• hier
Mettez vous d'accord avec Alexandra Szpiner, Frank Tapiro, Jean Christophe Gallien et Michaël Darmon.

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-01-14##

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Transcription
00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et tout de suite, les débats reprennent avec Alexandre Aspiner, enseignant délégué spécial en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France,
00:14Franck Tapiro, publicitaire, fondateur de Diaspora Défense Force, Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication.
00:21Et nous attendons toujours Mickaël Darmon, je ne sais pas où est Michael, journaliste politique chez I24 News.
00:29Oui, nous parlions de Dauphine et de cette projection. Vous vouliez réagir, Alexandre Aspiner ?
00:36– Je voulais réagir pour dire que... – Cette résurgence quand même d'antisémitisme...
00:41– Non mais cette résurgence qui est entretenue par El-Effi, qui veut placer la question juive,
00:47qui a réinventé la question juive et qui veut la mettre au cœur de l'université, c'est tout à fait scandaleux.
00:55Moi je voudrais quand même rappeler que l'ancien président de Dauphine, Helmoud Moude, a toujours été exemplaire.
01:03– Toujours. – Il avait interdit la venue de Rima Hassan
01:08pour risque de troubles à l'ordre public et c'est le tribunal administratif qui avait autorisé sa venue.
01:15Je pense que nous avons besoin, l'ancien ministre de l'enseignement supérieur était de ce point de vue-là extrêmement courageux,
01:24nous avons besoin de présidents d'universités qui soient fermes, qui aient le verbe courageux
01:31et qui soient absolument implacables pour ces antisémites qui viennent installer leur haine au cœur des lieux de savoir.
01:41– Et monsieur Helmoud avait été exemplaire, moi j'avais travaillé avec lui justement pour la première interdiction de Rima Hassan,
01:47il a été exemplaire parce qu'il a été très rapide, immédiatement, dès que l'annonce a été faite par Rima Hassan de venir,
01:52il a tout de suite demandé l'interdiction de cette venue et c'est le tribunal administratif qui est revenu derrière,
01:58mais il a été au soutien d'abord tous les étudiants juifs, leur permettant d'abord d'assister à cette conférence,
02:03ça aussi c'était formidable, nous étions devant, on a fait une petite manifestation on va dire,
02:08pour pousser Rima Hassan juste à répondre aux étudiants juifs, ce qu'elle n'a pas fait.
02:12– Il y a un auditeur qui dit mais c'est possible de critiquer Netanyahou sans être traité d'antisémite, je pose la question.
02:18– Mais les Israéliens eux-mêmes le font, c'est pas le sujet.
02:21– Mais c'est quoi le sujet pour être précis pour nos auditeurs,
02:24c'est-à-dire que vous ne dites pas il faut censurer toute critique de Netanyahou ?
02:27– Mais les Israéliens le font eux-mêmes, c'est pas le sujet, on a le droit de critiquer Israël,
02:32on a le droit de critiquer ses dirigeants, les Israéliens le font mieux que nous tous ici réunis.
02:38– Il y a même des manifestations mondiales.
02:40– Il y a des manifestations contre Netanyahou tous les samedis soirs, c'est pas le sujet,
02:44le sujet c'est qu'elle et FI instrumentalisent ce conflit
02:49et instrumentalisent ce qui se passe actuellement en Israël
02:55pour libérer leur antisémitisme crapuleux, c'est ça la réalité.
03:01– C'est-à-dire que la façon dont le documentaire, j'essaie de me faire un peu l'avocat du diable,
03:05dont l'affiche du documentaire annonce le documentaire n'est pas d'une neutralité absolue.
03:11– Le préalable, c'est le préalable en fait, c'est le sujet.
03:14Si vous ne prenez que le préalable qu'il y a un génocide à Gaza, tout s'arrête,
03:17puisqu'il n'y a pas de génocide à Gaza.
03:19Et les chiffres, même donnés par le Hamas, ce qui est de dingue,
03:21pour une fois je vais citer les chiffres du Hamas,
03:23parce que même quand on prend les chiffres du Hamas,
03:25si vous pouvez les multiplier par 2 ou par 3,
03:27on sait très bien qu'ils n'ont pas pris en compte non seulement les morts naturelles,
03:30ils n'ont pas pris en compte les morts terroristes qui ont été assassinées, etc.
03:34et ceux qui ont fui la bande de Gaza, il y a plus de 100 000 Gazaouis, on l'oublie,
03:38qui ont fui la bande de Gaza, donc quand vous prenez la conclusion,
03:41c'est votre démarrage, donc il y a un génocide,
03:43et on va vous montrer à quel point Netanyahou est coupable de génocide,
03:46de crime de guerre, d'apartheid, allons-y, et d'épuration ethnique,
03:50donc évidemment c'est ça l'âne des Juifs, c'est ça qui convoque l'âne des Juifs.
03:53– Oui, moi je crois qu'on peut séparer même les sujets,
03:56parce que sous cette affaire de Dauphine,
03:59mais pratiquement dans toutes les universités de ce pays, et bien ailleurs,
04:03bien sûr il y a M. Netanyahou, bien sûr il y a Israël,
04:06par rapport à la Palestine, au Liban, dans son contexte de Proche-Orient,
04:09mais il y a les Juifs en France.
04:12Moi ce qui m'intéresse aujourd'hui, parce que c'est un vrai sujet,
04:15je ne veux pas dire que c'est le vrai sujet, mais c'est un vrai sujet,
04:18et c'est un sujet parce que Franck parlait tout à l'heure de moyens
04:21qui sont alloués, non pas simplement à la France Insoumise,
04:24mais à d'autres organisations, qui ne sont pas forcément d'ailleurs,
04:27qui n'ont pas pignon sur rue, mais qui travaillent,
04:30qui n'ont de cesse de travailler, pas simplement depuis ce qui se passe,
04:33depuis le 7 octobre, mais bien avant,
04:36et qui pourchassent,
04:39je le dis comme ça, les Juifs dans ce pays.
04:42Et je le dis d'autant plus facilement que je ne suis pas Juif,
04:45et je le dis avec gravité, parce que ce gain de terrain,
04:48qui a été mené depuis des années, avec si non complicité en tout cas,
04:51l'idée qu'on ne regardait pas, qu'on ne faisait rien,
04:54aujourd'hui c'est une attaque aussi, évidemment, à la France.
04:57Et c'est une déstabilisation de la société française.
05:01Pour que son histoire demain, ne soit plus la même que celle d'hier.
05:04Evidemment que dans certains cas, elle n'a pas été brillante,
05:07mais elle a été plutôt celle qui permettait à des communautés de vivre,
05:10chrétiennes, juives, dans ce pays, de manière très tranquille,
05:13la plupart du temps. Et donc, ça veut dire qu'aujourd'hui,
05:16on est face à ça surtout. Moi, ce qui m'intéresse, c'est qu'on réagisse
05:19dans ce pays. Bien sûr, ce qui se passe au Proche-Orient a un impact,
05:22évidemment, sur ce qui se passe ici en France, en Europe,
05:25et ailleurs dans le monde, mais on a face à nous une réalité,
05:29dont je crains que, malgré les cérémonies récentes,
05:32malgré ce qui se passe autour,
05:35finalement, on ne regarde pas suffisamment,
05:38et on ne traite pas suffisamment avec vigueur, force,
05:41fermeté, et, encore une fois, avec objectivité, ce qui est en train
05:44de se passer. Une déstabilisation, parce que c'est facile de taper
05:47sur les juifs, de frapper
05:50la communauté juive en France, pour déstabiliser
05:53la société française. – Vous laissez imaginer comment se sentent
05:56les étudiants de confession juive à Dauphine,
05:59le jour de la projection. C'est un cauchemar, en réalité.
