Mettez vous d'accord avec Jonas Haddad, Michaël Darmon, Mehdy Raïche et Jean Luc Bennahmias
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NewsTranscription
00:00Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité, évidemment, comme tous les jours, avec Jonas Haddad, vice-président de la région Normandie.
00:08Vous êtes également avocat.
00:10Mickaël Darmon, journaliste politique chez I24 News.
00:13Vous avez publié Le Pape et la Matriarche, histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican, aux éditions passées composées.
00:20Mehdi Raich, analyste politique. Bonjour.
00:22Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des droits de l'homme et ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
00:30Merci d'être avec nous. Budget, 40 milliards d'économies supplémentaires, où va-t-on trouver ce pognon de dingue qui nous manque ?
00:3812 agents français en train de quitter Alger. La riposte graduée n'a visiblement pas fonctionné.
00:46Je vous rappelle quand même que vendredi, en visite au Salon du Livre, Emmanuel Macron était très confiant sur une libération de Boilem-Samsal.
00:55En tout cas, il l'avait tourné de façon un petit peu alambiquée, en faisant à une certaine forme de liberté.
01:01Et nous parlons de la fin de vie. Enfin bref, beaucoup de sujets avec vous.
01:05Commençons avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:08Jean-Luc, on va commencer avec vous. C'est un coup de cœur pour un documentaire, un coup de cœur que je partage.
01:13Un énorme documentaire hier soir sur France 5, sur les résistantes.
01:19Alors, il s'appelle comme ça, il s'appelle les résistantes.
01:21Enfin, c'est un rappel historique absolument nécessaire. J'écoutais la fin de l'émission, là, juste avant.
01:27Ça va de pair avec ce que disait Georges-Marc Bellamou.
01:30Enfin, ce que vous disiez sur... Il y a des émissions qui méritent de passer dans toutes les écoles et dans toutes les...
01:35Absolument.
01:36Dans tous les lycées, toutes les facs.
01:37Celle-là, alors complètement, c'est un rappel historique sur la place des femmes,
01:41qui n'était pas qu'anecdotique dans le cadre de la résistance.
01:44J'en cite cinq quand même, parce qu'on en connaît très bien deux, mais très mal les autres.
01:48Bon, Geneviève de Gaulle, tout le monde le sait.
01:50C'est A.T. Carmonde quand elle est sortie des camps, mais c'est surtout une dame, une énorme résistante méconnue.
01:57L'autre connue, chacun le sait, c'est Lucie Aubrac.
01:59Aussi, on connaît.
02:01Après, on connaît moins bien les trois autres que je vais citer, qui sont... qui font partie de ce documentaire.
02:06Il s'agit de Mila Racine.
02:08Alors, Mila Racine, c'est une militante juive, sioniste, de l'époque.
02:12Il y a une résistance juive en France, notamment un camp basé dans le sud-ouest,
02:15et ça raconte toute sa vie et tout ce qu'elle a fait.
02:19Une autre, un peu plus connue, mais quand même qui a été largement oubliée, c'est Simone Mathieu.
02:24Alors, Simone Mathieu, c'est qui ?
02:26C'est une grande tennisman d'avant la guerre, même.
02:30Elle gagne Roland-Garros en 1938 et en 1939.
02:32Vous voyez, c'est quand même pas tout à fait anodin.
02:34Et après, elle arrête de...
02:36Elle joue à Wimbledon, elle arrête, il y a le début de la guerre, elle dit,
02:39« Non, non, moi je m'engage ».
02:40Et elle s'engage et elle crée quasiment l'armée féminine française avec l'appui du général de Gaulle.
02:45Je termine avec la dernière, Renée Lavely, une chanteuse,
02:50qui fait campagne dans tout le Moyen-Orient pour soutenir les armées françaises dans tout le Moyen-Orient.
02:56J'arrête là, il faut regarder ce...
02:57C'est 4 heures, c'est 3 heures et demie, 4 heures.
03:00C'est exceptionnel.
03:01Et je pense que c'est à regarder absolument en toutes les familles,
03:05même avec les enfants les plus jeunes.
03:07Pas les moins de 5 ans.
03:09Des documents de grande qualité sur France Télévisions, sur France 5.
03:14Je pensais que vous alliez parler aussi du procès Barbie.
03:21Et demain, nous nous recevrons le réalisateur Gabriel Le Beaumain,
03:27puisque demain, c'est le procès Papon qui va commencer.
03:30Mais le procès Barbie, regardez, c'est absolument saisissant, c'est exceptionnel.
03:35Le montage est absolument dingue,
03:37parce qu'il y avait 130 ou 150 heures de rush de ce procès.
03:42C'est impressionnant de voir ça.
03:44On assiste à 3 heures de procès.
03:48On ne sort pas de la salle d'audience.
03:50Il y a des images archives pour contextualiser,
03:53mais c'est fait comme un thriller.
03:55C'est absolument impressionnant.
03:56Il y en a un qui est dans la salle d'audience, c'est parmi lui même.
03:59Oui.
04:00La puissance et le courage, ce que l'on voit de la part des témoins
04:05et bien sûr de l'ensemble des protagonistes.
04:07Et c'est vrai que cette loi de passer par Robert Badinter
04:11sur les procès filmés pour l'histoire,
04:16c'est une très belle initiative, un grand texte
04:19qui permettra peut-être de continuer à changer la donne.
04:24Oui, mais on voit d'ailleurs, il y a un moment,
04:27Jacques Vergès, qui convoque deux avocats qui n'ont pas assisté
04:33à une seule minute du procès, un Africain et un Algérien,
04:37en comparant finalement un discours qui est aussi celui aujourd'hui
04:41d'une certaine gauche sur renvoyer dos à dos la Shoah,
04:46et les crimes et le colonialisme.
04:50Et Israël et ce qui se passe en Israël.
04:52C'était absolument impressionnant d'actualité.
04:56J'y trouvais.
04:56Parce que c'était au fond le discours indigéniste,
04:59woquiste qui était déjà planté.
05:02Qui est celui qu'on entend aujourd'hui ?
05:04Vous avez vu ? Non, vous n'avez pas vu ?
05:06Non, je n'ai pas vu, mais ce n'est pas étonnant.
05:08Et vous savez qu'aujourd'hui, une des figures de l'anticolonialisme
05:11et de l'indigénisme n'est autre que la fille de Jacques Vergès,
05:14qui fait que...
05:15Ah oui ?
05:15Ah bah Françoise...
05:17Non, non, non, ça n'est pas.
05:18Sa fille, en fait, je vous invite vraiment à regarder les choses,
05:21en fait, elle ne fait que reprendre les discours qui sont la suite,
05:23je n'ai pas vu ce documentaire,
05:24mais qui sont la suite logique de ce discours anticolonialiste et indigéniste.
05:30Eh bien, à ceux à regarder sur France Télévisions,
05:32sur le replay, et pour les résistantes que citait Jean-Luc, effectivement,
05:37et puis le procès Barbie, et demain, ce sera le procès Papon.
05:42On se retrouve dans un instant avec vous pour la suite de l'actualité sur Sud Radio.
05:46A tout de suite.
05:47Sud Radio.
05:48Sud Radio.
05:49Parlons vrai.
05:49Parlons vrai.
05:50Sud Radio.
05:51Parlons vrai.
05:53Sud Radio.
05:54Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
05:58Mélodie d'amour, tout un programme.
06:01Nous sommes ensemble avec Jonas Haddad, avocat, vice-président de la région Normandie,
06:05Mickaël Darmon, journaliste politique chez I24 News,
06:08et je rappelle votre dernier livre, Le pape et la matriarche,
06:11Histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican aux éditions passées composées.
06:15Mehdi Raïf, analyste politique, et Jean-Luc Benamias,
06:18membre de la Ligue des droits de l'homme et ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
06:23Oui, vous l'avez entendu dans le journal, Mario Vargas-le-Sah, décédé cette nuit.
06:29Grand, grand, grand écrivain.
06:31Vraiment, oui, vous voulez dire, Mickaël ?
06:33Oui, c'est vrai, j'acquiesce, absolument.
06:35Je note, c'est vrai d'ailleurs, qu'il y a tellement d'admiration à son égard,
06:42qu'au fond, dans toutes les chroniques depuis ce matin sur son décès,
06:46on mentionne son évolution politique, de la gauche au libéralisme jusqu'à l'extrême droite,
06:53de manière assez indulgente d'ailleurs.
06:54Oui, c'est vrai.
06:55Et moi, je l'avais reçu quand j'étais dans le Think Tank Génération,
06:58on avait eu un entretien d'une heure et demie avec Vargas-Ciossa,
07:01et c'était pour la sortie de son livre, je crois que c'était le retour ou l'appel à la tribu,
07:04qui était un de ses derniers ouvrages,
07:06et c'était une personne qui a eu un parcours de vie absolument passionnant, pour le coup.
07:10Passionnant, ça.
07:10Et c'est un immense auteur, prix Nobel de littérature,
07:12donc il faut quand même saluer la mémoire de cet homme.
07:14Oui, il est décédé à Lima, au Pérou, il avait 89 ans,
07:18et effectivement, une oeuvre qui existe en collection folio,
07:21et la ville et les chiens en particulier,
07:23c'est une oeuvre magistrale et considérable.
07:28On va parler du budget,
07:30on va parler des relations entre la France et l'Algérie,
07:33et la loi sur la fin de vie,
07:34mais on continue notre tour de table avec vous,
07:37peut-être Jonas Haddad.
07:40Oui, j'avais un coup de gueule,
07:42et qui se transforme quand même régulièrement,
07:45je ne sais pas, je ne sais pas,
07:47vraiment un cri du cœur,
07:48parce que si vous voulez, c'est quand même toutes les semaines
07:51qu'il y a ces sujets-là.
07:52La semaine nous a donné son lot terrible,
07:56puisque la boulangerie Dreher à Strasbourg a été attaquée,
08:00une boulangerie dont d'ailleurs les manifestants eux-mêmes
08:03qui ont attaqué cette boulangerie ne savent pas
08:04si c'est une boulangerie, entre guillemets, israélienne,
08:07ou une boulangerie qui fait des produits,
08:09je dirais des produits juifs,
08:11des boulangeries,
08:13quand il peut y en avoir à Strasbourg,
08:14où il y a une forte communauté juive.
