Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Cette journée de manifestation du 1er mai a souligné combien l'extrême gauche est prête à tout pour incendier les esprits et pourquoi pas enflammer le pays.
00:00:17Jérôme Gage, une nouvelle fois, a été la cible des manifestants de cette gauche radicale et avec lui le parti socialiste.
00:00:25J'ai entendu Arthur Delaporte, député PS du Calvados, condamner ses militants de l'ultra-gauche.
00:00:32Il était moins regardant en juin 2024 quand il remportait l'élection législative sous la bannière du nouveau Front populaire.
00:00:41Le PS s'est qualifié de traître à la cause parce qu'il marque ses distances avec la France insoumise.
00:00:46Rappelons que nombre de députés socialistes doivent leur siège à Jean-Luc Mélenchon.
00:00:51La semaine qui s'achève confirme que l'extrême gauche souhaite jeter les Français les uns contre les autres dans la rue.
00:00:59Entre l'instrumentalisation et la récupération du meurtre d'Abu Bakar Sissé et la violence entrevue hier, l'extrême gauche avance ses pions.
00:01:08Elle accuse une extrême droite imaginaire qui n'existait plus ou subsiste à la marge d'embraser le pays quand la France insoumise et ses camarades sèment le vent de la guerre civile.
00:01:20L'inversion accusatoire est un classique des trotskistes que Jean-Luc Mélenchon fréquenta dans sa jeunesse.
00:01:27Accuser l'autre de ce qu'on fait soi-même.
00:01:31Les réseaux sociaux démultiplient ces pratiques de manipulation et trouvent un écho auprès des communautés victimisées.
00:01:38Jean-Luc Mélenchon sait tout ça.
00:01:40Il bénéficie d'une immunité médiatique sidérante.
00:01:45Jusqu'à quand ?
00:01:46Voici une question intéressante.
00:01:48Il est 9h, Shana Lusto.
00:02:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:03L'auteur d'une agression antisémite est actuellement en garde à vue dans le Gard, alcoolisé.
00:02:09Il s'en est pris à un homme de 70 ans de confession juive mercredi dernier.
00:02:13Il l'a traité de sale juif, l'a frappé dans le dos et l'a roué de coups de pied une trentaine de fois.
00:02:18Selon un témoin, la victime portait une kippa.
00:02:21Le caractère antisémite est avéré selon le procureur.
00:02:24Le suspect a 45 ans.
00:02:25Il est français, sans emploi et était déjà connu pour des faits de vol.
00:02:29Marine Tondelier présente ses excuses à Jérôme Gage.
00:02:34La chef de file des écologistes a même tenté de l'appeler ce matin.
00:02:37Il faut dire qu'elle a quasiment accusé le député socialiste d'être responsable de sa propre exfiltration hier pendant la manifestation du 1er mai.
00:02:45Elle a également refusé de parler d'antisémitisme d'extrême gauche dans cette affaire.
00:02:50Rétro-pédalage ce matin.
00:02:51Donc Marine Tondelier dit qu'elle n'avait pas toutes les informations et s'excuse pour son imprécision.
00:02:56Et puis il y a toujours trop de refus d'obtempérer en France.
00:03:00Le Figaro dévoile ce matin le dernier bilan Interstate.
00:03:03On recense 25 000 refus d'obtempérer routiers l'année dernière.
00:03:07Ce qui représente 70 faits par jour et 1 toutes les 50 minutes.
00:03:12Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:13C'est à vous Pascal.
00:03:14Merci Shana.
00:03:15Rachel Kahn est avec nous ce matin.
00:03:18Eugénie Bastier, André Valini que vous connaissez.
00:03:20Joachim Lefloc, Ima, Thomas Bonnet.
00:03:23A bémousse Macron.
00:03:24A bémousse Macron.
00:03:27C'est formidable.
00:03:28Mais moi je trouve ça, en plus je trouve ça très bien.
00:03:30Et moi aussi.
00:03:30Mais moi je trouve ça très bien.
00:03:31Alors franchement je trouve ça très bien.
00:03:32A Rome des rumeurs de complots ourdis par Emmanuel Macron pour influer sur le choix du futur pape.
00:03:37Moi que M. Macron pousse, pourquoi pas le cardinal Bustillo ou le cardinal...
00:03:44Aveline.
00:03:45Cardinal Aveline.
