Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Mettez vous d'accord avec Benjamin Cauchy, Andrea Kotarac, Eric Revel, Jean Christophe Gallien

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-05-08##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, mettez-vous d'accord, Jean-Marie Bordry.
00:04Et oui, même le jeudi de l'Ascension, mettez-vous d'accord sur Sud Radio jusqu'à midi, on est ravis de vous retrouver.
00:09On embrasse Valérie Expert qui s'est envolé vers d'autres cieux et que vous retrouverez avec bonheur dès lundi, dès 10h bien entendu.
00:15On est ensemble jusqu'à 10h nous-mêmes pour débattre de l'actualité avec nos quatre débatteurs.
00:20Benjamin Cochy en duplex sur Sud Radio, bonjour à vous Benjamin.
00:24Bonjour et bonjour à tous les auditeurs, bonjour à tous.
00:26D'entreprise, elle figure bien connue aussi du tout début du mouvement des Gilets jaunes, on s'en souvient.
00:30Andréa Cotara qui est avec nous également, porte-parole du Rassemblement National, bonjour.
00:35Éric Revelle qu'on ne présente plus sur Sud Radio, messieurs.
00:38Messieurs, messieurs, ah non, moi vous pouvez m'appeler Éric.
00:41Bonjour Éric, bienvenue éditorialiste Sud Radio, je le rappelle, on vous retrouve toute la semaine dans le Grand Matin Sud Radio de Jean-Jacques Bourdin ou de Benjamin Glees comme ce matin.
00:50Et puis Jean-Christophe Gallien est avec nous également, bonjour.
00:51Bonjour, vous êtes politologue et conseiller en communication au programme ce matin de nos débats.
00:58Nouvelle appel à la grève à la SNCF, elle est à peine terminée quand nous en annonce déjà une autre.
01:04On va reparler de la colère des syndicats qui accusent la direction d'avoir eu recours, je cite, à des mercenaires briseurs de grève pour invisibiliser, je cite encore, le mouvement de grève.
01:15On va revenir aussi sur Laurent Wauquiez, le candidat à la présidence des Républicains.
01:20Fait-il du Trump, Laurent Wauquiez ?
01:21Il annonce que la région, la région Rhône-Alpes-Auvergne va supprimer les subventions à l'université Lyon 2 qui l'accuse de dérive islamo-gauchiste.
01:31On va en parler.
01:32Faut-il renouveler le service national universel ?
01:35Plusieurs pistes proposées par le Haut-Commissariat au plan qui propose notamment de booster ce dispositif pourtant très décrié, notamment à gauche.
01:43Et puis on finira par parler du couple franco-allemand, nouveau chancelier Friedrich Merz, mise en scène de réconciliation franco-allemande avec le lancement d'un nouveau conseil de sécurité franco-allemand.
01:53Mais ils ne sont déjà pas d'accord sur quoi ?
01:55Sur le Mercosur.
01:57Est-ce que la France et l'Allemagne vont se réconcilier sur le dos de leurs agriculteurs ?
02:00On en parlera avec vous juste avant.
02:02Mais on commence par les coups de cœur et les coups de gueule.
02:04Andréa Kotarac, c'est à vous.
02:07Écoutez, je voulais vous parler de la visite du chef syrien, puisqu'il n'est pas président, il n'y a pas eu d'élection, à l'Elysée hier.
02:14Oui, à Medel-Chara.
02:14Et face aux critiques qu'ont fait le Rassemblement National contre Emmanuel Macron, le président de la République a dénoncé, je cite,
02:21« des postures politiciennes de ses opposants politiques ».
02:24Des postures politiciennes, des postures franco-françaises.
02:28Pas vraiment.
02:29Pas vraiment parce que le HTC, l'organisation militaire de ce chef Al-Jolani...
02:33Ayat-Tarir Al-Chama.
02:34C'est le nom du groupe.
02:35Et toujours classé comme une organisation terroriste.
02:38Pas par le Rassemblement National, pas par Éric Zemmour, pas par Renaissance, non.
02:42Par l'Organisation des Nations Unies, en 2014, et par une résolution 2254,
02:48qui a classé ce mouvement comme un mouvement terroriste.
02:51Le HTC, c'est un conglomérat d'organisations terroristes, d'Al-Qaïda, notamment de Daesh,
02:56qui en sévit à Idlib, vous savez, cette poche qui existait jusqu'à l'an.
03:00Le nom ouest de la Syrie.
03:00Tout à fait.
03:01Alors, je me pose aussi la question de savoir, mais qu'en pense M. Rotaillot ?
03:05Parce qu'on l'entend souvent contre l'islamisme.
03:07On attend d'ailleurs toujours son fameux rapport sur les frères musulmans, qu'on n'a pas.
03:10Qu'en pense M. Rotaillot de la visite de cet islamiste à l'Elysée ?
03:14En fait, on ne sait pas vraiment.
03:15En tout cas, ce qu'on sait, c'est qu'en février dernier,
03:18M. Rotaillot a accepté d'accueillir le chef des renseignements syriens à la DGSI.
03:24Ce chef des renseignements syriens.
03:27Du nouveau régime.
03:28Du nouveau régime, donc de ce M. Jolani.
03:30Et lui aussi, classé comme terroriste, recherché par les États-Unis d'Amérique.
03:35Et même classé terroriste par l'Organisation des Nations Unies,
03:38puisqu'il a une longue carrière djihadiste, notamment à Al-Qaïda et à Daesh.
03:43Face aux massacres qui ont eu lieu récemment contre les Druzes, les Alawites, les Chrétiens,
03:49par ces milices islamistes,
03:51plusieurs médias nous expliquent qu'elles ont identifié des vidéos sur les vidéos des assassins
03:57comme certains fidèles du régime islamiste,
04:00c'est-à-dire de la personne que nous avons accueillie hier à Paris.
04:03D'autres, des Chrétiens, notamment une sœur,
04:06a expliqué que les checkpoints du gouvernement islamiste
04:09avaient laissé plusieurs milices passer pour aller massacrer des Alawites,
04:14notamment dans le nord-ouest de la Syrie.
04:16Ça, c'était il y a plusieurs semaines, effectivement.
04:17Tout à fait. Alors, Al-Jolani lui-même, l'homme qui était accueilli à l'Elysée,
04:22était membre de Daesh, membre d'Al-Qaïda,
04:27et pour finir, patron du HTC hier soir, il se promenait près de la tour Eiffel.
04:32Et moi, la question que je pose, c'est que cette année, l'année 2025,
04:35on commémore les dix ans des attentats de 2015,
04:38alors la fois contre Charlie, attaqué par Al-Qaïda,
04:41à la fois du 13 novembre sur les terrasses au Stade de France,
04:43au Bataclan de la part de Daesh,
04:46et dix ans plus tard, on accueille une personne qui en était membre à l'Elysée,
04:50qui se promenait devant la tour Eiffel.
04:51Donc la question que je pose à nos auditeurs,
04:53c'est qui a capitulé et qui a gagné cette guerre ?
04:56Donc il ne fallait pas le recevoir,
04:58il ne faut pas entretenir les moindres relations diplomatiques pour vous avec ce régime ?
05:02Pour moi, c'est simple, le principe,
05:03c'est que la diplomatie, c'est fait pour réunir des gens qui ne sont pas d'accord.
05:06Donc il n'y a pas de souci.
05:07Le problème, c'est qu'accueillir une personne qui est toujours classée comme terroriste,
05:10et qui était membre d'organisations qui ont tué des dizaines et des dizaines de Français,
05:13c'est, je crois, la ligne rouge et la limite.
05:15Éric Revelle.
05:16Bon, globalement, je n'ai pas grand-chose à rajouter.
05:19Je dirais quand même une chose,
05:20c'est que par conviction personnelle,
05:23je pense qu'il faut toujours laisser une porte ouverte à la diplomatie.
05:28Je rajouterais que ce n'est pas la première fois
05:29qu'on accueille en France des dictateurs sanguinaires,
05:33Mohamed Kadhafi, Saddam Hussein, Bachar al-Assad,
05:36qui d'ailleurs, à l'époque, c'était sous Chirac, gouvernement Jospin,
05:40je crois que c'était Jean-Luc Mélenchon qui avait accueilli,
05:42parce qu'il avait été désigné...
05:43Non, moi, c'était Nicolas Sarkozy qui avait accueilli Bachar al-Assad
05:45dans le cadre de l'Union pour eux.
05:47Non, non, c'est Lionel Jospin qui devait l'accueillir,
05:49et ils avaient envoyé le ministre délégué, Jean-Luc Mélenchon,
05:52l'accueillir à l'Europe.
05:53Bon, ben ça, c'est pour la petite histoire,
05:54il n'y est pour rien, il avait été désigné d'office,
05:56mais je trouve ça assez...
05:57Pour le reste, oui, c'est quand même plus que troublant.
06:01Je pensais évidemment au Bataclan
06:03et à toutes les victimes françaises ou autres
06:05qui ont été tuées sur le sol parisien,
06:07d'accueillir un type qui est arrivé par les armes,
06:11certes, qui a mis par terre le régime de Bachar al-Assad,
06:14mais qui laisse faire des massacres d'Alaouite,
06:17qui était l'ethnie soutien de Bachar al-Assad.
06:21Non pas l'ethnie, mais en tout cas la confession religieuse.
06:22Des chrétiens d'Orient, voilà.
06:24Et quand le seul communiqué l'Elysée, c'est de dire,
06:27on lui a demandé de traiter tous les Syriens
06:29de manière égale.
06:32Bon, voilà.
06:32Mais ça renvoie à quelque chose qui est, à mon avis, plus lourd.
06:35C'est qu'Emmanuel Macron pense toujours
06:38que les situations les plus complexes sont faites pour lui
06:40et qu'il va les résoudre.
06:42Alors, il n'a pas été capable de résoudre celles avec l'Algérie.
06:45Je rappelle quand même que M. Bouélem Sansad est toujours en prison.
06:48Il n'a pas été capable de résoudre celles du Liban.
06:51Moi, j'ai un souvenir très précis,
06:52puisqu'il se trouvait qu'à l'époque, j'allais souvent à Beyrouth
06:55et qu'après l'explosion du port de Beyrouth,
06:58en gros, Emmanuel Macron, notre président de la République,
07:01était venu pour expliquer qu'il en donnait 15 jours.
07:03Il en donnait 15 jours pour que tout soit au carré.
07:05À toutes les forces libanaises.
07:06Bon, voilà.
07:06Donc, des situations aussi complexes que celles du Liban ou de la Syrie,
07:09ça ne se résout pas seul
07:11et pas sur le dos ou le sang des victimes.
07:14Précision d'ailleurs.
07:15Hier, Ahmed Amal al-Achara a dit
07:17« Nous sommes, je le cite, un solidaire de toutes les victimes du terrorisme »
07:20au terme de cette conférence de parle.