08:15Ce qui est assez fou, c'est que ça s'inscrit dans un mouvement global
08:19de floutage total,
08:21qui démontre bien que la frontière entre antisionisme et antisémitisme
08:24n'existe pas,
08:25et qui s'inscrit aussi dans un large mouvement
08:28qui est beaucoup plus mainstream que ça,
08:30puisque vous savez que la chanteuse Camélia Jordana,
08:32chanteuse ou...
08:34Je veux dire chanteuse,
08:36parce qu'actrice, quand elle est actrice,
08:38elle fait en général des scores qui sont en dessous de la centaine,
08:40vous voyez, dans les films,
08:41et d'ailleurs, les gens lui rendent son bodyguard,
08:44non mais c'est pas une fake news,
08:46ce sont des chiffres,
08:47elle dépasse rarement les mille téléspectateurs,
08:49puisqu'en général, elle explique que toute la France est raciste
08:52et que personne ne veut la voir,
08:53donc évidemment, les gens ne se déplacent pas au cinéma.
08:55Mais c'est pas pour ça que j'incrimine,
08:56c'est parce qu'il y a cette séquence qui tourne beaucoup
08:58sur les réseaux sociaux,
08:59qui fait écho à l'attaque de la boulangerie de Réer à Strasbourg,
09:02elle explique que depuis le 7 octobre,
09:03elle ne consomme plus un McDonald's
09:05et qu'elle le boit.
09:07On va écouter, parce qu'on a du mal à y croire
09:09et à comprendre la logique de son boycott.
09:13Je sais, je suis vraiment radicale,
09:16c'est-à-dire que j'ai pas mangé un McDonald's depuis le 7 octobre,
09:20j'ai pas bu un soda depuis le 7 octobre,
09:23je n'ai plus une seule fringue de fast fashion chez moi
09:26depuis que j'ai entendu parler des boucs courts,
09:29je rêve de m'acheter des Jordans de chez Nike,
09:31c'est hors de question.
09:32On m'a proposé des collaborations avec des marques
09:34qui étaient mises au Bigours,
09:35c'était énormément d'argent,
09:37c'est des marques que j'adore,
09:39que je ne porte pas,
09:39que je ne consomme pas,
09:40j'ai défini,
09:41je suis vraiment radicale sur ce genre de choses,
09:44pour la simple raison.
09:45Donc, elle ne boit plus de coquettes
09:46depuis le 7 octobre.
09:48Voilà.
09:50Il y a eu un tweet qui m'a fait sourire
09:53de quelqu'un qui disait,
09:55moi aussi je suis radicale,
09:56je veux qu'elle rende l'argent pour le navet,
09:57la reine mère,
09:58où elle a rassemblé 16 000 téléspectateurs
10:00en une semaine,
10:01avec 2,7 millions de budget,
10:04et 900 000 d'argent public
10:05pour son navet sur Traoré
10:07qui n'a réuni que 2 000 téléspectateurs.
10:08Mais j'imagine qu'elle n'a pas non plus consommé
10:10de la pâte à tartiner à El Morgène
10:12qui vient d'Algérie,
10:13puisque actuellement,
10:14l'Algérie nous mène une guerre sans nom
10:16à nous Français.
10:17Oui.
10:17Mais j'imagine qu'elle est radicale
10:19dans ses engagements.
10:20Oui, surtout...
10:21Un écrivain étant emprisonné...
10:25Un écrivain est accassé,
10:26donc en fait,
10:27les régimes autoritaires qu'elle dénonce,
10:30j'imagine qu'elle n'a plus aucun lien
10:32avec l'Algérie.
10:32Disons que son régime alimentaire
10:35se confond en général
10:35avec une admiration pour les régimes autoritaires,
10:38donc de ce point de vue-là.
10:39Elle est dans une radicalité.
10:40Non, si on peut être radicaux,
10:42on dit stop à la bêtise.
10:43Non, mais il y a une lame de fond.
10:43Mais il y a une lame de fond.
10:45On parlait de McDo également.
10:46Il y a un McDo qui a été attaqué à Toulouse.
10:47Il y a une lame de fond et cette lame de fond,
10:50elle va surtout, je dirais,
10:52essayer de pénétrer des esprits jeunes
10:53et parfois un peu faibles.
10:55Pour expliquer très rapidement,
10:56c'est que certains considèrent
10:58que comme McDonald's ou Coca,
11:00ce qui est fou quand même,
11:01n'ont pas dénoncé la politique israélienne
11:04ou alors auraient des actionnaires.
11:06Alors bien évidemment,
11:07on en revient là,
11:07une bonne vieille forme d'antisémitisme
11:10des actionnaires juifs,
11:11puisqu'évidemment,
11:12ce sont les juifs qui contrôlent
11:13le monde et l'économie.
11:16Et bien dans ce cas-là,
11:17il faudrait boycotter
11:17ces multinationales,
11:19ce qui est dingue.
11:20D'ailleurs, il n'y a pas que eux
11:21qui l'ont dit,
11:22j'insiste par exemple à Marseille,
11:24de Logu,
11:26l'éminent de Logu,
11:28qui a aussi appelé
11:29au boycott des McDonald's
11:30et a allé plutôt
11:31vers d'autres formes alternatives.
11:33J'imagine qu'il doit certainement
11:34parler d'autres gastronomies.
11:37Mais bref,
11:38on voit bien que globalement,
11:39on est sur une guerre culturelle,
11:42il faut le dire,
11:43qui mène finalement
11:44à des agressions violentes
11:45contre des commerçants
11:47qui ne lui ont rien demandé,
11:48si ce n'est de proposer
11:50des pâtisseries, quoi.
11:51On est chez les fous.
11:53Oui,
11:53c'est une version alimentaire
11:57du campisme
11:57qu'on a vu se démarrer
12:00dans le milieu universitaire
12:01et le milieu académique,
12:02où par définition,
12:04maintenant,
12:04il faut choisir un camp
12:05et dans sa globalité,
12:07et donc surtout décider
12:08que le camp d'en face,
12:09il est absolument nuisible,
12:11néfaste,
12:12et qu'il n'y a aucune nuance possible.
12:16Moi, je maintiens,
12:17et je trouve ça,
12:18ça se confirme,
12:19malheureusement,
12:21au fur et à mesure
12:22que le temps passe,
12:23le 7 octobre,
12:24c'est effectivement
12:26le début d'une radicalité
12:27et de la bêtise,
12:28pour reprendre,
12:30pour mettre en résonance
12:31avec les propos
12:32de cet artiste,
12:33enfin, supposé,
12:35et surtout,
12:37c'est le moment,
12:38on voit bien,
12:39où de plus en plus,
12:40l'idéologie remplace
12:41la connaissance,
12:42remplace la nuance,
12:43remplace la temparence,
12:45remplace la tolérance,
12:46donc on est dans une,
12:48voilà,
12:48on est dans une sorte
12:49d'enfermement,
12:52c'est une sorte
12:53de game of strong-nisation
12:54du monde,
12:55chacun dans des maisons
12:56qui s'affrontent
12:58et qui doivent
12:59se combattre à mort.
13:00D'ailleurs,
13:00hier,
13:01ce qui est intéressant,
13:01ce que je l'ai retweeté,
13:03il y a,
13:03donc,
13:03Emery Caron,
13:05qui a retweeté une personne
13:06qui dit,
13:06je cite dans une vidéo,
13:07il existe deux types
13:08de sionistes,
13:09le premier assume
13:10pleinement son engagement
13:11et se revendique comme tel,
13:12le second agit
13:13de manière dissimulée
13:14avec une approche sournoise.
13:16Donc là,
13:17on est typiquement
13:18dans le juif éternel,
13:20donc on est,
13:21il manquerait plus
13:21que les juifs
13:22contrôlent les banques
13:22et on y est parfaitement,
13:24donc c'est,
13:25pensons à Jean-Luc Mélenchon
13:27qui disait
13:27que l'antisémitisme
13:28était résiduel aujourd'hui,
13:29mais désolé,
13:30c'est absolument pas le cas,
13:31quand vous avez
13:32des responsables politiques
13:33comme Emery Caron
13:33qui sont des bons moralistes,
13:35monsieur,
13:35je suis le roi du moustique,
13:37attention,
13:37les moustiques,
13:38il faut les protéger,
13:39qui nous relaient
13:39des personnes comme ça
13:40qui nous disent
13:41attention,
13:42les juifs sont partout
13:43finalement.
13:44Mais ce qu'on ne s'est pas
13:45compris en défaut,
13:46ce sont des propos
13:47qu'ils assument
13:48et donc
13:50qui doivent être combattus
13:51absolument
13:52de manière ouverte
13:53et assumée également.
13:54C'est-à-dire qu'on n'est pas
13:55dans la dénonciation
13:56d'un propos sournois
13:58qui voudrait ne pas dire
13:59ce qu'il est.
14:00Non, c'est ça
14:00la grande différence.
14:01Jean-Luc,
14:01vous en pensez quoi
14:02de tout ça ?
14:03Je pense que tous
14:07les palestiniens
14:08ne sont pas le Hamas
14:09et je pense que
14:10tous les israéliens
14:11ne sont pas
14:12Netanyahou.
14:12Mais on parle de la France,
14:13on lui,
14:14quel rapport ?
14:15Mais quel rapport ?
14:16On parle de la France.
14:16Oui, je parle du cadre général.
14:20Après, de la France,
14:21si on parle par exemple
14:22de l'agression
14:22par rapport à cette boulangerie,
14:24c'est totalement débile,
14:25scandaleux
14:26et évidemment antisémite.
14:27Qu'est-ce que je vous dise ?
14:28Je ne vais pas le dire différemment.
14:30Après, j'essaie de reconstitualiser
14:32le cadre dans lequel
14:33nous nous trouvons
14:34sur le fait
14:35qu'il y a des manifestations
14:37en Israël
14:38de la gauche israélienne
14:40ou des démocrates israéliens,
14:41si on veut le dire comme ça,
14:42absolument tout le temps,
14:43tous les soirs
14:44depuis plusieurs semaines,
14:45on en parle très peu
14:46en France
14:46et je le redis,
14:48tous les palestiniens
14:49ne sont pas le Hamas.
