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A la une de cette édition, la trêve de trois jours en Ukraine décrétée par Moscou coïncidant avec les commémorations du 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En Israël, l’armée s’apprête à mener une opération d’invasion de Gaza.

Et enfin en France, des incidents ont eu lieu dans la capitale après un match de football. Les images sont toujours les mêmes.

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Transcription
00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16La trêve de trois jours en Ukraine décrétée par Moscou,
00:19coïncidante avec les commémorations du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:25En Israël, l'armée s'apprête à mener une opération d'invasion de Gaza
00:29et enfin, en France, des incidents ont eu lieu dans la capitale après un match de football.
00:34Les images sont toujours les mêmes, tout le monde sait.
00:40Trois jours de trêve, la Russie a déclaré une pause dans les combats
00:44dans un contexte de célébration patriotique concernant la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:49Une trêve de trois jours décrétée unilatéralement par le président Vladimir Poutine
00:53est entrée en vigueur mercredi à 21h,
00:56coïncidant avec les commémorations du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:01Ce geste qualifié d'humanitaire par Moscou
01:03intervient dans un contexte de pression internationale, notamment des Etats-Unis.
01:08La Russie, fidèle à sa tradition de célébrer le 9 mai avec Fast,
01:11prépare un défilé militaire sur la Place Rouge
01:13où des dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping, sont attendus.
01:18Le Fast russe contraste avec les grimaces de Volodymyr Zelensky
01:35qui se filmait seul depuis son téléphone façon selfie pour dénigrer les cérémonies moscovites.
01:40Demain, les atrocités nazies seront évoquées.
01:45L'organisateur des fausses communes de Boucha parlera de l'histoire de la guerre de sécession.
01:51Et le blocus de Leningrad sera évoqué par ceux qui ont organisé le blocus de Mariupol.
01:57Ce sera un défilé de cynisme.
01:59Il n'y a pas d'autre façon de le dire.
02:01Un défilé de villes et de mensonges,
02:03comme si ce n'était pas des douzaines de pays alliés,
02:06mais lui-même qui a vaincu le nazisme.
02:10Une rhétorique sur la Seconde Guerre mondiale
02:11que l'on retrouve dans les deux camps, russes et ukrainiens,
02:15s'accusant mutuellement depuis le début des hostilités de nazisme
02:18dans un exercice de propagande dont la pertinence historique laisse à désirer.
02:23L'Ukraine a donc rejeté cette trêve,
02:25la qualifiant de simple opération de communication
02:27et continuant de plaider pour un cessez-le-feu de 30 jours.
02:30La nuit précédant la trêve a été marquée par des échanges d'attaques aériennes.
02:35L'Ukraine dénonce des bombardements russes sur la région de Soumy,
02:37tandis que des drones ukrainiens ont perturbé les aéroports russes,
02:41notamment celui de Nizhny Novgorod, fermé temporairement.
02:45Ces incidents ont affecté des milliers de passagers
02:47et suscité des inquiétudes quant à la sécurité des célébrations à Moscou,
02:51mais pas suffisamment pour empêcher la venue d'une trentaine de chefs d'État.
02:55Le Kremlin a assuré que ses forces respecteraient la trêve
02:58tout en prévenant qu'elles riposteraient immédiatement en cas d'attaque ukrainienne.
03:03Kiev, de son côté, accuse Moscou de violation,
03:06citant les fameuses frappes sur Soumy
03:08et des incidents qui auraient eu lieu à Kharkiv
03:10où une attaque de drones aurait blessé trois civils.
03:12Pour les autorités ukrainiennes qui ne maîtrisent pas toutes leurs troupes
03:15dans un contexte militaire délicat,
03:17il sera de toute manière plus difficile
03:19de faire respecter les instructions de l'État-major
03:22que pour la Russie qui se trouve militairement dans un État plus serein
03:25en position de force.
