«Rien ne bouge et la situation s’aggrave», explique Xavier Nicolas, maire LR de Senonches et signataire de la tribune en faveur de la loi Garot pour contrer les déserts médicaux, dans Midi News WE dimanche 4 mai.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Parce que ça fait maintenant 25 ou 30 ans que ce problème existe et que depuis on bavarde beaucoup, on échange, on constate, on dialogue, on crée des comités théodules et puis rien ne bouge.
00:16Et puis la situation s'aggrave parce que la population vieillit, les pathologies augmentent et les déserts médicaux augmentent également.
00:26Et puis le nombre de médecins a fortement décru.
00:30On a eu à un moment, vous savez, on est passé de 14 500 places au concours d'entrée il y a 40 ans à 3 500 à un moment.
00:38On est remonté maintenant autour de 9 000, 10 000, mais en intégrant le fait aussi que les jeunes médecins ne peuvent plus avoir l'engagement qu'avaient des médecins d'il y a 40 ans,
00:53qui travaillaient 90, 100 heures par semaine.
00:58On employait même un vocabulaire religieux à leurs propos.
01:01On parlait de vocation.
01:07Donc aujourd'hui, c'est un métier.
01:10Donc ce sont des gens qui font un temps de travail normal.
01:14Et donc, il faut accroître leur nombre pour pouvoir faire face à des besoins médicaux qui se sont accrus avec l'augmentation de la population et le vieillissement de la population.
01:25Merci.