06:02On sait très bien que c'est dirigé contre eux.
06:05– Parce que c'est la notion de complicité, en gros,
06:08et à la fin, c'est la deuxième phase. Première phase, c'est l'importation.
06:11Deuxième phase, c'est l'assimilation de la population
06:14des Français de confession juive aux idées
06:17de Bibi Netanyahou. Cette confusion crée de la haine.
06:20C'est pour ça qu'on a, au 10 000 %, je crois qu'il y en a un peu plus,
06:23d'actes et de paroles antisémites depuis le démarrage du 7 octobre.
06:26À cause de cela, c'est pas seulement l'importation,
06:29c'est dire, vous voyez, les juifs, ce sont des complices de Bibi Netanyahou.
06:32– Ce que vos auditeurs, Valérie, doivent bien comprendre,
06:35c'est que nous, on ne dit pas, il ne faut pas critiquer Israël,
06:38il ne faut pas critiquer ses dirigeants. C'est très important de le rappeler.
06:41C'est juste qu'un documentaire militant,
06:44antisioniste, antisémite, n'a pas sa place à l'université.
06:47– Et j'en profite pour rappeler qu'il y a un projet
06:50d'amphithéâtre, Charbes à la Sorbonne, et qu'il n'y a toujours pas eu de réponse
06:53à cette demande.
06:56Et on rappelle que la pièce de Charbes a toujours du mal
06:59à se faire jouer dans les universités françaises.
07:02Avant de vous donner la parole, Alexandra,
07:05je voudrais, moi, faire un coup de cœur
07:08pour l'artiste Marjan Satrapi.
07:11C'est une artiste dorée, franco-iranienne,
07:14très talentueuse.
07:17On lui a décerné la Légion d'honneur en 2024,
07:20elle devait se la faire remettre et elle a refusé
07:23en raison de ses principes, je cite,
07:26et de son attachement à sa patrie de naissance.
07:29Elle explique qu'elle ne peut ignorer ce qu'elle perçoit
07:32comme une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran.
07:35Hier, Noemi Alloua rappelait qu'il y avait des otages français en Iran
07:38dont on ne parle pas, qu'on a oublié.
07:41Je trouve qu'elle a raison.
07:44– En fait, son refus fait plus de bruit
07:47que l'acceptation de cette distinction.
07:50Et c'est en cela que c'est raisonnable.
07:53– C'est une femme courageuse, comme le sont les femmes iraniennes.
07:56Elle dit, j'ai du mal à comprendre la politique de la France.
07:59Alors, nous aussi.
08:02Elle parlait de l'Iran.
08:05Vous, Alexandra, on change complètement de registre,
08:08c'est plus concret ?
08:11– Oui, c'est plus concret.
08:14C'est une application qui vient d'apparaître
08:17sur Play Store et Apple Store.
08:20Une application pour localiser,
08:23sur le réseau de transport en Ile-de-France,
08:26les contrôleurs.
08:29Donc une application de fraude, tout bonnement,
08:32qui a été créée par Sid Ahmed Mechnij
08:35qui assume à demi-mot que cette appli a pour but de favoriser la fraude.
08:38Je rappelle que la fraude sur le réseau de transport,
08:41c'est 700 millions d'euros.
08:44C'est un préjudice absolument considérable.
08:47Donc voilà, une application qui s'appelle Ara.
08:50– Non, ne me donnez pas le nom, ce n'est pas la vraie.
08:53– Non, mais c'est quand même important
08:56parce que le nom lui-même pose problème
08:59puisqu'il emprunte ce mot vocabulaire des dealers
09:02qui en dit long quand même sur la vocation de cette application.
09:05Il y a une espèce de sacralisation du voyou et du mâle
09:08et le contrôleur qui vérifie nos billets
09:11est décrit comme une menace.
09:14– Oui, est-ce qu'il y a moyen d'interdire ?
09:17– La région et sa présidente et Ile-de-France Mobilité
09:20ont évidemment déposé plainte
09:23et normalement ça contrevient en tout point à la loi.
09:26Donc j'espère qu'elle va être interdite très rapidement.
09:30Mais ce qui est terrifiant c'est que ça met en danger
09:33la vie des contrôleurs parce qu'on sait très bien
09:36les guet-apens dont ils font l'objet,
09:39on sait très bien les menaces dont ils font l'objet.
09:42– Oui, on est dans quelque chose de totalement illégal.
09:45– Et donc on leur met une cible dans le dos
09:48et c'est juste inacceptable.
09:51– Alors Michael, Michael Darmanin nous a rejoint.
09:54– Bonjour, désolé pour ce retard, pardonnez-moi.
09:58– Votre coup de cœur ou coup de gueule, je ne sais pas où vous en êtes,
10:01on a parlé de ce film qui va être projeté à Dauphine,
10:06vous vouliez aussi en parler mais peut-être que vous avez
10:09un autre coup de gueule ?
10:11– Moi j'avais transmis l'envie de faire un coup de cœur
10:14pour les négociateurs qui se trouvent en ce moment au Qatar
10:17et qui semblent cette fois-ci avoir réussi à trouver un accord
10:24entre des parties qui ont quand même beaucoup de difficulté à se parler
10:26et pour cause, pour pouvoir arriver à un cessez-le-feu
10:31et à un processus de libération des otages israéliens pris par le Hamas.
10:36Je trouve que c'est quand même une bonne…
10:39On pourra évidemment bien sûr commenter, gloser sur l'avertissement
10:45qu'avait donné Trump et ce genre de choses qui sont des réalités
10:49mais il y a aussi quand même cette volonté d'arriver à un accord
10:54depuis très longtemps et je trouve très étonnant ce qui se passe
10:57quand même au Qatar entre les Israéliens, les Américains, le Hamas,
11:01les patrons du Mossad et du Shin Bet qui vont au Qatar,
11:04maintenant c'est une banalité.
11:06Donc il se passe des choses je pense qui iront au-delà
11:08de cette simple négociation et ça participe de ce Moyen-Orient
11:12qui est en train de se remodeler sous nos yeux
11:15et peut-être en tout cas ça peut commencer par un processus intéressant
11:20pour ce début d'année.
11:21Et cette fois-ci vous y croyez ?
11:23Cette fois-ci, ceux qui ont partie prenante ont l'air d'y croire.
11:28C'est surtout ça qu'il faut voir, on a été bien des fois échaudés
11:32mais là il semble bien qu'on rentre dans des moments
11:37qui maintenant racontent qu'on va peut-être vivre effectivement
11:42et un arrêt des mourdements et la libération des otages
11:47ce qui est quand même un début de processus, on verra vers quoi il ira
11:50mais au moins il se passe quelque chose.