00:03:45Surtout pas Sarah.
00:03:47Mais pourquoi pas ?
00:03:48Parce qu'il y a plusieurs lignes dans l'église sur Pascal.
00:03:51Il y a une ligne très conservatrice, très conservatrice avec Sarah et d'autres.
00:03:55Et puis il y a une ligne plus progressiste, notamment tous ceux qu'elle nommait François.
00:03:59Et j'espère que ce sont eux qui vont faire la différence.
00:04:02Ils sont majoritaires.
00:04:03Avec un petit gégé en kéfier c'est pas ça.
00:04:04Oui.
00:04:05Mais qu'est-ce que...
00:04:05Rachel Kahn.
00:04:07Arrêtez avec pitié.
00:04:08On a toujours l'impression...
00:04:09Enfin vous vous rendez compte comment vous parlez d'un homme d'église ?
00:04:11Pitié, pitié comme si...
00:04:12Mais enfin vous pouvez pas...
00:04:14Vous me sidérez.
00:04:16Pourquoi ?
00:04:16On a l'impression que le cardinal Sarah pour vous, mais ce serait...
00:04:20Pitié, pitié, vous êtes là.
00:04:22Vous vous rendez compte ?
00:04:23Ce serait un recul, oui.
00:04:24Un recul, mais bon ça serait une autre...
00:04:25Ce serait une régression.
00:04:26Mais ça serait une autre ligne, pourquoi pas ?
00:04:28Oui, ça serait une régression.
00:04:29Mais ça reste quand même...
00:04:29Mais je ne trouve pas très...
00:04:30Je préfère la ligne de François.
00:04:31Mais vous avez raison, mais c'est votre réaction.
00:04:32Vous ne pensez pas qu'un papa africain, ce serait justement un beau symbole ?
00:04:36Je vous trouve pour le coup très réactionnaire de ne pas vous renvoyer à l'Afrique un papa.
00:04:40Je ne dis pas les gens sur leur couleur de peau, leur origine géographique.
00:04:43Ce que je veux, c'est un papa progressiste, qu'il soit d'Afrique...
00:04:45Vous voulez juger sur leur opinion politique, ce qui est encore pire, franchement...
00:04:47Mais pas du tout, mais pas du tout.
00:04:49Mais votre réaction est tellement significative, pitié...
00:04:52Aujourd'hui, le cœur battant de le catholicisme étant en Afrique...
00:04:54Ah non, non, non...
00:04:55Bon, en tout cas, le cardinal Sarah, je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de chance.
00:04:57En revanche, le cardinal...
00:04:59Alors, est-ce vrai ou pas ?
00:05:00En fait, il a dîné, Emmanuel Macron.
00:05:01Il y a eu deux repas.
00:05:03Un, la veille, avec les représentants de la communauté de Saint-Edigio,
00:05:06qui sont, voilà, un courant plutôt progressiste de l'Église.
00:05:09Et puis, le lendemain, il a rencontré les quatre des cinq cardinaux français qui vont voter.
00:05:13Cardinal Bustillo.
00:05:14Le cardinal Laveline, le cardinal Bustillo.
00:05:15Écoutez, là, il est dans son rôle.
00:05:17Je crois que Georgia Melody fait la même chose.
00:05:19Non, mais c'est là...
00:05:19En fait, il y a un lobbying, en effet.
00:05:21Mais c'est pas du lobbying.
00:05:22Mais c'est pas du lobbying.
00:05:23C'est ça, c'est...
00:05:24Parce qu'un lobbying, il y a 132 cardinaux.
00:05:27Mais bien sûr.
00:05:28Enfin, que le président de la République dîne avec les cardinaux français avant un conclave...
00:05:33C'est que Trump a dîné avec les cardinaux américains.
00:05:34Mais bien sûr, tout ça est...
00:05:36C'est la tradition, c'est la règle.
00:05:37Je suis pas du tout sûre que Trump ait dîné avec les cardinaux américains,
00:05:39que Melody intrigue auprès des cardinaux italiens.
00:05:43Oui, ça me choque.
00:05:43Pourquoi ?
00:05:44Parce que l'ordre spirituel et l'ordre temporel, c'est pas la même chose.
00:05:46Non, mais Eugénie...
00:05:47Et qu'on doit distinguer les deux.
00:05:48Et je trouve que cette manière de vouloir se mêler de tout, Emmanuel Macron...
