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Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:00Ce grand rendez-vous d'informations, Audrey, on est ensemble jusqu'à 16h.
00:00:0316h, une heure de moins.
00:00:05Une heure de moins parce qu'on va rediffuser à partir de 16h le grand rendez-vous politique de ce matin,
00:00:11évidemment, puisque c'était Agnès Pannier-Aouenaché, ministre de la Transition écologique,
00:00:14qui était l'invité de CNews et d'Europe.
00:00:18Présentation de notre équipe qui va nous accompagner, évidemment,
00:00:21Karim Abric, fidèle de chez Fidèle, comme tous les dimanches.
00:00:24Bonjour Thierry.
00:00:26Pierre-Olivier Carrel, président du Modem de Seine-Saint-Denis.
00:00:30Bonjour Thierry.
00:00:30Ravi de vous retrouver.
00:00:32Également.
00:00:32C'est un plaisir de vous avoir.
00:00:33Florian Rangérin-Mercier, fidèle également de cette émission.
00:00:35Bonjour Thierry.
00:00:36Directeur des études du Millénaire.
00:00:37Eva Tardy, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police.
00:00:41Soyez la bienvenue.
00:00:42Bonjour à tous, merci.
00:00:43Et notre ami Harold Iman, spécialiste des questions internationales.
00:00:46Alors, vous connaissez la tradition de cette émission.
00:00:48On commence évidemment avec Audrey.
00:00:50On fait un petit tour d'horizon de l'information.
00:00:53Et on va commencer par prendre les directions d'Israël
00:00:55avec une brève interruption du trafic aérien qui a eu lieu ce matin.
00:00:58Oui, un missile est tombé tout près de l'aéroport international Ben Gurion, à Tel Aviv.
00:01:04Harold Iman, vous êtes avec nous en plateau pour en parler.
00:01:07Les rebelles outils du Yémen ont revendiqué ce tir à Harold.
00:01:11Et ce tir survient alors que les tensions s'accroissent à Gaza et au Proche-Orient.
00:01:14Oui, et c'est tout à fait relié, car les outils ont tiré en solidarité avec leurs frères du Hamas.
00:01:23Voilà ce que dit leur communiqué.
00:01:24Alors, ils ont tiré plusieurs fois, très nombreuses fois depuis le début de cette guerre.
00:01:31Et est-ce qu'ils sont passés par la mer ou est-ce qu'ils sont passés par-dessus le Negev, c'est-à-dire le sud d'Israël ?
00:01:37On ne sait pas. Est-ce que c'était un missile d'un genre nouveau ? Il paraîtrait que oui.
00:01:41Et il n'a pas pu être intercepté, alors que l'aéroport de Ben Gurion est bien cerné par toutes les batteries qu'on veut d'hommes de fer, etc.
00:01:49Donc, c'est très inquiétant, même si les dégâts sont minimes.
00:01:55Il faut dire que dans la nuit, les États-Unis ont bombardé des positions outils au Yémen.
00:02:01Je rappelle que les outils, c'est une secte ou un groupe politique dont le chef s'appelle M. Outhi, tout simplement.
00:02:07Et ils ont pris un tiers du Yémen.
00:02:09Et donc, ils tirent sur les navires qui passent et ils tirent sur Israël autant de fois que possible.
00:02:15Et on a du mal à arrêter leurs drones et leurs missiles que, nécessairement, ils n'ont pas fabriqués eux-mêmes.
00:02:21Parce que c'est quand même des montagnards.
00:02:23Et ils n'occupaient pas, jusqu'à présent, les parties industriels du pays.
00:02:27Bref, il y a sans doute une main iranienne dans tout cela.
00:02:31Sinon, l'armée israélienne envoie des troupes nouvelles à Gaza
00:02:37et continue d'avancer par centaines de mètres seulement dans le territoire de la Syrie
00:02:44pour protéger la minorité druze.
00:02:47Voilà pourquoi je peux dire que c'est toute la zone qui est sous tension.
00:02:52Et voilà dans quel contexte survient ce tir de missiles.
00:02:56Florian, Roger, merci. Une petite réaction.
00:02:57Oui, c'est sûr qu'autour de la zone des outils, il y a quand même énormément d'activités en ce moment
00:03:03avec les Américains qui sont très présents avec leur porte-avions.
00:03:07C'est vrai que c'est assez significatif qu'ils aient réussi à les frapper comme ça
00:03:10et à passer le dôme de fer.
00:03:12Puis, ça s'inscrit quand même dans le contexte de la réouverture des négociations
00:03:15entre l'Iran et les États-Unis.
00:03:17Donc, il serait intéressant de voir si c'est que l'Iran ne tient plus bien ses proxys comme les outils
00:03:22puisque c'est une ministre chiite qui est au Yémen.
00:03:25Donc, voilà, c'est ça qu'il va falloir voir, si c'est une volonté de mettre la pression sur Donald Trump
00:03:30ou si c'est juste les outils qui ont agi vraiment enturement sur l'aide d'arrêt avec le Hamas à voir.
00:03:35Pierre-Olivier Carrel.
00:03:37Je pense que c'est un excellent exercice de coordination entre les alliés.
00:03:40On est quand même dans un secteur stratégique pour le transit économique.
00:03:44et on voit bien que la prise d'évolution technologique de la part des outils est particulièrement inquiétante.
00:03:53Donc là, avoir réussi à atteindre Israël sans passer par l'Arabie saoudite est quand même relativement technologiquement développée.
00:04:01Et moi, je m'inquiète pour le trafic maritime de tout ce secteur qui est stratégique,
00:04:05notamment en matière de pétrole et de gaz.
00:04:07Et vous avez raison de le rappeler.
00:04:09Audrey, toujours à l'international, Vladimir Poutine qui baisse d'un ton concernant le nucléaire.
00:04:14Oui, dans un reportage diffusé ce dimanche, Vladimir Poutine affirme que la Russie dispose de la force
00:04:20et des ressources nécessaires pour mener la guerre en Ukraine jusqu'à sa conclusion logique.
00:04:25Je vous propose d'écouter Vladimir Poutine.
00:04:26Il voulait nous provoquer, comme vous l'avez dit vous-même.
00:04:32Il voulait que nous fassions des erreurs.
00:04:37Il n'était pas nécessaire d'utiliser les armes dont vous avez parlé.
00:04:41J'espère et je souhaite que ce ne soit pas nécessaire.
00:04:48Nous avons suffisamment de force et de moyens pour mener ce qui a été commencé en 2022
00:04:52à une conclusion logique et obtenir les résultats que la Russie exige.
00:04:56Vous savez, en ce moment, ça bouge.
00:05:05On a l'impression que dans le discours, on attendait le côté russe maintenant
00:05:10parce qu'on a parlé de cet accord possible avec des minerais, avec Donald Trump et l'Ukraine.
00:05:17On a vu que du côté des États-Unis, ça avait été très ferme, le message envers Volodymyr Zelensky.
00:05:25Finalement, ça s'est atténué un peu.
00:05:27La pression maintenant était du côté de Moscou.
00:05:29Alors moi, j'ai l'impression que c'est aussi un message qu'il faut entendre
00:05:34et qui est envoyé aussi aux Américains.
00:05:37Donc, ça fait partie, on verra dans les prochains jours,
00:05:39mais on sent qu'il y a quand même cette fameuse guerre qui se joue aussi sur le terrain de la communication.
00:05:44Et du côté de la Russie, on envoie quand même ce message aussi aux Américains.
00:05:47– Allez, on va prendre la direction de Cannes, André.
00:05:50Attention, si vous allez à Cannes et que vous avez des montres de luxe,
00:05:53attention, je dis ça, je ne dis rien, André.
00:05:56– La traque aux voleurs de montres de luxe s'intensifie dans le sud de la France.
00:06:01Sept individus ont été interpellés ce vendredi
00:06:03après une tentative de vol visant à un membre de la famille royale du Qatar.
00:06:08Un coup de filet rendu possible grâce à la coordination des polices municipales et nationales.
00:06:12Franck Triviaud pour le reportage et Inès Alican pour le récit.
00:06:17– Sur la croisette, la police patrouille pour traquer les voleurs.
00:06:21– On essaie d'être vigilants sur le comportement des gens
00:06:25et puis dès qu'un individu nous attire l'œil, on le surveille.
00:06:32– Vendredi à Cannes, sept voleurs présumés d'origine napolitaine
00:06:36ont été arrêtés après avoir tenté de dérober une montre de luxe
00:06:41d'une valeur de 600 000 euros.
00:06:43Aux poignées d'un membre de la famille royale du Qatar.
00:06:46Ils ont été repérés grâce aux caméras de vidéosurveillance de la ville
00:06:49et interceptés grâce à un dispositif de coordination
00:06:53entre la police municipale et la police nationale.
00:06:57– C'est un gros dispositif qu'on a mis en place
00:06:59pour essayer de contrer les vols de montres.
00:07:02On a à peu près 60 effectifs le matin d'engagés
00:07:05et 60 effectifs l'après-midi.
00:07:07Donc on a des patrouilles VTT, on a des patrouilles motards,
00:07:11et des patrouilles pédestres en permanence.
00:07:14– Les voleurs ont été interpellés alors qu'ils s'apprêtaient à passer à l'acte
00:07:18à bord d'un scooter faussement immatriculé.
00:07:20– C'est vraiment un fléau qui nous atteint.
00:07:23C'est un fléau qui atteint toutes les destinations qui sont des destinations attractives.
00:07:27Parce qu'il y a du monde, du beau monde qui vient de l'ensemble de la planète.
00:07:33Donc par conséquent, ça attire des malfrats.
00:07:36– Une opération rendue possible par un plan de lutte contre les vols,
00:07:40déployé depuis avril à l'initiative du maire de Cannes.
00:07:44Un dispositif renforcé pour l'été, sur une croisette, plus que jamais sous surveillance.
00:07:49– Évatar dit que ça touche Cannes, mais ça ne touche pas que Cannes.
00:07:53– Absolument, malheureusement, toutes les grandes villes et toutes les villes
00:07:56sont maintenant ciblées par ce type de délinquance.
00:07:59Là, il faut souligner l'importance de l'interaction entre toutes les polices,
00:08:03l'importance de la vidéosurveillance dans les communes
00:08:07qui permettent rapidement d'interpeller et d'identifier les auteurs de ces nombreux faits.
00:08:13Aujourd'hui, on doit pouvoir se promener dans n'importe quelle ville de France,
00:08:16avec n'importe quelle montre.
00:08:18Et la police veille justement à cette sécurité-là.
00:08:22et je souligne l'importance d'une étroite coordination
00:08:27entre les services de police de l'État et des municipalités.
00:08:30– Il y a tension quand on roule en cabouillolet, ne pas sortir le bras, etc.
00:08:34Évidemment, pour ne pas tenter les voleurs.
00:08:37– Ne pas tenter les voleurs, mais après, je pense que les citoyens français
00:08:40ont quand même le droit de continuer à avoir des montres
00:08:44et à sortir le bras de la portière.
00:08:47Il faut que derrière, il y ait des interpellations
00:08:48et des sanctions judiciaires fermes pour éviter, comme toujours, la récidive.
00:08:55– Allez, c'est une mesure qui est entrée en vigueur depuis le 1er mai, ma chère Audrey.
00:08:59– Oui, désormais, la voie de gauche sur le périphérique parisien est réservée au covoiturage.
00:09:04Vous l'avez sûrement remarqué.
00:09:07Et gare à ceux qui seraient tentés de ne pas respecter cette nouvelle règle.
00:09:12Charlotte Derry.
00:09:13– Après la limitation à 50 km heure, la voie, réservée au covoiturage.
00:09:19Sur le périphérique parisien, cette nouvelle réglementation
00:09:22enchante certains automobilistes qui comptent bien en profiter.
00:09:26– J'adore, parce que finalement, à deux personnes,
00:09:29on peut facilement être à deux, effectivement, mari et femme,
00:09:33et profiter de cette voie.
00:09:34– Ça permet de fluidifier le trafic pour les personnes
00:09:37et de mettre en commun les voitures pour éviter, comme moi,
00:09:42les gens tout seuls dans leur voiture.
00:09:44– Les personnes qui emprunteront cette voie seule à bord de leur véhicule
00:09:47s'exposeront à une amende de 135 euros.
00:09:50Une contravention qui a de quoi en agacer certains.
00:09:53– Les lois, c'est vraiment du n'importe quoi.
00:09:56Tout est bon pour prendre de l'argent aux gens.
00:09:57– Je crois que ça n'apporte rien, sauf de l'argent à la ville qui fait les verbalisations.
00:10:02– En plus des véhicules avec au moins deux passagers à bord,
00:10:05les transports collectifs, taxis, véhicules de secours
00:10:09et personnes à mobilité réduite sont autorisées à circuler sur cette voie.
00:10:14– Bon, Eva, je suis obligé de vous poser la question, quand même.
00:10:16Vous en pensez quoi ?
00:10:18– Écoutez, la police sera derrière pour appliquer les mesures.
00:10:21Après, non, les contraventions ne bénéficient pas
00:10:24ni aux policiers ni aux services de la ville.
00:10:27Elles agrémentent un fonds national.
00:10:31Maintenant, vu le fléau de la circulation sur le périphérique parisien,
00:10:35il faut bien essayer de trouver des solutions.
00:10:38Et la police va essayer de faire appliquer cette nouvelle réglementation
00:10:41avec le sourire et l'efficacité.
00:10:42– Oui, le sourire, c'est important, je pense.
00:10:44– Pierre-Olivier Carrel.
00:10:46– D'abord, dans le reportage qu'on a vu,
00:10:49ce n'est pas la loi qui détermine l'occupation de la voie de gauche sur le périphérique.
00:10:53C'est une décision de la mairie de Paris.
00:10:54Et le périphérique parisien, il faut bien se rappeler en l'état
00:10:57qu'il est emprunté par 75% de banlieusards.
00:11:00Et essentiellement pour se rendre à leur travail.
00:11:03Alors qu'en y aille en couple,
00:11:04j'imagine qu'il doit y en avoir quelques-uns en Ile-de-France,
00:11:06mais la grande majorité sont quand même dans le besoin de pouvoir se déplacer
00:11:10parce qu'on a encore des efforts à faire de transport en commun.
00:11:13Paris a beaucoup bénéficié d'aide.
00:11:15Aujourd'hui, il faut qu'il y ait un rééquilibrage très très fort avec la banlieue.
00:11:19Et puis je voudrais parler juste un mot sur la police.
00:11:21Bon, elles le feront avec le sourire.
00:11:23Moi, je pense que leur mission aujourd'hui serait bien nécessaire ailleurs.
00:11:28On aura certainement d'autres sujets pour en parler aujourd'hui.
00:11:29On a quelques sujets, oui.
00:11:31Et là, c'est peut-être moins avec le sourire qu'on va les traiter.
00:11:34Ça, c'est sûr.
00:11:35Karima, Florian, Karima ?
00:11:37Vous savez, ce type de mesures, quand vous faites ce genre de choses,
00:11:41vous devez accompagner obligatoirement d'un meilleur, par exemple,
00:11:44service pour le transport en commun, transport collectif.
00:11:47Le problème, c'est qu'en ce moment, on fait juste des mesures
00:11:49pour contraindre l'accès à l'automobile,
00:11:51mais le reste ne suit pas.
00:11:53Donc, l'équation ne fonctionne pas.
00:11:55Et ça m'a fait penser à ce que dit Alexandre Jardin.
00:11:59Vous savez, quand il parle des gueux.
00:12:00Des gueux, oui.
00:12:01Et vous avez parlé des banlieusards,
00:12:03des personnes qui viennent de l'extérieur travailler.
00:12:06C'est un peu ça, en fait.
00:12:07On cible des gens et on leur dit,
00:12:09vous voyez, et on les rend coupables de tout.
00:12:12Moi, je veux bien qu'on passe à une sorte de transition écologique,
00:12:14mais la contrepartie, elle n'est pas là.
00:12:17Donc, en ce moment, on regarde un peu...
00:12:18Puis tout le monde n'a pas les moyens de s'acheter un scrutin électrique.
00:12:21Les gens électriques, ça, c'est déplorable.
00:12:23Florian, un dernier mot, très rapide.
00:12:25Oui, mais c'est honnêtement,
00:12:26prendre la voiture en heure de pointe sur le périphérique,
00:12:29c'est qu'on n'a pas le choix, c'est qu'on va au travail.
00:12:31Donc, c'est une énième politique anti-automobiliste,
00:12:35anti-travailleur et effectivement anti-banlieusard.
00:12:38Donc, la mairie de Paris continue dans sa lignée.
00:12:41Et c'est bien dommage, parce que tous les livreurs,
00:12:44tous ceux, quelque part, qui font vivre Paris aussi,
00:12:46en apportant les denrées, tous les biens de consommation,
00:12:51il faut bien qu'ils passent aussi par le périph'.
00:12:52Donc, c'est vraiment...
00:12:53Moi, je trouve ça lamentable.
00:12:55Lamentable, ça sera le mot de la fin.
00:12:58Et c'est fini pour ce journal.
00:12:59Oui.
00:13:00Mais on se retrouvera...
00:13:01Dans une heure.
00:13:01Dans une heure, précisé.
00:13:02Mais on sera au rendez-vous, ça tombe bien.
00:13:04Bertrand Descartes va prendre votre place,
00:13:06parce que que serait cette émission sans Bertrand Descartes ?
00:13:08C'est pas de côté.
00:13:09On va beaucoup voyager avec Bertrand, comme toujours.
00:13:12On aura égard d'Ounia Tangour,
00:13:14parce qu'on va beaucoup parler politique.
00:13:15Tiens donc, François Béroux, qui veut un référendum.
00:13:18C'est un sujet pour vous, Pierre-Olivier Carrel.
00:13:20Quelque chose me dit que vous avez réfléchi.
00:13:22Restez avec nous sur CNews
00:13:24pour notre grand rendez-vous d'information du dimanche après-midi.
00:13:27Première chaîne d'information.
00:13:28Et encore une fois, mille fois merci pour votre grande fidélité.
00:13:3114h, oui, 14h16, très précisément.
00:13:39C'est parti pour notre 180 minutes info week-end.
