49Quand il y a eu Charlie Hebdo, après l'attentat
01:01:51Une partie, je ne sais pas
01:01:53Je ne pourrais pas la quantifier
01:01:55C'était un sondage qui indiquait que certains
01:01:57Estimaient qu'il aurait dû y avoir un procès
01:01:59Pour blasphème
01:02:01Contre
01:02:03Qu'est-ce qu'on a raté ?
01:02:05Vous voyez, à ce moment-là, où on a dit
01:02:07Il y a plus d'un million, quelques personnes
01:02:09Qui sont descendues dans la rue
01:02:11Il y a quand même quelque chose qui s'est fracturé complètement
01:02:13Quand il y a eu Charlie Hebdo, l'attentat
01:02:15J'étais déléguée du préfet à ce moment-là
01:02:17On avait constaté
01:02:19Que la minute de silence n'avait pas été respectée
01:02:21On avait fait des fameuses
01:02:23Notes blanches
01:02:25Et pourtant, je me souviens
01:02:27Que ça avait été complètement tu
01:02:29C'est-à-dire que je pense qu'on n'a pas
01:02:31Pris conscience de l'ampleur
01:02:33De la situation, parce que quand
01:02:35Arthur de Vatrigan parle
01:02:37Peut-être de ce pays qui est ouvert
01:02:39A tout vent, effectivement
01:02:41Mais moi, je m'interrogerais
01:02:43Surtout sur les enfants de France
01:02:45Qu'est-ce qui fait que les enfants de France
01:02:47Peuvent retourner les armes
01:02:49Contre les siens
01:02:51Aujourd'hui, c'est ça la problématique
01:02:53C'est la contre-culture
01:02:55Parce qu'aujourd'hui, il faut savoir que
01:02:57Vous avez dit tout à l'heure
01:02:59Que depuis 2015, on a tiré les enseignements
01:03:01Et qu'on est beaucoup plus vigilants
01:03:03Excusez-moi, 2016, Manièreville
01:03:05Les deux policiers qui ont été tués
01:03:07Par un djihadiste
01:03:09Un jeune né en France
01:03:11Après, on peut, Nice
01:03:13Le camion Bélier, 86
01:03:15Mort, 2017
01:03:17On a eu pratiquement tous les ans
01:03:19Des attentats contre notre pays
01:03:21Donc à un moment, effectivement, il faut réagir
01:03:23A la hauteur de cette situation
01:03:25Et arrêter dans le tabou
01:03:27Mais on m'a nommé les choses
01:03:29On rajoute au malheur du monde
01:03:31Et aujourd'hui, on a du mal à me nommer
01:03:33Parce qu'encore une fois, qu'est-ce qui fait
01:03:35Que les enfants de France retournent les armes
01:03:37Contre les siens
01:03:39Quelqu'un l'a dit très bien
01:03:41C'est-à-dire qu'il y a un problème sensale
01:03:43Dans tous ses écrits, il explique comment
01:03:45D'accommodement déraisonnable en accommodement déraisonnable
01:03:47Nous sommes arrivés à cette situation
01:03:49Il a l'air, depuis des années, sur ce qui s'est passé
01:03:51En Algérie
01:03:53C'est certainement en partie aussi
01:03:55Les accommodements, ça suppose
01:03:57De la droite et de la gauche
01:03:59Les accommodements, c'est dans le rapport
01:04:01Avec une entité qui vous demande
01:04:03Qui essaie de conquérir du terrain
01:04:05Vous céder devant
01:04:07Mais est-ce que c'est une entité face à vous
01:04:09Je parle d'autre chose
01:04:11A l'école
01:04:13Quand vous mettez dans la tête des mômes
01:04:15Que la France est responsable
01:04:17De tous les maux
01:04:19Qu'elle a martyrisé des peuples
01:04:21Via la colonisation
01:04:23Et donc que les descendants
01:04:25Les professeurs et les ouvrages scolaires
01:04:27Regardez les ouvrages scolaires
01:04:29Il y a un nettoyage à faire dans les ouvrages scolaires
01:04:31Quant aux professeurs
01:04:33Je crois que, de mémoire
01:04:3530% des enseignants
01:04:37Votent pour Jean-Luc Mélenchon
01:04:39La France insoumise
01:04:41Ils ont le droit
01:04:43Mais le problème c'est
01:04:45Qu'est-ce qu'ils diffusent, qu'est-ce qu'ils instillent
01:04:47Dans l'éducation nationale
01:04:49Il peut y avoir des juges de gauche et de droite
01:04:51C'est des hommes et des femmes
01:04:53Ce discours de haine
01:04:55De la France est enseigné à l'école
01:04:57Frédéric Laus
01:04:59Moi je pense qu'on a un effet ciseau
01:05:01Que les historiens
01:05:03Vont observer de façon
01:05:05De façon difficile
01:05:07Et vont être très durs
01:05:09Dans les années à venir
01:05:11Au moment où l'islamisation montait
01:05:13Au moment où on avait le plus besoin
01:05:15D'assimiler
01:05:17De transmettre les valeurs de la République
01:05:19L'amour de la France