00:05:52Mais c'est la France qui...
00:05:53Pardonnez-moi.
00:05:54De façon, de faire remonter sa cote de sondage, de vouloir un pape...
00:05:56Mais non.
00:05:58Eugénie...
00:05:58Enfin, les voix du Seigneur sont impenétrables.
00:06:01On n'est pas dans la petite course aux petits chevaux politiciennes, je trouve que c'est...
00:06:04Non, c'est désolé, je suis pas...
00:06:05Mais t'es président de la République, t'as des cardinaux français...
00:06:08Non, mais on n'est pas dans...
00:06:08C'est pas cocardienne, quoi.
00:06:10Mais c'est pas...
00:06:10Mais arrêtez...
00:06:11C'est pas cocardienne.
00:06:12Moi, franchement, en tant que catholique, je me fiche que le pape soit français.
00:06:15Ah bah pas moi.
00:06:16Moi, j'aimerais bien que le pape soit français.
00:06:17Mais si c'est un mauvais pape, si c'est un mauvais pape...
00:06:19Et il sera bon, parce qu'il sera...
00:06:21C'est une tradition, Eugénie.
00:06:23Lorsqu'il y a une cérémonie officielle...
00:06:25André Valigny.
00:06:26De l'ultra-montanisme.
00:06:27Non, c'est une tradition.
00:06:28Moi, j'ai été, à un moment donné, au gouvernement.
00:06:30Je suis allé à Rome trois fois.
00:06:32Trois fois, j'ai rencontré le pape.
00:06:33Et une fois, j'y étais pour la création d'un cardinal français.
00:06:37Le cardinal Mamberti, Corse d'origine.
00:06:39Et bien, la veille de sa création de cardinal, parce qu'on dit comme ça, on est créé cardinal,
00:06:44j'ai dîné à l'initiative de l'ambassadeur de France au Vatican.
00:06:48J'ai dîné avec tous les cardinaux français, parce que c'est la tradition.
00:06:51Et heureusement qu'Emmanuel Macron a dîné avec tous les cardinaux français.
00:06:54C'est pas une tradition de tous les pays, c'est une tradition spécifiquement française.
00:06:58C'est l'ultra-montanisme.
00:06:59Guillaume de Nogaré avait giflé le pape, on s'en souvient.
00:07:01Qui avait giflé le pape ?
00:07:02Au XIVe siècle, Guillaume de Nogaré.
00:07:04Vous m'avez fait peur.
00:07:06Je n'ai pas entendu.
00:07:08Vous m'avez dit, qui a giflé ?
00:07:09Je suis d'accord.
00:07:12Il y a une tradition française de concurrence, d'entrisme politique,
00:07:16pour décider qui sera le pape, etc.
00:07:18C'est un peu très français.
00:07:19D'ailleurs, je vais vous dire, s'il voulait vraiment influencer le conclave,
00:07:30il ne dînerait pas officiellement avec eux.
00:07:33C'est un peu plus malin quand tu veux faire passer des messages.
00:07:37Tu ne t'affiches pas avec les cardinaux français dans un dîner.
00:07:40Enfin, il me semble.
00:07:41Mais je trouve qu'il est vraiment dans son rôle.
00:07:45C'est un ogariste.
00:07:47Un ogariste ? Guillaume de Nogaré ?
00:07:49Guillaume de Nogaré, c'était le maître des Templiers, non ?
00:07:52Non, c'est lui qui a persécuté les Templiers.
00:07:55Voilà, avec Maudit.
00:07:56C'est ça, Maudit.
00:07:57Jacques de Mollet.
00:07:59Maudit !
00:08:00Je vous Maudit jusqu'à la 13ème génération.
00:08:02Avec Philippe Lebel.
00:08:03Georges Marshall, qui a joué à Philippe Lebel dans les Rois Maudits.
00:08:07Et Claude Barba.
00:08:08Voilà.
00:08:08Attendez, on a des bonnes références.
00:08:10Maud Artrois.
00:08:11Voilà.
00:08:12Hélène Duc.
00:08:12Et Jean-Piat Henri-Carlac.
00:08:14Et Jean-Piat.
00:08:15Jean-Piat, bien évidemment.
00:08:16Attendez, nous connaissons nos classiques.
00:08:19Maudit !
00:08:20Bon, bref.
