Louis Sarkozy revient sur son parcours aussi éclectique qu’atypique dans "Quelle époque" sur France 2 ...
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00:00Vous avez eu mille vies donc, un an après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, vous déménagez donc aux Etats-Unis
00:04et encore un an plus tard, vous entrez dans une école militaire, la Valley Forge Academy, où vous vivez à la dure.
00:12Vous avez ensuite étudié la diplomatie et les relations internationales à l'American University de Washington,
00:16l'histoire et la philosophie à l'Université de New York, vous avez lancé une collection de mocassins avec une marque espagnole,
00:21vous avez été banquier à Bogota en Colombie, consultant au sein d'un cabinet de conseil politique à Denver,
00:26vous avez également bossé à l'ambassade de France à Washington, où vous avez été éditorialiste dans un magazine conservateur.
00:33Louis Sarkozy, où est la cohérence ?
00:36Madame Salamé, il n'y en a absolument aucune.
00:39Voilà.
00:40Et je n'ai aucune leçon à donner de mon jeune âge, mais ce que je peux dire, c'est qu'avant tout, je répondais aux opportunités qui se présentaient à moi
00:47et j'ai toujours essayé, et ça j'ai eu une chance immense dans ma vie, c'est d'être avec une femme depuis maintenant très longtemps.
00:52Je suis marié depuis deux ans, mais je me suis mis avec ma femme Nathalie.
00:55D'ailleurs, la première fois que je l'embrasse, c'est le soir de l'élection d'Emmanuel Macron.
00:59Je ne sais pas s'il y a un parallèle.
01:00Y a-t-il un lien ? Je ne sais pas.
01:03Vous y êtes allé tout seul, là. Moi, je ne vous ai même pas accompagné, là.
01:05Je sais bien. Je prends le risque et je sais que la glace est fine sous mes pieds.
01:10Mais elle a toujours été prête, en fait. On vivait à New York. J'ai l'opportunité d'aller bosser à Bogota.
01:17Ça n'a même pas été une conversation. Elle a dit oui. Washington, c'est la même chose.
01:20Elle travaille. Elle ne fait pas que me suivre. L'intellectuelle dans le groupe, c'est bien plus elle que moi.
01:27Beaucoup plus quantitative. Elle est moins Napoléon. Elle est moins histoire.
01:31Elle lit, mais ça la touche moins. Elle publie des papiers sur le développement.
01:35C'est des trucs beaucoup plus rigoureux que moi. Moi, je suis un peu un arnaqueur sur ce livre, en vérité.
01:39C'est bien. Vous le vendez bien.
01:42Ça donne envie d'avoir...
01:43Je vous vends.
01:46Il y a une vérité...
01:47Il est marrant, comme il parle.
01:48Il y a une vérité dans ce que je vous dis.
01:50J'ai étudié l'histoire, mais je ne suis pas historien.
01:52Je n'enseigne pas. Et d'ailleurs, quand j'arrive en France,
01:55c'était en février dernier, j'avais fini le manuscrit.
01:58Et j'avais vraiment l'opération en tête de séduction des experts.
02:01Parce que j'étais mort de trou.
02:02Je me suis dit, oulala, mais Charles-Éloi Avial, Thierry Lenz,
02:04Jean Tullard, des gens qui, pour moi, je suis...
02:06Des références des très grands historiens.
02:08Des immenses historiens napoléoniens.
02:10Ils vont dire, mais qui est ce petit con qui débarque,
02:13qui veut faire un bouquin ?
02:14J'étais pétrivé par ça.
02:16Et figurez-vous que la vérité fut exactement l'inverse.
02:19Charles-Éloi Avial m'a accueilli à la Bibliothèque nationale de France.
02:21On a fait une petite plongée en archive ensemble.
02:23Thierry Lenz a relis le manuscrit.
02:25Enfin, c'est des gens d'une gentillesse et d'une bonté.
02:27Aucune obligation de le faire.
02:29Et vraiment, ils l'ont fait de bon cœur.