01:05:21Et pas la République sans la Nation
01:05:23Pas la Nation sans la République
01:05:25Au moment où on avait le plus besoin
01:05:27De faire ça dans les années 80, 90
01:05:292000, 2010
01:05:31C'est là qu'on a tout détricoté
01:05:33On a renoncé de facto
01:05:35Même si c'est encore dans le code civil
01:05:37A l'assimilation
01:05:39Pour des raisons différentes
01:05:41On a renoncé au service militaire
01:05:43D'ailleurs regardez le SNU
01:05:45On sait pas où ça va
01:05:47C'est un espèce d'ovni
01:05:49D'objet non identifié
01:05:51Et puis vous l'avez dit
01:05:53Il y a l'aspect policier
01:05:55C'est là que je disais qu'on a très bien réagi
01:05:57L'aspect militaire, la coopération internationale
01:05:59Par contre vous l'avez dit
01:06:01Sur le projet culturel
01:06:03Pour que les gens ne soient pas tentés par la Houmma
01:06:05Il faut leur parler, oui, de la France
01:06:07De la France, de la République
01:06:09Il faut un narratif patriotique
01:06:11Il faut leur apprendre à aimer la France
01:06:13Il faut leur apprendre à douter
01:06:15Moi je suis favorable à des cours
01:06:17De philosophie adaptée dès le SEM 2
01:06:19C'est à dire face à la certitude
01:06:21Apprendre à des élèves
01:06:23Tout simplement à douter, à s'ouvrir, etc
01:06:25Il faut des cours
01:06:27Très tôt, dès le SEM 2
01:06:29C'est là où il va y avoir
01:06:31C'est très intéressant
01:06:33Il va y avoir même une contre-culture
01:06:35Ils vont être soumis à cette ouverture
01:06:37Et à cette confrontation avec le doute
01:06:39Et parfois en revenant dans leur propre foyer familial
01:06:41Il va y avoir la contre-culture
01:06:43Par rapport à ce qui est dit
01:06:45En leur disant non, le doute n'est pas possible
01:06:47Mais la confrontation est indispensable
01:06:49Quand on parlait des minutes de silence
01:06:51Qui n'ont pas été respectées
01:06:53Moi j'étais des DSP
01:06:55Je l'ai vécu, directeur de la police du Val d'Oise
01:06:57Et puis il y avait l'affaire Samuel Paty
01:06:59Qui s'est passé dans le Val d'Oise
01:07:01J'étais sur le corps
01:07:03Et là, ce pauvre Samuel Paty décapité
01:07:05C'était horrible
01:07:07Et le lendemain, mon service comme d'autres
01:07:09On a observé les minutes de silence
01:07:11C'était choquant
01:07:13C'était une minorité
01:07:15Il faut savoir aussi que c'est beaucoup d'élèves
01:07:17Français, entre guillemets musulmans
01:07:19Qui ont été pris à partie par leurs collègues
01:07:21Parce qu'ils ont été traités de traîtres
01:07:23Ou parce qu'effectivement
01:07:25Ils faisaient la minute de silence
01:07:27Donc c'est une nuance exacte
01:07:29Après, nous en avons beaucoup
01:07:31Qui veulent rentrer
01:07:33Et qui rentrent dans l'armée
01:07:35Dans la gendarmerie, dans l'armée
01:07:37Dans la police nationale, dans les services publics
01:07:39Il faut, indépendamment des mesures
01:07:41Sur lesquelles je ne peux pas m'exprimer
01:07:43Immigration, etc.
01:07:45Il faut obtenir un narratif patriotique
01:07:47Il y a énormément de gens
01:07:49Qui peuvent basculer
01:07:51Tout simplement, être davantage républicain
01:07:53Pour la France
01:07:55Si on tient ce discours-là
01:07:57Il faut le tenir
01:07:59Et il faut lutter implacablement
01:08:01Contre les frères musulmans
01:08:03C'est pas trop tard
01:08:05Heureusement
01:08:07Je rebondis sur ce qui a été dit
01:08:09La dernière fois, j'avais été un petit peu contesté
01:08:11Dans ma proposition
01:08:13C'est le principe de l'émission
01:08:15D'intégrer dans les cours de philosophie
01:08:17La critique des religions
01:08:19Le rationalisme critique
01:08:21D'embrasser toutes les religions
01:08:23Amener le doute
01:08:25Vous êtes face à des gens qui sont...
01:08:27Donc vous allez avoir un cours
01:08:29Où on va venir critiquer les religions
01:08:31Bonne chance pour qu'un professeur
01:08:33Lise les religions
01:08:35Mais attendez, qu'est-ce qu'on fait en philosophie ?
01:08:37Vous parlez de philosophie
01:08:39Mais ils ne savent même pas parler
01:08:41Vous voulez dire qu'il faut apprendre
01:08:43D'abord à lire, à écrire et à compter
01:08:45On en a déjà dit, on va vous donner des cours de philosophie
01:08:47Mais vous voyez le niveau en France ?