14:50Mais quel rapport ?
14:51On parle de la France.
14:52On parle de la France.
14:53J'entends bien.
14:55J'entends bien.
14:55On est en France.
14:56Quand vous voyez
14:56les manifestations aujourd'hui
14:58dans la rue
14:59quand c'est à gauche,
15:00il n'y a que des drapeaux palestiniens.
15:02Donc j'entends ce que...
15:03J'ai une question
15:04Jean-Luc Benagnas.
15:05Est-ce que vous avez déjà vu
15:06l'attaque d'un restaurant chinois
15:07par des manifestants de gauche
15:09qui reprochent
15:10le problème avec les Ouïghours ?
15:12Jamais ?
15:12Je ne sais pas.
15:14Non, mais c'est pour vous dire
15:15que soit...
15:16Non, mais soit on met...
15:17Cette question...
15:18Pourquoi elle m'est posée ?
15:19Moi, je me...
15:20Excusez-moi.
15:20Parce que vous essayez au départ
15:21de contextualiser ça
15:22avec un conflit
15:23qui est un conflit étranger.
15:24Je viens de le dire.
15:25Cette agression,
15:27cette façon de faire
15:29de certains manifestants
15:31par rapport à cette boulangerie,
15:32mais ça peut être valable
15:33pour d'autres commerçants
15:34et d'autres valeurs,
15:35est inacceptable.
15:36Je ne vais pas le dire différemment.
15:37Mais ce n'est pas ça
15:38ce qui est réagi.
15:39Je ne vais pas dire
15:39ce que je n'ai pas dit.
15:40Oui, je soutiens effectivement
15:41la gauche israélienne.
15:42C'est bizarre.
15:43Mais c'est pas ça.
15:44Mais pourquoi on ne veut pas ?
15:45Pourquoi on ne veut pas de ça ?
15:46C'est pas ça le sujet.
15:46Lorsque vous dites en préambule
15:48que vous parlez
15:49que le Hamas n'est pas
15:50les Palestiniens et les Israéliens,
15:51mais quel est le rapport ?
15:52C'est pas le sujet.
15:53On n'est pas là
15:53pour contextualiser
15:54ce qui se passe en Israël.
15:56C'est pas la question.
15:57Le sujet, c'est que
15:58des personnes supposées juives
16:00ou parce qu'ils font
16:01des produits juifs
16:01ou parce qu'on accuse
16:02cette boulangerie
16:03du fer de la production
16:04de pâtisserie juive
16:05se font agresser.
16:07Donc, il n'y a pas besoin
16:07de contextualiser
16:08avant ce qui se passe en Israël.
16:10C'est un cas
16:10qui est franco-français.
16:11Comment se fasse
16:12que cette chose-là arrive ?
16:14Si on s'amuse
16:14à contextualiser
16:15ce qui se passe en Israël
16:16pour justifier
16:17ce qui se passe en France,
16:18excusez-moi,
16:19c'est une tentative.
16:20Je pense que c'est une tentative
16:21de la part de Jean-Claude Benamias
16:22de vouloir justement
16:24désessentialiser le système
16:27puisque, en fait,
16:28ce qui motive
16:30les gens qui agressent
16:31des juifs en France,
16:32c'est qu'ils les prennent
16:33a priori
16:34comme étant des soutiens
16:35d'Israël,
16:36donc comme des soutiens
16:36du gouvernement d'Israël,
16:38donc comme des soutiens
16:39de Netanyahou
16:40et de l'extrême droite
16:40et de ce qui se passe
16:41en ce moment d'Israël.
16:42Et donc, ça motive
16:42la attaque.
16:43Il essaye de...
16:44Ce que je crois comprendre,
16:45c'est qu'il essaye
16:46de faire le système
16:48à l'envers.
16:49Mais ça n'empêche pas
16:50que...
16:51Et d'ailleurs,
16:52je trouve intéressant aussi
16:53qu'il souligne quand même,
16:54même si on change,
16:55on se déplace légèrement,
16:57c'est vrai que la gauche française
16:59a laissé totalement tomber
17:00la gauche israélienne
17:01justement parce qu'elle
17:03s'est laissée aller
17:04à l'essentialisation du propos
17:05à l'égard de la société israélienne
17:08et de la politique
17:10du gouvernement d'Israël.
17:11Et donc, de ce point de vue-là,
17:12c'est intéressant,
17:13c'est très rare,
17:14mais c'est intéressant
17:14d'entendre effectivement
17:16ce genre de propos.
17:18Personne en France
17:19ne s'intéresse
17:20ou ne fait venir,
17:21ne fait parler
17:22quelqu'un comme Yair Golan,
17:23par exemple,
17:24qui essaye de remonter
17:26une gauche israélienne
17:27telle qu'on a pu la connaître,
17:28qui avait fait l'accord d'Oslo,
17:29qui a reconnu justement
17:30et qui avait sans arrêt
17:32tendu la main
17:33pour qu'il y ait
17:34des accords de paix
17:36dans la région.
17:38Et c'est vrai que,
17:39pour revenir à ce qu'on dit
17:40tout à l'heure,
17:41au moins,
17:42ça a le mérite
17:42de remettre un peu de nuance
17:43dans le propos.
17:45Et dans la perception
17:46de ce dossier
17:47qui est perçu
17:48de manière totalement globale
17:50par des gens
17:51qui justement,
17:53notamment ceux qui se sont exprimés
17:54au début,
17:55n'arrêtent pas de dire
17:56depuis des années
17:56pas d'amalgame,
17:57pas d'amalgame,
17:58mais qui là sont extrêmement
18:00soucieux
18:01de pratiquer l'amalgame.
18:03Bon,
18:04on va marquer une pause
18:05et on se retrouve
18:06dans un instant
18:07avec vous
18:08pour commenter l'actualité.
18:10Sud Radio.
18:11Sud Radio.
18:11Parlons vrai.
18:12Parlons vrai.
18:13Sud Radio.
18:13Parlons.
18:1410h midi.
18:15Mettez-vous d'accord.
18:16Valérie Expert.
18:17Et nous continuons
18:18à débattre de l'actualité.
18:20Votre actualité
18:21à chacun d'entre vous,
18:22c'est le principe
18:22de ce tour de table.
18:24Mehdi Raich,
18:25ce qui a retenu votre attention,
18:26c'est une proposition
18:27de création d'enquête
18:30sur l'islamophobie
18:31demandée par LFI.
18:32Oui,
18:32de commission d'enquête parlementaire
18:33sur le sujet
18:34de l'islamophobie
18:35et c'est juste
18:36un énorme scandale.
18:37Hier,
18:38je parlais avec une amie à moi,
18:39Riam,
18:39qui en a fait un tweet,
18:40un tweet qui marche
18:41extrêmement bien d'ailleurs,
18:42où justement,
18:43elle précise que
18:44c'est passé,
18:44personne n'a vu ce sujet-là,
18:46où on parle tranquillement,
18:47la France Insoumée
18:48est en train de nous réintroduire
18:49le droit de blasphème.
18:50Je lis,
18:51je cite précisément
18:51l'un des articles,
18:53le rôle de cette commission d'enquête
18:55est d'évoler le rôle
18:56des médias,
18:57des réseaux sociaux
18:57et des discours politiques
18:59dans la construction
19:00des stéréotypes négatifs
19:01à l'égard de l'islam
19:02et des pratiquants.
19:05C'est-à-dire qu'on est en train
19:06de réintroduire juste
19:07le droit de blasphème.
19:08C'est absolument incroyable.
19:11Je vais même aller plus loin.
19:12Ça veut dire que des personnes,
19:13j'ai parlé la dernière fois
19:14d'une amie à moi,
19:15Soraya Féministe,
19:16qui fait un podcast
19:17Révolution des Coeurs,
19:18qui donne la parole
19:19à des femmes musulmanes
19:20qui, elles,
19:20ne peuvent pas,
19:21qui ont des pressions.
19:22Ces femmes-là
19:22ne pourraient même pas parler
19:23parce que ce que fait Soraya,
19:25ça rentrerait dans le cadre
19:26de l'islamophobie.
19:27Une personne que j'ai citée
19:29qui s'appelle Ali Babal,
19:31qui a fait son livre,
19:32qui a un véritable bijou
19:33d'auto-édition,
19:34le mec,
19:34c'est un vrai libertaire,
19:35une personne comme lui
19:36rentrerait dans ce cadre.
19:38C'est absolument dingue
19:39et personne ne dit rien.
19:41Vous pensez que ça peut passer ?
19:43Mais ne serait-ce que de...
19:44Oui, de créer...
19:45Il va créer une commission d'enquête.
19:47Mais ce qui est dingue,
19:47c'est qu'en faisant ça,
19:49ils vont se dire,
19:49mais attendez,
19:50on sait très bien
19:50que ça ne va pas passer,
19:51donc on va passer pour des victimes.
19:53Donc ils vont prendre littéralement,
19:54excusez-moi l'expression,
19:55mais les musulmans pour des cons.
19:56Ce sont juste des vaches
19:57à l'électorale.
19:58Regardez,
19:59on va vous dresser
19:59dans le sens du poil,
20:00alors que l'islamophobie
20:02consiste précisément
20:03à ne plus dissocier
20:04le musulman de l'islam.
20:06Et en fait,
20:06on prive les musulmans eux-mêmes
20:08de la critique
20:08de leurs propres dogmes.
20:09Je veux aller encore
20:10un peu plus loin.
20:12Je me suis dit,
20:12tiens, on va faire...
20:13Je m'aime carrément.
20:14Vous êtes venu avec le Coran.
20:15Je suis venu avec le Coran.
20:17Muriel m'a dit,
20:17tiens, on va lire
20:18un petit verset.
20:19Je me suis dit,
20:20tiens, ça va être super.
20:21Le Coran lui-même
20:22est islamophobe
20:23dans cette proposition.