03:27Volodymyr Zelensky, lui, semble continuer de croire
03:30qu'une coalition occidentale peut encore vaincre la Russie.
03:33Comme le monde l'a fait il y a 80 ans
03:37quand c'est devenu évident pour tout le monde
03:39et que le mal ne peut être apaisé,
03:41il faut le combattre.
03:43Ensemble, avec détermination, avec force,
03:46par la pression sur le champ de bataille,
03:48dans l'arène diplomatique et dans l'espace économique,
03:50partout où cela est possible.
03:56Pour que plus jamais devienne une réalité,
03:58sinon le monde devra procéder à la dénazification
04:00et à la démilitarisation de la Russie.
04:03La trêve très précaire s'inscrit dans un contexte diplomatique tendu.
04:08Depuis son investiture en janvier 2025,
04:10le président américain Donald Trump
04:11pousse pour un cesser le feu durable,
04:13mais ses efforts se heurtent aux exigences de chaque camp.
04:16Le vice-président J.D. Vance
04:18a reconnu mercredi la nécessité de négociations directes
04:21entre les partis,
04:23une perspective encore lointaine.
04:25L'Ukraine, dont 20% du territoire reste sous contrôle russe,
04:28refuse pour leur tout compromis.
04:30A Moscou, l'atmosphère est à la fois festive et prudente.
04:33Les préparatifs du 9 mai,
04:35moment clé du patriotisme russe,
04:37battent leur plein avec des décorations
04:38ordonnant la place Manezhnaïar.
04:40La présence de chefs d'État comme Xi Jinping,
04:43Louis Signacio, Lula da Silva pour la Chine
04:45ou encore Nicolas Maduro pour le Venezuela,
04:48témoignent du soutien international dont bénéficie la Russie
04:50malgré les tensions avec l'Occident.
04:52Tandis que le chef d'État ukrainien, lui,
04:55apparaît assez isolé,
04:56comme l'illustre un peu caricaturellement sa vidéo.
05:00Un tournant dans la guerre de Benjamin Netanyahou
05:05contre Gaza.
05:06Après un an et demi de guerre,
05:07le Premier ministre israélien a annoncé une opération
05:10de conquête de l'enclave,
05:12une offensive dans la droite lignée
05:14des visées expansionnistes israéliennes.
05:16Édouard Chano.
05:17Une conquête pure et simple,
05:19en lieu et place des raids.
05:20Après un an et demi de guerre contre le Hamas,
05:22c'est un changement de stratégie majeur pour Israël.
05:25Le 5 mai dernier, Benjamin Netanyahou a fait adopter par son cabinet de guerre
05:29une nouvelle opération à Gaza, baptisée chariot de Gédéon.
05:33En clair, l'armée israélienne occupera désormais le territoire palestinien
05:36après ses interventions.
05:38Une nouvelle opération jugée réaliste sur le plan militaire
05:41par le spécialiste de la gestion de crise et diplômé de l'école de guerre,
05:44Hervé Caress,
05:45qui souligne qu'Israël a déjà occupé l'enclave de nombreuses années durant.
05:49Cette opération vise à réoccuper la bande de Gaza,
05:53puisque de 1967 à 2005, la bande de Gaza a été occupée par Zahal.
05:58Elle est réaliste ensuite au plan militaire,
06:00parce que le Hamas, même s'il a encore des capacités de résistance,
06:04est très très affaibli au plan militaire.
06:08Il souffre d'un manque de combattants,
06:10mais surtout un manque d'armes et de munitions.
06:11Le vrai sujet et la vraie problématique
06:16de cette future offensive sur la bande de Gaza,
06:20c'est quid des 2,4 millions de Gazaouis,
06:23puisqu'on leur a demandé de se déplacer,
06:26mais de déplacement en déplacement,
06:28ça risque de devenir de plus en plus dramatique,
06:30surtout qu'il ne serait pas étonnant
06:32que des combattants, des groupes terroristes,
06:37s'infiltrent au sein de cette population
06:39de manière à éviter d'être neutralisés
06:42par cette dernière offensive.