01:08:49Là, on parle de nos enfants
01:08:51Le niveau français, mais ils ne savent même pas conjuguer un verbe
01:08:53Donc des cours de philosophie, c'est une blague
01:08:55Arrêtez, vous venez de nous dire que rien n'est perdu
01:08:57Là, vous nous reprenez le tableau de la classe en noir
01:08:59Pour répondre à votre question
01:09:01Quelles sont les mesures d'urgence à faire ?
01:09:03Je vous dis l'immigration
01:09:05Parce que l'immigration, c'est ce qu'il y a de plus facile à faire
01:09:07En effet, comparé au problème qu'on a traité en intérieur
01:09:09Où je sais très bien que ce sont des Français
01:09:11Nés en France, qui sont islamisés
01:09:13Mais si vous voulez donner des gages
01:09:15Et prouver que vous avez la volonté
01:09:17C'est plus facile que reculturer, reciviliser
01:09:19Première chose
01:09:21Deuxièmement, les cours de philosophie, je trouve ça sur le principe vachement bien
01:09:23Mais encore une fois, c'est pas pour les Français
01:09:25Adapter, j'ai dit adapter, je ne suis pas un dingo
01:09:27Mais leur donner les clés
01:09:29Pour pouvoir apprendre la critique déjà
01:09:31Apprendre à compter, apprendre à lire
01:09:33Apprendre à écrire
01:09:35A l'université, l'extrême gauche qu'on voit en partie
01:09:37Il y a des expressions
01:09:39Mais ils sont français de 3 à 4 générations
01:09:41Vous voulez les refranciser ceux-là ?
01:09:43Les reciviliser ?
01:09:45Les Français aujourd'hui ne sont plus assimilés
01:09:47Des Français de souche
01:09:49Ils ont été américanisés
01:09:51Aujourd'hui ils sont racaillisés
01:09:53C'est pas nouveau
01:09:55L'arrivée du McDo et du Beverly Hills
01:09:57Bien sûr que si, ça fait partie de ça
01:09:59Évidemment
01:10:01Vous donnez moi des références françaises
01:10:03Ça c'est la mondialisation malheureuse
01:10:05Pour le dire avec d'autres mots
01:10:07On parle d'être fiers de la France
01:10:09Mais vous demandez à un enfant aujourd'hui
01:10:11Ou à un adolescent de 15 ans
01:10:13Une star, ils ne vont pas vous citer un français
01:10:15Ils vont citer un américain ou un rappeur
01:10:17Qui vous citeriez-vous ?
01:10:19Brigitte Bardot
01:10:21Si vous voulez croire que
01:10:23C'est la preuve que Dieu existe
01:10:25Et que la France existe
01:10:27C'est Brigitte Bardot
01:10:29Et Dieu créa le débat pluraliste ici
01:10:33Pour rejoindre ce que disait l'Amérique
01:10:37Quel est le plat préféré des Français ?
01:10:39Le couscous
01:10:41Le couscous m'a rendu un plat
01:10:43Juste un peu
01:10:45Je vais baisser la pression parfois
01:10:47Parce que ça fait du bien
01:10:49Attendez, on va marquer une pause
01:10:51Puisque vous parlez de l'immigration
01:10:53Je tiens à passer l'appel des maires
01:10:55Parce que c'est depuis une décennie plus
01:10:57Que les maires du littoral
01:10:59Du Pas-de-Calais
01:11:01Tirent la sonnette d'alarme
01:11:03Au sommet de l'état malheureusement
01:11:05Ils dénoncent une démission politique
01:11:07Et un président qui a dit
01:11:09Qu'il voulait répartir les migrants
01:11:11Et cette répartition c'est souvent
01:11:13Une concentration dans les mêmes territoires
01:11:15Une courte pause et on en parle
01:11:21Le débat est vif
01:11:23Même pendant la pause
01:11:25La prochaine fois je filmerai la pause
01:11:27Ca va être pire
01:11:29Le bétignet
01:11:31C'est vrai que Bijard est une belle chose
01:11:33On a été respectueux
01:11:35Heureusement
01:11:37Nous débattions justement
01:11:39De la proposition du général Cavallier
01:11:41Qu'il puisse y avoir des cours de philosophie religieuse
01:11:43En réalité
01:11:45L'histoire des religions
01:11:47Et nous affirmions plutôt notre opposition
01:11:49D'ailleurs qui était d'accord sur ce plateau à part le général ?