07:22Vous avez un mot, Jean-Christophe ?
07:23Oui, moi, je crois que je pourrais signer le double réquisitoire
07:26que nous venons d'écouter, mais en fait, en réalité,
07:29pour une fois, la France fait un peu de réel politique
07:31pour faire du business.
07:32Et qu'est-ce qui se passe en Syrie aujourd'hui ?
07:34C'est deux choses.
07:36Il y a une compétition, vous allez parler du coup de franco-allemagne,
07:38il y a déjà une compétition qui est réelle avec l'Allemagne.
07:40En l'occurrence, l'Allemagne a été le premier pays européen
07:43à réouvrir son ambassade et renvoyer un ambassadeur en Syrie.
07:46La France n'a pas voulu le faire parce que nos conseils, entre guillemets,
07:49d'intelligence non pas économique, mais de sécurité,
07:52ont interdit, ou en tout cas conseillé, de ne pas le faire.
07:55Maintenant, cette course de vitesse existe.
07:56Pourquoi ? Parce qu'il y a une réalité de flux européens
08:00qui vont se déverser sur la Syrie très prochainement.
08:03Il faut reconstruire ce pays,
08:04parce qu'il a été détruit pendant la guerre civile.
08:07Et regardez ce qui s'est passé cette semaine.
08:09CMA-CGM a d'ailleurs repris le contrôle.
08:11Le géant français a remporté facilement l'Attaquie et Tartousse.
08:18On est en train de faire du business
08:20et l'enjeu, c'est de contrôler le maximum,
08:23en tout cas d'être la courroie de transmission de l'argent européen
08:25qui va ensuite se déployer sur la Syrie.
08:27Et ça n'est que ça.
08:28Ce ne sont pas les discours de droit de l'homise de M. Barrault
08:31ni de M. Dignes-Lélysées.
08:32C'est la réalité, c'est du business.
08:34Et être en position de le faire pour ne pas changer le contexte,
08:37mais juste être là pour prendre un peu de fric sur la reconstruction.
08:40Et M. Trump veut le faire, M. Mertz veut le faire très fort.
08:43La Turquie aussi veut le faire et d'autres pays effectivement
08:46qui veulent se partager toute la Syrie.
08:47On va y revenir, on va en débattre juste après les informations
08:50avec vous quatre d'ailleurs.
08:51A tout de suite sur Sud Radio.
08:52Sud Radio, mettez-vous d'accord, Jean-Marie Bordry.
08:59Mettez-vous d'accord, c'est un petit peu ce qu'on est en train de dire aux cardinaux
09:02dans le conclave, qu'on suit évidemment avec un oeil attentif.
09:05Évidemment, à tout moment, si la fumée blanche sort de la chapelle Sixtine,
09:09on interrompra nos programmes et on vous présentera le nouveau pape.
09:12On est avec nos quatre débatteurs pour débattre du reste de l'actualité
09:14ce matin sur Sud Radio.
09:17Nous sommes toujours avec Benjamin Cauchy en direct
09:19qui est chef d'entreprise et ancienne figure.
09:22Des Gilets jaunes, Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement national.
09:25Éric Revelle, éditorialiste Sud Radio.
09:27Et Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication.
09:31À l'instant, Jean-Christophe Gallien nous disait
09:33qu'Emmanuel Macron avait raison de faire de la réelle politique
09:36en recevant le premier dans sa capitale, le nouveau leader syrien,
09:40Ahmad Al-Shara, parce qu'il y avait d'énormes enjeux économiques.
09:43Réelle politique ou pas Benjamin Cauchy ?
09:46Réelle politique, je partage l'analyse de Jean-Christophe sur ce coup.
09:51Effectivement, ce qui a choqué principalement, c'est qu'ils viennent à l'Élysée.
09:53Et on sait très bien que les relations diplomatiques
09:55n'ont pas forcément lieu dans l'hexagone.
09:57Il y aurait pu avoir un pas de côté un peu plus intelligent
09:59et peut-être au sein d'une organisation, une instance internationale,
10:03l'occasion de rencontrer ce leader syrien
10:06qui n'a pas été choisi par son peuple, comme le disait Andréa tout à l'heure.
10:10Quoi qu'il en soit, la réelle politique est fondamentale.
10:12Rappelons quand même qu'une grande partie de l'immigration massive
10:16passe par la Syrie et la Turquie
10:18et qu'il est fondamental que nous ayons une visibilité
10:22sur ce qui peut se passer en Syrie.
10:24Alors on peut faire la politique de l'autruche,
10:26effectivement, je ne dis pas « je veux vierge et farouchée »
10:28parce que j'ai une pensée profonde, sincère,
10:31vis-à-vis de toutes les personnes qui sont morts de l'islamisme dans notre pays
10:34et ça, on ne va pas l'occulter.
10:35Mais la réelle politique fait qu'aujourd'hui, sans doute, je pense,
10:39sans doute, le fait de rencontrer ce leader syrien
10:43est moins préjudiciable que de rester dans un black-out
10:47et dans un conflit absolu avec ce pays.
10:49On va continuer à en parler, évidemment.
10:52Éric Revelle, votre coup de cœur ce matin ?
10:54Je vais vous parler du PSG.
10:56C'est votre coup de cœur ?
10:57Bien que j'aime bien le rugby, mais j'aime bien le foot.
10:58Oui, c'est une forme de coup de cœur, on est quand même contents.
11:00Vous ignorez le supporter parisien ?
11:02Non, pas spécialement.
11:03Je suis supporter des équipes françaises dans tous les sports qui brillent
11:07et c'est la deuxième fois que le PSG atteint le stade de la finale,
11:11de la Champions League.
11:12Donc, on va leur souhaiter bon courage le 31 mai à Munich.
11:17On faisait remarquer tout à l'heure que c'est à Munich aussi
11:19que l'OM avait gagné contre Milan sa seule Coupe d'Europe.
11:22Jamais les premiers pour l'OM, à nos amis de Marseille, évidemment.
11:25Le slogan restera quoi qu'il arrive.
11:27Jamais les premiers, ça restera.
11:28Contre un club Milan, d'ailleurs.
11:30Après, il y a quand même tout ce qui s'est passé aussi derrière.
11:32Moi, ça me frappe toujours, si vous voulez.
11:33Ces débordements, cette bagnole qui roule sur des gens,
11:37ces 40 arrestations, ces blessés.
11:39Moi, il se trouve que j'habite juste à côté, si vous voulez, du Parc des Princes.
11:43Donc, bon.
11:44Vous avez fait respirer de la climat.
11:45Mais si vous voulez, à 19h déjà,
11:47il y avait visiblement des supporters qui n'avaient pas de billets,
11:50qui voulaient rentrer.
11:50Les CRS tiraient à coups de la crémogène.
11:53Mon fils faisait du basket juste à côté, si vous voulez.
11:55Il a été...
11:55Non, mais est-ce qu'on ne peut pas faire la fête sans avoir ce type de débordement ?
12:00Ça renvoie d'ailleurs à ce qui est devenu la société française.
12:02C'est un espèce de défouloir permanent où on a peur de personnes,
12:06et même pas des lacrymogènes ni des CRS.
12:07Voilà.
12:08Mais ça n'enlève pas, évidemment, cette belle victoire du PSG,
12:14avec deux gardiens exceptionnels,
12:16du côté de l'Arsenal et du côté du PSG.
12:20Maintenant, je vais dire, je suis un peu inquiet quand même pour la finale.
12:22Je vais dire pourquoi, parce qu'on en discutait tout à l'heure,
12:24c'est que je pense qu'ils peuvent les battre sportivement.
12:26Ils ont peut-être un meilleur effectif.
12:28Mais mentalement, je pense qu'un terme de Milan,
12:30avec ce qu'il leur est arrivé en demi-finale face au Barça,
12:32est imbattable.
12:33Mentalement imbattable.
12:34Et puis surtout, c'est l'équipe la plus vieille de la Ligue des Champions
12:36et 8 joueurs de champs sur 10 de l'Inter
12:39et étaient déjà titulaires en finale de la Ligue des Champions il y a deux ans.
12:43Vous parliez juste un mot sur nos amis marseillais qui nous écoutent.
12:45J'ai lu la Provence, il faut aller jusqu'à la page 19 de la Provence
12:49pour trouver une mention sauvre.
12:52Mais c'est bien cette rivalité.
12:54C'est tout à fait normal.
12:55Et avec cette jolie formule d'ailleurs,
12:57les Parisiens seront-ils à jamais les deuxièmes ?
12:59Voilà, c'est pour ça que je crois là.
13:02C'est vrai.
13:03Jean-Christophe Gallia.
13:04Oui, moi je trouve que c'est une réussite qui est longue
13:07parce que ça fait très longtemps maintenant que les investisseurs Qataris
13:10sont venus au Paris Saint-Germain par plusieurs épisodes.
13:14Éric rappelait la précédente finale qui était une finale particulière
13:17de plein Covid, un Final 8 à Lisbonne à huis clos.
13:24Là, je pense que ça raconte une autre histoire.
13:26C'est-à-dire qu'effectivement cette année,
13:28moi qui suis un supporter marseillais,
13:30j'ai pris énormément de plaisir à voir cette équipe jouer
13:32parce qu'on a quelque chose qui tourne autour du collectif
13:37alors que jusqu'à présent à Paris, et on s'en félicitait,
13:39moi j'ai adoré pouvoir aller voir trois stars comme Neymar, Messi, Mbappé
13:44jouer ensemble au Parc des Princes, c'était extraordinaire.
13:47On a kiffé grave, mais en même temps...
13:51Comme il fallait que Paris s'en débarrasse pour arriver à gagner des...
13:53Oui, alors je ne crois pas que c'était tout à fait ça.
13:55La réalité, c'est qu'en tout cas là, il y a un cocktail extraordinaire
13:58entre un entraîneur à qui on a laissé un peu plus d'un an,
14:00ce qui est déjà pas mal aussi à Paris,
14:03avec un effectif renouvelé, mais qui en même temps, pour certains,
14:06sont là depuis longtemps. On a misé sur la jeunesse,
14:08cette équipe est la plus jeune, arrive en finale depuis un Ajax d'Amsterdam,
14:13je crois de mémoire, autour des années 2013 ou quelque chose comme ça,
14:16où l'équipe avait perdu en finale d'ailleurs.
14:18On est face au contraire à une équipe qui est très expérimentée,
14:21qui a joué une finale perdue il y a deux ans.
14:24Moi je dirais qu'ils ont...
14:25J'ai vu un niveau de jeu tel cette année,
14:28que sur un match, effectivement, le psy, l'expérience peut jouer,
14:33mais sincèrement, les fulgurances aussi de cette équipe,
14:35puis sa capacité à y croire aussi, à y croire,
14:37parce qu'ils viennent de loin,
14:39sur la Champions League, ils n'étaient pas très bien partis,
14:41je crois que c'est un beau message pour le 31.