06:44Alors que les pertes dans la bande de Gaza
06:46s'élèvent à plus de 52 000 morts,
06:47les critiques au sein d'Israël
06:49regrettent celles de 400 militaires israéliens,
06:51souvent tués pour reprendre des zones
06:52où le Hamas est parvenu à se réimplanter
06:54dès le départ des unités de Zahal.
06:57Pour autant, Hervé Caress estime
06:58que l'armée israélienne,
06:59qui a décapité le Hezbollah au Liban,
07:01n'est pas non plus en échec
07:02dans l'enclave face au Hamas.
07:03Non, on ne peut pas considérer
07:04que c'est un échec contre le Hamas,
07:06parce qu'il y avait une vraie difficulté
07:08pour le gouvernement israélien,
07:10au plan militaire,
07:11c'était la problématique des otages.
07:13Or, actuellement,
07:14il reste de mémoire 58 otages,
07:17dont 34 seraient considérés comme morts
07:20par le gouvernement israélien
07:22et les renseignements israéliens.
07:24Donc, ce sujet des otages,
07:25qui était de 251 otages au départ,
07:29qui était très prégnant
07:30au sein de la population israélienne,
07:31l'est beaucoup moins maintenant.
07:34Le gouvernement israélien,
07:35qui est un gouvernement très nationaliste,
07:37celui qui est au pouvoir,
07:39va poursuivre cette opération
07:41de conquête et de neutralisation du Hamas.
07:44Alors, évidemment,
07:45il y aura très probablement,
07:47à l'issue des combats,
07:48le sujet de la population gazawie.
07:52Quelles sont les opportunités
07:53qui pourraient lui être offertes
07:55de quitter le territoire ?
07:56C'est un des objectifs
07:57du gouvernement israélien.
07:59Et en plus,
07:59ils sont appuyés par les États-Unis
08:00dans ce projet.
08:02Le deuxième sujet,
08:03ce sera éventuellement
08:04des résidus de résistance
08:06et une guerrière
08:07comme celle qui avait été vécue
08:08par les troupes d'occupation israélienne
08:10dans la bande de Gaza
08:11jusqu'en 2005.
08:12En Israël,
08:13le débat est vif,
08:14avec d'un côté
08:14les nationalistes israéliens,
08:16le ministre des Finances
08:17Bezalel Smotrich en tête,
08:18qui influence la politique actuelle
08:20et qui refuse tout retrait
08:21de l'armée israélienne
08:22des territoires conquis,
08:23même en échange d'otages.
08:25Et de l'autre,
08:25les familles des derniers otages,
08:27ulcérés par le militarisme
08:28des autorités.
08:29Selon celle-ci,
08:30la pression militaire
08:31conduit à la mort d'otages,
08:32tandis que les accords
08:33permettent leur libération.
08:35Ces derniers jours,
08:36plusieurs rassemblements
08:37contre la politique
08:38du premier ministre israélien
08:39ont d'ailleurs eu lieu.
08:43La manifestation s'oppose
08:44à tout ce que fait
08:45le gouvernement,
08:46à commencer par le problème
08:47le plus urgent,
08:48l'abandon des otages à Gaza
08:49et l'intention
08:50d'étendre la guerre,
08:51de menacer leur vie.
08:52Ce n'est pas juif,
08:57c'est inhumain,
08:58c'est inouï.
09:00Nous sommes ici
09:02pour protester
09:03contre ce gouvernement fasciste
09:05qui veut prolonger cette guerre
09:06qui, selon moi,
09:07n'est plus une guerre,
09:08mais un génocide.
09:13Manifestement,
09:13Netanyahou veut garder son trône
09:15et pour cela,
09:16il est capable
09:16de sacrifier les otages.
09:19Autre problème
09:24pour le gouvernement,
09:25la lassitude des soldats
09:26face à la politique
09:27de Netanyahou,
09:28celui-ci ne faisant
09:29guère l'unanimité
09:30au sein de la société israélienne.
