• il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 - Nous sommes le 7 mai, peut-être vous faites le pont, donc nouveau salon, là où vous êtes,
00:06 mercredi, jeudi et peut-être vendredi, Olivier Dardigolle est avec nous,
00:10 Gilles-William Gollnadel, il était là ce matin, il est là ce soir.
00:14 - Oui, je suis encore là ce soir jusqu'à minuit, si les gens veulent m'entendre, je suis là en permanence.
00:18 - La clirmelle !
00:19 - Et toi maintenant, je ne peux pas dire "on va se passer la nuit ici".
00:21 - Mais est-ce qu'il a un lit de camp ?
00:22 - Ah bien sûr, un baflan, oui.
00:24 - Philippe Bilge, mais pourquoi vous êtes mis là d'un côté de l'autre ?
00:26 - Mais parce que là, Joseph est là.
00:28 - Il adore être à côté de l'autre.
00:29 - En général, j'aime beaucoup être à côté de lui.
00:31 - Est-ce que vous pouvez, alors vous avez parlé ce matin...
00:33 - Monsieur Bilger milite pour être à côté de moi.
00:35 - Non, non, justement...
00:36 - Vous avez parlé ce matin, est-ce que vous pourrez laisser parler Monsieur Bilger ce soir ?
00:40 - Je ne peux pas promettre.
00:41 - Il faudra que vous y mettiez du vent.
00:43 - Après, la section va.
00:44 - Mais oui, mais il faut se battre !
00:45 - Il faut me faire peur.
00:46 - Regardez, il est déjà dans les stars façon.
00:48 - Encore une fois, je vous l'ai dit, avec vous, c'est perdant, perdant.
00:51 Si jamais je ne dis rien, vous allez m'engueuler.
00:53 Alors, s'il vous plaît, arrêtez.
00:54 Ça commence, je ne crois pas.
00:56 - Olivier Dartigolle, à qui je dis bonjour, bien sûr.
01:00 Science Po, l'entrée des...
01:01 - Dartigolle ?
01:02 - Oui, qu'ai-je dit ?
01:03 - Dartigolle.
01:04 - Non, non, pas Dartigolle.
01:05 - Non, mais...
01:06 - Non, c'est vrai.
01:07 - Dartigolle !
01:08 - C'est une fois de trop, deux fois.
01:10 - Mais c'est plus Dartigolle ?
01:11 - Dartigolle.
01:12 - N'y retourne pas.
01:13 - Dartigolle.
01:14 D'apostrophe, évidemment, puisque vous êtes un vieil aristocrate de Po.
01:17 L'entrée des locaux historiques de Science Po Paris a été bloquée de nouveau,
01:22 brièvement, ce mardi matin, par des étudiants pro-palestiniens.
01:25 C'est un fuiton.
01:26 Au moins une centaine d'étudiants sont toujours présents aux abords de l'établissement.
01:30 Et la tête de liste des républicains, François-Xavier Benhamy, s'est rendue sur place à la rencontre
01:34 des étudiants.
01:35 Avec beaucoup de courage, d'ailleurs, et avec beaucoup de calme, et de sang-froid, et des
01:39 mots, je trouve, qu'il faut écouter avec attention.
01:42 François-Xavier Benhamy.
01:43 - Est-ce qu'il y a un génocide à Gaza ?
01:46 - Aujourd'hui, à Gaza, il y a un drame humain absolu, qui est causé d'abord et avant tout
01:52 par le Hamas.
01:53 Et ceux qui ne sont pas capables de dire ça, ne sont pas.
01:56 - C'est pas le Hamas qui balance des bombes.
01:57 Et en fait, on n'en est même pas là.
01:58 - Qui a déclenché ?
01:59 - La question, la question, ça fait 75 ans que le conflit...
02:02 - Qui retient des otages aujourd'hui ?
02:03 - En fait, ça a été démontré...
02:04 - Diffuser la France insoumise ici, c'est pas de l'opportunisme politique, peut-être.
02:07 Diffuser les discours de Jean-Luc Mélenchon dans la rue Saint-Guillaume, c'est pas de l'opportunisme
02:10 politique.
02:11 - Parce qu'il y a des étudiants qui ont été arrêtés ce matin.
02:12 Donc forcément, on vient ici pour essayer de faire en sorte que ça se passe correctement.
02:15 - Ça fait des semaines que vous êtes là.
02:18 - Des gens qui sont incapables depuis le 7 octobre de dire que le Hamas est une organisation
02:22 terroriste n'ont aucun honneur.
02:24 - Beaucoup de fermeté et beaucoup d'autorité de la part de M. Bélamy.
02:30 - C'est le prof qui remet...
02:32 - Exactement.
02:33 - C'est exactement ça.
02:34 C'est le prof qui remet d'une manière saine l'élève un peu nul en place.
02:39 - Il y a un gouffre.
02:40 - Il remet.
02:41 - Il y a un gouffre.
02:42 - Il y a un monde...
02:43 - Mais courage, Philippe, courage.
02:44 - C'est un physique, courage intellectuel.
02:46 - Bien sûr.
02:47 - Et ça me fait plaisir de voir que François-Xavier Bélamy, que j'aime énormément pour son
02:53 intelligence, son talent, sa courtoisie, est aussi capable de ce courage-là.
02:59 - On ne le connaît pas dans ce registre-là, donc on le découvre.
03:03 Quant à M. Boyard, je ne peux pas totalement le critiquer, puisqu'il n'a jamais passé
03:07 autant de temps de sa vie sur un campus.
03:09 Donc c'est plutôt positif pour lui.
03:11 Il rattrape le temps perdu.
03:12 - Alors le deuxième...
03:13 - La vraie question, c'est est-ce que c'est un campus ou est-ce que c'est une ZAD ?
03:18 - Le deuxième passage qui est peut-être encore plus intéressant.
03:22 Il y a une professeure d'université que vous n'allez pas voir, elle est massive.
03:26 Elle dit qu'elle est professeure d'université, je pense que je la crois.
03:30 Et elle dit cette chose, tendez l'oreille, qui est folle.
03:33 Elle dit à François-Xavier Bélamy, vous installez le fascisme en France et vous avez
03:41 voté avec le macronisme ou la macronie une loi contre l'immigration.
03:47 Cette dame est professeure d'université.
03:50 Le niveau de cette femme qui dit vous allez installer le fascisme en France
03:55 à François-Xavier Bélamy, je vous assure, ça peut interroger sur ceux qui sont aujourd'hui
04:01 professeurs dans les facs.
04:03 Écoutez cet échange.
04:04 - Aujourd'hui...
04:05 - Vous avez une loi sur l'immigration avec l'extrême droite, vous êtes en train de fasciser...
04:09 - On assume absolument de vouloir maîtriser nos frontières.
04:13 - Mes parents ont été colonisés, ils ont fait l'honneur de la France en venant la reconstruire
04:17 après la seconde guerre mondiale et après la guerre d'Algérie.
04:20 Et vous, aujourd'hui, des gens comme mes parents, vous voudriez les exclure de la société française.
04:24 Vous avez pavé la voie pour l'extrême droite.
04:28 - Vous fascisez le pays. Vous fascisez le pays. Professeure d'université.
04:33 - Je serais curieux de savoir ce qu'elle enseigne.
04:36 - Elle peut enseigner l'histoire, c'est-à-dire que Sandrine Rousseau a bien enseigné l'économie.
04:40 - Non, non, non, oui, on ne peut pas...
04:43 - À François-Xavier Benhamy, vous fascisez le pays.
04:46 En fait, tous ces gens, pour eux, quand vous êtes à la droite de Jean-Luc Mélenchon,
04:52 vous êtes un fasciste.
04:54 C'est assez simple, leur grille de lecture depuis la nuit des temps, c'est cela.
04:59 - Ceux qui ne pensent pas comme eux sont des fascistes.
05:03 - Enfin, la loi immigration, j'aimerais l'avoir avec moi, cette dame sur le plateau.
05:07 - Il n'y a rien dans la loi immigration.
05:10 - Elle peut être critiquable, mais ce n'est pas du tout.
05:12 - Mais il n'y a rien.
05:13 - D'accord. On ne la voit pas.
05:14 - C'est sur 12 heures.
05:15 - Je ne sais pas si c'est une professeure.
05:17 - Si, elle a été...
05:18 - Ah ben, elle dit "je suis professeur", c'est ce qu'elle dit, moi.
05:20 - C'est ce qu'elle dit au début.
05:21 - C'était vérifié, c'est une dame qui est connue dans les milieux extrémistes.
05:25 Non, mais ce que je veux dire, deux choses.
05:27 La première, c'est que je suis épaté par Bellamy, que je tiens davantage,
05:33 ou que je tenais davantage pour un grand intellectuel,
05:37 plutôt que comme un brêteur, comme un tribun.
05:40 Donc, il a peut-être forcé sa nature, et je trouve que ça lui réussit bien.
05:43 Et d'autre part, c'est dans l'ADN de l'extrême gauche d'être dans une sorte de délire,
05:48 pour autant qu'il soit injurieux.
05:50 Donc, je crois qu'il ne faut pas...