14:44Si vous aimez les équipes qui viennent de loin,
14:45vous adorerez l'Inter en finale,
14:47parce qu'ils reviennent de très loin aussi.
14:48Non, puis une pensée pour Mbappé,
14:50qui est parti au Real pour gagner la Champions League.
14:52C'est un autre point commun que la Provence a relevé,
14:57l'OM avait gagné en 1993 à Munich contre un club libanais,
15:02un an après le départ de sa star, Jean-Pierre Papin.
15:04Paris ferait pareil après le départ de Kylian Mbappé.
15:07Ce qui est marrant avec Papin,
15:08c'est qu'il était en finale avec l'OM
15:10contre l'Etoile Rouge de Belgrade en 1991.
15:12Avec l'OM, il a perdu.
15:14Deux ans plus tard, il est à nouveau en finale,
15:17cette fois-ci face à l'OM avec le Milan,
15:18et il perd face à l'Olympique de Marseille.
15:21Bon après, concernant le PSG,
15:23il y a l'aspect sportif qui est juste phénoménal.
15:25Il y a un changement de mentalité dans l'équipe,
15:27je pense que tout le monde en a parlé,
15:28mais il y a un changement aussi dans l'esprit du staff et des dirigeants,
15:32par exemple d'avoir laissé Louis-Henriquet beaucoup plus libre,
15:35de lui avoir laissé le temps.
15:36Et d'ailleurs, Louis-Henriquet, hier soir, le dit lui-même,
15:38c'est tous les jours qu'on a travaillé, pas à pas, petit à petit.
15:42Et donc, il y a un vrai changement.
15:44Moi, je suis très optimiste.
15:46Alors la finale, ça reste une finale, donc c'est très compliqué.
15:49Mais par ailleurs, sur les débordements,
15:52je ne vais même pas commenter tellement ça,
15:53mais ça m'énerve de voir des masses de gens tout cassés, etc.
15:57Est-ce qu'on est encore capable d'organiser ce genre d'événements ?
16:00Est-ce que la préfecture de police ou le ministère de l'Intérieur
16:03sont encore capables d'encadrer ce genre de célébration
16:06sans qu'il y ait la moindre voiture brilée ?
16:08Moi, je vais vous dire, on dit les jeunes.
16:12Ce n'est pas vrai, il y a une très belle jeunesse
16:13que moi j'ai vue hier soir.
16:14Des gens amoureux du ballon, comme moi.
16:18On a discuté, les gens ne se connaissaient pas.
16:20Il y a une solidarité, une émotion qu'on a vécue tous ensemble, collectivement.
16:24Et puis ensuite, je suis rentré à pied chez moi, assez tard.
16:28Et là, j'ai vu des mouvements de foule.
16:30Des gamins qui hurlaient, s'y est là.
16:33Et puis, des pétards là.
16:36Un petit pétard festif de temps en temps.
16:37Oui, un petit pétard, c'est à minuit en fait.
16:39Sauf qu'à 5h du matin, c'est une voiture qui roule sur des supporters.
16:41Donc si vous voulez, heureusement que j'y suis pas resté.
16:44Mais si vous voulez, ce n'est pas des supporters,
16:47ce n'est pas des amoureux du ballon, c'est des délinquants.
16:49Ces gens-là sont des délinquants.
16:50Quand vous cassez des vitrines parce que le PSG a gagné, je suis désolé.
16:53Ça n'a rien à voir avec le sport.
16:54Ça n'a rien à voir avec Louis-Sénérique.
16:56Ça n'a rien à voir avec la Ligue des Champions.
16:57Ce sont des délinquants qui doivent être dans le tribunal correctionnel
17:00et d'être punis sévèrement.
17:01C'est ce qui se passera pour les plus de 40 interpellés.
17:04Hier, vous avez dû voir les images sur les réseaux sociaux.
17:07Un automobiliste était pris dans un mouvement de foule.
17:09Il a roulé sur la foule.
17:10Il a roulé sur trois personnes, trois blessés,
17:12dont un toujours en urgence absolue.
17:13Dernière nouvelle ce matin.
17:14La voiture a ensuite été attaquée.
17:16Elle a été incendiée.
17:17Elle a fini par exploser.
17:19C'est quand même des scènes de guerre qu'on a vues aussi
17:20en plein Paris par endroits.
17:22Benjamin Cauchy ?
17:23Oui, je veux juste vous faire un parallèle
17:24parce que moi, je suis supporter du stade toulousain.
17:26Vous voyez, je suis un amour du rubis.
17:28J'échange avec vous depuis la numération toulousaine.
17:32Et moi, ce qui m'a marqué, au-delà du caractère sportif,
17:35et je suis ravi pour le PSG,
17:36qu'un club français arrive en finale de la LDC,
17:38c'est une très très bonne nouvelle.
17:40En revanche, je mettrais quand même un parallèle
17:41sur ce qui est devenu le football en termes d'exemplarité.
17:45À Toulouse, on a gagné plusieurs fois le bouclier de Brenus.
17:48Vous savez, on fait des derbys avec Castres,
17:50entre Toulouse et Castres.
17:52Est-ce que vous voyez des gens qui roulent sur la foule ?
17:55Est-ce que vous voyez des vitrines qui sont cassées
17:56après un match de rugby ?
17:58Donc moi, je pense qu'au-delà de ce match,
18:00je pense qu'il y a une réflexion à mener quand même
18:01au sein de la fédération française de football
18:03pour savoir ce qu'est devenu le football
18:06et qu'ils réfléchissent à la manière
18:08dont les supporters se comportent.
18:11On ne voit pas de tels agissements
18:12au vu du stade de Barrest-Balent,
18:14malgré les victoires européennes
18:16que nous n'avons pu avoir.
18:17Je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de supporters.
18:19Ceux que vous avez vus se livrer à des déprédations,
18:22par exemple, ils ne sortaient pas du Parc des Princes
18:23pour une bonne partie d'entre eux.
18:24Oui, je crois que Benjamin, pour le coup,
18:28moi je trouve que c'est un peu raide,
18:31même très raide, parce qu'on ne peut pas se dire
18:34que tous ces gens-là étaient des supporters
18:36du Paris Saint-Germain, des supporters du football.
18:38Ils ne cherchent que chaque occasion, si vous voulez,
18:40où il y a un moment de fête partagé, d'ailleurs,
18:44qui, pour l'essentiel à Paris, a été plutôt bien conduit.
18:47Après, on ne peut pas être partout,
18:48Place de la République, autour des Champs-Elysées,
18:50autour du Parc des Princes.
18:52Ce que je veux dire, c'est que le foot, aujourd'hui,
18:55certes, génère toujours des lieux de conflictualité,
18:58on le sait, il y a des clubs qui ont toujours leur hooligan,
19:01qui ont toujours leurs gens qui se bagarrent
19:02en dehors des matchs, et ainsi de suite,
19:04qui trouvent des terrains de jeu.
19:05Mais sincèrement, là, hier soir,
19:07ce ne sont pas des supporters du Paris Saint-Germain,
19:08ce ne sont pas des supporters,
19:09ce sont des gens qui, de toute manière,
19:11quelle que soit la manifestation, qu'elle soit olympique,
19:13qu'elle soit, si vous voulez, une autre festivité.
19:17Benjamin Cochis s'en souvient,
19:18ce sont les mêmes qu'on voyait venir brûler des vitrines
19:22à la fin des manifestations des Gilets jaunes.
19:24Oui, c'est les mêmes qui vous ont brûlés,
19:25je pense qu'on déborde.
19:26Moi, j'ai envie de vous parler du foot en région Occitanie,
19:28quand vous avez des arbitres qui se font agresser,
19:32ça ne se passe pas dans le rugby, ça se passe dans le foot.
19:34Quand vous avez, en région parisienne,
19:36des meurs et des émeutes qui se passent
19:39autour des petits terrains pour des clubs fédéraux
19:41ou de 3e ou 4e division,
19:42ça ne se passe pas dans le rugby.
19:44Mais Benjamin, ça c'est vrai.
19:45Le foot attire la racaille aujourd'hui.
19:48Les agressions d'arbitres, vous en avez aussi un peu partout
19:51et vous n'avez pas que le cas dans le football.
19:52Mais dans le rugby, pas dans le rugby,
19:53vous entendez parler dans le rugby ?
19:54Non.
19:56André Akotarac ?
19:58Non, non, mais moi, ce que je veux dire,
19:59c'est que je ne veux pas salir l'esprit du football
20:01à cause des outils et de racailles.
20:05Je veux dire, moi, j'ai fait du foot pendant longtemps.
20:07Oui, il y a eu des agressions d'arbitres.
20:08Et c'est inacceptable.
20:09C'est inacceptable.
20:11Cette violence qui s'est exprimée sur les Champs-Elysées,
20:14c'est la même qui s'est exprimée sur certains terrains de football amateurs
20:18où on a pourchassé, tapassé des arbitres.
20:20Donc là-dessus, on est tout à fait d'accord.
20:22Mais je ne dirais pas que le football,
20:25c'est des voitures qui brûlent, etc.
20:28Non, non, c'est des délinquants qui brûlent les voitures.
20:30Parce qu'encore une fois,
20:31moi, j'ai vu des millions de personnes,
20:34des milliers de personnes à la télévision,
20:36dans les restaurants, des gamins qui étaient là,
20:38qui étaient émerveillés de voir leur club de leur ville l'emporter,
20:42d'être peut-être sur le toit de l'Europe.
20:46Je veux dire, la jeunesse n'est pas mauvaise en soi.
20:49Les Français ne sont pas des violents.
20:50Le football n'est pas un sport de voyous.
20:53Il y a certaines personnes qu'il faut mettre hors d'état de nuire
20:57parce qu'ils nuisent à tout le monde.
20:58J'aimerais juste dire un mot parce que vous parliez du rugby
21:01et Sud Radio est aussi la radio du rugby
21:03pour le meilleur et pour le pire.
21:05On a appris ce matin une tragique nouvelle.
21:07C'est l'élié du Castre Olympique.
21:09Le Fidjien Josiah Raïsouke
21:10qui est mort cette nuit dans un accident de voiture
21:13à un passage à niveau juste à côté de Castre.
21:16A priori, le match du Castre Olympique
21:19qu'on aurait dû vous faire vivre en direct ce week-end
21:21sera reporté.
21:22On imagine évidemment l'émotion sur place.
21:24C'était un joueur incontournable du CO.
21:26Évidemment, toutes les condoléances de Sud Radio
21:29à ses proches, à son équipe et à ceux qui l'aimaient.
21:32Il est 11h17 sur Sud Radio.
21:33On se retrouve dans quelques instants.
21:35Mettez-vous d'accord.
21:36On va continuer avec les coups de cœur,
21:37les coups de gueule de Jean-Christophe Gallien.