01:11:51Vous êtes bien minoritaire
01:11:53Non mais moi je suis d'accord
01:11:55A ce qu'on apprenne à douter
01:11:57Dès l'école primaire
01:11:59Sans viser spécialement les religions
01:12:01Mais on pose des graines
01:12:03Et puis tout simplement
01:12:05Des graines de l'esprit critique
01:12:07On ne doute pas de la véracité des faits d'actualité
01:12:09Qui sont donnés par Somaïa Labidi tout de suite
01:12:11C'est le rappel des titres
01:12:13A la une de l'actualité
01:12:15Emmanuel Macron plaide pour un cessez-le-feu
01:12:17Et dit s'opposer je cite
01:12:19Fermement au déplacement de populations
01:12:21A toute annexion à Gaza et en Cisjordanie
01:12:23Propos du chef de l'état lors du sommet trilatéral
01:12:25Entre la France, l'Egypte et la Jordanie
01:12:27L'épineuse réforme
01:12:29Du scrutin municipal
01:12:31A Paris, Lyon et Marseille
01:12:33L'annonce de l'assemblée cet après-midi à 15h
01:12:35Rejetée par les républicains
01:12:37Et la majorité de la gauche
01:12:39Elle pourrait toutefois être adoptée
01:12:41Grâce au soutien du RN et de la France insoumise
01:12:43Et puis le collectif des maires du littoral
01:12:45A des propositions pour répondre
01:12:47A la crise migratoire
01:12:49Et veut être reçu par les parlements français
01:12:51Britanniques et européens
01:12:53Une initiative alors que les traversées de la Manche
01:12:55Ont encore augmenté de 25%
01:12:57Entre 2023 et 2024
01:12:59Et c'est un thème que vous allez aborder
01:13:01En instant avec vos invités Sonia
01:13:03Bon merci Somaya et même tout de suite
01:13:05Mais tout d'abord, bon appétit
01:13:07Si vous êtes à table puisque je vois
01:13:09Que vous êtes très prolique sur la nourriture
01:13:11C'est toujours des clins d'oeil
01:13:13On tient des débats sur des heures
01:13:15Ça nous fait du bien parfois
01:13:17De parler d'autre chose
01:13:19Alors il paraît que le plat préféré des français
01:13:21Mais peut-être que c'est à égalité
01:13:23C'est le poulet frites désormais
01:13:25J'aime bien le poulet frites
01:13:27Vous remerciez Neymar
01:13:29Bon enfin
01:13:31Quel que soit en tous les cas
01:13:33Le plat préféré, bon appétit
01:13:35Merci d'être fidèle à cette heure-ci
01:13:37Peut-être profitez-vous du beau temps
01:13:39Dans votre jardin en regardant loin la télévision
01:13:41Nous sommes ravis de vous accompagner
01:13:43Et d'accompagner également les élus, les maires
01:13:45Pourquoi je tiens à l'évocation de ce sujet
01:13:47Depuis que je fais du journalisme
01:13:49Un certain temps désormais
01:13:51On évoque la crise migratoire
01:13:53Sur le littoral, Pas-de-Calais
01:13:55Et à chaque fois je me suis dit
01:13:57Il y a une différence
01:13:59Nous lisons souvent des communiqués
01:14:01Des dépêches AFP
01:14:03Et il y a une différence entre ce dont on fait part
01:14:05Et ce que vivent les riverains
01:14:07Véritablement pour être parfois allée en reportage
01:14:09Peut-être comme vous, je dis sur place
01:14:11Vraiment les riverains sont au bout du rouleau
01:14:13Et ce n'est pas une question d'idéologie
01:14:15Ce n'est pas une question de rejet de l'autre
01:14:17Ce n'est plus possible
01:14:19Quand on lit sur un communiqué nuisant sonore
01:14:21Ce sont des vies qui sont empêchées sur place
01:14:23Des élus de tous bords qui tirent la sonnette d'alarme
01:14:25Un état qui est démissionnaire
01:14:27Par exemple, la majeure partie
01:14:29De ceux qui arrivent sont déboutés du droit d'asile
01:14:31Et pourtant ils restent
01:14:33Les droits d'asile ne sont pas
01:14:35Et ne seront pas étudiés à l'étranger
01:14:37Ça reste quand même quelque chose qui est aberrant
01:14:39Regardons ce sujet, regardons et écoutez
01:14:41Leur appel et leur désespoir
01:14:43Parce que d'abord ils défendent leur population
01:14:45Quelles que soient les origines
01:14:47Et c'est évidemment tout à fait légitime
01:14:49Mathieu Devez
01:14:51Plus d'un mois après le déplacement de Bruno Retailleau
01:14:53Et de la ministre de l'intérieur britannique
01:14:55Yvette Cooper dans le Pas-de-Calais
01:14:57La crise migratoire est-elle passée au second plan
01:14:59Des priorités politiques ?