05:52 Et d'ailleurs, il a eu raison, il ne s'est pas spécialement scandalisé
05:57 de ce qui relevait effectivement du délire.
05:59 - Monsieur Bellamy qui a tweeté d'ailleurs, et vous pouvez voir son tweet.
06:03 "Ça suffit, nous ne devons plus céder un centimètre de terrain à ceux qui sèment le chaos.
06:06 Je suis venu ici pour dire que Sciences Po, que nos enfants n'appartiendront jamais à l'extrême gauche
06:10 qui trahit toutes les valeurs du peuple français.
06:12 Je n'en peux plus que nos universités soient prises en otage
06:15 par ceux qui les bloquent pour faire avancer leur agenda politique,
06:18 surtout quand cet agenda, c'est de refuser de condamner le terrorisme islamiste
06:22 et de servir de caution à l'antisémitisme."
06:25 Et on rappelle que c'est une minorité active, que ces gens représentent,
06:28 il y a une centaine peut-être d'étudiants bloqueurs.
06:31 - On rappelle aussi qu'il y a une ministre de l'université...
06:33 - Elle est aux abonnés absents.
06:35 - Elle est toujours aux abonnés absents.
06:37 - Madame Retailleau, elle fait piscine, elle prend le pont,
06:39 mais c'est le pont depuis qu'elle a été nommée.
06:41 - Mais c'est dommage qu'en effet, c'est...
06:43 - C'est terrible.
06:44 - C'est dommage que ce tweet n'émane pas d'émanation.
06:46 - C'est terrible, j'ai jamais vu ça, elle n'est jamais sur place,
06:49 cette dame, elle n'intervient pas, elle ne dit rien, c'est effrayant.
06:53 - Et quand vous avez...
06:54 - Les étudiants qui bloquent, écoutons-les.
06:56 - Inutile.
06:57 - Écoutons-les, les étudiants qui bloquent.
06:59 - Nous, les étudiants, on va bien.
07:00 À Paris, on va bien.
07:01 Les étudiants en Amérique, ils vont bien.
07:03 Nous, par contre, les Palestiniens, on ne va pas bien.
07:05 Eux, ils ne peuvent pas passer d'examen.
07:07 Ils passent des examens dans des tentes,
07:08 et là, actuellement, ils se font bombarder.
07:10 Il y a une invasion imminente à Rafah.
07:11 - On est arrivés pour passer un partiel,
07:12 et on a vu la police, des étudiants qui ont une cause juste,
07:16 et la police qui les déloge violemment.
07:19 L'institution qui aide la police, qui n'entend pas ses étudiants,
07:23 qui n'entend pas la cause pour laquelle on milite.
07:26 Et voilà l'état dans lequel on passe les partiels.
07:29 - C'est une répression main dans la main entre Sciences Po et la police.
07:32 Ça montre que Macron s'entend très bien
07:34 avec l'administration de Sciences Po
07:36 pour réprimer un mouvement qui, pourtant, est pacifiste,
07:39 qui, pourtant, est non violent.
07:41 - Ils sont une minorité, ils empêchent les hommes.
07:44 - Est-ce que vous vous rendez compte quand même,
07:46 au-delà des slogans, que le dictateur chinois est à Paris
07:52 et que ces gens-là, pour autant qu'ils sachent situer la Chine
07:57 sur un planisphère, n'ont pas l'idée de parler de Sciences Po,
08:03 des Ouïgours ou des Tibétains.
08:05 Il y a une sorte d'israélo-centrisme fou.
08:09 - Et il est intéressant de voir, sur le plan des compte-rendus médiatiques,
08:14 j'ai été frappé par exemple par Le Monde,
08:17 qui, pour démontrer que l'ensemble des professeurs
08:21 trouvent qu'en réalité, ce qui se passe à Sciences Po,
08:25 c'est un débat parfaitement normal,
08:27 fait appel à deux professeurs qui sont connus comme étant de gauche,
08:32 badis et généreux, qui eux viennent dire
08:36 "Ah mais c'est tout à fait normal".
08:38 Non mais, je risquerais de m'énerver même sur un plateau
08:43 qui brille par la modération.
08:45 - Est-ce que l'on peut vouloir soutenir la cause palestinienne
08:48 tout en défendant une solution à deux États,
08:50 ce que font les deux noms que vous avez cités ?
08:52 - Oui mais Olivier, je mets en cause le déséquilibre absolu de l'information.
08:58 La moindre des choses, c'est au moins de confronter à ces deux professeurs,
09:03 d'autres professeurs, une majorité qui ne pense pas que...
09:07 - La nouveauté, pour moi, le point fondamental de ces derniers jours,
09:13 c'est que nous avons, ce révèle au sens chimique du terme,
09:17 le fait qu'aujourd'hui, nous avions connu dans le passé,
09:20 un antisémitisme à l'extrême droite,
09:23 et qu'aujourd'hui, à gauche, l'antisémitisme sans racines.
09:26 - Je suis désolé, c'est la nouveauté...
09:28 - Joseph... - Non, non, non, non, non !
09:30 - Non, non, non, non, non ! - Non, non, non, non, non !
09:31 - C'est ce que dit Gene William, tout à l'heure était important sur le sujet de l'UIGO.
09:34 - Non, monsieur Proulx, il y a dans les médias,
09:39 il y a des médias de temps en temps qui veulent bien concéder,
09:43 des médias progressistes, Le Monde, Libération,
09:45 qui veulent bien concéder qu'il y a sans doute de l'antisémitisme,
09:50 mais il ne passe à pertes et profits.
09:53 S'agissant d'autres ethnies, il ne voyait que le quart de la moitié,
09:58 il serait complètement dans la colère.
10:02 - Ne le dit pas, Pascal ! - Ne le dit pas !
10:04 - Non, mais il a raison ! - Non !
10:05 - On le sait ! - Non !
10:06 - C'est l'extrême gauche ! - Pardonnez-moi !
10:07 - Ça fait six mois que nous le disons depuis le 7 octobre !
10:10 Je veux bien qu'on le redise et le redise encore !
10:12 - Est-ce que l'ancien journaliste politique peut parler deux secondes ?
10:15 Pardon, d'avoir cette légitimité-là, au moins cette légitimité-là.
10:18 C'est-à-dire qu'on pouvait le dire, on pouvait le dire,
10:21 en effet, sur l'extrême gauche.
10:23 C'est exprès que je ne parle pas de l'extrême gauche.
10:25 Je dis qu'il y a une fraction de la gauche et pas de l'extrême gauche
10:29 qui est aujourd'hui en train de renouer avec l'antisémitisme.
10:33 - Entre les aides soumises et le reste de la gauche.
10:36 - Pas seulement. - Donnez-le à l'Etat.
10:38 - Pas seulement. Qu'il y a eu à l'époque...
10:40 - Qu'il y a eu à l'époque... - Qu'il y a eu à l'époque...
10:42 - Mais pourquoi ? Il a raison ! Il a complètement raison !
10:45 - Pardonnez-moi, à l'époque de l'affaire Dreyfus,
10:48 que croyez-vous qu'écrivait Jaurès ?
10:50 - Bien sûr. - Que croyez-vous qu'écrivait Jaurès ?
10:52 Donc c'est en train de revenir, la pendule est en train de revenir.
10:56 Je suis désolé. - J'entends bien, M. Attal.
10:59 - Avançons, mais je suis d'accord. - Oui, mais c'est un élément fondamental.
11:02 - Je suis d'accord avec vous, mais on ne va pas le dire jusqu'à la fin,
11:04 jusqu'à 20h50. Moi, je veux bien qu'on dise
11:06 l'extrême gauche et la gauche antisémite, mais je veux bien qu'on avance.
11:09 - Ce n'est pas l'extrême gauche, c'est la gauche.
11:11 - La gauche n'est pas antisémite.
11:13 Tu ne peux pas dire que la gauche...
11:15 - Je dis... - Il y a au sein de la gauche...
11:17 - Qu'est-ce que j'ai dit ? - La gauche...
11:19 - Sois attentif. - Le débat est attentif.
11:21 - Le débat est enfin lourd. - Je dis la gauche.
11:23 - Tu es très attentif, justement. - Je dis qu'il y a une partie
11:25 de la gauche, non pas de l'extrême gauche,
11:27 qui est devenue antisémite. - Alors qui ?
11:29 - Une partie de la gauche. - Qui ? Les insoumis.
11:31 - Non, non. - Mais allez, allons-y.
11:33 - Dans la gauche, il y a une complaisance, une acceptation.
11:37 - Je vous réponds. - Je vais demander.
11:39 - Je vais répondre. Tous ceux... - C'est gazeux, sinon.
11:42 - Tous ceux qui disent aujourd'hui "salsionniste"
11:46 et qui pensent "sals juif". Et ils sont nombreux.
11:49 Et ce n'est pas seulement les filles. Crois-moi.
11:52 - La gauche médiatique se compromet en ne disant rien.
11:55 Je pense aux services publics, qui n'ont pas reproduit
11:59 le discours merveilleux de Sofia Aram, hier soir.