21:38D'ailleurs, votre coup de cœur ce matin ?
21:40Non, c'est une crainte.
21:42C'est un coup de crainte.
21:43C'est un coup d'inquiétude
21:44sur ce qui est en train de se passer dans l'Indo-Pacifique
21:46à partir du conflit entre l'Inde et le Pakistan
21:48et ensuite les déclarations de M. Xi en Russie.
21:52On va en reparler dans un instant.
21:53A tout de suite.
21:56Sud Radio, mettez-vous d'accord.
21:58Jean-Marie Bordry.
21:59Jusqu'à midi sur Sud Radio, avec nos quatre débatteurs,
22:02nous débattions à l'instant des violences
22:03qui ont émaillé la qualification du Paris Saint-Germain
22:06en finale de la Ligue des champions.
22:08Violences qui ont ravagé un certain nombre de secteurs
22:11de la capitale.
22:12Continuons aussi à parler de géopolitique.
22:14L'inquiétude de Jean-Christophe Gallien
22:16qui concerne l'escalade entre l'Inde et le Pakistan.
22:20D'ailleurs, il semblerait que pour la première fois de l'histoire,
22:23un avion de chasse français aux couleurs de l'Inde,
22:26un Rafale, ait été abattu dans le cadre d'un combat aérien.
22:30Il y en a au moins un qui a été détruit, peut-être plusieurs.
22:32C'est ce que disait une agence de presse turque.
22:33C'est une vieille histoire, mais c'est une histoire bien vivante,
22:36malheureusement, entre ces deux pays
22:38qui sont nés des démembrements des colonies britanniques
22:42dans la région, avec à l'origine même de leur création
22:45un conflit dans le sens sur le Cachemire en 1947-1948.
22:50Et aujourd'hui, on voit ressurgir quelque chose qui m'inquiète
22:53parce que c'est un glissement des conflictualités
22:56qu'on a tous imaginé, qu'on a tous redouté
22:59vers cette zone du monde.
23:01Et cette zone du monde, elle comprend évidemment, elle part de là,
23:03mais elle va jusqu'à, je vais le dire, Taïwan.
23:06Parce que dans mon coup d'inquiétude,
23:08il y a effectivement cette montée en tension extrêmement puissante.
23:11Je rappelle quand même que ces deux pays,
23:13Inde et Pakistan, sont des pays nucléaires, nucléarisés.
23:16Ils ont pour l'Inde 180 têtes nucléaires,
23:19le Pakistan s'en sont dit.
23:20Alors il est fort peu probable qu'il y ait quoi que ce soit
23:22qui puisse se réaliser là-dedans.
23:23Mais la gouvernance pakistanaise, la gouvernance indienne,
23:27ce sont des gouvernances très agressives.
23:28On parle beaucoup du Pakistan, mais chez M. Modi,
23:31on ne peut pas dire qu'on soit dans un régime là aussi extrêmement...
23:33Plainement démocratique, ni tolérant.
23:35Il est démocratique, puisqu'il a failli perdre les élections récemment chez lui.
23:39Mais en tout cas, c'est quelqu'un qui a un profil extrêmement pugnace,
23:42pour dire de cette manière-là,
23:45quelque chose qui est un peu plus important.
23:46Et puis vous avez au même moment
23:47le président chinois, Xi Jinping,
23:50qui va à Moscou fêter,
23:52bah oui, ce qui se passe aujourd'hui,
23:54c'est-à-dire le 8 mai 1945,
23:56la chute à la fois des régimes nazis
23:59et évidemment japonais,
24:01qui en partie réécrit histoire,
24:03mais c'est pas ça qui m'intéresse beaucoup,
24:04m'est dit et annonce dans une tribune,
24:06écrite en russe,
24:08dans un journal en Russie,
24:10qu'il reçoit le feu vert de Vladimir Poutine
24:13pour, quelque part,
24:15dans les prochains mois,
24:16ou quelque chose qui n'est pas temporalisé,
24:18mais qui doit se faire assez rapidement,
24:20puisque c'est un projet maintenant assez sensible,
24:23récupérer, j'aurais dû le dire comme ça,
24:25l'île de Taïwan.
24:26Donc on est dans une zone qui aujourd'hui
24:28s'affranchit d'une forme de tranquillité maîtrisée
24:33qui était jusqu'à présent faite de grosses annonces,
24:36de diplomatie agressive,
24:38mais qui ne partait pas dans quelque chose
24:39qui était physiquement incarné.
24:41L'Inde et le Pakistan s'est repartie.
24:44Et de l'autre côté, je crains malgré tout
24:45qu'on ait une zone indo-pacifique
24:47qui se densifie en termes d'intensibilité.
24:49Avec un risque de guerre entre les Etats-Unis et la Chine.
24:51Juste un mot pour dire que les Etats-Unis,
24:54pardon Eric,
24:56dénoncent le fait que la Chine
24:58soit en train de mener le réarmement
25:00le plus massif qu'on ait vu
25:02depuis la Seconde Guerre mondiale.
25:03C'est vrai que l'explosion des dépenses militaires
25:06chinoises est impressionnante.
25:07Oui, alors tout ça n'est pas très rassurant,
25:08mais je vais vous raconter juste une petite anecdote
25:10que j'ai vécue, c'était en 1990.
25:13C'est un voyage de François Mitterrand au Pakistan,
25:15justement, à l'époque où Benazir Buteau
25:17était Premier ministre, il y a une conférence de presse
25:19entre Benazir Buteau et le chef de l'État français
25:21qui se passe assez mal,
25:23parce que c'est le moment où François Mitterrand
25:25décide de vendre, que la France allait vendre
25:28une centrale nucléaire au Pakistan, justement.
25:30Et ça avait fait tout un pataquès,
25:31Benazir Buteau répondait mal,
25:33et à un moment donné,
25:33ça avait fait les choux gras de la presse,
25:35Mitterrand tranche en disant
25:36l'expert c'est moi.
25:38Et à la fin, donc la conférence de presse,
25:40les journalistes, on faisait partie,
25:41rentrent dans leur hôtel,
25:42et Hubert Védrine arrive avec une liste,
25:44on savait ce que ça voulait dire,
25:45de journalistes.
25:45– Ce serait un général de l'Élysée à l'époque ?
25:47– Oui, voilà, il y avait des noms de journalistes,
25:49on est dans un minibus,
25:50on arrive dans un endroit où François Mitterrand,
25:53en fait, nous refait la conférence de presse,
25:55parce qu'il avait vu que ça avait jeté un trou,
25:57parce qu'évidemment,
25:58de ce que disait Jean-Christophe,
25:59c'est tout à fait vrai,
26:00c'est-à-dire que les difficultés
26:03entre l'Inde et le Pakistan
26:04sur la question du Cachemire
26:05remontent des années 50,
26:07et évidemment,
26:09imaginez qu'à l'époque,
26:11le Pakistan n'a pas l'arme nucléaire en 90,
26:13il l'a eu bien plus tard,
26:14dix ans plus tard,
26:15imaginez que le Pakistan,
26:17pour l'Inde,
26:17puisse avoir même un nucléaire civil,
26:19c'était quasiment…
26:20Voilà, et donc Mitterrand,
26:21dans ce petit truc
26:22où on était 5-6 à l'écouter,
26:24nous refaire la conférence de presse,
26:27on avait compris que c'était compliqué,
26:29évidemment, pour la France
26:29de donner même du nucléaire civil
26:31en face de l'Inde
26:32qui ne pouvait pas l'accepter.
26:34– Oui, autre enseignement,
26:35quand même,
26:35de ce qui vient de se passer
26:36entre ces deux pays
26:36qui sont dotés de l'arme nucléaire,
26:39c'est qu'avoir l'arme nucléaire en face
26:41ne vous empêche pas
26:42d'aller bombarder quelques cibles au Pakistan
26:44ou d'abattre quelques avions en Inde,
26:46Andréa Kotarac.
26:47– Alors, oui,
26:47moi j'ai été frappé
26:49parce que j'ai vu d'abord
26:50ce que vous expliquez tout à l'heure,
26:52que d'un avion aurait été abattu,
26:53alors parfois on avait 5 avions,
26:56ensuite on en a eu 3,
26:57maintenant on dit 1.
26:59– Un Rafale confirmé.
27:00– Moi j'ai appelé,
27:01confirmé par une agence de presse,
27:02parce que moi j'ai appelé
27:03un Indien d'analyse géopolitique,
27:05Rama Divedi,
27:06qui est aussi prof à l'école de guerre,
27:07je lui ai dit
27:07mais combien de Rafales sont tombées ?
27:09Parce qu'en tant que Français,
27:10on peut savoir,
27:11il m'a dit tu sais combien ?
27:12Non, zéro.
27:14Zéro Rafale.
27:15Voilà.
27:16Les Rafales ont été utilisées
27:18par l'armée indienne,
27:19ils ont tiré sur des cibles
27:20proches de la frontière
27:21du côté pakistanais
27:23depuis le territoire indien.
27:24Aucun,
27:25je prends ses propos,
27:26Rama Divedi,
27:27patron,
27:28prof à l'école de guerre économique.
27:30Aucun Rafale n'a été abattu
27:32par le Pakistan.
27:34C'est le premier point.
27:34Deuxième point,
27:35sur l'Indo-Pacifique,
27:35je partage tout à fait
27:36ce que vous dites,
27:37ça devient le centre du monde,
27:38économique,
27:40militaire,
27:40géopolitique,
27:41géostratégie,
27:41ça commence à faire longtemps,
27:42mais je pense qu'on ne l'a pas
27:44encore intégré
27:44quand on dit que
27:45c'est pragmatique
27:46qu'Emmanuel Macron voit
27:47un vulgaire chef
27:48de milice syrienne
27:49qui massacre des gens.
27:50Je ne suis pas sûr
27:50qu'on a bien intégré
27:51que c'est l'Indo-Pacifique
27:52qui doit être pragmatique.
27:53Et dans l'Indo-Pacifique...
27:54pour faire l'impasse du Moyen-Orient.
27:56Oui, mais pour moi,
27:56ce n'est absolument pas pragmatique
27:57d'accueillir un chef,
27:59parce que je n'ai pas pu répondre tout à l'heure,
28:00je n'ai pas envie de relancer le débat,
28:01d'accueillir un chef
28:02de milice syrienne
28:04qui massacre des Druzes,
28:05des Alaouites et des Syriens.
28:06Au contraire,
28:07je pense que ce n'est pas du tout pragmatique
28:08de l'accueillir
28:09dans la mesure
28:09où c'est encore une fois
28:10un foyer de terroristes
28:12aux portes de l'Europe.
28:13Voilà, qu'on n'arrivera pas à maîtriser.
28:14Juste sur un point,
28:15sur la Nouvelle-Calédonie.
28:16Parce que l'Indo-Pacifique,
28:18on parle de l'Inde, du Pakistan, etc.