01:15:01C'est ce que dénonce le collectif des maires du littoral
01:15:03Fondé par la maire de Calais, Natacha Bouchard
01:15:05En gros on nous dit
01:15:07Nous on ne sait pas quoi faire
01:15:09Et donc nous on ne sait pas quoi faire
01:15:11Ça ne nous va pas
01:15:13On ne veut pas baisser les bras
01:15:15C'est non-stop, c'est jour, c'est nuit
01:15:17C'est pendant les vacances
01:15:19C'est le week-end, c'est les jours fériés
01:15:21On a ce sentiment d'insupportabilité
01:15:23Depuis le 1er janvier
01:15:25Selon un décompte de l'agence France Presse
01:15:275844 migrants sont arrivés illégalement
01:15:29Sur le territoire britannique
01:15:31Un chiffre record pour cette période de l'année
01:15:33Et d'après le ministère de l'intérieur britannique
01:15:35Près de 37 000 migrants ont traversé la Manche
01:15:37L'année dernière
01:15:39Soit une augmentation de 25% par rapport à 2023
01:15:41Les maires du littoral réclament des mesures concrètes
01:15:43La mise en place de mesures d'éloignement
01:15:45Qui pour nous est la meilleure mesure
01:15:47Pour éviter que ces gens
01:15:49Se fassent en fait
01:15:51Embrigader et mourir en mer
01:15:53Il y a parfois
01:15:55Des dégradations qui sont commises
01:15:57Par ces populations
01:15:59Rapportées au riverain
01:16:01Et qui ne sont pas prises en charge complètement
01:16:03Parce qu'il y a des franchises
01:16:05Donc on veut en fait une ligne
01:16:07Qui nous permette d'avoir un remboursement
01:16:09De ces financements
01:16:11Les maires demandent à être auditionnés
01:16:13Par le Sénat, l'Assemblée nationale
01:16:15Ainsi que par les parlements britanniques
01:16:17Et européens
01:16:19Afin de faire entendre leurs propositions
01:16:21Et renseignez-vous
01:16:23Sur ce que vivent, subissent
01:16:25Les riverains par exemple
01:16:27Du quartier du Pont
01:16:29Je crois que c'est du Pont du Leu à Calais
01:16:31Véritablement c'est une vie
01:16:33Qui est mise entre parenthèses
01:16:35Oui, on se dit même que c'est un miracle
01:16:37Qu'il n'y ait pas eu de violence
01:16:39Et de gens blessés
01:16:41Et de morts
01:16:43Tellement la vie est insupportable
01:16:45La vérité m'oblige à dire
01:16:47Qu'il y a des violences
01:16:49Et parfois de la part des migrants
01:16:51Je me rappelle
01:16:53Un habitant de Calais
01:16:55Qui avait pris son fusil
01:16:57Parce que des migrants pénétraient
01:16:59Dans son jardin
01:17:01Et qu'il les en avait chassés
01:17:03A ma connaissance il n'y a pas eu de morts
01:17:05Heureusement
01:17:07Et c'est miraculeux
01:17:09Mais les mêmes associations qui les aident
01:17:11Ne se soucient pas
01:17:13C'est le problème sur toutes les associations
01:17:15Sur le devenir de ces propres personnes
01:17:17Qui finissent au fond de l'eau
01:17:19La seule solution c'est l'externalisation
01:17:21Des demandes d'asile
01:17:23Il n'y en a pas d'autres
01:17:25Des pays autour de nous le font
01:17:27Tentent de le faire, commencent à le faire
01:17:29Je pense à l'Italie de Giorgia Meloni
01:17:31Qui a conclu un accord avec l'Albanie
01:17:33Elle a eu des problèmes avec la justice
01:17:35Mais elle persiste
01:17:37C'est pareil avec la Grande-Bretagne
01:17:39À chaque fois les tribunaux essaient
01:17:41Cette externalisation
01:17:43Mais ça commence à se faire
01:17:45Et ça commence même à devenir une idée européenne
01:17:47Ursula von der Leyen
01:17:49Elle-même
01:17:51Commence à se convertir à cette idée-là
01:17:53C'est le seul moyen possible
01:17:55Dès lors que vous laissez
01:17:57Sur place les gens qui sont arrivés
01:17:59Illégalement sur nos territoires
01:18:01Vous ne pouvez plus les en faire
01:18:03Partir par les tribunaux
01:18:05Le problème c'est qu'il est interdit de les refouler
01:18:07Donc comment vous faites ?
01:18:09Vous changez le droit
01:18:11Vous changez le droit
01:18:13Mais ce qu'il se passe actuellement
01:18:15Moi j'ai régulièrement
01:18:17Des vidéos qui me proviennent
01:18:19Par des gendarmes
01:18:21Il y a des agressions de gendarmes et de policiers
01:18:23Parfois par des migrants
01:18:25Deuxièmement il y a un littoral de 150 km
01:18:27Parce que les bateaux qui viennent accoster viennent parfois de très loin
01:18:29Troisièmement
01:18:31Beaucoup de ces individus
01:18:33Notamment des afghans sont très violents
01:18:35Et les gendarmes et les policiers
01:18:37Demandent de faire preuve d'une très grande retenue
01:18:39Bref, le problème c'est
01:18:41Quand il y a des milliers d'individus comme ça qui arrivent
01:18:43Ils sont tellement nombreux
01:18:45Que même les procédures de QTF ne sont plus systématiques
01:18:47Ca pose le problème
01:18:49Déjà des frontières de l'Union Européenne
01:18:51On n'a pas un territoire
01:18:53On a un espace qui est ouvert
01:18:55Je suis d'accord avec vous pour l'externalisation
01:18:57Mais il y a un défi majeur
01:18:59L'Europe doit devenir un territoire
01:19:01Il y a des frontières pour l'instant
01:19:03Où sont ces frontières ?