11:52Il semblerait aussi que pour parler des signaux positifs
11:57que le FATA ait publié un document, je ne sais pas s'il a été authentifié
12:01mais en tout cas qu'il rejette l'idée d'un génocide commis par Israël
12:06et qui accuse le Hamas et l'Iran d'une guerre de destruction
12:11et de haine, donc oui pour continuer sur ce que vous venez de dire
12:18je trouve que c'est plutôt, c'est un peu d'espérance.
12:22C'est très important parce que l'autorité palestinienne
12:27qui a fermé Al-Jazira dans les territoires il y a déjà quelques jours
12:31parce qu'il accuse d'être les propagandistes du Hamas
12:35plus ce genre de document qui vient d'être établi
12:39montre bien qu'il se passe des choses.
12:41Alors on marque une pause et on se retrouve dans un instant, à tout de suite.
12:55Avec vous sur Sud Radio, l'actualité aujourd'hui vous savez
12:58c'est le discours de politique générale de François Bayrou
13:01et on vient d'apprendre qu'il avait écarté la suspension
13:04ou l'abrogation de la réforme des retraites
13:06donc il n'y a pas d'accord.
13:08Juste avant de finir de réagir sur ce que vous évoquiez
13:11c'est-à-dire cette négociation, Michael Darman, au Qatar
13:15et le cessez-le-feu et la libération des otages de plus en plus possible
13:20en tout cas c'est la première fois qu'on est le plus proche d'une solution.
13:23Vous vouliez dire un mot ?
13:25Je crois qu'on est quand même sur une dynamique qui, au Proche-Orient en tout cas
13:29sans parler du Moyen-Orient, est quand même plutôt positive
13:33dans l'idée qu'il y a un rapport de force qui a quand même beaucoup changé.
13:37Donc ce rapport de force crée les conditions, malgré tout, en faveur d'Israël
13:42ça c'est très clair, crée les conditions, ce qui s'est passé en Syrie
13:46crée les conditions dans cette partie-là du Moyen-Orient
13:49de trouver, d'essayer de trouver sinon une solution durable
13:52en tout cas quelque chose qui dans un premier temps
13:54permet d'arrêter avec l'escalade
13:56et pour le coup, moi je pense que c'est un vrai tournant géopolitique
14:00pour la région pour le coup.
14:02C'est-à-dire que ce qui s'est passé là
14:04et ce qui est en train de se passer au Qatar
14:07même si ça se passe au Qatar, c'est quand même intéressant de voir que ça se passe au Qatar
14:10et que c'est des gens qui ont été critiqués à juste titre pour des animations
14:15on met le feu, on fait le pompier, on met le feu, on fait le pompier
14:18la réalité c'est que malgré tout il se passe quelque chose
14:20et vous avez raison de dire que des gens qui ne se parlaient pas physiquement
14:24sont en train de se parler physiquement
14:26élaborent des solutions de sortie temporaires
14:29en tout cas qui permettent quand même à des otages, à des corps
14:32de retrouver leur famille
14:35exactement et c'est très important
14:37et au-delà de ça, je pense que je vous le dis
14:39je pense que la temporalité géopolitique en plus générale, globale
14:43à partir du 20 janvier notamment
14:45peut permettre une modification supplémentaire des équilibres dans la zone
14:49Je pense en fait qu'il est clair qu'Israël a gagné la guerre
14:53mais ne l'a pas encore terminée
14:56seule la libération de tous les otages
14:58démolait la guerre
14:59donc c'est pour ça que depuis quelques semaines tout le monde dit
15:01c'est vrai qu'Israël a réussi non seulement à contre-attaquer
15:04mais à remettre un peu d'ordre au Proche-Orient
15:07le mot est faible
15:09mais la guerre ne s'arrête pas pour autant
15:11parce qu'on sait très bien que la dignité d'un État
15:13c'est de ne pas laisser un seul de ses ressortissants
15:15surtout aux mains du Hamas
15:17donc voilà pourquoi c'est très important
15:19et puis la deuxième chose que je voulais dire
15:21c'est que non seulement c'est important d'abord
15:23pour qu'Israël puisse passer à autre chose
15:26comme on dit
15:27et la suite d'ailleurs, l'Israël d'après
15:29sans pas en parler
15:30parce que d'un point de vue politique, sociétal et économique
15:32il y a plein de choses et plein d'espoir
15:34j'ai plein d'espoir justement pour ce pays
15:36maintenant, l'autre côté c'est les palestiniens
15:39ils ont aussi de cette façon-là une possibilité de sortir par le haut
15:42par le haut c'est-à-dire le fatard, n'oublions pas
15:45et de se libérer du Hamas
15:47n'oublions pas ce qui s'est passé en 2007
15:49le Hamas a massacré les députés
15:52prévus pour les législatives de 2007
15:54on oublie ça, du fatard
15:56et c'est comme ça que le Hamas a pris le pouvoir
15:59par les armes sur le fatard
16:01donc le fatard aujourd'hui doit délégitimer auprès des palestiniens
16:04le Hamas de façon définitive
16:06pour pouvoir incarner, attention
16:08ce qu'il n'est pas encore aujourd'hui
16:11le fatard ça fait 19 ans qu'il n'a pas fait d'élection
16:13donc en gros pour se donner un espoir
16:15et surtout pour donner un espoir un peu palestinien
16:17et ce qui est très important
16:19c'est que ce que l'on commence à voir maintenant
16:21parce qu'évidemment les opinions internationales
16:23européennes et en particulier en France
16:25n'ont pas saisi
16:27c'est à quel point le Hamas ne défend pas les palestiniens
16:29c'est quelque chose qui est en train
16:31d'arriver simplement
16:33au début de la conscience
16:35ici dans nos sociétés occidentales
16:38mais sur le terrain
16:40c'est une réalité extrêmement connue
16:42ce que demandent les palestiniens quand vous les interrogez
16:44ils vous disent on veut arrêter la mainmise
16:46dictatoriale du Hamas et la corruption
16:48de l'autorité palestinienne
16:50et se libérer du joug du Hamas
16:52et vivre dignement
16:54depuis 20 ans il n'y a pas un israélien sur le territoire de Gaza
16:56vous avez dans le paysage
16:58Dubaï et les tunnels de Gaza
17:00qu'est-ce qu'il s'est passé ?