20:26Je lis la Sourate 24
20:27de la Lumière,
20:28verset 2.
20:29Attention,
20:30accrochez-vous,
20:30ça va être sympa.
20:32La fornicatrice
20:32et le fornicateur,
20:34fouettez-les chacun
20:35de son coup de fouet
20:35et ne soyez point pris
20:37de pitié pour eux
20:38dans l'exécution
20:38de la loi d'Allah
20:39si vous croyez en Allah
20:41et au jour dernier
20:41et qu'un groupe de croyants
20:43assiste à la punition.
20:44C'est-à-dire que
20:45toutes les personnes
20:46qui ont des relations sexuelles
20:47en dehors de leur mariage,
20:48c'est-à-dire la plupart
20:49des gens aujourd'hui,
20:50c'est sans coup de fouet
20:51si on vit en pays de charia.
20:53Et les filles,
20:53c'est charia compatible.
20:55Je sais même,
20:56on a dépassé le cadre du...
20:57Vous n'allez pas un peu loin ?
20:58Ah non, là,
20:58je vous assure que moi,
20:59ça me choque.
21:00Demandez à toutes les personnes,
21:01je peux vous assure
21:01que j'en connais des dizaines,
21:03des personnes
21:03qui font un travail admirable
21:04sur les réseaux sociaux,
21:05sur Youtube,
21:06des apostas de l'islam,
21:07qui reçoivent des menaces
21:08de mort sans arrêt,
21:09qui sont sur les réseaux sociaux,
21:11qui ont affaire
21:12aux imams salafistes,
21:13qui leur parlent.
21:14Il n'y en a pas un
21:14qui est capable de gagner
21:15un débat face à ces gens-là.
21:16Je vais en citer trois.
21:17Il y en a un,
21:18une personne
21:19que j'admire personnellement
21:21qui s'appelle
21:21Jacques Lefou.
21:23J'incite toutes les personnes
21:25à aller voir sa chaîne Youtube.
21:27Il a des milliers
21:27et des milliers d'heures
21:28de débats
21:28avec des imams salafistes,
21:30avec des musulmans,
21:32auxquels ils confrontent
21:33la rationalité.
21:33Il n'y en a pas un
21:34en quinze ans de débat
21:35qui a réussi à le mettre KO.
21:36Pas un seul.
21:37Il gagne à chaque fois.
21:38Toutes les personnes
21:39qui osent introduire
21:42ce sujet de l'islamophobie
21:43en France,
21:44ce sont des personnes
21:45que je considère
21:45comme complices.
21:46C'est invraisemblable.
21:47Allez voir une personne
21:48comme Riam,
21:49de chez Zvi,
21:50c'est aussi sa chaîne Youtube,
21:52qui parle sans arrêt
21:53de la violence de l'islam
21:54faite aux femmes.
21:55Allez regarder une chaîne
21:56comme celle d'Amir Apostat,
21:57qui est aussi un ami à moi,
21:58qui fait un travail extraordinaire.
22:00Et si vous détestez ce sujet,
22:01qui est mal appris
22:03dans l'espace public
22:05qu'est l'islamophobie,
22:06qu'est l'islamisme,
22:07l'islam politique,
22:07le radicalisme,
22:08personne n'a jamais réussi
22:09à définir ces termes.
22:10Je vous incite
22:11à lire ce livre,
22:12à l'acheter,
22:13diffusez-le.
22:14C'est précisément
22:15ce qu'il faut faire.
22:16Déconstruire le texte
22:17et les musulmans,
22:18ils doivent avoir droit
22:19à cette critique.
22:20Moi, j'aime les musulmans,
22:21c'est l'islam que je critique.
22:23Sauf qu'ils n'y croient pas.
22:24Sauf qu'ils vous disent
22:25ce n'est pas la vérité.
22:27Mais le sujet,
22:28c'est que
22:28LFI veut introduire,
22:30veut réintroduire
22:31le sujet du blasphème.
22:33C'est-à-dire que
22:33quand, par exemple,
22:34moi, je parle d'islam
22:35ou que, je ne sais pas,
22:36une chaîne comme Sud Radio
22:37ou qu'une personne sur Twitter
22:38s'amuse à parler d'islam,
22:40il suffit de juste
22:41dire quelque chose de mauvais
22:43et on rentre dans la catégorie,
22:44on rentre dans la punition
22:45de l'islamophobie
22:46selon LFI.
22:47C'est un crime.
22:47Je ne sais pas
22:48si on se rend compte.
22:48Alors, c'est intéressant
22:50parce que c'est effectivement
22:51un sujet
22:53qui va au très fond
22:56de ce qui se passe
22:57en ce moment
22:57au sein de la société française
22:59et qui explique aussi
23:00une partie de la colère
23:01et l'irritation
23:03du corps social français.
23:06En fait,
23:07on assiste à la conjonction
23:10depuis déjà des années
23:11entre une génération
23:14de la gauche morale
23:15et moralisatrice
23:16qui n'accepte pas
23:18et qui considère
23:19que, par exemple,
23:19il est interdit
23:20de critiquer une religion
23:21parce qu'on blesse
23:22un croyant
23:24avec, justement,
23:26ce que vous décrivez,
23:28cette démarche, justement,
23:30de l'islam
23:30et de l'approche
23:32anti-blasphème.
23:34Et donc,
23:35c'est le chevron profond
23:39de ce qu'on appelle,
23:41nous, en surface,
23:42l'islamo-gauchisme.
23:43C'est ça, le sujet.
23:45Il y a eu une prise de conscience
23:46assez tardive
23:47de l'exécutif
23:48qui a proposé
23:50et fait un rapport
23:51qui est classifié
23:52partiellement
23:53et en ce moment
23:54en train d'être
23:54partiellement déclassifié
23:56sur l'infiltration
23:58des frères musulmans
23:59au sein de la société
24:00et qui décrit,
24:02justement,
24:02avec toute une série
24:03d'universitaires
24:04autour d'un préfet,
24:05qui décrit, justement,
24:07comment la terminologie
24:09de l'islamophobie
24:11a été introduite
24:12par les frères musulmans
24:17pour pouvoir, justement,
24:18continuer à empêcher
24:19la critique
24:20et verrouiller
24:20le système.
24:21Et c'est une cible
24:21qu'on met dans le dos
24:22sur les gens.
24:23Dès que vous faites
24:25une critique constructive
24:26sur l'islam,
24:26sans parler des musulmans,
24:27c'est-à-dire,
24:28les idées n'ont pas
24:29de droit seuls,
24:30les individus en ont.
24:31Vous avez aussi
24:31une critique,
24:32la pensée chrétienne,
24:33la pensée juive,
24:34une approche critique
24:35telle que la France
24:37nous autorise.
24:38Et je vous conseille
24:38le livre de Charb,
24:39qu'on ne peut pas soupçonner
24:40d'être raciste,
24:42qui avait publié
24:43Lettres aux escrocs
24:44de l'islamophobie
24:44qui font le jeu
24:45des racistes.
24:46Petit livre dans lequel
24:47il explique extrêmement bien
24:49en quoi ce terme
24:49d'islamophobie est dangereux.
24:52Et ce livre,
24:54qui a été transformé
24:56en pièce de théâtre,
24:57régulièrement est interdit
24:58dans certaines universités
25:00d'être joué.
25:02Moi, je voulais rajouter
25:04deux choses.
25:04La première,
25:05c'est que non seulement
25:05ce que vous dites est juste,
25:07Médie,
25:07par rapport à LFI,
25:08mais en plus,
25:09c'est que dès qu'il y en a un
25:10qui, selon leurs critères,
25:13qui sont des critères racistes,
25:14essaye de sortir
25:16de cette posture-là,
25:18il se fait remettre en place.
25:19Il y a une vidéo
25:19qui tourne beaucoup
25:20sur les réseaux sociaux,
25:20on voit Sébastien Delogu
25:21qui, à un moment,
25:22interpelle le garde du corps
25:24des journalistes de frontières
25:26qui ont été mis en cause
25:28à l'Assemblée.
25:29Il lui dit
25:29« Qu'est-ce que tu fais, frérot ?
25:32T'es en train de trahir. »
25:33En gros,
25:33si la personne
25:35dans la grille de lecture
25:38raciste
25:40de LFI
25:41n'est pas de leur côté
25:42de la gauche,
25:43en fait,
25:44ils ne comprennent pas.
25:45Ils doivent absolument
25:46le ramener vers l'extrême-gauche.
25:47Et deuxièmement,
25:48je dois le dire,
25:49parce que là,
25:50j'essaye de faire volontairement
25:51de la politique,
25:52mais que
25:53ces idées
25:54de chariat compatible
25:56que vous évoquez
25:57de la part de LFI
25:57n'ont de sens
25:58que si vous avez
25:59quand même
25:59des masses migratoires
26:01qui se déversent
26:01tous les ans en France.
26:03Je veux dire,
26:03s'il n'y avait pas
26:04500 000 personnes
26:05issues de l'immigration
26:06qui se déversaient
26:07en France
26:07tous les ans,
26:09il n'y aurait pas
26:09ces sujets-là ?
26:10Si !
26:11Mais si,
26:12mais parce qu'en fait,
26:12à un moment,
26:13il faut poser cette question-là.
26:14En gros,
26:14on revient quand même
26:15au bataillon de base
26:17de ceux qui charrient
26:19une version tronquée
26:20de l'islam.
26:21Je suis désolé,
26:22quand vous voulez venir
26:22des Afghans
26:23ou des Pakistanais,
26:24leur vision de l'islam
26:25n'est pas une vision
26:26apaisée.
26:27Même si vous...
26:29Là-dessus,
26:31moi j'ai toujours
26:31plus de nuances,
26:32c'est-à-dire que
26:33ceux qui arrivent ici
26:34ont aussi parfois
26:36envie de s'intégrer
26:38et ont quitté
26:38leur pays pour ça.
26:39Et que ceux
26:40aujourd'hui...
26:41Non mais regardez
26:42qui a attaqué
26:43la boulangerie,
26:44ce ne sont pas des migrants,
26:45ce ne sont pas des Afghans,
26:46ce sont des Français...