09:3210 000 réservistes
09:33ont été rappelés
09:34pour permettre
09:34cette opération,
09:36une mobilisation
09:36qui intervient
09:37alors qu'une fronde
09:38s'est levée
09:38mi-avril dans le pays.
09:40Selon le magazine
09:41Plus 972,
09:43100 000 réservistes
09:43sur les 350 000
09:45que compte Saal
09:45ont refusé
09:46de se présenter
09:47en mars dernier
09:48pour participer
09:49aux actions de l'armée.
09:50Le média israélien
09:51Cannes News,
09:52lui,
09:52parle de 60%
09:53de réservistes
09:54n'ayant pas pointé.
09:55Un coup dur politique
09:56mais néanmoins
09:57sans réelles conséquences
09:58pour les opérations
09:59israéliennes
10:00selon Hervé Caress.
10:01D'après la précision
10:02israélienne,
10:03ces réservistes
10:03devraient venir relever
10:05les troupes
10:06qui sont engagées
10:08notamment en Cisjordanie
10:09et probablement
10:10sur le Golan
10:10pour participer
10:11aux opérations
10:12sur Gaza.
10:14Donc ça fait
10:1410 000 réservistes
10:15sur un réservoir
10:17de 350 000 réservistes
10:19éventuellement rappelables.
10:22Donc si vous avez
10:22100 000 réservistes,
10:24alors c'est un signe politique
10:25bien sûr
10:25qui est important,
10:26mais sur le plan militaire
10:27ça n'a pas d'impact.
10:29Vous avez 100 000
10:29qui refusent l'appel,
10:31il vous en reste 250 000
10:32et sur les 250 000
10:34vous allez en fait
10:36mobiliser 10 000 réservistes.
10:38Donc au plan militaire
10:39c'est tout à fait tenable.
10:41Est-ce d'ailleurs là
10:41la raison du nom
10:42de l'opération ?
10:43Chariot de Gédéon
10:43renvoie un récit biblique
10:45dans lequel
10:45seuls 300 soldats
10:46purifiés et élus
10:48partent combattre
10:49des ennemis d'Israël.
10:50L'État hébreu,
10:51pourtant engagé
10:52sur de multiples fronts,
10:53aurait donc les moyens
10:54de ses ambitions
10:54expansionnistes.
10:56En effet,
10:56cette opération
10:57s'inscrit parfaitement
10:58dans la grande stratégie
10:58israélienne
10:59comme l'explique Hervé Caress.
11:01En fait,
11:02depuis la création
11:05de l'État d'Israël
11:06en 1948
11:06et toutes les guerres
11:07israélo-arabes
11:09qui ont suivi,
11:10il y a trois objectifs
11:11stratégiques pour l'État hébreu.
11:13Un,
11:14la continuité territoriale.
11:16Deux,
11:16la profondeur stratégique.
11:17Et trois,
11:18bien sûr,
11:19assurer la sécurité
11:20de la population israélienne.
11:23Cette continuité territoriale,
11:26c'est un objectif
11:27marqué
11:28du gouvernement
11:29nationaliste israélien
11:31actuel
11:32et elle va se jouer
11:33sur la bande de Gaza,
11:34même si au départ,
11:35je ne pense pas
11:35que c'était
11:35un de leurs objectifs
11:36avant qu'il y ait
11:37les attaques
11:39du 7 octobre 2023.
11:40Mais maintenant,
11:41c'est devenu un objectif.
11:42Mais surtout,
11:43ils ont un objectif
11:44qui est majeur
11:44et qui a toujours été
11:45celui des gouvernements
11:46israéliens successifs,
11:48notamment via
11:48les implantations
11:51de colons.
11:52C'est en Cisjordanie.
11:53La Cisjordanie,
11:54à terme,
11:55sera très probablement
11:56également annexée
11:57par l'État d'Israël.