17:02à Dubaï on a décidé d'envoyer les enfants à l'école
17:04et non pas à leur enseigner
17:06la haine de l'Israël
17:08et des juifs
17:10donc de ce point de vue là
17:12effectivement il y a encore une génération à construire
17:14on va revenir en France
17:16et parler politique
17:18donc on a appris
17:20il y a quelques instants qu'il n'y aurait pas d'accord
17:22qu'il n'y aurait ni suspension
17:24ni abrogation
17:26donc
17:28il reste le gel
17:30oui j'ai vu ça
17:32suspension et gel
17:34pardon c'est synonyme
17:36si on fait de la sémantique madame le professeur
17:38non non non
17:40il y a un nuancier encore
17:42il y a une petite nuance
17:44en tout cas ce matin
17:46j'adore ce mot
17:48Olivier Faure en tout cas avait l'air de dire
17:50qu'un accord était proche
17:52donc là c'est pan sur le bec
17:54le canard enchaîné
17:56écoutez
17:58cette séquence elle est assez détestable
18:00c'est surtout qu'on va avoir la vérité au moment où
18:02François Bayrou prononcera les mots
18:04je pense que là il y a une telle
18:06ils ont volontairement joué
18:08de cette espèce de secret
18:10il y a une espèce de communication
18:12qui a été menée qui est un peu différente de l'habitude
18:14parce que c'est un gouvernement
18:16qui laisse ses ministres parler
18:18vous avez remarqué à quel point les ministres peuvent parler
18:20à partir du moment où ils disent
18:22quand ils sortent de leur zone de compétence ministérielle
18:24ils ont le droit quand même d'évoquer les sujets
18:26ils le disent à titre personnel
18:28donc paradoxalement on a ouvert les voies de communication
18:30personnelle des ministres
18:32mais en même temps sur ce dossier là
18:34François Bayrou c'est celui qui travaille tout seul
18:36qui a simplement vu certaines personnes
18:38et puis parallèlement on a fait monter une espèce de
18:40moment de gauche socialiste
18:42hallucinant c'est à dire que
18:44les filles en colère du coup
18:46et puis les socialistes qui sont quasiment en position de dire
18:48mais attendez regardez nous on va imposer au gouvernement
18:50quelque chose qui est sur le sujet principal
18:52la réforme de retraite même
18:54monsieur Macron est prêt à discuter
18:56donc on a quelque chose qui va se résoudre
18:58effectivement que cet après midi
19:00si le risque pour François Bayrou c'est
19:02de faire ce qu'on annonce un petit peu
19:04en réalité c'est une conférence
19:06nouvelle conférence
19:08qui permette à partir du mois de janvier
19:10de commencer à remettre tout le monde autour de la table
19:12et de retraiter, détricoter
19:14ou retricoter quelque chose qui a été
19:16voté complètement. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que
19:18imaginez que madame Borne elle va aller dire le discours
19:20de François Bayrou au Sénat
19:22madame Borne elle a quasiment perdu politiquement
19:24avec le 49-3 elle s'est battue
19:26sur ce sujet, elle a été obligée de le faire ou pas de le faire
19:28on ne saura jamais mais en réalité elle a quand même perdu
19:30beaucoup de crédit politique à ce moment là
19:32et elle a même eu une défaite politique pour gagner
19:34je veux dire en réalité sur le terrain
19:36de la réforme des retraites personnelles
19:38je la vois mal aller dire
19:40on va tout défaire maintenant
19:42ça me parait compliqué, elle a été choisie pour aller
19:44parler au Sénat. Donc je pense qu'on n'aura pas
19:46grand chose cet après-midi, qu'on aura juste cette idée
19:48d'une conférence, de quelque chose
19:50qui est ça, c'est très François Bayrou
19:52un machin qui va venir après derrière.
19:54Valérie vous parliez d'une séquence désastreuse
19:56cette séquence désastreuse
19:58elle a commencé au moment de la dissolution
20:00elle ne cesse de s'amplifier
20:02de jour en jour
20:04pendant ce temps vous avez quand même
20:06notre pays qui est dans
20:08un état d'extrême urgence
20:10budgétaire
20:12et
20:14ce cirque se poursuit
20:16continue, alors là on est suspendu
20:18aux déclarations des uns
20:20et des autres, monsieur Ford
20:22qui nous explique que tout est réglé
20:24mais à la fin des fins de toute façon
20:26c'est quand même, et on peut le déplorer
20:28c'est quand même
20:30le rassemblement national
20:32qui décidera de censurer ou non
20:34donc tout ça est un peu vain
20:36et un peu ridicule
20:38au vu de la situation
20:40de beaucoup de français
20:42on va marquer une pause
20:44et on va continuer à évoquer
20:46ce que peut dire
20:48François Bayrou
20:50et cette séquence encore une fois
20:52désastreuse pour les politiques
20:54à tout de suite
21:05nous parlons donc du discours
21:07de politique générale que doit
21:09prononcer le premier ministre François Bayrou
21:11cet après-midi, on apprend qu'il n'y aura
21:13ni retrait, ni suspension
21:15alors peut-être que c'est un effet
21:17un effet de langage
21:19qu'il y aura un gel ou l'annonce d'un moratoire
21:21ou que sais-je encore
21:23écoutez, si on parle de sémantique
21:25je peux vous dire que les grands
21:27ignorés de l'affaire, c'est ceux qui nous écoutent
21:29ce sont les français, nous déjà
21:31qui connaissons un petit peu la poétique, on est mort de rire
21:33de ce ridicule
21:35et le grand Christophe Maé devrait
21:37chanter aujourd'hui, il est où le courage ?
21:39il est où ?
21:41courage politique, je peux vous dire qu'aujourd'hui c'est la denrée
21:43même pas rare
21:45peut-être à votre musée de la politique s'il y en a un
21:47c'est le bloc du courage
21:49qu'est-ce qu'on fait ?
21:51moi je parodiais Bayrou, je l'appelais
21:53Bayrou de secours, pour essayer de trouver
21:55la petite roue de secours qui va le faire durer le plus longtemps
21:57possible, mais est-ce que c'est ça que les français
21:59attendent aujourd'hui ? Les français ils n'attendent pas ça
22:01ils attendent des décisions claires, ils attendent
22:03un budget qui va permettre à toute
22:05l'économie de repartir de façon organisée
22:07donc là on est en train de
22:09au lieu de passer à une vision
22:11pragmatique qu'attendent les français, à une vision
22:13politique qui va durer, on comprend rien
22:15ça va énerver les français
22:17ça va les agacer, je peux vous dire que
22:19le seul truc qu'on va avoir en bout de
22:21cours c'est peut-être des gilets
22:23même pas jaunes, des gilets rouges demain
22:25parce que je peux vous dire que les français en ont ras-le-bol
22:27dès maintenant de tous ces petits jeux politiques
22:29qui ont lieu depuis les dernières législatives
22:31ils ne croient plus rien, et c'est eux qui trinquent
22:33les classes moyennes trinquent, et il n'y a pas de budget
22:35et on va nous avancer encore dans une crise
22:37et on va nous dire oh là là on va être dégradé, on va l'augmenter
22:39sur des taux, vous voulez que je vous la fasse ?
22:41Et c'est un thémis qui vous parle en plus
22:43ça fragilise beaucoup la démocratie
22:45d'abord on comprend
22:47et c'est la raison pour laquelle ils mettent
22:49et vont le faire encore plus, mettent à distance
22:51la politique de leur vie
22:53on l'a bien vu
22:55des gens plus talentueux que nous
22:57et les fourquets et autres le mettent
22:59au jour régulièrement, à quel point
23:01justement, ils le regardent ça effectivement
23:03avec beaucoup de distance
23:05beaucoup de...