26:47On est d'accord Valérie,
26:48mais en revanche,
26:50si vous regardez
26:50la plupart des gens
26:51qui ont réalisé
26:53des attentes,
26:54en dehors de ceux
26:55qui ont nationalité française,
26:56des gens qui ont réalisé
26:57des attentats
26:57au nom de l'islam,
26:59ce sont des immigrés récents.
27:00Je pense notamment
27:01aux Tchétchènes.
27:02Ce sont des gens
27:03qui ont des visions
27:04très radicales.
27:05Et même si vous me dites,
27:06et vous avez tout à fait raison,
27:07que la plupart des immigrés
27:08qui viennent en France
27:09ne se revendiquent pas
27:10de cet islam-là,
27:11mais allez,
27:12si sur les 500 000 personnes
27:13qui rentrent en France,
27:14il n'y en a que 50 000
27:15qui sont dans l'islam radical,
27:16vous imaginez les bombes...
27:18Alors peut-être que je vois
27:20Jean-Luc qui hoche la tête.
27:21On va marquer une pause,
27:22je vous donne la parole
27:22au retour.
27:25Sud Radio.
27:26Sud Radio.
27:26Parlons vrai.
27:27Parlons vrai.
27:28Sud Radio.
27:28Parlons vrai.
27:29Bonjour,
27:30c'est André Bercoff.
27:32Sud Radio,
27:32le 10h midi,
27:34mettez-vous d'accord,
27:35Valérie Expert.
27:36De retour avec vous
27:38dans le studio de Sud Radio.
27:39Alors revenons sur ce coup de gueule
27:41donc de Mehdi Raich.
27:42Jean-Luc,
27:43on ne vous a pas entendu
27:44sur ce sujet,
27:45sur cette proposition
27:45de création d'enquête
27:47sur l'islamophobie.
27:49C'est un retour
27:49vers le blasphème
27:51d'une certaine manière.
27:52J'en sais rien.
27:54J'ai du mal à répondre
27:55à ces attaques continuelles
27:57contre la LFI en général
27:58et en générique.
27:59Donc j'ai...
28:00Vous avez compris,
28:03si je ne soutiens pas la LFI,
28:05je suis de gauche
28:05et je soutiens
28:06le nouveau Front Populaire.
28:07Donc si vous voulez,
28:08à chaque fois...
28:08C'est pareil.
28:09Et oui,
28:10ça c'est ainsi.
28:11Il en faut bien quelques-uns
28:12qui passent aussi
28:12sur Sud Radio.
28:13Et j'en suis bien.
28:14Mais je ne suis pas le seul.
28:15Heureusement, d'ailleurs.
28:16Donc voilà.
28:17Après, moi,
28:18ces histoires
28:19de submersion migratoire.
28:21Enfin,
28:22d'où sortent ces chiffres ?
28:23D'où sortent ces 500 000 personnes ?
28:24500 000 personnes
28:25qui seraient toutes
28:26Pakistanis et Afghanistan.
28:27Tout ça n'a pas
28:28beaucoup de sens.
28:29Les trois quarts
28:31des gens
28:31qui arrivent en France
28:32viennent parce qu'ils ne peuvent
28:34pas vivre
28:34là où ils sont nés
28:36et là où
28:37ils existent encore
28:38leurs familles.
28:39Et cette submersion
28:41entre guillemets
28:41migratoire,
28:42elle est valide partout.
28:44elle est valable partout
28:45et on n'a pas fini
28:45d'en voir,
28:46notamment à cause
28:47de la crise climatique.
28:48Alors, on ne réglera pas
28:49le problème
28:49en mettant tous ces gens-là
28:50dans un système
28:51qui serait...
28:52Tous ces gens-là
28:52sont islamistes.
28:54Tous ces gens-là
28:55sont des prophètes
28:57de l'islam.
28:58Non, ce n'est pas le cas.
28:59Jean-Luc Beniamias,
29:00il y a toujours quelque chose
29:01qui m'a fasciné
29:01chez les écologistes
29:02et je pense que vous êtes
29:03un écologiste sincère.
29:04C'est que vous dites
29:05à ceux qui ne croient pas
29:07au réchauffement climatique,
29:08vous êtes des climato-sceptiques
29:09mais regardez les études,
29:10regardez les chiffres.
29:14Les climato-sceptiques
29:15ne croient pas
29:15en la science et aux chiffres.
29:17Mais moi, vous,
29:17vous êtes un migro-sceptique.
29:19C'est-à-dire qu'en gros,
29:19il y a des sciences,
29:20il y a des études,
29:21il y a des chiffres
29:22et vous dites
29:23que c'est des fake news.
29:24Donc, en fait,
29:24vous êtes dans le déni migratoire
29:27comme d'autres
29:28sont dans le déni climatique.
29:30Donc, vous êtes dans le même
29:31anti-science
29:32et dans le même anti-rationnel.
29:33Moi, je vous dis
29:34qu'il y a des chiffres
29:34du ministère de l'Intérieur
29:35et de l'INSEE.
29:36Si vous êtes maintenant
29:37un migro-sceptique,
29:38assumez-le.
29:39Mais dans ce cas-là,
29:39il faut aller
29:40dans l'idéologie.
29:43Mais nous,
29:43on essaie de faire
29:43du rationnel ici.
29:44Vous voyez ?
29:45Moi, par exemple,
29:45je crois...
29:46Moi aussi,
29:46j'ai le rationnel.
29:47Moi, je crois qu'il y a un réchauffement.
29:49Je vous laissez pareil.
29:50Dans ma vie,
29:50j'ai eu deux lieux de vie réels.
29:53La Seine-Saint-Denis
29:54et Marseille
29:55et les Bouches-du-Rhône.
29:56Autant vous dire que
29:57je crois que
29:58en vivant pleinement
30:00dans les quartiers,
30:00j'en suis un,
30:01à Marseille
30:02et c'était le cas aussi
30:03en Seine-Saint-Denis,
30:04je crois connaître
30:05à peu près bien
30:05les pressions migratoires,
30:08les difficultés à vivre.
30:09Donc, vous savez par exemple
30:11que la plupart
30:12des personnes
30:14de confession juive
30:15ont quitté le 93
30:16et qu'ils n'habitent plus
30:17parce que...
30:17Mais je sais ça.
30:18Malheureusement, je sais.
30:19Pour quelle raison ?
30:20Parce qu'ils n'aiment pas
30:20l'architecture ?
30:22Non, non, non.
30:22Rien à voir.
30:23Ah, d'accord.
30:24Il ne vous a pas échappé.
30:27Le Benamias,
30:29le nom Benamias
30:30est un tout petit pot
30:31d'origine juive.
30:32Jean-Luc, je l'ai échappé.
30:34Je vous le rappelle.
30:35Non mais Jean-Luc,
30:35je ne critique pas.
30:36Mais je dis simplement
30:37qu'à un moment,
30:38on ne peut pas...
30:39Vous savez, en fait,
30:40être dans le déni migratoire,
30:42c'est ce qui fait monter
30:43le Rassemblement national.
30:44Je ne suis pas dans le déni migratoire.
30:44Si vous êtes dans le déni,
30:45vous avez dit je ne sais pas.
30:46Je suis dans la réalité.
30:46Le réalisme est...
30:47Celui que j'essaie d'expliquer,
30:52et c'est ça la difficulté,
30:53c'est que les migrations,
30:55d'ailleurs ça existe
30:56depuis des millénaires,
30:57et que rien ne peut les arrêter
30:59si on ne développe pas
31:00l'ensemble de l'humanité.
31:01C'est vite fait parce que
31:02je ne suis pas là...
31:03Oui, c'est pas le sujet.
31:06Ce n'était pas le sujet migratoire.
31:07C'est un autre débat.
31:08Et j'invite juste
31:10à deux petites réflexions,
31:11et c'est aussi une invitation
31:12par la suite.
31:14D'une, l'islam n'est pas une race.
31:15Donc, rentrer ça dans la case
31:17du racisme,
31:17c'est totalement incohérent.
31:19D'ailleurs, notre propre constitution
31:20consacre la lutte
31:22contre les discriminations.
31:23Donc, en fait,
31:24tout atteint de fait
31:25à des musulmans,
31:25c'est une discrimination.
31:26Donc, le terme d'islamophobie
31:28à mêler musulmans et islam
31:30n'a aucun sens de base.
31:31C'est un fourre-tout politique.
31:32Dernier point.
31:33J'invite tous les députés de gauche,
31:35tous les députés de gauche
31:36à m'expliquer à moi
31:37ou à un apostate de l'islam,
31:39comme par exemple Alibabal,
31:40ce qu'est l'islamophobie
31:41et ce qu'est l'islamisme.
31:43Je les invite.
31:44Vraiment qu'ils organisent un débat.
31:45Il y a eu le sujet
31:46la semaine dernière
31:46avec l'afterfoot
31:47qui s'est pris une vague de haine
31:49absolument incroyable
31:50avec Caroline Yannan.
31:51J'invite les Mathilde Panot,
31:53les Bompard,
31:54les Délougou,
31:55les David Guéraud
31:56qui fait toujours le malin
31:57sur ce sujet,
31:58à aller leur expliquer en face
31:59ce que c'est.
32:00Vraiment.
32:01C'est la haine de l'islam.
32:02C'est islamophobie.
32:05On a le droit de détester une idée.
32:07On a le droit de détester une idée.
32:08Ce n'est pas parce que je dis
32:09que le communisme c'est de la merde
32:10que je dis que Fabien Roussel
32:11en est une.
32:12Ce n'est pas parce que je dis
32:13que la politique de Macron
32:14je n'aime pas
32:15que tous les Français sont des cons.
32:16C'est bien ce que l'on dit tout à l'heure.
32:17C'est-à-dire que tout cela
32:18vient bien, une fois de plus,
32:19souligner la mort de la nuance.
32:22La mort de la capacité
32:23d'être dans un discernement subtil
32:26et quelque part une forme
32:29d'esprit rationnel français
32:32qui est complètement combattu en brèche
32:33par des idéologues
32:35qui considèrent qu'il y a
32:37amis, ennemis et incapacité
32:40de pouvoir discerner
32:41ce qui se passe en face.
