Morandini Live (Émission du 02/05/2025)

CNEWS

Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

Transcript

00:00:00Live numéro 1650 sur CNews, première chaîne Info de France.

00:00:04Bonjour et bienvenue en direct.

00:00:06A la une, c'est une agression antisémite qui s'est produite en plein jour.

00:00:09Et en pleine rue, sous les yeux ébahis des témoins,

00:00:12un homme de 70 ans portant une kippa a été jeté au sol à Andouze.

00:00:17C'est près d'Alès, dans le Gard, et roué de dizaines de coups

00:00:20par un individu de 45 ans au cri de sale juif.

00:00:24Selon le procureur, le caractère antisémite de l'agression est avéré.

00:00:28La cible, un homme qui était donc simplement en train de nourrir ses chats.

00:00:32Il a été tout d'abord frappé dans le dos, puis une fois au sol,

00:00:35l'assaillant aurait continué de le violenter, lui portant une trentaine de coups.

00:00:39L'agresseur a été interpellé, il est en garde à vue en ce moment même.

00:00:43Nous allons y revenir, bien sûr, dès le début de Morandini Live.

00:00:47Certains y voient un acte antisémite, d'autres un acte uniquement politique.

00:00:50Le socialiste Jérôme Gage a été une nouvelle fois exfiltré d'une manifestation hier.

00:00:55C'était pourtant la manifestation de son camp, la gauche, à Paris,

00:00:59lors de la mobilisation du 1er mai.

00:01:01Et vous allez voir, les choses ont mal tourné, une fois de plus.

00:01:05Parmi les élus visés, le député de l'Essonne, Jérôme Gage.

00:01:09Encerclé par un groupe de personnes, il a dû être exfiltré.

00:01:14Interpellé par un journaliste sur place, il affirme vouloir rester dans le cortège.

00:01:18On ne quitte jamais la manif du 1er mai parce qu'il y a des ennemis, des travailleurs qui sont là.

00:01:23C'est des gens qui détournent et dénaturent un mouvement social.

00:01:28Le président du groupe PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, a dénoncé des violences graves et inacceptables

00:01:34et annonce saisir le procureur.

00:01:36Réaction également du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,

00:01:40qui accuse l'extrême gauche de chercher à imposer une violence politique dans le pays.

00:01:44– Et face à cette éviction et ces insultes insupportables,

00:01:47on aurait pu attendre une belle unanimité pour affirmer que tout cela était inacceptable.

00:01:51Eh bien non.

00:01:52Écoutez, Marine Tondelier, qui va même plus loin puisqu'elle laissait entendre hier soir

00:01:56que Jérôme Gage aurait pu mettre en scène ce qui s'est passé en venant avec un journaliste.

00:02:00– Parler d'un antisémitisme d'extrême gauche.

00:02:04– Je ne vais pas répondre à cette question.

00:02:06– Pourquoi ?

00:02:07– Parce que je suis embêtée.

00:02:10Je suis embêtée parce que personne ne doit être évincé des manifestations,

00:02:13mais je vois aussi comment Jérôme Gage donne rendez-vous,

00:02:16vient avec 20 journalistes.

00:02:18Je pense qu'en fait, il faut faire attention.

00:02:21– Voilà, et ce matin, marche arrière, Marine Tondelier a présenté ses excuses

00:02:24expliquant qu'elle n'avait pas tous les éléments hier soir.

00:02:28On ne voit pas trop quel élément il pouvait lui manquer

00:02:29car les images étaient assez claires.

00:02:32En tout état de cause, cette manifestation à Paris s'est déroulée mieux qu'annoncée.

00:02:36Mais même si on s'y habitue, il ne faut pas oublier qu'il y a eu tout de même des incidents.

00:02:39– Des manifestations émaillées par des incidents violents.

00:02:45De Paris à Lyon, plusieurs attaques envers les forces de l'ordre ont été constatées,

00:02:49avec quelques dégradations sur du mobilier urbain et des commerces à Lyon,

00:02:52comme les agences de ce promoteur immobilier qui ont été détériorées.

00:02:55– Là, on a 13 vitrines d'endommagés ou très endommagés.

00:03:02Ils sont rentrés dans l'un de nos bureaux, ils ont mis tous les ordinateurs par terre.

00:03:05On avait une œuvre d'art aussi, une sculpture qu'ils ont même sorti du bureau

00:03:11et qu'ils ont porté avec eux jusqu'à une place qui se trouve à 400 mètres d'ici.

00:03:15– Vous partez vos sures, vous êtes pas les gratuits !

00:03:18– Une violence condamnée par le maire de Lyon.

00:03:20– En ce 1er mai, des dégradations, violences et appels à la haine ont émaillé la journée des travailleuses et travailleurs.

00:03:26Je condamne fermement ces actes qui ne sauraient se justifier,

00:03:29sans prendre à des biens publics ou privés et saccager des lieux de vie est intolérable,

00:03:33je veux dire mon plein soutien aux victimes.

00:03:35– Du côté de la manifestation parisienne, les socialistes ont été violemment ciblés sur leur stand.

00:03:40Des projectiles comme des bouteilles ont été lancés sur les forces de l'ordre,

00:03:44avec des dégradations, comme ce distributeur de banques, violemment détruit.

00:03:47– Trois incendies ont été également allumés sur la voie publique.

00:03:51Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 157 000 personnes ont manifesté en France.

00:03:5572 individus ont été interpellés, dont 52 à Paris et 3 à Lyon.

00:04:00– Dans l'actualité, ce sont non seulement des menaces, mais également des appels aux meurtres

00:04:04qui ont été inscrits sur les façades des universités Lyon 2 et Lyon 3 hier,

00:04:09lors de la manifestation syndicale organisée.

00:04:12Les tags ont été écrits par des militants de l'ultra-gauche lors de ces manifs du 1er mai.

00:04:16« Retailleau, on aura ta peau » ou « un flic, une balle ».

00:04:19Voilà quelques-uns des slogans que l'on peut voir sur les façades de l'université.

00:04:24– La police et Bruno Retailleau sont directement visés.

00:04:28Sur ces images, plusieurs inscriptions ont été taguées sur le bâtiment de l'université de Lyon 2.

00:04:33On peut y lire « Retailleau, on aura ta peau » ou encore « un flic, une balle ».

00:04:37Ces tags ont été qualifiés d'ignobles par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

00:04:41Des tags ignobles appelant au meurtre des policiers ont été inscrits sur les murs d'une université.

00:04:47La préfète condamne avec la plus grande fermeté ses appels à s'en prendre aux forces de l'ordre.

00:04:52Elle leur apporte son soutien indéfectible.

00:04:54– C'est bien très souvent le courant de groupuscules d'ultra-gauche

00:05:00qui laissent toujours les mêmes messages, les mêmes menaces.

00:05:03Et là, directement même des appels au meurtre, je le rappelle, envers des policiers.

00:05:07C'est tout simplement inadmissible.

00:05:10– Sur cette photo prise à l'université Lyon 3, on peut y lire « Retailleau et Gallimler »

00:05:15faisant référence aux criminels de guerre du 3e Reich.

00:05:17– Et puis ces menaces intolérables contre des professeurs à Avignon

00:05:22puisque ses profs ont reçu des menaces de mort avec des références à Samuel Paty.

00:05:27Tout ça pourquoi ?

00:05:27Eh bien car ils ont refusé de faire sauter une classe à un élève d'origine marocaine.

00:05:32Le parquet a bien sûr été saisi.

00:05:34– Lorsqu'ils consultent leur boîte mail les 22 et 23 avril derniers,

00:05:38c'est la stupeur pour plusieurs professeurs ainsi que la directrice d'une école maternelle et primaire d'Avignon.

00:05:44Tous ont reçu des menaces de mort faisant référence à l'assassinat de Samuel Paty.

00:05:49Par le biais de trois mails anonymes ponctués de nombreuses fautes d'orthographe,

00:05:52le où les auteurs évoquent des faits de favoritisme et de discrimination

00:05:56à l'encontre d'un élève d'origine marocaine auquel on aurait refusé de sauter une classe.

00:06:01Selon une récente étude, entre 2023 et 2024,

00:06:04les litiges auxquels font face les professionnels de l'éducation ont augmenté de 7%.

00:06:09– Qui était encore il y a quelques mois, voire quelques années, un sentiment d'insécurité

00:06:14est devenu aujourd'hui de l'insécurité pure.

00:06:18L'école devient de plus en plus une cible et les enseignants également.

00:06:23– Insultes, menaces ou encore agressions physiques,

00:06:25dans près de la moitié des cas, la famille des élèves est impliquée.

00:06:29– Il y a une crise d'autorité majeure.

00:06:31Vous avez de plus en plus de parents qui sont dans l'opposition,

00:06:35qui sont parfois dans la violence.

00:06:37– Depuis la réception de ces mails, la sécurité de l'école a été renforcée,

00:06:41tandis qu'une enquête a été ouverte.

00:06:43Pour l'heure, le où les auteurs de ces menaces n'ont pas été identifiés.

00:06:46– Et puis, ils n'ont peur de rien, pas même de venir en pleine rue s'il y a un mât

00:06:51qui supporte une caméra de sécurité.

00:06:53Les images que vous allez voir sont surréalistes.

00:06:55À Corbeil-Essonne, un individu est venu avec une scie électrique en pleine rue

00:06:59pour couper un mât supportant des caméras de vidéoprotection.

00:07:03Scène incroyable.

00:07:05– En pleine rue, un individu cagoulé s'attaque à un mât supportant des caméras de vidéosurveillance.

00:07:11Un acte de vandalisme commis dans la nuit de mercredi à jeudi,

00:07:15dans le quartier sensible des Tartereux à Corbeil-Essonne,

00:07:18où ce n'est pas la première fois que ce type de délinquance est relevé.

00:07:22– Le quartier des Tartereux est gangréné par le trafic de stupéfiants.

00:07:26Et la volonté par ces trafiquants de scier un mât,

00:07:29c'est pour justement pouvoir continuer leur trafic en toute tranquillité, sereinement.

00:07:35Les images de vidéoprotection, ça les dérange forcément,

00:07:38puisque ça apporte des éléments de preuve aux enquêteurs,

00:07:41ce qui permet après de corroborer un dossier,

00:07:43de les confondre et de présenter les individus à la justice.

00:07:46Donc c'est un mode opératoire courant,

00:07:49c'est arrivé trois fois en un mois au niveau du quartier des Tartereux.

00:07:53– Si ces trois tentatives ont toutes échoué,

00:07:55elles témoignent pour Eric Henry d'un affaiblissement de l'autorité de l'État.

00:07:59– Ça démontre une fois encore que ces délinquants, ces criminels,

00:08:03se sentent au-dessus des lois.

00:08:06Il est temps d'inverser le logiciel

00:08:08et de ramener de l'ordre de l'autorité dans notre pays.

00:08:11– Si le maï finalement restait debout grâce à l'intervention rapide des policiers,

00:08:15l'individu a lui réussi à s'enfuir.

00:08:17Une enquête a été ouverte,

00:08:19mais cet individu n'a pas encore été identifié.

00:08:21– La politique, et c'était son premier meeting

00:08:24après la condamnation dont elle a été victime,

00:08:26même si elle a fait appel depuis.

00:08:28Marine Le Pen a pris la parole hier à Narbonne

00:08:30lors d'un meeting avec Jordan Bardella.

00:08:32Et son message est très clair,

00:08:33ils veulent vous voler la victoire en 2027

00:08:36lors de l'élection présidentielle.

00:08:38– Applaudissements

00:08:40– Aux législatives de 2024,

00:08:46ils vous ont volé la victoire.

00:08:47– Aujourd'hui, ils veulent vous voler celle de 2027.

00:08:54– Mais ils n'y arriveront pas.

00:08:59– Et puis cette histoire de dingue,

00:09:01malgré les recommandations du gouvernement,

00:09:03des boulangers ont été verbalisés hier

00:09:05pour avoir ouvert le 1er mai.

00:09:07Comble du ridicule, nos confrères de RMC

00:09:09ont rencontré un boulanger qui a fourni à manger

00:09:12à deux compagnies de CRS,

00:09:14mobilisés pour le 1er mai,

00:09:15et pourtant, ce boulanger a eu une amende.

00:09:18Le couple de propriétaires est à bout

00:09:20et on les comprend.

00:09:21– Aujourd'hui, je suis à saturation.

00:09:25C'est très difficile.

00:09:26– Très préoccupé par une possible sanction.

00:09:28– On ne sait pas ce qui nous attend,

00:09:29on ne sait pas l'amende qu'on va avoir,

00:09:30mais on se dit qu'on sera obligé de payer.

00:09:32C'est vraiment un coup de massue,

00:09:33c'est honteux, honteux d'en arriver là.

00:09:36– Une verbalisation incompréhensible

00:09:38pour ces boulangers qui livrent des hôtels,

00:09:40des restaurants et même deux compagnies de CRS.

00:09:42– Là, pour moi, c'est vraiment de l'acharnement.

00:09:45On n'en peut plus, quoi.

00:09:46On est en train de tuer les petits commerces.

00:09:48On est en train d'empêcher les gens

00:09:49qui veulent travailler.

00:09:51– Voilà, et puis dans l'actualité,

00:09:53également le chanteur Michael Bolton, 72 ans,

00:09:56qui révèle ce matin,

00:09:57dans une interview au magazine People,

00:09:59avoir été opéré d'un cancer du cerveau

00:10:02qui affecte notamment son élocution.

00:10:04Et sa mémoire à court terme,

00:10:05c'est en 2024 que Michael Bolton

00:10:08avait reçu un diagnostic de cancer au cerveau,

00:10:10après avoir été contraint d'annuler

00:10:12des spectacles de sa tournée.

00:10:13Il a aussi suivi des traitements de radiothérapie,

00:10:16de chimiothérapie.

00:10:18Michael Bolton, c'était ça, ce titre, par exemple.

00:10:20Écoutez.

00:10:20– Allez, les top et les flots d'audience hier soir,

00:10:33c'est là avec Mister Audience,

00:10:34Aïla Skivin, va-t'en.

00:10:36– Et à soir, nouveau succès pour Jean-Luc Rechman sur TF1,

00:10:42dont la série Léo Matéi est arrivée largement en tête à 3,7 millions.

00:10:46France 3 a bien résisté avec son délai film peur sur la base

00:10:49qui a frôlé les 3 millions.

00:10:51France 2 et MC sont quant à elle,

00:10:52prix l'eau, l'édition spéciale de Fort Boyard

00:10:54à l'occasion des 35 ans du célèbre jeu

00:10:56et les traîtres ont fait un flop autour d'un million quatre.

00:10:59– Toutes les autres chaînes sont sous le million.

00:11:02Avec son doc, les pyramides perdues des rois solaires,

00:11:04France 5 est à 790 000.

00:11:06Suivi de W9 qui diffusait le film Miss Peregrine,

00:11:09les enfants particuliers,

00:11:11le film de Chérie 25, les yeux jaunes des crocodiles

00:11:13et la série d'Arte, I Know Your Soul,

00:11:16sont quant à elle sous les 500 000.

00:11:17Mister Audience vous dit à lundi.

00:11:20– Allez, je vous présente mes invités

00:11:21qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.

00:11:23André Akotarac, bonjour.

00:11:24– Bonjour.

00:11:24– Merci d'être avec nous,

00:11:25porte-parole du Rassemblement National,

00:11:26Maître Muriel Wagnik-Melki, bonjour.

00:11:28– Bonjour.

00:11:28– Merci d'être avec nous,

00:11:29avocate et présidente de l'Organisation Juive Européenne,

00:11:32Reda Bellage, bonjour.

00:11:33– Merci d'être là,

00:11:34porte-parole du syndicat de police Unité Île-de-France

00:11:36et puis Karim Akatim, bonjour.

00:11:37– Bonjour.

00:11:37– Merci également d'être avec nous,

00:11:39élue municipale LFI au Blanc-Ménil.

00:11:41Je voulais qu'on commence cette émission

00:11:43en parlant de ce qui s'est passé dans le Gard

00:11:44avec cette attaque antisémite

00:11:47puisqu'un homme de 70 ans a été roué de coups.

00:11:50Ça s'est passé en 12, c'est près d'Alesse,

00:11:52vous le voyez sur la carte,

00:11:53c'est près d'Alesse dans le Gard.

00:11:55Il aurait été roué de dizaines de coups

00:11:57par un individu au cri de sale juif.

00:12:00Célia Barotte est en direct avec nous,

00:12:01journaliste police-justice à AC News.

00:12:03Bonjour Célia,

00:12:04quelle information a-t-on précisément

00:12:05sur ce qui s'est passé ?

00:12:07– Bonjour Jean-Marc.