00:08:24Que dois-je vous dire ?
00:08:26Oui, Jérôme Guedj.
00:08:27Alors, hier, la phrase de la journée a été dite par Geoffroy Lejeun.
00:08:32Ah oui.
00:08:33Il a dit, Guillaume Guedj est mieux reçu à CNews, sur CNews.
00:08:39J'ai dit quoi ?
00:08:39Guillaume.
00:08:40Oui, Guillaume Guedj.
00:08:41C'est Guillaume de Nogaret.
00:08:42Je confonds Guillaume de Nogaret et Jérôme Guedj.
00:08:47Il est vendredi, il est temps que...
00:08:48Bon.
00:08:49Donc, il a dit, Geoffroy Lejeun, Jérôme Guedj est mieux reçu sur l'antenne de CNews
00:08:54que par les gens de gauche dans une manifestation.
00:08:58Il a tout dit.
00:08:59Il a tout dit.
00:08:59Alors, on va voir le sujet de Chloé Tarka et on en parle ensemble.
00:09:08Tout le monde déteste le PS.
00:09:11C'est le slogan scandé par certains manifestants ce 1er mai à Paris, dans un climat tendu.
00:09:16Sur cette vidéo publiée par la porte-parole socialiste Chloé Rydel,
00:09:20on voit un groupe habillé de noirs, parfois cagoulés ou masqués,
00:09:24s'en prendre violemment à des élus du Parti Socialiste dans le 13e arrondissement.
00:09:28Ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles.
00:09:30On donnait des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards.
00:09:33Un camarade a été traîné et lynché au sol.
00:09:35Un autre élu a été blessé.
00:09:38Parmi les élus visés, le député de l'Essonne, Jérôme Guedj.
00:09:42Encerclé par un groupe de personnes, il a dû être exfiltré.
00:09:46Interpellé par un journaliste sur place, il affirme vouloir rester dans le cortège.
00:09:50On ne quitte jamais la manif du 1er mai parce qu'il y a des ennemis, des travailleurs qui sont là.
00:09:55C'est des gens qui détournent et dénaturent un mouvement social.
00:10:00Le président du groupe PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, a dénoncé des violences graves et inacceptables
00:10:06et annonce saisir le procureur.
00:10:09Réaction également du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
00:10:12qui accuse l'extrême gauche de chercher à imposer une violence politique dans le pays.
00:10:16Le chef des socialistes, Olivier Faure, a annoncé que plusieurs plaintes ont été déposées.
00:10:23Deux petits messages qui me sont arrivés sur le premier thème qu'on a développé.
00:10:26D'abord Max Gouazini, que je salue, qui dit « Bravo Eugénie Bastier ».
00:10:30Donc il est complètement d'accord avec vous et je le salue Max.
00:10:32Moi je suis là pour...
00:10:33Bien sûr.
00:10:34Et puis Guy Citruc, qui est journaliste de sport, de foot et que je cite très souvent,
00:10:39qui dit « Les ultras du Paris Saint-Germain ne souhaitent pas voir un pape marseillais ».
00:10:44Voilà, il faut rappeler aussi ce lobby.
00:10:46Bon, je referme la parenthèse.
00:10:53Vous voulez qu'on écoute M. Delaporte ?
00:10:55C'est très intéressant M. Delaporte.
00:10:57Il est député du Parti Socialiste.
00:10:59Et je disais tout à l'heure, il a condamné ce qui s'est passé hier.
00:11:01Mais il s'est fait élire sur la bannière du nouveau front.
00:11:05Et demain il se fera réélire.
00:11:06Et il se fera réélire, pareil.
00:11:08Donc en fait, les gens qui ont sorti Getsch, c'est les gens qui votent pour lui.
00:11:10Donc c'est les mêmes.
00:11:12En tout cas, c'est l'extrême gauche.
00:11:14Ils sont tous ensemble.
00:11:15C'est le nouveau front populaire.
00:11:16Alors, je trouve odieux ce que Getsch a subi hier, évidemment.
00:11:21Il a tout mon soutien.
00:11:22Je l'aime beaucoup.
00:11:22C'est un ami de longue date.
00:11:24J'ai entendu, je vais me faire l'avocat du diable.
00:11:27Et je sais d'avance que je vais déplaire.
00:11:30Mais j'ai entendu Bompard dire que ce n'était pas les insoumis qui avaient fait ça.