12:03 Ils n'ont pas dit "France Inter". Et à France Inter, on ne l'a pas dit.
12:06 Je pense aux Monde de la Libération... - Alors passons-le.
12:09 - Eh ben voilà. - Passons le discours de Sofia Aram.
12:12 Je le dis à notre ami Benjamin Cuneo.
12:16 Moi, je veux bien qu'on change complètement le chapitrage de cette émission.
12:20 - On a pris le pouvoir, messieurs. - Ça ne me dérange pas.
12:23 Je suis d'une souplesse totale. Vous voulez parler de choses
12:26 qui n'étaient pas forcément programmées. - Exactement. C'est la folie du jour.
12:29 - Pour une fois qu'on remarche, Sofia Aram... - Ça ne me dérange pas.
12:33 - Oui, mais... - On l'écoute. Allez.
12:35 Écoutons Sofia Aram, ce qu'elle disait hier soir.
12:38 Mais elle a dit quelque chose d'intéressant, peut-être de courageux,
12:41 dans son milieu. - Oui.
12:44 - Effectivement, le deux poids, deux mesures. Écoutons Sofia Aram, au Molière.
12:48 - Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France
12:53 ou de hurler nos indignations sur tout et n'importe quoi dans des tribunes
12:58 dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaud,
13:01 je pense que nous devrions aussi faire attention à nos silences.
13:08 Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles,
13:12 le silence, même relatif, après ce 7 octobre,
13:16 dans lequel 1 200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant.
13:21 Et s'il est évident que nous partageons tous ici les appels au cessez-le-feu,
13:26 comment être solidaire des milliers de civils morts à Gaza
13:30 sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ?
13:34 [Applaudissements]
13:50 Comment exiger d'Israël de cesser le feu sans exiger la libération des otages israéliens ?
13:56 Comment réclamer le départ de Netanyahou sans réclamer celui du Hamas ?
14:02 [Applaudissements]
14:08 Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages
14:12 continue de nous diviser et de blesser tous ceux,
14:16 juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains.
14:19 - Voilà, ce matin...
14:21 - Enorme ce que dit Emma Sescaron, c'est Guedj qui est attaqué en tant que juif
14:25 par Mélenchon et la présidente de l'UNEF, pareil.
14:28 - La gauche, point d'interrogation, nous dit-il Philippe Guibert qui nous regarde.
14:32 - Donc je précise ce qu'il doit écouter, c'est-à-dire que j'ai dit qu'il y avait...
14:36 - Mais quelle gauche après ? - Ah oui, quelle gauche ?
14:38 - Parce que vous avez dit la France insoumise d'accord.
14:40 - Mais il y a deux gauches aujourd'hui. - Le PC non !
14:42 - Il y a deux gauches aujourd'hui. - Guedj non !
14:44 - Mais complaisant suisse. - Vous avez parlé d'une partie de la gauche.
14:47 - Mais qui ? Complaisant suisse, c'est-à-dire que...
14:49 - Pas simplement la France insoumise, mais au-delà de la France insoumise.
14:53 - Oui, pas plus mal. - Mais vous avez des étudiants.
14:56 - On parle pas simplement... - Dans les chiquets politiques.
14:59 - On parle pas simplement... - En fait c'est l'espace médiatique,
15:01 c'est le monde, les générations qui sont des gens de gauche.
15:03 - Oui, exactement. - France Inter, le monde, Télérama, c'est ça que vous visez.
15:06 - Oui. - Dites-le, c'est l'espace médiatique.
15:08 - Non. - Les journalistes de gauche, je peux en citer quelques-uns.
15:11 - Non mais je pense que tout le monde n'est pas... - Attention quand même, parce que là il n'y a pas attention.
15:15 - Pardonnez-moi, tout le monde n'est pas carté.
15:19 - Ce que je dis, c'est que de toute manière, il y a eu dans l'histoire de la gauche,
15:23 comme l'atteste l'époque, le moment Dreyfus... - Vous l'avez dit, vous l'avez dit.
15:27 - Oui, mais on redisait, ne redisons pas ce qu'on a dit.
15:29 - M. Philippe Guibert n'entend pas, il faut le lui répéter.
15:32 - Il a entendu. - Il y a bien de gauche, il y a bien de gauche.
15:34 - Ecoutez M. Attal. - Nous avons un exemple avec Mme Sophia Rahm.
15:37 - Mais je pense que c'est un contre-exemple de ce que vous dites.
15:39 - Non, mais... - Non. - Non, tu me dis pas que je suis con.
15:43 - Non, mais c'est pas possible. - Je te dis simplement que tu as dit tout à l'heure "la gauche".
15:46 - Non. - Je te demande... - Une partie de la gauche.
15:48 - Non, je n'ai pas dit "la gauche". - Non, j'ai dit toute une partie de la gauche.
15:50 - Je demande, simplement, c'est une question... - Oui, oui.
15:52 - C'est une question... - Légitime. - Oui, tu dis "les insoumis"
15:56 et après, si ça va au-delà, cet au-delà, c'est qui ?
16:00 - Bon, vous avez répondu. - Quand ?
16:02 - Non, c'est très simple, c'est de dire que... - Pardonnez-moi, mais...
16:06 - Tout l'électorat socialiste n'est pas sur la ligne Gage. - Oui.
16:09 - Voilà. - Voilà, c'est tout.
16:11 - Olivier Faure a vendu son âme pour notre plan de lentille. - C'est un autre sujet.
16:14 - Ah bah, c'est tout le sujet. - C'est tout le sujet.
16:16 - Pour avoir son siège. - C'est tout le sujet.
16:18 - Et la prochaine fois, vous savez ce qu'il a dit, Olivier Faure, aujourd'hui, c'est très intéressant,
16:20 il a dit "Mélenchon fait tout pour qu'il n'y ait pas d'alliance".
16:22 Evidemment, il commence à avoir peur parce qu'il perd son siège.
16:24 Sans Mélenchon, il perd son siège, M. Faure. Il retourne aux abonnés absents.
16:27 - Vous savez de quoi est fait l'avenir politique d'un autre pays ?
16:29 - Vous pensez qu'un accord nuxe se redessinera ? - Oui.
16:31 - On en a déjà discuté. Je prends le pari ici. - Oui.
16:33 - Non. - Oui.
16:35 - Ils iront tous ensemble pour garder leur siège. - Je ne le crois pas.
16:39 - Il ne le croit pas. - Je ne le crois pas.
16:41 - On verra. - Mais vous, vous êtes...
16:43 - C'est la pitié. - Mais puis je veux dire quelque chose.
16:45 - Qui vient en mangeant comme chacun se l'avait dit.
16:47 - Je trouve M. Glucksmann bien mou. - Comment ?
16:49 - Oui, je trouve M. Glucksmann bien mou.
16:51 - Ah, écoutez ce qu'il a dit, tiens, sur l'antisémitisme.
16:53 Il a dit un mot ce matin, c'est Benjamin Cuneo qui me le propose.
16:55 - Mais il n'est pas la science pour lui.
16:57 - Écoutez, M. Glucksmann.
16:59 - Il s'est fait dégager d'une main.
17:01 - C'est nouveau et c'est une libération de la parole et de la haine qui est extrêmement dangereuse.
17:05 Et ça s'inscrit dans un cadre général, ça cible particulièrement les juifs depuis le 7 octobre.
17:09 Mais ça s'inscrit dans un cadre général qui est celui de la brutalisation de la parole publique, du débat public,
17:15 de la libération des haines et des violences.
17:17 Et moi, je vous le dis, il faut mettre un stop tout de suite à cela.
17:21 Il faut arrêter d'attiser le feu.
17:23 Il faut faire très très très attention, puisque ce type de violence, ce type de stigmatisation, ce type de comportement
17:33 emporte les démocraties dans l'abîme.
17:35 - Oui, sauf qu'il ne cite pas...
17:37 - Pas d'où il ne dit personne.
17:39 - Attendez, il ne cible pas.
17:41 Ça ne veut rien dire ce qu'il dit.
17:43 - Exactement.
17:45 - Par exemple, David Lissnard a tweeté aujourd'hui
17:47 "Une des sources de l'antisémitisme qui prospère, c'est une immigration musulmane non contrôlée."
17:51 Ça c'est clair.
17:53 On est d'accord ou on n'est pas d'accord avec lui, mais ça c'est clair.
17:55 Et ce que dit M. Glucksmann, il ne cible ni LFI, parce que c'est quand même possiblement des voix pour lui,
18:01 ni effectivement...
18:03 - Sauf que LFI l'a déjà ciblé.
18:05 Il l'a déjà fait il y a quelques jours.
18:09 - Il n'est pas capable de répéter ça.
18:11 - Philippe, écoutez, soyez heureux.
18:13 - On n'est pas tellement riches en personnalités estimables,
18:17 même de l'autre camp, qu'on puisse dénigrer...
18:21 - Philippe, je suis d'accord avec les européens.
18:23 - Pardonnez-moi, il est avec la grille de lecture de Sofia Aram dans le camp du silence.
18:29 - Voyez-moi, quand il s'agit de troupes...