23:07on est au-delà des défiances, je ne sais même pas certains
23:09qu'ils aient envie de faire les bonnets
23:11ou les gilets de quelques couleurs que ce soit
23:13parce qu'en fait ils disent rendez-vous dans les urnes
23:15et on verra bien, et c'est dans les urnes
23:17que les français
23:19se déterminent.
23:21Attention, beaucoup de français se trouvent dans un état
23:23de désespérance
23:25la mythologie du grand soir
23:27elle accompagne
23:29notre mythologie parce qu'on a été élevé
23:31avec les scénographies et les chromos des barricades
23:33c'est terminé, c'est pas vrai
23:35c'est fini, je pense que
23:37il n'y a même plus cette force là
23:39qu'en revanche, le rendez-vous
23:41sera donné dans les urnes, d'ailleurs vous le voyez bien
23:43à chaque élection, quoi qu'il arrive
23:45quoi qu'il soit dit, quoi que les médias disent
23:47le RN progresse
23:49c'est comme ça, rappelez-vous
23:51que le soir du 9 juin
23:53le RN était en tête dans 93%
23:55des communes françaises
23:5793% des communes françaises
23:59donc de ce point de vue là
24:01Juste une parenthèse pour rappeler
24:03l'état quand même de nos hôpitaux
24:05en ce moment, il y a des gens sur des brancards
24:07partout, il y a épidémie de grippe, mais il y a quand même
24:09rien qui s'arrange, dans les écoles
24:11dans les crèches, vous avez
24:13des arrondissements de Paris
24:15qui n'ont pas de place pour
24:17les pompiers, les policiers
24:19les infirmières, les enseignants
24:21il y a des gens qui ont besoin des crèches
24:23publiques, il n'y a pas de place
24:25on est dans un pays sous-développé
24:27Moi je crois qu'il ne faut pas
24:29regarder avec trop de
24:31distance
24:33que les français ne regardent pas avec distance en réalité
24:35c'est-à-dire qu'en réalité
24:37je pense qu'il faut sortir d'ailleurs des
24:39matrices classiques
24:41de cette séparation de l'aspect
24:43français aujourd'hui, il y a au moins
24:45un espace sur lequel les français sont d'accord
24:47c'est qu'ils ne sont pas distants de la politique
24:49mais ils ne la comprennent plus et surtout ils commencent à devenir
24:51opposants. Et opposants ça veut dire
24:53quoi ? Ca veut dire qu'ils ne sont pas opposants à la politique
24:55qu'ils ne sont pas opposants aux politiques
24:57qu'ils sont opposants à ce qui est en train de se passer aujourd'hui
24:59qui ne les concerne pas. On a tous dit qu'on voulait du
25:01enfin certains voulaient du parlementarisme
25:03rationaliser, reparlementariser
25:05la 5ème république, montrer que le parlement c'était
25:07essentiel. Et aujourd'hui ils voient autre chose
25:09ils voient une compétition, des guérillas
25:11une guerre qui est là et surtout rien
25:13ne se passe, c'est-à-dire vous avez Franck
25:15raison de le dire, les français
25:17eux-mêmes, les entreprises mais aussi
25:19les gouvernements locaux qui ne savent plus comment
25:21aujourd'hui fabriquer leur budget
25:23nos partenaires européens
25:25et internationaux qui s'interrogent. On n'est pas les seuls
25:27à voir des moments de pause politique
25:29il y a d'autres pays où on met du temps à fabriquer
25:31des gouvernements. Mais nous on n'avait
25:33pas cette instabilité. Nous on n'avait pas cette
25:35instabilité. Non mais les autres pays on peut le dire
25:37la Belgique, l'Autriche, il y en a d'autres
25:39l'Allemagne en aura certainement après ses élections
25:41mais nous on n'avait pas cette projection
25:43là. Donc ce qu'il faut voir c'est que notre population
25:45à mon avis, Mickaël a raison sur le terrain
25:47s'il y a une élection, oui il y aura ça
25:49mais la prochaine est en 2026 officiellement
25:51c'est les municipales. C'est loin, c'est
25:53encore loin et je pense que là pour le coup je rejoindrai
25:55Franck sur l'idée que on a
25:57mis du temps à faire les gilets jaunes. Les mouvements de ce type
25:59ils ont existé dans beaucoup d'autres pays avant nous et on se disait
26:01pourquoi les français ne le font pas. On avait les mêmes
26:03caractéristiques. Là cette fois-ci c'est différent
26:05parce que c'est deux partis
26:07politiques qui engrangent dans ce contexte-là
26:09qui engrangent parce que c'est peut-être ceux qui travaillent
26:11le plus, non pas forcément
26:13sur le fond, mais sur le
26:15marketing électoral et politique, c'est-à-dire
26:17le RN, notamment parce que
26:19c'est un parti à trap-tout donc il le fait dans les médias
26:21et de l'autre côté LFI qui le fait sur le terrain
26:23sur des géographies bien précises, ça revient
26:25avec le premier sujet tout à l'heure, spécifiquement
26:27ils sont très performants et ce que
26:29je crains, je le crains et je le crains pas
26:31c'est après tout la démocratie, c'est qu'au final
26:33on est un face-à-face, si vous voulez, sur ce
26:35terrain-là. La seule solution pour
26:37Berroux, et j'en finis là, c'est effectivement
26:39de donner au PS ce qu'il
26:41veut au fond, petits partis,
26:43mode de scrutin pour les petits partis,
26:45la proportionnelle, et à partir de là
26:47vous aurez, à partir du moment où la législative
26:49sera organisée autour de la proportionnelle, vous aurez
26:51certainement quelque chose qui sera le maintien
26:53de ce qu'on vit aujourd'hui, c'est ça qui me rend,
26:55qui me fait encore plus peur, si vous voulez, pour la suite, parce qu'on a
26:57une chambre à l'Assemblée Nationale qui aujourd'hui
26:59est celle qui aurait pu sortir sur la proportionnelle.
27:01– Notre confrère
27:03Antoine Oberdorf de l'Opinion dit
27:05pas de suspension de la retraite à 64 ans
27:07avec effet immédiat
27:09ouverture d'une conférence de financement
27:11de trois mois avec les partenaires sociaux
27:13qu'est-ce que les Français, et je
27:15m'inclue dedans, comprennent
27:17à cela et se disent encore un machin
27:19une seule question se pose à quelques heures
27:21de la déclaration de François
27:23Bayrou, est-ce que la gauche, or, et les filles
27:25achètent cette mouture ?
27:27C'est une bonne question.
27:29– Ce qui m'énerve, moi, c'est d'entendre
27:31il faut encore des réunions avec des partenaires sociaux
27:33190 réunions !
27:35– Bien sûr.
27:37– 190 réunions pour préparer tout ça
27:39déjà, la première est fin.
27:41– Non mais c'est infernal.
27:43– Vous savez quoi, c'est une question politicaire de nombril.
27:45C'est quoi, au lieu de 64, 62
27:47ou alors un truc qui est beaucoup plus simple
27:49ça mettrait tout le monde d'accord, c'est le nombre d'annuités.