00:12:09Eh bien, le parquet d'Alesse a précisé

00:12:11et a confirmé que l'homme qui a été ciblé

00:12:13portait bien une kippa

00:12:15et des vêtements munis de tzitzit.

00:12:17Selon son récit rapporté par le procureur,

00:12:20il était en train de nourrir des chats dans la rue

00:12:22lorsqu'un individu lui a demandé de l'argent,

00:12:25une demande qu'il a refusée

00:12:27et c'est parce qu'il a refusé de lui donner de l'argent

00:12:29que l'individu l'a donc insulté

00:12:31et a souligné qu'il était juif.

00:12:33Le septuagénaire a reçu un coup de poing,

00:12:36un violent coup de poing dans le dos.

00:12:37Puis une fois qu'il était à terre,

00:12:39puisqu'il est tombé avec ce coup de poing,

00:12:41l'homme lui a à nouveau donné des coups de pied

00:12:44tout en l'insultant de « sale juif ».

00:12:46Un témoin raconte qu'il a entendu dire

00:12:48le mot « sale juif » une trentaine de fois.

00:12:51Alors qu'est-ce que l'on sait

00:12:52sur le profil de cet individu ?

00:12:54Eh bien c'est un homme âgé de 45 ans,

00:12:57de nationalité française,

00:12:59qui habiterait dans la commune

00:13:01depuis quelques temps

00:13:02et visiblement il est sans emploi

00:13:04et connu de la justice pour des faits de vol.

00:13:07Les gendarmes ont procédé à son interpellation

00:13:09hier matin.

00:13:10Il a été placé en garde à vue

00:13:12et son audition doit être en cours

00:13:16puisqu'il n'a pas pu être interrogé

00:13:18par les gendarmes au moment de son arrestation,

00:13:20son interpellation en raison de son état d'ivresse.

00:13:23C'est vrai que c'est un des éléments

00:13:24qui a été notamment raconté par la victime

00:13:27et les témoins,

00:13:28c'est l'alcoolémie de cet individu

00:13:29au moment de la violente attaque.

00:13:32La victime, l'homme âgé de 70 ans,

00:13:35a été conduit à l'hôpital

00:13:36pour une évaluation de ses jours

00:13:38d'incapacité totale de travail.

00:13:40A souligner également lors de ces faits,

00:13:43c'est l'attitude des passants,

00:13:45des témoins qui ont assisté à cette scène.

00:13:47Une femme a tout de suite dit à la victime

00:13:50« Remettez vite votre kippa »

00:13:52puisqu'elle voyait que l'homme était vraiment

00:13:54dans une attitude de honte.

00:13:56Il a tout de suite rangé sa kippa dans sa poche.

00:13:59Et on peut souligner le courage

00:14:00de ces passants, de ces témoins

00:14:03qui ont porté secours

00:14:04et l'ont aidé face à cet acte antisémite.

00:14:07Le procureur d'ALES a fustigé cette agression

00:14:11parlant d'une agression totalement gratuite,

00:14:13ignoble et lâche.

00:14:15Et il a déclaré également

00:14:16que le caractère antisémite de l'agression

00:14:18est avéré.

00:14:20On le voit là avec ce comportement

00:14:25que de plus en plus d'actes antisémites

00:14:27voient le jour en France.

00:14:30On va y revenir dans un instant.

00:14:31Mais Maître Wagnin-Melki,

00:14:32moi, au-delà de l'agression

00:14:33que je pense qu'on condamne tous

00:14:34autour de cette table sans hésitation

00:14:37et on la condamne violemment.

00:14:38Moi, ce qui m'a interpellé dans cette affaire,

00:14:41finalement, c'est la réaction de la victime

00:14:42qui prend sa kippa et qui l'arrange.

00:14:46C'est-à-dire qu'il y a une forme aujourd'hui

00:14:47de...

00:14:48Alors, je ne sais pas si c'est de honte,

00:14:50mais en tout cas de peur, ça c'est sûr.

00:14:52En tout cas, parce qu'il est juif

00:14:54et parce qu'il se dit,

00:14:55voilà, aujourd'hui, je ne suis pas en sécurité

00:14:56parce que j'ai une kippa.

00:14:57Ça arrive dans le contexte de son agression

00:15:00parce que la réalité, c'est que ce monsieur

00:15:02de 70 ans était dans la rue avec sa kippa.

00:15:06C'est donc quelqu'un, malgré le climat antisémite

00:15:08dingue qui sévit sur notre salle nationale

00:15:12depuis le 7 octobre 2023.

00:15:14Cet homme avait fait le choix

00:15:16de porter sa kippa,

00:15:17d'afficher ses franges,

00:15:19les tzitzits qui dépassaient de ses vêtements.

00:15:21Je crois qu'il est porteur d'une longue barbe également.

00:15:24C'est donc l'agression qui le fait basculer,

00:15:28en fait, dans cette attitude

00:15:31qui consiste à cacher immédiatement

00:15:33le fait qu'il serait juif.

00:15:36J'y vois, moi, d'abord,

00:15:39je suis encore une fois extrêmement touchée

00:15:41de savoir que c'est une personne âgée.

00:15:43Non pas que ça ne me touche pas

00:15:44quand ce sont nos jeunes

00:15:45qui sont victimes de ces violences,

00:15:47mais une personne âgée,

00:15:48c'est toujours quelque chose de fragile.

00:15:50C'est un état de faiblesse,

00:15:52c'est un état de vulnérabilité.

00:15:54Et c'est une proie facile, en fait.

00:15:56Facile, allez vous en prendre

00:15:57à un jeune homme de 20 ans ou de 25 ans

00:15:59dans la force de l'âge

00:16:00qui est capable de vous rendre des coups,

00:16:01c'est différent.

00:16:02Sur une personne âgée, c'est tellement simple.

00:16:04Tellement simple.

00:16:05Je veux juste dire que

00:16:07depuis un an et demi,

00:16:10maintenant que ces affaires sont récurrentes

00:16:11en France et qu'on a ce type d'agression,

00:16:14il faut, et j'engage les victimes,

00:16:15à aller déposer plainte.

00:16:17Parce que les auteurs sont véritablement

00:16:19souvent interpellés, quasiment tout le temps.

00:16:21On les reconnaît,

00:16:22il y a des caméras de surveillance

00:16:23et on a aujourd'hui les moyens techniques

00:16:26de procéder à leur interpellation rapidement.

00:16:28Ça fonctionne.

00:16:29Ils sont jugés

00:16:30et ils sont placés en détention

00:16:31jusqu'au moment du jugement.

00:16:33Et les jugements que nous avons

00:16:35pour les affaires de violence

00:16:36à caractère antisémite ou raciste,

00:16:39ce sont des jugements

00:16:40qui donnent des peines de prison ferme.

00:16:42Donc les auteurs sont placés en prison.

00:16:44Donc je le dis et je le redis aux victimes,

00:16:46il faut faire cette démarche,

00:16:47cela fonctionne.

00:16:48Allez-y, passez ce cap.

00:16:49Vous avez plein d'avocats qui sont à disposition.

00:16:52Vous le savez,

00:16:52à l'organisation juve européenne,

00:16:54on assiste bénévolement toutes ces victimes.

00:16:56Il faut faire cette démarche.

00:16:57C'est important.

00:16:58Célia Barot,

00:16:59on parlait de ce climat antisémite

00:17:01qui règne aujourd'hui.

00:17:02C'est vrai que les chiffres sont plutôt affolants.

00:17:05Oui, selon un dernier bilan

00:17:07donné par le ministère de l'Intérieur,

00:17:09en 2024,

00:17:10on recense 1570 actes antisémites.

00:17:15Donc c'est un niveau historique

00:17:17selon le Conseil représentatif

00:17:18des institutions juives de France.

00:17:21Et Maître Melki l'a rappelé,

00:17:22on s'est souvent même vu au tribunal,

00:17:25de plus en plus d'affaires

00:17:26sont portées devant les magistrats

00:17:28pour des actes antisémites,

00:17:30des insultes,

00:17:31des violences antisémites.

00:17:32Et il faut porter plainte.

00:17:34Et la justice donne une réponse

00:17:35à toutes ces violences

00:17:38et ces actes antisémites

00:17:40qui sont avérés

00:17:41et dont la justice se saisit

00:17:43et répond avec des condamnations fermes.

00:17:47Merci beaucoup, Célia Barot,

00:17:48très d'abellage sur le terrain.

00:17:49En tant que policier,

00:17:50vous ressentez ce climat ?

00:17:51C'est plus que ça.

00:17:52Moi, ça fait 27 ans

00:17:53que je suis dans la police.

00:17:54On n'a jamais vu,

00:17:54quel que soit le contexte géopolitique,

00:17:56on n'a jamais vu,

00:17:57depuis le 7 octobre,

00:17:58autant d'actes antisémites.

00:18:00Et c'est vrai qu'avant,

00:18:02il y a des actes qui existaient,

00:18:03mais c'était plus des paroles.

00:18:04Et aujourd'hui,

00:18:05les individus sont de plus en plus violents.

00:18:06On est dans un contexte

00:18:07où la société est beaucoup plus violente

00:18:09et les délinquants

00:18:09sont de plus en plus violents.

00:18:11Et malheureusement,

00:18:12on en arrive à ce type de fait.

00:18:14Pourquoi, d'après vous ?

00:18:15Je pense que ça a été dit

00:18:18par Célia Barot indirectement.

00:18:20L'individu, il semblerait,

00:18:22il faut laisser l'enquête se faire,

00:18:23bien sûr.

00:18:23Non, mais globalement,

00:18:24on ne parle pas de cette affaire en particulier.

00:18:25Je parle globalement.

00:18:26Pourquoi c'est de plus en plus violent ?

00:18:27Ils sont connus pour des faits

00:18:28soit de violences, soit autres.

00:18:29Mais en tout cas,

00:18:30ils ne sont pas condamnés.

00:18:31À partir du moment où vous n'avez pas,

00:18:33nous, après,

00:18:33c'est une revendication qu'on a

00:18:34des peines courtes,

00:18:35tant que vous n'avez pas goûté à la prison

00:18:37pour certains délinquants

00:18:38qui ne comprennent pas,

00:18:40il faut qu'ils goûtent à la prison

00:18:41pour après dire,

00:18:42bon,

00:18:43traiter quelqu'un de sale juif,

00:18:45frapper quelqu'un

00:18:46par rapport à son origine,

00:18:48sa culture ou sa religion,

00:18:50c'est un fait très très grave.

00:18:51Et voilà,

00:18:52là, vous êtes dans le cas typique.

00:18:54Vous avez quelqu'un qui est alcoolisé,

00:18:55circonstance aggravante,

00:18:56une personne vulnérable,

00:18:58comme vous l'avez dit,

00:18:58mettre circonstance aggravante.

00:19:01Et donc,

00:19:02voilà,

00:19:03et ce qu'on constate,

00:19:04nous aussi,

00:19:04sur le terrain,

00:19:05c'est que les gens

00:19:05ont de plus en plus peur,

00:19:06les gens qui sont issus

00:19:07de la communauté juive

00:19:09ont de plus en plus peur.

00:19:10Et c'est vrai que

00:19:10certaines personnes,

00:19:12contrairement à avant,

00:19:13on le voit sur certaines communes,

00:19:14il y a beaucoup de présence

00:19:15au niveau communautaire juive,

00:19:17ne mettent plus leur kippa

00:19:18ou ne montent pas leur religion.

00:19:20En fait,

00:19:20c'est grave.

00:19:21Et donc,

00:19:21c'est vrai,

00:19:22par contre,

00:19:22qu'on constate aussi

00:19:23que depuis quelques mois,

00:19:25il y a vraiment

00:19:25une réponse pénale.

00:19:26J'aimerais que ce soit

00:19:27dans tous les domaines comme ça,

00:19:28une réponse pénale très ferme.

00:19:30André Akotarac,

00:19:31c'est vrai que ce type d'agression,

00:19:32c'est insupportable.

00:19:34De part,

00:19:34la religion,

00:19:35il y a ce côté aujourd'hui,

00:19:37finalement,

00:19:38où on n'accepte pas l'autre,

00:19:39en fait,

00:19:40et de moins en moins.

00:19:41On verra ce qui se dit

00:19:42sur ce qui s'est passé

00:19:42à la mosquée du Gard,

00:19:44où cet homme a été sauvagement,

00:19:46et c'est affreux

00:19:49ce qui s'est passé là-bas,

00:19:50a été tué.

00:19:50On verra si le mobile

00:19:51était vraiment religieux ou pas.

00:19:53Mais bon,

00:19:54les premiers éléments

00:19:54semblent un peu le montrer quand même.

00:19:57On a cette incapacité,

00:19:58finalement,

00:19:59à accepter l'autre.

00:20:00Oui, je crois.

00:20:01D'abord, là,

00:20:01c'est un acte absolument lâche.

00:20:03Je tiens aussi à le condamner

00:20:04sur le caractère ignoble,

00:20:05un homme de 70 ans,

00:20:06attaqué parce que juif,

00:20:08pour le coup.

00:20:09Mais je crois qu'il y a

00:20:10effectivement une réponse pénale.

00:20:11Vous en avez tous les deux parlé.

00:20:13Il y a aussi une réponse politique,

00:20:14selon moi.

00:20:15Moi, je me souviens,

00:20:16Jean-Marc,

00:20:16quand j'étais jeune,

00:20:18on était tous français,

00:20:19à l'école primaire,

00:20:20jusqu'au lycée.

00:20:21Il y avait des personnes françaises

00:20:22de confession juive.

00:20:23Il y avait des personnes françaises

00:20:25de confession musulmane,

00:20:26des chrétiens,

00:20:26catholiques, orthodoxes.

00:20:28On était tous d'abord

00:20:28et avant tout français.

00:20:30Je constate,

00:20:30ces dernières années,

00:20:32qu'à force de racialisme,

00:20:34à force d'essentialiser

00:20:35les personnes,

00:20:36on fait passer

00:20:37la couleur de peau,

00:20:38la religion,

00:20:39l'appartenance

00:20:40à telle ou telle communauté

00:20:41avant le fait d'être français.

00:20:43Il y a cette personne

00:20:44de confession juive

00:20:45attaquée sévèrement.

00:20:46On a parlé aussi

00:20:47de cet homme à la mosquée.

00:20:49On peut parler aussi

00:20:50des policiers

00:20:50parce que moi j'ai vu hier

00:20:52une vidéo

00:20:52où un policier

00:20:53d'origine maghrébine

00:20:54portant l'uniforme

00:20:55est alpagué dans la rue

00:20:56en disant

00:20:56« t'as pas honte

00:20:58de porter l'uniforme français ?

00:20:59Est-ce que tu fais la prière ? »

00:21:00Je me souviens

00:21:01pendant les manifestations

00:21:02des Black Lives Matter

00:21:03où un policier,

00:21:04un CRS de couleur noire

00:21:05était attaqué,

00:21:07insulté par toute une foule

00:21:08expliquant que c'était un traître

00:21:09parce qu'il portait

00:21:10l'uniforme français.

00:21:11Donc je pense qu'il faut

00:21:11sévir pénalement

00:21:12mais il faut aussi

00:21:13ne pas oublier

00:21:14qu'il y a dans notre pays

00:21:15des forces politiques

00:21:16qui ont poussé

00:21:17à ce racialisme

00:21:17et qui aujourd'hui

00:21:18doivent répondre

00:21:19de leurs actes

00:21:19et de leur prise de parole.

00:21:20Quelles sont ces forces politiques ?

00:21:21Ça va me faire la transition.

00:21:22On ne peut pas changer.

00:21:23Ceux qui ont manifesté

00:21:24aux Black Lives Matter

00:21:25et qui ont scandé

00:21:26à ce policier de couleur noire

00:21:27qu'il était un traître,

00:21:28un vendu

00:21:29parce qu'il portait

00:21:30l'uniforme français

00:21:30de la République française,

00:21:31c'était l'extrême gauche.

00:21:32Pardon.

00:21:33Karima.

00:21:35Franchement, que dire, que dire.

00:21:36Non mais répondez sur le fond

00:21:37parce que que dire, que dire,

00:21:38vous n'avez pas d'argument.

00:21:39On passe à la prochaine...

00:21:40Ah non, non, mais Julie,

00:21:41je vais répondre sur le fond

00:21:42et c'est moi qui décide

00:21:43de quel sujet on le fait.

00:21:44Et j'aimerais qu'on ne hurle pas

00:21:45et qu'on me laisse parler.

00:21:46Ce serait ça.

00:21:47Vous avez voulu.

00:21:48Allez-y.

00:21:49Clairement, vous parlez

00:21:50de cette extrême gauche

00:21:51qui soi-disant

00:21:52attiserait la haine

00:21:53mais j'ai envie de vous dire

00:21:54que toute votre politique

00:21:55est basée sur l'islam.