18:31 - Si c'était l'extrême droite qui avait attaqué quelque part,
18:37 il montrait une voix.
18:39 La gauche a un problème avec l'extrême gauche.
18:41 - J'attire votre attention sur l'actualité récente de l'élection européenne
18:45 où Glucksmann est terriblement attaqué par les Insoumis
18:49 et où l'expression publique de Glucksmann sur le conflit israélo-palestinien
18:53 est justement, venant de la gauche, une expression parfaitement forte et claire.
18:57 - Mais vous renversez la proposition.
19:00 Que Glucksmann soit attaqué par LFI, oui,
19:02 mais la gauche a toujours un problème à mettre au pilori l'extrême gauche.
19:07 Je suis désolé de vous le dire, parce que c'est la réalité.
19:11 - C'est que c'est une gauche qui déroule, celle que c'est Doriot.
19:13 - Vous pensez que les relations sont en grève ?
19:15 - Là où je vous rejoins, Pascal...
19:17 - Alors pourquoi il ne le dit pas ?
19:19 Pourquoi il ne cite pas Glucksmann ?
19:21 Pourquoi il ne cible pas ?
19:23 Vous croyez qu'il ne ciblerait pas si c'était Marine Le Pen ou Éric Zemmour ?
19:27 Il donnerait les noms ?
19:29 - Glucksmann, sur la toute récente période, a attaqué Mélenchon et les Insoumis
19:34 de manière très très directe.
19:36 - Et d'ailleurs il n'a pas tweeté David Lissnard, c'est Sonia Mahout qui nous écoute
19:40 et qui dit, il l'a dit sur notre plateau.
19:44 Et vous savez pourquoi je ne peux pas passer cette séquence ?
19:46 Est-ce que vous savez pourquoi je ne peux pas passer cette séquence ?
19:48 - Pourquoi vous ne pouvez pas passer cette séquence ?
19:49 - Contabilisation.
19:51 - Donc j'ai cru que c'était un tweet, en fait c'est une citation.
19:53 Je n'ai pas le droit de passer le son de David Lissnard chez Sonia Mahout
19:57 parce que je suis dans le temps de parole.
19:59 Je n'ai plus le droit de passer, nous, ces news, nous n'avons plus le droit
20:03 de passer Les Républicains jusqu'à...
20:06 - Au lecteur qui nous écoute, il y a quelqu'un qui pose une question.
20:09 - Au lecteur qui nous écoute, il y a quelques années, tu sais trop bien,
20:12 Alexis Lacroix a publié un livre qui est un livre de poche
20:15 qui s'appelle "Le socialisme des imbéciles"
20:17 puisqu'il parlait de l'antisémitisme,
20:19 et bien nous sommes confrontés au retour du socialisme des imbéciles.
20:24 - La pause, il est 20h26, est-ce qu'on a une image du Parc des Princes ?
20:28 - 47 000 personnes.
20:30 - Non, on ne va pas parler de ça.
20:32 - Il y a quand même une actualité sportive.
20:34 - D'abord c'est sûr qu'il y en a ce soir à 21h.
20:36 - Ah oui.
20:37 - Vous n'aimez pas le football ?
20:38 - Non, je n'ai une pratique que le polo.
20:40 - Oui, voilà, mais parce que vous ne venez pas des milieux populaires, c'est sûr.
20:46 - Non, non, non.
20:47 - PSG ce soir va battre le Borussia Dortmund,
20:52 et va se qualifier.
20:54 - Mais on ne sait rien.
20:55 - Mais on ne sait rien.
20:56 - Non, mais il fait un pari.
20:57 - Ah, c'est un souhait, c'est un vœu.
20:59 - Non, je vous dis, non, je...
21:01 Regardez, la boule.
21:02 - Mais je crois, je crois que le PSG...
21:04 - Ils vont gagner ce soir, ils vont gagner ce soir,
21:06 on est en finale de Ligue des Champions.
21:08 - Aucune équipe qui a perdu le match allé au quart
21:10 et perdu le match allé en demi, ne s'est qualifiée en finale.
21:14 - Non, mais regardez vos statistiques.
21:16 - Ah, c'est convaincant.
21:18 - Non, mais qu'est-ce que vous... écoutez.
21:20 - Non, mais...
21:21 - Parlez politique, ne parlez pas des choses sérieuses.
21:24 - Parce que n'est pas statistique, c'est le stock.
21:26 - Ne parlez pas.
21:27 - Pardon d'être scientifique.
21:28 - Ne parlez... laissez aux gens sérieux de parler.
21:30 - C'est une autre manière de mentir, on le sait bien.
21:33 - La pause, nous revenons dans une autre...
21:35 - Une autre intervention.
21:37 - On va écouter Gabriel Attal qui était hier soir au dîner du CRIF.
21:44 Pour la première fois, Bernard-Henri Lévy était au dîner du CRIF.
21:46 Il a d'ailleurs tweeté, alors qu'il n'y allait jamais.
21:49 Je sais que je vous ai posé la question ce matin, vous-même n'y étiez pas.
21:51 Vous êtes en décalage parfois avec le CRIF.
21:53 - En plus que l'année d'avant, oui, l'année d'avant.
21:55 - Oui, on peut changer, vous savez, il n'y a que les imbéciles
21:57 qui ne changent pas d'avis, comme on dit.
21:59 Mais là, le CRIF...
22:00 - Je serais présent l'année prochaine.
22:01 - Le CRIF a peut-être un peu évolué.
22:03 - Il a eu une évolution un peu lente.
22:05 - Oui.
22:06 - En tout cas, il a évolué.
22:07 - Il a découvert.
22:08 - Il a objectivement évolué.
22:09 - Il a découvert, effectivement, que l'extrême gauche existait.
22:11 - Oui.
22:12 - Peu tardivement.
22:13 - Et puis que l'extrême droite, peut-être, était moins présente.
22:15 - Non, il renvoie dos à dos.
22:17 - Bon, écoutons M. Attal qui s'est exprimé sur LFI.
22:21 C'était aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
22:23 - Jamais la France n'a détourné le regard.
22:26 Nous n'avons pas détourné le regard de l'attaque terroriste abominable
22:31 commise par le Hamas le 7 octobre en Israël.
22:34 Et nous ne détournons pas le regard de la situation humanitaire dramatique à Gaza.
22:40 Je vous remercie, M. le Président Chassaigne, d'avoir fait mention des otages israéliens et français à Gaza.
22:46 Je le dis parce que c'est tellement rare, venant malheureusement de la Nupes,
22:50 et notamment de la France insoumise, qui n'a jamais de mots pour nos otages.
22:54 - Quel malhonnêteté !
22:56 - Et je le dis, ces indignations sélectives, elles doivent cesser.
23:01 Elles doivent cesser de la part de ceux qui font toujours entendre une voix contre Israël,
23:07 mais qui sont sans voix face au Hamas et à ses exactions qui sont commises.
23:12 - C'est le pendant de ce que disait Mme...
23:17 - Sofiane.
23:18 - Exactement.
23:20 - Puisque vous avez la parole, chère Gilles-William Goldnadel,
23:24 je vois que Jean-Luc Mélenchon a perdu son procès.
23:27 Et vous avez tweeté, le leader insoumis avait assigné en justice Radio J et le journaliste Frédéric Aziza
23:32 pour ses propos tenus par Amin El Khatmi, qui avait qualifié Jean-Luc Mélenchon d'ordure antisémite.
23:37 Est-ce que nous avons d'ailleurs cette séquence ?
23:40 Et on va voir votre tweet que vous avez écrit aujourd'hui.
23:44 - Aujourd'hui, j'ai le plaisir, sans mélange, de vous informer que le sieur Mélenchon a été débouté par le tribunal de Paris
23:50 de voir Radio J et mon client Frédéric Aziza retirer l'émission dans laquelle mon client Amin El Khatmi le qualifiait d'ordure antisémite.
23:59 Et en plus, vous allez le faire payer 2000 euros.
24:01 - Oui, monsieur.
24:02 - Bon, voyons la séquence et après, vous nous expliquez de quoi il s'agit.
24:08 - Mélenchon, c'est quoi ? C'est un parcours à l'ADA, à l'Adorio ?
24:12 Un antisémite à l'insulte sans plaincre ou un antisémite tout court ?
24:16 - Je n'arrive même plus à vous répondre.
24:18 - Antisémite ou pas ?
24:19 - Écoutez, avec tout ce que je viens de vous décrire, que faudrait-il de plus ?
24:23 - Non, mais la question est de vous poser.
24:24 - Vous savez, j'ai écrit dans un tweet qu'il était antisémite.
24:28 - Et vous le dites aujourd'hui ?
24:29 - Il a déposé plainte contre moi et à la faveur d'un accord entre nos avocats, la plainte a été retirée.
24:38 Je regrette que cette plainte ait été retirée et je regrette de ne pas avoir eu le privilège, l'honneur et le bonheur
24:47 d'expliquer devant un tribunal en quoi je considère que monsieur Mélenchon est antisémite.
24:52 - Mélenchon est un ordure antisémite ?
24:53 - Oui.