27:51Moi je me suis toujours demandé
27:53pourquoi, parce qu'à 62 ans, 64 ans
27:55on parle avec une carte d'identité
27:57oui quand t'as commencé à travailler
27:59on oublie tout ça, on revient sur le nombre d'annuités
28:01on peut en faire plus, ben voilà
28:03on peut en faire plus, on peut en faire moins
28:05ben c'est nous qui sommes responsables
28:07de notre retraite, les points
28:09et au moins c'est clair pour tout le monde
28:11on se braque sur l'âge
28:13c'est totalement débile
28:15ça ne correspond pas à la réalité
28:17de ce qu'on vit, de ce qu'on travaille
28:19c'est que les gens qui n'ont jamais travaillé de leur vie
28:21qui ont pensé à ça, ils n'ont jamais eu d'emploi
28:23ils n'ont jamais créé de boîte
28:25ils n'ont jamais viré quelqu'un
28:27ils ne savent même pas ce que c'est qu'une feuille de paie
28:29donc comment voulez-vous qu'on comprenne quelque chose
28:31moi ça me rend dingue
28:33je suis entrepreneur depuis 35 ans
28:35un peu plus
28:37je sais ce que ça veut dire engager quelqu'un
28:39les points de retraite, les cotisations, le supplémentaire
28:41mais ces gens-là parlent avec des concepts
28:4362 ans, ça fait mieux que 64
28:45mais de quoi on parle ?
28:47écoutez, il y a eu un objet politique
28:49qui a été créé par Jean-Luc Mélenchon
28:51il y a quelques temps
28:53qui est l'hologramme
28:55et je pense qu'effectivement on vit une période totalement hologrammique
28:57c'est-à-dire qu'en réalité
28:59les partis politiques
29:01aujourd'hui sont
29:03dans leur écosystème
29:05fermé, pourquoi ?
29:07parce qu'en fait tout le monde prépare
29:09les prises de position
29:11pour la campagne présidentielle de 2027
29:13tout le monde s'y tentait qu'elle ait lieu en 2027
29:15mais disons
29:17respectons le calendrier
29:19pour la discussion
29:21on voit bien
29:23que pourquoi est rentrée
29:25l'air est rentrée au gouvernement ?
29:27uniquement pour retrouver une crédibilité
29:29c'est le parti gouvernemental
29:31ce que Retailleau fait
29:33au dépend d'un Laurent Gaultier
29:35pourquoi le PS
29:37veut se détacher de LFI ?
29:39parce que tous les classiques du PS nous disent
29:41on n'en reviendra jamais au pouvoir
29:43tant que LFI sera là
29:45donc le RN fait pareil
29:47donc on comprend bien que les enjeux
29:49fort bien décrits par notre ami entrepreneur
29:51Franck Tapiro
29:53néanmoins enthousiaste
29:55montrent bien à quel point
29:57ils sont déconnectés de ces sujets
29:59encore une conférence
30:01les LR sont rentrés au gouvernement
30:03pardon
30:05ils sont rentrés au gouvernement
30:07parce que nous avons le sens des responsabilités
30:09parce que nous sommes un parti de gouvernement
30:11et on voit bien
30:13et vous l'avez dit vous même
30:15qu'il fallait retrouver la crédibilité
30:17Bruno Retailleau nous donne cette crédibilité
30:19montre ce que la droite est capable de faire
30:21quand elle est au gouvernement
30:23et a incontestablement un grand succès
30:25ça dépend de personne
30:27parce que quand Bruno Retailleau
30:29gagne
30:31c'est pas seulement LR qui gagne
30:33ce sont les français qui gagnent, la France qui gagne
30:35donc il ne faut pas y voir des calculs
30:37politiciens
30:39j'ai changé l'acronyme de LR alors c'est les responsables
30:41bravo
30:43ou les revenants
30:49c'est une question de sémantique
30:51on est décidément beaucoup dans la sémantique
30:53pas de suspension de la retraite
30:55à 64 ans avec effet immédiat
30:57avec effet immédiat ça veut dire quoi ?
30:59ça veut dire qu'effectivement c'est prévu
31:01pour être en 2026 comme cela a été
31:03entendu voire dans la prochaine
31:05législature comme cela a été aussi évoqué
31:07c'est une manière
31:09de dire, c'est une manière de
31:11donner aux socialistes
31:13leurs mesures symboliques
31:15et fortes tout en ne la mettant
31:17pas en place immédiatement
31:19pour ne pas gêner la droite
31:21et c'est là où en fait si on se met
31:23quelques instants en tant qu'observateur
31:25anthropologue
31:27si je puis dire de la vie politique
31:29on voit un François Bayrou
31:31qui doit devenir Houdini
31:33qui a toutes les chaînes
31:35et tous les poids qui est dans le caisson d'eau
31:37et qui doit sortir indemne
31:39c'est à dire ne pas énerver
31:41LR, ne pas énerver le PS
31:43ne pas énerver l'ARN
31:45et continuer à fonctionner à Matignon
31:47donc on va voir si on dit chapeau l'artiste
31:49effectivement avec tout ce que ça signifie
31:51comme étant, je dirais
31:53discréditant pour la réalité politique
31:55pour les français, pour les dossiers
31:57mais la vie politique
31:59elle est aussi faite de ces moments là
32:01tous les pays ont vécu ça
32:03donc quand vous rentrez dans la vie de n'importe quel pays
32:05on aurait pu imaginer qu'on était la cinquième puissance
32:07et que peut-être
32:09on aurait pu échapper à la sixième
32:11certains en ont fait des séries
32:13la fameuse série borguène scandinave
32:15où on s'est plongé avec des lices
32:17dans la politicaillerie absolue
32:19pour trouver le micro-accord
32:21c'est une série mais qui est fondée sur la réalité
32:23c'est à dire la culture du compromis
32:25donc de ce point de vue là, oui la politique ça existe aussi
32:27vous avez vu ce que, pardon mais là
32:29Mickaël l'a très bien dit, on vit quand même
32:31en ce moment une espèce de réalité parallèle
32:33moi je crois qu'il est temps qu'on revienne
32:35à la réalité la plus essentielle
32:37c'est que
32:39il faut cesser avec les nouvelles dépenses
32:41il faut cesser avec
32:43la fiscalité galopante
32:45voilà c'est ça, l'urgence maintenant
32:47pour les français, c'est cela
32:49il faut revenir à cette
32:51vérité de base
32:53on a un étage faible parce que dans l'architecture de
32:55la cinquième république, tant qu'on a cette
32:57crise
32:59qui se situe principalement
33:01à l'assemblée nationale parce que cette
33:03chambre est aujourd'hui ingouvernable
33:05comme si elle était sortie de la proportionnelle
33:07je le redis, on a eu