00:21:57Islam matin, midi et soir.

00:21:59Si ce n'est pas l'islam,

00:22:00c'est l'Algérie.

00:22:00Vous passez votre temps

00:22:02à diviser.

00:22:03Vous avez du mal, déjà,

00:22:05à reprendre le parcours

00:22:06du Front National

00:22:07voire du Rassemblement National

00:22:08qui était totalement antisémite.

00:22:10Donc, aujourd'hui,

00:22:11vous aimez les Juifs

00:22:12et hier, vous les détestiez.

00:22:14Mais à part ça,

00:22:15c'est l'extrême gauche

00:22:15qui divise le pays.

00:22:17Mais vous vous rendez compte,

00:22:18mais vous avez...

00:22:19La seule chose sur laquelle

00:22:23je suis d'accord,

00:22:24c'est que chaque politique,

00:22:26peu importe le parti,

00:22:27a une responsabilité morale.

00:22:30C'est-à-dire qu'il faut

00:22:31absolument cesser

00:22:32de jouer

00:22:34ou d'essayer

00:22:36de s'accaparer

00:22:37des communautés.

00:22:38Et en ce moment,

00:22:39on ne voit que ça.

00:22:40En ce moment,

00:22:41il n'y a que ça.

00:22:42On a Jordan Bardella

00:22:44qui part en Israël

00:22:45pour aller faire...

00:22:46Pour se mettre

00:22:46les Juifs dans la poche.

00:22:48On a quand même

00:22:49monsieur le ministre

00:22:50de l'Intérieur,

00:22:51Bruno Rotaillot,

00:22:52qui prend le micro

00:22:53à un grand meeting

00:22:54et qui dit

00:22:55« abat le voile ».

00:22:56Mais où va-t-on ?

00:22:56« Abat le voile »

00:22:57dans le sport.

00:22:57Oui, mais « abat le voile ».

00:23:00« Abat le voile ».

00:23:02C'est quand même...

00:23:03J'aurais dit

00:23:04« abat la kippa »

00:23:06dans le sport,

00:23:07mais écoutez-moi bien,

00:23:08pour moi,

00:23:08on m'aura attaqué

00:23:09pour incitation à la haine.

00:23:10J'aurais dit

00:23:11« oui, c'est vrai,

00:23:11je suis coupable ».

00:23:12Alors, c'est peut-être

00:23:13parce que je vous ai coupé,

00:23:13mais je n'ai pas entendu...

00:23:14Vous avez oublié

00:23:15de citer Jean-Luc Mélenchon,

00:23:16non ?

00:23:16Quand vous citiez

00:23:17les différentes personnes

00:23:18qui essaient

00:23:18de s'approprier

00:23:19des communautés.

00:23:20Qu'est-ce qu'il a fait,

00:23:20Jean-Luc Mélenchon ?

00:23:21Il essaie pas

00:23:21de s'approprier

00:23:22une communiquée ?

00:23:23Une communauté, pardon ?

00:23:24C'est vous qui dites...

00:23:25C'est pas 30 secondes,

00:23:26je vais dire ce qu'il a fait.

00:23:26C'est vous qui dites

00:23:27qu'il s'approprie

00:23:28cette communauté.

00:23:29Mais cette communauté...

00:23:30Attendez,

00:23:31cette communauté,

00:23:32elle est présente

00:23:33chez les Républicains.

00:23:34Elle est même présente

00:23:35au Rassemblement National.

00:23:37Vous avez une Algérienne,

00:23:37non, qui est députée

00:23:38chez vous ?

00:23:39On a énormément de personnes.

00:23:40Eh bien, voilà.

00:23:41D'ailleurs,

00:23:41je vais aller plus loin

00:23:42que vous.

00:23:43Pourquoi vous dites

00:23:43qu'il essaie

00:23:44de s'accaparer

00:23:45une communauté ?

00:23:46Parce que tout son discours

00:23:47est à destination

00:23:48des musulmans.

00:23:49Non, pas tous ses discours

00:23:50sont à destination

00:23:51de l'antiraptisme.

00:23:52André Akotarak répond.

00:23:54Dans son ensemble.

00:23:54Excusez-moi.

00:23:55Effectivement,

00:23:56au Rassemblement National,

00:23:56on a des personnes

00:23:57de confession juive,

00:23:58des personnes de confession musulmane.

00:23:59Moi-même,

00:23:59je suis de culture musulmane

00:24:00du côté de ma mère.

00:24:01Et il n'y a pas de souci

00:24:02chez LFI ?

00:24:03Mais je suis d'abord

00:24:03et avant tout

00:24:03français et patriote français.

00:24:05Jamais vous n'aurez entendu

00:24:06dans ma bouche

00:24:06que j'irais privilégier

00:24:08telle ou telle communauté.

00:24:09Par contre,

00:24:10à la France insoumise,

00:24:11pardon,

00:24:11mais vous allez peut-être

00:24:11répondre de ça.

00:24:12Pourquoi est-ce que

00:24:13le 10 novembre 2019,

00:24:16Jean-Luc Mélenchon

00:24:16et toute la France insoumise

00:24:18signe un appel du CCIF,

00:24:20une organisation dissoute

00:24:21pour islamisme,

00:24:24en expliquant que la France

00:24:25est raciste,

00:24:25en expliquant que la France

00:24:26est islamophobe,

00:24:27jusqu'à, je cite,

00:24:28aux plus hautes sphères

00:24:29de l'État.

00:24:29C'est sur Libération,

00:24:30vous pouvez aller chercher,

00:24:31c'est toujours en ligne.

00:24:32Vous avez signé

00:24:33et vous avez suivi

00:24:34un appel d'islamistes,

00:24:36c'est-à-dire de personnes

00:24:37qui veulent diviser la France.

00:24:39Mais pas du tout.

00:24:39Des personnes qui veulent

00:24:40diviser la France.

00:24:40Mais là, on a une prochaine

00:24:42dissolution qui arrive,

00:24:43c'est Urgence Palestine.

00:24:45Vous avez des députés.

00:24:46Vous avez des députés.

00:24:47Est-ce que c'est là

00:24:47pour diviser la France ?

00:24:48Vous avez des députés.

00:24:49Je peux terminer

00:24:50parce que ça fait 30 secondes.

00:24:50Non, vous ne pouvez pas terminer

00:24:52parce que lorsqu'on a des députés

00:24:54d'avoir un débat serein aujourd'hui.

00:24:55Déjà, il y a un débat serein.

00:24:57Monsieur Morandini,

00:24:58lorsqu'on a des députés

00:24:59du Rassemblement National

00:25:00qui ne souhaitent pas

00:25:01faire la minute de silence,

00:25:02qui préfèrent attendre

00:25:03au bar avant de rentrer

00:25:06dans l'hémicycle

00:25:07pour ne pas faire

00:25:08la minute de silence,

00:25:09il ne peut pas me parler

00:25:10pour Aboubakar Sissé.

00:25:12Bien sûr,

00:25:12pour Aboubakar Sissé.

00:25:14Eh bien, vous êtes mal placés.

00:25:15Juste, on va en reparler

00:25:16dans un instant.

00:25:17Vous allez en reparler

00:25:19dans un instant.

00:25:20Juste, on va faire

00:25:20le CNews Info

00:25:21parce qu'il est 11h,

00:25:22on est obligé de le faire

00:25:23et puis on reprend ce débat

00:25:24dans un instant.

00:25:24CNews Info,

00:25:25Barbara Durand-Carmena.

00:25:29Quatre blessés par balle

00:25:30dans la banlieue de Grenoble.

00:25:31Les faits se sont déroulés

00:25:32la nuit dernière

00:25:33lors d'une nouvelle tentative

00:25:34d'homicide

00:25:35près d'un point de deal.

00:25:36Le pronostic vital

00:25:37n'est pas engagé

00:25:38pour aucune des victimes.

00:25:39Les agresseurs, eux,

00:25:41sont en fuite.

00:25:42Dans l'enquête

00:25:42sur les attaques de prison,

00:25:4321 suspects

00:25:44présentés aujourd'hui

00:25:46à des juges à Paris

00:25:47en vue de leur mise en examen

00:25:48parmi eux,

00:25:49deux mineurs

00:25:50et sept personnes en détention.

00:25:52L'information judiciaire

00:25:53est ouverte

00:25:53notamment pour

00:25:54associations de malfaiteurs

00:25:55en vue de la préparation

00:25:56de crimes et de délits.

00:25:58Elle porte sur 15 actions

00:25:59menées contre des prisons

00:26:00et des agents pénitentiaires.

00:26:03Enfin, Vladimir Poutine

00:26:04est le seul obstacle

00:26:04à la paix en Ukraine.

00:26:06Déclaration du chef

00:26:07de la diplomatie française,

00:26:08Jean-Noël Barraud,

00:26:09était en visite à Washington

00:26:10où il a rencontré

00:26:11son homologue américain

00:26:12Marco Rubio.

00:26:13Il a également annoncé

00:26:14que les Européens

00:26:15se préparaient

00:26:16à de nouvelles sanctions

00:26:16contre Moscou,

00:26:17tout comme le président Trump

00:26:19si la Russie

00:26:20n'accepte pas

00:26:20de conclure

00:26:21un accord de paix.

00:26:23Merci d'être avec nous.

00:26:26On continue à parler

00:26:27de ce qui s'est passé

00:26:28dans le Gard,

00:26:28cet homme de 70 ans

00:26:29qui a été roué de coups

00:26:30avec des propos antisémites.

00:26:32On essaie de comprendre

00:26:32pourquoi l'antisémitisme

00:26:33prend autant de place

00:26:34dans notre pays.

00:26:35Maître Wachtin Melki,

00:26:36vous avez entendu

00:26:37les arguments de Karima Katim.

00:26:38Comment vous réagissez

00:26:38à ce qu'elle dit ?

00:26:40Je crois qu'il faut

00:26:41à un moment donné

00:26:41regarder les choses

00:26:42comme elles sont.

00:26:43Je vous le dis

00:26:44calmement,

00:26:45sereinement,

00:26:47ça fait maintenant

00:26:48plus de 18 mois

00:26:50que la France insoumise,

00:26:52une partie,

00:26:53en tout cas,

00:26:53des députés

00:26:54de la France insoumise,

00:26:55jettent de l'huile

00:26:56sur le feu

00:26:56de l'antisémitisme.

00:26:58C'est plus un brasier,

00:27:00c'est un incendie.

00:27:01Et nous,

00:27:03dans le quotidien

00:27:05que nous menons

00:27:06dans les audiences

00:27:08de lutte

00:27:08contre l'antisémitisme,

00:27:10nous répétons

00:27:11systématiquement

00:27:12devant nos magistrats

00:27:13que ce sont

00:27:14les paroles de haine

00:27:15qui s'impriment

00:27:16dans des esprits

00:27:17qui sont moins bien construits,

00:27:19dans des esprits

00:27:19qui sont plus jeunes,

00:27:20dans des esprits

00:27:21un peu faibles

00:27:21ou alcoolisés,

00:27:22par exemple,

00:27:23pour reprendre le cas

00:27:23de ce matin,

00:27:25et qui conduisent

00:27:26à des passages

00:27:26à l'acte violents,

00:27:28que ce soit des passages

00:27:28à l'acte qui soient

00:27:29criminels ou terroristes.

00:27:31Lorsque certains députés

00:27:33de la France insoumise

00:27:34ont décidé

00:27:35de faire campagne

00:27:36aux législatives

00:27:38sur le thème

00:27:39du génocide

00:27:41supposé

00:27:42à Gaza,

00:27:45lorsque

00:27:45la parole

00:27:47s'est totalement lâchée

00:27:48sur les réseaux sociaux

00:27:49et dans l'espace public

00:27:50en mettant des cibles

00:27:51sur tous les citoyens juifs

00:27:53qui ont été assimilés

00:27:54de facto

00:27:54par certains députés

00:27:56de la France insoumise

00:27:57à la politique

00:27:59du gouvernement israélien,

00:28:01vous ne pouvez pas

00:28:02aujourd'hui

00:28:03ne pas regarder

00:28:04de votre côté.

00:28:05J'entends ce que vous dites,

00:28:06l'antisémitisme

00:28:07à l'extrême-extrême droite,

00:28:08l'antisémitisme ailleurs

00:28:10dans d'autres partis politiques,

00:28:11vous avez raison,

00:28:11ça n'épargne

00:28:12aucune couche

00:28:13de notre société,

00:28:14aucune couche politique,

00:28:15aucune couche sociale.

00:28:16On en retrouve partout,

00:28:17à tous les niveaux,

00:28:18au bas d'échelle,

00:28:19tout en haut de l'échelle,

00:28:20tout comme le racisme

00:28:22d'une manière générale.

00:28:24Je ne reprendrai pas

00:28:25votre terme,

00:28:25mais tout comme le racisme

00:28:26d'une manière générale,

00:28:27on le retrouve partout.

00:28:27Et la haine des musulmans,

00:28:28on ne va pas refaire

00:28:29à un débat sur l'islamophobie,

00:28:30je crois qu'on connaît

00:28:30les arguments de chacun,

00:28:31mais en tout cas,

00:28:32on peut dire la haine des musulmans.

00:28:33Je vous rejoins,

00:28:34on en retrouve partout,

00:28:35absolument partout,

00:28:36dans toutes les couches.

00:28:37Mais ne pas regarder aujourd'hui,

00:28:39quand on est de votre côté,

00:28:40quand on est élu,

00:28:42et vous êtes élu LFI,

00:28:44ne pas vouloir regarder

00:28:45l'antisémitisme

00:28:46dans son propre parti,

00:28:47ne pas vouloir

00:28:48s'auto-inspecter,

00:28:51regarder véritablement

00:28:52ce en quoi on a été responsable

00:28:54de certaines choses

00:28:54ici en France,

00:28:55ne pas vouloir le reconnaître,

00:28:57ne pas vouloir réfléchir dessus.

00:28:58Continuez à dire,

00:28:59comme Marine Trondelier,

00:29:00écologiste hier,

00:29:01qu'il n'y a pas

00:29:02d'antisémitisme

00:29:03et qu'elle ne répondrait pas

00:29:04à cette question

00:29:04sur l'extrême gauche.

00:29:06Dans quel monde

00:29:07vous vivez ?

00:29:08Dans quel monde

00:29:08vous vivez ?

00:29:09On ne vit pas

00:29:09les mêmes choses ?

00:29:11On n'est pas tous

00:29:13issus de la même espèce ?

00:29:16On est différents ?

00:29:16Vous ne vous reconnaissez

00:29:17pas en nous ?

00:29:19Quel est votre regard

00:29:21finalement d'humain,

00:29:23d'être humain ?

00:29:24Vous ne voyez rien

00:29:24de tout cela ?

00:29:26Vous ne voyez rien ?

00:29:26Vous y êtes insensible,

00:29:27cette agression-là ?

00:29:29Vous ne pensez pas

00:29:29à un moment donné

00:29:30que certains de vos députés

00:29:31ont une part de responsabilité

00:29:33et pas une petite part,

00:29:34une part très importante

00:29:35dans cette montée extraordinaire

00:29:37de l'antisémitisme ?

00:29:38Juste pour répondre quand même,

00:29:40dénoncer un génocide,

00:29:43c'est comme...

00:29:44En fait,

00:29:45la juxtaposition

00:29:48de dénoncer un génocide

00:29:49et d'appeler à l'antisémitisme,

00:29:51c'est deux choses différentes.

00:29:53Alors,

00:29:54on a conscience aussi

00:29:56qu'il y a des juifs

00:29:56en Israël

00:29:57qui manifestent

00:29:59pour un État palestinien

00:30:01contre ce génocide.

00:30:03Donc...

00:30:03Moi, je vous parle

00:30:04des juifs de France ?

00:30:04Oui, mais lorsque vous faites

00:30:07encore le parallèle,

00:30:08et de manière directe,

00:30:09vous liez les deux...

00:30:11Mais restez sur ce terrain-là

00:30:12en France,

00:30:13sur le terrain national.

00:30:14Oui, mais lorsque la France insoumise

00:30:15appelle à la manifestation

00:30:17contre le génocide

00:30:19qui se déroule

00:30:20en territoire occupé

00:30:22et à Gaza...

00:30:23Que vous posez

00:30:23comme un fait établi

00:30:24alors que vous n'avez

00:30:25aucune décision

00:30:26de droit international

00:30:27qui vient dire

00:30:28que c'est un génocide.

00:30:29Et vous le posez

00:30:30comme un fait établi.

00:30:31Et vous ne voulez pas

00:30:32comprendre...

00:30:33Il y a un mandat d'arrêt

00:30:34contre M. Benyamin Netanyahou.

00:30:37C'est un fait.