24:54 - Comment vous le dites ?
24:55 - Mélenchon est un ordure antisémite.
24:57 - Oui.
24:58 - Voilà.
24:59 - Il y a deux choses à dire.
25:01 La première, c'est qu'effectivement, monsieur Mélenchon s'est permis d'attraire Radio OG et Frédéric Aziza, que je défends,
25:11 devant le tribunal, bien mal lors.
25:15 On a pris pour des raisons essentiellement juridiques.
25:18 Ils se sont cassés le bec pour parler poliment.
25:22 Ils seront condamnés à dommages à intérêts.
25:24 La plainte était, je suis désolé de le dire, l'assignation a été mal rédigée.
25:31 Et sur le fond en plus, monsieur Mélenchon n'a pas voulu, n'a pas osé, comme le dit Amine,
25:37 réclamer des comptes sur le fond, sur le fameux ordure antisémite.
25:43 Bien sûr, il n'a pas envie parce qu'il sait très bien qu'on va lui sortir par exemple le fait qu'il tienne le peuple juif comme un peuple déicide,
25:51 ce qui n'est pas la marque du phélocémitisme le plus exacerbé.
25:55 Mais ce que je veux dire aussi, c'est dans l'ADN de l'extrême gauche que d'être très hostile à rendre des comptes en ce qui concerne leurs propres expressions,
26:08 il n'est pas question que madame Hassan ou que madame Pannot puissent répondre du délit d'apologie du 7 octobre.
26:16 Ça, c'est pas question.
26:17 C'est halte à l'atteinte à la liberté d'expression.
26:20 Non, mais eux par contre, ça ne les dérange pas de mettre les gens devant le tribunal.
26:24 Ce que je comprends donc, c'est que la décision n'est pas portée sur le fond.
26:29 Non, mais ça se passe toujours comme ça.
26:33 Merci, ça se passe toujours comme ça.
26:37 Vous invoquez d'abord des arguments juridiques et comme le tribunal a bien voulu faire droit à nos arguments juridiques, mais j'aurais été ravi...
26:45 Ce qui aurait été intéressant, c'est d'aller sur le fond.
26:47 J'aurais été ravi que le fond...
26:50 Autre sujet, on va refermer ce chapitre ensuite, c'est les tombes taillées.
26:56 Ça, c'est toujours intéressant parce qu'il y a deux poids, deux mesures.
26:58 Plus de 80 tailles faisant référence à l'islam et ciblant des personnalités publiques ont été découvertes hier dans le cimetière de Tourtoirac.
27:04 Vous savez où c'est, Tourtoirac ?
27:05 C'est en Dordogne.
27:07 Exactement, c'est un petit village.
27:08 Et je trouve que par le plus grand des hasards, je connais ce petit village.
27:11 J'ai passé du temps à Tourtoirac, figurez-vous.
27:14 C'est à côté d'Eccideille.
27:15 Exactement, et des investigations sont en cours pour identifier les malfaiteurs.
27:18 On en parle assez peu.
27:19 Et effectivement, d'autres phrases ont pu être inscrites.
27:23 « Je vous hais, je te tuerai, sioniste, Martel ne reviendra pas, Allah, les gens du livre doivent se soumettre à Allah », etc.
27:29 Il y a assez peu de réactions, là encore, dans l'espace soviétique.
27:32 Des personnalités politiques et médiatiques, Pascal ?
27:34 Je ne vais pas les citer toutes parce qu'il se trouve même...
27:36 Une partie pour vous.
27:37 Oui, peu importe.
27:39 Adrien Fontenot, voyez ce sujet.
27:42 C'est un phénomène qui n'en finit plus dans le département.
27:46 Tourtoirac, petit village de Dordogne, a vu les tombes de son cimetière être recouvertes de tags.
27:52 Des insultes et même menaces de mort sur certaines personnalités.
27:56 Depuis décembre 2023, plusieurs communes du nord-est de la Dordogne ont déjà subi ces profanations.
28:03 S'ils cherchent à relativiser, le maire de la commune ne peut cacher son indignation.
28:08 Il faut surtout considérer que les gens qui font ça sont vraiment minables.
28:13 On attaque nos morts, on attaque les vivants à travers les morts.
28:17 C'est lâche, c'est petit, c'est minable.
28:22 Ce sont des gens qui ne méritent pas le respect.
28:25 Comme pour les précédents, l'association SOS Calvaire est entrée en action.
28:30 Spécialisée dans la sauvegarde et la restauration du patrimoine,
28:33 une vingtaine de bénévoles sera mobilisée pour nettoyer les tombes.
28:37 Pour son directeur, ces tags sont le témoignage d'une société de plus en plus violente.
28:42 Quoi de plus violent que de profaner la sépulture d'une personne,
28:48 c'est-à-dire le juste repos dû aux anciens qui ont oeuvré toute leur vie et qui désirent reposer en paix.
28:54 En fait, c'est extrêmement violent pour les gens, pour les descendants et même pour les gens du village.
29:00 Donc en effet, ça dépeint un peu un climat pas très apaisé en France.
29:04 Une enquête est d'ores et déjà ouverte pour dégradations aggravées.
29:08 Il y a une double abomination, bien sûr, les tombes profanées.
29:12 Et il y a donc une série de personnalités politiques et médiatiques dont a été mis la date de naissance, sans erreur,
29:19 et la date programmée de...
29:23 - Podétique.
29:24 - Ce sont des gens qui suivent un peu l'actualité. Ce ne sont pas des gamins.
29:30 Je porte à votre connaissance qu'hier ou avant-hier, aux États-Unis, un cimetière juif a été profané avec des insultes antisionistes.
29:41 Alors ça peut être évidemment que de l'antisionisme et pas de l'antisémitisme.
29:45 - L'affaire Colombe, si j'ose dire. Et Colombe, je faisais le parallèle, ou vous faisiez le parallèle plus exactement, avec Papivoise.
29:53 - Oui, c'est ce qui m'a frappé.
29:54 - Et Papivoise, il faut rappeler qui était Papivoise.
29:57 - Papivoise, c'est cette personne qui était agressée. On a tous en mémoire ce visage, qui était un visage tuméfié, qui était terrible.
30:08 - Faut ramener le contexte.
30:11 - Oui, vas-y.
30:12 - Mais c'est avant 2002. C'était le dernier week-end avant 2002. La maison a été brûlée.
30:18 - On a le visage tuméfié.
30:20 - Exactement.
30:21 - Et vous faisiez un parallèle avec Colombe. Alors on va voir le sujet parce qu'elle a été réintégrée aujourd'hui au Resto du Coeur.
30:28 - C'est une belle spontanéité.
30:30 - Oui, mais bon, bien évidemment, mais ils ont fait une bêtise. Pour le coup, c'est le responsable local qui a fait n'importe quoi.
30:36 Et puis on lui a tapé sur les doigts, visiblement, au plus haut niveau. Et il a été réintégré, même s'il communiquait plus alambiqué que ce que je vous dis quand même.
30:44 - Adrien Fontenamble.
30:46 Colombe sera finalement de retour au Resto du Coeur. Une décision accueillie avec soulagement par cette bénévole de l'association depuis 34 ans.
30:56 A l'origine de la polémique, cette interview tournée par nos confrères de TF1, où Colombe, 60 ans, évoque les raisons de sa venue au meeting du Rassemblement national le 1er mai à Perpignan.
31:07 - Moi, je suis un RSA et on a du mal à vivre. Au jour d'aujourd'hui, je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole au Resto du Coeur et j'aide les gens de la rue.
31:16 En affichant son appartenance au Resto du Coeur lors de ce meeting, Colombe a reçu un rappel à l'ordre d'un responsable de l'association.
31:23 La charte du collectif, obligeant les bénévoles à respecter le principe de neutralité politique.
31:29 - En fait, ce ne sont pas les états-majors du Resto du Coeur qui lui ont demandé de partir. En fait, c'est une responsable locale qui a pris l'initiative de lui demander de démissionner.
31:39 Son message a en tout cas été reçu. Au chômage depuis 3 mois, Colombe retrouvera un emploi prochainement, offert par la mairie de Perpignan.
31:48 - Elle va rencontrer cette après-midi la directrice du CCRS et peut-être pour trouver un emploi.
31:54 Puis je sais que c'est une dame au très grand cœur qui ne fait pas de politique, mais qui a chevillé au corps l'entraide et la solidarité avec les autres.
32:02 Eh bien, je vais vous dire bienvenue.
32:04 Un nouveau poste donc pour Colombe et un autre bénévole maintenu au sein des Restos du Coeur.
32:10 - Là où il y a un parallèle, la question n'est pas rassemblement national ou ce qu'elle peut dire.
32:15 Moi, ce qui me frappe, c'est que les premiers mots de cette femme, de cette dame est d'être surprise qu'un micro se tende pour la faire parler.
32:25 C'est pour ça que le journaliste de TF1, faut le citer, Paul Larrouto, a été excellent. Il l'a fait d'ailleurs avec beaucoup de pudeur.
32:32 Et elle est surprise. Elle dit comment sa première action, comment peut-on s'intéresser à quelqu'un comme moi avant de dire son parcours, qui est parcours édifiant.