11:58Et bien sûr,
12:00sur le plan stratégique,
12:02ils ont eu
12:02une victoire
12:03qui est fondamentale.
12:05C'est celle
12:05de la profondeur stratégique
12:07avec la conquête
12:07intégrale du Golan
12:09et des contreforts
12:11du Golan,
12:11notamment des parties
12:12syriennes
12:13et notamment
12:13les parties
12:14druses
12:15de l'État syrien
12:16qui sont au bas
12:17du Golan
12:18qui leur permet
12:18d'avoir cette capacité
12:20à voir venir
12:21l'adversaire.
12:23Netanyahou a visiblement
12:24les mains plus libres
12:25depuis que Donald Trump
12:26a débloqué la livraison
12:27de bombes à Israël
12:28et évoqué à plusieurs reprises
12:30des plans visant
12:31à transformer Gaza
12:31en rivière.
12:32L'opération israélienne
12:34ne devrait toutefois
12:35pas débuter immédiatement,
12:36le président américain
12:37étant à l'heure actuelle
12:38en visite en Arabie Saoudite
12:39et aux Émirats,
12:40visiblement,
12:41pour négocier certaines choses.
12:42Netanyahou serait donc
12:44en mesure de lancer ses chariots
12:45sur l'enclave
12:45une fois la mi-mai passée.
12:51Délinquant contre
12:51État défaillant,
12:53nouveau match.
12:53Mercredi soir,
12:54la demi-finale
12:55de la Ligue des Champions
12:56a entraîné son lot
12:57d'émeutes et de boutiques
12:58saccagées
12:59dans la capitale.
13:00Renault de Bourleuf.
13:01Un match de foot
13:08et les délinquants
13:09ont une nouvelle occasion
13:10de piétiner et saccager Paris.
13:12Mercredi soir,
13:12au Parc des Princes,
13:13le Paris Saint-Germain,
13:14le PSG,
13:15a remporté la demi-finale
13:16de la Ligue des Champions
13:17face à l'équipe londonienne
13:18d'Arsenal.
13:19A priori,
13:19ce ne sont pas
13:20les supporters britanniques,
13:21chers à Gérald Darmanin,
13:22qui ont semé la pagaille.
13:23Pendant le match,
13:24environ 500 supporters
13:25sans biais
13:25ont convergé
13:26dans les rues adjacentes
13:27au Parc des Princes,
13:28tirant des feux d'artifice
13:29et de mortier.
13:30Des manifestations
13:30ayant
13:31lieu malgré
13:31les interdictions
13:32par la préfecture.
13:33La circulation
13:34Porte de Saint-Cloud
13:34a été coupée
13:35puis rétablie
13:35par plusieurs interventions
13:36des forces de police.
13:38Certains bars et restaurants
13:39situés aux abords
13:40du Parc des Princes
13:40sont fermés
13:41prématurément
13:41pendant le match
13:42en raison de la tension
13:43aux abords du stade.
13:44Un bus a été pris d'assaut
13:45par des dizaines d'individus,
13:47certains brondissant
13:47un drapeau algérien.
13:48A priori,
13:49ils ne seront pas verbalisés
13:50par la RATP.
13:51Mieux vaut prendre d'assaut
13:51un autobus
13:52plutôt que de circuler
13:53dans le métro
13:53avec une plante.
13:54Non, non,
13:55ce n'est pas une image.
14:01Ils venaient d'acheter
14:01au motif que la plante
14:03était trop haute
14:03et que c'était un encombrant.
14:05Mais aux alentours
14:05du Parc des Princes,
14:06certains amateurs de foot
14:07agressent tout simplement
14:08les policiers
14:09lesquels ont dû répliquer
14:10par des gaz lacrymogènes.
14:11Après le match,
14:12la situation a dégénéré
14:13aux alentours
14:13des Champs-Elysées.