28:19La Nouvelle-Calédonie,
28:20il y a une actualité brûlante en ce moment
28:22avec Manuel Valls
28:23qui a proposé quelque chose,
28:25avec Mme Baques,
28:27M. Metzdorf
28:28et d'autres
28:29qui ont refusé complètement
28:31le plan proposé par Manuel Valls
28:34pour la Nouvelle-Calédonie.
28:35Donc si vous voulez,
28:36le pragmatisme français
28:38serait peut-être
28:39de mettre le paquet
28:40sur la Nouvelle-Calédonie
28:41qui est un territoire
28:43en pleine Océanie,
28:45dans l'Indo-Pacifique,
28:46qui est un territoire maritime
28:48énorme
28:49qui est notamment vu
28:51et attaqué
28:52par certaines ingérences
28:53à Zerbaïdjan.
28:54Les Chinois aussi
28:55regardent ça un peu de loin.
28:57Donc le pragmatisme,
28:58ce serait d'abord
28:59de soutenir les nôtres
29:00en Nouvelle-Calédonie
29:01plutôt que d'accueillir
29:02un islamiste à l'Elysée.
29:03Allez, restez avec nous
29:04sur Sud Radio.
29:05On va se retrouver dans un instant.
29:06Mettez-vous d'accord
29:06après ces considérations géopolitiques.
29:08un débat autrement
29:09plus tendu.
29:10Est-ce que la SNCF
29:11a brisé la grève
29:12de ses cheminots
29:13en faisant appel
29:14à des cadres
29:15qualifiés de mercenaires
29:16par les grévistes ?
29:17On en parle dans un instant.
29:19Sud Radio,
29:20mettez-vous d'accord
29:21Jean-Marie Bordry.
29:23Jusqu'à midi sur Sud Radio
29:24avec nos quatre débatteurs
29:25Andréa Cotarac,
29:26Benjamin Cauchy,
29:27Jean-Christophe Gallien
29:29et Éric Revelle.
29:30Cette fameuse grève
29:31de la SNCF
29:32qu'on vous a annoncée
29:33pour ce pont
29:34qui se passe en ce moment
29:35sans d'ailleurs
29:36que tous les trains
29:37soient complètement paralysés.
29:38La SNCF
29:38qui a fait appel
29:39à des cadres
29:40pour remplacer
29:40les chefs de bord grévistes,
29:42des cadres qualifiés
29:43de mercenaires
29:44par les membres
29:45de Sud Rail.
29:47Est-ce que la SNCF
29:48a bien fait
29:49de limiter
29:50les conséquences
29:51de ce mouvement de grève
29:52malgré la fureur
29:53de ces grèves hystériques ?
29:54Éric Revelle,
29:54ce n'est pas une première ?
29:55Non, ce n'est pas une première.
29:56Alors moi, je vais vous dire,
29:57je suis quand même scandalisé
29:58par cet appel à la grève
29:59des syndicats
30:00Sud Radio et CGT.
30:01Je rappelle quand même
30:02que Sud Radio, non.
30:03Pardon, Sud Rail.
30:05C'est la fuce, c'est la fuce.
30:07Alors ça, c'est le scoop du jour.
30:09C'est le scoop du jour.
30:10Sud Rail et CGT,
30:12pourquoi je dis ça ?
30:13Parce que je regardais
30:14et ça, c'est des chiffres officiels.
30:15Sur les trois dernières années,
30:17il y a 150 métiers différents
30:19dans la SNCF.
30:20En gros, les cheminots,
30:21disons les cheminots,
30:22ont obtenu en trois ans
30:24entre 17 et 21%
30:25d'augmentation de salaire.
30:26Alors que l'inflation était de ?
30:2813%.
30:28Donc si vous voulez,
30:29il y a quand même
30:30un vrai sujet
30:31par rapport aux salariés
30:32de base que nous sommes,
30:34avec des gens
30:35qui ont quand même
30:35l'emploi à vie,
30:37qui ne cessent
30:37de déclencher
30:38des mouvements de grève
30:39lorsqu'ils sont certains
30:41que la pression sera maximum,
30:43que la direction de la SNCF
30:44ait conscience du fait
30:45que ça ne sert à rien
30:47finalement
30:47de vouloir acheter
30:50la paix sociale
30:50parce que vous ne l'achetez jamais.
30:52Mais pour moi,
30:52ce qui a été annoncé
30:53par la CGT,
30:54c'est un aveu de faiblesse.
30:55C'est-à-dire que quand
30:56vous n'attendez même pas
30:57la fin de la grève
30:57que vous avez déclenchée
30:58pour en prévoir une autre,
31:00c'est que vous avez compris
31:01que celle-là
31:02n'était pas en train
31:02de prendre...
31:03Appel à la grève
31:04donc de la CGT Cheminot
31:06pour les 4, 5 et 11 juin prochains.
31:09Absolument.
31:09Voilà, c'est reparti.
31:10Donc, en fait,
31:11il y a le sujet
31:12de la mobilisation
31:13à mon sens
31:13pour Sudrail
31:15et pour la CGT.
31:17Pourquoi je vous dis ça ?
31:18Parce qu'il y a un petit sujet
31:19qui est en train
31:19de monter la SNCF
31:20et Benjamin en parlera
31:21mieux que moi.
31:23C'est une certaine
31:25gilet géonisation
31:27des mouvements.
31:28Pourquoi je vous dis ça ?
31:28Parce qu'il y a un collectif
31:30de contrôleurs
31:30qui s'est créé
31:32Facebook, Whatsapp,
31:34Telegram
31:34qui s'est créé
31:34à Noël 2022, je crois,
31:37qui est en dehors
31:38des syndicats.
31:39Ils se disent apolitiques
31:40qui n'ont pas vraiment
31:40de leader
31:41comme les gilets jaunes
31:42en 2019 à l'époque.
31:44Et pourquoi je vous dis ça ?
31:45Parce qu'en fait,
31:47quand la CGT accuse
31:49le mouvement
31:50d'être cassé
31:51par la SNCF,
31:52en fait, la SNCF,
31:53ils ont mis en place
31:53des volontaires
31:55d'accompagnement occasionnel,
31:56les VAO
31:57qui ont été formés
31:58une semaine,
31:58qui toucheraient 50 euros
31:59de l'heure,
32:00bon, très bien,
32:01pour pourvoir
32:01à la défaillance
32:02des contrôleurs.
32:02Ce sont ceux-là
32:03qui sont traités
32:04de mercenaires
32:05briseurs de grève.
32:05Oui, mais pourquoi ?
32:06Parce que depuis 2025,
32:07il faut deux contrôleurs
32:08par TGV.
32:09Parce qu'un seul,
32:09évidemment,
32:10le train ne serait pas parti.
32:11Donc, nous les clients,
32:12on est contents
32:13que les trains fonctionnent
32:14plutôt bien.
32:15Maintenant,
32:15je serai des syndicats
32:16qui ont de moins en moins
32:17d'adhérents.
32:17Je regarderai ça
32:18vraiment de très près
32:18parce qu'une grève
32:21déclenchée,
32:21comme elle l'a été
32:22depuis des semaines,
32:23annoncée
32:23et qui ne porte pas
32:24ses fruits,
32:25ils devraient s'interroger
32:26sur le pouvoir
32:26qu'ils ont encore
32:27d'emmerder les gens.
32:29Benjamin Cochy.
32:31Oui, alors,
32:32certains syndicalistes
32:33dénoncent
32:34les casseurs de grève.
32:35Moi, j'ai envie
32:36de dénoncer
32:36les casseurs de croissance
32:37parce qu'aujourd'hui,
32:39la SNCF
32:40est prise en otage
32:41quand même
32:41par des milliers
32:43de syndicalistes
32:44et ils cassent
32:45la croissance française.
32:46Aujourd'hui,
32:47vous parliez
32:48des gilets jaunes.
32:49J'étais un gilet jaune
32:49entrepreneur
32:50qui dénonçait
32:52la surtaxation
32:53et le fait
32:54qu'on avait
32:54des problèmes
32:54de mobilité
32:55dans notre pays.
32:56Eh bien,
32:56voilà,
32:56c'est clairement
32:57la SNCF
32:58et clairement
32:58ce que les premiers
32:59gilets jaunes
33:00détestent finalement,
33:01à savoir
33:02des gens
33:02qui empêchent
33:03la mobilité
33:04et des gens
33:05qui,
33:05tous les ans,
33:06bénéficient
33:06d'à peu près
33:0630 milliards
33:07d'aides
33:07de l'État
33:08en plus
33:09de leur propre budget.
33:11Alors,
33:11elles ne vont pas
33:11toutes dans les poches
33:12des cheminots.
33:13Il convient.
33:14Les aides ne vont pas
33:15toutes dans les poches
33:15des cheminots quand même.
33:16Non,
33:17elles vont dans les poches
33:18de la SNCF.
33:18Les cheminots font grève,
33:21la SNCF se retrouve
33:22en déficit
33:22et du coup,
33:23c'est le contribuable
33:24qu'il doit remettre
33:24aux bassinés.
33:25C'est une réalité financière.
33:27Tous les ans,
33:27l'État remet entre
33:2820 et 30 milliards d'euros.
33:29Donc,
33:29il est temps aujourd'hui
33:30de privatiser
33:31la SNCF.
33:33Il est temps
33:33d'ouvrir à la concurrence
33:35au maximum.
33:36Et si,
33:36c'est important
33:37parce que c'est la seule façon
33:38dont on pourra faire avancer
33:39la solution de mobilité
33:40dans notre pays.
33:41Nous sommes pris en otage
33:42par des syndicalistes
33:43qui n'ont que pour seule mission
33:44de casser la croissance
33:45de notre pays.
33:46Andrea Cotara,
33:47qu'est-ce que vous êtes pour
33:47la privatisation
33:48de la SNCF ?
33:49Moi,
33:49je réponds très clairement
33:50à titre personnel,
33:51non.
33:52Non,
33:52parce que la privatisation,
33:54c'est les profits
33:54et les profits,
33:55c'est les lignes
33:56qui sont rentables.
33:57C'est-à-dire que les autres...
33:58Vous pouvez faire rentrer
33:58de l'argent dans les caisses
33:59de l'État,
33:59ça peut leur faire des profits.
34:00Monsieur Cochy,
34:01je vous apprécie beaucoup,
34:02on a souvent débattu ensemble.
34:04Laissez-moi juste terminer.
34:06Vous dites tous
34:08les syndicalistes
34:09prennent en otage.
34:09C'est d'une certaine manière
34:11tout à fait vrai.
34:12Parce que quelques personnes
34:13font grève
34:14au moment où les Français
34:16veulent être mobiles.
34:17Oui,
34:18ça peut casser la croissance,
34:19etc.
34:20Mais moi,
34:20je veux vous dire
34:20autre chose
34:21en tant qu'élu local,
34:22régional,
34:23qui a la compétence ferroviaire
34:24sur les TER.