00:30:38Alors, je vous invite à relire.

00:30:39Juste parce qu'on ne va pas

00:30:40refaire le débat

00:30:41sur Israël non plus,

00:30:43mais est-ce que le problème

00:30:43ce n'est pas d'importer ?

00:30:44Est-ce que le problème

00:30:45ce n'est pas l'importation

00:30:46de ce conflit en France

00:30:46sans juger sur le fond ?

00:30:48Mais est-ce que le problème

00:30:49ce n'est pas cette importation ?

00:30:50On ne peut pas ne pas l'importer.

00:30:51Pourquoi ?

00:30:52C'est une réalité géopolitique

00:30:53où tous les pays

00:30:54se sont positionnés là-dessus.

00:30:56C'est un sujet

00:30:57qui concerne tous les pays.

00:30:59On ne peut pas dire

00:31:00à M. Trump

00:31:02ou à Van der Leyen

00:31:04de ne pas donner son avis là-dessus.

00:31:06Le problème, c'est qu'on a porté la haine.

00:31:08Donner son avis

00:31:08et débattre, c'est différent

00:31:10plutôt que d'importer la haine.

00:31:11de peser ses mots

00:31:12et de faire très attention

00:31:14aux mots qu'on emploie.

00:31:16Reda Bellage là-dessus.

00:31:17Quel regard vous avez

00:31:18sur cette discussion ?

00:31:18Je suis un peu...

00:31:21J'essaie d'être objectif au maximum.

00:31:23Vous savez, moi,

00:31:23je suis rentré dans la police en 1998.

00:31:25Il n'y avait pas beaucoup de gens

00:31:26issus de la diversité.

00:31:28Donc moi,

00:31:28moi et d'autres collègues,

00:31:30je ne vais pas dire qu'on a changé

00:31:32l'image de la police.

00:31:33Et ce qui me dérange

00:31:34par rapport à les filles,

00:31:35je suis désolé, madame,

00:31:36le prenez vraiment pas mal,

00:31:38c'est qu'ils parlent

00:31:39alors qu'ils ne savent pas.

00:31:40Moi, j'étais dedans.

00:31:41Moi, je sais ce que c'est.

00:31:42C'est-à-dire qu'il a fallu montrer

00:31:43qu'on était,

00:31:45comme disait ma grand-mère,

00:31:46personne à meilleurs que les autres.

00:31:47C'est un fait.

00:31:48C'est comme ça.

00:31:48Parce que nous, policiers,

00:31:50on ne peut se le cacher aussi,

00:31:51on avait cette image

00:31:51de la diversité

00:31:52un peu négative

00:31:53dans les quartiers

00:31:54puisque c'était à peu près

00:31:55toujours les mêmes

00:31:56qui s'attaquaient à nous,

00:31:57qui nous caillassaient.

00:31:58C'est une vérité

00:31:58et c'est la réalité du terrain.

00:32:01Et je pense que la police,

00:32:01elle a changé.

00:32:02Et ce qui me dérange

00:32:03chez les filles,

00:32:03c'est qu'ils mettent toujours

00:32:04les oeufs dans le même panier.

00:32:06Il y a vraiment

00:32:07une infime, infime

00:32:08parcelle de personnes

00:32:10ou de policiers

00:32:12ou forces de l'ordre

00:32:12qui ont peut-être

00:32:13des débordements

00:32:15et normalement,

00:32:16ça ne doit pas exister.

00:32:17La République, elle est laïque.

00:32:18La police, elle est laïque.

00:32:19Elle a l'image de la société.

00:32:20Ce qui me dérange,

00:32:21c'est qu'ils condamnent

00:32:22certains propos islamophobes,

00:32:24ils condamnent aussi

00:32:27le contrôle au faciès.

00:32:29Mais est-ce qu'à un moment,

00:32:31ils défendent des policiers ?

00:32:32Ils défendent des policiers,

00:32:33eux, qui ont...

00:32:34Vous savez,

00:32:35moi j'ai arrêté

00:32:36de déposer plainte,

00:32:36je pense, vers les années 2000.

00:32:38J'ai dit j'abandonne,

00:32:38ça ne sert à rien.

00:32:39Parce que vous étiez insulté ?

00:32:40Bien sûr.

00:32:41On vous disait quoi ?

00:32:42Sur quoi ?

00:32:42Alors, on se faisait insulter

00:32:44sur le terrain.

00:32:45Salle traître,

00:32:46Dark Vador,

00:32:47vous étiez dû passer

00:32:47du côté d'obture.

00:32:47Donc pas en tant que policier,

00:32:48mais en tant que personne.

00:32:49Vous avez donné l'exemple tout à l'heure.

00:32:50Je l'ai déjà fait.

00:32:51Mais bien sûr.

00:32:52C'est intéressant de souligner.

00:32:54Tu voyez,

00:32:54pour moi,

00:32:56c'est terrible de parler de ça.

00:32:58Pour moi,

00:32:58je me permets

00:33:00de le mettre

00:33:00dans le même papier

00:33:01que ce soit la culture

00:33:02ou la religion.

00:33:03Je pense qu'on ne devrait pas

00:33:03faire de distinguo.

00:33:05Et moi,

00:33:05je n'ai jamais contrôlé

00:33:06un gars parce qu'il est arabe.

00:33:07Je suis désolé.

00:33:08Parce qu'on m'a dit

00:33:08tiens, il y a un cambraleur

00:33:09type nord-africain.

00:33:10J'ai contrôlé des nord-africains.

00:33:11Mais c'est déjà arrivé,

00:33:12le contrôle au faciès.

00:33:14Moi ?

00:33:14Non, pas vous.

00:33:15Ah oui.

00:33:16Chez vos camarades.

00:33:17Ça, c'est la politique de la ville.

00:33:20Moi, j'ai travaillé

00:33:20pas mal d'années à Saint-Maur.

00:33:22À Saint-Maur,

00:33:22alors oui,

00:33:23il y a beaucoup de blancs.

00:33:24Bah oui,

00:33:24je contrôle des blancs.

00:33:25Excusez-moi le terme.

00:33:26J'étais à Champigny.

00:33:27Bah oui,

00:33:27je contrôle des noirs.

00:33:28Non, mais quand vous vous faites

00:33:29contrôler plusieurs fois

00:33:30dans la même journée

00:33:31la même personne,

00:33:32excusez-moi.

00:33:33Oui, mais le problème,

00:33:34madame,

00:33:34ça, c'est pas moi.

00:33:35Je ne suis pas délinquant.

00:33:36Mais on ne peut pas nier

00:33:37le fait que ça existe.

00:33:38Oui, mais le problème,

00:33:39c'est que c'est ça que je vous dis,

00:33:41c'est la réalité de terrain.

00:33:42Et moi,

00:33:42on ne met pas tout le monde

00:33:43dans le même panier aussi.

00:33:44Mais quand on vous donne

00:33:45la description d'un roulottier,

00:33:46quelqu'un qui casse une voiture

00:33:47pour voler un poste à l'époque

00:33:48ou un cambrioleur

00:33:50ou un agresseur

00:33:51et on vous dit

00:33:51il est type nord-africain

00:33:52et un type africain,

00:33:53bah excusez-moi,

00:33:54oui, moi, mon travail,

00:33:55je ne vais pas aller contrôler

00:33:55type européen.

00:33:56En fait, c'est comme ça.

00:33:57En fait, malheureusement,

00:33:59ils payent pour les autres

00:34:00comme nous.

00:34:01Quand j'étais dans la police,

00:34:02j'ai payé pour les autres

00:34:04parce qu'on fait une généralité

00:34:05et quand j'étais à l'extérieur,

00:34:06moi aussi,

00:34:06je me faisais contrôler.

00:34:07Donc, c'est la double peine ?

00:34:08La triple, des fois.

00:34:11C'est la triple

00:34:11parce que quand une fille dit

00:34:12la police tue,

00:34:13alors moi,

00:34:14on est au milieu de tout ça,

00:34:15on se dit,

00:34:16bon,

00:34:16t'es musulman,

00:34:17t'es policier,

00:34:18t'es d'origine marocaine,

00:34:20oui, c'est la triple peine,

00:34:21c'est pas la double peine.

00:34:22Et vous faites,

00:34:23ils font des généralités

00:34:23et en fait,

00:34:24ils stigmatisent

00:34:25et moi,

00:34:25c'est mon avis,

00:34:26je suis sincère avec vous,

00:34:28ils créent un fossé

00:34:29entre nous et les jeunes

00:34:29et on n'arrivera jamais.

00:34:31Pourtant,

00:34:32elle est faite favorable

00:34:32à un retour de proximité.

00:34:34Moi,

00:34:34j'y suis favorable aussi.

00:34:36On n'arrivera jamais

00:34:36à faire cette police de proximité

00:34:37s'ils ne changent pas

00:34:38leur discours par rapport à ça.

00:34:40Quand il y a des actes

00:34:41contre les policiers

00:34:42de violence,

00:34:43ils ne les condamnent pas

00:34:44parce que je pense

00:34:45que vous ne me contredirez pas là-dessus.

00:34:46Ils ne condamnent jamais.

00:34:47En tout cas,

00:34:48je n'ai jamais vu.

00:34:49Moi,

00:34:49je l'ai déjà fait.

00:34:50Ah ben,

00:34:50vous,

00:34:50c'est bien.

00:34:50Voilà.

00:34:51Moi,

00:34:51je vois des...

00:34:51Jamais personne ne doit mourir

00:34:53par un refus d'obtempéré

00:34:53mais en fait,

00:34:54s'ils s'arrêtent,

00:34:55il n'y a pas de refus d'obtempéré.

00:34:57Ce n'est pas de ma faute en fait.

00:34:58S'ils s'arrêtent...

00:34:59Parce que quand on l'a vu

00:35:00avec l'affaire Naël,

00:35:01tout le monde mélange...

00:35:02Là,

00:35:03pour le coup,

00:35:03ce n'était pas vous.

00:35:04C'était la députée de Nanterre

00:35:06qui ose parler

00:35:06de l'anniversaire

00:35:09du décès de ce jeune homme

00:35:10qui est un drame.

00:35:11Je présente encore

00:35:11mes condoléances à la famille

00:35:12qui dit...

00:35:14Dans son tweet,

00:35:15elle parle de violence policière.

00:35:17Mais à un moment,

00:35:17il va falloir arrêter

00:35:18de faire les aloins de gamme.

00:35:19Elle n'est pas de la France insoumise.

00:35:24Très intéressant de vous entendre

00:35:25parler et entendre

00:35:25de la discussion à tous les deux.

00:35:27Je vous propose d'écouter

00:35:28pour alimenter un peu ce débat.

00:35:29Arnaud Klasfeld

00:35:29qui était ce matin

00:35:30justement sur CNews

00:35:32et qui dit

00:35:32c'est évident

00:35:33qu'il y a un antisémitisme

00:35:34d'extrême-gauche.

00:35:36C'est évident

00:35:37qu'il existe

00:35:37un antisémitisme

00:35:39d'extrême-gauche.

00:35:40Mais les écologistes,

00:35:41malheureusement,

00:35:42s'allient d'ailleurs

00:35:44à cet antisémitisme

00:35:45d'extrême-gauche

00:35:46lors des élections.

00:35:49Et quand il faut prendre

00:35:50des positions sur Israël,

00:35:52je ne connais pas

00:35:54tous les écologistes

00:35:55mais j'ai entendu

00:35:56des écologistes

00:35:57et d'ailleurs

00:35:57Marine Tandelier,

00:35:59je crois,

00:36:00qui disait

00:36:01que les Israéliens

00:36:02massacraient,

00:36:03avaient massacré

00:36:04des centaines de milliers.

00:36:06Elle est revenue

00:36:07après sur ses propos.

00:36:10Donc,

00:36:10il y a une haine

00:36:11contre Israël.

00:36:14Il y a une haine,

00:36:15il y a une sorte

00:36:16d'antisémitisme

00:36:18derrière un voile

00:36:19diaphane

00:36:20d'antisionisme

00:36:21de la part

00:36:22presque,

00:36:23non pas de la gauche,

00:36:25mais disons

00:36:26de l'union

00:36:27de la gauche.

00:36:28Si l'union

00:36:28de la gauche

00:36:29continue à être

00:36:30dominée par LFI,

00:36:31il est bien évident

00:36:32que c'est l'union

00:36:34de la gauche

00:36:34en elle-même

00:36:35qui devient

00:36:36antisémite

00:36:37derrière un voile

00:36:39diaphane,

00:36:40transparent

00:36:40d'antisionisme

00:36:42parce qu'ils sont

00:36:43obligés

00:36:44de faire alliance

00:36:45avec des gens

00:36:48qui font campagne

00:36:50sur l'antisémitisme,

00:36:53c'est la France insoumise.

00:36:55Alors,

00:36:55Karim Akatim répondra

00:36:56dans un instant,

00:36:57mais on va à Kotarak.

00:36:57Vous êtes d'accord,

00:36:58je suppose,

00:36:58avec ce que dit

00:36:59Arnold Klasferd.

00:37:00Les insoumis

00:37:00font campagne

00:37:01sur l'antisémitisme ?

00:37:02Parce que c'est fort

00:37:03de dire ça quand même.

00:37:04Oui, c'est fort.

00:37:04Moi, ce que je dis

00:37:05simplement,

00:37:05c'est que,

00:37:06vous voyez,

00:37:08ceux qui sont victimes

00:37:09d'antisémitisme

00:37:10disent aux autres

00:37:11« Ah oui,

00:37:11mais il y a

00:37:11l'islamophobie,

00:37:12etc. »

00:37:12Non, en fait,

00:37:13il faut s'attaquer

00:37:13à tout acte raciste,

00:37:15quel qu'il soit.

00:37:16Ça, vous serez d'accord.

00:37:17On a parlé

00:37:17des attaques

00:37:17anti-chrétiennes,

00:37:18il y en a aussi

00:37:19d'innombrables.

00:37:19Il faut s'attaquer

00:37:20à tout acte raciste.

00:37:22Voilà,

00:37:22tout le monde

00:37:22est à égalité.

00:37:23Quand un musulman

00:37:24est attaqué,

00:37:24il faut défendre

00:37:25ce musulman-là.

00:37:26Quand ce vieil homme

00:37:28de 70 ans

00:37:29est attaqué

00:37:29parce qu'il porte

00:37:29une kippa,

00:37:30il faut sanctionner

00:37:31sévèrement

00:37:31la personne

00:37:32qui l'a attaqué.

00:37:33Maintenant,

00:37:34il y a

00:37:34cette instrumentalisation.

00:37:36J'entendais tout à l'heure

00:37:36madame qui disait

00:37:37vous imaginez

00:37:38le climat islamophobe,

00:37:40monsieur Retailleau

00:37:40a dit

00:37:40abat le voile

00:37:41dans le sport.

00:37:42Excusez-moi madame,

00:37:43vous savez ce que disait

00:37:43Jean-Luc Mélenchon

00:37:44en 2010

00:37:45sur Kato TV ?

00:37:46Que le port du voile

00:37:47était un problème.

00:37:48Vous savez ce que

00:37:49monsieur Mélenchon

00:37:49disait dans Le Monde

00:37:50en 2010 ?

00:37:50Que le burkiné

00:37:51était un affichage militant.

00:37:53Vous savez ce que disait

00:37:53monsieur Mélenchon

00:37:54en 2015 ?

00:37:55Qu'on a le droit

00:37:55d'être islamophobe

00:37:56dans notre pays.

00:37:57Pas anti-musulman.

00:37:59Islamophobe dans le sens

00:37:59où on a le droit

00:38:00de critiquer les textes sacrés

00:38:01parce qu'en France

00:38:02on a le droit

00:38:02de blasphémer

00:38:02parce qu'en France

00:38:03c'est la liberté.

00:38:04Il n'a pas dit

00:38:04l'homois islamophobe.

00:38:05Si, si, c'était

00:38:05dans un tweet

00:38:06c'est très clair.

00:38:07Ah bah si, il a dit

00:38:08on n'a pas le droit

00:38:08de critiquer

00:38:09nos religieux.

00:38:11J'espère qu'il y a

00:38:12un facture.

00:38:12C'était quoi ?

00:38:132015, Jean-Luc Mélenchon

00:38:15fait un tweet

00:38:15d'ailleurs c'est à la une

00:38:17de Charlie Hebdo

00:38:17où il explique

00:38:18nous avons le droit

00:38:19dans notre pays

00:38:20d'être islamophobe

00:38:21pas contre les musulmans

00:38:22évidemment on s'entend bien

00:38:23mais on a le droit

00:38:24de critiquer les textes sacrés.

00:38:26Aujourd'hui

00:38:26Jean-Luc Mélenchon

00:38:27il fait des manifestations

00:38:28contre l'islamophobie

00:38:29avec des islamistes.