33:09le médaille majoritaire à deux tours mais on a finalement
33:11une proportionnelle qui a voté
33:13le président de la république, rappelez-vous ce qu'il nous a dit
33:15il nous a dit, au second de ses voeux, oui bah écoutez
33:17je me suis peut-être trompé
33:19pour le moment mais en même temps je vous ai donné la parole
33:21et c'est vous qui avez choisi cette chambre, il l'a redit, il ne cesse
33:23de le redire, donc en réalité lui-même
33:25finalement il ne crie pas
33:27l'idée qu'il a eu un problème de légitimité
33:29avec les français parce que c'est là que se situe
33:31le point de force de cette cinquième république
33:33la particularité de la cinquième république
33:35c'est le président de la république élu par tous les français
33:37et donc tant qu'on n'est pas
33:39autour de cette question là, pour l'instant
33:41lui il est encore protégé, il est encore dans une zone
33:43malgré le fait que beaucoup
33:45beaucoup des politiques ont pu dire que
33:47le sujet c'était lui et pas l'assemblée nationale
33:49et pas Marine Le Pen et pas
33:51Jean-Luc Mélenchon mais
33:53le président de la république Emmanuel Macron, pour l'instant
33:55il est protégé parce que sa légitimité est pas remise en question
33:57donc on a un état faible
33:59affaibli parce qu'il n'y a pas
34:01de gouvernance possible
34:03ou de gouvernabilité possible et on va bien
34:05le voir, si c'est pas aujourd'hui, si c'est pas
34:07jeudi parce qu'admission de censure on le verra
34:09dans les 3, 4, 5, 6 mois
34:11parce qu'il n'y a pas de décision forte possible
34:13Alexandre, vous demandez des décisions fortes, il ne peut pas y en avoir
34:15puisqu'on est tout le temps en train de jouer
34:17au grand écart à Houdini, mais Houdini
34:19il va peut-être le faire une fois, deux fois, trois fois, quatre fois
34:21c'est un grand magicien François Bayrou
34:23mais pour l'instant la France ne pourra pas choisir
34:25une option ou une autre, elle va être gouvernée
34:27au centre ou quelque chose qui peut y ressembler
34:29comme François Bayrou
34:31et ça ne donnera rien parce qu'on va gagner du temps
34:33jusqu'aux prochaines élections
34:35qu'elles soient anticipées, qu'elles ne soient pas anticipées
34:37Pour l'opportunité, j'espère que le Premier ministre
34:39ne va pas revenir avec sa vieille marotte de la proportionnelle
34:41Elle va venir, c'est sûr
34:43Elle va venir dès cet après-midi
34:45On va voir ça
34:47On pose et on va complètement
34:49changer de sujet, on va parler de l'abbé Pierre
34:51à tout de suite
34:53Sud Radio, votre avis fait la différence
34:55Sud Radio
34:57le 10h midi, mettez-vous
34:59d'accord, Valérie Expert
35:01Alors, parlons
35:03de l'abbé Pierre, des nouvelles
35:05révélations sur l'abbé Pierre
35:07qui est carrément qualifié de prédateur
35:09par Emmaüs
35:11une enquête a été
35:13menée et les témoignages sont
35:15assez sidérants
35:17on parle d'actes sexuels avec pénétration
35:19sur un garçon mineur
35:21on parle d'attouchements sexuels
35:23sur des femmes, il y a plusieurs
35:25témoignages, on parle aussi
35:27de photos qu'il a prises
35:29de polaroïd
35:31on découvre un personnage
35:33sombre, obsédé sexuel
35:35et personne n'a
35:37parlé pendant toutes ces années
35:3950 ans d'impunité
35:41parce que forcément
35:43beaucoup savaient
35:45et les victimes n'osaient pas parler, parce qu'elles étaient
35:47écrasées par le poids
35:49de ce héros
35:51des temps modernes
35:53On est bien habitué de la silence des campagnes
35:55mais alors là, c'est totalement dépassé
35:57on est sur un autre registre
35:59la capacité de pouvoir faire l'omerta
36:01vient d'une institution
36:03parce qu'apparemment
36:05beaucoup de monde savait
36:07au sein de la hiérarchie de l'époque
36:09ça en dit long
36:11je pense que ça va continuer
36:13à creuser
36:15cette crise
36:17qui est identifiée
36:19par ses propres responsables au sein de l'église française
36:21et surtout
36:23le plus
36:25dommageable, c'est l'institution
36:27qui est représentée
36:29le plus dommageable, c'est les victimes
36:31mais c'est vrai qu'en terme d'image
36:33bien sûr, évidemment, mais je parle par rapport
36:35à ce que ça signifie aussi
36:37c'est un de plus sur la liste quand même
36:39on ne peut pas se réveiller aujourd'hui en disant
36:41comment c'est possible, d'abord, beaucoup de gens le savaient
36:43mais ça fait quand même des années et des années
36:45qu'on a vu d'autres grandes personnalités dans le monde de l'église
36:47ou ailleurs, dans le monde des médias
36:49on l'a vu, qui sont protégées
36:51dans cette omerta, et je dis protégées, sciemment
36:53il y a un certain nombre
36:55on ne peut pas citer toujours
36:57que ce soit pour les actes de pédophilie
36:59etc, on sait très bien, c'est pas
37:01je suis un anticomplotiste de nature
37:03mais c'est un sujet que je connais bien, j'ai travaillé avec Enfant Cépartage
37:05pendant des années, Mains dans la Main
37:07L'Enfant Bleu, je veux dire qu'il y a des personnalités
37:09qui sont évidemment à chaque fois
37:11prises dans une boucle, alors de temps en temps ça sort un peu
37:13puis pouf, ça disparaît, donc à un moment
37:15c'est un homme d'église, ça arrange
37:17pas mal de monde aussi
37:19il faut le dire, parce que l'église
37:21elle en a déjà pas mal sur le dos, c'est vrai qu'elle a
37:23planqué pas mal de choses, en Irlande
37:25il y a eu un procès il y a quelques années
37:27avec 50 000 plaintes de gens
37:29de nos âges, entre 40 et 60 ans
37:31qui ont fait
37:33sa déclaration qu'ils ont été violés
37:35à l'époque quand ils
37:37étaient dans les cours
37:39de catégie, donc vous savez, il y a eu pas mal
37:41de grands scandales, ce qui est incroyable
37:43c'est cette omerta face à un héros, parce que c'est vrai
37:45que c'est ça qui est compliqué
37:47vous êtes une femme, vous êtes
37:49agressée par l'abbé Pierre, vous n'imaginez pas
37:51vous êtes un enfant, vous n'imaginez pas
37:53un seul instant
37:55pouvoir vous battre
37:57contre...