34:25Ceux qui prennent en otage
34:26les retards,
34:28qui ferment les petites lignes
34:29et les autres,
34:29ce n'est pas les syndicalistes
34:30de la SNCF,
34:32c'est la direction
34:33de la SNCF.
34:35Moi,
34:35je n'ai pas
34:35une grande estime
34:38de la direction
34:38de la SNCF.
34:39Parce que quand vous parlez
34:40des milliards d'aides,
34:42des dividendes,
34:42etc.
34:43certes,
34:44les syndicats
34:44sont bien fournis
34:45à la SNCF,
34:46on ne va pas dire le contraire,
34:47mais la direction aussi.
34:48Et le tout TGV,
34:50les fermetures
34:51de petites lignes,
34:52l'assèchement
34:54de beaucoup de territoires
34:55ruraux,
34:55périurbains,
34:57ceux à qui...
34:57La ligne de Paris-Clairemont
34:58qualifiée de
34:58le tiers monde ferroviaire
35:00par le patron de Michaud.
35:01Je suis resté coincé
35:02deux fois pendant sept heures.
35:03Ce n'était pas les syndicalistes,
35:04c'était la direction
35:05qui n'a pas
35:06rénové cette ligne-là.
35:08J'ajoute que la région
35:09Verne-Rhône-Alpes,
35:10par exemple,
35:11paye non seulement
35:12un droit d'accès,
35:15vous savez,
35:15sur les RFF,
35:16je ne vais pas rentrer
35:16en détail,
35:17mais à la SNCF,
35:18et en plus,
35:19elle repaye derrière
35:20une double facture
35:22pour la SNCF.
35:23Les lignes ne sont pas...
35:24On a proposé
35:25des pénalités
35:26sur les retards de train,
35:27la SNCF ne respecte rien,
35:28donc ce n'est pas
35:29les syndicalistes,
35:30c'est la direction.
35:31Il y a tout à refaire.
35:31M. Cotarac,
35:32ce n'est pas ça du tout
35:34les mots d'ordre
35:34aujourd'hui
35:35des syndicats
35:36pour la grève.
35:37Je n'ai pas défendu
35:38les syndicalistes.
35:38En vous écoutant,
35:42je me dis
35:42qu'est-ce que c'est difficile
35:44de tenir à la fois
35:45le régime politique
35:46du RN
35:46et en même temps
35:47la ligne
35:48de la clientèle
35:49et du peuple
35:50que vous représentez
35:51abondamment au Parlement.
35:53C'est dur !
35:54C'est cohérent !
35:56Non, c'est dur !
35:57C'est peut-être cohérent,
35:57mais c'est dur !
35:58Parfois la cohérence,
35:59c'est dur !
35:59pour soutenir
36:00Andréa Cotarac
36:01sur l'organisation
36:02et pour faire le lien
36:03avec Benjamin Cauchy
36:03qui est finalement
36:04de monde.
36:05Alors, privatisation,
36:06oui, mais elle est en partie
36:07faite de tout ce qui était
36:08le groupe SNCF.
36:09Il y a une grosse partie
36:10des services
36:12qui existent.
36:14Une partie a été découpée
36:16et mise dans le système privé
36:17et les plateformes
36:18de réservation.
36:19Tout ça est quand même
36:19très aujourd'hui organisé.
36:21Maintenant,
36:22ce qui demeure à la SNCF,
36:23c'est effectivement
36:24d'un côté
36:24un point syndical
36:26qui est effectivement
36:28en permanence
36:29en train de prendre en otage
36:30d'une organisation
36:30qui n'est pas simplement
36:32l'organisation
36:32parce que finalement
36:33il y a un jeu
36:33qui se joue
36:34entre la direction elle-même
36:35hypertrophiée.
36:37C'est-à-dire qu'en réalité
36:37cette entreprise
36:38devrait être dégraissée
36:39depuis très longtemps.
36:40C'est privatisé ou pas,
36:42en tout cas,
36:42elle doit être dégraissée.
36:43On a du vice-président
36:44en rafale
36:45comme on l'avait
36:46dans l'Union soviétique
36:47il y a quelques années
36:47avec des vice-ministres
36:48de ce que ce soit.
36:49Donc en réalité,
36:50on est dans un endroit
36:51où on casse des gens,
36:52on les protège,
36:53on les rémunère.
36:54C'est une sorte d'endroit
36:56où on protège
36:57une partie de la haute fonction
36:58publique française
36:58et à partir de là derrière
37:00il y a aussi des syndicats
37:01qui de l'autre côté
37:01utilisent le fait
37:03qu'on a démembré
37:05le transport ferroviaire
37:06en France
37:06et que derrière
37:07à partir de là
37:07on peut créer
37:08des tensions régulières
37:09qui sont de moins en moins
37:10efficaces effectivement
37:11sur les lignes d'ailleurs
37:13qui sont les lignes
37:13déjà en difficulté.
37:15Ce n'est pas le cas
37:15sur le TGV en grande partie.
37:16Donc en réalité
37:17il faut aujourd'hui
37:17se mettre en face
37:18de la réalité
37:19ces entreprises hypertrophiées
37:21abandonnant le territoire
37:22et qui en plus aujourd'hui
37:23avec son monopole
37:25fait payer un prix
37:26du kilomètre
37:27qui est incroyablement cher.
37:29Je suis tout à fait d'accord.
37:30Puisque nous sommes rendus
37:30en Auvergne-Rhône-Alpes
37:31en train
37:32restons-y pour parler
37:33de l'autre actualité
37:34Laurent Wauquiez
37:34le précédent président
37:36de la région
37:36qui annonce cette mise d'accord
37:38avec la personne
37:38qui lui a succédé
37:39pour que la région
37:40supprime les subventions
37:42à l'université Lyon 2
37:44qui l'accuse
37:45je cite
37:46d'islamo-gauchiste.
37:48On revient sur le lâchage
37:49de l'universitaire
37:49Fabrice Balanche
37:50preuve dont un cours
37:52a été empêché
37:53par des manifestants
37:54d'extrême-gauche
37:54sur place
37:55sans beaucoup de solidarité
37:57de la présidente
37:57de cette université.
37:59Est-ce que Laurent Wauquiez
38:00fait du Trump
38:00pour vous
38:01Jean-Christophe Gallien ?
38:03Alors est-ce qu'il fait du Trump
38:04oui dans l'idée
38:05que menacer
38:06ou en tout cas
38:07stopper une subvention
38:08publique
38:10à l'adresse
38:11d'une université
38:11sur laquelle
38:12pèserait
38:13une accusation
38:14de
38:15oui
38:15islamo-gauchisme
38:16décentuarisation
38:19de ce que devrait
38:19être l'université
38:20oui très clairement.
38:21Pour le coup
38:22là où ça devrait
38:23trumpiser aussi
38:24c'est la réaction
38:25qu'on attend
38:25et qu'on attend
38:27depuis des années
38:27maintenant
38:28celle du ministère
38:29de tutelle des universités
38:30c'est-à-dire celle
38:31de l'éducation nationale
38:32on sait même plus
38:33qui est d'ailleurs
38:34l'enseignement supérieur
38:35je sais qui est celui
38:37celle qui est celle
38:38du ministère
38:39de l'éducation nationale
38:40madame Bord
38:40dont on n'a pas
38:41beaucoup entendu parler
38:42sur cette affaire
38:43or cette affaire
38:44elle raconte
38:45une autre histoire
38:46qui est plus générale
38:48dans l'enseignement
38:49universitaire français
38:50public
38:51j'entends
38:51là où on a
38:53effectivement ses poches
38:54d'entrisme
38:55de gain de terrain
38:56on parlait de football
38:57tout à l'heure
38:57Benjamin Cauchy
38:58parlait de ce qui se passait
38:59dans le football
38:59c'est un peu similaire
39:00sauf que ça situe
39:01dans nos facs
39:02et bien des forces
39:03religieuses
39:04qui sont politisées
39:06ou pas politisées
39:07avec leurs liens
39:08leurs associés politiques
39:10dans ce pays
39:11en l'occurrence
39:11des mouvements d'extrême gauche
39:13ou en tout cas
39:13allant jusqu'à LFI
39:14et qui depuis maintenant
39:15pas simplement 2 ans
39:163 ans, 4 ans
39:17mais c'est une quinzaine d'années
39:18ont entrepris
39:20de coloniser
39:21l'université française
39:22et ça là
39:23ils n'ont pas attendu
39:24d'ailleurs Gaza
39:24ils n'ont pas attendu
39:25les Etats-Unis
39:25ça s'est fait régulièrement
39:26et aujourd'hui
39:27on fait face à ça
39:29parce que
39:29qu'est-ce qui s'est passé
39:30ensuite derrière
39:31on a aussi colonisé
39:32la manière dont on organise
39:33la recherche dans ce pays
39:34notamment dans les sciences humaines
39:35ou les sciences sociales
39:36où on ne peut pas
39:38traiter de tous les sujets
39:39où les fléchages
39:40de travaux de recherche
39:41sont faits
39:41et ça veut dire quoi ?