01:19:05En termes entre guillemets
01:19:07Le cas de Calais
01:19:09Ils vont être répartis dans le reste de la France
01:19:11C'est ce qu'il se passe aujourd'hui
01:19:13La répartition est quelque chose d'inique
01:19:15Et scandaleux
01:19:17J'espère que ça va changer
01:19:19Parce que c'est absolument scandaleux
01:19:21Ne doutez pas que
01:19:23S'il y a un démantèlement d'un camp sauvage
01:19:25Migrant à Calais c'est pour qu'il soit réparti en France
01:19:27Il n'y a pas d'autre genre de mission Frédéric
01:19:29C'est une forme de colonisation
01:19:31D'abandon de l'Etat
01:19:33On a
01:19:35Police et gendarmerie
01:19:37On a un office central
01:19:39Policier qui s'appelle l'Ultime
01:19:41Qui dépend de la direction nationale de la police aux frontières
01:19:43Qui a interpellé l'équivalent
01:19:45Rien que pour le Calaisis
01:19:47De 400 passeurs en 2023
01:19:49Donc il y a un travail qui est fait
01:19:51Tous les jours
01:19:53Qui n'est pas forcément visible
01:19:55Après on est dans un système
01:19:57Comme l'a dit le général Cavalier
01:19:59De frontières qui sont un peu ouvertes
01:20:01Il y a trois actions qui doivent être faites
01:20:03Il y a une action bien sûr
01:20:05Franco-française
01:20:07Par exemple on fait plus de 100 000
01:20:09Non-admissions aux frontières italiennes
01:20:11Et espagnoles
01:20:13Même si on ne garde pas les empreintes biométriques
01:20:15Deuxièmement
01:20:17Là-dessus on peut encore peut-être faire plus
01:20:19Mais surtout il faudrait
01:20:21Il y a un certain nombre de choses qu'il faut communautariser
01:20:23Il y a des réponses qu'il faut communautariser
01:20:25Il faut renforcer Frontex
01:20:27Il ne faut pas aller peut-être seul face au pays
01:20:29Vous voulez dire qu'il faut d'abord la créer
01:20:31Parce qu'en réalité c'est une copie
01:20:33Renforcer et puis donner une mission extrêmement claire
01:20:35Qui est de défendre
01:20:37Et non pas de gérer
01:20:39Mais de défendre les frontières européennes
01:20:41Et avec quoi ?
01:20:43Il faut des moyens
01:20:45C'est les armées qui peuvent s'impliquer
01:20:47Les marines etc
01:20:49Quels que soient les moyens de ces garde-côtes
01:20:51Mais c'est absolument indispensable
01:20:53Pardonnez-moi est-ce que vous dites
01:20:55Vous avez raison
01:20:57Les accords du tout casse
01:20:59Calais ça dure depuis combien ?
01:21:0130 ans
01:21:03Les accords du tout casse
01:21:05Pourquoi ?
01:21:07Certaines choses peuvent être faites
01:21:09De ce que vous avez énoncé
01:21:11Le problème c'est que les mêmes qui vous disent
01:21:13Quelque chose en France
01:21:15Votent autre chose
01:21:17Quand ils sont au Parlement européen
01:21:19Ce que vous avez dit
01:21:21C'est-à-dire une organisation
01:21:23Qui a été votée
01:21:25Pour sécuriser un pont
01:21:27Entre la Méditerranée et l'Europe
01:21:29Donc c'est-à-dire faciliter
01:21:31Et ensuite dispatcher sur le territoire
01:21:33Donc c'est bien de dire à la télé
01:21:35Oui c'est pas bien Madame le maire à Calais
01:21:37C'est vraiment après ce que vous vivez
01:21:39Et de voter autre chose à l'Union Européenne
01:21:41Ensuite il ne faut jamais oublier aussi
01:21:43Que l'immigration c'est surtout et avant tout
01:21:45Un business
01:21:47Donc il y a les passeurs
01:21:49Evidemment mais il n'y a pas que les passeurs
01:21:51Vous avez des ONG
01:21:53Qui affrontent le ministre de l'Intérieur de l'époque
01:21:55Gérald Darmanin
01:21:57SOS Méditerranée
01:21:59Et puis vous avez aussi des associations
01:22:01En France et en Europe
01:22:03Des avocats
01:22:05Vous avez même une fondation
01:22:07Open Society
01:22:09Qui signifie société ouverte
01:22:11Qui finance l'arrivée des gens
01:22:13Qui finance la prise en charge
01:22:15Et qui finance la déstabilisation des institutions en France
01:22:17Pour promouvoir l'autre modèle culturel
01:22:19Ca s'appelle la Fondation Open Society
01:22:21Créée par Georges Soros
01:22:23Tout est écrit, tout est transparent
01:22:25Il ne cache rien et vous voyez le programme
01:22:27Vous avez des gens par idéologie qui font ça
01:22:29Puis vous avez des gens qui le font
01:22:31Parce que c'est leur gain de pain
01:22:33Et puis vous avez des gens qui le font
01:22:35Parce qu'ils sont bien contents de suivre la marche
01:22:37Et que c'est trop compliqué de prendre des risques politiques
01:22:39C'était important d'insister sur cet appel
01:22:41Même si malheureusement pour l'instant
01:22:43Les réponses tardent à arriver
01:22:45Eric de Ritmatten va nous rejoindre
01:22:47Les bourses mondiales vous le savez s'effondrent
01:22:49Les marchés asiatiques ouvrent en chute libre
01:22:51CAC 40, Dow Jones, Nasdaq
01:22:53Et tout plonge
01:22:55Les craintes de la récession mondiale s'intensifient
01:22:57Est-ce qu'il y a une bonne nouvelle sur le pétrole ?