00:13:42Je vous présente notre équipe.
00:13:43Karim Imbric, Florian Gérard-Mercier,
00:13:45Eva Tardy, Pierre-Olivier Carrel, qui est avec nous.
00:13:47Bertrand Descartes, bonjour.
00:13:48Bonjour.
00:13:48Je vous en rejoins avec quelques petits pas de côté, évidemment.
00:13:51On va parler du conclave dans quelques instants.
00:13:54D'Ounia Tangour, programme chargé,
00:13:56je le disais ce matin dans Midi News.
00:13:58Vous êtes celle qui a le plus travaillé aujourd'hui.
00:14:00Parce qu'il y a beaucoup d'actualités politiques.
00:14:02On va commencer avec vous.
00:14:04Et ça va sans doute faire réagir Pierre-Olivier Carrel.
00:14:07Puisqu'il y a une longue interview,
00:14:09très longue interview de François Bérou
00:14:11chez nos confrères du journal du dimanche.
00:14:13Je vous conseille d'acheter le journal du dimanche, évidemment.
00:14:16Où il évoque tous les thèmes, le budget, la dette, les impôts, la fin de vie.
00:14:19Il n'élude aucun sujet.
00:14:21Mais ce qui nous interpelle, ce qui nous intéresse,
00:14:23c'est que François Bérou veut un référendum.
00:14:26Exactement, Thierry.
00:14:27C'est un long entretien complet, très intéressant,
00:14:30qu'il a accordé à nos confrères du journal du dimanche.
00:14:32François Bérou a présenté un catalogue de mesures.
00:14:35La question la plus importante, évidemment, c'est le budget.
00:14:39Et la dette qui guette la France.
00:14:40On se rappelle qu'il y a deux semaines,
00:14:42le Premier ministre a exposé aux Français
00:14:44une situation financière critique
00:14:47dans laquelle se trouvait le pays.
00:14:48Il propose désormais d'y répondre
00:14:50par un volet production et un volet finance publique.
00:14:53Il envisage, comme vous l'avez dit, de soumettre à référendum
00:14:56un plan de réforme de l'État et de ses dépenses,
00:14:59puisqu'il est convaincu, Thierry,
00:15:01que les partis politiques représentés à l'Assemblée nationale
00:15:06se sont discrédités.
00:15:07Il parle d'un plan d'ensemble qui demandera des efforts à tout le monde.
00:15:11On se souvient, bien évidemment, des 40 milliards d'euros
00:15:15d'économies qu'on cherche à trouver.
00:15:19Il rappelle qu'il s'agit, bien sûr, d'un ordre de grandeur.
00:15:21Mais c'est pour, on va dire, préparer les esprits.
00:15:24Bien sûr, ce référendum, ce n'est pas seulement lui qui décide.
00:15:29Il le dit, le gouvernement propose et le président décide.
00:15:33Mais le constat de François Bayrou reste quand même sans appel.
00:15:38Et il revient sur cette idée selon laquelle la France ne produit pas assez.
00:15:44Et le pays, je suis désolée de vous le dire,
00:15:46croule sous une dette écrasante, Thierry.
00:15:49Oui, ça, c'est vrai. On avait bien compris la chose.
00:15:51Alors, qu'en pense Brice Socol, politologue ?
00:15:54Il était notre invité aujourd'hui dans Bini News.
00:15:57Vous m'avez posé la question.
00:15:58Qu'est-ce qu'il pense de cette initiative ?
00:16:00François Bayrou prend une décision.
00:16:03Premièrement, c'est une décision, pour moi,
00:16:05j'appelle ça de stratégie de l'évitement.
00:16:07Il veut premièrement éviter les tensions sociales dans le pays
00:16:10ou tenter de les éviter.
00:16:12Et deuxièmement, il veut éviter un Parlement
00:16:16qui est complètement balkanisé
00:16:18depuis la dissolution initiée par le président de la République.
00:16:24Ça, c'est le premier point.
00:16:25Le deuxième point, c'est que finalement,
00:16:28il renvoie également un peu la responsabilité de la dissolution
00:16:33au président de la République.
00:16:34il s'inscrit dans un cadre méthodologique
00:16:38qui est celui du président de la République
00:16:39qui était de dire qu'il faut faire des référendums.
00:16:42Et deuxièmement, celui qui a initié cette dissolution
00:16:46et qui fait qu'aujourd'hui, nous sommes dans un contexte
00:16:50législatif extrêmement complexe et bloquant,
00:16:53c'est le président de la République.
00:16:54– Alors, Pierre-Olivier Carel, stratégie de l'évitement,
00:17:01deux choses, c'est qu'en fait, François Béroux propose,
00:17:04mais ce n'est pas lui, comme nous l'a dit Adounia,
00:17:06qui va décider.
00:17:07Mais est-ce qu'il ne prend pas un risque non plus ?
00:17:10Et quel type de questions on peut poser
00:17:12dans ce type de référendum ?
00:17:14– Tout d'abord, je rappelle que le président de la République,
00:17:16dans ses voeux, a ouvert la possibilité de consulter le peuple
00:17:19et d'avoir une capacité à pouvoir dialoguer directement avec les Français.
00:17:24On n'a pas vu de référendum depuis plus de 20 ans,
00:17:26donc l'essentiel du contenu de la question sera majeur.
00:17:30Et en général, le risque, c'est d'avoir non pas une réponse à la question,
00:17:34mais une stratégie d'affrontement et d'une réponse à côté.
00:17:40Moi, je crois qu'aujourd'hui, si François Béroux,
00:17:42et merci d'avoir salué la qualité de l'article
00:17:45dans le journal du dimanche aujourd'hui,
00:17:47parce que je pense qu'il est très intéressant,
00:17:50il propose une volonté de plan d'ensemble.
00:17:52Il ne veut pas rester simplement sur une question.
00:17:54Il veut dire, voilà, aujourd'hui, on a des institutions.
00:17:57Ces institutions ont amené à ce qu'on ait une Assemblée nationale
00:18:00qui soit dans un état de division, sans majorité claire.
00:18:04Je pense que le fait que la guerre en Ukraine
00:18:06n'ait pas permis aussi d'avoir un débat social de fond en 2022
00:18:10au moment de l'élection présidentielle
00:18:12amène à aujourd'hui à re-questionner les Français
00:18:15de manière à faire en sorte que, bien dans les deux ans qui restent,
00:18:18encore d'ici la fin du quinquennat,
00:18:20on se retrouve avec une possibilité de travailler.
00:18:23L'Assemblée nationale a montré que,
00:18:25malgré la censure de Michel Barnier,
00:18:27il pouvait quand même y avoir un budget pour la France.
00:18:30Mais je ne pense pas que ce soit en passant par des 49.3
00:18:32sur des obligations qui permettent simplement
00:18:35de maintenir l'état des finances,
00:18:37qu'on pourra avancer.
00:18:38Donc la proposition de consulter, pour moi,
00:18:41le peuple français est quelque chose d'intéressant.
00:18:43Après le contenu de la question,
00:18:44il faut déjà voir si le président de la République
00:18:46va valider le principe.
00:18:49Pour l'instant, j'ai entendu des sons
00:18:50qui n'étaient pas tout à fait
00:18:51à l'aune de ce que François Bayrou souhaite.
00:18:56Mais la porte est ouverte
00:18:57et je pense que le débat mérite d'être posé très largement.
00:19:00Alors, Florian, et KM,
00:19:03coup de poker, coup de com', coup de quoi ?
00:19:06Non, je pense que c'est parfaitement nécessaire
00:19:08parce qu'il y a vraiment deux menaces existentielles
00:19:10pour l'avenir de notre pays.
00:19:12C'est un, notre natalité, deux, la dette.
00:19:14Et donc, s'attaquer à la dette,
00:19:16c'est quelque chose d'absolument capital.
00:19:18Comment est-ce qu'on peut faire pour s'attaquer à la dette ?
00:19:19Il n'y a que trois manières.
00:19:21Soit on augmente les impôts, soit on baisse les dépenses,
00:19:23soit on compte sur la croissance.
00:19:24Dans le contexte macroéconomique actuel,
00:19:27compter sur la croissance, c'est complètement illusoire.
00:19:28Quand on veut augmenter les impôts,
00:19:32en fait, ils sont déjà très hauts.
00:19:34On se rappelle que, par exemple, François Hollande,
00:19:35en 2010, c'était une situation similaire
00:19:37où il fallait baisser notre déficit.
00:19:41Il avait augmenté les impôts de 30 milliards.
00:19:42Ça avait obéré notre croissance de 0,8 point.
00:19:44Donc, on avait perdu 30 milliards de recettes de ce fait-là.
00:19:47Donc, ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre.
00:19:49Donc, il faut baisser les dépenses.
00:19:51Les dépenses, c'est quoi ?
00:19:52Les trois grands postes, c'est les retraites, la santé
00:19:54et puis tout ce qui est dépenses sociales.
00:19:57Donc, c'est des choses qui vont faire mal.
00:19:58C'est des choses qui vont faire mal.
00:20:00Et donc, il faut préparer les Français.
00:20:02Il faut préparer l'opinion.
00:20:04Et quelque part, sans remettre au peuple face,
00:20:06effectivement, le président est démonétisé.
00:20:08Il ne peut pas vraiment décider tout seul.
00:20:09Le Parlement, je pense que François Bayrou a raison
00:20:12de dire qu'il est un peu démonétisé aussi.
00:20:14En tout cas, personne aujourd'hui n'a le mandat politique
00:20:19pour mener ces décisions extrêmement difficiles
00:20:22qui sont nécessaires.
00:20:23Parce que, juste pour dire à quel point c'est nécessaire,
00:20:25si on ne fait rien, juste les intérêts de la dette,
00:20:28donc juste pour payer les intérêts sur notre dette,
00:20:30ça va atteindre 100 milliards, c'est-à-dire deux fois
00:20:32notre budget de la défense.
00:20:34Donc, on est vraiment face à une situation catastrophique,
00:20:37un enjeu vital pour l'avenir de notre pays.
00:20:39Et c'est là où, sans remettre aux Français,
00:20:41pour prendre ces décisions complexes,
00:20:43où il faudra que tout le monde, finalement,
00:20:45mette la main à la pâte,
00:20:46et notamment sur les baisses de dépenses,
00:20:48puisque la France dépense beaucoup plus que tout le monde,
00:20:50pour des services publics quand même médiocres.
00:20:53et donc, c'est là où il faut faire ce travail.
00:20:56Et François Bayrou, je pense, a raison de vouloir le faire par référendum.
00:21:00C'est difficile de voir comment on pourrait arriver
00:21:02à un accord d'ensemble et satisfaisant pour l'avenir de notre pays
00:21:06avec le Parlement tel qu'il est aujourd'hui.
00:21:08Alors, à lire également dans le journal dimanche,
00:21:10Laurent Wauquiez, là aussi,
00:21:13ça risque de faire réagir, je vous ferai réagir,
00:21:15ma chère Karima,
00:21:16parce qu'il est très cash, Laurent Wauquiez,
00:21:18sur LFI, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:21:21Est-ce qu'il y a eu d'autres réactions depuis ce midi,
00:21:23sur la prise de position de Laurent Wauquiez ?
00:21:26Racontez-nous.
00:21:26Il y en a eu, Thierry,
00:21:28alors pour recontextualiser,
00:21:29pour ceux qui ne nous ont pas écoutés tout à l'heure.
00:21:32Ils ont eu tort.
00:21:33Effectivement.
00:21:34Il y a eu...
00:21:35Alors, Laurent Wauquiez a donné un entretien au JDD,
00:21:39où il a appelé à établir un cordon sanitaire avec LFI.
00:21:43Donc, on remarque qu'il hausse le ton encore une fois.
00:21:46Il faut ne pas oublier non plus qu'on est à 15 jours...
00:21:49Ça sent l'élection.
00:21:50Exactement.
00:21:51Du président des Républicains.
00:21:53On se souvient de sa sortie sur le renvoi des OQTF à Saint-Pierre et Miquelon.
00:21:58Et on a l'impression qu'il le récidive une nouvelle fois.
00:22:00Il veut encore montrer qu'il est offensif.
00:22:04En tout cas, il s'en prend directement à Jean-Luc Mélenchon.
00:22:07Les mots sont forts, tranchants.
00:22:09Voilà ce qu'il dit à son sujet.
00:22:10« Autant je respecte une gauche républicaine et laïque,
00:22:13autant je n'ai aucun respect pour Jean-Luc Mélenchon et ses alliés.
00:22:17Ils sont en rupture avec la République.
00:22:19C'est une menace pour la France. »
00:22:21Donc, dans les mêmes colonnes du JDD,
00:22:24il va encore plus loin,
00:22:25puisqu'il propose à l'Assemblée nationale
00:22:28une commission d'enquête sur les liens entre la France,
00:22:31les liens présumés,
00:22:32entre la France insoumise et les réseaux islamistes,
00:22:35qui n'a pas tardé à faire réagir, bien évidemment,
00:22:37chez la France insoumise.
00:22:40Je vous propose d'écouter à ce sujet
00:22:42Manuel Bompard,
00:22:43qui était à l'antenne de nos confrères d'LCI.
00:22:46« Vivement le vote du Congrès des Républicains,
00:22:49parce que chaque semaine,
00:22:51M. Wauquiez arrive avec une proposition
00:22:53et des propos encore plus outranciers
00:22:55que la semaine précédente.
00:22:56Il y a quelques jours,
00:22:57il est proposé d'envoyer des gens à Saint-Pierre-et-Miquelon,
00:23:00vous vous en rappelez ? »
00:23:02« Les OQTF, en effet. »
00:23:03« Il proposait une commission d'enquête
00:23:05sur la France insoumise.
00:23:06Je me dis, mais on s'y reste encore trop de semaines,
00:23:09il va inventer quoi ?
00:23:10Supprimer l'Assemblée nationale,
00:23:12interdire le couscous partout en France ?
00:23:14Franchement, vivement le vote des Républicains
00:23:16pour qu'on soit débarrassé des outrances de M. Wauquiez. »
00:23:19Bon alors, tour de table.
00:23:20Karima.
00:23:22« Les outrances de M. Wauquiez et d'Emmanuel Bompard. »
00:23:25Oui, c'est ça, exactement.
00:23:26Donc, déjà, juste à écouter les derniers mots qu'il a dit,
00:23:29je pense qu'en termes d'outrance,
00:23:30les filles n'ont pas trop à donner de leçons là-dessus.
00:23:33Cela dit, est-ce que M. Wauquiez veut apparaître
00:23:36dans l'espace public ?
00:23:37Il veut attirer l'attention ?
00:23:39Au cours des dernières semaines, la réponse, c'est oui.
00:23:41C'est-à-dire, on le sait,
00:23:43il a été quand même assez discret pendant plusieurs mois,
00:23:46et là, il revient à l'avant-plan.
00:23:47Mais sur le fond, il a raison sur un point.
00:23:49Moi, je n'aime pas le mot « cordon sanitaire ».
00:23:52Je trouve que c'est aux citoyens, aux Français
00:23:55de voter pour le parti qu'ils souhaitent.
00:23:57Mais sur le fond, sur la cohésion sociale,
00:24:00oui, LFI est une menace à cette cohésion sociale.
00:24:03Elle accentue les communautaristes,
00:24:05elle accentue les divisions,
00:24:07elle va essentialiser les gens,
00:24:10les séparer, accélérer, si vous voulez,
00:24:13cette idée de séparer la population
00:24:15en fonction de la couleur de peau, de la religion,
00:24:17d'exciter leur ressentiment aussi.
00:24:20Et ça, pour moi, c'est un véritable problème.
00:24:22Et c'est un problème qui est une menace,
00:24:23effectivement, à la République.
00:24:24Le représentant du Vaud'homme,
00:24:25il en pense quoi, Pierre-Origal ?
00:24:28Il n'a échappé à personne
00:24:29que M. Bocquet était en campagne électorale interne
00:24:32aux Républicains.
00:24:33Ça ne nous a pas échappé.
00:24:33C'est peut-être un discours
00:24:35qu'il aurait dû tenir en juillet 2022 ou 2024,
00:24:38au moment des élections législatives.
00:24:39C'est là où on aurait attendu un chef de parti
00:24:41qui soit quand même bien présent sur le terrain.
00:24:45Les Français ont quand même aussi bien réagi.
00:24:49Le cordon sanitaire, il a en partie existé,
00:24:51puisque LFI et le RN,
00:24:53postérieurement, étaient promis
00:24:54à des responsabilités, au moins à Matignon.
00:24:58Et on a bien vu que derrière,
00:24:59ils ont été très nettement en recul.
00:25:01Donc il existe déjà.
00:25:02Florian, j'aimerais remercier.
00:25:04Oui, juste pour dire qu'au moins,
00:25:05sur le fait d'avoir identifié Jean-Luc Mélenchon
00:25:06comme son ennemi politique principal,
00:25:09comme la personne qui incarne le plus
00:25:11l'antithèse du projet de Laurent Wauquiez,
00:25:13des Républicains pour la France,
00:25:14ça fait longtemps que c'est le cas.
00:25:17Et il a fait preuve d'une constance sur le sujet.
00:25:20Sur la commission d'enquête parlementaire,
00:25:22oui, c'est quelque chose
00:25:22qu'il aurait pu lui proposer plus tôt.
00:25:24Et en tout cas, je pense que c'est quelque chose
00:25:26qui se justifie également.
00:25:27Parce que quand on voit, depuis le 7 octobre,
00:25:29il y a eu quand même un nombre de manifestations
00:25:30et d'occasions où LFI
00:25:32et certains réseaux islamistes,
00:25:35plus que pas fréquentables,
00:25:38se sont plus qu'affichés ensemble.
00:25:39Donc c'est parfaitement légitime, à mon sens,
00:25:41de lancer cette commission en carte.
00:25:43Voilà ce qu'on pouvait dire.
00:25:44Dunia, je vous libère.
00:25:45Peut-être un dernier mot.
00:25:46Oui, Thibault.
00:25:46Sur cette campagne des LR,
00:25:49effectivement, Laurent Wauquiez insiste
00:25:52pour dire que lui, c'est la voix de la liberté,
00:25:55contrairement à Bruno Rotaillot,
00:25:56qui est finalement rattaché
00:25:58par la solidarité gouvernementale.