32:41 Ensuite, après, on apprend qu'elle abrite des personnes chez elle alors qu'elle n'a aucun moyen.
32:45 Enfin, c'est quand même. Et donc pourquoi?
32:48 C'est parce qu'avec l'affaire Papivoise, qui est juste avant la présidentielle, c'est-à-dire Papivoise, on nie quelque chose qui est l'insécurité.
32:56 Et là, en fait, c'est quelque chose qui explose évidemment à la gueule.
33:02 Mais là, qu'est-ce que ça veut dire?
33:03 Et là, ça veut dire quoi? Qu'il y a des gens, qu'il y a des personnes qui sont invisibles.
33:08 Alors évidemment, tout le monde parle.
33:09 Mais c'est pas ça l'essentiel, si vous me permettez. C'est que ces gens-là, ils votent pour le Rassemblement national. C'est ça l'essentiel.
33:14 C'est-à-dire que la gauche a laissé tomber ces gens-là. C'est ça le message le plus important.
33:18 Mais pas en partie. Complètement. Vous croyez que la gauche de Glucksmann, la gauche de Stroszkan, la gauche de Hollande, elles parlaient aux classes populaires? Non.
33:28 C'est bien le problème. La gauche de Mitterrand, la gauche de Pierre Bourgeois parlaient.
33:32 Oui, oui. Et ça fait 40 ans.
33:35 Pourquoi ça fait 40 ans? Ça fait 30 ans.
33:36 Mais vous voyez, pourquoi j'ai employé le mot "invisible"? C'est parce que cette partie-là ne les voit même pas. Ne les voit pas.
33:44 Alors le Rassemblement national, manifestement, les voit.
33:46 Et en plus, pardonnez-moi, c'est Louis Hayau qui a une forme de bonhomie, d'humanisme, qui se présente ainsi.
33:55 Et évidemment, comment ne pas voir ce parallèle avec la sergente à cuivre?
33:58 Vous décrivez ça comme une conséquence d'un rapport de Terra Nova. Je ne sais pas si vous en souvenez.
34:01 Oui, bien sûr, évidemment.
34:03 C'est parti de là.
34:04 Non, c'est même avant.
34:05 Non, mais le choix politique d'aller vers d'autres segments électoraux, comme on dit.
34:08 Je me souviens avoir eu ces conversations avec mes amis du PS dans les années 90, quand des gens comme Strauss-Kahn montaient, comme des gens comme Attali, comme Fabius pouvaient monter.
34:19 Comment ces gens pouvaient-ils représenter le peuple de gauche?
34:23 Avant, ils avaient Bérégovoy, ils avaient Pierre Moroy. Ensuite, ils avaient devenu Strauss-Kahn.
34:27 Ce n'est pas les mêmes. C'est assez simple. Vous savez, ce n'est pas la même chose.
34:32 Donc, c'était électorat populaire. Il a quitté peu à peu.
34:36 Moroy les avait d'ailleurs alertés.
34:38 Bien sûr.
34:39 Les dernières interventions politiques en comité de campagne.
34:42 Bien sûr. Et Pierre Moroy était un des derniers, effectivement, à représenter ce peuple de gauche.
34:47 L'affaire Matisse, si j'ose dire, le dernier hommage a été rendu à Matisse aujourd'hui au stade Gaston Petit de Châteauroux.
34:55 Avant ses obsèques, l'émotion était au rendez-vous, tué de quatre coups de couteau, vous le savez, par un adolescent du même âge.
35:00 Samedi 27 avril, son histoire a bouleversé bien au-delà de la ville. Je vous propose d'écouter Thibault Marcheteau qui était sur place.
35:08 Cet ultime hommage a duré une heure à l'intérieur du stade Gaston Petit, ici à Châteauroux.
35:14 Et les clins d'œil à la passion du jeune Matisse ont été très nombreux durant cette cérémonie.
35:18 Le cercueil blanc est arrivé frappé du blason du Paris Saint-Germain.
35:21 C'est d'ailleurs sur la musique de l'entrée des joueurs parisiens que le cercueil est rentré sur la pelouse de ce stade.
35:27 Le capitaine de la Berry-Shun de Châteauroux, le club dont était fan le jeune Matisse, est venu lui-même déposer un maillot dédicacé sur le cercueil.
35:34 Enfin, la famille a pris la parole. Le père a juré devant le cercueil de son fils qu'il continuerait à faire de la prévention auprès des médias, auprès des jeunes, pour que ce drame n'arrive plus jamais.
35:45 Je vous propose d'écouter les Cassel-Roussin à la sortie de cette cérémonie.
35:48 Ils ont fait un très très bel hommage. Je remercie beaucoup les parents d'avoir joué jusqu'au bout de la passion de leur fils et de ne pas être resté dans le classique et d'être toujours ici, rester très fort dans leurs mots.
36:00 C'est des beaux parents, c'est des belles personnes. C'est très bien.
36:04 Pour moi, oui, c'est très important. J'ai un petit fils qui a ce stage-là. Je connaissais un petit peu les parents. Ça ne devrait jamais arriver.
36:13 Le cercueil a quitté le stade sur une haula à la demande de la famille pour un ultime clin d'œil à la passion de cet adolescent mort à 15 ans.
36:21 La famille s'est ensuite réunie dans la plus stricte intimité pour rendre un dernier hommage à Matisse.
36:27 Il n'y a pas grand-chose évidemment, hélas, à dire. Je vous propose d'aller à la Sorbonne, où les policiers sont en train d'évacuer des étudiants qui ont pris la Sorbonne.
36:41 Et vous allez peut-être voir ces images que vous apercevez, en espérant bien sûr qu'il n'y ait pas de violence.
36:50 Mais il y a quand même une volonté politique de ne pas laisser pourrir ces occupations, ces occupations de jeunes étudiants, en ce 7 mai au soir.
37:03 Et évidemment, si nous avons de nouvelles informations, nous serons en direct de la Sorbonne.
37:11 Guillaume Meurice, puisque ça devient une affaire d'État, les syndicats de Radio France ont appelé à faire la grève dimanche pour protester contre la répression de l'insolence et de l'humour.
37:21 Après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre des menaces qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.
37:28 Je vous propose d'écouter Rachida Dati, puisqu'elle a été interpellée aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Madame Dati.
37:36 Sur le sujet justement de l'humour dans les médias, est à évoquer avec mesure, mais sans aucune caricature.
37:44 Moi, ça ne me fait pas rire. Non, justement, ça ne me fait pas rire, monsieur le député.
37:49 En octobre 2023, vous le savez, l'Arcom, non, parce que c'est important de le préciser, parce qu'il peut y avoir de la confusion entre une décision de justice qui a classé, justement, une plainte, et puis une décision de l'Arcom.
38:01 En octobre 2023, l'Arcom avait mis en garde de manière très argumentée, je vous renvoie aux détails de sa décision, France Inter, suite à la chronique de Guillaume Meurice.
38:13 Ces éléments étaient parfaitement connus, de manière aussi rapide, de Guillaume Meurice.
38:19 Malgré cela, Guillaume Meurice a refait sa chronique à l'identique.
38:24 Et donc, s'imposant à nouveau, soit à un signalement, donc une saisine de l'Arcom, voire à une sanction de l'Arcom, Radio France ne pouvait pas ne pas réagir.
38:35 Et donc, vous indiquez, et vous indiquez à juste titre, le classement par la justice de la plainte.
38:42 Mais cela n'est pas en contradiction avec la décision de l'Arcom. Pourquoi ? Parce que l'Arcom, elle, ne fait pas respecter le code pénal, mais le cahier des charges qui est imposé à Radio France.
38:55 C'est une lecture très juridique, alors qu'il faudrait une lecture politique.
38:59 Pour dire les choses.
39:01 Est-ce que Philippe Bilger peut parler ?
39:03 Mais on ne peut plus, ici.
39:05 Je vais faire un geste.
39:07 J'ai parlé plus que M. Bilger ?
39:09 Très nettement.
39:11 On va compter. Je veux qu'il ait l'horloge.
39:15 Ça serait bien d'entendre le parole affiché.
39:18 Moi, maintenant, je veux l'horloge.
39:20 Mais Pascal n'est pas un arbitre quantitatif. Il ne s'occupe pas des temps de parole.
39:24 Vous avez le droit à des priorités tout le temps. Laissez un peu parler les autres.
39:29 Allez-y, M. Bilger.
39:31 Moi, je défends Adèle Von Reth. Absolument.
39:35 Guillaume Meurice, pour moi, n'est pas un humoriste.
39:38 Pas seulement parce qu'il ne fait pas rire, mais parce qu'en réalité...
39:42 Il ne vous fait pas rire, mais là, pour le coup, c'est subjectif, peut-être.
39:45 Oui. Non, mais j'allais dire, il ne me fait pas rire parce qu'il ne fait pas d'esprit.
39:49 Il fait de la dénonciation politique.
39:52 Je suis persuadé que si sa cible n'avait pas été Netanyahou,
39:57 on n'aurait pas eu cette fronde et ce soutien apporté à cette personne qui réutère.