32:42Moi, ce qui m'étonne un petit peu,
32:43peut-être que vous pourriez me répondre,
32:44Jean-Luc,
32:45je ne sais pas très bien
32:47comment l'exprimer,
32:48c'est cette espèce
32:49de fermeture
32:50de la pensée
32:51finalement
32:51chez LFI
32:53quand on voit
32:53on peut penser
32:54ce qu'on veut
32:56de frontières,
32:57trouver que c'est un torchon
32:58d'extrême droite
32:59mais comment est-ce qu'on peut
33:00justifier l'interdiction
33:01d'un journaliste
33:02dans l'enceinte
33:03de l'Assemblée nationale ?
33:04Et son agression.
33:05Et son agression.
33:06Comment est-ce qu'on peut
33:07par le biais de cette proposition
33:08de commission d'enquête
33:10vouloir restreindre la parole ?
33:12Comment la gauche
33:13est devenue
33:14une sorte de censeur ?
33:17La provocation
33:18de ce journal
33:19qui s'appelle Frontières
33:20me paraissait
33:21me paraître
33:21ils ont bien réussi leur coup.
33:26Je ne suis pas là
33:28pour défendre
33:30la LFI
33:30mais clairement
33:32c'était l'ensemble
33:33de la gauche
33:34qui a participé
33:35devant
33:36quels étaient
33:37les députés
33:38qui étaient
33:38en action devant
33:40ce n'était pas
33:40la LFI
33:41c'était des députés
33:42du Parti Communiste
33:43et du Parti Socialiste.
33:44Non mais la gauche
33:45parlons de la gauche
33:45en général
33:46c'est-à-dire
33:46comment la gauche
33:47en général
33:48comment la gauche
33:48aujourd'hui
33:49est devenue
33:49une forme
33:50de censeur
33:51comment cette gauche
33:53aujourd'hui
33:54veut mettre
33:55des barrières
33:55à l'humour
33:56mettre des barrières
33:57à la liberté d'expression
33:59enfin voilà
33:59je ne veux mettre
34:01aucune barrière
34:02à la liberté d'expression
34:03aucune barrière
34:03à l'humour
34:04je ne pense pas
34:05être le seul
34:05à gauche
34:06dans toutes les formations
34:07de gauche
34:07qui existent
34:07heureusement
34:08il en existe beaucoup
34:08qui ne défendent pas
34:10toutes les positions
34:11parfois extrêmes
34:13de la LFI
34:13voilà
34:14enfin bon
34:14clairement
34:15mélanger tout ça
34:16en disant
34:17voilà maintenant
34:17la LFI
34:18c'est vrai
34:19toute la gauche
34:20représentée par la LFI
34:21ça n'est pas le cas
34:22parce qu'en fait
34:23à un moment
34:23quand il va y avoir
34:24des accords électoraux
34:25comme ça a été le cas
34:26la dernière fois
34:26les uns et les autres
34:27vont se coucher
34:28d'ailleurs
34:29j'en appelle peut-être
34:30aux auditeurs socialistes
34:31vous savez qu'il va y avoir
34:32le grand congrès socialiste
34:33pour savoir
34:33qui sera le nouveau
34:34la ligne de fracture
34:36principale
34:37entre fort et les autres
34:38c'est de savoir
34:38est-ce qu'on est pour
34:39ou contre LFI
34:40vous avez choisi
34:41votre camp
34:42qui est l'accommodation
34:43avec l'ultra-gauche
34:44au moins vous l'assumez
34:47ce qui n'est pas le cas
34:47ce qui n'est pas le cas
34:48des autres
34:49et deuxièmement
34:49si j'en reviens
34:50sur l'histoire
34:50de ce qui s'est passé
34:51avec Frontière
34:51imaginons juste un instant
34:53l'inverse
34:53d'accord
34:54qui est des journalistes
34:55de l'humanité
34:56qui aillent à l'Assemblée
34:58et que les députés
35:00de droite
35:00qui disent
35:01maintenant
35:01on ne veut plus
35:02de l'humanité
35:02et qui commencent
35:03à mettre des coups
35:04dans les journalistes
35:05de l'humanité
35:06mais tout le monde
35:07serait scandalisé
35:08et à juste titre
35:09et là on essaie
35:10de minimiser des choses
35:11qui se sont passées
35:12dans l'enceinte même
35:13de l'Assemblée nationale
35:13quand on fait émerger
35:14la culture racaille
35:16parce que De Logu
35:17je rappelle
35:17lorsqu'il y a eu
35:18les dépouillements
35:19pour l'élection
35:19du président
35:20à l'Assemblée
35:21qu'il fait quand même
35:22un tête-tête
35:23avec un autre député
35:24mais qu'est-ce que sont
35:25ces gens ?
35:26Jean-Luc Benhamias
35:27vous qui êtes
35:28quelqu'un d'engagé
35:29de sincèrement engagé
35:31comment vous pouvez
35:32tolérer des comportements
35:33pareils ?
35:35Je ne tolère
35:37aucun comportement
35:38existif
35:39et extrême
35:40à ce niveau-là
35:41après j'essaie
35:41de faire la part
35:42des choses
35:42par rapport
35:43à ce qui existe
35:43en France
35:44entre l'extrait de droite
35:45la gauche
35:46les écolos
35:48la droite démocratique
35:49qui a du mal
35:50à exister
35:50je ne vous apprends rien
35:52en ce moment
35:54enfin aujourd'hui
35:55ce qu'on appelle
35:56l'extrême-gauche
35:57radicale
35:58toute la LFI
35:59à ce niveau-là
36:00n'est pas extrémiste
36:00de gauche radicale
36:01une partie
36:02vous avez raison
36:03on va avancer
36:04on va passer
36:05on reste
36:06Mickaël avec vous
36:08juste à vous
36:09pour conclure
36:09parce qu'en fait
36:10en réalité
36:11les arbitres
36:11seront bien évidemment
36:13les français
36:13qui voient bien tout cela
36:15et j'en veux
36:18pour l'instant
36:18parce qu'évidemment
36:19on n'est qu'à deux ans
36:20mais j'en veux
36:20pour preuve aussi
36:21en tout cas
36:22pour un élément
36:22de réflexion
36:24ce sondage
36:25publié aujourd'hui
36:26par l'opinion
36:26d'Arris Interactive
36:29qui une fois de plus
36:31installe la France
36:33autour de la droite
36:34autour
36:35en tout cas
36:35les électeurs sondés
36:37s'il y avait
36:37la présidentielle
36:38dimanche
36:39ce serait
36:40incontestablement
36:41des candidats
36:43entre la droite
36:44et l'extrême-droite
36:45qui seraient en avant
36:47et surtout
36:47avec une gauche
36:48qui peine
36:49à émerger
36:50qui peine à convaincre
36:50les français
36:51qui peine
36:52à avoir un corpus
36:53donc tous ces débats
36:55intra-gauche
36:57et utérins
36:58au fond
36:59laissent les français
36:59non seulement froid
37:00mais de plus en plus
37:01distanciés
37:02avec cette idée
37:05cette famille politique
37:06qui a longtemps
37:06dirigé la France
37:07votre coup de gueule
37:10Mickaël
37:10concerne les relations
37:13enfin le discours
37:14diplomatique français
37:15au prochain
37:15oui c'est l'incohérence
37:16du discours diplomatique
37:17français porté au plus
37:18haut niveau
37:19par le président
37:19de la république
37:20d'abord en général
37:21mais là cette fois-ci
37:22avec un focus
37:23on peut évidemment
37:24élargir le propos
37:25mais le point de départ
37:26c'est le fait
37:28ce sont les déclarations
37:29successives
37:29du président de la république
37:31qui dit que
37:32pour la gouvernance
37:34à venir
37:34pour reconstruire Gaza
37:36le point de départ
37:38c'est que le Hamas
37:38doit quitter
37:39donc le pouvoir
37:41et qui
37:42deux jours plus tard
37:43ou même
37:43un jour plus tard
37:45de retour en avion
37:46donne une interview
37:46à France 5
37:47et annonce
37:48qu'il y aura
37:49une reconnaissance
37:50par la France
37:51de l'état
37:51de Palestine
37:52au mois de juin
37:53lors de la conférence
37:54à New York
37:55avec l'Arabie Saoudite
37:56sur la reconstruction
37:57de Gaza
37:58alors que le Hamas
37:59sera encore au pouvoir
38:00de ce point de vue là
38:02c'est quand même
38:02voilà
38:03faire
38:04une fois de plus
38:05de donner un marche-pied
38:08à cette formation terroriste
38:10qui n'a pas l'intention
38:10aujourd'hui
38:11de quitter le pouvoir
38:11à Gaza
38:12et d'ailleurs
38:12elle a parfaitement compris
38:13puisqu'il y a une publication
38:15une réaction
38:16du Hamas
38:17qui considère
38:17que le geste de la France
38:19est un pas très important
38:20donc voilà
38:21une fois de plus
38:22le président de la république
38:24a dit qu'on avait mal
38:25interprété ses propos
38:26bien évidemment
38:26mais le simple
38:27on connaît maintenant
38:29depuis 2017
38:30on connaît la mécanique
38:31le simple fait
38:31qu'il y ait eu
38:32un commentaire
38:33du président de la république
38:34disant
38:34vous avez mal compris
38:35mes propos
38:36c'est évidemment
38:36le signe
38:37qu'il a commis une erreur
38:38mais que comme on sait
38:39qu'il ne les reconnaît jamais
38:40ça passe d'abord
38:41par culpabiliser
38:42ceux qui ont interprété
38:43c'est aussi prendre le pouls
38:45c'est-à-dire qu'il a aussi
38:46je pense que ça a été
38:47aussi un peu volontaire
38:48l'idée a été donnée
38:49ça a circulé
38:51et après il y a
38:51ok ça passe pas très bien
38:53il y a un petit
38:53mais c'est même plus compliqué
38:55que ça
38:55c'est à remettre
38:57je pense dans le cadre
38:58de la relation
38:58avec MBS
39:00il m'a été rapporté
39:02par deux
39:02M. Ben Salman
39:04pardon
39:04effectivement