01:22:59Oui le pétrole baisse
01:23:01C'est vrai il est en dessous de 60 dollars le baril
01:23:03C'est bien pour la France
01:23:05Qui apporte énormément
01:23:07Notamment des Etats-Unis justement
01:23:09Et puis y aura-t-il un impact à la pompe
01:23:11Pour les consommateurs
01:23:13Pour vous qui nous regardez
01:23:15Oui il viendra
01:23:17Si on met 20% de taxes
01:23:19Sur l'essence 95
01:23:21C'est amorti
01:23:23Donc l'impact sera moindre
01:23:25Mais ce ne sera pas trop mal pour les vacances de Pâques
01:23:27Je pense qu'on payera l'essence moins cher
01:23:29C'est un petit lot de consolation
01:23:31Mais qui pèse dans notre portefeuille
01:23:33Dans le portefeuille en tous les cas
01:23:35Malheureusement dégarni de beaucoup de Français
01:23:37Qui en souffrent
01:23:39La situation à l'heure actuelle
01:23:41Quand on lit les nouvelles
01:23:43On a l'impression qu'on est à la veille
01:23:45C'est un crac boursier
01:23:47Qu'en est-il réellement ?
01:23:49C'est quand vous avez des baisses
01:23:51De 20% sur plusieurs jours
01:23:53La bourse de Paris était montée très haut
01:23:55Donc aujourd'hui c'est vrai qu'il y a
01:23:57Une sorte de rattrapage
01:23:59C'est toujours pareil
01:24:01Quand vous avez la bourse de New York
01:24:03Le Nasdaq qui a progressé de 100% en 5 ans
01:24:05C'est sûr qu'il y a un moment
01:24:07Il y a une rectificative
01:24:09Un correctif disons
01:24:11Donc là le record de baisse
01:24:13Il y a des pays comme Taiwan
01:24:15Qui sont très vulnérables sur le plan des taxes
01:24:17Parce qu'il y a vraiment l'oeil pour oeil, dent pour dent
01:24:19Paris c'était moins 6 à midi
01:24:21Mais là on a un petit peu gagné du terrain
01:24:23La grande question que tout le monde se pose
01:24:25C'est est-ce que je vais être pénalisé
01:24:27Pour mon portefeuille boursier
01:24:29Alors là c'est important de dire
01:24:31Que l'épargne française est très touchue
01:24:336 000 milliards aujourd'hui
01:24:35Rien qu'en épargne
01:24:37Vous vous rendez compte
01:24:39C'est deux fois la dette de la France
01:24:41Donc ils ont plus peur de l'avenir
01:24:43Donc ils économisent énormément
01:24:45C'est un chiffre record avec l'Allemagne
01:24:47Alors d'abord
01:24:49Si vos économies sont sur le livret A
01:24:51Ou les livrets d'épargne populaire
01:24:53Il n'y a aucun risque puisque c'est garanti par l'Etat
01:24:55Et en plus les taux d'intérêt sont garantis
01:24:57Deuxièmement, votre banque, est-ce qu'elle ferait faillite
01:24:59Éventuellement non
01:25:01Parce que vous avez des lois qui ont été prises
01:25:03Avec la fameuse loi BAL en Suisse
01:25:05C'est le pays qui avait mis au point ces accords internationaux
01:25:07Pour que les banques aient des réserves
01:25:09Un minimum afin d'éviter que tout craque
01:25:11Même s'il y en a, les français ne perdraient pas tout
01:25:13Troisièmement
01:25:17Je peux vous poser une question
01:25:19Quand on parle des indices boursiers
01:25:21Qui s'effondrent
01:25:23Est-ce qu'ils n'étaient pas massivement surévalués
01:25:25Avec l'argent un peu magique des banques centrales
01:25:27Dans ce cas-là, on fait attention
01:25:29Je ne suis pas une experte
01:25:31Paris était monté il y a deux ans
01:25:33Après le Covid
01:25:35C'est pour ça qu'aujourd'hui
01:25:37Les banques ne montent pas au ciel
01:25:39Donc il y a un rattrapage
01:25:41Mais comme je disais, on ne perdra pas tout
01:25:43D'abord une banque pour qu'elle fasse faillite
01:25:45Vous avez le crédit suisse qui a fait faillite
01:25:47Ça a été repris par l'UBS
01:25:49Et les gens ne sont pas ruinés
01:25:51Maintenant il y a vraiment des cliquets
01:25:53Il y a aussi des garde-fous
01:25:55Des coupes-circuits en cas de forte baisse
01:25:57C'est important de le dire pour les assurances-vie
01:25:59Je veux comprendre le mouvement de fond
01:26:01Est-ce que Donald Trump est en train de tuer
01:26:03Qu'on soit d'accord ou pas
01:26:05Est-ce que la mondialisation est en réalité
01:26:07Le retour du protectionnisme
01:26:09Est-ce que c'est la fin de la mondialisation
01:26:11Heureuse comme l'avaient dit certains
01:26:13Il l'aimerait bien