00:38:31Donc moi j'aimerais bien

00:38:32vous dire madame

00:38:32deux choses.

00:38:34Le Rassemblement National

00:38:35contrairement à ce que vous avez dit

00:38:36n'est pas anti-islam.

00:38:37Nous on fait une grande différence

00:38:39entre les islamistes

00:38:40et les musulmans.

00:38:40Qu'est-ce que c'est la différence ?

00:38:41Un musulman il croit en Dieu

00:38:42il respecte les autres.

00:38:43Un islamiste il croit en Dieu

00:38:44et il s'impose aux autres

00:38:46et il massacre les autres.

00:38:47C'est pour ça que Marine Le Pen

00:38:48a fait une proposition de loi

00:38:50pour s'attaquer à l'islamisme

00:38:51et à tous les totalitarismes.

00:38:52Je pense qu'en France

00:38:53il faut de la sérénité

00:38:54et il faut penser maintenant

00:38:55à réunir les français

00:38:56en leur disant tous

00:38:57quelles que soient vos origines

00:38:58vous êtes d'abord

00:38:59et avant tout des français.

00:39:00C'est l'exact inverse

00:39:01que vous faites.

00:39:01Alors ce qui s'est passé hier

00:39:02effectivement à la manifestation

00:39:03ça ne va pas aider les choses

00:39:05avec Jérôme Guedj en particulier

00:39:06qui a été chassé de la manifestation.

00:39:07Donc la question est de savoir

00:39:08est-ce que c'est un acte antisémite

00:39:10ou est-ce que c'est un acte politique

00:39:11ce qui s'est passé ?

00:39:12On va en parler dans un instant.

00:39:13On revient sur les faits.

00:39:18Tout le monde déteste le PS.

00:39:20C'est le slogan scandé

00:39:21par certains manifestants

00:39:23ce 1er mai à Paris

00:39:24dans un climat tendu.

00:39:26Sur cette vidéo

00:39:26publiée par la porte-parole socialiste

00:39:28Chloé Riedel

00:39:29on voit un groupe

00:39:30habillé de noirs

00:39:31parfois cagoulés

00:39:32ou masqués

00:39:33s'en prendre violemment

00:39:34à des élus du parti socialiste

00:39:36dans le 13e arrondissement.

00:39:38Ils ont arraché

00:39:38nos drapeaux et nos banderoles.

00:39:40On donnait des coups de pieds

00:39:41coups de poing

00:39:41lancés des pétards.

00:39:43Un camarade a été traîné

00:39:44et lynché au sol.

00:39:45Un autre élu a été blessé.

00:39:47Parmi les élus visés

00:39:49le député de l'Essonne

00:39:50Jérôme Gage

00:39:51encerclé par un groupe

00:39:52de personnes

00:39:53il a dû être exfiltré.

00:39:56Interpellé par un journaliste

00:39:57sur place

00:39:58il affirme vouloir

00:39:59rester dans le cortège.

00:40:00On ne clique jamais

00:40:01la manique du 1er mai

00:40:02parce qu'il y a

00:40:02les ennemis

00:40:03des travailleurs

00:40:04qui sont là.

00:40:05C'est des gens

00:40:05qui détournent

00:40:07et dénaturent

00:40:08un mouvement social.

00:40:10Le président du groupe

00:40:11PS à l'Assemblée

00:40:12Boris Vallaud

00:40:13a dénoncé

00:40:14des violences graves

00:40:15et inacceptable

00:40:16et annonce

00:40:17saisir le procureur.

00:40:18Réaction également

00:40:19du ministre de l'Intérieur

00:40:20Bruno Retailleau

00:40:22qui accuse

00:40:22l'extrême-gauche

00:40:23de chercher

00:40:23à imposer

00:40:24une violence politique

00:40:25dans le pays.

00:40:27Le chef des socialistes

00:40:28Olivier Faure

00:40:29a annoncé

00:40:29que plusieurs plaintes

00:40:31ont été déposées.

00:40:32Deux réactions.

00:40:33Tout d'abord

00:40:34celle de Sylvain Maillard

00:40:34qui était député

00:40:35ensemble de Paris

00:40:36qui était ce matin

00:40:37sur CNews

00:40:37et qui affirme

00:40:38que pour lui

00:40:38il a été ciblé

00:40:40parce qu'il était juif.

00:40:40Oui, Jérôme Gage

00:40:42est ciblé

00:40:43par les militants

00:40:44d'extrême-gauche

00:40:45parce qu'il est juif.

00:40:46C'est très grave

00:40:48parce qu'en fait

00:40:49il devient

00:40:49le bouc émissaire

00:40:50d'une extrême-gauche

00:40:53qui pour partie

00:40:54d'entre elles

00:40:54est antisémite

00:40:55profondément.

00:40:57Autre réaction

00:40:57celle de Marine Tondelier

00:40:58hier soir sur RTL

00:40:59et je vous dirai

00:41:00après sa réaction

00:41:00de ce matin

00:41:01mais écoutez

00:41:01ce qu'elle disait

00:41:01hier soir sur RTL.

00:41:03Vous parlez

00:41:04d'un antisémitisme

00:41:04d'extrême-gauche.

00:41:06Je ne vais pas répondre

00:41:07à cette question.

00:41:07Pourquoi ?

00:41:09Parce que

00:41:10je suis embêtée.

00:41:12Je suis embêtée

00:41:12parce que personne

00:41:13ne doit être évincé

00:41:14des manifestations

00:41:14mais je vois aussi

00:41:15comment Jérôme Gage

00:41:16donne rendez-vous

00:41:17vient avec 20 journalistes.

00:41:19Je pense qu'en fait

00:41:20il faut faire attention.

00:41:22Voilà des propos

00:41:23qu'il laisse sous-entendre

00:41:23qu'il a un peu cherché.

00:41:25Ce matin

00:41:25elle présente ses excuses

00:41:26dans un tweet.

00:41:28Elle dit

00:41:28je présente mes excuses

00:41:29auprès de toutes celles

00:41:30et ceux que l'imprécision

00:41:31de ma réponse

00:41:32a pu heurter.

00:41:33Il ne s'agissait pas

00:41:33d'imprécision quand même.

00:41:35Et elle dit

00:41:35j'ai été surprise

00:41:36par la manière

00:41:36dont la question

00:41:37m'a été posée.

00:41:38On est avec Thomas Bonnet

00:41:39journaliste politique

00:41:40à CNews.

00:41:41Bonjour Thomas.

00:41:41Est-ce qu'il a été ciblé

00:41:42finalement parce qu'il est juif

00:41:44ou c'était un acte politique

00:41:45ou les deux ?

00:41:47C'est un peu les deux

00:41:48évidemment.

00:41:49On peut regarder ça d'abord

00:41:50parce que c'est le PS

00:41:51qui a été visé.

00:41:51Le stand entier du PS

00:41:52a été visé

00:41:53parce qu'en fait

00:41:54la vérité

00:41:54c'est qu'ils sont alliés

00:41:55électoralement

00:41:56mais pour une partie

00:41:58de la gauche radicale

00:41:59une partie de la France

00:42:00insoumise

00:42:00le PS reste celui

00:42:02qui a maintenu en vie

00:42:03le gouvernement

00:42:04de François Bayrou

00:42:05et ça pour certains

00:42:05militants radicaux

00:42:07c'est déjà presque

00:42:07être d'extrême droite.

00:42:09Donc c'est la première raison

00:42:09pour laquelle le stand

00:42:11du PS a été visé

00:42:12et puis quand même

00:42:13donc Jérôme Gage

00:42:14ça fait deux fois

00:42:15en quelques jours

00:42:15qu'il est exfiltré

00:42:16d'une manifestation

00:42:17la première fois

00:42:17c'était dimanche soir

00:42:18place de la République

00:42:19hier encore donc

00:42:20pour cette manifestation

00:42:21du 1er mai

00:42:22et oui

00:42:23il est ciblé

00:42:24Jérôme Gage

00:42:24parce qu'il est juif

00:42:25c'est donc ce climat

00:42:26d'antisémitisme

00:42:27qui règne en France

00:42:28maintenant depuis des mois

00:42:30particulièrement

00:42:30depuis le 7 octobre

00:42:32ce qui me marque

00:42:33particulièrement

00:42:34c'est l'absence

00:42:35de réaction

00:42:36de ceux qui sont censés

00:42:38être les alliés

00:42:39du parti socialiste

00:42:40Jérôme Gage

00:42:41il dit qu'il n'a reçu

00:42:42aucun soutien

00:42:43de la part de la France

00:42:44insoumise

00:42:44après la première

00:42:45exfiltration

00:42:46qui a eu lieu dimanche

00:42:47et puis depuis hier

00:42:48visiblement

00:42:49il n'a pas reçu

00:42:49de nombreux soutiens

00:42:51non plus

00:42:51comme si finalement

00:42:52il fallait s'accommoder

00:42:54de cette situation

00:42:54et à ce titre

00:42:55la réaction hier

00:42:56de Marine Tondelier

00:42:57est gravissime

00:42:58il ne s'agit absolument

00:42:59pas d'une imprécision

00:43:00elle dit qu'elle a été

00:43:01surprise par la question

00:43:02rien n'explique

00:43:03la réaction

00:43:04de Marine Tondelier

00:43:05qui je crois

00:43:06malheureusement

00:43:07est en train de s'aligner

00:43:08réellement sur les positions

00:43:09les plus radicales

00:43:10de la France insoumise

00:43:11pour exister électoralement

00:43:13sans doute

00:43:14et bien Marine Tondelier

00:43:15est prête à un certain

00:43:16nombre de renoncements

00:43:17je rappelle que

00:43:18les Verts étaient quand même

00:43:19au gouvernement

00:43:20sous François Hollande

00:43:21et aujourd'hui

00:43:21ils n'arrivent même plus

00:43:22à condamner une agression

00:43:23antisémite

00:43:24c'est absolument terrifiant

00:43:25merci beaucoup

00:43:26Thomas Bonnet

00:43:27journaliste politique

00:43:27à CNews

00:43:28Clary Macatim

00:43:28vous condamnez

00:43:29vous ce qui s'est passé hier

00:43:30je condamne toute violence

00:43:31clairement

00:43:32que ce soit le parti socialiste

00:43:33le rassemblement national

00:43:35pour dire même

00:43:36l'extrême droite

00:43:36je condamne toute violence

00:43:38et là vous condamnez

00:43:39le fait que

00:43:39Jérôme Gage

00:43:40ait été chassé

00:43:40de la manifestation

00:43:41je condamne déjà

00:43:42c'est antisémite pour vous

00:43:44j'arrive pas

00:43:45à cibler le caractère

00:43:46antisémite

00:43:47parce que

00:43:47je n'ai pas entendu

00:43:48scander

00:43:48sale juif

00:43:49ou abalé juif

00:43:51ou je ne sais quoi

00:43:51la fois d'avant oui

00:43:52hier je ne sais pas

00:43:54si on l'a entendu

00:43:54moi je n'y étais pas

00:43:55donc j'ai entendu

00:43:56juste les images

00:43:57sur les images je ne l'ai pas entendue

00:43:58mais la fois d'avant

00:43:58ça l'était en tout cas

00:43:59moi de ce que j'ai vu

00:43:59de ce que j'ai entendu

00:44:00hier c'était vraiment

00:44:01le parti socialiste

00:44:03qui était ciblé

00:44:04c'était politique

00:44:05mais effectivement

00:44:06la fois d'avant

00:44:07effectivement

00:44:08c'était un acte antisémite

00:44:09et ça vous le condamnez

00:44:10et bien sûr je le condamne

00:44:11André Cotarac

00:44:11et en plus

00:44:12il y a Marine Tondelier

00:44:13c'est vrai que sa réaction

00:44:14elle est un peu sur Alice

00:44:15hier soir

00:44:15oui tout à fait

00:44:16il y a deux sujets

00:44:17parce qu'il y a

00:44:17monsieur Gage

00:44:18qui est probablement

00:44:19chassé parce que juif

00:44:21alors je ne sais pas

00:44:21je partage ce que vous dites

00:44:22mais en tout cas

00:44:22si c'est une attaque antisémite

00:44:23il faut la condamner

00:44:24il y a aussi le slogan

00:44:25tout le monde déteste le PS

00:44:27je pense que pour le coup

00:44:28ils ont le droit de le dire

00:44:29et je pense que c'est vrai d'ailleurs

00:44:30je ne sais pas si c'est vrai

00:44:32mais en tout cas

00:44:32ils ont le droit de le dire

00:44:32c'est la fête des travailleurs

00:44:33quand ils étaient au pouvoir

00:44:34ils ont mené la loi El Khomri

00:44:36et le reste

00:44:37donc ils ont toujours

00:44:38attaqué les travailleurs

00:44:39donc ça je peux l'entendre

00:44:41maintenant sur Marine Tondelier

00:44:42je pense qu'il y a un vrai sujet

00:44:43Marine Tondelier

00:44:44ne veut pas répondre

00:44:45à la question

00:44:46y a-t-il un antisémitisme

00:44:47d'extrême gauche

00:44:47elle dit non je ne veux pas répondre

00:44:48mais historiquement

00:44:50je le dis pour aux téléspectateurs

00:44:51le parti Les Verts

00:44:53a été composé

00:44:54de nombreux antisémites

00:44:55je pense à la fondatrice

00:44:57par exemple

00:44:57Ginette Scandrani

00:44:58mais on ne va pas faire l'histoire

00:44:59c'est pareil

00:45:00parce qu'autrement

00:45:00on va recommencer

00:45:02à repartir

00:45:03sur le Front National

00:45:04ah oui vous êtes mort

00:45:05non mais oui

00:45:06mais on peut en parler

00:45:07non mais parlons du présent

00:45:09on ne repose pas l'histoire

00:45:09c'est un peu le camembert

00:45:10qui dit repart

00:45:1142 résistants

00:45:12qui ont fondé

00:45:13le Front National

00:45:13moi j'aimerais bien dire

00:45:14à Madame Tondelier

00:45:15qu'il ne faut pas qu'elle oublie

00:45:16soyons plus récents

00:45:17soyons plus récents

00:45:18Madame Tondelier

00:45:20a accueilli

00:45:20envers et contre tous

00:45:21à son université d'été

00:45:23pas en 91

00:45:24quand ils ont fondé Les Verts

00:45:25là il y a deux ans

00:45:26Médine

00:45:27accusé d'actes

00:45:28en tout cas

00:45:29de paroles homophobes

00:45:30de paroles antisémites

00:45:31il avait pris même

00:45:32des battes de baseball

00:45:33où il tapait sur l'image

00:45:34d'élu de la République française

00:45:36Madame Tondelier

00:45:37l'a accueilli

00:45:38envers et contre tous

00:45:39dans l'université d'été

00:45:40donc par conséquent

00:45:41ce sont simplement

00:45:42les conséquences

00:45:43aujourd'hui

00:45:43des personnes

00:45:44qui suivent

00:45:45tout ce qu'ils ont fait

00:45:45jusqu'à présent

00:45:46inviter Médine

00:45:47valider des actes

00:45:48et des propos antisémites

00:45:49homophobes et le reste

00:45:50il faut qu'ils regardent

00:45:51les choses en face

00:45:52sans dire

00:45:53sans dire

00:45:54mais restons sur les sujets

00:45:56mais je ne suis pas reconquête

00:45:57Madame

00:45:57vous irez voir

00:45:58ce que je veux dire

00:45:58c'est qu'à partir

00:45:59où il s'est excusé

00:46:00en revanche

00:46:00il n'est pas reconquête

00:46:01mais il était à LFI avant

00:46:02oui c'est ça

00:46:03d'ailleurs je sais des choses

00:46:04que vous ne savez pas

00:46:05sur les propos de Jean-Luc Mélenchon

00:46:06c'est assez

00:46:06juste

00:46:08maître Wagnin Melki

00:46:09ce qui s'est passé

00:46:10avec Jérôme Gage

00:46:11acte antisémite

00:46:12ou acte politique

00:46:12ou les deux

00:46:13oh non

00:46:13acte antisémite

00:46:14sans doute politique aussi

00:46:15mais acte antisémite

00:46:16je crois encore une fois

00:46:17il ne faut pas vivre

00:46:18dans un monde parallèle

00:46:19on est là

00:46:20on explique

00:46:21à longueur de plateaux

00:46:23à longueur malheureusement

00:46:24de faits

00:46:25qui nous font

00:46:26qui nous font froid

00:46:27dans le dos

00:46:28de toutes ces agressions

00:46:29depuis

00:46:29depuis maintenant

00:46:30plus de 18 mois

00:46:32on voit bien

00:46:33qu'il y a

00:46:34un climat antisémite

00:46:35qui est

00:46:36total

00:46:38sur l'ensemble

00:46:39du territoire français

00:46:40pas que

00:46:40on a aussi

00:46:41des problèmes en Europe

00:46:42aux Etats-Unis

00:46:43en Australie

00:46:44il y a d'autres pays

00:46:44Jean-Luc Mélenchon

00:46:45est chassé des manifs

00:46:46parce qu'il est juif

00:46:46évidemment qu'il est chassé

00:46:47de la manifestation

00:46:48parce qu'il est juif

00:46:48et il représente

00:46:49le juif du parti socialiste

00:46:51il s'est fait chasser

00:46:52la première fois

00:46:52au cri de sale juif

00:46:53le tir a été rectifié

00:46:55donc on n'entend rien

00:46:56cette fois-ci

00:46:56mais la démarche

00:46:57est exactement la même

00:46:58moi j'aurais voulu

00:46:59entendre des sursauts citoyens

00:47:01de la part des gens présents

00:47:02et j'aurais voulu

00:47:03que certaines personnes

00:47:05s'opposent

00:47:05à ce qu'ils soient sortis

00:47:06comme ça

00:47:07de cette manifestation

00:47:07j'aurais aimé voir

00:47:09quantité de soutien

00:47:10s'afficher

00:47:10ce matin sur les réseaux

00:47:11c'est pas le cas

00:47:12c'est pas le cas

00:47:13et la réaction de Marine Tondelier

00:47:14vous la vivez comment ?