39:42ça veut dire qu'à partir
39:42de ce moment-là
39:43on fabrique le corpus
39:44de l'enseignement de demain
39:45et ça veut dire
39:46que les étudiants
39:47qui vont dans ces universités
39:48vont aussi être
39:49faire mariner
39:50dans un univers
39:51qui est lui aussi
39:52très religieusement orienté
39:53c'est compliqué
39:55ça ne veut pas dire
39:56qu'il n'y ait que
39:57des sociologues de droite
39:57bien évidemment
39:58mais que ça doit être
39:58sanctuarisé dans l'idée
40:00qu'on peut aller travailler
40:00sur tous les sujets
40:01ça n'est pas le cas
40:02en France aujourd'hui
40:03et sur le terrain
40:04je vous le redis
40:05les prises de position
40:07de syndicats
40:08d'associations
40:09ainsi de suite
40:09sont de plus en plus fortes
40:10avec des présidents
40:12d'universités
40:12ou des doignins de faculté
40:13qui sont pour le moins complices
40:15Andréa Cotarac
40:16vous êtes élu en Novene-Renal
40:17puisque vous la soutenez
40:18cette annonce
40:19de Laurent Wauquiez
40:19même si ce n'est plus
40:20votre président
40:21alors moi je suis toujours
40:22président de mon groupe RN
40:23à la région
40:24moi ce que je peux vous dire
40:25c'est que cette université
40:26de Lyon 2
40:27moi je suis diplômé
40:28à l'université
40:28alors Lyon 3
40:29mais certes
40:29mais c'était juste à côté
40:30il faut savoir ce que c'est
40:31l'université de Lyon 2
40:32c'est des violences
40:34d'extrême gauche
40:35contre des syndicalistes
40:35notamment l'Uni
40:36qui étaient là pour tracter
40:38parce qu'il y a des élections
40:39donc ils se sont fait tabasser
40:40c'est des menaces
40:41contre des professeurs
40:42qui refusent
40:43qu'on rompt le jeûne du ramadan
40:44en plein cours
40:45accessoirement
40:47c'est une propagande
40:48wokiste
40:49et face à toute cette violence là
40:51et bien on a une direction
40:53qui quand même
40:53ne dit pas grand chose
40:54une présidence
40:55une présidence qui ne dit
40:56pas grand chose
40:57elle avait dénoncé
40:57l'interruption du cours
40:59tout en ajoutant
41:00je cite
41:01ça ne m'a pas étonné
41:02que ça tombe sur ce professeur
41:03en fait
41:03on a toujours
41:05nous au Rassemblement National
41:06dénoncé
41:07ce qui se passait
41:08au sein de cette université
41:09qui est quand même
41:10assez particulière
41:10et le groupe
41:11que je préside
41:12au nom de l'élu
41:13c'est Benoît Auguste
41:15qui est un élu de mon groupe
41:15qui avait proposé
41:16en 2022
41:18qu'on analyse
41:20les subventions
41:21qui sont versées
41:21à l'université Lyon 2
41:22qu'on les conditionne
41:24au fait que
41:25la présidence de l'université
41:27combattent sans faille
41:28les violences
41:29qui se passent
41:29à l'intérieur
41:30et donc ce que je dis
41:31à Laurent Wauquiez
41:32c'est bravo
41:32bravo
41:33vous avez 3 ans de retard
41:34Eric Revelle
41:36bah moi
41:37alors
41:38évidemment
41:40mon voisin
41:40a du mal à soutenir
41:41il chute là-dessus
41:42en disant
41:43je soutiens
41:43quand même
41:44la décision
41:45de Laurent Wauquiez
41:45je lui dis bravo
41:46il a 3 ans de retard
41:46candidat à la présidence
41:48des LR
41:48à soutenir
41:49une telle mesure
41:49on dirait la Provence
41:50qui salue la qualification
41:51du PSG en finale
41:52voilà c'est ça
41:53exactement
41:54mais en page 18
41:55c'est un parti
41:57qui pèse 4%
41:58donc à la fin
41:59de l'exposé d'Andréa
42:00ça vient juste à la fin
42:01vous voyez c'est la chute
42:02ceux qui sont partis
42:03boire un café
42:03ils n'ont pas eu
42:04la conclusion
42:05mais évidemment
42:05il faut se le dire
42:06parce que je voulais dire
42:07je ne sais pas si c'est du Trump
42:08ou pas du Trump
42:09mais moi pour le vivre
42:11familialement
42:12la façon dont le wokisme
42:13et l'islamo-gauchisme
42:15a submergé
42:16les facs américaines
42:18et je pense à Harvard
42:19et au MIT
42:19il ne faut pas nous le souhaiter
42:21davantage en France
42:22ça a pris
42:23alors vous allez me dire
42:23le contrebalancier de Trump
42:25est tellement violent
42:26que bon très bien
42:27mais en réalité
42:28ce qui est en train de
42:29vous avez employé le mot
42:30de gangréné
42:30d'infuser dans l'université française
42:32est juste terrifiant
42:34terrifiant
42:35terrifiant
42:36terrifiant
42:36donc oui
42:37je trouve que c'est une bonne mesure
42:38je trouve que les présidents
42:40d'universités
42:40devraient taper plus du poing
42:42sur la table
42:42qu'ils ne le font
42:43et puis j'ai une petite pensée
42:45pour nos étudiants
42:47de Sciences Po Paris
42:48vous savez
42:48qui se mobilisent
42:49pour la Palestine
42:50vous les avez beaucoup entendus
42:51pour la venue du Syrien
42:52et les massacres qu'il fait
42:54d'Alaoui
42:54de Chrétien d'Orient
42:55ou de Russe
42:57non mais vous les avez entendus
42:59se mobiliser
43:00bah non
43:00pourquoi ?
43:01parce qu'ils considèrent peut-être
43:02que ce qui touche des musulmans
43:03avec des musulmans
43:04ne les intéresserait pas
43:05Benjamin Cochier
43:07oui
43:07Laurent Wauquiez fait deux choses
43:09il fait du Trump
43:10et puis il fait campagne
43:11donc il fait du Trump
43:13surtout
43:13faut pas l'oublier
43:15donc il fait du Trump
43:16puis effectivement
43:16moi je pense qu'il a raison
43:17de couper les vivres
43:21je pense que ça serait plutôt
43:22au ministère
43:22de l'enseignement supérieur
43:23c'est monsieur Baptiste
43:24je suis allé sur internet
43:25pour être au sein
43:26parce qu'il est tellement connu
43:27et il est tellement sur le terrain
43:28qu'effectivement
43:29on a un peu de mal
43:30à le trouver
43:30donc monsieur Philippe Baptiste
43:32a été extrêmement discret
43:33madame Borne
43:34d'une discrétion absolue
43:36il va falloir qu'elle se fasse
43:37taper sur les doigts
43:37par monsieur Beyrou
43:38pour pouvoir dire quelque chose
43:40donc clairement
43:40on est face à un gouvernement
43:42qui est plutôt impuissant
43:43incapable
43:44ou soumis
43:45et donc forcément
43:46monsieur Wauquiez
43:47parce qu'il fait campagne
43:48en profite
43:49pour faire du Trump
43:51moi je pense qu'effectivement
43:52il va falloir être
43:54extrêmement vigilant
43:55monsieur Macron a annoncé
43:56il y a quelques jours
43:56de cela
43:57une enveloppe de 600 millions
43:59d'euros
44:00pour pouvoir accueillir
44:00les chercheurs américains
44:01vous loutez bien
44:02que les chercheurs américains
44:03qui vont arriver
44:04des Etats-Unis
44:04ils sont plutôt dans la branche
44:06sociologiste
44:07que dans la branche libérale
44:09et trumpiste
44:10il ne les enverra pas
44:10à Saint-Pierre et Miquelon
44:11allez on va en reparler
44:12dans un instant
44:13on va commenter une fac
44:14à Saint-Pierre et Miquelon
44:15très bonne idée
44:15très bonne idée
44:16laissez Saint-Pierre et Miquelon
44:17tranquilles
44:18une bonne fois pour toutes
44:19et ils ne vous ont rien demandé
44:20ces 3000 de vos compatriotes
44:21à chaque fois
44:22on les défend
44:23c'est Wauquiez
44:24qui va envoyer
44:25tous les autres UTF
44:26à Saint-Pierre et Miquelon
44:26allez reste avec vous
44:27sur Sud Radio
44:28on est ensemble jusqu'à midi
44:29mettez-vous d'accord
44:30on va parler du couple
44:31franco-allemand
44:32nouveau chancelier
44:33nouveau mariage
44:34ou pas
44:34on en parle dans un instant
44:35Sud Radio
44:38mettez-vous d'accord
44:39Jean-Marie Bordry
44:40faites comme les cardinaux
44:42mettez-vous d'accord
44:42en tout cas
44:43c'est ce qu'on va essayer
44:43de faire dans ce conclave
44:44de 4 débatteurs
44:45Benjamin Cauchy
44:46Eric Revelle
44:46Jean-Christophe Gallien
44:47et Andréa Cotarac
44:49le couple franco-allemand
44:50se mettra-t-il d'accord
44:51avec le nouveau chancelier ?
44:53c'est la question
44:53qu'on va se poser aujourd'hui
44:56on en parle avec
44:57Eric Revelle
44:58Friedrich Merz
44:59et le nouveau chancelier allemand
45:00je vais faire court
45:02vous savez
45:02le couple franco-allemand
45:03je me méfie toujours
45:04il y a eu des grands couples
45:05franco-allemand
45:05De Gaulle-Adenauer
45:06Giscard Schmitt
45:08Kohl-Mitterrand
45:09mais je me méfie toujours
45:10parce que pour moi
45:10le couple franco-allemand
45:11c'est une sorte de tandem
45:12pour ceux qui ont fait du vélo
45:13vous voyez
45:14il y en a deux qui pédalent
45:15mais il y en a la question
45:16qui tient le guidon
45:16il tient le guidon
45:17c'est en général les allemands
45:18vous voyez
45:19donc là la visite
45:20évidemment était attendue
45:21de nouveaux chanceliers
45:22alors évidemment
45:23l'Elysée a communiqué
45:24sur on met en place
45:25un conseil de défense européen
45:27ça n'empêche pas les allemands
45:28d'ailleurs d'avoir confirmé
45:29leur commande de F-35 américain
45:32bon
45:32mais surtout il y a deux sujets
45:34que le chancelier
45:35a mis sur la table
45:36et qui nous fâchent
45:36c'est le chancelier a dit
45:38il faut rapidement
45:39mettre en place
45:41le traité du Mercosur
45:42qui avait enflammé
45:43nos campagnes
45:44vous vous en souvenez
45:45et notamment
45:46emmené par la colère
45:47de la coordination rurale
45:48c'est l'accord de libre échange
45:49avec les pays d'Amérique du Sud
45:51d'ailleurs madame
45:52Van der Leyen
45:53qui est allemande aussi
45:53elle avait été
45:54présidente de la commission
45:54voilà avait été
45:55en mois de décembre
45:56paraffée en Uruguay
45:59ce traité en disant
46:00tout est réglé
46:00ben non c'est pas réglé
46:01officiellement
46:02Emmanuel Macron s'y oppose
46:03puis deuxième sujet
46:04on avait cru comprendre
46:05que les allemands
46:06nous emmerderaient
46:06un peu moins
46:07avec tous les dérapages
46:08financiers qu'on a
46:09pas du tout
46:09le chancelier allemand
46:10a réaffirmé
46:12que la rigueur budgétaire
46:13autour des critères
46:14de convergence
46:15de Maastricht
46:16ils étaient toujours
46:16bien en place
46:17donc là c'est deux sujets
46:18quand même énormes
46:19qui à mon avis
46:20ont été occultés
46:21dans les médias
46:22par cette annonce