00:25:59Et donc, en multipliant ses sorties,
00:26:02on a l'impression qu'il veut quand même montrer
00:26:04que lui, il a une voix libre
00:26:05et qu'il n'est pas, vous voyez, soumis à...
00:26:08Regardez, ça sent un peu la...
00:26:1018 mai.
00:26:11Hein ?
00:26:11On prend rendez-vous 18 mai.
00:26:1218 mai.
00:26:13Voilà, je me touche le nez.
00:26:14Je pense que ça sent un peu l'élection.
00:26:16Allez, on marque une pause.
00:26:17Merci beaucoup pour ce tour d'horizon politique.
00:26:20On va se retrouver dans quelques instants
00:26:21pour notre premier coup de projecteur
00:26:22avec notre ami Bertrand Desquer.
00:26:24Tous les yeux vont être arrivés vers Rome.
00:26:27La chapelle Sixtine.
00:26:28La chapelle Sixtine.
00:26:30Vous allez tout nous raconter.
00:26:30Et on sera avec Emeric Pourbet
00:26:32qui nous fera vivre évidemment
00:26:33au début de ce conclave.
00:26:35On va tout savoir comme d'habitude.
00:26:37On vous donne des informations exclusives
00:26:38dans cette émission.
00:26:39Et Emeric, que je salue.
00:26:41La météo, et oui,
00:26:42elle n'est pas si clémente que ça non plus à Rome.
00:26:44Donc voilà.
00:26:45Je pensais qu'Emeric allait nous envoyer
00:26:46du soleil de Rome.
00:26:47Mais bon voilà.
00:26:48On va retrouver Emeric dans quelques instants.
00:26:54Allez, 14h30, très précisément,
00:26:56place à notre premier coup de projecteur
00:26:58avec vous, Bertrand Desquer.
00:27:00Puisqu'on va parler du conclave.
00:27:03Mais d'abord justement,
00:27:04on va prendre la direction de Rome
00:27:05et retrouver Emeric Pourbet.
00:27:07Emeric avec qui justement
00:27:08on vivra en direct sur CNews
00:27:10cet épisode du conclave.
00:27:11Emeric, bonjour tout d'abord.
00:27:13Je croyais que vous alliez nous envoyer
00:27:15le beau ciel bleu de Rome.
00:27:17Mais bon, on est à peu près...
00:27:19On a la même météo.
00:27:21Quasiment, quasiment.
00:27:22Emeric, on le disait hier,
00:27:24la presse italienne s'est carrément déchaînée
00:27:26sur Emmanuel Macron,
00:27:28en lui reprochant d'essayer
00:27:29de favoriser un petit peu
00:27:31la candidateur du cardinal Laveline,
00:27:33le cardinal de Marseille.
00:27:34Alors, question Emeric, question.
00:27:36Vous avez quelques minutes pour répondre.
00:27:38Y a-t-il un conclave des médias ?
00:27:40Alors, effectivement,
00:27:43bonjour Thierry.
00:27:44Effectivement, la météo de Rome
00:27:46est un peu perturbée.
00:27:47Mais comme finalement,
00:27:48tout ce qui se passe autour
00:27:50de la préparation du conclave,
00:27:53au point qu'effectivement,
00:27:54on peut dire que ce troisième conclave
00:27:56du XXIe siècle,
00:27:58est peut-être le premier aussi perturbé,
00:28:01si je puis dire,
00:28:02par la puissance des réseaux sociaux.
00:28:04Alors, effectivement,
00:28:04vous avez parlé de cet épisode
00:28:05d'Emmanuel Macron
00:28:07avec les cardinaux français.
00:28:08On en a déjà beaucoup parlé.
00:28:09Il y a eu aussi hier
00:28:11la fameuse photo de Donald Trump,
00:28:13le président américain,
00:28:14déguisé en pape.
00:28:15Ça a beaucoup fait réagir
00:28:16les médias italiens,
00:28:18ici à Rome,
00:28:19qui se sont sentis offensés.
00:28:21En même temps,
00:28:22on peut y voir aussi
00:28:23un hommage paradoxal
00:28:24au pouvoir spirituel du pape
00:28:26et de son universalité
00:28:28qui fait rêver
00:28:29tous les puissants de ce monde.
00:28:31Médiatique toujours,
00:28:32donc, ses pressions
00:28:33avec des informations
00:28:34sur la santé du cardinal Parolin,
00:28:36qui est un des favoris
00:28:38du futur scrutin
00:28:39et ce qui aurait été
00:28:42l'objet d'un malaise,
00:28:43malaise qui a été ensuite
00:28:44démenti par le Vatican.
00:28:47Et puis,
00:28:47il y a aussi des vraies
00:28:48tentatives politiques,
00:28:49cette fois,
00:28:50qui sont notamment
00:28:52en provenance de la Chine,
00:28:53puisque vous savez
00:28:54que le Vatican avait signé
00:28:56un accord en 2018
00:28:57avec la Chine,
00:28:59que cet accord
00:29:00n'est pas forcément respecté.
00:29:01Et là encore,
00:29:02dernièrement,
00:29:03une semaine après
00:29:04la mort du pape,
00:29:05le gouvernement chinois
00:29:06a décidé de nommer
00:29:07deux évêques
00:29:08sans l'accord du pape,
00:29:10bien sûr,
00:29:10puisqu'il n'y en a plus.
00:29:12C'est une provocation
00:29:12et donc,
00:29:13cela montre bien
00:29:14que certains pays
00:29:15essayent de pousser
00:29:16leur pion
00:29:16pendant ce temps-là.
00:29:18Alors,
00:29:18cependant,
00:29:19il faut quand même
00:29:19distinguer la phase
00:29:21du préconclave
00:29:22qu'on est en train
00:29:23de vivre
00:29:23et le conclave,
00:29:25proprement dit,
00:29:26à J-3,
00:29:27on entrera donc
00:29:28mercredi
00:29:29dans ce conclave.
00:29:30Et là,
00:29:31vraiment,
00:29:31ce sera une autre phase.
00:29:33Les communications
00:29:34autour du Vatican
00:29:35et de la Chapelle Sixtine
00:29:37en particulier
00:29:37où se réuniront
00:29:38les cardinaux
00:29:39seront brouillées,
00:29:41tout sera fermé.
00:29:42Il y aura aussi
00:29:43des espèces de panneaux
00:29:44pour masquer
00:29:45le regard
00:29:47entre les cardinaux
00:29:48et le personnel
00:29:49du Vatican
00:29:50pour qu'ils ne puissent pas
00:29:50échanger même
00:29:51par les yeux.
00:29:53Et l'objectif
00:29:54donc de ce secret
00:29:55du conclave,
00:29:55c'est aussi
00:29:56de se préserver
00:29:57de ses influences
00:29:58médiatiques
00:29:59car,
00:29:59on le sait,
00:30:00on l'a dit,
00:30:01le conclave,
00:30:01c'est aussi
00:30:01une retraite spirituelle
00:30:02pour les cardinaux.
00:30:04Ça commence par une messe.
00:30:06Et puis,
00:30:06il y a cette formule
00:30:07aussi que je voulais
00:30:07vous citer.
00:30:09Lorsque chaque cardinal
00:30:11ira voter,
00:30:11ils doivent prononcer
00:30:13cette phrase
00:30:13« J'en appelle à témoin
00:30:14le Christ,
00:30:15notre Seigneur,
00:30:16qui me jugera
00:30:17tandis que j'élis
00:30:18celui que j'estime
00:30:19digne d'être choisi
00:30:20par la volonté de Dieu. »
00:30:21C'est dire
00:30:22la responsabilité
00:30:23énorme
00:30:24qui pèsera.
00:30:25Chaque cardinal
00:30:26sera face
00:30:27à sa conscience
00:30:28et face
00:30:28au jugement
00:30:29de Dieu,
00:30:29ce qui n'est pas
00:30:30évidemment celui
00:30:31des médias
00:30:31et c'est la raison
00:30:32pour laquelle
00:30:32d'ailleurs,
00:30:34puisque les cardinaux
00:30:35comme tout le monde
00:30:36sont des hommes
00:30:37faillibles,
00:30:38il est prévu
00:30:39que ces mêmes cardinaux
00:30:40puissent se confesser
00:30:41pendant le conclave.
00:30:42Merci pour toutes ces précisions
00:30:44mon cher Emmerick.
00:30:45Emmerick Pourbet
00:30:46depuis Rome.
00:30:47Alors justement,
00:30:48tous les yeux
00:30:49vont être rivés
00:30:49du côté de Rome.
00:30:52Vous allez nous décrire
00:30:53les à côté
00:30:54et vous avez toujours
00:30:54plein d'informations
00:30:56et je piave d'impatience
00:30:57de tout savoir
00:30:58avec vous mon cher.
00:30:59Absolument,
00:31:00les yeux de la planète
00:31:01entière vont se tourner
00:31:02à nouveau vers Rome.
00:31:034 700 journalistes
00:31:05sont déjà accrédités.
00:31:07Le Vatican,
00:31:08le service de presse
00:31:09nous disait que
00:31:09deux salles de presse
00:31:10ont donc été ouvertes,
00:31:11ce qui est exceptionnel.
00:31:12c'est la première fois.
00:31:14Fini les vacances romaines
00:31:15donc pour les cardinaux
00:31:16dès ce mercredi.
00:31:18Ils sont 133,
00:31:19ce que l'on appelle
00:31:19le collège cardinalis électoral
00:31:21à rentrer dans
00:31:23la salle de classe
00:31:24peut-être la plus chic,
00:31:26la plus chère,
00:31:27la plus prestigieuse
00:31:28de la planète,
00:31:28la chapelle Sixtine.
00:31:31Cette chapelle Sixtine
00:31:32est un véritable théâtre
00:31:34mondialement connu,
00:31:35vous l'avez dit,
00:31:36qui accueille
00:31:37les conclaves
00:31:38depuis assez récemment,
00:31:40dans le fond,
00:31:40depuis 1878,
00:31:42et depuis Léon XIII.
00:31:45C'est devenu un peu
00:31:45le théâtre sacré
00:31:47de la papauté.
00:31:48Il faut savoir
00:31:48qu'avant cette date
00:31:49de 1818,
00:31:51les conclaves
00:31:51pouvaient avoir lieu
00:31:52et ont eu lieu
00:31:53dans différents endroits
00:31:55en fonction un peu
00:31:56des circonstances politiques.
00:31:57Beaucoup de ces conclaves
00:31:58d'ailleurs ont eu lieu
00:31:59à Avignon
00:32:00qui pendant longtemps
00:32:01a été la cité des papes.
00:32:03Et lorsqu'ils avaient lieu
00:32:04à Rome,
00:32:05ce n'était pas forcément
00:32:06en la chapelle Sixtine,
00:32:07ça a été longtemps
00:32:08au palais du Latran
00:32:09qui était la résidence
00:32:10des souverains pontifs
00:32:11et puis au palais
00:32:12du Quirinal.
00:32:13Elle a été construite,
00:32:14cette chapelle Sixtine,
00:32:16entre 1473 et 1481
00:32:20sous Sixte IV.
00:32:22C'est d'ailleurs pour cela
00:32:23qu'on l'appelle
00:32:23la chapelle Sixtine.
00:32:25Elle a été choisie
00:32:26car elle offre
00:32:27un lieu totalement isolé
00:32:28du monde extérieur,
00:32:30un lieu sécurisé,
00:32:31un lieu prestigieux aussi
00:32:33qui répond un peu
00:32:34aux besoins du rituel.
00:32:36Je relevais cette phrase
00:32:37qui nous a été donnée
00:32:38par le service de presse
00:32:39du Vatican.
00:32:40La chapelle Sixtine
00:32:41permet le chemin
00:32:43de la beauté
00:32:43capable de guider
00:32:45l'esprit et le corps
00:32:46vers l'éternel.
00:32:49Celui-ci,
00:32:49c'est le 76e conclave
00:32:52de l'histoire
00:32:52qui a lieu
00:32:55depuis la création
00:32:56en quelque sorte
00:32:57du premier pape
00:32:58qui était l'apôtre Pierre
00:32:59et c'est le 26e seulement
00:33:01qui aura lieu
00:33:02dans la chapelle Sixtine.
00:33:03Cette chapelle,
00:33:04elle a été fermée
00:33:04depuis le 28 avril.
00:33:06On y a installé
00:33:08une fameuse cheminée
00:33:09qui va permettre
00:33:10de connaître
00:33:11s'il y a fumée blanche
00:33:13ou fumée noire
00:33:14et deux poêles
00:33:16sont reliées
00:33:17à cette fameuse cheminée.
00:33:19Un poêle
00:33:19est totalement historique.
00:33:22Il date de 1939.
00:33:25Il va permettre
00:33:25de brûler
00:33:26tous les bulletins de vote
00:33:27puisqu'il est interdit
00:33:28que l'on sache
00:33:29quoi que ce soit
00:33:30par rapport aux votes
00:33:31qui ont été émis.
00:33:32Et le deuxième
00:33:32est beaucoup plus contemporain.
00:33:34Il date de 2005
00:33:35et c'est lui
00:33:35qui va permettre
00:33:36avec le système
00:33:37de fumigène
00:33:37d'envoyer
00:33:38de la fumée noire
00:33:39ou de la fumée blanche.
00:33:41Et depuis Benoît XVI
00:33:42où il y avait eu
00:33:43une petite
00:33:43on n'était pas certain
00:33:46vraiment
00:33:46une petite confusion
00:33:47entre la couleur
00:33:48des volutes
00:33:49et bien
00:33:50les églises
00:33:51de Saint-Pierre
00:33:51de la Basilique
00:33:52sonneront également
00:33:53pour annoncer
00:33:53l'élection du nouveau pape.
00:33:55Alors il y aura
00:33:55zéro, zéro
00:33:56improvisation
00:33:57à partir de mercredi.
00:33:58Absolument.
00:33:59Tout est parfaitement bien organisé.
00:34:00Il nous en a parlé
00:34:00un petit peu
00:34:01notre ami Emouïc Pourbet.
00:34:03Selon la constitution
00:34:03apostologique
00:34:05qui a été revue
00:34:05en 1996
00:34:06par Jean-Paul II.
00:34:07Le conclave
00:34:08on le sait
00:34:08doit débuter
00:34:09entre le 15e
00:34:09et le 20e jour.
00:34:11On a coupé
00:34:11la poire en deux.
00:34:12Ici ce sera
00:34:12le 7 mai
00:34:13qu'il débutera.
00:34:15252 membres
00:34:18font partie
00:34:19des cardinaux
00:34:21on le sait
00:34:22133 vont y participer
00:34:25puisque deux
00:34:26ont été retirés.
00:34:27Alors où l'on se parle
00:34:28Thierry
00:34:28deux cardinaux
00:34:29manquent encore à l'appel
00:34:30donc on est un peu
00:34:31stressé
00:34:32du côté
00:34:33de la curie romaine
00:34:34et en somme
00:34:35est en train
00:34:36de se jouer
00:34:36une véritable
00:34:37campagne politique.
00:34:39On le voyait
00:34:39tout à l'heure
00:34:40avec Emmerich
00:34:40parce qu'il faut
00:34:41que l'on prenne conscience
00:34:42que si ces cardinaux
00:34:44se connaissent en effet
00:34:45très peu
00:34:45il y a eu jusque maintenant
00:34:46ce que l'on appelle
00:34:47les fameuses
00:34:47congrégations générales.
00:34:50Elles sont à neuf
00:34:50jusqu'au nombre
00:34:52de maintenant
00:34:53et ces congrégations générales
00:34:54ce sont les réunions
00:34:56des cardinaux
00:34:56où certains des candidats
00:34:58donc certains des cardinaux
00:35:00prennent la parole
00:35:01et ce sont un peu
00:35:02des campagnes d'élection
00:35:04puisque lors de ces réunions
00:35:05politiques
00:35:06on parle d'évangélisation
00:35:07de centralité
00:35:08de la liturgie
00:35:09de l'importance
00:35:10des droits canoniques
00:35:11des abus sexuels
00:35:12des abus financiers
00:35:13et on sait que certains candidats
00:35:15essayent de se faire
00:35:17de se démarquer
00:35:18par rapport à d'autres.
00:35:19Alors juste pour finir
00:35:20très rapidement
00:35:21vous savez
00:35:21quelle est ma passion
00:35:22je veux tout savoir
00:35:23tous les détails
00:35:24et vous êtes un fin enquêteur
00:35:27c'est le moins qu'on puissait
00:35:27on parle de la logistique
00:35:28comment les choses vont se passer
00:35:29rapidement
00:35:30en quelques mots.