39:05qui est le prince
39:05donc
39:06le dirigeant
39:07de l'Arabie saoudite
39:08qui possède d'ailleurs
39:10vraiment les clés
39:10de l'avenir
39:11du Moyen-Orient
39:12lui vraiment
39:14et en fait
39:15il m'a été rapporté
39:17par deux personnes
39:18qui étaient présentes
39:19dans la délégation
39:20lors du voyage dernier
39:21du président de la République
39:22en Arabie saoudite
39:24face à MBS
39:25où Macron le pressait
39:28en disant
39:28il faut absolument
39:28qu'il y ait un état
39:29de Palestine
39:30il faut absolument
39:30qu'il y ait un état
39:31et lui il disait
39:32mais calmons-nous
39:34calmons-nous
39:34d'abord laissons
39:35la période actuelle
39:38se terminer
39:38c'est-à-dire
39:39faisons en sorte
39:39que d'abord
39:40que le Hamas
39:40soit totalement détruit
39:42et après
39:43on verra
39:43et ensuite
39:44devant les convives
39:45de la délégation française
39:46absolument éberluée
39:47il s'est
39:48laissé aller
39:50à une diatribe
39:51extrêmement violente
39:52à l'égard des Palestiniens
39:53en fait
39:54ce que les Européens
39:55sont en train
39:55de comprendre
39:57c'est qu'il y a une réalité
39:58que l'on connaît
39:59depuis longtemps
39:59mais qui n'a jamais été perçue
40:00par l'opinion publique
40:02ici
40:02c'est qu'au fond
40:04maintenant
40:04les discours sont en train
40:05de se désinhiber
40:06de la part des chefs
40:07d'État arabe
40:08ils n'ont jamais
40:09jamais
40:10supporté
40:11la question palestinienne
40:12ils n'ont jamais
40:13accordé la moindre confiance
40:14à Rafat
40:15ils savent simplement
40:16que c'est une sensibilité
40:17au sein de leur opinion
40:18mais ils ne considèrent pas
40:20qu'il faille obérer
40:21des évolutions politiques
40:24à l'aune
40:24d'abord
40:25du
40:26je dirais
40:27du postulat
40:28que la question palestinienne
40:30doit être prioritaire
40:31en tout
40:31ce qu'est la grammaire
40:33diplomatique française
40:34depuis des années
40:34et eux
40:35et d'ailleurs
40:35les accords d'Abraham
40:36l'ont bien montré
40:37ne considèrent pas cela
40:39et on assiste
40:41à une désinhibition
40:42de ce discours
40:43de la part des dirigeants arabes
40:44on va marquer une pause
40:46et on se retrouve dans un instant
40:47on va parler des relations
40:48entre la France
40:49et l'Algérie
40:50à tout de suite
40:51Sud Radio
40:52votre attention
40:53est notre plus belle récompense
40:55vous d'accord
40:55Valérie Expert
40:56alors
40:57on n'aura pas eu le temps
40:59de traiter tous les sujets
41:00que nous souhaitions
41:01traiter
41:02mais 12 agents français
41:03contraints de quitter
41:04Alger
41:05le ton est monté
41:07entre la France
41:08et l'Algérie
41:08pourtant le président
41:09de la République
41:09la semaine dernière
41:11semblait dire
41:11que les relations
41:12s'apaisaient
41:14que son ami
41:15Théboune
41:16allait
41:16finalement
41:18peut-être
41:19faire un geste
41:20en direction
41:21de l'écrivain
41:24Boalem Samsal
41:24qui je le rappelle
41:25est toujours incarcéré
41:26qui semble-t-il
41:27aurait quitté l'hôpital
41:28pour revenir
41:29dans sa cellule
41:31l'affaire
41:32en fait
41:32c'est une affaire
41:33de Barbouze
41:34c'est un influenceur
41:36algérien
41:36enfin algérien
41:39qui est
41:40qui influe
41:41contre l'Algérie
41:42qui aurait été
41:43enlevée
41:44par trois hommes
41:46dont l'un
41:47employé du consulat
41:48d'Algérie
41:49ils ont été mis
41:50en examen
41:51et donc réponse
41:52d'Alger
41:53peut-être
41:53on est toujours
41:56en fait la situation
41:57n'évolue pas
41:57donc avec Alger
41:58qui demande
41:58à ce que
41:5912 personnes
42:00quittent le consulat
42:01ce matin
42:0212 agents français
42:04quittent le consulat
42:05enfin l'ambassade
42:06de France
42:07à Alger
42:07on a déjà eu ce débat
42:09plusieurs fois
42:09mais je pense
42:10moi j'aimerais
42:11ce rapport
42:11de force
42:12je ne le conteste pas
42:12mais pour moi
42:13on n'a pas les armes
42:14je le redis
42:15à chaque fois
42:15Téboune
42:15il s'amuse
42:16oui
42:17on a un peu
42:17l'impression
42:18que ça donne
42:18je connais bien
42:19la situation
42:20en Algérie
42:21personnellement
42:21je vous assure
42:22que là-bas
42:23pour eux
42:23c'est un jeu
42:24le gouvernement
42:24algérien
42:25c'est son épreuve
42:26de force
42:26c'est un peu
42:27son épreuve
42:27du feu
42:28d'ailleurs
42:28et c'est aussi
42:29sa manière
42:29d'exister
42:30aussi bien
42:31sur la scène
42:31internationale
42:32que vis-à-vis
42:33de sa propre
42:33population
42:34c'est une question
42:34aussi de politique intérieure
42:35donc ils vont
42:36pourrir la situation
42:37au maximum
42:38moi ça me surprend
42:40qu'on soit encore surpris
42:41pour être honnête
42:42de la situation
42:42Jean-Luc
42:44sur ces relations
42:46en montagne russe
42:47avec l'Algérie
42:49avec Rotaillot
42:50qui prenait
42:50la méthode forte
42:52qui n'a pas été
42:53écoutée
42:54est-ce qu'on a les moyens
42:54comme le dit
42:55Mehdi Raich
42:55et donc cette nouvelle
42:56cette nouvelle affaire
42:58qui tend un peu plus
42:59les relations
42:59oui enfin
43:01je ne sais pas
43:02clairement
43:03je l'ai déjà dit
43:04sur cette antenne
43:04je pense que
43:06les Algériens
43:08ne sont pas nos ennemis
43:09on n'a pas réglé
43:12on n'a jamais réglé
43:13j'apprends rien à personne
43:14en disant cela
43:15l'après
43:17indépendance
43:18de l'Algérie
43:18voilà
43:19alors il est temps
43:20de mettre tout ça
43:21vraiment à plat
43:22voilà
43:23après j'écoute
43:24le président de la république
43:26dit un truc
43:26comme beaucoup de trucs
43:28qu'il dit
43:28d'ailleurs
43:29que vraiment
43:29ce n'est pas suivi des faits
43:31je conçois bien
43:33et je vois bien
43:34que
43:34Tébou le président algérien
43:36joue avec
43:37s'amuse un peu
43:39pas mal
43:39même d'ailleurs
43:40avec ce qui se passe
43:41avec la France
43:42voilà
43:42après je le redis
43:44je pense que nous avons
43:45tout intérêt
43:45à commencer
43:47à régler
43:48la question algérienne
43:49franco-algérienne
43:50et de remettre
43:51les choses
43:51totalement à cela
43:52voilà je pense
43:53qu'il y a un certain
43:53nombre d'intellectuels
43:54français
43:54spécialistes de l'Algérie
43:56ou algériens
43:57spécialistes des relations
43:59entre l'Algérie
43:59et la France
44:00qui seraient capables
44:01de redéfinir un peu
44:02les relations normales
44:03qu'il devrait y avoir
44:04entre l'Algérie
44:05et la France
44:05car il s'agit bien
44:06d'une chose
44:07c'est retrouver
44:08des relations normales
44:09moi je pense
44:10qu'en fait
44:10surtout il y a une partie
44:12de la classe politique française
44:13qui devrait s'offrir
44:14une bonne séance
44:15de psychologie lacanienne
44:16puisque Lacan disait
44:17que le réel
44:18c'est quand on se cogne dedans
44:19et j'ai l'impression
44:20que toute une partie
44:21de la classe politique française
44:22n'a toujours pas compris
44:23qu'un pays
44:24qui a une telle hostilité
44:27vis-à-vis de notre pays
44:28n'est pas un pays ami
44:29je rappelle quelques faits
44:30bien évidemment
44:31la dernière fois
44:32que le président de la république
44:33Macron est allé en Algérie
44:34le lendemain
44:35le couplet anti-français
44:37était restauré
44:38dans l'hymne national algérien
44:39qu'est-ce que vous voulez de plus
44:41est-ce que vous avez
44:41Jean-Luc Benamias
44:42un autre pays
44:43dans lequel il y a
44:44un couplet anti-français
44:45dans son hymne national
44:46qu'est-ce que vous voulez de plus
44:48que lorsque
44:48on va dans des manifestations
44:50officielles
44:51on change la langue française
44:53pour l'anglais
44:54et qu'est-ce que vous voulez de plus
44:55qu'un écrivain
44:56qui devrait être soutenu
44:57par toute la gauche
44:58est encore emprisonné
44:59a été condamné
45:00à 5 ans de prison
45:01parce qu'il avait un avocat
45:02qui était juif
45:03monsieur Zimré
45:04qu'est-ce que vous voulez de plus
45:06pour réaliser enfin
45:07et sortir du délit
45:08je l'ai déjà dit
45:11sur centaines
45:11j'ai signé immédiatement
45:13la pétition
45:13oui mais qu'est-ce que vous voulez de plus
45:16alors dans ce cas-là
45:17qu'est-ce que vous comprenez pas
45:18alors comment vous pouvez
45:19après je pense que
45:20toute l'Algérie
45:21encore une fois
45:22n'est pas
45:23forcément d'accord
45:24mais d'accord
45:25mais c'est pas le sujet
45:26ça n'a rien à voir
45:27mais c'est pas le sujet
45:28en Algérie
45:29qui sont des traditions
45:30totalement différentes
45:32de ce qu'on connait
45:33avec une grande majorité