40:03 Vous vous retrouvez cul par-dessus tête. Vous allez devoir défendre Meurice.
40:07 Donc c'est sûr que demain matin, on a un édito de défense du soldat Meurice
40:11 face à la décision politique injuste de France Inter.
40:14 Mais pas du tout. Pas du tout. Au contraire.
40:17 Mettez la plume dans la plaie.
40:19 Je trouve que c'est très bien. C'est très bien. Il est irrécidive.
40:23 Il n'a pas justifié. Et le fait que la procédure ait été classée,
40:28 ça ne m'étonne pas parce que la justice dans ces domaines
40:32 ne va pas vers le risque le plus évident.
40:35 Et je trouve très bon Adèle Vendrede qui en tire les cons.
40:39 En plus, effectivement, il lui fait un bras d'honneur.
40:41 Il y a aussi cette dimension-là.
40:43 C'est-à-dire qu'ils ont eu sans doute un entretien préalable la première fois.
40:47 Et ce que je trouve extraordinaire, c'est l'état d'esprit que ça révèle.
40:50 C'est-à-dire le rapport que tu as avec celui qui est ton patron.
40:54 Je trouve que ce n'est pas une manière...
40:58 Pour ne pas parler de l'émission qui a été confondrée.
41:01 Voilà. Et donc ça veut dire...
41:02 En hommage.
41:03 Je ne dirai pas, je ne remploierai pas le mot, mais vous le devinez,
41:06 ça veut vraiment dire ça.
41:07 Je trouve que cet état d'esprit ne me convient pas.
41:11 On est d'accord.
41:12 Monsieur Dolnadet, vous pouvez prendre la parole.
41:15 Est-ce que je peux ? Oui.
41:16 Mais rapide.
41:17 Tout à fait basique.
41:18 Ah ben ça part.
41:19 Tout à fait basique.
41:20 Premièrement, le classement s'ensuit.
41:22 C'est une lésion d'honneur pour les Insoumis, pour monsieur Meurice.
41:26 Il est tout à fait normal, puisque le procureur a classé,
41:30 parce que le juif circoncis traité de nazi n'a pas porté plainte.
41:35 Il eut porté plainte ou il eut dit simplement,
41:38 je ne m'oppose pas à la plainte, que la plainte, elle suivait son cours.
41:42 Donc il n'y a pas de quoi triompher.
41:44 Et deuxièmement, la faute commise par Meurice
41:47 est totalement détachable du problème pénal.
41:50 Il a réitéré après une mise en garde de l'Arkom.
41:54 Donc madame Fendret était obligée, je dis bien obligée de sévir.
42:00 Donc qu'on se permette à nouveau de nous faire le coup de la liberté d'expression,
42:04 c'est se foutre du monde.
42:05 Et donc il y a grève.
42:09 Il y aura grève dimanche.
42:11 Si elle pouvait durer longtemps cette grève.
42:13 Si elle pouvait durer 15 jours cette grève.
42:16 Il soutient cette grève.
42:18 Parce qu'Achron n'est pas de manière irrésistible,
42:20 il se soutient en grève.
42:21 Non, non, mais bon, je vais vous dire.
42:24 Là, il reste trois ans avant la présidentielle.
42:27 Oui, ça va être chaotique.
42:28 Cette année a été sur le plan politique plus rude que l'année passée.
42:34 Mais je pense que cette année est moins rude que l'année prochaine.
42:37 D'accord.
42:38 Les trois prochaines années que nous allons vivre
42:41 sont peut-être les plus rudes sur le plan politique depuis que je suis né.
42:45 Pourquoi ?
42:46 Pour une raison simple.
42:47 La probabilité que Marine Le Pen soit présidente de la République existe.
42:52 Elle est peut-être même grande.
42:54 La gauche ne l'acceptera pas.
42:57 La gauche médiatique ne l'acceptera pas.
43:00 La gauche dans les universités ne l'acceptera pas.
43:03 Ils n'accepteront pas cette démocratie.
43:06 Ils n'accepteront pas.
43:07 Ça sera trop pour eux.
43:09 Ça sera trop.
43:10 Ils feront tout.
43:11 Voilà, ça sera comme ça.
43:13 Donc attendez-vous pendant trois ans et plus après à une bagarre qui va être virulent.
43:20 Je vous accorde cette griffure.
43:22 Elle existe.
43:23 Mais est-ce que je peux en ajouter une autre ?
43:24 Bien sûr.
43:25 Est-ce que vous pensez que tout ce qui a amené la gilets jaunes dans notre société est réglé ?
43:29 Rien n'est réglé.
43:30 Non, mais là la gilets jaunes, elle est sans doute avec Marine Le Pen.
43:34 Oui, mais je rajoute la question sociale.
43:36 Oui, mais dans le vote.
43:38 Exactement sur ce que vient de dire Colombe.
43:42 Dans le vote Le Pen, il y aura les gilets jaunes.
43:46 Ne vous trompez pas.
43:47 Dans la rue, l'extrême gauche est meilleure.
43:48 Mais dans le vote Le Pen, il y aura des gilets jaunes.
43:51 En tout cas, ça va secouer.
43:52 Et effectivement, quand cette dame qu'on a entendue tout à l'heure, professeure d'université,
43:57 parle de fascisation du pays avec François-Xavier Bélami, vous vous doutez bien que…
44:03 Je vous ai dit d'accord.
44:04 Quand je dis que ça va être tendu, ça risque de l'être forcément.
44:07 Je l'invite d'ailleurs cette dame.
44:09 Moi, j'invite tous les gens.
44:10 Tout le temps, vous avez remarqué.
44:12 Si vous connaissez cette dame…
44:14 Ah, mais il y a son nom, vous allez retrouver son nom.
44:16 Si vous connaissez cette dame, vous lui dites que nous l'invitons volontiers.
44:19 Et je veux qu'elle m'explique en quoi monsieur François-Xavier Bélami a fascisé la politique française.
44:25 La dame professeure d'université, moi j'adorerais les avoir sur ce plateau.
44:29 Mais par ses bonnes gens, vous entendez aussi Macron assassin qui est juste dément.
44:34 Vous l'entendez ça.
44:36 Donc, ça va être tendu.
44:41 Parce qu'effectivement, ils ne l'accepteront pas.
44:45 Ah bah après, bien sûr.
44:47 Il ne l'accepteront pas.
44:50 Il y a une tendance de gens qui n'acceptent pas manifestement le vote.
44:56 On peut vouloir, on peut ne pas souhaiter l'accession de Manifestement.
45:00 Mais vous avez parfaitement raison.
45:02 Mais vous avez parfaitement raison.
45:04 Je dis que ne pas amalgamer ceux qui ne souhaitent pas ça à des violents, à des casseurs.
45:11 Je vous dis qu'il y a une partie de l'élite médiatique qui va effectivement des universitaires, de journalisme, etc.
45:23 Qui n'acceptera pas ça.
45:25 Parce que les scientifas et les black box, vous croyez qu'ils vont accepter ?
45:27 Vous pouvez compter sur eux aussi.
45:30 Le monde culturel, hier soir je regardais les Molières.
45:34 Le monde culturel, le monde littéraire, les intellectuels, etc.
45:41 C'est pour ça que ces trois prochaines années vont être...
45:43 Mais le monde médiatique, Pascal, sera moins dangereux que les catégories dont parle Gilles William.
45:49 Oui, mais ce n'est pas grand chose les black box.
45:51 Ce n'est pas grand chose.
45:52 Il y aura effectivement des exactions, comme on dit.
45:54 Il nous reste...
45:56 Je ne suis pas sûr que ce soit là que ça vienne...
45:59 Parce que les insoumis ne souffleront pas sur la brèze.
46:03 On peut attendre d'eux une parfaite correction démocratique.
46:07 Je vous assure que ce n'est pas forcément de là que ça viendra.
46:10 Parce qu'il est possible qu'en banlieue, il y ait beaucoup de gens qui soient contents que Marine Le Pen les protège aussi.
46:16 Ça peut exister.
46:18 Parce que dans les banlieues, les premières victimes, parfois, c'est ceux qui habitent dans les banlieues.
46:23 Les sondages, ils sont là.
46:25 Oui, bien sûr.
46:27 La flamme olympique, j'ai entendu Olivier Grégoire.
46:30 Ça m'a surpris, Olivier Grégoire.
46:32 Parce qu'il y a une jeune femme en plus sympathique, agréable.
46:35 Il y avait donc une réunion sur les thèmes du tourisme, de la circulation et de l'économie dans lesquelles la sécurité des G.O. est abordée.
46:41 À l'issue de cette réunion, Olivier Grégoire, ministre chargé des Petits et Moyennes Entreprises,
46:47 a fait un point sur l'organisation de la sécurité et la circulation lors des G.O.
46:51 Donc si j'ai bien compris, quand tu vas au restaurant, tu vas passer un barrage.
46:58 Tu passeras un barrage et il faudra que tu montes Pâtes Blanches ou QR Code.
47:02 Si j'ai bien compris.