00:47:15mais mal

00:47:15mal

00:47:16elle ne me surprend pas

00:47:17elle ne me surprend pas du tout

00:47:19encore une fois

00:47:20on a été en mesure

00:47:21malheureusement

00:47:22ces derniers temps

00:47:23c'est un laboratoire d'études

00:47:24sur l'antisémitisme

00:47:25extraordinaire

00:47:26depuis le 7 octobre 2023

00:47:28on a identifié

00:47:29les causes profondes

00:47:30de l'antisémitisme

00:47:31on voit dans quelle partie

00:47:32elle s'affiche

00:47:33je suis désolée

00:47:34madame Cathy

00:47:34mais il faut regarder

00:47:36les choses pour ce qu'elles sont

00:47:37pas pour ce qu'on aimerait

00:47:37qu'elles soient

00:47:38véritablement

00:47:38faites le ménage chez vous

00:47:40faites le ménage chez vous

00:47:41faites le vite

00:47:42faites le bien

00:47:43faites le haut et fort

00:47:44et soyez fiers de le faire

00:47:46portez-le ce ménage

00:47:47portez-le

00:47:47dites que vous ne vous associez pas

00:47:49quand vous avez des députés

00:47:50qui dérapent

00:47:51dites-le

00:47:51désolidarisez

00:47:53vous

00:47:53vous avez fait un communiqué

00:47:55la LFI a fait un communiqué

00:47:56suite à ce qui s'est passé hier

00:47:57pendant la manifestation

00:47:58non elle ne fait pas de communiqué

00:47:59est-ce que la LFI monte au soutien

00:48:01Manon Aubry a pris la parole

00:48:02non mais attendez

00:48:03Manon Aubry

00:48:04on parle du parti

00:48:05moi je vous dis

00:48:06à un moment donné

00:48:07vous faites de la politique

00:48:09donc vous êtes intéressé

00:48:10en principe

00:48:10par la chose politique

00:48:11par les gens

00:48:12par le côté humain

00:48:13vous rentrez en politique

00:48:14parce que vous avez envie

00:48:15de défendre les citoyens

00:48:16mais défendez-les tous

00:48:18et quand vous voyez

00:48:19qu'il y a une partie

00:48:19de ces citoyens

00:48:20qui est attaquée comme ça

00:48:21défendons les tous

00:48:22non c'est à vous que je parle

00:48:24c'est à vous que je parle

00:48:25parce que vous êtes sur ce plateau

00:48:26et parce que vous êtes

00:48:27dans un esprit d'ouverture

00:48:28vous venez pour discuter

00:48:29discutons

00:48:30mais discutons franchement

00:48:31et disons les choses

00:48:32pour ce qu'elles sont

00:48:33encore une fois

00:48:33pas pour ce que vous voudriez

00:48:35qu'elles soient

00:48:35pour ce qu'elles sont

00:48:36concrètement

00:48:37il y a des agressions

00:48:37antisémites tous les jours

00:48:38on a plaidé tous les jours

00:48:40depuis la semaine dernière

00:48:41dans notre organisation

00:48:43sur des audiences

00:48:44c'est un caractère antisémite

00:48:45il n'y a pas un jour

00:48:46et même sur certaines journées

00:48:47on était à deux endroits

00:48:48différents pour plaider

00:48:49deux affaires

00:48:49ça n'arrête pas

00:48:51donc à un moment donné

00:48:52mais désolidarisez-vous

00:48:54dites les choses

00:48:55comme elles sont

00:48:56encore une fois

00:48:57et faites le ménage

00:48:58chez vous

00:48:58faites-le vraiment

00:48:59Maître Wagnin Karima

00:49:01soulignez votre envie

00:49:03de dialogue

00:49:03votre envie d'ouverture

00:49:05il n'y a pas des moments

00:49:06où vous avez envie

00:49:06de vous désolidariser

00:49:07de LFI ?

00:49:08Je l'ai déjà fait

00:49:08je l'ai déjà fait

00:49:10lorsque il y a des choses

00:49:11qui me dérangent

00:49:11je l'ai toujours dit

00:49:12d'ailleurs LFI

00:49:13c'est un mouvement

00:49:13avant d'être un

00:49:14c'est même pas un parti

00:49:15c'est un mouvement

00:49:16qui a différentes mouvances

00:49:17chez LFI

00:49:18donc vous avez différents

00:49:20degrés

00:49:21par exemple

00:49:23dans l'anticapitalisme

00:49:24ce genre de choses

00:49:25et tout

00:49:25et je l'ai déjà fait

00:49:27à plusieurs reprises

00:49:28j'ai déjà eu

00:49:29des paroles

00:49:30qui allaient à contre-courant

00:49:31Mais ce côté

00:49:32antisémite

00:49:33à un moment donné

00:49:34ça ne vous dérange pas ?

00:49:36Ce n'est pas

00:49:36que ça ne me dérange pas

00:49:37je n'ai pas

00:49:40la preuve factuelle

00:49:42que la France insoumise

00:49:43est antisémite

00:49:44moi si demain

00:49:45clairement

00:49:45j'ai la preuve factuelle

00:49:46Vous partez ?