00:35:31Eh bien les cardinaux
00:35:32vont être logés
00:35:32à la résidence Sainte-Marthe
00:35:34qui était vous savez
00:35:34la résidence qu'occupait
00:35:35Benoît XVI
00:35:36il avait déserté
00:35:37les appartements pontificaux
00:35:38à quelques mètres seulement
00:35:39ils n'auront que quelques mètres
00:35:40à parcourir
00:35:40pour rejoindre donc
00:35:41la chapelle Sixtine
00:35:43mais ils le feront
00:35:44à bord de navettes
00:35:45de navettes électriques
00:35:48et il y a vraiment
00:35:49été installé
00:35:50ce que l'on appelle
00:35:51un dôme électronique
00:35:52autour d'eux
00:35:52on en parlait
00:35:53c'est-à-dire que
00:35:53tout est totalement brouillé
00:35:54ni téléphone
00:35:55ni ordinateur portable
00:35:57et absolument
00:35:58aucun appareil électrique
00:36:00ils vont disposer
00:36:01de ce que l'on appelle
00:36:02une petite cellule
00:36:03ils disposent chacun
00:36:04d'une table de nuit
00:36:05d'une literie très simple
00:36:06et d'un petit bureau
00:36:07ainsi que d'une petite garde-robe
00:36:09on aura envie de dire
00:36:10une garde-soutane
00:36:11presque
00:36:12et les repas
00:36:14vont être pris en commun
00:36:15alors là
00:36:16on change totalement
00:36:16de décor
00:36:17il n'y a plus du tout
00:36:18de côté restreint
00:36:19si je peux dire
00:36:20et simple
00:36:21dans les fameux appartements
00:36:22borgia
00:36:23qui sont somptueux
00:36:24ce sont six salons
00:36:25qui font partie
00:36:27du palais épiscopal
00:36:28ils vont déjeuner
00:36:29dans ce que l'on appelle
00:36:30la salle des pontifs
00:36:31alors c'est majestueux
00:36:32Thierry
00:36:33puisque j'ai regardé
00:36:34et la salle des pontifs
00:36:35normalement ça fait partie
00:36:36des douze musées
00:36:37du Vatican
00:36:38et elle est réservée
00:36:39cette salle des pontifs
00:36:40aux collections
00:36:41d'art moderne
00:36:42du Vatican
00:36:43c'est à dire
00:36:44qu'ils vont déjeuner
00:36:45sous des toiles
00:36:45de Goga
00:36:46de Chagall
00:36:47de Picasso
00:36:47de Dali
00:36:48bref
00:36:49une toute petite anecdote
00:36:51pour vous dire également
00:36:52j'ai compté
00:36:53que du côté de l'église
00:36:54on espère
00:36:55que l'élection du pape
00:36:56va être assez rapide
00:36:57puisque tant qu'il n'y a pas
00:36:59d'élection
00:36:59on est obligé
00:37:00de fermer
00:37:01cette chapelle Sixtine
00:37:03et il faut quand même savoir
00:37:04que alors
00:37:05où l'on se parle
00:37:06elle est fermée depuis le 28 avril
00:37:07je vous le disais
00:37:09à raison de 150 000 euros
00:37:11par jour
00:37:11le Vatican
00:37:12a déjà perdu
00:37:13plus de 3 millions d'euros
00:37:14donc on espère
00:37:15que le pape
00:37:16arrivera bientôt
00:37:17et que la chapelle Sixtine
00:37:18du côté du Vatican
00:37:19en tout cas
00:37:19pourra être très vite
00:37:20réouverte aux fidèles
00:37:21voilà
00:37:21ça va Bertrand
00:37:23on sait tout
00:37:24ou presque
00:37:24merci beaucoup Bertrand
00:37:26on se retrouve dans quelques instants
00:37:28pour un deuxième coup de projecteur
00:37:29on parlera des déserts médicaux
00:37:31à tout de suite
00:37:32merci de nous être fidèles
00:37:38et si nombreux
00:37:39tous les dimanches
00:37:40place à notre deuxième coup de projecteur
00:37:44après le conclave
00:37:45on va parler des déserts médicaux
00:37:47nous sommes avec Xavier Nicolas
00:37:50qui est maire et l'air de Senonche
00:37:53en Nord et Loire
00:37:54pourquoi je voulais qu'on se parle
00:37:56des déserts médicaux
00:37:57parce qu'on a évoqué ce matin
00:37:58dans Mini News
00:37:59une histoire invraisemblable
00:38:01une histoire
00:38:01où c'est quasiment
00:38:03un couple
00:38:04qui a dû parcourir
00:38:06plus de 120 kilomètres
00:38:07en voiture
00:38:08avec leur bébé
00:38:08en détresse respiratoire
00:38:09pour trouver des urgences
00:38:10pédiatriques ouvertes
00:38:12et nous sommes donc
00:38:13avec Xavier Nicolas
00:38:14vous êtes bien avec nous
00:38:15Xavier Nicolas
00:38:15oui bonjour
00:38:17bonjour à toutes et tous
00:38:18merci de votre invitation
00:38:21et bien écoutez
00:38:22oui je le disais
00:38:23je ne sais pas si vous avez entendu
00:38:24ce que je racontais
00:38:25mais
00:38:25tout à fait
00:38:26je voulais absolument vous avoir
00:38:27suite à cette affaire
00:38:28qui nous a quelque peu
00:38:29interpellé
00:38:30faire 120 kilomètres
00:38:31pour trouver
00:38:32des urgences
00:38:34pédiatriques
00:38:35on en est là
00:38:36aujourd'hui en 2025
00:38:37et vous faites partie
00:38:38des 1510 élus
00:38:40locaux
00:38:41dont 915 maires
00:38:42issus de tous bords
00:38:43et ça c'est important
00:38:44de le dire
00:38:44et de 68 départements
00:38:46qui ont appelé
00:38:47à voter le texte de loi
00:38:48du député Guillaume Garrault
00:38:49pour enrayer
00:38:50les déserts médicaux
00:38:51pourquoi avoir signé
00:38:52cette tribune
00:38:54tout simplement
00:38:56parce que ça fait
00:38:57maintenant 25 ou 30 ans
00:38:59que ce problème existe
00:39:01et que depuis
00:39:02on bavarde beaucoup
00:39:04on échange
00:39:05on constate
00:39:06on dialogue
00:39:09on crée des comités
00:39:10théodules
00:39:11et puis rien ne bouge
00:39:13et puis la situation
00:39:14s'aggrave
00:39:14parce que
00:39:15la population vieillit
00:39:17les pathologies augmentent
00:39:19et les déserts médicaux
00:39:21augmentent également
00:39:22et puis
00:39:23le nombre de médecins
00:39:25a fortement décru
00:39:26on a eu à un moment
00:39:27vous savez
00:39:28on est passé
00:39:28de 14 500 places
00:39:30au concours d'entrée
00:39:31il y a 40 ans
00:39:33à 3500
00:39:34à un moment
00:39:34on est remonté
00:39:36maintenant autour
00:39:37de 9-10 000
00:39:37mais
00:39:38en intégrant le fait
00:39:40aussi que
00:39:40les jeunes médecins
00:39:43ne peuvent plus
00:39:46avoir
00:39:47l'engagement
00:39:48qu'avaient des médecins
00:39:49d'il y a 40 ans
00:39:50qui travaillaient
00:39:5290-100 heures
00:39:53par semaine
00:39:54on employait même
00:39:55un vocabulaire religieux
00:39:56à leurs propos
00:39:57on parlait
00:39:58de vocation
00:40:01donc
00:40:03aujourd'hui
00:40:05c'est un métier
00:40:06donc ce sont
00:40:07des gens
00:40:08qui font
00:40:08voilà
00:40:09qui font un temps
00:40:09de travail normal
00:40:11et
00:40:11donc il faut
00:40:13accroître leur nombre
00:40:14pour pouvoir faire face
00:40:16à des besoins médicaux
00:40:18qui se sont accrus
00:40:19avec l'augmentation
00:40:19de la population
00:40:20et le vieillissement
00:40:21de la population
00:40:21qu'est-ce qu'on peut faire
00:40:22très concrètement
00:40:23Xavier Nicolas
00:40:24pour enrayer ce phénomène
00:40:25on le voit
00:40:27il y a souvent des maires
00:40:28de petites communes
00:40:29qui se mobilisent
00:40:30qui
00:40:30comment
00:40:32réhabilitent
00:40:33des bâtiments
00:40:34pour tenter
00:40:35d'attirer
00:40:36des médecins
00:40:37il y a une mobilisation
00:40:38et parfois ça marche
00:40:39parfois ça ne marche pas
00:40:40qu'est-ce qu'on peut faire
00:40:41oui alors
00:40:43on a tout essayé
00:40:44on a créé
00:40:45les fameuses
00:40:46maisons de santé
00:40:46j'en ai créé une
00:40:47au sein de ma communauté
00:40:48de commune
00:40:49à ce non
00:40:50bon
00:40:51et voilà
00:40:53on a réussi
00:40:53à avoir des médecins
00:40:54mais
00:40:54n'oublions pas
00:40:56que c'est de l'argent public
00:40:57la maison de santé
00:40:58elle nous a coûté
00:40:59à l'époque
00:40:591,6 million d'euros
00:41:01dont 1 million d'euros
00:41:02de subventions
00:41:03si on en fait
00:41:042 000 en France
00:41:05c'est 2 milliards d'euros
00:41:06quand même
00:41:06d'argent du contribuable
00:41:07parce que l'argent
00:41:08des collectivités
00:41:09c'est avant tout
00:41:10l'argent
00:41:10comme l'état
00:41:11c'est l'argent
00:41:12décontribuable
00:41:13donc
00:41:14c'est beaucoup
00:41:16d'argent dépensé
00:41:17et parfois
00:41:18on a surtout
00:41:19des paramédicaux
00:41:20bon
00:41:20donc ensuite
00:41:22il y a un risque
00:41:22il y a le risque
00:41:23de voir
00:41:24des grandes collectivités
00:41:26avec de gros moyens
00:41:27pouvoir faire des offres
00:41:28que les plus petites collectivités
00:41:30ne peuvent pas faire
00:41:31donc il y a
00:41:32il y a ce risque
00:41:33de concurrence financière
00:41:35entre les métropoles
00:41:36les agglos
00:41:37qui en général
00:41:38d'ailleurs n'ont pas
00:41:39trop de soucis
00:41:39mais qui peuvent
00:41:41offrir
00:41:41des beaux cabinets
00:41:43des loyers gratuits
00:41:44c'est-à-dire
00:41:44ce que les petites collectivités
00:41:46ont plus de mal à faire
00:41:47donc il faut être très prudent
00:41:48sur ces solutions-là
00:41:50donc
00:41:51il est apparu
00:41:52que dans d'autres professions
00:41:54de santé
00:41:54que ce soit
00:41:56les pharmaciens
00:41:57les dentistes
00:41:58les kinés
00:42:01les infirmiers
00:42:02on a mis en place
00:42:03des mesures
00:42:04de régulation
00:42:05démo-géographique
00:42:06et
00:42:07ça fonctionne
00:42:08ça fonctionne très bien
00:42:09donc
00:42:10pourquoi
00:42:11ne pas le faire
00:42:12pour les médecins
00:42:12je rappelle
00:42:13qu'il ne s'agit pas
00:42:14de mesures
00:42:15coercitives
00:42:16des mesures coercitives
00:42:18ce sont des mesures
00:42:19je vais dire
00:42:20c'est le cas
00:42:20d'un préfet
00:42:21ou
00:42:22d'un magistrat
00:42:23éventuellement
00:42:23d'un professeur
00:42:25à qui on va dire
00:42:26tu es nommé
00:42:27à tel endroit
00:42:28voilà
00:42:28tu es à Chartres
00:42:29et demain
00:42:29tu seras nommé à Pau
00:42:30voilà
00:42:31bon ça
00:42:31c'est ce qui peut arriver
00:42:32à un préfet
00:42:33ou à un magistrat
00:42:34c'est absolument pas
00:42:35ce qu'on dit
00:42:36ce que dit
00:42:37la loi Garo
00:42:38est ce que l'on propose
00:42:39aux médecins
00:42:41on propose
00:42:42une régulation
00:42:43démo-géographique
00:42:44c'est-à-dire de dire
00:42:45là où il y a
00:42:46un nombre de médecins
00:42:48par habitant
00:42:49qui est déjà très dense
00:42:50on ne peut plus s'installer
00:42:52mais parfois
00:42:53il suffit de faire
00:42:5420 ou 30 kilomètres
00:42:55et puis
00:42:56on trouve
00:42:57une commune
00:42:59qui a besoin de médecins
00:43:00donc
00:43:00en fait
00:43:01tous les départements
00:43:02de France
00:43:03permettent de s'installer
00:43:04avec la loi Garo
00:43:05on peut même aller
00:43:08dans les Alpes-Maritimes
00:43:09simplement
00:43:10ne pas aller
00:43:10à Nice
00:43:11ou à Cannes
00:43:11mais 30 kilomètres
00:43:13dans l'arrière-pays
00:43:13il y a des besoins
00:43:14le médecin peut d'ailleurs
00:43:16habiter dans la commune
00:43:18de son choix
00:43:18merci beaucoup
00:43:19Xavier Nicolas
00:43:20pour votre témoignage
00:43:21je rappelle que vous êtes
00:43:221510 élus locaux
00:43:25donc 915 maires
00:43:26et que là
00:43:27c'est bien
00:43:28parce qu'il y a
00:43:28tous les partis politiques
00:43:30pour une fois
00:43:31il y a union
00:43:32et unanimité
00:43:33si je puis me permettre
00:43:33vous me confirmez
00:43:34oui
00:43:34il n'y a pas de place
00:43:35pour la politique politicienne
00:43:36le monde politique
00:43:37est un peu divisé là
00:43:38oui
00:43:39c'est politique
00:43:40au sens étymologique
00:43:41police en grec
00:43:42c'est la cité
00:43:43donc
00:43:43c'est la gestion de la cité
00:43:45c'est la gestion
00:43:46de l'intérêt général
00:43:46et il n'y a pas de place
00:43:48pour la politique politicienne
00:43:49on est là vraiment
00:43:50pour servir l'intérêt général
00:43:51et bien ça me fait plaisir
00:43:52sachez-le
00:43:53merci en tous les cas
00:43:54d'avoir accepté
00:43:55notre invitation
00:43:56on y voit un petit peu plus clair
00:43:57avec plaisir
00:43:57on se retrouve dans quelques instants
00:43:59j'ai pas tant
00:44:00de vous faire agir
00:44:00c'est dommage
00:44:01c'est dommage
00:44:02parce que l'île de France
00:44:03c'est le premier désert médical
00:44:05en France
00:44:05et moi j'aurais aimé parler
00:44:07aussi de la Sainte-Saint-Denis
00:44:08parce que
00:44:08c'est pas une question
00:44:09de kilomètre
00:44:10c'est une question
00:44:10de temps d'attente
00:44:11aux urgences
00:44:12et vous avez raison
00:44:13de le rappeler
00:44:13mais on a une actualité
00:44:15très chargée aujourd'hui
00:44:16on se retrouve dans
00:44:17quelques instants
00:44:18c'est l'heure des livres
00:44:19si je m'abuse
00:44:19je parle sous votre gouverne
00:44:21oui c'est Anne Fulda
00:44:23évidemment
00:44:23on se retrouve à 15h
00:44:24à tout de suite
00:44:25reste avec nous
00:44:26on a beaucoup de choses
00:44:26à vous raconter
00:44:27jusqu'à 16h
00:44:27et il est 15h
00:44:32merci de nous accueillir
00:44:33avec Audrey Berthaud
00:44:34pour votre grand rendez-vous
00:44:35d'information
00:44:36du dimanche sabrini
00:44:37il faut que je raconte
00:44:38à nos téléspectateurs
00:44:39ce qui se passe quand même
00:44:39pas de secret
00:44:41il n'y a pas de secret
00:44:41on vous dit tout
00:44:42on vous raconte tout
00:44:43il y a une énorme émouche
00:44:44qui se promenait
00:44:46depuis ce matin
00:44:47voilà
00:44:47alors parfois
00:44:48on l'évitait
00:44:49je ne sais pas si ça se voyait
00:44:50j'ai essayé de l'éviter
00:44:51Karima a essayé de l'éviter
00:44:52également
00:44:53et Karima a réussi
00:44:54à faire fuir
00:44:56cette bouche
00:44:56de notre studio
00:44:57voilà on vous dit tout
00:44:58ça fait partie des à côté
00:44:59également
00:45:00et ça nous a bien fait sourire
00:45:01allez
00:45:02place
00:45:03et retour
00:45:03au sérieux
00:45:05je représente
00:45:06nos invités
00:45:06quand même du jour
00:45:07ma chère Audrey
00:45:08et parfois
00:45:09c'est bon de rire
00:45:10avec cette actualité
00:45:11assez lourde
00:45:12Karima Wick
00:45:13est donc toujours avec nous
00:45:14chasseuse de bouche
00:45:15Florian Gérard-Mercier
00:45:17Eva Tardy
00:45:18Pierre-Olivier
00:45:19Carrel
00:45:19Bertrand Descaires
00:45:20sera avec nous
00:45:21également dans quelques instants
00:45:22et on commence par un tour
00:45:23d'horizon de l'information
00:45:24et on va prendre la direction
00:45:26d'Israël
00:45:26une brève interruption
00:45:27du trafic aérien
00:45:28a eu lieu ce matin
00:45:29oui puisqu'un missile
00:45:30est tombé
00:45:31tout près de l'aéroport
00:45:32international
00:45:32Ben Gurion
00:45:33à Tel Aviv
00:45:34Harold Iman
00:45:35avec nous en plateau
00:45:37les rebelles outils
00:45:37du Yémen
00:45:38ont revendiqué ce tir
00:45:39Harold
00:45:40ce tir survient
00:45:41alors que les tensions
00:45:42s'accroissent à Gaza
00:45:43et au Proche-Orient
00:45:45c'est bien ça ?