00:11:33Ce sont des extrémistes de gauche.
00:11:34C'est des gens violents qui ne sont pas des insoumis.
00:11:37Extrême gauche, j'ai dit.
00:11:38Moi, je suis d'accord avec vous.
00:11:38Je n'ai pas dit France insoumise.
00:11:39J'ai dit extrême gauche.
00:11:40Je n'ai pas vu de condamnation de Jean-Luc Mélenchon.
00:11:42Il y a une condamnation, c'est Emmanuel Bompard.
00:11:44Parce que vraiment, quelqu'un lui demande sur les réseaux sociaux.
00:11:46Il finit par admettre qu'il faut condamner l'agression.
00:11:48Mais c'est tout.
00:11:49C'est l'extrême gauche, manifestement.
00:11:51Mais alors, est-ce qu'ils sont insoumis ?
00:11:52Je n'en sais rien.
00:11:53C'est le résultat d'une violence d'atmosphère que LFI propage depuis trois mois par ailleurs.
00:11:57Ils ont créé un climat et on en voit les conséquences aujourd'hui.
00:11:59Mais c'est l'inversion accusatoire.
00:12:01L'inversion accusatoire, mais depuis Marx, c'est connu.
00:12:05C'est-à-dire que tu accuses l'autre de ce que tu fais toi-même.
00:12:08Tu dis, et avec toute la rhétorique d'extrême droite,
00:12:11l'extrême droite, elle n'existe pas en France ou plus.
00:12:13C'est ça la vérité.
00:12:14Depuis un an, et citez-moi, une manifestation d'extrême droite depuis un an
00:12:19qui est dégénérée ou un fait qui qualifie l'extrême droite.
00:12:22Il n'y en a pas ou il n'y en a plus.
00:12:23Alors, il doit être résiduel.
00:12:24Il y a quelques personnes, sans doute, du but ou des choses comme ça, qui doivent exider.
00:12:28Mais l'extrême gauche, elle est active.
00:12:30Elle est active dans les universités.
00:12:32Elle est active dans les manifestations.
00:12:34Elle est active dans la place de la République.
00:12:36Elle est active partout.
00:12:36Mais tu dis, le problème, c'est l'extrême droite.
00:12:39Donc, ça s'appelle l'inversion accusatoire.
00:12:41Et tous les médias, wow, tombent dedans.
00:12:44C'est sidérant.
00:12:45C'est sidérant, là.
00:12:46Alors, écoutez, monsieur Delaporte.
00:12:50C'est une condamnation absolue de ces attaques.
00:12:54Je veux dire, quand on va manifester le 1er mai, c'est qu'on soutient la cause.
00:12:58Et aujourd'hui, en fait, on a une bande d'individus qui, finalement, nuisent à la cause que nous défendons collectivement.
00:13:06Donc, la réponse du Parti Socialiste est extrêmement claire.
00:13:09Il faut, face à ces black blocs, la plus grande fermeté.
00:13:13Moi, ce que je peux vous dire, c'est que c'est le Parti Socialiste dans son entier qui est attaqué.
00:13:18Quand Jérôme Guèche ou l'un de ses membres volé.
00:13:21Et donc, voilà, tous mes collègues qui étaient présents, les manifestants qui étaient présents, ont toute notre solidarité.
00:13:27Et les idiots utiles qui s'en prennent à nos membres n'ont pas compris pourquoi nous étions présents aujourd'hui.
00:13:34Nous étions présents aujourd'hui parce que nous défendons l'intérêt d'être ailleurs.
00:13:37C'est dingue.
00:13:41Cette cécité morale, cette instrumentalisation idéologique, ce clientélisme, au fond, et ce retard.
00:13:51C'est-à-dire que, normalement, on devrait avoir des leaders politiques qui sont en avance pour protéger l'ensemble des citoyens.
00:13:57Les personnes qui ont fait ça à Jérôme Guèche hier, ce sont les mêmes personnes qui soutenaient ou qui soutiennent encore Médine, invité aux journées d'été de LFI et d'Europe Écologie-Les Verts en août 2023.
00:14:12C'est absolument honteux ce calcul politique.
00:14:15Et par ailleurs, il dit qu'il soutient le PS ou que c'est le PS qui est attaqué.
00:14:20Normalement, cette manifestation, elle est pour l'ensemble des Français.