37:59je travaille avec la fondation abbé Pierre, parce que j'ai monté
38:01il y a 11 ans maintenant avec Isabelle Larochette
38:03la fondation I Lodge You
38:05qui ne s'appelle plus la fondation
38:07on l'efface
38:09j'ai mis d'ailleurs un mur entier
38:11qui a été effacé
38:13et on travaille avec eux depuis des années, l'horreur c'est que
38:15on se bat contre le mal-logement
38:17pour le mieux le logement, il y a 9 millions de personnes
38:19je le rappelle à chaque fois, dès que je le peux
38:21le logement France, 9 millions de personnes
38:23j'ai très peur
38:25il ne faudrait surtout pas que ça arrive
38:27que malheureusement ça jette un peu le discrédit
38:29sur cette fondation
38:31c'est pour ça que j'en parle
38:33pour que les gens
38:35puissent bien faire la part des gens
38:37et ça va aussi accentuer le désarroi
38:39d'une société qui se vit
38:41comme étant totalement en perte de repère
38:43où tout s'effondre
38:45et donc
38:47où il y a la recherche
38:49de cadres ou d'axes
38:51ou de planches de salut qui représentent
38:53de la stabilité
38:55et tout cela contribue
38:57à expliquer je trouve
38:59cette cristallisation politique
39:01qu'on est en train de vivre
39:03et qui
39:05va vers
39:07effectivement cette envie
39:09peut-être d'alternative
39:11j'aimerais pas d'alternance
39:13et de changement brutal
39:15on le voit, c'est même pas une question de
39:17d'esprit ou d'intelligence d'analyse
39:19il suffit de regarder
39:21les études faites par tous les sondeurs
39:23les plus aguerris, les plus crédibles
39:25donc
39:27sociologues de France pour bien comprendre
39:29bien regarder ce qui nous arrive
39:31et ne pas attendre pour être ensuite
39:33dans les incantations
39:35et les propos où on va regretter
39:37tout à l'heure on l'évoquait
39:39quand on rencontre aujourd'hui les responsables
39:41du RN, ils vous disent la seule chose
39:43que l'on attend c'est d'être face à Mélenchon second tour
39:45et les conditions politiques
39:47commencent à être réunies
39:49question autour de l'abbé Pierre aussi, c'est qui savait
39:51et on peut penser au président
39:53de la fondation abbé Pierre
39:55des gens comme Martin Hirsch qui ont été en poste
39:57Bruno Morel
39:59qui succède Antoine Seur
40:01mais difficilement comment ils pouvaient l'ignorer
40:03comment ils pouvaient l'ignorer effectivement
40:05mais ce que ça nous dit
40:07tout cela c'est que
40:09il faut vraiment se réjouir de la libération de la parole
40:11vous savez souvent c'est un sujet
40:13qu'on met sur la table, qu'il faut modérer
40:15la libération de la parole
40:17évidemment que la présomption d'innocence
40:19est quelque chose qu'on doit défendre
40:21collectivement mais
40:23que ces victimes présumées
40:25puissent parler aujourd'hui
40:27et se dire que désormais
40:29les victimes peuvent
40:31prendre la parole, peuvent dénoncer
40:33leurs agresseurs
40:35moi je ne peux que m'en réjouir
40:37et évidemment
40:39cet appel qui est fait
40:41en disant oui
40:43mais il faut faire attention etc.
40:45je pense qu'il y a très peu, c'est une opinion personnelle
40:47de femmes qui portent plainte
40:49par vengeance, alors les avocats disent que c'est pas
40:51forcément vrai mais
40:53rendre public sur la place
40:55vous imaginez ce que ça implique
40:57pour les femmes d'exposition
40:59de moquerie
41:01de ricanerie
41:03je crois qu'il faut aussi
41:05se dire que c'est important
41:07de faire la différence avec
41:09ces figures totémiques, ces icônes
41:11qui ont été
41:13largement pendant longtemps protégées
41:15pour certaines peut-être encore
41:17aujourd'hui sur des dérives
41:19des êtres humains
41:21au-delà de ce qu'ils ont été, des hommes de foi
41:23des hommes politiques, des femmes
41:25souvent des hommes mais ça peut exister aussi
41:27il y a des cas historiques dans d'autres pays où il y a des femmes
41:29qui sont notamment sur la pédocriminalité
41:31importante, je crois que c'est un sujet
41:33qui doit aussi nous permettre de dire
41:35qu'il faut faire attention à ça
41:37une figure totémique parce qu'elle a eu
41:39un rôle important et c'est vrai que c'est un homme
41:41qui a eu un rôle important sur beaucoup de sujets
41:43pour autant c'est un être humain
41:45et il faut faire attention de ne pas tomber
41:47dans ce piège qui est de dire
41:49on est autour de ça, et aujourd'hui ça c'est intéressant
41:51parce que ça aussi c'est tombé, c'est-à-dire qu'autant
41:53la libération de la parole, autant ces icônes
41:55on peut les laisser parfois dans la question
41:57et aussi les questionner ainsi de suite
41:59après là où il faut mettre l'accent
42:01c'est ce que tu disais sur la pédocriminalité
42:03elle n'a pas disparu, ou bien au contraire
42:05quand on voit les réseaux dont on parle
42:07régulièrement en ce moment, on a
42:09beaucoup d'autres chats à fouetter qui sont plus discrets
42:11ou plus purtifs.
42:13Et c'était une marque la béquière, je parle aux publicitaires
42:15c'était plus qu'une marque, c'était une
42:17icône, il y avait des marques et puis après il y avait des marques
42:19iconiques, c'était une marque
42:21iconique, c'était pire, une fierté
42:23c'était une fierté pour la France
42:25c'était une fierté, en plus il y a eu
42:27des films, vous vous rappelez, il y a eu Albert Wilson
42:29qui jouait son rôle, donc on était tous fiers
42:31d'avoir la béquière...
42:33Il est né récemment
42:35il était même imité de façon toujours assez drôle
42:37même par les imitateurs qui l'écorchent un petit peu
42:39mais il était toujours très gentil avec lui
42:41avec sa petite salle de boulot
42:43donc c'est une star, c'est un héros, tout s'écroule
42:45et en fait on est en train de se rendre compte que
42:47finalement le pire, encore une fois de tout cela
42:49et bien évidemment ce qu'il a fait à les victimes
42:51c'est épouvantable, mais pour moi l'omerta qui est autour
42:53on oublie le rôle à chaque fois de l'omerta
42:55des gens qui ont malheureusement d'énormes responsabilités
42:57il ne faut pas l'ignorer parce que
42:59pour bloquer quelque chose comme ça, il faut au moins avoir du pouvoir
43:01beaucoup de pouvoir
43:03beaucoup de pouvoir
43:05je pense qu'il y a une parole qui se libérait
43:07qui ne sortait pas de la part des victimes
43:09qui n'osait pas parler
43:11mais c'est aussi la conjuration des pleutres
43:13c'est-à-dire que les gens n'ont pas de courage
43:15à un moment il faut aussi
43:17avoir le courage
43:19de briser cette omerta
43:21il ne faut pas en avoir peur
43:23il ne faut pas avoir peur de ces espèces de positions
43:25et ça c'est un vrai questionnement, là je suis plus optimiste
43:27que Mickaël sur ce terrain-là, c'est-à-dire que
43:29la libération de la parole, l'idée que
43:31quelque part on n'est plus en adoration
43:33même si ces figures-là sont
43:35exceptionnelles, on n'est plus en adoration
43:37qui permet pas de... la critique
43:39est possible, maintenant ce qui est différent
43:41et là ça rejoindrait le pessimiste de Mickaël
43:43c'est qu'on peut travailler aujourd'hui
43:45à la création de ça
43:47la différence lui vient
43:49par rapport à un parcours long, aujourd'hui
43:51en très peu de temps, on peut soit détruire
43:53soit abîmer évidemment, soit faire
43:55beaucoup de mal, mais aussi faire monter très vite
43:57cette personnalité, parce qu'on a les moyens de le faire
43:59aujourd'hui, c'est très concret.
44:01Merci à tous les quatre, et puis nous attendons
44:03avec impatience cette déclaration
44:05de politique générale du premier ministre
44:07Merci à vous

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