00:45:45tout est lié
00:45:46parce que les outils
00:45:48qui sont un groupe
00:45:48rebelle
00:45:50yéménite
00:45:52qui a pris le pouvoir
00:45:53sur un tiers du Yémen
00:45:55et qui s'est allié
00:45:56à la République islamique
00:45:57d'Iran
00:45:58pour des raisons
00:45:59de similitudes religieuses
00:46:01et aussi d'opportunités
00:46:02et dont la devise
00:46:03est mort à l'Amérique
00:46:05mort à Israël
00:46:06mort aux Juifs
00:46:07ils ont une pancarte
00:46:09qui promène partout
00:46:10et très souvent
00:46:12ce n'est pas anecdotique
00:46:13évidemment
00:46:14et bien
00:46:15ils se font une joie
00:46:16de tirer sur Israël
00:46:17autant qu'ils peuvent
00:46:17et sur
00:46:18la navigation
00:46:19dans la mer Rouge
00:46:20qui considérait à l'origine
00:46:21comme une navigation
00:46:22sioniste
00:46:23ensuite occidentale
00:46:25ensuite n'importe qui
00:46:26bon
00:46:26donc
00:46:27et ils ont des missiles
00:46:29particulièrement avancés
00:46:31pour une tribu
00:46:33de montagnards
00:46:33qui n'a pas
00:46:35de connaissances
00:46:36industrielles particulières
00:46:37et donc
00:46:38on pense évidemment
00:46:39que cela a été fourni
00:46:40par l'Iran
00:46:41les gardiens
00:46:42de la révolution
00:46:43probablement
00:46:43et ils ont tiré
00:46:45sur l'aéroport
00:46:46Ben Gurion
00:46:47et Israël
00:46:49et les américains
00:46:50ont envoyé
00:46:50tout ce qu'ils savaient
00:46:51de contre-mesure
00:46:52y compris
00:46:54des missiles
00:46:55Haro
00:46:55et des missiles
00:46:56Tad
00:46:57rien n'a marché
00:46:58et ça
00:46:59ça s'est écrasé
00:47:01sur l'emprise
00:47:03de l'aéroport
00:47:04sans blesser
00:47:05ni endommager
00:47:06quoi que ce soit
00:47:07heureusement
00:47:08donc ils ont tiré
00:47:09parce qu'ils sont
00:47:10en solidarité
00:47:11avec le Hamas
00:47:12et le peuple
00:47:13de Gaza
00:47:14et donc
00:47:15comme
00:47:15la guerre
00:47:16a repris
00:47:17à Gaza
00:47:17enfin les combats
00:47:18se sont intensifiés
00:47:20voilà
00:47:21leur riposte
00:47:22et sinon
00:47:22dans la région
00:47:23et bien Israël
00:47:24mobilise plus de troupes
00:47:25encore pour aller à Gaza
00:47:26et envoie encore
00:47:28un peu plus de troupes
00:47:30dans la Syrie
00:47:31pour protéger
00:47:32la minorité
00:47:33druze
00:47:34qui se fait attaquer
00:47:35par des islamistes
00:47:36djihadistes
00:47:36bref
00:47:37c'est tout à fait
00:47:38lié
00:47:39à ce contexte
00:47:40régional
00:47:41On parlait tout à l'heure
00:47:43dans notre coup de projecteur
00:47:44ma chère Audrey
00:47:44de déserts médicaux
00:47:45et face à la pénurie
00:47:46de médecins
00:47:47certains infirmiers
00:47:48prennent le relais
00:47:49Oui depuis le 30 avril
00:47:50un décret élargit
00:47:52les compétences
00:47:52des infirmiers
00:47:53ils peuvent désormais
00:47:54prescrire
00:47:55certains médicaments
00:47:56ou examens
00:47:57sans validation médicale
00:47:58préalable
00:47:59une évolution
00:48:00qui pourrait soulager
00:48:01les médecins
00:48:02et améliorer
00:48:02l'accès aux soins
00:48:03pour les patients
00:48:04reportage en Corse
00:48:05de Christina Loutzi
00:48:06médecins surchargés
00:48:09patients sans rendez-vous
00:48:10pendant plusieurs semaines
00:48:12face à la désertification médicale
00:48:14les infirmiers
00:48:15en pratique avancée
00:48:16voient leurs compétences
00:48:17s'élargir
00:48:18depuis le 30 avril
00:48:20un décret
00:48:20leur permet
00:48:21de prescrire
00:48:21certains médicaments
00:48:22soins et examens
00:48:23sans validation médicale
00:48:25préalable
00:48:26On a des compétences
00:48:27au niveau clinique
00:48:28donc on sait faire
00:48:29un examen clinique complet
00:48:30et on peut renouveler
00:48:30adapter les traitements
00:48:31qui nous incombent
00:48:33et depuis avant-hier
00:48:35il y a le décret
00:48:36suite à la loi RIS
00:48:38qui est sorti
00:48:38où on peut faire
00:48:39des primo-prescriptions
00:48:40notamment par exemple
00:48:41un arrêt médical
00:48:42de 3 jours
00:48:43des antihémétiques
00:48:44selon bien sûr
00:48:46nos mentions
00:48:46et nos spécialités
00:48:47Une délégation
00:48:48de tâches précieuses
00:48:50qui allège
00:48:50la charge des médecins
00:48:51et leur permet
00:48:52de mieux se consacrer
00:48:53aux cas complexes
00:48:54C'est un réel plus
00:48:55pour tous
00:48:56Il y a un bon retour
00:48:58de la part des patients
00:48:59Ça permet de s'appuyer
00:49:00sur quelqu'un
00:49:00qui a une formation
00:49:01supplémentaire
00:49:03spécialisée
00:49:04dans des domaines
00:49:06très spécifiques
00:49:07Ils ont quand même
00:49:08une formation
00:49:08très appuyée
00:49:09Ça permet d'avoir
00:49:10vraiment une aide
00:49:12quotidienne
00:49:13permanente
00:49:14dans les spécialités
00:49:15souhaitées
00:49:15Ça permet de se reposer
00:49:16sur des gens
00:49:17qui sont compétents
00:49:18Aujourd'hui
00:49:19seulement 3000 infirmiers
00:49:20en pratique avancée
00:49:21exercent en France
00:49:23une montée en puissance
00:49:24progressive
00:49:25qui pourrait bien
00:49:26devenir l'une des clés
00:49:27pour lutter
00:49:27contre les inégalités
00:49:29d'accès aux soins
00:49:29Pierre-Olivier Carrel
00:49:32On parle beaucoup
00:49:33des déserts médicaux
00:49:34en ruralité
00:49:35Moi je voudrais insister
00:49:36sur celui
00:49:37de l'île de France
00:49:38qui est le premier
00:49:38désert médical national
00:49:40En Seine-Saint-Denis
00:49:41aujourd'hui
00:49:42plus de 50%
00:49:43de nos médecins
00:49:44vont partir
00:49:44à la retraite
00:49:45généraliste
00:49:45d'ici 3 ans
00:49:47et avec le numerus clausus
00:49:49qui a été un désastre
00:49:50en matière de formation
00:49:51des médecins
00:49:52on se retrouve aujourd'hui
00:49:54en difficulté
00:49:54Tout à l'heure
00:49:55notre collègue
00:49:56Xavier Nicolas
00:49:57parlait
00:49:57de maisons de santé
00:50:00et bien
00:50:01on a les mêmes difficultés
00:50:02et même
00:50:03quand on fournit
00:50:03les locaux
00:50:04on n'a pas suffisamment
00:50:05de jeunes médecins
00:50:06qui à la sortie
00:50:06de leur internat
00:50:07peuvent postuler
00:50:09pour pouvoir
00:50:10occuper les postes
00:50:11de proximité
00:50:13et tous les habitants
00:50:14qui arrivent
00:50:14dans nos départements
00:50:15la Seine-Saint-Denis
00:50:16est le premier département
00:50:17francilien
00:50:18après Paris
00:50:19et bien
00:50:19on se retrouve
00:50:20à avoir
00:50:21des populations entières
00:50:22qui n'ont pas
00:50:23de médecins référents
00:50:24donc au-delà des urgences
00:50:25la médecine du quotidien
00:50:26est aujourd'hui
00:50:27devenue une grande difficulté
00:50:29Deux mots
00:50:29Florian
00:50:30je remercie
00:50:31et Karim
00:50:32Moi je pense
00:50:34c'est une bonne mesure
00:50:35de permettre
00:50:35aux infirmiers
00:50:36et infirmières
00:50:36de pouvoir prescrire
00:50:37certains médicaments
00:50:38derrière le sujet
00:50:40c'est vraiment
00:50:40les moyens
00:50:41et je pense
00:50:42que c'est ça
00:50:42qui se pose
00:50:43comme question
00:50:43on a travaillé
00:50:44sur le sujet
00:50:45justement
00:50:45sur la crise
00:50:46des urgences
00:50:47et en fait
00:50:48quand on fait
00:50:48la comparaison
00:50:49avec l'Allemagne
00:50:50parce que si vous vous souvenez
00:50:50pendant le Covid
00:50:51l'Allemagne
00:50:51il y avait plus
00:50:52de lits d'hôpitaux
00:50:53etc.
00:50:54que nous
00:50:54et pourtant
00:50:55on dépense à peu près
00:50:55la même quantité
00:50:56par habitant
00:50:58dans la santé
00:50:59et donc la vraie différence
00:51:00en fait
00:51:00c'est l'administratif
00:51:01et la bureaucratie
00:51:02en France
00:51:03il y a 35%
00:51:04des emplois
00:51:04hospitaliers
00:51:06qui sont
00:51:06administratifs
00:51:08alors que c'est
00:51:09que 25%
00:51:09en Allemagne
00:51:10et donc
00:51:10il y a tout
00:51:11un ensemble de choses
00:51:12à faire pour débureaucratiser
00:51:13nos hôpitaux
00:51:14notre appareil
00:51:16de santé
00:51:16pour dégager
00:51:17les marges de manœuvre
00:51:18que les médecins
00:51:18soient aussi plus libres
00:51:20peut-être
00:51:20qu'ils gagnent davantage
00:51:21et donc
00:51:22qu'il y ait plus de médecins
00:51:23Karima, Debon ?
00:51:24Oui
00:51:25il y a évidemment
00:51:26des arts médicaux
00:51:27il y a quelques pistes
00:51:29évidemment
00:51:29toute la formation
00:51:30des médecins
00:51:31c'est un chantier plus long
00:51:32mais je voulais revenir aussi
00:51:33vous avez parlé
00:51:34de certains
00:51:35des arts médicaux
00:51:36plus proches
00:51:37en Ile-de-France
00:51:38par exemple
00:51:39où on va retrouver
00:51:39dans certaines régions
00:51:40moi je veux juste rappeler
00:51:41quand même
00:51:42qu'il y a certains médecins
00:51:43qui ont été agressés
00:51:46l'insécurité fait aussi
00:51:47en sorte
00:51:48qu'il y a des médecins
00:51:49qui décident
00:51:49de ne pas aller
00:51:50dans certaines zones
00:51:52en se disant
00:51:53peut-être que
00:51:54est-ce que je suis menacé
00:51:55de quelque chose
00:51:56et je pense notamment
00:51:57à ce médecin
00:51:58à Drancy
00:51:59qui avait 64 ans
00:52:00qui a été agressé
00:52:01sauvagement
00:52:02qui emporte encore
00:52:02les séquelles
00:52:03et ça aussi
00:52:05ça fait partie
00:52:05du problème
00:52:07exactement
00:52:08et vous avez raison
00:52:08de le rappeler
00:52:09témoignage très fort
00:52:10d'ailleurs
00:52:10chez nous
00:52:11ce lundi
00:52:12André
00:52:13Emmanuel Macron lance
00:52:14Choose Europe
00:52:15pour science
00:52:16une initiative
00:52:17pour attirer
00:52:18les chercheurs
00:52:19du monde entier
00:52:19et en particulier
00:52:20en France
00:52:21l'occasion pour lui
00:52:22de rappeler également
00:52:23que l'Europe doit faire preuve
00:52:24d'indépendance
00:52:25notamment sur le plan
00:52:27technologique
00:52:28et industriel
00:52:29toutes les explications
00:52:30de Dunia Tengour
00:52:30Face à l'essor
00:52:33des nouvelles technologies
00:52:34aux Etats-Unis
00:52:35et en Chine
00:52:35l'Europe veut faire
00:52:36entendre sa voix
00:52:37sur le plan
00:52:37de la recherche scientifique
00:52:39celle-ci entend
00:52:40mettre en avant
00:52:40ses atouts
00:52:41tels que la liberté
00:52:42académique
00:52:42ou encore
00:52:43les investissements
00:52:43nombreux
00:52:44pour la période
00:52:442021-2027
00:52:46l'Union Européenne
00:52:47consacre 95 milliards
00:52:48d'euros à la recherche
00:52:49en France
00:52:50entre 2021 et 2030
00:52:51ce sont 25 milliards
00:52:53supplémentaires
00:52:53qui ont été alloués
00:52:54mais pour certains
00:52:55chercheurs français
00:52:56les salaires
00:52:57restent peu attractifs
00:52:58la France
00:52:59au niveau de la science
00:53:00les salaires
00:53:01en particulier
00:53:01sont très très bas
00:53:04très très très bas
00:53:05et dans le domaine
00:53:07de l'IA
00:53:07on perd
00:53:08tous nos employés
00:53:10qui partent
00:53:11dans le PV
00:53:12ou à l'étranger
00:53:13Si l'objectif
00:53:14est d'attirer
00:53:15de nouveaux talents
00:53:15et de favoriser
00:53:16la coopération
00:53:17l'attractivité
00:53:18doit également passer
00:53:19par une réforme
00:53:20du monde académique
00:53:21selon ce chercheur
00:53:21au CNRS
00:53:22Si on veut changer
00:53:23les choses
00:53:24si on veut investir
00:53:25dans des nouvelles technologies
00:53:26des nouvelles idées
00:53:27il faut faire venir
00:53:28des jeunes chercheurs
00:53:29mais dans les pays
00:53:30anglo-saxons
00:53:30avec lesquels je suis
00:53:31très familier
00:53:32typiquement
00:53:33on engage les ans
00:53:35en leur offrant
00:53:36des packages
00:53:37qui incluent
00:53:39des postes
00:53:40qui incluent
00:53:41de l'infrastructure
00:53:43qui incluent
00:53:43du financement
00:53:44Emmanuel Macron
00:53:45clôturera l'initiative
00:53:46Choose Europe for Science
00:53:48en compagnie
00:53:48de la présidente
00:53:49de la commission européenne
00:53:50Ursula von der Leyen
00:53:51ainsi que des grands noms
00:53:52de la recherche en Europe
00:53:53Allez pour terminer
00:53:55on en a bien besoin
00:53:56avec cette actualité
00:53:57un peu anxiogène
00:53:59c'est le moins
00:53:59que l'on puisse dire
00:54:00on va prendre
00:54:01la direction du Brésil
00:54:02Audrey
00:54:02pourquoi le Brésil
00:54:03dites-moi
00:54:04on va voir tout de suite
00:54:05les images
00:54:06ce qui s'est passé
00:54:07sur la plage
00:54:07de Copacabana
00:54:09Lady Gaga
00:54:10la grande Lady Gaga
00:54:11a offert un concert
00:54:12totalement gratuit
00:54:13à plus de 2 millions
00:54:14de personnes
00:54:15la foule était bien sûr
00:54:16en délire
00:54:17les spectateurs
00:54:18ont repris
00:54:18les plus grands tubes
00:54:20de la star
00:54:21Bad Romance
00:54:22Alejandro
00:54:22ou encore
00:54:23Born This Way
00:54:24un retour au Brésil
00:54:25pour Lady Gaga
00:54:26après 13 ans d'absence
00:54:27tout de même
00:54:28c'est peut-être pour ça
00:54:28que les fans
00:54:29étaient autant en délire
00:54:31l'année dernière
00:54:32c'était Madonna
00:54:32qui s'était produite
00:54:33au même endroit
00:54:34et qui avait rassemblé
00:54:351,5 million de personnes
00:54:36les autorités municipales
00:54:38souhaitent pérenniser
00:54:39cette tradition
00:54:40du méga concert
00:54:41gratuit au mois de mai
00:54:42pour stimuler
00:54:43encore plus le tourisme
00:54:44lors de cette période
00:54:45considérée comme
00:54:46basse saison au Brésil
00:54:48il a l'air de faire très chaud
00:54:50au Brésil
00:54:50il a l'air de faire très chaud
00:54:51ça donne envie en tout cas
00:54:52exactement
00:54:53le prochain concert
00:54:55on ne sait pas
00:54:55qui ça sera
00:54:56l'année prochaine
00:54:57je crois que c'était
00:54:58You2
00:54:58je crois que ce sera eux
00:55:01l'année prochaine
00:55:02peut-être préserver
00:55:03quelques petites places
00:55:04là-bas
00:55:04allez
00:55:04ne sait-on jamais
00:55:05on marque une pause
00:55:06les amis
00:55:07on se retrouve dans
00:55:07quelques instants
00:55:08on parlera d'un sujet
00:55:09un petit peu moins sympathique
00:55:10puisqu'on va prendre
00:55:10la direction de Rennes
00:55:11où il y a encore eu
00:55:12des fusillades
00:55:14hier
00:55:14et vous verrez
00:55:16tout cela
00:55:16on va vous raconter
00:55:17ce qui se passe
00:55:18c'est loin
00:55:18la situation
00:55:19ne se calme pas
00:55:21à Rennes
00:55:21c'est le moins qu'on puisse dire
00:55:22à tout de suite
00:55:23sur CNews
00:55:2415h15
00:55:28merci de nous accueillir
00:55:30on prolonge
00:55:30cette émission
00:55:31jusqu'à 16h
00:55:32de manière exceptionnelle
00:55:34puisqu'on va vous rediffuser
00:55:35le grand rendez-vous politique
00:55:36de ce matin
00:55:37à partir de 16h
00:55:38toujours à mes côtés
00:55:39pour commenter cette actualité
00:55:40Karim Abric
00:55:40Florian Gérard-Mercier
00:55:41Eva Tardy
00:55:42Pierre-Olivier Carrel
00:55:44et Bertrand Decker
00:55:45on va prendre donc
00:55:47la direction de Rennes
00:55:48où il y a eu encore
00:55:49une nouvelle fusillade
00:55:50je me tourne vers vous
00:55:51Eva
00:55:52une nouvelle fusillade
00:55:52hier soir
00:55:53dans le quartier de Villes-Jean