46:23sur le conseil
46:24de défense européenne
46:25mais qui sont
46:26des sujets
46:27pardonnez-moi
46:27pour Emmanuel Macron
46:28qui sont très lourds
46:30à gérer
46:30dans les prochains mois
46:31un mot pour l'économiste
46:33que vous êtes aussi
46:34quand même
46:34lorsque le commerce
46:35international se dégrade
46:36avec les Etats-Unis
46:37est-ce qu'on n'a pas
46:37intérêt à ouvrir
46:39de nouveaux marchés
46:40en Amérique du Sud
46:41c'est ce que disent
46:41les partisans
46:42de l'accord
46:42des premières
46:42c'est même l'argument
46:44qu'a repris
46:45le chancelier allemand
46:46alors je vais vous dire
46:48oui et non
46:49mais il faut voir
46:49ce qu'il y a dans les traités
46:50pardonnez-moi
46:51je ne dis pas
46:52qu'on n'est pas gagnant
46:53sur des traités
46:53commerciaux
46:54mais si vous ne mettez
46:54pas en place
46:55des clauses miroirs
46:57c'est-à-dire
46:57une réprocité
46:58sur les règles
46:59que vous imposez
46:59aux agriculteurs
47:00du bout du monde
47:01par rapport aux nôtres
47:02vous ne mettez que
47:03des boulets au pied
47:03de nos agriculteurs
47:04et vous laissez parfois
47:05importer des marchandises
47:07qui sont absolument dégueulasses
47:08en un mot
47:09André Acotarac
47:10non mais monsieur Revelle
47:11attention la ligne
47:13et l'origine
47:13il est très fort
47:16parce qu'il explique
47:16des choses assez compliquées
47:17et techniques
47:17de manière l'incide
47:19c'est ma réputation
47:20monsieur
47:20une exception simplement
47:22sur l'expression
47:23le couple franco-allemand
47:24mais c'est une expression
47:26qui existe en France
47:27oui oui bien sûr
47:27c'est-à-dire que
47:28quand Siemens
47:28l'allemand veut racheter
47:29les TGV par exemple
47:30mais la presse allemande
47:31dit une entreprise
47:32allemande rachète
47:33une entreprise française
47:33point barre
47:34et sur madame van der Leyen
47:36puisque vous parliez
47:36de monsieur Trump
47:37et des droits de douane
47:40etc
47:40madame van der Leyen
47:41quand même a dit
47:42je propose aux Etats-Unis
47:44qu'on abaisse
47:45toutes les barrières douanières
47:46sur les produits industriels
47:47donc sur les produits allemands
47:49dont la variable d'ajustement
47:50sera une nouvelle fois
47:51les agriculteurs français
47:52il faut dire stop
47:52pardon
47:53la France vend aussi beaucoup
47:55notamment de turbines
47:56aux Etats-Unis
47:57donc l'industrie française
47:58exporte aussi aux Etats-Unis
47:59Jean-Christophe Gallien
48:00je vous le disais tout à l'heure
48:01regardez le couple franco-allemand
48:02c'est un couple de compétition
48:04mais interne à l'Union Européenne
48:06c'est-à-dire que pour le coup
48:07l'Allemagne est en
48:08reconnaissons-le
48:09en grande difficulté
48:10économie
48:12comme elle ne l'a jamais été
48:13sur les 40 dernières années
48:15elle dispose par contre
48:16d'une forme de
48:17on n'est pas un trésor de guerre
48:18mais une capacité
48:19une réserve financière
48:21qui est beaucoup plus forte
48:22que la nôtre
48:22parce qu'elle a bénéficié
48:24rappelons-le quand même
48:26d'une faiblesse de la France
48:28dans les négociations
48:28de ce qu'était l'euro
48:29et la création de l'euro
48:30le marque étant
48:31sous-dimensionné
48:33par rapport à sa valeur
48:34à l'époque
48:34c'est quelque chose
48:35qui continue à faire effet
48:36aujourd'hui
48:36qu'elle n'a pas beaucoup
48:37dépensé en militaire
48:38depuis des années
48:39parce qu'elle n'avait pas
48:40d'armée
48:40qu'elle ne fait pas
48:42de politique familiale
48:43donc c'est des choix
48:44très différents de sociétés
48:45donc il n'y a jamais eu
48:45de coupe franco-allemande
48:46la réalité c'est que c'est
48:47en tout cas qu'à Paris
48:48qu'on pensait qu'il y avait
48:48un coupe franco-allemande
48:49c'était un concept
48:50qui n'était pas existant
48:51ni à Bonn historiquement
48:52ni à Berlin aujourd'hui
48:53pourtant ils viennent de lancer
48:54Emmanuel Macron
48:56et Friedrich Schmerz
48:56un conseil de sécurité
48:58mais vous savez
49:00on n'a pas de couple
49:01britannico-londonien-parisien
49:03alors qu'on a un vrai
49:04accord de défense
49:05pour le coup
49:05avec les britanniques
49:06et donc c'est très clair
49:07donc là-dessus
49:08la compétition est à l'oeuvre
49:09soyons clairs
49:10à Bruxelles en ce moment
49:11où beaucoup de choses
49:12se passent sur l'avenir
49:13de l'Union Européenne
49:14la compétition est en permanence
49:15à l'oeuvre
49:16Emmanuel Macron lui-même
49:17est en compétition
49:17pour son destin personnel
49:19d'ailleurs pour la suite
49:19de sa carrière
49:20sur ce terrain-là
49:21il y a en ce moment
49:23quelque chose au niveau européen
49:24qui est très puissant
49:25en termes de négociations
49:26à tous les niveaux
49:27pas simplement Mercosur
49:28agité par les menaces
49:29de Donald Trump
49:30agité par les propositions
49:32bilatérales
49:33à la fois des Russes
49:34qui continuent à en faire
49:35mais aussi des Chinois
49:36c'est un moment très compliqué
49:37voilà très compliqué
49:38le couple franco-allemand
49:39n'existe pas
49:40juste un mot
49:40pour vous dire
49:41que les cardinaux
49:41n'arrivent toujours pas
49:42à se mettre d'accord
49:42puisque la fumée noire
49:43sort à nouveau
49:44de la chapelle Sixtine
49:46ça signifie qu'un nouveau vote
49:47a eu lieu
49:47et qu'aucune majorité
49:48des deux tiers
49:49ne s'est dégagée
49:49pour le choix
49:50d'un nouveau pape
49:50Benjamin Cauchy
49:51pour la conclusion
49:52à la fois
49:53sur le couple franco-allemand
49:54sur lequel vous êtes sceptique
49:55vous aussi
49:56et sur votre coup de gueule
49:57oui alors
49:59écoutez
49:59je pense que tout est lié
50:01finalement
50:01parce qu'entre les allemands
50:02et les français
50:03il y a une interaction commerciale
50:04donc on dit
50:05que c'est un couple
50:06un tandem
50:06on peut faire des métaphores
50:07cyclistes ou non
50:08quoi qu'il en soit
50:09l'Allemagne a besoin
50:10de la France
50:11pour pouvoir
50:12continuer à être
50:13en bonne santé
50:14et la France
50:15a besoin d'une Allemagne
50:16également en bonne santé
50:18pour qu'elle puisse
50:18commander
50:18continuer à lui commander
50:20des biens
50:21et des services
50:21par rapport au Mercosur
50:23et là ça revient
50:24finalement à mon coup de gueule
50:25le problème du Mercosur
50:27c'est pas les autres
50:28c'est nous
50:28c'est notre fiscalité
50:30écrasante
50:30il y avait un papier
50:32hier dans les échos
50:32qui expliquait que
50:3340% du patrimoine
50:35des français
50:35est à l'étranger
50:36il faut comprendre
50:37qu'il y a une exode
50:38des gens qui gagnent
50:39de l'argent
50:39et qui produisent
50:40des richesses en France
50:41qui partent vers l'étranger
50:42parce que nous sommes
50:43écrasés par les taxes
50:44et la fiscalité
50:45donc aujourd'hui
50:46on peut pleurer
50:46parce qu'il va y avoir
50:47le Mercosur
50:48et la réalité
50:49c'est qu'il faut pleurer
50:49contre nos gouvernants
50:50se lever contre nos gouvernants
50:52et leur demander
50:52de baisser les taxes
50:53on deviendra compétitif
50:55et vous verrez
50:55que le Mercosur
50:56ça sera du bonheur
50:56après il y a effectivement
50:57les normes environnementales
50:59qui effectivement
51:00sont des choses
51:01évidemment à prendre en considération
51:02mais nos agriculteurs
51:03qui étaient dans la rue
51:04au mois de novembre
51:05au mois de décembre
51:05l'année dernière
51:06le problème
51:07c'est la fiscalité
51:08et les charges
51:08les messages
51:09sur les traités
51:11de libre-échange
51:12je conseillerais
51:13quand même
51:13le président Macron
51:14de la République française
51:15quand il co-signe
51:16une tribune
51:17avec le chancelier allemand
51:18dans le Figaro
51:18de bien relire les phrases
51:19parce qu'il est contre
51:20le traité du Mercosur
51:21mais la phrase
51:22c'est face à une concurrence
51:23mondiale plus rude
51:24nous agirons
51:25pour un nouvel agenda
51:25de politique commerciale
51:26durable
51:27les accords de libre-échange
51:28c'est des accords
51:29de commerciaux durables
51:30donc monsieur le président
51:32relisez ce que les autres
51:33écrivent pour vous
51:33avant d'en parler
51:34Benjamin Cochy
51:35relisez votre coup de gueule
51:36oui alors mon coup de gueule
51:38effectivement
51:38c'était contre l'U2P
51:39l'organisation patronale
51:40de l'U2P
51:41qui propose
51:43de supprimer la CSG
51:44mais qui alors
51:44s'est lancée
51:45dans un concours
51:45lépine extraordinaire
51:47et qui propose
51:48notamment
51:48d'augmenter
51:49les droits de succession
51:50en passant
51:51de 6 à 20%
51:52qui propose
51:53de geler
51:55les pensions de retraite
51:56pendant 3 à 5 ans
51:57et qui propose
51:57également
51:58d'augmenter
51:59les taxes
52:01le prélèvement
52:01forfaitaire unique
52:02de 20 à 30%
52:04sur le capital financier
52:05donc il y a des représentants
52:07de commerçants
52:07et d'artisans
52:08qui proposent
52:08de se tirer
52:09une bague dans le pied
52:10n'ont rien compris
52:11donc mon coup de gueule
52:11c'est là
52:12le problème
52:12c'est la fiscalité
52:13c'est un état
52:14ankylosant
52:15ankylosé
52:15qui nous empêche
52:16de produire
52:16et de créer
52:17de la richesse
52:17en France
52:17le message sera passé
52:19sur Sud Radio
52:20Benjamin Cauchy
52:22merci beaucoup
52:22je rappelle que
52:23vous êtes chef d'entreprise
52:25et par ailleurs
52:25ancienne figure
52:26des gilets jaunes
52:26merci au politologue
52:27Jean-Christophe Gallien
52:28à l'économiste
52:29merci Jean-Marie
52:30éditorialiste
52:31Eric Revelle
52:32que vous entendiez à l'instant
52:33et au porte-parole
52:33du Rassemblement National
52:34merci beaucoup
52:35Andréa Cotarac
52:36il est 11h57
52:38sur Sud Radio
52:38chers amis à suivre
52:39Abémousse Bercoff
52:40de quelle couleur
52:41sera la fumée
52:42vous le saurez
52:43juste après le journal de midi
52:44Bercoff est dans tous
52:45ses états
52:45jusqu'à 14h
52:47à 14h

Recommandations