14:14A proximité,
14:15rue Christophe-Colomb,
14:16une voiture tentant
14:17de s'extraire
14:17de la foule menaçante
14:18a foncé sur des individus
14:20massés dans la rue.
14:21Trois personnes ont été blessées
14:22dont un mineur
14:23en urgence absolue
14:24avec pronostic vital engagé.
14:26Plus tard,
14:26à quelques mètres,
14:27une voiture est incendiée
14:28avenue Marceau.
14:29Selon les premiers éléments
14:30de l'enquête,
14:31il s'agirait de la même.
14:32Toujours avenue Marceau,
14:33une vitrine de magasins
14:34était saccagée.
14:35Sur les Champs-Elysées,
14:36de nombreux commerces
14:37ont été vandalisés
14:38et des poubelles déversées
14:39sur la plus belle avenue du monde.
14:41Place François 1er,
14:42ce sont même les riverains
14:43qui ont fait les frais
14:43des festivités
14:44avec des tirs de mortier
14:45dirigés vers leurs fenêtres.
14:47Le lendemain,
14:4747 personnes ont été interpellées
14:49dont 23 placées en garde à vue.
14:51Des arrestations pour groupements
14:52en vue de commettre
14:53des violences et dégradations,
14:56et violences volontaires.
14:57La préfecture de Paris
14:58avait pourtant prévu
14:592000 policiers.
15:00Mais l'État a perdu le contrôle
15:01et le match de la Ligue des Champions
15:02n'est qu'un nouvel épisode
15:03après celui du Stade de France
15:05en mai 2022
15:05ou du match France-Maroc
15:07du Mondial 2022
15:08où les émeutes ont provoqué un mort.
15:09Le ministre de l'Intérieur,
15:10Bruno Retailleau,
15:10n'a pu que constater
15:11les dégâts sur ses réseaux sociaux
15:13appelant mollement
15:14à ce que les petites dizaines
15:15d'individus arrêtés
15:15aient des sanctions exemplaires.
15:17Le monde sait pourtant
15:17qu'il était dans la rue
15:18mercredi soir
15:18et que ce ne sont pas
15:19les petites sanctions pénales
15:20qui arrêteront une tendance
15:26Passons à présent
15:28à l'actualité en bref
15:29en France.
15:32La plainte de Mohamed Amra
15:33classée sans suite.
15:35Le narcotrafiquant
15:36s'était plaint de violences
15:36qu'il aurait subies en prison.
15:38Déposée le 24 mars,
15:39cette plainte dénonçait
15:40des actes de surveillants
15:41de la prison de Conde-sur-Sarthe
15:43qu'il aurait jeté au sol
15:44et aurait exercé
15:45des pressions sur son corps.
15:46Le procureur d'Alençon,
15:47Laetitia Miranda,
15:48a justifié mercredi
15:49ce classement sans suite
15:50par l'absence
15:50d'éléments probants.
15:51L'avocat du criminel
15:52avait dénoncé
15:53des traitements inhumains
15:54et s'appuyait
15:55sur deux témoignages
15:55de co-détenus
15:56insistant sur le respect
15:57de la dignité des prisonniers
15:58quel que soit leur crime.
15:59Cette décision du parquet
16:00met un terme à cette affaire
16:01sans ouvrir
16:02d'enquête approfondie.
16:03Il y a un an,
16:04en mai 2024,
16:05Mohamed Amra,
16:05surnommé la mousse,
16:06s'est notamment fait connaître
16:07pour son évasion spectaculaire
16:08lors d'un transfert
16:09entre Rouen et Évreux
16:10lorsqu'un commando armé
16:11a attaqué le fourgon
16:12qu'il a transporté,
16:13tuant deux agentes pénitentiaires
16:15et en blessant trois autres.
16:16Après plusieurs mois de cavale,
16:17il a été arrêté
16:18en février 2025
16:19en Roumanie.
16:19Utilisation illicite
16:23de frais de mandat
16:24de députés
16:25épinglés et punis.