00:55:54le célèbre
00:55:54le trop célèbre
00:55:55quartier de Villes-Jean
00:55:57deux hommes ont été blessés
00:55:58par balle
00:55:58près d'un point de deal
00:55:59juste à côté
00:55:59d'une sandwicherie
00:56:00où une fusillade
00:56:01avait déjà éclaté
00:56:02mi-avril
00:56:03on voit tout cela
00:56:04avec Laura Lestrat
00:56:05C'est un nouveau règlement
00:56:09de compte
00:56:09sur fond de trafic de drogue
00:56:11il est aux alentours
00:56:12de 18h30 hier
00:56:14quand trois individus
00:56:15ouvrent le feu
00:56:15sur la dalle Kennedy
00:56:16dans le quartier
00:56:17de Villes-Jean à Rennes
00:56:18deux milliers
00:56:19de 16 et 17 ans
00:56:21ont été blessés par balle
00:56:23ce samedi soir
00:56:24vers 18h30
00:56:25sur la dalle Kennedy
00:56:26dans le quartier
00:56:26Villes-Jean de Rennes
00:56:28qui est réputé
00:56:29pour son trafic
00:56:30de stupéfiants
00:56:30trois suspects
00:56:32donc trois hommes
00:56:33sont arrivés
00:56:36sur la dalle
00:56:37et ont ouvert le feu
00:56:38à priori
00:56:3914 balles
00:56:41ont été tirées
00:56:42il y a deux victimes
00:56:43donc
00:56:44la plus jeune
00:56:44qui a 16 ans
00:56:46a été légèrement blessée
00:56:48au genou
00:56:48la plus âgée
00:56:49qui a 17 ans
00:56:50a été crièvement blessée
00:56:52elle
00:56:52à la cuisse
00:56:53un point de deal
00:56:55bien connu
00:56:56des services de police
00:56:57le 17 avril dernier
00:56:58il avait déjà été
00:56:59le théâtre
00:57:00d'échanges de tirs
00:57:01entre bandes rivales
00:57:02les élus de l'opposition
00:57:03dénoncent une politique
00:57:04municipale
00:57:05trop laxiste
00:57:06ce qu'on peut dire
00:57:08sur ces règlements de compte
00:57:09c'est qu'ils se sont
00:57:10intensifiés
00:57:11c'est l'échec
00:57:12d'une politique
00:57:13sur des dizaines d'années
00:57:14de manque d'anticipation
00:57:15de non volonté politique
00:57:17par choix idéologique
00:57:18et arbitrage
00:57:19la majorité actuelle
00:57:21ne fait pas les choix
00:57:23qui permettraient
00:57:23d'améliorer la sécurité
00:57:25à Rennes
00:57:25ce sont des choix
00:57:26des arbitrages
00:57:27il faut que les gens comprennent
00:57:28ce sont des arbitrages
00:57:29financiers
00:57:29la ville de Rennes
00:57:30dispose de 120 policiers
00:57:32municipaux
00:57:32l'opposition estime
00:57:34qu'il faudrait doubler
00:57:35les effectifs
00:57:35alors
00:57:37Eva Tardy
00:57:38qu'est-ce qu'on peut faire
00:57:40parce que Rennes
00:57:41on en parle
00:57:42on a vu Charles Compagnon
00:57:45qui était notre invité
00:57:46d'ailleurs
00:57:47dans le cadre de
00:57:48Mini News
00:57:48qui a vécu
00:57:50d'ailleurs en direct
00:57:51au mois d'avril
00:57:52une fusillade
00:57:53dans un restaurant
00:57:54on le réécoutera
00:57:55parce qu'il est particulièrement
00:57:56remonté
00:57:56mais qu'est-ce qu'on peut faire
00:57:57parce que là
00:57:58la CRS 82
00:57:59a été envoyée
00:58:00mais on sait très bien
00:58:01que c'est une mesure
00:58:02ponctuelle
00:58:03elle ne va pas rester
00:58:04à demeure
00:58:04pour régler le problème
00:58:05alors effectivement
00:58:06là on est face
00:58:07à un narcotrafic
00:58:08qui gangrène
00:58:10de plus en plus de villes
00:58:11avant il pouvait être
00:58:12ciblé sur certaines
00:58:13grandes métropoles
00:58:14dans le sud de la France
00:58:15là maintenant
00:58:16le Rennes
00:58:17qui était une des plus belles
00:58:17villes de Bretagne
00:58:18fait malheureusement
00:58:19de plus en plus
00:58:20l'objet de ce genre
00:58:22de règlement de compte
00:58:23alors quand on parle
00:58:24de points de deal
00:58:26bien connus
00:58:27des services de police
00:58:27le problème il est là
00:58:28c'est que tout le monde
00:58:29le sait
00:58:29la police connaît
00:58:30ces points de deal
00:58:31la police fait tout
00:58:32ce qu'elle peut
00:58:32mais la police
00:58:33elle est confrontée
00:58:34à un code de procédure pénale
00:58:35qui est hyper formaliste
00:58:36qui est très exigeant
00:58:39en termes de procédure
00:58:40et la police
00:58:40n'arrive plus à avancer
00:58:42on connaît effectivement
00:58:43le problème
00:58:44sur le terrain
00:58:45mais on n'arrive pas
00:58:46à démanteler ces réseaux
00:58:47de manière efficace
00:58:49et d'aller jusqu'à
00:58:50des décisions judiciaires
00:58:52strictes et dissuasives
00:58:54donc oui
00:58:55là l'État s'organise
00:58:56avec des CRS
00:58:59notamment la CRS 82
00:59:00qui est sur place
00:59:01pour rétablir le calme
00:59:03mais il faudrait
00:59:04à demeure
00:59:05des effectifs
00:59:06en permanence
00:59:07et il faudrait surtout
00:59:08que les personnes
00:59:09concernées par ces trafics
00:59:10de stupes
00:59:11soient interpellées
00:59:11et qu'il y ait
00:59:13une décision judiciaire
00:59:14ferme et définitive
00:59:15pourtant on est face
00:59:16à une crise
00:59:17du judiciaire
00:59:18parce que le code
00:59:19de procédure pénale
00:59:20est de plus en plus complexe
00:59:21et on patauge un peu
00:59:23parce qu'on n'arrive pas
00:59:24à avancer dans ces sujets-là
00:59:25donc on fait des opérations
00:59:26d'envergure
00:59:27des opérations qui se voient
00:59:28mais il est difficile
00:59:29d'arriver directement
00:59:30au cœur du problème
00:59:31parce que derrière
00:59:32il y a peu de réponses pénales
00:59:34il y a des très belles affaires
00:59:35mais il faudrait
00:59:37des belles affaires
00:59:38comme ça
00:59:39tous les jours
00:59:39au quotidien
00:59:40alors vous savez
00:59:41ce qui va se passer
00:59:41Pierre-Olivier Carrel
00:59:42c'est-à-dire que la CRS82
00:59:44est là
00:59:45et puis elle va partir
00:59:46et puis qu'est-ce qui va
00:59:47se passer derrière ?
00:59:48je précise juste
00:59:49que la CRS82
00:59:50elle est située
00:59:51à côté de Rennes
00:59:52donc elle peut rester
00:59:53bien plus longtemps
00:59:53puisqu'il y a ces nouvelles
00:59:54compagnies CRS
00:59:55qui sont sur toute la France
00:59:58mais effectivement
00:59:59à un moment
00:59:59elle est à côté
00:59:59mais elle ne va pas rester
01:00:00à demeure dans le quartier
01:00:018 de jambes
01:00:01c'est ça que je voulais dire
01:00:02une fois qu'elle sera partie
01:00:04qu'est-ce qui va se passer ?
01:00:06de nouveau on entendra
01:00:07que les services de police
01:00:08connaissent bien
01:00:09ce point de deal
01:00:10et que derrière
01:00:11il y a une attente
01:00:11de réponse pénale
01:00:12je crois qu'une des grosses
01:00:13difficultés aujourd'hui
01:00:14on a des services
01:00:16d'investigation
01:00:16en matière de stupéfiants
01:00:17qui sont très bons
01:00:19les collaborations
01:00:19entre les communes
01:00:20et les services
01:00:21de la police nationale
01:00:22se font souvent
01:00:23relativement bien
01:00:24à condition d'y mettre
01:00:25un petit peu les moyens
01:00:26et d'y croire
01:00:26mais je crois que
01:00:27vu les conditions
01:00:28dans lesquelles
01:00:28le contexte évolue aujourd'hui
01:00:30il n'y a pas beaucoup
01:00:31de choix
01:00:31que de s'engager
01:00:33dans la sécurisation
01:00:34et derrière
01:00:35il faut attendre
01:00:35une réponse pénale
01:00:36qui soit relativement rapide
01:00:37ça c'est déjà important
01:00:39quand on a des interpellations
01:00:41et qu'on entend
01:00:41des procès
01:00:42ou des propositions
01:00:44de jugement
01:00:44qui vont prendre
01:00:45trois mois
01:00:45six mois
01:00:46un an
01:00:46je pense que c'est
01:00:47très compliqué
01:00:48on a affaire
01:00:49à des réseaux
01:00:49parfaitement organisés
01:00:50qui connaissent bien
01:00:51les systèmes
01:00:52mais notamment
01:00:52en matière de minorités
01:00:53contre lesquelles
01:00:54il faut absolument
01:00:55lutter
01:00:56et puis
01:00:56moi je voudrais
01:00:58quand même saluer
01:00:58le travail
01:00:59très difficile
01:01:00de la police nationale
01:01:01dans ces conditions
01:01:02la police
01:01:03ça doit faire peur
01:01:03on doit retrouver
01:01:05dans tous les quartiers
01:01:06un travail
01:01:07de police
01:01:08efficace
01:01:09et les collectivités
01:01:10doivent les accompagner
01:01:11les citoyens
01:01:12doivent les accompagner
01:01:13il ne peut pas y avoir
01:01:13de réponse unique
01:01:14apportée à ces difficultés là
01:01:16la Seine-Saint-Denis
01:01:17est particulièrement
01:01:19gangrénée
01:01:19on parlait
01:01:20d'homicide
01:01:21plus d'un homicide
01:01:22sur deux
01:01:22en Seine-Saint-Denis
01:01:23a pour origine
01:01:24le narcotrafic
01:01:25et si on n'arrive pas
01:01:26à l'éradiquer
01:01:27et bien
01:01:27on aura de grosses
01:01:28difficultés sociales
01:01:30à très court terme
01:01:31dans les cités
01:01:32mais aujourd'hui
01:01:32ça touche tous les quartiers
01:01:34on parlait des villes de province
01:01:35mais n'importe quelle
01:01:36petite ville
01:01:37on peut parler de Manos
01:01:39ou d'autres
01:01:39qui ont fait la une
01:01:40il n'y a encore pas très longtemps
01:01:41on retrouve les mêmes origines
01:01:43et les mêmes difficultés
01:01:44alors il se trouve
01:01:44qu'à Rennes
01:01:45on en a beaucoup parlé
01:01:46Florian, j'aimerais
01:01:47si vous êtes souvent
01:01:48à mes côtés
01:01:48Karim Abric
01:01:49aussi
01:01:49Rennes c'est pas la première fois
01:01:51qu'on en parle
01:01:51on avait un vrai problème
01:01:53parce que la maire de Rennes
01:01:54ne veut pas armer
01:01:55sa police municipale
01:01:57la dernière fois
01:01:58qu'il y a eu un problème
01:01:59elle a demandé
01:02:00des mesures supplémentaires
01:02:01de l'aide
01:02:02etc etc
01:02:03et Charles Compagnon
01:02:04qui était notre invité
01:02:05qu'on a reçu
01:02:05avec Karima
01:02:06et qui a lui-même
01:02:08subi et vécu
01:02:10qui a failli vivre un drame
01:02:12parce qu'il a assisté
01:02:13à un règlement de compte
01:02:15dans un restaurant
01:02:17était notre invité
01:02:18à midi
01:02:19écoutez bien ce qu'il dit
01:02:20on a alerté
01:02:22dès 2021
01:02:23je tiens vraiment
01:02:24à le signaler
01:02:24plusieurs d'entre nous
01:02:25avons alerté
01:02:26en disant
01:02:26il y a une montée
01:02:28de la violence à Rennes
01:02:28il y a des premiers
01:02:29règlements de compte
01:02:30il y a une personne
01:02:30qui avait pris une balle
01:02:31dans la tête
01:02:32à cloner un autre QPV
01:02:33on n'a pas été entendus
01:02:35on a eu du saupoudrage
01:02:37on a eu
01:02:37de la mesurette
01:02:39et aujourd'hui
01:02:41le résultat est là
01:02:42alors
01:02:42effectivement
01:02:43il faut que l'État
01:02:44prenne sa part
01:02:44mais la majorité
01:02:46la municipalité
01:02:47a tout un arsenal
01:02:48si je peux m'exprimer ainsi
01:02:50d'outils
01:02:51qui peuvent mettre
01:02:52à disposition
01:02:53pour sécuriser
01:02:55l'ÉQPV
01:02:55recréer la police
01:02:56de proximité
01:02:57combattre avec
01:02:59volonté farouche
01:03:00le narcotrafic à Rennes
01:03:02évidemment
01:03:03le compagnon
01:03:03et je le précise
01:03:04est un élu
01:03:05de l'opposition
01:03:06mais il a aussi
01:03:08raison
01:03:09dans un certain sens
01:03:10tout à fait
01:03:11surtout qu'on
01:03:12si on regarde
01:03:12les villes
01:03:13où il y a
01:03:13le plus
01:03:14de règlements
01:03:14de comptes
01:03:15et où
01:03:15la mexicanisation
01:03:17de la société
01:03:18à cause
01:03:20du narcotrafic
01:03:21est la plus
01:03:22rampante
01:03:23c'est effectivement
01:03:24pour beaucoup
01:03:24dans des grandes
01:03:25métropoles
01:03:25de gauche
01:03:26donc il a
01:03:27complètement raison
01:03:28de le dire
01:03:29alors certaines
01:03:30mairies de gauche
01:03:31commencent à
01:03:31effectivement
01:03:31face au mur
01:03:32du réel
01:03:32à agir
01:03:33et puis les élections
01:03:34municipales
01:03:35bientôt
01:03:35et justement
01:03:36c'est surtout ça
01:03:37oui on est en
01:03:392026
01:03:392027
01:03:41donc il y a
01:03:42un vrai sujet
01:03:43là-dessus
01:03:44donc maintenant
01:03:44c'est vrai que la police
01:03:45nationale
01:03:45elle fait
01:03:46ce qu'elle peut
01:03:47ce qui pêche
01:03:48comme l'a très bien dit
01:03:49ma camarade ici
01:03:50c'est la réponse pénale
01:03:52et c'est également
01:03:54en fait une attaque plus globale
01:03:58nous on a travaillé au millénaire
01:03:59sur la guerre contre la drogue
01:04:01de Ronald Reagan à l'époque
01:04:02et c'est
01:04:03si on regarde
01:04:04c'est des peines
01:04:04beaucoup plus dures
01:04:05contre les consommateurs
01:04:06contre les dealers
01:04:08et donc peut-être
01:04:09qu'il faudrait
01:04:10des peines planchers
01:04:10pour qu'on n'interpelle pas
01:04:13des narcotrafiquants
01:04:14ou des dealers
01:04:15et qu'ils soient relâchés
01:04:16tout de suite dans la foulée
01:04:17et qu'ils se remettent à dealer
01:04:19donc ça c'est le point
01:04:20il y a un changement culturel
01:04:21également
01:04:21et c'est là où
01:04:22toutes les personnalités
01:04:24de gauche
01:04:25qui appellent à la dépénalisation
01:04:26qui appellent à la légalisation
01:04:28en fait font beaucoup de mal
01:04:29parce qu'il faut
01:04:30redire aux consommateurs
01:04:32qu'en fait
01:04:33ils ont du sang sur les mains
01:04:34quand ils vont acheter
01:04:35de la drogue à ces gens
01:04:36c'est ça la réalité
01:04:38ils se font du mal à eux-mêmes
01:04:39mais ils font surtout
01:04:39énormément de mal
01:04:40à la société
01:04:41carrément
01:04:42un dernier mot
01:04:43parce qu'on va parler de Drancy
01:04:44on va revenir sur Drancy
01:04:45juste après
01:04:46oui mais sur la consommation
01:04:47c'est un vrai sujet
01:04:48en fait
01:04:48comment se fait-il
01:04:49qu'en France
01:04:50il y ait autant de consommateurs
01:04:52on sait que
01:04:53du côté des narcotrafics
01:04:54on pousse
01:04:55ils en font beaucoup aussi
01:04:57ils peuvent
01:04:58comme on dit
01:04:58inonder
01:04:59certains quartiers
01:05:00certaines zones
01:05:01pour faire en sorte
01:05:02par exemple
01:05:03que même des jeunes
01:05:03commencent à consommer
01:05:04très tôt
01:05:05donc il y a
01:05:06cette première étape-là
01:05:07mais il y a aussi
01:05:08ce qu'on appelle
01:05:10la consommation
01:05:11récréative
01:05:12et ça
01:05:13c'est un vrai sujet
01:05:14aussi en France
01:05:15donc il y a cet aspect
01:05:16et je vous dirais
01:05:17je pense qu'on se dit
01:05:18que la situation
01:05:20s'est détériorée
01:05:21depuis plusieurs années
01:05:22je pense que
01:05:22si on est sur le même chemin
01:05:24ça va être quoi
01:05:24dans 5 ans
01:05:25dans 10 ans
01:05:26il y a d'autres villes
01:05:27qui vont commencer
01:05:27à se rajouter
01:05:28au palmarès
01:05:29des villes
01:05:30où il y a
01:05:30cette insécurité
01:05:31donc c'est toute la question
01:05:33je pense
01:05:34de ce financement
01:05:35aussi pour les renseignements
01:05:36pour vraiment
01:05:37aller chercher
01:05:38les têtes de réseau
01:05:39augmenter
01:05:40ce qu'on appelle
01:05:40les saisies
01:05:41donc peut-être
01:05:43de faciliter
01:05:43je ne sais pas
01:05:44si à travers la loi
01:05:45comment on peut faire
01:05:46je suis une spécialiste
01:05:47juriste
01:05:48mais il y a certainement
01:05:50moyen
01:05:50d'essayer de trouver
01:05:51sur la question