47:04 Moi, il est possible que je ne sois pas à Paris.
47:06 Vous, vous serez là.
47:08 Évidemment, en Corse, dans votre somptueuse propriété à cette période-là.
47:12 Non, je serai, début août, je suis ici.
47:14 Vous ne serez pas là, moi je viens.
47:17 Bon, écoutons Madame Grégoire.
47:19 Vous avez compris comment ça va se passer ?
47:21 Ben non.
47:22 Ah bon, ben écoutez Madame Grégoire, on va voir.
47:24 Il ne sera pas là, écoutez-moi, il ne sera pas là.
47:25 Écoutons Madame Grégoire. Parlez tout le temps.
47:28 Il sera toujours possible d'aller à pied au restaurant, si tant est qu'on ait réservé son restaurant.
47:33 Il sera aussi toujours possible d'y aller, par exemple, en trottinette, en roller, en vélo.
47:38 Il sera possible d'accéder à ces zones.
47:41 Ce qu'on cherche à faire, c'est faire en sorte que tous les touristes,
47:44 mais aussi, je dirais, voire surtout ceux qui accueillent, les habitants,
47:48 puissent continuer au maximum à avoir une vie le plus normale possible,
47:51 tout en étant dans un périmètre de sécurité.
47:53 Ce sera utile, dans le cadre des périmètres dits de sécurité,
47:57 de montrer que vous avez effectivement réservé au restaurant.
48:01 Alors, il donne raison à tous ceux...
48:03 Pas de sandwich !
48:05 Non mais c'est vrai.
48:07 Non mais il donne raison à tous ceux qui, pendant la période du Covid,
48:13 ont dit, vous étiez le premier, sur le fait qu'on s'en prenait aux libertés
48:18 et qu'un jour ou l'autre, il y aurait des conséquences.
48:20 Là, pardonnez-moi, mais on est dans le même type de logique.
48:23 C'est une différence de degré, parce que ce n'est pas une différence de nature.
48:26 On va rentrer dans un stade de foot.
48:27 Pour aller au théâtre, il faut aussi habiller, pardonnez-moi.
48:30 Non, mais dans un restaurant !
48:32 Et le restaurant !
48:34 Quand tu vas dans un stade de foot aujourd'hui, 200 mètres avant,
48:38 t'es arrêté, puis il y a un contrôle, et il te faut ton billet, ton QR code.
48:42 C'est pas ton but.
48:44 Non mais juste une seconde.
48:46 C'est des faux tendances Hidalgo.
48:48 Non, mais ça dure pendant 15 jours.
48:52 Vous n'allez pas avoir un QR code à chaque fois que vous allez manger au restaurant.
48:55 C'est particulier.
48:56 Les Jeux, c'est arrivé une fois tous les 100 ans.
48:58 Essayez un peu d'être nuancé.
49:02 Le problème, c'est votre nuance qui vous manque dans ce plateau.
49:05 Le nuance.
49:07 Mais l'instant, il y a du sport, il y a du foot.
49:09 Oui, c'est ça.
49:10 Il y a plus de même.
49:12 On a changé.
49:14 Monostic pour ce soir.
49:16 Ah, musique ! Tiens, j'ai une musique pour vous.
49:18 J'ai une musique.
49:20 Vous êtes un supporter de football.
49:25 Ah oui, je suis beauf, absolument.
49:27 Non, vous n'êtes pas beauf, mais votre club de coeur, c'est lequel ?
49:31 En général, je n'aime pas le PSG.
49:35 Oui, mais c'est curieux, ta réponse.
49:37 Je vous demande votre club de coeur, et vous dites celui que vous n'aimez pas.
49:39 C'est quand même, en psychanalyse, intéressant.
49:41 Reims.
49:43 Reims ? D'accord.
49:45 Nostalgie.
49:47 Depuis 1952 ?
49:49 Nostalgie.
49:51 Je n'aime pas les gros clubs pleins de fric.
49:53 Oui, mais ça n'a pas de sens ce que vous dites.
49:55 Mais alors, c'est idiot.
49:57 Non, ce n'est pas idiot.
49:59 Pardonnez-moi.
50:01 Ce que vous venez de dire, c'est idiot.
50:03 Mais tous les grands clubs ont de l'argent, c'est idiot.
50:05 Quel rapport entre le PSG et Metz ?
50:09 Moi, je suis resté au CR, monsieur.
50:11 Moi, le Girondin de Bordeaux, à l'époque de Ploy-de-Mez.
50:15 Là, c'était tenu.
50:17 Vous savez ce que le président Chaban, il est rentré dans la messière.
50:21 "Jérôme, va à fond. Allez, on va où ? Allez-y carrément.
50:23 Chers Français."
50:25 Non, mais écoutez, bien sûr, les clubs ont de l'argent.
50:27 Je n'aime pas.
50:29 Je n'aime pas.
50:31 Il y a un pays comme le Qatar.
50:33 Sois propriétaire du PSG.
50:35 Je ne voulais pas le dire moi-même.
50:37 Ça, c'est autre chose.
50:39 Mais il se trouve que l'argent permet effectivement d'avoir souvent les meilleurs joueurs dans les meilleurs clubs
50:45 et de produire un football exceptionnel.
50:47 Pour la Coupe d'Europe, je ferai un effort.
50:49 L'argent a toujours existé.
50:51 Vous avez un rapport avec l'argent.
50:53 Oui, les footballeurs gagnent de l'argent.
50:55 Les pilotes F1 gagnent de l'argent.
50:57 Les golfeurs gagnent de l'argent.
50:59 Les basketteurs gagnent de l'argent.
51:01 Les chanteurs gagnent de l'argent.
51:03 Mais pourquoi vous ?
51:05 Non, vous dites que j'aime pas les gros clubs.
51:07 C'est de la démagogue.
51:09 Non, je n'aime pas les clubs où l'argent dégouline.
51:15 Laisse tomber, c'est relationnel.
51:17 Il n'y a rien à faire.
51:19 C'est terrible.
51:21 Olivier Benkemoun est là.
51:23 Non.
51:25 Il arrive.
51:27 Bonsoir, Pascal.
51:29 Ça va ?
51:31 Même au passage d'antenne, il faut qu'il parle.
51:33 Même au passage d'antenne.
51:35 Lui, au foot, tu lui donnes le ballon,
51:37 il ne revient jamais.
51:39 Tu ouvres les portes du stade,
51:41 il court avec le ballon et il dribble encore.
51:43 C'est formidable.
51:45 C'est fou.
51:47 Johan, parlez-moi de moi.
51:49 Il n'y a que moi qui...
51:51 Johan, il n'est pas là cette semaine.
51:53 Il a pris quelques jours de vacances.
51:55 Je vais essayer de le remplacer.
51:57 Il est irremplaçable.
51:59 Comme vous, il est irremplaçable.
52:01 Jusqu'à jeudi, ce sera donc moi.
52:03 Quand jeudi ?
52:05 Dans un instant.
52:07 On va surveiller ce qui se passe à la Sorbonne.
52:09 Une intervention policière est en cours
52:11 pour évacuer des étudiants
52:13 qui bloquaient l'accès à la Sorbonne.
52:15 On verra ce qui s'est passé à Sciences Po.
52:17 Des étudiants ont bloqué l'accès
52:19 au bâtiment à Paris.
52:21 Ils ont bloqué l'accès au bâtiment principal
52:23 ce matin avec le soutien
52:25 de certains professeurs.
52:27 Vous entendrez dans l'émission
52:29 un témoignage édifiant.
52:31 Le témoignage de la présidente d'SOS Education.
52:33 Elle affirme que des étudiants
52:35 brillants, avec un dossier
52:37 absolument parfait, seraient
52:39 refusés à Sciences Po parce que juifs.
52:41 Vous entendrez ce témoignage.
52:43 On en parlera dans le meilleur de l'info.
52:45 Si c'est vrai, effectivement,
52:47 c'est un scandale.
52:49 Marie de Meyrindel était à la réalisation.
52:51 Vision
52:53 Yanis Capra.
52:55 Guillaume Marceau était au son.
52:57 Benjamin Cuneo était avec nous.
52:59 Lucas Consalvez, Guilhem Lafage.
53:01 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
53:03 Vous pouvez répéter la dernière information
53:05 que vous avez donnée, qui est importante ?
53:07 SOS Education.
53:09 Oui.
53:11 Un témoignage que vous allez entendre dans l'émission.
53:13 La présidente de cette association,
53:15 qui affirme que des étudiants,
53:17 absolument parfaits, seraient refusés
53:19 à Sciences Po parce qu'ils ont des noms
53:21 à consonance juive.
53:23 Oui, bien sûr.
53:25 Elle demande une enquête.
53:27 Bien sûr.
53:29 Merci à tous.
53:31 Ne gardez pas
53:33 Géloïd Amgornadel.
53:35 Il a fait l'émission ce matin, ce soir.
53:37 Si vous voulez.
53:39 J'ai un petit trou là.
53:41 A demain matin.
53:43 Bon 7 mai. Allez Paris, Saint-Germain.
53:45 et rendez-vous demain matin.
53:47 *Rires*