16:26L'élu insoumis
16:27Andy Kerbra
16:28et la RN Christine Angrand
16:29ont été exclus
16:3115 jours
16:31de l'Assemblée nationale.
16:33Le député de gauche
16:34avait acheté de la drogue
16:34avec ses frais de mandat
16:35et a reçu le soutien
16:36de son parti.
16:37L'élu RN avait de son côté
16:38utilisé ses frais de mandat
16:39pour régler la pension
16:40de ses deux chiens,
16:41un abonnement à site de rencontre
16:42et des frais d'obsèques.
16:43Le parti de Marine Le Pen
16:44avait été exclu définitivement
16:45au mois de mars.
16:46C'est le bureau
16:47de l'Assemblée nationale
16:48présidé par Yael Broun-Pivet
16:49qui a voté à l'unanimité
16:50la censure
16:51et qu'exclusion temporaire
16:52sanction la plus lourde
16:53qui est donc pas très lourde.
16:54Confirmé en hémicycle
16:55l'entrée à une exclusion
16:56de 15 jours du palais Bourbon
16:57et une retenue
16:58de deux mois sur l'indemnité.
17:00Cette mesure,
17:00rare avant 2022,
17:01vise à maintenir
17:02l'intégrité parlementaire
17:03alors que le palais Bourbon
17:04s'apparent de plus en plus
17:05à un cirque
17:06entre les comportements indignes
17:07des députés de tous bords.
17:10Potvin
17:10autour d'une cité du vin.
17:12Mardi à Dijon,
17:13l'opposition LR
17:14accuse la majorité socialiste
17:15de la métropole
17:16d'avoir détourné
17:17au moins 5,5 millions d'euros
17:19lors des travaux
17:20de réalisation
17:20de la cité
17:21de la gastronomie du vin.
17:23Selon l'élu LR
17:23Emmanuel Bichot,
17:24en 2016,
17:25la ville de Dijon,
17:26alors menée par François Réves-Samen,
17:28aujourd'hui ministre
17:28de François Béroux,
17:29aurait acheté au CHU
17:30le terrain
17:31de l'ancien hôpital général.
17:32Le terrain est ensuite
17:33revendu au groupe Eiffage,
17:34sélectionné pour mener
17:35les travaux de construction
17:36de la cité.
17:37Mais des écarts notables
17:37entre les évaluations initiales
17:39et les montants
17:39effectivement remboursés
17:40par Dijon Métropole
17:41laissent planer le doute
17:42d'un détournement
17:42de fonds publics.
17:45Le site d'information
17:46Brésinfo
17:47s'est procuré
17:47la vidéo de ce lynchage
17:48effectué à l'université Rennes 2.
17:50Deux étudiants,
17:51dont l'un responsable
17:52départemental
17:53des Jeunes avec Bardella,
17:54ont été agressés.
17:55Les images montrent les coups,
17:56mais aussi la coordination
17:57entre les membres
17:58du groupe d'agresseurs.
17:59Après cette attaque
18:00menée à 20 contre 2,
18:017 militants antifans
18:02ont paru devant
18:02le tribunal correctionnel de Rennes.
18:04Ils ont été relaxés.
18:08Cocorico,
18:08une équipe française,
18:09a découvert
18:10une nouvelle molécule
18:10capable de détruire
18:11les cellules résistantes
18:12à la chimiothérapie.
18:14La fantomycine,
18:15qui serait une molécule
18:16révolutionnaire,
18:16cible ainsi
18:17les cancers métastatiques
18:18résistants aux chimiothérapies.
18:19Publiée dans Nature,
18:20cette découverte
18:21exploite la sensibilité
18:21des cellules métastatiques
18:23à l'oxydation
18:23due à leur accumulation
18:24de fer dans les lysosomes.
18:26Tessée sur des biopsies
18:27et modèles animaux,
18:28elle pourrait compléter
18:29les chimiothérapies existantes
18:30pour empêcher
18:30la dissémination des métastases.