01:05:52des saisies
01:05:53pour faciliter
01:05:55en fait
01:05:55la saisie
01:05:56d'argent
01:05:56et de l'argent
01:05:58qui vient
01:05:59des produits
01:05:59de la criminalité
01:06:00je pense
01:06:01que c'est
01:06:01une chose
01:06:02qui est fondamentale
01:06:03et aussi
01:06:03si vous recrutez
01:06:04des jeunes
01:06:05ça devrait être considéré
01:06:07un peu comme
01:06:07de la traite humaine
01:06:08donc les peines
01:06:09devraient être
01:06:09extrêmement fortes
01:06:10extrêmement sévères
01:06:11et pour ce qui est
01:06:12de ce qu'on appelle
01:06:13le flânage
01:06:14des choses comme ça
01:06:15en lien avec la drogue
01:06:16est-ce qu'il y a moyen
01:06:17de verbaliser plus
01:06:18de donner des amendes
01:06:19c'est-à-dire que
01:06:20pour sécuriser
01:06:21les rues
01:06:22parce que les quartiers
01:06:23c'est-à-dire que
01:06:24les familles
01:06:25il y a des victimes
01:06:26ce sont
01:06:27les habitants autour
01:06:29il y a un vrai sujet
01:06:30aussi là-dessus
01:06:31sur lequel on peut agir
01:06:32une des pistes
01:06:33vraiment
01:06:33c'est de simplifier
01:06:35le code de procédure pénale
01:06:36et de faire en sorte
01:06:37qu'on puisse plus rapidement
01:06:38mettre en place
01:06:39les policiers
01:06:40puissent plus rapidement
01:06:41monter des procédures
01:06:42contre les stupéfiants
01:06:44avec un but positif
01:06:46mais il faut absolument
01:06:47que notre code de procédure pénale
01:06:48soit simplifiée
01:06:49sinon on n'avancera pas
01:06:50Direction Drancy
01:06:51là aussi
01:06:52on va y revenir
01:06:53avec cette vidéo
01:06:55qui est circulée
01:06:56sur les réseaux sociaux
01:06:56qui est terrible
01:06:57deux de vos collègues
01:06:58ont été littéralement
01:07:00prises à partie
01:07:01par une soixantaine
01:07:02d'individus
01:07:03ce qui est important
01:07:04c'est qu'on l'a évoqué
01:07:05hier
01:07:05on va écouter
01:07:06Eric Henry
01:07:07qui est délégué national
01:07:08Alliance Police
01:07:09dans quelques instants
01:07:09mais cette vidéo
01:07:11elle est filmée
01:07:12par des assaillants
01:07:13donc évidemment
01:07:13on voit uniquement
01:07:15des motards
01:07:16qui se défendent
01:07:18mais ce qu'on ne voit pas
01:07:18dans les vidéos
01:07:19c'est qu'il y a 60 jeunes
01:07:20autour
01:07:20ce qui explique beaucoup
01:07:22donc on va écouter
01:07:23d'abord quelques réactions
01:07:24recueillies par nos équipes
01:07:25sur place à Dancy
01:07:26et ensuite j'ai posé
01:07:27la question à Eric Henry
01:07:28justement sur l'utilisation
01:07:29des images
01:07:29où il est important
01:07:31peut-être que les policiers
01:07:32soient équipés de caméras
01:07:33pour un champ
01:07:33et contre-champ
01:07:34parce qu'il n'y a pas
01:07:35de raison que
01:07:36les voyous diffusent
01:07:38des vidéos
01:07:40qui soient à charge
01:07:41et que les policiers
01:07:42ne puissent pas montrer
01:07:43l'envers du décor
01:07:44mais d'abord
01:07:45quelques réactions
01:07:46recueillies par notre équipe
01:07:47à Dancy
01:07:48à partir du moment
01:07:52où on s'en prend aux flics
01:07:53ce qui se passe
01:07:55ce qui se passe
01:07:55les flics sont juste
01:07:56ils se sont défendus
01:07:57il y en a partout
01:07:58les jeunes avec la moto
01:08:00moi j'habite un quartier
01:08:01je subis
01:08:02c'est les ballons de foot
01:08:04on joue au foot
01:08:04il y a un terrain derrière
01:08:05et ils jouent au foot
01:08:06dans la cour
01:08:07c'est
01:08:09mais quand il n'y a pas
01:08:11de
01:08:12de loi
01:08:13il y a des lois
01:08:15mais elles ne sont pas appliquées
01:08:16c'est des deux côtés
01:08:17les jeunes contre la police
01:08:18la police contre les jeunes
01:08:19et vice versa
01:08:20c'est les politiques
01:08:21depuis des décennies
01:08:23qui
01:08:24divisées pour mieux régner
01:08:25on monte les uns
01:08:26contre les autres
01:08:27et ainsi de suite
01:08:29voilà
01:08:30le climat
01:08:30donc à Drancy
01:08:31et cette question
01:08:33que j'ai posée
01:08:33à Eric Henry
01:08:34encore
01:08:35ça serait important
01:08:36effectivement
01:08:37que les policiers
01:08:38soient équipés
01:08:38même si je crois
01:08:39et je parle sur votre gouverne
01:08:40que 50 000 caméras
01:08:42ont été distribuées
01:08:43et
01:08:44il me semble
01:08:45que c'est même
01:08:46essentiel
01:08:47écoutez ce que dit
01:08:48Eric Henry
01:08:48effectivement
01:08:50il y a eu un clip
01:08:50un clip sauvage
01:08:52sans autorisation
01:08:53parce que
01:08:54ça nécessite
01:08:55des autorisations
01:08:56pour effectuer un clip
01:08:57dans un quartier
01:08:58il y a des mesures
01:08:59de sécurisation
01:08:59à mettre en oeuvre
01:09:00malheureusement
01:09:01c'est récurrent
01:09:02dans les quartiers sensibles
01:09:03des clips sauvages
01:09:04mais
01:09:05nous n'avons pas
01:09:06confirmation
01:09:07que la moto
01:09:08en question
01:09:09faisait partie du clip
01:09:11ça non
01:09:11ça n'est pas confirmé
01:09:13au moment où je vous parle
01:09:14les caméras piétons
01:09:15alliance police nationale
01:09:16on est absolument pour
01:09:17parce que
01:09:19ça permet
01:09:19d'objectiver une situation
01:09:20et souvent
01:09:21ça fait tomber la pression
01:09:22et ça permet
01:09:23aussi régulièrement
01:09:24à mes collègues
01:09:25de pouvoir démontrer
01:09:26leur bonne foi
01:09:27que l'intervention
01:09:28était propre
01:09:29carré
01:09:29bon
01:09:31c'est pas tout à fait
01:09:32cet extrait là
01:09:32que je voulais vous faire
01:09:33écouter
01:09:34mais en l'occurrence
01:09:35par rapport à hier
01:09:36on a appris
01:09:36qu'en fait
01:09:37c'était au cours
01:09:37d'un tournage
01:09:38d'un clip
01:09:38qui visiblement
01:09:39je pense qu'il n'y avait
01:09:40pas d'autorisation
01:09:41a priori
01:09:42mais
01:09:43oui ça me paraît
01:09:45indispensable aujourd'hui
01:09:46que tous les policiers
01:09:47puissent filmer
01:09:48pour au moins
01:09:50justifier les choses
01:09:51concernant les caméras
01:09:52elles existent bien
01:09:52donc on a les caméras
01:09:53qui sont sur les policiers
01:09:54on a aussi les caméras
01:09:55de la ville
01:09:56qui permettent
01:09:58parce que
01:09:58ce qu'il est facile
01:09:59de voir sur les réseaux sociaux
01:10:00c'est toujours
01:10:00comme vous l'avez dit tout à l'heure
01:10:01un angle de vue
01:10:02on n'a qu'un aspect
01:10:03derrière
01:10:03on ne voit pas
01:10:04ce qui se passe concrètement
01:10:05qui est derrière cette caméra là
01:10:06par contre
01:10:07il est quand même intéressant
01:10:08d'entendre le son
01:10:08parce qu'il est quand même
01:10:10le son de cette vidéo
01:10:11qu'on a tous vu
01:10:12il est quand même
01:10:13particulièrement parlant
01:10:14sur l'agressivité
01:10:15qui est à ce moment là
01:10:16au niveau des deux policiers
01:10:18qui sont au milieu d'un quartier
01:10:19face à une horde sauvage
01:10:21donc oui
01:10:22les caméras de la ville
01:10:23les caméras de la police
01:10:24elles existent
01:10:25oui il va falloir
01:10:26pour celles des policiers
01:10:27qu'elles sont encore
01:10:28un peu plus déployées
01:10:29maintenant
01:10:30on ne va pas s'abaisser
01:10:31à ce niveau là
01:10:32la police ne va pas
01:10:33diffuser des vidéos
01:10:34de la police
01:10:35je pense que derrière
01:10:36il y a un travail
01:10:37mais ça peut servir
01:10:37en tant que poivre
01:10:39elles servent
01:10:39elles servent
01:10:40ces vidéos là
01:10:41dans l'affaire de Naël
01:10:41par exemple
01:10:42s'il y avait eu des images
01:10:43filmées par vos deux collègues
01:10:45tout à fait
01:10:46mais là
01:10:47les images elles servent
01:10:48là il y a des images
01:10:49de vidéosurveillance
01:10:50elles servent
01:10:50dans le cadre de la procédure
01:10:51à l'exploiter
01:10:52mais il ne me semble pas
01:10:54intéressant
01:10:55de diffuser
01:10:56en contre
01:10:57je ne parlais pas
01:10:58de diffusion
01:10:59je ne parlais pas
01:11:02simplement
01:11:02que ça peut apporter
01:11:03une preuve
01:11:05et un regard différent
01:11:06surtout dans le dossier
01:11:08et c'est le cas
01:11:08j'imagine mal
01:11:09évidemment que les policiers
01:11:10vont s'amuser
01:11:11à faire comme les voyous
01:11:12diffuser
01:11:12leurs vidéos
01:11:14mais là
01:11:15ce qui est navrant
01:11:16quand même
01:11:16c'est qu'on voit
01:11:17que ces deux policiers
01:11:18ils arrivent sur une situation
01:11:19rétablir l'ordre
01:11:20parce qu'ils sont appelés
01:11:21parce qu'il y a un rodeo
01:11:22il y a cette moto
01:11:23qui fait n'importe quoi
01:11:24alors dans le cadre d'un clip
01:11:25ou pas
01:11:26là n'est pas l'intérêt
01:11:27mais il y a une moto
01:11:28qui fait n'importe quoi
01:11:29qui met en danger
01:11:30les habitants
01:11:31qui ont envie
01:11:32d'être tranquilles
01:11:34chez eux
01:11:34et de ne pas avoir
01:11:35ces nuisances là
01:11:35que les enfants
01:11:36puissent sortir
01:11:37tranquillement
01:11:37sur le trottoir
01:11:38ces policiers là
01:11:39ils interviennent
01:11:40ces deux collègues
01:11:40interviennent
01:11:41pour rétablir l'ordre
01:11:42à ce moment là
01:11:43et regarder
01:11:44la réaction
01:11:45qu'il y a autour
01:11:46c'est navrant
01:11:48on prolonge
01:11:50nos échanges
01:11:51mais il est
01:11:5115h31
01:11:52j'ai une minute d'heure tard
01:11:54Audrey
01:11:54vous me pardonnez ?
01:11:55je vous pardonne
01:11:56on fait un tour de l'info ?
01:11:57on est parti
01:11:58un train pour tout le monde
01:12:01le week-end du 8 mai
01:12:02c'est en tout cas
01:12:03ce qu'annonce
01:12:03la SNCF
01:12:04nous sommes loin
01:12:05d'une semaine noire
01:12:06il n'y aura pas
01:12:07de semaine à l'arrêt
01:12:08mais une semaine
01:12:09aussi normale que possible
01:12:10a indiqué le PDG
01:12:11de SNCF Voyageurs
01:12:12ce matin
01:12:13alors que plusieurs catégories
01:12:15de personnel
01:12:16sont appelées
01:12:16à faire grève
01:12:17dès demain
01:12:18les détections
01:12:19des fraudes
01:12:20aux allocations familiales
01:12:21ont augmenté
01:12:22de 20%
01:12:22en 2024
01:12:23par rapport
01:12:24à l'année précédente
01:12:25annonce du directeur
01:12:26de la Caisse nationale
01:12:27des allocations familiales
01:12:29il précise que
01:12:29plus de 30 millions
01:12:30de contrôles
01:12:30ont été effectués
01:12:31en 2024
01:12:32en cas de fraude
01:12:33la personne doit
01:12:34rendre l'argent
01:12:35avec une pénalité
01:12:36de 10%
01:12:37et dans les cas
01:12:37les plus graves
01:12:38la sanction est pénale
01:12:40enfin le président chinois
01:12:41Xin Jinping
01:12:42se rendra en Russie
01:12:44du 7 au 10 mai
01:12:44il participera
01:12:46aux côtés
01:12:46de son homologue russe
01:12:47aux célébrations
01:12:48des 80 ans
01:12:49de la victoire
01:12:49alliée contre
01:12:50l'Allemagne nazie
01:12:51cette visite
01:12:52interviendra
01:12:52au moment
01:12:53d'une proposition
01:12:54de trêve de 3 jours
01:12:55du 8 au 10 mai
01:12:56dans le conflit
01:12:56avec l'Ukraine
01:12:58faite par
01:12:59Vladimir Poutine
01:13:00merci Audrey
01:13:01on prolonge
01:13:03nos échanges
01:13:03sur Drancy
01:13:04Pierre-Olivier
01:13:05Carrel
01:13:06vous êtes d'accord
01:13:07avec ce que je disais
01:13:08c'est important
01:13:09dans l'affaire Naël
01:13:10par exemple
01:13:11si on avait eu
01:13:11les vidéos
01:13:12parce qu'on a eu
01:13:14là aussi
01:13:14qu'un seul aspect
01:13:15ça aurait pu
01:13:17éventuellement
01:13:18expliquer beaucoup de choses
01:13:19aujourd'hui on voit bien
01:13:20que l'élément de preuve
01:13:21c'est la vidéo
01:13:21puisque
01:13:22ceux qui ont filmé
01:13:24tentent de manipuler
01:13:25l'information
01:13:26pour la mettre
01:13:28à leur profit
01:13:29et certains politiques
01:13:30ont réagi tout de suite
01:13:30mais on est bien d'accord
01:13:32usent et abusent
01:13:34de ce système
01:13:34il est normal
01:13:35que derrière
01:13:36les policiers
01:13:36puissent faire
01:13:37exactement de même
01:13:38rappelle quand même
01:13:38qu'ils sont les défenseurs
01:13:39de la loi
01:13:39moi là où je me réjouis
01:13:41c'est que le préfet
01:13:41de Saint-Saint-Denis
01:13:42Julien Lecarde
01:13:43a pris des mesures
01:13:45drastiques
01:13:45pour pouvoir permettre
01:13:46à la police
01:13:47de nouveau
01:13:47de poursuivre
01:13:48ces rodéos
01:13:48pendant très longtemps
01:13:49la consigne c'était
01:13:50on ne sort pas la moto
01:13:51on ne les poursuit pas
01:13:52parce qu'il y a le risque
01:13:53qui tombe
01:13:53maintenant le but
01:13:54c'est de refaire
01:13:56et que la peur
01:13:56retourne du côté
01:13:57des délinquants
01:13:58et pas du côté
01:13:59de la police
01:13:59donc là l'image
01:14:00permettra également
01:14:02d'appuyer
01:14:02qu'ils ont fait
01:14:03correctement leur travail
01:14:04j'espère que l'IGPN
01:14:05pourra donner des résultats
01:14:06assez rapidement
01:14:07dans la police municipale
01:14:08de Ronissoubo
01:14:09on les a armés
01:14:10il y a très longtemps
01:14:10depuis plus de 20 ans
01:14:12ils sont aujourd'hui
01:14:13en mesure
01:14:14et formés
01:14:14pour pouvoir faire face
01:14:16à ces délinquances
01:14:16et pour moi
01:14:17ce qui est important
01:14:18c'est que cette collaboration
01:14:19fasse cesser
01:14:20cet emmerdement permanent
01:14:22qu'on a tous les week-ends
01:14:24parce que ces motocross
01:14:25elles sont extrêmement
01:14:26bruyantes
01:14:26on a affaire souvent
01:14:28à des pieds nicolés
01:14:28qui les maîtrisent
01:14:29que très partiellement
01:14:30donc quand ils tombent
01:14:31tout seuls
01:14:32c'est déjà quand même
01:14:33dommage pour eux
01:14:33mais quand ils vont
01:14:34heurter des enfants
01:14:35qui traversent
01:14:36ou qui montent
01:14:36sur un trottoir
01:14:37ou qui percutent
01:14:38une voiture
01:14:38là on a des drames
01:14:39qui s'accumulent
01:14:40et derrière
01:14:41on voit les enchaînements
01:14:42parce que les images
01:14:43qui sont diffusées
01:14:44par les délinquants
01:14:45à leur profit
01:14:46et bien
01:14:46viennent en rajouter
01:14:47et derrière
01:14:48on a une spirale négative
01:14:49qui est absolument
01:14:50détestable
01:14:51donc il faut faire cesser
01:14:52ce problème à la base
01:14:53Très rapidement Florian
01:14:56Exactement
01:14:56je pense que ça a été
01:14:57très bien dit
01:14:58les policiers
01:14:58ne sont pas là
01:14:58pour protéger
01:14:59ceux qui font
01:15:00des rodeos urbains
01:15:01quand on est sur une moto
01:15:03ou autre comme ça
01:15:03en fait c'est un peu
01:15:04comme une voiture bélier
01:15:05c'est une arme
01:15:05c'est-à-dire qu'on peut
01:15:06blesser des gens
01:15:07on peut tuer des gens
01:15:07d'autant plus
01:15:08si on fonce délibérément
01:15:09sur des policiers
01:15:10donc il faut mettre fin
01:15:12à cette impunité
01:15:12ce sentiment d'impunité
01:15:14dont ils font clairement preuve
01:15:15parce que quand on voit
01:15:16la vidéo
01:15:16et de manière récurrente
01:15:18il faut rappeler quand même
01:15:18que des refuses
01:15:19obtempérées
01:15:20donc de s'arrêter
01:15:21quand on fait ce type de choses
01:15:26et rappeler que les policiers