45:35des Algériens
45:35enfin tout ça me paraît
45:36clairement
45:38je le redis
45:39Jean-Luc excusez-moi
45:40Jean-Luc excusez-moi
45:42excusez-moi
45:43avec l'Algérie
45:43moi ce qui me fascine
45:45je termine par là
45:46ce qui me fascine
45:46c'est que je ne comprends pas
45:47une chose
45:47c'est comment la gauche
45:48mais vraiment
45:50passe son temps
45:50à parler de Trump
45:52et des affreux américains
45:53alors que là
45:54il y a des gens
45:54qui directement nous menacent
45:56qui nous insultent
45:57et qui ne
45:58ils sont toujours pas
45:59ils montent les gros bras
46:00face à Trump
46:01mais face à des gens
46:02qui sont des Algériens
46:03qui nous insultent
46:04ils disent rien
46:05oui
46:05alors
46:06où est la menace
46:08je veux bien croire
46:09qu'ils nous insultent
46:10mais où est la menace
46:11il y a 200% qui viennent
46:13d'être expulsés
46:13indépendamment de ça
46:15puisqu'on parle beaucoup
46:16dans les propos
46:17surtout de Jean-Luc Benamia
46:18ce qu'il faut retrouver
46:18une relation normale
46:19je dirais que
46:21la première des relations
46:22normales à retrouver
46:23c'est que l'Algérie
46:24retrouve une relation normale
46:25avec son peuple
46:26qu'en réalité
46:28ce qui se passe
46:28c'est que la question
46:29de savoir
46:29non mais la question
46:30c'est là où
46:31on aimerait entendre aussi
46:33des voix qui en France
46:34aiment bien toujours
46:35se mobiliser
46:35pour la liberté d'expression
46:37soi-disant
46:37et pour la liberté
46:39des peuples
46:39le peuple algérien
46:41qui vit dans le dénouement
46:42le plus total
46:43est dirigé par des gens
46:45richissimes
46:46assis sur une manne
46:47pétrolière
46:48une manne gazière
46:49considérable
46:51et dont ils gardent
46:52l'argent
46:52donc de ce point de vue là
46:53c'est la raison
46:54pour laquelle
46:54il y a des discours
46:56qui sont des discours
46:57antagonistes
46:58qui sont décidés
46:59uniquement à faire en sorte
47:00que les Algériens
47:01se détournent
47:02de la vraie réalité
47:03d'ailleurs
47:03on l'a bien vu
47:04le moment
47:04où il y a
47:05des manifestations
47:06à quel point
47:07c'est réprimé
47:08et moi je ne comprendrai
47:10jamais pourquoi
47:11la gauche française
47:13a laissé à ce point
47:14effectivement
47:15Boalem Sansal
47:16à ce point
47:16ne s'occupe pas
47:17de ces sujets-là
47:18à ce point
47:19ne sait plus parler
47:20de ce qui se passe
47:21au Proche-Orient
47:22à ce point
47:22ne comprend plus rien
47:23en fait c'est ça
47:24le grand décrochage
47:26mais quand vous dites
47:27Jean-Luc
47:27que l'Algérie
47:28n'est pas notre ennemi
47:29je ne sais pas
47:31quel est votre temps
47:32mais qu'est-ce qu'il faut
47:33de plus
47:33c'est quoi un ennemi
47:34c'est quoi un ami
47:35est-ce que c'est un pays ami
47:36ah oui c'est un pays
47:37c'est un pays
47:38avec lequel nous avons
47:39tellement de relations historiques
47:41qu'à un moment donné
47:42on a des relations historiques
47:43c'est quoi les relations
47:44c'était la colonisation
47:45ça fait 60 ans
47:46que c'est fini maintenant
47:48on ne peut pas dire
47:49il faut tourner la page
47:50et sans arrêt
47:51revenir à l'histoire
47:51l'histoire joue un rôle profond
47:56par rapport à
47:57de très nombreux conflits
47:59dans le monde
47:59je rajoute légèrement
48:00un point sur ce que
48:00vient de dire
48:01Mickaël
48:03l'Algérie
48:04il ne faut pas oublier
48:05sur le sujet
48:05de la liberté d'expression
48:06en Algérie
48:06il y a deux lois
48:07qu'il faut retenir
48:08et ça vaut tout du pays
48:08la loi sur la concorde civile
48:10de 99
48:11elle interdit les Algériens
48:12de parler
48:12de ce qui s'est passé
48:13durant la décennie noire
48:14elle a été ratifiée
48:15en 2006
48:16par celle de Bouteflika
48:17sur la charte
48:17de la concorde civile
48:18où toute personne
48:19qui parlera de la décennie noire
48:20ira en prison
48:21ça vous dit un petit peu
48:22la manière
48:23dont ça fonctionne
48:25dans l'agente militaire algérienne
48:26après dans nos relations
48:28avec l'Algérie
48:28vous vous dites
48:29et il s'amuse
48:30il s'amuse
48:31parce qu'il n'y a pas
48:32de réponse en face
48:32et qu'on n'a pas les moyens
48:33ce que vous disiez
48:34par contre il y a une chose
48:34qu'a dit Téboune
48:36qui est intéressante
48:37et du coup ça rejoint
48:38un peu ce que fait
48:39Bruno Retailleau
48:40il a raison sur un point
48:41moi je parle à qui
48:43je parle à Bruno Retailleau
48:44je parle à Emmanuel Macron
48:44ce brouillage diplomatique
48:46est terrible
48:47pour les relations franco-algériennes
48:49alors nous aussi
48:50on n'aide pas beaucoup
48:50et d'ailleurs en termes
48:51de cohérence gouvernementale
48:52c'est étonnant
48:53de voir à quel point
48:54il y a officiellement
48:55il y a eu depuis quelques jours
48:56une réconciliation
48:57avec l'Algérie
48:58avec toutes les nouvelles mesures
49:01et les nouvelles pages
49:02qui devaient s'ouvrir
49:03et comment quelques jours plus tard
49:04le ministère de l'Intérieur
49:05décide de l'arrestation
49:06alors qu'on sait bien
49:09que dans cette affaire
49:10Bruno Retailleau
49:11a été mis de deux côtés
49:12justement
49:13parce que
49:13ce que vous venez de dire
49:14il y a eu
49:15une incohérence
49:16ou un dialogue
49:17qui s'est renoué
49:18au plus haut niveau
49:19et voilà que le ministère de l'Intérieur
49:21remet une pièce dans la machine
49:24et finalement
49:26redégrade
49:26l'état des relations
49:28donc là aussi
49:29il y a certainement
49:29il s'est passé des choses
49:30au sommet de l'État français
49:31mais moi je résume ça souvent
49:32d'une seule phrase
49:33c'est que Macron
49:34Emmanuel Macron
49:35ne parle pas l'arabe
49:37pour regarder sa difficulté
49:38dans le sens où
49:39il ne comprend pas
49:40ce qui se passe
49:41dans ces pays-là
49:41les autres non plus
49:43je ne pense pas que
49:44ni Hollande
49:44ni Sarkozy
49:46ni même Chirac
49:47il a raison
49:48s'il y a des intérêts
49:49de la région
49:50c'est autre chose
49:51regardez par exemple
49:52la façon dont il nous a fâché
49:53longuement avec le Maroc
49:54regardez la façon
49:55dont ils se comportaient
49:56au Liban
49:57dans lequel ils ont cru voir
49:58au SS 117
49:59il est arrivé
50:00il leur disait
50:01bon les gars
50:01je vous donne 24 heures
50:02pour régler tous vos petits problèmes
50:04au Proche-Orient
50:04et puis après je reviens
50:06et j'espère que tout ça sera réglé
50:07je pense qu'il ne comprend pas
50:10ce que c'est que la diplomatie
50:11dans ces zones-là
50:12pensant que nous pouvons
50:14encore arriver
50:14et dans le fond
50:16il y avait peut-être même
50:17une forme de paternalisme
50:18là-dedans
50:18en disant
50:19bon vous êtes bien gentil
50:20avec toutes vos histoires
50:20vous allez me régler ça
50:21et je leur dis
50:22mais attends
50:22mais jamais de la vie
50:24nous on fait notre histoire
50:25et on a le rapport
50:26à la France
50:27dont on a besoin
50:28effectivement
50:28pour justifier
50:29notre position
50:30de régime militaire
50:31alors tout le monde
50:33à gauche
50:33n'est pas indifférent
50:34à Boilem-Samsal
50:35Christine Bouillaud
50:35qui est à Toulouse
50:37me signale
50:39que Carole Delga
50:40a depuis
50:42quelques jours
50:43installé deux bâches
50:44sur les hôtels
50:45de la région
50:46pour la libération
50:47de Boilem-Samsal
50:48mais tous les députés
50:50socialistes
50:51se sont abstenus
50:51pendant le vote
50:52à l'Assemblée nationale
50:53tous
50:53c'est vrai
50:54bon
50:55réaction Jean-Luc
50:57sur ce que disait
50:59Mickaël
50:59sur ces relations
51:01franco-algènes
51:01parce qu'il va y avoir
51:02une escalade
51:03forcément
51:03si les Français
51:04si les agents français
51:05sont renvoyés
51:06la politique veut
51:09que la réciprocité
51:10soit appliquée
51:11donc on va renvoyer
51:12je pense qu'à un moment donné
51:14l'escalade va s'arrêter
51:15voilà ce que j'en pense
51:16par définition
51:17et par obligation
51:18de relation
51:20entre l'Algérie
51:21et la France
51:21je l'ai dit
51:22je l'aurais dit
51:22voilà
51:22il faut que ça se
51:23à un moment donné
51:24tout ça soit responsable
51:26et je pense que
51:26c'est bien une question
51:28sur laquelle les choses
51:29seront responsables
51:29ça ne règlera pas
51:30tous les problèmes
51:31par rapport à la dictature algérienne
51:33merci à tous les quatre
51:35très bonne journée
51:36sur Sud Radio
51:37à demain
51:38Sud Radio
51:39Parlons vrai
51:40Parlons vrai
51:41Sud Radio
51:42Parlons vrai