00:49:47Je pars

00:49:47je pars

00:49:48parce que je défends

00:49:49tous les français

00:49:50et j'en ai ras-le-bol

00:49:52et même en tant

00:49:53allez

00:49:53je vais parler intimement

00:49:54en tant que musulmane

00:49:56j'en peux plus

00:49:57qu'on oppose

00:49:58le juif aux musulmans

00:49:59et c'est quelque chose

00:50:00qui me tient à cœur

00:50:01j'ai envie de défendre

00:50:02tous les français

00:50:03en globalité

00:50:04dans mon parcours politique

00:50:06qu'ils soient athées

00:50:07qu'ils soient chrétiens

00:50:08qu'ils soient musulmans

00:50:08j'en ai marre

00:50:09qu'on mette la religion en avant

00:50:10et c'est quelque chose

00:50:12qui me tient à cœur

00:50:13donc quand j'entends

00:50:14que la France insoumise

00:50:15est antisémite

00:50:16je ne peux pas acquiescer

00:50:17et dire oui

00:50:17elle est antisémite

00:50:18parce que ce n'est pas

00:50:19ce que je vois

00:50:20Vous ne le sentez pas

00:50:20en fait ce qu'on ressent

00:50:22nous de l'extérieur

00:50:22vous ne vous le ressentez pas

00:50:23de l'intérieur

00:50:27ce que je ressens

00:50:28c'est qu'on nous pousse

00:50:29à choisir un camp

00:50:30c'est que lorsqu'on essaie

00:50:32Non, laissez-moi aller

00:50:33au bout de mon propos

00:50:34c'est que dès qu'on va aller

00:50:36défendre des juifs

00:50:39c'est bizarre

00:50:40on a défendu des juifs

00:50:42dès qu'on commence

00:50:43à défendre des musulmans

00:50:45on devient très communautaire

00:50:47mais en fait

00:50:48on défend des français

00:50:48Le seul problème

00:50:50Karim Akatim

00:50:51c'est que quand on défend

00:50:51que des musulmans

00:50:53là à ce moment-là

00:50:53il y a un problème

00:50:54je n'ai pas beaucoup entendu

00:50:56je n'ai pas beaucoup entendu

00:50:57les gens des insoumis

00:50:59défendre des agressions de juifs

00:51:01on l'a fait

00:51:01mais même Rima Hassan

00:51:04qui est très impliquée

00:51:05même si vous vous dites

00:51:07même Rima Hassan

00:51:07ça veut dire beaucoup

00:51:09dans l'expression

00:51:10qui est très impliquée

00:51:11sur la question

00:51:12de la Palestine

00:51:15elle a condamné

00:51:16les actes antisémites

00:51:18donc je ne peux pas

00:51:19vous laisser dire

00:51:20que la France

00:51:21insoumise est antisémite

00:51:22ensuite

00:51:22l'argument

00:51:23vous me perdez sur Rima Hassan

00:51:24qui serait un changement

00:51:25du combat

00:51:26contre l'antisémitisme

00:51:27la chose

00:51:28la chose

00:51:28qu'on ne fera pas gober

00:51:29c'est que pour moi

00:51:30dans chaque partie

00:51:31et là

00:51:32j'en prends

00:51:33toute ma entière responsabilité

00:51:35dans chaque partie

00:51:36il y a du racisme

00:51:37et là

00:51:38moi je sais

00:51:39ça

00:51:39mais bien sûr

00:51:39mais c'est

00:51:39dans chaque partie

00:51:40mais il y a des cons partout

00:51:42non mais c'est pas

00:51:43dans chaque partie

00:51:43c'est dans chaque société

00:51:44dans chaque univers

00:51:46à tous les états

00:51:47je voudrais

00:51:48vous avez entendu

00:51:51ce que disait Karim Akatim

00:51:52sur cette volonté

00:51:54finalement de défendre

00:51:55de défendre tout le monde

00:51:55vous je suppose

00:51:56que si vous êtes engagé

00:51:57dans la police

00:51:57c'est aussi par cette volonté

00:51:59de défendre tout le monde

00:52:00or vous voyez aujourd'hui

00:52:01une société qui se fracture

00:52:02de plus en plus

00:52:05et quel que soit

00:52:05le parti politique

00:52:06je vais être honnête avec vous

00:52:07ils font qu'agrandir

00:52:09cette fracture en fait

00:52:10vous considérez quoi

00:52:10c'est un échec de la société

00:52:11c'est un échec des politiques

00:52:12c'est un très gros échec

00:52:14de la société

00:52:14moi j'ai pas

00:52:15honte de le dire

00:52:16quand on intervient

00:52:16dans les quartiers

00:52:17on voit que

00:52:18malheureusement

00:52:19les gens de droite

00:52:20ils vont pas beaucoup

00:52:21dans les quartiers

00:52:21aujourd'hui

00:52:22et je trouve ça dommage

00:52:24et elle fut un temps

00:52:25c'était le cas

00:52:26aujourd'hui

00:52:28c'est plus trop le cas

00:52:28malheureusement

00:52:29mais c'est ça

00:52:30ça reste mon avis

00:52:31maintenant sur cette affaire là

00:52:32déjà je tenais à féliciter

00:52:33les forces de l'ordre

00:52:34parce que je pense que

00:52:36là on voit les images

00:52:37mais dans la réalité

00:52:38c'est encore beaucoup plus violent

00:52:39ce qui s'est passé

00:52:40et ils ont réussi

00:52:40à extirper cet élu

00:52:43et le constat aussi

00:52:44que je fais

00:52:44c'est qu'il y a de plus en plus

00:52:46et encore trop souvent

00:52:47de violences

00:52:48contre les forces de l'ordre

00:52:49et des violences aussi

00:52:50contre les élus

00:52:51quel que soit le bord

00:52:52pour le coup

00:52:52on le voit

00:52:53de plus en plus

00:52:54et puis après

00:52:56pour tout ce qui est

00:52:57actes antisémites

00:52:58je pense que

00:52:59l'enquête va nous dire

00:53:00je sais qu'hier

00:53:01il y a eu beaucoup

00:53:01de dépôts de plainte

00:53:02du côté du parti socialiste

00:53:05on a été

00:53:06on est surveillés

00:53:07sur le coup

00:53:08parce que c'est quand même

00:53:08très médiatisé

00:53:09donc la police

00:53:10va faire le job

00:53:11ça les gens

00:53:12ne s'inquiètent pas

00:53:13moi ce qui m'inquiète

00:53:13c'est pour la suite

00:53:14comment on fait

00:53:15sur les prochaines manières

00:53:16parce que déjà

00:53:16nous policiers

00:53:17on nous reproche parfois

00:53:19d'être aux abords

00:53:20des manifestations

00:53:21aujourd'hui

00:53:23demain

00:53:24comment on va faire

00:53:25quand un élu

00:53:26PS

00:53:26ou autre

00:53:27qui serait l'objet

00:53:28d'une cible

00:53:29d'un

00:53:29d'individus radicalisés

00:53:32au niveau gauche

00:53:33comment on va faire

00:53:34parce qu'on ne peut pas

00:53:35mettre des policiers

00:53:35derrière chaque élu

00:53:36en fait

00:53:36du PS

00:53:37ça ne va pas être possible

00:53:38et on ne peut pas

00:53:38interdire le droit

00:53:40de manifester

00:53:40ça c'est une question

00:53:41je pense

00:53:41qui va devoir être posée

00:53:42et il peut falloir trouver

00:53:43une solution

00:53:44et vous avez abordé

00:53:44au passage un autre problème

00:53:46c'est la haine de la police

00:53:47qui existe

00:53:48chez certains

00:53:50il y a eu des appels

00:53:50aux meurtres de policiers

00:53:52appels aux meurtres

00:53:52de Bruno Retailleau

00:53:53à Lyon en particulier

00:53:54à l'université Lyon 2

00:53:55et Lyon 3

00:53:56on va faire une pause

00:53:56et puis on va en parler

00:53:57juste après

00:53:57parce que ça aussi

00:53:58c'est insupportable

00:53:59ces appels aux meurtres

00:54:00qui s'affichent aujourd'hui

00:54:00publiquement dans les rues

00:54:02ça a été écrit sur les murs

00:54:03un policier

00:54:04un flic

00:54:05une balle

00:54:05ou encore Retailleau

00:54:06on aura tapou

00:54:07on en parle juste après la pause

00:54:08à tout de suite

00:54:09une adolescente de 14 ans

00:54:15portée disparue

00:54:16en Vendée

00:54:17la gendarmerie a publié

00:54:19cet appel à témoins

00:54:20elle s'appelle

00:54:21Océana Michel

00:54:21elle mesure environ 1m60

00:54:23et a les cheveux châtains

00:54:24elle a été vue

00:54:25pour la dernière fois

00:54:26à Chaland

00:54:27mercredi dernier

00:54:28596 millions d'avoirs criminels

00:54:30saisis en 2024

00:54:31annonce de l'Office national

00:54:33anti-fraude

00:54:33parmi les saisies

00:54:35des espèces

00:54:36des comptes bancaires

00:54:36de la crypto-monnaie

00:54:37des montres de luxe

00:54:39et même des immeubles

00:54:40leur total

00:54:41est en très forte hausse

00:54:42il s'élevait

00:54:43à 159 millions d'euros

00:54:45en 2023

00:54:46enfin dans l'enquête

00:54:47sur la mort de 3 personnes

00:54:49dans une fusillade

00:54:49en Suède

00:54:50un jeune de 16 ans

00:54:51soupçonné

00:54:52d'être à l'origine

00:54:53de ce crime

00:54:53a été finalement relâché

00:54:553 autres personnes

00:54:56ont été interpellées

00:54:572 ont été arrêtées hier

00:54:59pour incitation au meurtre

00:55:00le 3ème est soupçonné

00:55:02de meurtre

00:55:0211h34 sur CNews

00:55:06merci d'être en direct

00:55:07avec nous

00:55:07on continue à parler

00:55:08de la situation

00:55:09en France

00:55:09on a parlé de l'antisémitisme

00:55:10mais il y a aussi

00:55:11cette haine

00:55:11contre les policiers

00:55:12une haine qui s'exprime

00:55:14de plus en plus

00:55:14on va voir ce qui s'est passé

00:55:15à Lyon

00:55:16université de Lyon 2

00:55:17et Lyon 3

00:55:17lors des manifestations

00:55:19syndicales organisées

00:55:20à Lyon hier

00:55:21en effet

00:55:21on a retrouvé

00:55:22juste après ces manifs

00:55:24des slogans

00:55:25qui ont été écrits

00:55:26sur les murs

00:55:26des universités

00:55:27Lyon 2 et Lyon 3

00:55:28exemple de ces slogans

00:55:29Retailleau

00:55:29on aura ta peau

00:55:30ou encore

00:55:31un flic

00:55:31une balle

00:55:32regardez

00:55:32la police

00:55:34et Bruno Retailleau

00:55:35sont directement visés

00:55:36sur ces images

00:55:37plusieurs inscriptions

00:55:38ont été taguées

00:55:39sur le bâtiment

00:55:40de l'université

00:55:41de Lyon 2

00:55:41on peut y lire

00:55:42Retailleau

00:55:43on aura ta peau

00:55:44ou encore

00:55:44un flic

00:55:45une balle

00:55:46ces tags

00:55:46ont été qualifiés

00:55:47d'ignobles

00:55:48par la préfète

00:55:49de la région

00:55:49Auvergne-Rhône-Alpes

00:55:50des tags ignobles

00:55:51appelant au meurtre

00:55:52des policiers

00:55:53ont été inscrits

00:55:54sur les murs

00:55:54d'une université

00:55:55la préfète

00:55:56condamne avec

00:55:57la plus grande fermeté

00:55:58ses appels

00:55:59à s'en prendre

00:55:59aux forces de l'ordre

00:56:00elle leur apporte

00:56:01son soutien indéfectible

00:56:02c'est bien

00:56:03très souvent

00:56:05le courant

00:56:06de groupuscules

00:56:08d'ultra gauche

00:56:09qui laissent toujours

00:56:10les mêmes messages

00:56:11les mêmes menaces

00:56:12et là

00:56:12directement

00:56:13même des appels

00:56:14au meurtre

00:56:14je le rappelle

00:56:15envers des policiers

00:56:16c'est tout simplement

00:56:17inadmissible

00:56:19sur cette photo

00:56:19prise à l'université

00:56:20Lyon 3

00:56:21on peut y lire

00:56:22Retailleau et Gallimler

00:56:23faisant référence

00:56:24au criminel de guerre

00:56:25du 3ème Reich

00:56:26pour Alain Barberis

00:56:28les militants

00:56:28ne visent pas seulement

00:56:29le ministre de l'intérieur

00:56:30mais bien l'état

00:56:31c'est l'état

00:56:32qui visait à travers

00:56:33l'uniforme

00:56:34à travers les policiers

00:56:35ça peut être les pompiers

00:56:36ça peut être

00:56:37les professeurs

00:56:38notre société

00:56:39elle est malade

00:56:40aujourd'hui

00:56:40elle se transforme

00:56:42par de la violence

00:56:43et uniquement

00:56:43de la violence

00:56:44la préfecture

00:56:45a demandé

00:56:46l'effacement

00:56:46de ces tags

00:56:47le plus rapidement possible

00:56:48Réna Bellage

00:56:49en tant que policier

00:56:50vous avez le sentiment

00:56:51que la société est malade

00:56:52et puis qu'il y a cette haine

00:56:53haine contre tout

00:56:54tout ce qui peut représenter

00:56:55l'autorité

00:56:55parce que c'est vrai

00:56:56qu'il y a la haine

00:56:56contre la police

00:56:57il y a la haine

00:56:58contre les professeurs

00:56:59par exemple également

00:56:59qui sont de plus en plus

00:57:00menacés dans leur quotidien

00:57:02et puis il y a tout ce qui

00:57:02représente l'état

00:57:03haine contre les pompiers

00:57:04aujourd'hui quand on

00:57:05caillasse des pompiers

00:57:06on se dit

00:57:07on a vraiment affaire

00:57:08à une génération débile

00:57:09excusez-moi

00:57:09oui

00:57:09c'est une génération débile

00:57:11je pense qu'il y a

00:57:13des responsabilités

00:57:14je pense qu'il y a

00:57:14une responsabilité

00:57:15de l'état

00:57:15parce qu'il y a eu

00:57:16trop de laisser faire

00:57:17il y a eu

00:57:18il fut un temps

00:57:20et je pense encore

00:57:21aujourd'hui

00:57:21quand vous déposez plainte

00:57:22vous êtes policier

00:57:22pour outrage

00:57:23je ne suis jamais poursuivi

00:57:24le gars il prend

00:57:242, 3, 4, 1 semaine

00:57:262 semaines

00:57:27je n'ai jamais vu

00:57:27quelqu'un

00:57:28insulter un policier

00:57:29ou frapper un policier

00:57:31avec moins de 8 jours

00:57:31d'ITT

00:57:32et qui était en prison

00:57:33déjà le sujet

00:57:35il est posé

00:57:36il est là

00:57:36si vous interpellez

00:57:37l'individu en train

00:57:38de faire cette taille

00:57:41vous croyez qu'il va

00:57:41aller en prison ?

00:57:42non

00:57:42pour moi honnêtement

00:57:44il faudrait qu'il aille en prison

00:57:45parce qu'à un moment

00:57:46quand il y a trop de violence

00:57:48il faut s'adapter

00:57:48à cette violence

00:57:49aujourd'hui la police

00:57:50essaie d'adapter

00:57:50en termes d'équipement

00:57:51en termes d'intervention

00:57:52mais aujourd'hui

00:57:53la réponse pénale

00:57:54elle n'est plus du tout adaptée

00:57:56il faut

00:57:56je suis désolé

00:57:57il y a eu un temps

00:57:58où il y avait

00:57:59de la prévention à faire

00:58:00aujourd'hui

00:58:01les mots sont durs

00:58:02mais il y a un temps

00:58:03où il faut de la répression

00:58:04comme vous le dites

00:58:05ils n'hésitent pas

00:58:06à s'attaquer aux professeurs

00:58:07dans les établissements scolaires

00:58:09on voit des gamins

00:58:10des mineurs

00:58:10qui prennent des coups de couteau

00:58:11ils rentrent dans les lycées

00:58:12c'est la fête en fait

00:58:13c'est la fête du délinquant

00:58:14ils font ce qu'ils veulent

00:58:15ils agissent en toute impunité

00:58:17alors des fois

00:58:17on prétexte qu'ils sont mineurs

00:58:18des fois voilà

00:58:19on trouve toujours une excuse

00:58:20on a toujours une deuxième chance

00:58:22par contre les victimes

00:58:23eux

00:58:23ils n'ont jamais le droit

00:58:24à une deuxième chance

00:58:24je pense qu'il faut

00:58:25vraiment pour établir l'ordre

00:58:27il faut déjà bien sûr

00:58:28condamner l'ensemble

00:58:29de ses propos

00:58:29et puis il faut restaurer

00:58:31l'autorité de l'état

00:58:32l'autorité des profs

00:58:34le travail des pompiers

00:58:36le personnel

00:58:36mais vous savez

00:58:37entendre comme vous le faites

00:58:38sur ce plateau

00:58:38un policier dire

00:58:39c'est la fête des délinquants

00:58:40en ce moment

00:58:40c'est glaçant quand même

00:58:41parce que nous

00:58:43aujourd'hui pour être protégés

00:58:44on compte sur vous

00:58:44en fait

00:58:45et vous

00:58:46quand le constat que vous faites

00:58:47vous nous dites

00:58:48c'est la fête des délinquants

00:58:49c'est super glaçant

00:58:50parce qu'on se dit

00:58:50est-ce qu'on est encore protégés

00:58:52ce qui est paradoxal

00:58:52et non pas à cause de vous

00:58:53mais parce que vous n'êtes pas

00:58:54assez nombreux

00:58:55parce que vous n'êtes pas

00:58:55assez suivis

00:58:56par la justice derrière

00:58:58ce qui n'est pas paradoxal

00:59:00j'aime bien faire

00:59:00j'aime bien faire la comparaison

00:59:02en fait

00:59:02attendez

00:59:02je vous donne la parole

00:59:04ce que vous voyez

00:59:04ces écriteaux-là

00:59:05cette violence dans la société

00:59:06ce qui est grave

00:59:08et l'évolution

00:59:09c'est qu'avant

00:59:10c'est arrivé dans certains quartiers

00:59:11et aujourd'hui c'est partout

00:59:13Maître Wackning-Melki

00:59:14c'est la fête des délinquants ?

00:59:16en fait

00:59:17c'est pas la fête des délinquants

00:59:18la difficulté

00:59:19M. Reda a entièrement raison

00:59:20la vraie difficulté

00:59:22que nous avons

00:59:23c'est que

00:59:23quand on arrive à interpeller

00:59:24les auteurs

00:59:24de ces dégradations

00:59:25on les traduit

00:59:26assez rapidement

00:59:27parfois

00:59:27devant le tribunal

00:59:28et puis ils écopent

00:59:29de peines absolument ridicules

00:59:31ce sont des peines

00:59:31avec sursis

00:59:32quand ce sont des peines

00:59:33de prison qui sont prononcées

00:59:34mais souvent ce sont des amendes

00:59:35qui sont de toute manière

00:59:36jamais payées

00:59:37et donc

00:59:37il n'y a pas de réponse pénale

00:59:39mais pour que ça recommence ?

00:59:40pour quelle raison ?

00:59:41parce que d'abord

00:59:42il y a une espèce

00:59:43de laxisme

00:59:44peut-être judiciaire

00:59:46on considère que les faits

00:59:46ne sont pas suffisamment graves

00:59:48pour justifier une peine

00:59:49de prison et d'emprisonnement

00:59:50après

00:59:50il y a aussi un problème

00:59:52de place en prison

00:59:53et que les places

00:59:54sont réservées

00:59:55pour des faits

00:59:57plus graves

00:59:57mais

00:59:58ça veut dire

00:59:59vous ne considérez pas

01:00:00que la justice est laxiste

01:00:01vous Karima par exemple ?

01:00:02moi je considère

01:00:03que nos justices

01:00:04sont bien faites

01:00:05qu'on a assez

01:00:06de choses

01:00:08qui nous permettent

01:00:09de juger

01:00:09elle tape assez fort ?

01:00:10non

01:00:11c'est pas qu'elle tape assez fort

01:00:12ma question c'est

01:00:12est-ce qu'elle est laxiste ?

01:00:13est-ce qu'elle a les moyens

01:00:14de taper ?

01:00:15les moyens juridiques

01:00:16elle les a ?

01:00:16les moyens juridiques

01:00:17elle les a ?

01:00:18parce que la loi

01:00:19elle est forte

01:00:19elle peut être très forte

01:00:20est-ce qu'elle a le moyen matériel

01:00:21d'aller au bout

01:00:21de cette peine ?

01:00:22est-ce qu'aujourd'hui

01:00:23elle est laxiste la justice ?

01:00:24je ne pourrais pas dire

01:00:25qu'elle est laxiste

01:00:25parce qu'est-ce qu'on lui donne

01:00:26les moyens

01:00:27oui mais quand vous voyez

01:00:28le résultat

01:00:29parce qu'en fait

01:00:30vous vous considérez

01:00:31que l'ensemble des décisions

01:00:33lorsqu'elles ne vont pas

01:00:34jusqu'au bout

01:00:34c'est uniquement

01:00:35parce qu'il n'y a pas

01:00:35de place en prison

01:00:36c'est pas vrai

01:00:37il y a un peu de chac

01:00:38en fait

01:00:38vous pouvez tomber

01:00:39sur des magistrats

01:00:40qui vont considérer

01:00:40que finalement

01:00:41les faits ne sont pas

01:00:41suffisamment graves

01:00:42pour ouvrir droit

01:00:44à la case prison

01:00:45vous pouvez tomber

01:00:46sur des magistrats

01:00:47qui sont particulièrement

01:00:47au fait du système

01:00:49carcéral et pénitentiaire

01:00:50et qui savent que même

01:00:51s'ils donnent une peine

01:00:52de prison

01:00:52on ne va pas réussir

01:00:53à la faire exécuter

01:00:54ce n'est pas censé

01:00:56être automatique

01:00:57alors ensuite

01:00:58c'est un problème

01:01:01de politique pénale générale

01:01:02c'est à dire

01:01:03qu'il faut

01:01:04à un moment donné

01:01:04que le garde des Sceaux

01:01:05M. Darmanin

01:01:06tape sur la table

01:01:06et dise

01:01:07stop

01:01:08je veux pour ce type

01:01:10de délit

01:01:10une politique pénale

01:01:11qui soit extrêmement ferme

01:01:13et qui soit extrêmement

01:01:14il n'y a pas de place en prison

01:01:14vous allez les mettre où ?

01:01:16si on met des peines

01:01:18de prison systématique

01:01:19comme le dit

01:01:19Reda Bellage

01:01:20même un délit mineur

01:01:21un tag

01:01:22ça peut être contraventionnel

01:01:24si ce n'est pas important

01:01:25de ça

01:01:25mais si c'est un tag

01:01:27il y a aussi les tiges

01:01:30travaux d'intérêt généraux

01:01:32travaux d'intérêt généraux

01:01:33pourquoi ils ne font pas ?