01:15:27alors que dans 20% des cas
01:15:28pourraient faire l'usage
01:15:29de leur arme
01:15:30ne le font que dans
01:15:31moins d'un pourcent des cas
01:15:31donc pour mettre fin
01:15:33à cette impunité
01:15:34ce sentiment d'impunité
01:15:35il faut qu'avec les voitures
01:15:36on leur rentre dedans
01:15:37qu'on interrompe
01:15:38le rodeo urbain
01:15:39et puis derrière
01:15:40la réponse pénale
01:15:41on en a déjà parlé
01:15:41et qu'on s'inspire
01:15:42des méthodes britanniques
01:15:43et puis sur l'usage des armes
01:15:46il faut que la justice
01:15:48aussi soutienne davantage
01:15:49les policiers
01:15:50pour qu'ils se sentent plus
01:15:51en confiance
01:15:52pour utiliser leur arme
01:15:53quand c'est justifié
01:15:55et ici il me semble
01:15:56que vraiment c'était justifié
01:15:57On va se parler
01:15:58de la Boubacar Sissé
01:15:59maintenant très rapidement
01:16:00je vous ferai agir
01:16:00Karima sur le sujet
01:16:02puisque le cercueil
01:16:03de la Boubacar Sissé
01:16:04sera accueilli
01:16:06à la mosquée de Paris
01:16:07demain à 11h
01:16:08la famille des victimes
01:16:10sera normalement reçue
01:16:11par Bruno Rotaillou
01:16:12sauf que
01:16:13l'avocat de la famille
01:16:15ne souhaite plus
01:16:15que cette rencontre ait lieu
01:16:16il y a une espèce
01:16:17de petite polémique
01:16:18qui s'installe
01:16:19qui s'est installée
01:16:20d'ailleurs dès le début
01:16:20de cette affaire
01:16:21on voit tout ça
01:16:22avec Kinson
01:16:22on en parle très rapidement
01:16:23et on terminera notre émission
01:16:25avec un peu de légèreté
01:16:26avec Bertrand Descaires
01:16:27qui nous parlera
01:16:28du roi
01:16:30du prince Harry
01:16:32qui ne sera peut-être pas roi
01:16:33oui d'ailleurs
01:16:34ce ne sera pas si léger
01:16:35que ça
01:16:35c'est un lapsus
01:16:36ah d'accord
01:16:37ok
01:16:37c'est un petit lapsus
01:16:39d'abord
01:16:41on revient sur cette histoire
01:16:42d'Aboubacar Sissé
01:16:43le rendez-vous
01:16:45le rendez-vous est donné
01:16:45place Beauvau
01:16:46lundi
01:16:47Bruno Rotaillou
01:16:48annonce qu'il recevra
01:16:49la famille d'Aboubacar Sissé
01:16:50tuée dans la mosquée
01:16:52de la Grande Combe
01:16:52le 25 avril dernier
01:16:54le ministre de l'Intérieur
01:16:56critiqué pour cette invitation
01:16:58tardive
01:16:58s'explique
01:16:59vous l'avez dit vous-même
01:17:01vous n'avez pas proposé
01:17:02en tout cas jusqu'à présent
01:17:03une rencontre avec la famille
01:17:04tout simplement
01:17:06parce qu'on ne connaissait pas
01:17:08la famille
01:17:08j'avais demandé au préfet
01:17:09quand je m'y suis rendu
01:17:11le dimanche
01:17:11de s'enquérir
01:17:12sur le fait de savoir
01:17:13quelles étaient
01:17:14les attaches familiales
01:17:15voilà
01:17:16c'était le dimanche
01:17:17vous voyez
01:17:17l'avocat de la famille
01:17:21quant à lui
01:17:21leur déconseille
01:17:22d'accepter l'invitation
01:17:23un ministre
01:17:25qui leur a manqué
01:17:25de respect
01:17:26dit-il
01:17:26je déconseille fortement
01:17:29à mes clients
01:17:30d'aller chez un ministre
01:17:31qui a qualifié
01:17:32Abou Bakar Sissé
01:17:33d'individu
01:17:34en situation irrégulière
01:17:35j'ai trouvé
01:17:36ses propos
01:17:37totalement irrespectueux
01:17:39nombre de participants
01:17:40à de récentes manifestations
01:17:42se sont également
01:17:43insurgés
01:17:44contre le déplacement
01:17:45trop tardif
01:17:45du ministre de l'Intérieur
01:17:47qui s'est rendu
01:17:48à la mosquée
01:17:48de Grand Combe
01:17:4948 heures
01:17:50après le meurtre
01:17:51carrément
01:17:53la polémique
01:17:54se poursuit
01:17:55oui absolument
01:17:56et on ne sait pas
01:17:56s'il y en a rencontre
01:17:57ou pas du coup
01:17:57oui c'est ça
01:17:58l'avocat
01:18:00il a un dossier
01:18:01à monter
01:18:01donc il y a un récit
01:18:03aussi
01:18:04qui a été
01:18:05j'allais dire
01:18:07qui s'est répandu
01:18:08aussi au cours
01:18:09des derniers jours
01:18:10on a vu
01:18:10notamment avec
01:18:11l'instrumentalisation
01:18:13du côté de LFI
01:18:14qui a voulu
01:18:15imposer un récit
01:18:16donc tout s'est mis
01:18:17ensemble
01:18:17je pense que
01:18:18bon
01:18:18c'est l'avocat
01:18:19il est dans son droit
01:18:21de faire
01:18:22là-dessus
01:18:23de monter son dossier
01:18:24mais cela dit
01:18:25moi je pense
01:18:25quand même
01:18:26qu'on fait
01:18:27vraiment
01:18:28un mauvais procès
01:18:29parce que
01:18:29dans tous les cas
01:18:30de mon point de vue
01:18:31qu'il se soit rendu
01:18:32dès le départ
01:18:33en fait
01:18:34s'il avait eu
01:18:34plus d'informations
01:18:35s'était rendu
01:18:36dès le départ
01:18:36ou non
01:18:36je pense qu'on lui aurait
01:18:37reproché dans un cas
01:18:38comme dans l'autre
01:18:39on lui aurait dit
01:18:40vous êtes allé
01:18:41vous instrumentalisez
01:18:42la mort d'un homme
01:18:43dans une mosquée
01:18:44c'est scandaleux
01:18:45vous ne vous rendez pas
01:18:46dans les heures qui suivent
01:18:47on vous le reproche aussi
01:18:48alors je crois
01:18:49que de toute façon
01:18:50parce que Bruno Retailleau
01:18:51représente quelque chose
01:18:53que ce soit
01:18:54ses différents
01:18:55positionnements
01:18:56sur la question
01:18:58des OQTF
01:18:59sur l'immigration
01:18:59sur ce qui s'est passé
01:19:02avec l'Algérie
01:19:03par exemple
01:19:04donc tout ça
01:19:05mis ensemble
01:19:06je pense que
01:19:06pour certains
01:19:07notamment du côté
01:19:08de l'extrême gauche
01:19:10ils représentent quelque chose
01:19:12ils n'aiment pas
01:19:12ce qu'ils représentent
01:19:13et il y a cette
01:19:14instrumentalisation
01:19:15qui est faite
01:19:16et il y a un récit
01:19:16qu'on tente
01:19:17à ce moment-là
01:19:18d'imposer
01:19:19dans l'espace public
01:19:20mais je pense
01:19:21qu'on doit revenir
01:19:21à la base
01:19:22il y a eu
01:19:23un crime atroce
01:19:24qui s'est passé
01:19:25il faut penser
01:19:26à la victime
01:19:27il faut penser
01:19:27à cette famille
01:19:28il faut penser
01:19:29à faire la lumière
01:19:29sur le sujet
01:19:30et de voir
01:19:31si un drame
01:19:32comme celui-là
01:19:33a pu être évité
01:19:34très rapidement
01:19:35Pierre-Olivier Carrel
01:19:36c'est pas comme si
01:19:36certains
01:19:37n'étaient pas
01:19:37n'avaient pas
01:19:40instrumentalisé
01:19:41cette mort
01:19:42suivez mon regard
01:19:44je ne vis personne
01:19:44mais suivez mon regard
01:19:45Karina Brick
01:19:46a dit beaucoup de choses
01:19:47très justes
01:19:49que ce soit sur le rôle
01:19:50de l'avocat
01:19:50que ce soit sur le drame
01:19:52qui a touché un musulman
01:19:53mais à chaque fois
01:19:55que ce type d'attaque
01:19:57touche quelqu'un
01:19:59de manière confessionnelle
01:20:00que ce soit un musulman
01:20:01un hébraïque
01:20:02ou autre
01:20:03on se retrouve
01:20:04dans cette tendance
01:20:05à l'instrumentalisation
01:20:07aujourd'hui je pense
01:20:08qu'il faut revenir
01:20:09à l'événement
01:20:09sur la victime
01:20:10c'est quelque chose
01:20:11de grave
01:20:11qui ne devrait pas
01:20:13devenir une affaire
01:20:13d'état
01:20:14qui devrait malheureusement
01:20:16rester un fait divers
01:20:17mais pour lequel
01:20:18une instrumentalisation
01:20:20et je pense que le rôle
01:20:21de l'avocat
01:20:21est d'accompagner
01:20:22son client
01:20:23pas d'en faire
01:20:24quelque chose
01:20:25qui va servir
01:20:26à un but
01:20:27qui est politique
01:20:28pas dans la reconnaissance
01:20:30de ce qu'est le droit
01:20:31de son client
01:20:32à avoir une justice
01:20:34sereine
01:20:34la difficulté
01:20:36aujourd'hui
01:20:36elle est là
01:20:37quels que soient
01:20:37les sujets
01:20:38qu'on aborde
01:20:38sur ce plateau
01:20:39au titre
01:20:40d'un crime religieux
01:20:41et vous avez raison
01:20:42de le dire
01:20:43on va terminer
01:20:43pardon mais c'est pas
01:20:44un crime religieux
01:20:45ici
01:20:45il faut le rappeler
01:20:47a priori
01:20:49c'est ce que le procureur
01:20:49nous dit
01:20:50donc bon
01:20:51moi je prendrai ça
01:20:52avec un peu plus
01:20:53de pincettes
01:20:54et c'est important
01:20:56de le rappeler
01:20:57et bonne intervention
01:20:58mon cher Florian
01:20:59on va terminer
01:21:00avec vous
01:21:00Bertrand Descaires
01:21:01on va parler
01:21:02du prince Harry
01:21:03qui ne sera
01:21:04sans doute
01:21:05jamais roi
01:21:06non
01:21:07il ne sera jamais roi
01:21:09on est d'accord
01:21:10quasiment une certitude
01:21:11c'était quasiment une certitude
01:21:12et qui aimerait bien
01:21:13revenir
01:21:14et d'accorder
01:21:15une interview
01:21:15à la BBC
01:21:16à raconter
01:21:16c'est assez complexe
01:21:18alors de là
01:21:19à dire qu'il aimerait bien
01:21:20revenir
01:21:20c'est plus complexe
01:21:21que ça
01:21:21si on schématise
01:21:23un peu
01:21:23on se souvient
01:21:242018
01:21:25souvenez-vous
01:21:26le monde entier
01:21:27regarde plus de 2 milliards
01:21:28de téléspectateurs
01:21:29le mariage d'Harry
01:21:30et de Meghan Markle
01:21:31dans la chapelle
01:21:32de Windsor
01:21:32dès 2019
01:21:34on commence à entendre
01:21:35nous
01:21:36aux scrutateurs royaux
01:21:37qu'il y a quand même
01:21:38des tensions
01:21:38qui surviennent
01:21:40entre ce que l'on appelle
01:21:41les Sussex
01:21:42et la famille royale
01:21:43et 2020
01:21:44patatras
01:21:45tout s'effondre
01:21:46Harry et Meghan
01:21:46nous annoncent
01:21:47qu'ils quittent
01:21:47la famille royale
01:21:48et qu'ils quittent
01:21:49l'Angleterre
01:21:50alors à ce moment-là
01:21:50la reine
01:21:51qui est encore aux commandes
01:21:52dit qu'elle continue
01:21:53à leur accorder
01:21:54le titre de duc
01:21:55et de chasse de Sussex
01:21:56comte et comtesse
01:21:57de Dumbarton
01:21:58baron et baronne
01:21:59de Kekel
01:21:59mais uniquement
01:22:00par courtoisie
01:22:01c'est-à-dire
01:22:01qu'elle leur retire
01:22:02leur prédicat
01:22:03d'Altesse Royale
01:22:04ils ne peuvent plus
01:22:04représenter la couronne
01:22:05et à partir de ce moment-là
01:22:07ils perdent donc
01:22:08la protection
01:22:09du Ravec
01:22:10le Ravec
01:22:11c'est le Royal
01:22:12and VIP
01:22:12Executive Committee
01:22:14c'est le comité
01:22:15chargé de la sécurité
01:22:16des membres
01:22:17de la famille royale
01:22:17et depuis ce moment-là
01:22:19le bas blesse
01:22:20entre Harry et Meghan
01:22:21et la famille royale
01:22:22puisqu'ils estiment
01:22:23à juste titre
01:22:25ou non d'ailleurs
01:22:25que lorsqu'ils sont
01:22:26sur le territoire anglais
01:22:27ils ne sont plus
01:22:28protégés
01:22:29par le contribuable
01:22:30et par ce fameux Ravec
01:22:33à tel point
01:22:33que le Pras
01:22:34a saisi la justice
01:22:36et a donc demandé
01:22:37qu'une sanction
01:22:39enfin qu'une décision
01:22:40soit prise
01:22:41cette décision
01:22:41a été rendue
01:22:42vendredi
01:22:43le juge
01:22:45en charge
01:22:46de l'affaire
01:22:46Jeffrey Voss
01:22:48a rendu
01:22:49sa décision
01:22:50il lui dit que non
01:22:51lorsqu'il
01:22:51Meghan et Harry
01:22:53seront sur le territoire anglais
01:22:54il est hors de question
01:22:55que ce soit le contribuable
01:22:56qui paye pour leur protection
01:22:58à cela
01:22:59le Pras a pris la parole
01:23:00une nouvelle fois
01:23:01ai-je envie de dire
01:23:02devant la BBC
01:23:04pour une interview
01:23:05larmoyante
01:23:06n'ayons pas peur des mots
01:23:07qui a duré
01:23:0832 minutes précisément
01:23:09et dans laquelle
01:23:10il balance
01:23:11des petites punchlines
01:23:12dont lui seul
01:23:14a l'habitude
01:23:15alors je vous en cite
01:23:16peut-être quelques-unes
01:23:18la vie est trop courte
01:23:19pour rester dans le conflit
01:23:20permanent
01:23:21j'aimerais que l'on saisisse
01:23:22cette main
01:23:23que je ne cesse
01:23:24de tendre
01:23:25à ma famille
01:23:26concernant son père
01:23:27à qui il fait allusion
01:23:28il nous dit
01:23:29je ne sais pas
01:23:30combien de temps
01:23:30il reste à mon père
01:23:32il ne veut plus me parler
01:23:33à cause de ces questions
01:23:34de sécurité
01:23:35j'aimerais qu'on puisse
01:23:37se réconcilier
01:23:38bref on le voit
01:23:39il tend une bouée
01:23:41de sauvetage
01:23:41il tend une main
01:23:42et j'ai envie de dire
01:23:43c'est un SOS
01:23:43qui de la part du palais
01:23:45n'est absolument pas saisi
01:23:47c'est très compliqué
01:23:48les histoires
01:23:49entre le palais royal
01:23:50et Harry
01:23:51on rappelle quand même
01:23:52qu'il a
01:23:52dans son autobiographie
01:23:54kamikaze
01:23:55il a carchérisé
01:23:56l'ensemble
01:23:57de la famille royale
01:23:58vous êtes gentils
01:23:58il s'en prend beaucoup
01:24:00à Camilla
01:24:01il s'en prend beaucoup
01:24:02à Kate Middleton
01:24:02que la famille royale adore
01:24:04qui est vraiment
01:24:04le pilier de l'institution
01:24:06il dit
01:24:06je sais très bien
01:24:07qu'il y a des membres
01:24:08de ma famille
01:24:08qui ne me pardonneront
01:24:09jamais
01:24:10néanmoins
01:24:11la vie est précieuse
01:24:12c'est compliqué
01:24:13parce que de la part du palais
01:24:14on a très peur
01:24:15que si l'on parle
01:24:16à nouveau au prince Harry
01:24:17et bien on a très peur
01:24:18que dans quelques semaines
01:24:19dans quelques mois
01:24:19tout cela se retrouve
01:24:20dans une interview
01:24:21ou dans un nouveau livre
01:24:22il a signé avec
01:24:23Penguin Random House
01:24:24la plus grande maison
01:24:25d'édition de Londres
01:24:26un contrat pour 4 livres
01:24:28pour l'instant
01:24:28il n'en a écrit qu'un seul
01:24:30vous comprenez
01:24:30les choses sont très compliquées
01:24:32et on suivra ça
01:24:32avec attention
01:24:33dans le 180 minutes
01:24:34un faux week-end
01:24:34évidemment
01:24:35comptez sur moi
01:24:35c'est la mission
01:24:37que je vous confie
01:24:37il y en aura d'autres
01:24:39merci les amis
01:24:40de m'avoir accompagné
01:24:41durant ces deux heures
01:24:43c'est toujours un plaisir
01:24:43d'échanger avec vous
01:24:45merci à l'équipe
01:24:45qui m'a entouré
01:24:46pour préparer cette émission
01:24:47leur para
01:24:48Samuel Vasselin
01:24:49le fidèle
01:24:50les Girondins de Bordeaux
01:24:51ne vont pas monter
01:24:52en national
01:24:52il est très triste
01:24:53c'est un petit clin d'huile
01:24:54pour lui
01:24:55Romain Gogelin
01:24:56Mathis Jansma
01:24:57Audrey Berthaud
01:24:58pour l'information
01:24:58Stéphane Fattoreto
01:25:00c'est toujours un plaisir
01:25:00de l'avoir à la programmation
01:25:01parce que les équipes
01:25:02ont régi
01:25:03dans quelques instants
01:25:04c'est le grand rendez-vous
01:25:05c'est News Europe 1
01:25:06les échos
01:25:07Agnès Pannier
01:25:07Rounaché
01:25:08ministre de la Transition
01:25:09écologique
01:25:10et puis à 17h
01:25:11vous connaissez
01:25:12l'homme
01:25:12Olivier Decarenfleck
01:25:14et son émission
01:25:14qui s'appelle Punchline
01:25:16passez une belle semaine
01:25:18et moi je vous retrouve
01:25:18jeudi
01:25:20je vous aurais le plaisir
01:25:21de remplacer Jean-Marc Morandini
01:25:22bye bye

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