01:26:15Mais si l'Europe impose des taxes équivalentes
01:26:17Qu'est-ce qu'il va se passer
01:26:19Déjà on a 10% de taxes d'office sur tous nos échanges
01:26:21Là ça y est c'est fait
01:26:23Depuis ce matin si je ne me trompe
01:26:25Après on va passer à l'étape suivante
01:26:27Plus 20%
01:26:29Mais si tous les pays font ça
01:26:31Qu'est-ce qu'il va se passer
01:26:33Le chômage qui augmente
01:26:35La consommation qui baisse
01:26:37Et en plus de ça les prix qui se mettent à monter en flèche
01:26:39Donc ils ne seront pas gagnants
01:26:41Et ça revient à dire du jour au lendemain
01:26:43Tous les prix vont monter de 20% d'un coup
01:26:45Mais est-ce qu'il n'y a pas une 3ème voie
01:26:47Entre une mondialisation dont on a vu
01:26:49Quand même les effets injustes
01:26:51Les conséquences désastreuses
01:26:53Et la révolution d'ailleurs qui a été annoncée
01:26:55Par Donald Trump et qu'en partie
01:26:57Le peuple américain a souhaité
01:26:59Est-ce qu'il n'y a pas une 3ème voie possible
01:27:01C'est de développer nos accords
01:27:03Commerciaux avec des pays comme l'Indonésie
01:27:05Avec d'autres pays
01:27:07Même le Vietnam pourquoi pas
01:27:09On ne travaille pas beaucoup avec eux
01:27:11A condition qu'ils nous achètent des produits
01:27:13L'Amérique du Sud n'oubliez pas qu'il y a encore quelques semaines
01:27:15On était contre le Mercosur
01:27:17Mais là il y a un potentiel extraordinaire
01:27:19Alors les agriculteurs ne sont pas contents
01:27:21Mais d'un autre côté si on veut trouver du business
01:27:23C'est ça les règles du business
01:27:25C'est aller chercher les marchés où ils sont
01:27:27Si l'Amérique nous ennuie
01:27:29Alors vous avez raison il y a ces accords là
01:27:31Il y a aussi, ça peut paraître très simpliste de le dire
01:27:33Mais le produire et le consommer local
01:27:35Oui alors la mondialisation
01:27:37Je ne crois pas du tout à la fin
01:27:39C'est impossible
01:27:41Il y a des défis technologiques qui sont majeurs
01:27:43J'y crois pas
01:27:45Parce que si vous voulez
01:27:47Aujourd'hui c'est Taïwan
01:27:49Qui détient toute la technologie
01:27:51Sur les semi-conducteurs
01:27:53Qui sont dans nos téléphones portables
01:27:55Nos ordinateurs
01:27:57On ne va pas se faire du jour au lendemain
01:27:59Taïwan a la maîtrise
01:28:01Donc les Iphones ils viennent tous d'Asie
01:28:03Il n'y en a pas un seul qui est faux aux Etats-Unis
01:28:05Et puis les ressources ne sont pas également réparties
01:28:07On a quand même un moyen de retrouver un peu
01:28:09Peu ou peu notre souveraineté
01:28:11Pour retrouver notre souveraineté
01:28:13C'est le libre-échange
01:28:15Bien sûr tout le monde est convaincu
01:28:17On ne peut passer que par
01:28:19C'est impossible
01:28:21A condition de revenir sur le travail
01:28:23A condition également d'avoir des finances assainies
01:28:25Ainsi plein de défis en interne
01:28:27Et puis sur les nouvelles technologies
01:28:29Parce que c'est là que se fait l'affrontement
01:28:31Et les Américains ont bien compris
01:28:33Qu'à 20 ans ils risquent de perdre
01:28:35Leur prédominance au niveau mondial
01:28:37Que ce soit les Chinois
01:28:39Et deuxièmement
01:28:41Le mot de la fin
01:28:43Je rappelle juste en 1980 la moitié des ressources
01:28:45De l'Union Européenne qui coûte très cher
01:28:47Venaient des taxes sur les droits de douane
01:28:49Et que plus on les abaissait plus c'est les Etats
01:28:51Qui payaient la différence
01:28:53En tous les cas on prend
01:28:55Votre discours rassurant
01:28:57Tout en veillant quand même à ce qui se passe
01:28:59Merci Eric de Ritmaten
01:29:01Par contre si vous me permettez je suis beaucoup plus inquiet pour la dette de la France
01:29:03C'est plutôt ça
01:29:05C'est un autre problème
01:29:07Vous n'êtes pas le seul
01:29:09On aimerait bien que certains partagent votre inquiétude
01:29:11Merci chère Eric, merci à tous
01:29:13Frédéric Clos, merci de nous avoir rejoints
01:29:15C'était un plaisir de vous avoir autour de la table
01:29:17Restez avec nous évidemment
01:29:19Vos prochaines éditions se poursuivent sur ce niveau
01:29:21Je vous dis à demain avec grand plaisir