01:01:35parce que c'est compliqué

01:01:35mais ce qui est étonnant

01:01:36je vous donne la parole

01:01:37dans un instant

01:01:37de la Cotara

01:01:38ce qui est intéressant

01:01:42par exemple

01:01:42c'est qu'on a eu ce matin

01:01:43les chiffres sur les refus

01:01:44d'obtempérer

01:01:45alors on parle de baisse

01:01:46mais moi je trouve

01:01:47que 2% de baisse

01:01:48c'est comme s'il n'y avait rien

01:01:48il y a en France

01:01:49écoutez bien

01:01:50un refus d'obtempérer

01:01:51toutes les 50 minutes

01:01:52vous vous rendez compte

01:01:53ça veut bien dire

01:01:53que finalement

01:01:54les gens n'ont pas peur

01:01:55les gens n'ont pas peur

01:01:56toutes les 50 minutes

01:01:57regardez les chiffres

01:01:58l'analyse

01:01:58et on va parler

01:01:59Près de 25 000 refus

01:02:02d'obtempérer

01:02:02sur les routes françaises

01:02:03l'année dernière

01:02:04soit environ 70 faits

01:02:06recensés chaque jour

01:02:08ce sont les chiffres

01:02:09enregistrés par les forces

01:02:10de l'ordre en 2024

01:02:11et publiés par le ministère

01:02:13de l'intérieur

01:02:14cette semaine

01:02:14un nombre de délits

01:02:16en baisse depuis 3 ans

01:02:17mais qui selon la note statistique

01:02:19reste très préoccupant

01:02:20Près d'un refus

01:02:21d'obtempérer routier

01:02:22sur 5

01:02:23est considéré

01:02:23comme aggravé

01:02:24dans 9 cas sur 10

01:02:25ceux-ci mettent en danger

01:02:26d'autres usagers

01:02:27de la route

01:02:28Selon cette note du ministère

01:02:3084% des personnes

01:02:32mises en cause

01:02:32sont de nationalité française

01:02:34et 74% sont âgées

01:02:36de moins de 30 ans

01:02:37Si ces infractions

01:02:39sont présentes

01:02:39sur l'ensemble du territoire

01:02:40certains départements

01:02:42sont particulièrement concernés

01:02:43notamment la Guadeloupe

01:02:45et la Martinique

01:02:46En métropole

01:02:47ce sont le Vaucluse

01:02:48et la Seine-Saint-Denis

01:02:49qui sont les plus touchés

01:02:50par ce type de délit

01:02:51et selon un état des lieux

01:02:52remontant à l'automne dernier

01:02:53ces délits se soldent

01:02:55dans plus de 80% des cas

01:02:57par des peines inférieures

01:02:58à un an de prison

01:02:59André Akotarac

01:03:00un délit

01:03:02un refus d'obtempérer

01:03:03toutes les 50 minutes

01:03:04ça veut bien dire

01:03:04qu'il n'y a pas de peur

01:03:06il n'y a pas de peur du policier

01:03:07il n'y a pas de peur de la sanction

01:03:08il n'y a peur de rien

01:03:08C'est ça

01:03:09c'est-à-dire qu'on a une crise

01:03:10de l'autorité

01:03:10je crois

01:03:11parce que quand vous avez

01:03:12un barrage de police

01:03:13les policiers sont là

01:03:14ils vous demandent

01:03:14de vous arrêter

01:03:15puis ils vous poursuivent

01:03:16c'est-à-dire qu'ils ne partent pas

01:03:18ils ne fuient pas une voiture

01:03:19mais ils fuient un système

01:03:20puisqu'il y a des radios

01:03:21et c'est tout le système

01:03:22ils n'ont plus peur du système

01:03:24ils n'ont plus peur de l'autorité

01:03:25et c'était le cas aussi

01:03:26sur votre sujet précédent

01:03:27sur les universités lyonnaises

01:03:29dont je suis diplômé d'ailleurs

01:03:30mais il y a un truc

01:03:31que vous oubliez

01:03:32contrairement au refus d'obtempérer

01:03:33c'est que

01:03:34ce ne sont pas simplement

01:03:35des délinquants

01:03:36qui ont fait ces tags-là

01:03:36ou ces attaques

01:03:37contre M. Rotaillot

01:03:38ou ces menaces de mort

01:03:39ce sont des militants politiques

01:03:40et qui ne sont pas

01:03:42au Rassemblement National

01:03:42ils attaquent M. Rotaillot

01:03:44parce que M. Rotaillot

01:03:46menace de dissoudre

01:03:47la jeune garde

01:03:48et diverses groupuscules

01:03:49de l'extrême gauche

01:03:49concernant les refus d'obtempérer

01:03:50vous avez vu

01:03:51qu'il soit de nationalité française

01:03:52plus jeune que la moyenne

01:03:55ceux qui commettent ces délits-là

01:03:56je pense qu'il faut

01:03:57une réponse sévère

01:03:59et ferme

01:03:59parce qu'en fait

01:04:00si on ne fait rien

01:04:01on va aboutir à des naëls

01:04:03on va aboutir à des policiers

01:04:04qui ne voudront plus

01:04:05prendre en chasse

01:04:06certaines voitures

01:04:07parce qu'ils ont peur

01:04:07eux-mêmes

01:04:08de leur propre situation

01:04:09et de finir en prison

01:04:10déjà aujourd'hui

01:04:11on sait que les policiers

01:04:12hésitent à sortir leur arme

01:04:13parce qu'il y a des conséquences

01:04:14à chaque fois derrière

01:04:15et même pour se défendre

01:04:16même quand leur vie

01:04:17est en danger

01:04:17parfois ils ne sortent pas leur arme

01:04:18et on va en arriver

01:04:19à avoir beaucoup de cas

01:04:21où on va se retrouver comme ça

01:04:22si je peux en terminer

01:04:23sûrement

01:04:23ça a des conséquences

01:04:24chez les policiers

01:04:25et chez nos fonctionnaires

01:04:26en général

01:04:26mais ça a des conséquences

01:04:28chez les citoyens

01:04:28vous parlez des quartiers

01:04:29tout à l'heure

01:04:30à Vaux-en-Velin

01:04:31vous vous souvenez

01:04:31il y avait d'énormes rodéos

01:04:33la police avait des circulaires

01:04:35qui disaient

01:04:35ne prenez pas en chasse

01:04:36les rodéos

01:04:37mais que pense le citoyen

01:04:39celui qui est victime

01:04:40des rodéos dans ces quartiers

01:04:41parce qu'il y a eu des morts

01:04:42parce qu'il y a eu des jeunes

01:04:43qui ont été shootés

01:04:43par ces délinquants-là

01:04:45que pensent-ils eux de ça ?

01:04:47C'est qu'à un moment

01:04:48le citoyen se dit

01:04:49je vais faire ma loi moi-même

01:04:50et puis ensuite

01:04:50et ça c'est terrible

01:04:52et c'est interdit

01:04:52Reda Bélach

01:04:53Le refus d'obtempéreux

01:04:54aujourd'hui

01:04:54c'est devenu des mathématiques

01:04:55vous aurez un avant

01:04:57et un après à faire Naël

01:04:58tout simplement

01:04:59aujourd'hui

01:04:59comme vous l'avez dit

01:05:00un policier

01:05:02il va hésiter 50 fois

01:05:04avant de sortir son arme

01:05:05parce qu'il sait

01:05:05qu'il peut aller en détention provisoire

01:05:07dans le cadre de son travail

01:05:08c'est-à-dire qu'il se lève le matin

01:05:09pour faire son boulot de flic

01:05:10il tombe face à un multidélinquant

01:05:13qui est en garde à vue

01:05:13malheureusement

01:05:14c'est dramatique

01:05:15je le dis

01:05:15mais c'est un constat

01:05:163 jours avant

01:05:17il était en garde à vue

01:05:18pour les mêmes motifs

01:05:18vous avez un président de la République

01:05:20c'est important de le préciser

01:05:22qui condamne le policier

01:05:23sans respecter

01:05:24la présomption d'innocence

01:05:27en disant

01:05:28inexcusable

01:05:29inexplicable

01:05:29parce qu'il avait peur

01:05:30que la France brûle

01:05:31et forcément

01:05:32ça n'a pas loupé

01:05:33la France a brûlé quand même

01:05:34ils étaient bien contents tous

01:05:35de nous trouver nous

01:05:36policiers

01:05:37gendarmes

01:05:38pompiers

01:05:38pour éteindre les incendies

01:05:39et après

01:05:40vous avez aussi cette affaire

01:05:41par exemple

01:05:42parce qu'on parlait

01:05:43de la Seine-Saint-Denis

01:05:44de la Courneuve

01:05:44où on a eu de la chance

01:05:46c'était filmé

01:05:47l'individu

01:05:48c'était un refus d'obtempéré

01:05:49l'individu

01:05:50est venu percuter

01:05:51un véhicule de police

01:05:52on commençait déjà

01:05:53à accuser les policiers

01:05:54d'avoir percuté

01:05:55volontairement l'individu

01:05:56les individus

01:05:57le soir même

01:05:57des jeunes de quartier

01:05:59des délinquants

01:06:00ont attaqué

01:06:01le commissariat

01:06:01de la Courneuve

01:06:02je veux dire

01:06:03à un moment

01:06:03pour le coup

01:06:04certains cadres

01:06:06je le dis aussi

01:06:06LFI

01:06:07ont dit

01:06:07aucun refus d'obtempéré

01:06:09ne mérite la mort

01:06:09mais moi j'ai envie

01:06:10de vous dire

01:06:10aucun délit de fuite

01:06:11non madame

01:06:11d'accord

01:06:14alors quand vous aurez

01:06:15sauvé autant de vies

01:06:16que j'en ai sauvé

01:06:17excusez-moi

01:06:17à la Courneuve

01:06:18ça a été filmé

01:06:19mais pour la LFI

01:06:20ça a été filmé

01:06:21d'ailleurs

01:06:21c'est ce qui a permis

01:06:23d'avoir un procès

01:06:23un mec qui fait un délit de fuite

01:06:24qui renverse une dame

01:06:25avec une poussette

01:06:26on va être honnête

01:06:26d'accord

01:06:27avec une voiture

01:06:28même pas volée

01:06:29vous pensez

01:06:29qu'il va se présenter

01:06:30au commissariat

01:06:30vous savez ce qui se passe

01:06:31dans 90% des cas

01:06:33les gars ils viennent au commissariat

01:06:34ils nous disent

01:06:34on m'a volé ma voiture

01:06:35on les laisse faire

01:06:37alors en fait

01:06:37non mais ça mérite la mort

01:06:38il y a des règles

01:06:39il faut les respecter

01:06:39c'est pour ça

01:06:40non mais en ce qui concerne

01:06:42l'affaire Naël

01:06:42vous avez vu les vidéos

01:06:44comme moi

01:06:44oui alors

01:06:45vous avez fait

01:06:47votre interprétation

01:06:47il y a une enquête

01:06:48moi je vois une vidéo

01:06:49où si jamais

01:06:50il y avait une vraie

01:06:51réponse pénale auparavant

01:06:53si l'individu

01:06:54on lui demande

01:06:55de s'arrêter

01:06:55il s'arrête

01:06:56s'il repart

01:06:57et que le policier

01:06:58il estime

01:06:59qu'il n'est pas en position

01:07:00de pouvoir éviter le véhicule

01:07:01ni vous ni vous

01:07:02il peut tirer sur les roues

01:07:03non alors

01:07:04vous voyez ça c'est un exemple

01:07:05c'est une méconnaissance

01:07:06mais attendez

01:07:07attendez

01:07:07je vais vous expliquer

01:07:08mais même chez vous

01:07:09vous avez bien

01:07:10un protocole à suivre

01:07:11non ?

01:07:12bah justement

01:07:12si vous tirez dans les roues

01:07:13madame

01:07:14si vous tirez dans les roues

01:07:15et que le gars

01:07:15il perd le contrôle du véhicule

01:07:17il va renverser la dame en face

01:07:18qui sait qu'il va prendre

01:07:19c'est le policier

01:07:20donc c'est une méconnaissance

01:07:21c'est pour ça je vous dis

01:07:21mais on voit bien

01:07:22dans la vidéo

01:07:23mais bien sûr

01:07:23on voit bien dans la vidéo

01:07:24qu'il a nulle part où aller quand même

01:07:25ah non mais ça c'est vous qui le pensez

01:07:27en fait si

01:07:27ils foncent sur le policier

01:07:28c'est une interprétation

01:07:30d'une personne politique

01:07:31et une interprétation

01:07:32d'un policier

01:07:32c'est ce qui m'énerve

01:07:33le plus

01:07:33c'est qu'on a beau défendre

01:07:35la police

01:07:36mais

01:07:36l'EFI on peut pas dire

01:07:38vous défendiez beaucoup

01:07:39la police

01:07:39mais je l'ai fait à plusieurs reprises

01:07:40oui d'accord

01:07:41je vous parle de l'EFI en général

01:07:42je vous parle de l'EFI en général

01:07:43l'EFI en général

01:07:44on peut pas dire

01:07:44que vous soyez les plus grands

01:07:45défenseurs de la police en France

01:07:46il va falloir quitter l'EFI

01:07:47parce que vous n'êtes pas d'accord

01:07:48sur l'antisémitisme

01:07:50vous n'êtes pas d'accord

01:07:50avec eux sur la police

01:07:51on a beau défendre

01:07:58on est plusieurs dans les quartiers

01:07:59à le faire

01:08:00dans les quartiers

01:08:01pas l'EFI

01:08:01voilà

01:08:02oui

01:08:02dans les quartiers

01:08:04dans les quartiers

01:08:04dont des membres l'EFI

01:08:06mais

01:08:06et lorsqu'on pointe du doigt

01:08:08un dysfonctionnement

01:08:09ou quelque chose

01:08:10ou ce qu'on appelle

01:08:11ce qu'on peut appeler

01:08:11pour nous une bavure

01:08:13bah on est en plein déni total

01:08:15et ça moi je trouve

01:08:16moi je trouve que ça

01:08:17ça n'aide pas aussi

01:08:19au dialogue

01:08:20entre eux

01:08:21en fait c'est tout le passé

01:08:22je suis un policier

01:08:23juste on laisse rédabelle

01:08:24je réponds

01:08:24parce que ce dialogue

01:08:25moi je trouve passionnant

01:08:26entre l'EFI et un policier

01:08:27vous avez la vision

01:08:28de 60 millions de personnes

01:08:29vous avez une vue

01:08:29mais en fait c'est le policier

01:08:31qui doit prendre

01:08:31il a un millième de seconde

01:08:33pour prendre une décision

01:08:34et vous vous êtes juge

01:08:35vous décidez

01:08:35non je ne suis pas juge

01:08:36bah si

01:08:37ah non je ne suis pas juge

01:08:37je dis juste que

01:08:38si ça a été saisi par la justice

01:08:40moi j'ai pris une vie

01:08:40sur un refus d'octempéré

01:08:41on ne peut pas non plus

01:08:42je ne suis pas fier

01:08:44excusez-moi madame

01:08:45moi j'ai pris une vie

01:08:46sur un refus d'octempéré

01:08:47le gars

01:08:47j'ai eu de la chance

01:08:48il a eu

01:08:49il était

01:08:49qui a eu des preuves matérielles

01:08:51il était à 5 grammes

01:08:53mais

01:08:53les badauds

01:08:54les badauds

01:08:55la première chose

01:08:55quand je suis sorti du véhicule

01:08:57j'étais en civil

01:08:57il me dit

01:08:58voyez monsieur

01:08:58le véhicule là-bas

01:08:59c'est lui qui a bloqué la route

01:09:00voilà

01:09:01parce que les gens

01:09:02ils ont leur vision des choses

01:09:03nous on doit prendre une décision

01:09:04c'est l'avis des autres

01:09:05ou celle du policier

01:09:06et à un moment on fait un choix

01:09:08et on l'assume

01:09:08et c'est pour ça

01:09:09qu'il va y avoir un jugement

01:09:10je pense qu'il faut arrêter

01:09:11de tout mélanger

01:09:12il faut arrêter

01:09:13de condamner tout le monde

01:09:14le policier

01:09:16ce qui est sûr

01:09:16non mais c'est pas condamner tout le monde

01:09:17justement c'est là

01:09:18où je ne suis pas d'accord

01:09:18regardez les profils

01:09:19c'est pas soit noir

01:09:20donc il faut qu'il y ait des nuances aussi

01:09:23de votre côté

01:09:24ah mais non il y a des nuances

01:09:25le seul problème

01:09:27Karim Akatim

01:09:27c'est qu'en général

01:09:28du côté de la FI

01:09:29vous êtes plutôt du côté des délinquants

01:09:30que des policiers

01:09:30or le réflexe normal

01:09:32le réflexe normal

01:09:33devrait être plutôt

01:09:34quand il se passe quelque chose

01:09:35plutôt de défendre les policiers

01:09:37et ensuite de laisser faire les enquêtes

01:09:38mais franchement

01:09:39c'est vraiment dur

01:09:40c'est pas parce que la France Insoumise

01:09:42a cette politique très sociale

01:09:45être beaucoup dans les quartiers

01:09:46la police tue

01:09:47non non je parle pas de la politique sociale

01:09:48je vous dis la France Insoumise

01:09:49qu'est-ce qui dit que la police tue

01:09:50la police tue

01:09:51c'est la France Insoumise

01:09:52je prends l'exemple

01:09:54la jeune garde

01:09:55vous avez les preuves

01:09:55que c'est la jeune garde

01:09:56c'est monsieur Botaillot

01:09:57est-ce que vous avez la preuve

01:09:59que la jeune garde

01:09:59restons sur la ruche

01:10:01on se dit

01:10:01c'est honteux

01:10:04moi il y a un point

01:10:06qui est intéressant

01:10:06je trouve dans votre échange

01:10:07c'est que vous posez

01:10:09comme un postulat

01:10:11de base

01:10:12qu'en fait

01:10:13il y a eu

01:10:14une erreur

01:10:15et une bavure

01:10:15pour reprendre votre mot

01:10:16dans l'affaire

01:10:17ce qu'on peut considérer

01:10:19nous considérer

01:10:20c'est le message que vous passez

01:10:22c'est le message que vous passez

01:10:23et moi je trouve

01:10:25justement

01:10:25que c'est là

01:10:26où c'est très dangereux

01:10:27parce qu'en tant qu'élu politique

01:10:28votre parole

01:10:30elle est prise au sérieux

01:10:31vous êtes écouté

01:10:32et donc vous avez

01:10:33une responsabilité

01:10:34dans ce que vous dites

01:10:35et lorsque vous venez

01:10:36sur un plateau

01:10:36pour expliquer

01:10:37que dans cette affaire

01:10:38vous considérez vous

01:10:39de votre point de vue

01:10:40sans avoir eu accès aux éléments

01:10:41sans qu'il y ait eu un jugement

01:10:42sans qu'il y ait eu une condamnation

01:10:44sans qu'il y ait eu tout ça

01:10:45vous posez

01:10:46comme règle

01:10:47et comme postulat

01:10:48que vous ne vous trompez pas

01:10:49en disant

01:10:50que vraisemblablement

01:10:50il y a eu une bavure

01:10:51dans cette affaire

01:10:52c'est ça qui est dangereux

01:10:53et si

01:10:53c'est ce que vous avez dit

01:10:54ah non

01:10:55j'ai pas dit ça

01:10:55j'ai bien dit

01:10:58j'ai bien dit

01:10:59que nous

01:10:59ce qu'on peut percevoir

01:11:00comme étant une bavure

01:11:01ce serait bien aussi

01:11:02il faut arrêter

01:11:03de voir les choses

01:11:04soit tout blanc

01:11:05soit tout noir

01:11:05et j'ai dit

01:11:06que personne ne méritait

01:11:08de mourir

01:11:08pour un repu d'octobléré

01:11:09personne ne mérite de mourir

01:11:10mais en même temps

01:11:11si on s'arrête

01:11:12on ne risque pas de mourir

01:11:13exactement

01:11:13merci à tous

01:11:15d'avoir été avec nous

01:11:16lundi

01:11:16on se retrouvera bien évidemment

01:11:17direct à 10h35

01:11:19dans un instant

01:11:19c'est Thierry Cabane

01:11:21à lundi

01:11:21et d'ici là

01:11:22soyez prudents

01:11:22merci à tous

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