18:32Bien que prometteuse,
18:33son application humaine
18:34nécessite encore des recherches.
18:35Cette avancée,
18:36soutenue par de multiples institutions,
18:40l'actualité internationale
18:45en bref.
18:49Israël,
18:49faiseur de guerre jeudi,
18:50le ministre israélien
18:51de la Défense,
18:52Israël Katz,
18:53a menacé l'Iran
18:54de représailles similaires
18:55à celles infligées
18:56au Hamas à Gaza.
18:57Une déclaration
18:58faite après l'attaque
18:59menée dimanche
19:00par les rebelles Houthis
19:01au Yémen,
19:01alliés de Téhéran
19:02contre l'aéroport
19:03de Tel Aviv.
19:04Katz a accusé l'Iran
19:06de soutenir les Houthis
19:07et évoqué un
19:07axe du mal
19:09qui serait en train
19:09de s'effondrer.
19:10Il a ajouté que Téhéran
19:12subirait le même sort
19:13que le Hezbollah à Beyrouth,
19:14le Hamas à Gaza
19:15et la Syrie
19:15de Bachar Al-Assad
19:16à Damas,
19:17oubliant que l'Iran
19:18est autrement plus armé
19:20que les états
19:20et organisations
19:21suscités.
19:23L'Australie penche
19:24à gauche
19:25comme au Canada.
19:26L'effet Trump
19:27semble avoir favorisé
19:28l'avènement
19:28d'un candidat de gauche
19:29avec la victoire
19:30d'Anthony Albanese
19:31aux élections fédérales
19:32australiennes
19:33en début de semaine
19:33offrant au parti
19:34travailliste
19:35son meilleur score
19:36depuis la seconde
19:37guerre mondiale.
19:38Avec au moins 87 sièges
19:39à la chambre
19:40des représentants
19:41contre 39
19:41pour la coalition,
19:43les travaillistes
19:43renforcent leur majorité.
19:45Albanese prépare
19:46déjà des visites
19:47à Washington
19:48et Jakarta
19:48pour discuter
19:49commerce et sécurité
19:50face aux tensions
19:51avec la Chine,
19:52premier partenaire
19:53commercial du pays.
19:55Son gouvernement
19:55promet unité
19:57et discipline
19:57avec un premier projet
19:59de loi visant
19:59à réduire
20:00de 20%
20:00la dette étudiante.
20:02Fumé noir,
20:05le conclave
20:06continue mercredi soir
20:07à Rome.
20:0845 000 personnes
20:09attendaient
20:09sur la place
20:10Saint-Pierre,
20:10les yeux tournés
20:11vers la chapelle Sixtine
20:12où se déroule
20:13l'élection
20:13du prochain pape.
20:1421h,
20:15la fumé noir
20:15a annoncé
20:16qu'aucun cardinal
20:17n'avait obtenu
20:18les deux tiers
20:18des suffrages.
20:19Ce jeudi,
20:20les 133 cardinaux électeurs
20:22se sont de nouveau réunis
20:23pour quatre tours
20:24de scrutin
20:25dans un huis clos total.
20:26La fumée blanche
20:27annoncera l'issue
20:28du conclave
20:29et le nom
20:29du prochain évêque
20:30de Rome
20:31sera annoncé
20:31au balcon
20:32de la basilique
20:33Saint-Pierre.
20:33Sans fumée blanche,
20:34une nouvelle journée
20:35de conclave
20:35aura lieu
20:36demain vendredi
20:37avec encore une fois
20:38deux tours
20:39de scrutin
20:39par demi-journée.
20:44On arrive à la fin
20:45de cette édition
20:46ce soir immédiat
20:47et sur la chaîne
20:47Formacourt
20:48Youtube de TVL
20:49la chronique
20:49de l'avocat Gilbert Collard.
20:51Merci de votre fidélité
20:53à vendredi.
20:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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