00:14:23Nous avons une extrême-gauche qui harcèle et qui viole notre devise.
00:14:30Elle viole la liberté, la liberté d'expression.
00:14:32C'est ce pourquoi Jérôme Guèche est mieux reçu à ces news que par ses amis.
00:14:37Elle viole l'égalité puisqu'on est dans l'égalitarisme et plus dans l'égalité devant la loi puisque vous êtes coupable parce que vous êtes, parce que juif.
00:14:45Elle alimente un judaïsme clandestin et donc elle viole la fraternité.
00:14:51Et c'est fou d'avoir une personne représentant politique qui n'arrive pas à mettre des mots sur le réel.
00:14:57Mais il est élu grâce à ces gens-là, Rachel.
00:15:02Si M. Delaporte n'est pas avec l'extrême-gauche, il n'est pas député.
00:15:08C'est quand même sidérant.
00:15:09J'aimerais bien savoir quel était le score d'Anne Hidalgo à la présidentielle en 2022 dans le Calvados.
00:15:13C'est précisément cette année-là qu'Arthur Delaporte a été élu député.
00:15:18Il a été réélu en 2024.
00:15:20Il avait gagné pour la première fois en 2022.
00:15:23Maintenant, concernant Jérôme Guèche, évidemment, ce qui s'est passé est inacceptable.
00:15:26Maintenant, si on essaye de réfléchir froidement, je pense qu'on peut en tirer deux conclusions à ce stade.
00:15:30La première est qu'il n'y a plus d'espace vu la récomposition politique à l'œuvre pour une ligne républicaine, une ligne laïque à gauche aujourd'hui.
00:15:36Et la deuxième, c'est que toutes les vieilles leçons de la Révolution française demeurent d'actualité.
00:15:41On trouve toujours plus pur que soi et quand on joue avec le feu, on se brûle.
00:15:44Voilà, le PS, pour sauver quelques postes, c'est lié à des profils ayant un rapport extrêmement désinhibé à la violence.
00:15:49Même Guèche, aujourd'hui, s'est désolidarisé de l'EFI, mais il a attendu le 7 octobre pour les élections européennes en 2024.
00:15:54Il était favorable à une liste d'union initialement.
00:15:58J'ai quand même du mal à avoir...
00:15:59Je voudrais quand même ajouter quelque chose.
00:16:00Eugénie Massier.
00:16:01On a vu cette semaine qu'il y a eu des premiers sondages qui sont sortis sur la présidentielle,
00:16:04où la gauche est donnée, si elle est unie, à 25-30 tours.
00:16:07Qu'est-ce que vous appelez unie ?
00:16:09C'est-à-dire qu'il n'y a qu'un candidat de gauche.
00:16:10Oui, mais LFI ?
00:16:12Non, non, non.
00:16:13LFI, plus les Verts, plus les socialistes.
00:16:16Ben si, ils sont donnés.
00:16:17Ils seraient au second tour.
00:16:18Les sondages montrent...
00:16:19Je ne peux pas finir ma phrase, André Valé ?
00:16:21Mais vous vous trompez, là ?
00:16:22Non, non, elle a raison.
00:16:23Non, elle a raison.
00:16:23C'est sans LFI.
00:16:25Non, la gauche ne fait pas 25 sans LFI.
00:16:27Ah non, non, non, sans LFI ?
00:16:29Et Mélenchon fait 8.
00:16:30Donc la gauche sans LFI est au deuxième tour.
00:16:32Elle va 20, elle n'est pas sûre du tout d'être au deuxième tour.
00:16:35Pas du tout, pas du tout.
00:16:35Vous pensez que Jean-Luc Mélenchon va faire 8 ?
00:16:38Aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il va faire.
00:16:40La gauche sans Mélenchon n'est pas au second tour.
00:16:42Ah ben non.
00:16:44Je demande à Marine Lançon de sortir le sondage cette semaine.
00:16:4720%, ça ne suffit pas.
00:16:48Elan Philippe est donné à 20%.
00:16:49Attendez, à 20%, si, à 20%.
00:16:53Elan Philippe est à 20%, donc il peut se réunir au second tour.
00:16:55Il est à 18, là.
00:16:56À 20%, la possibilité que vous soyez au second tour à 20% est possible.
00:17:02La possibilité est possible.
00:17:04La gauche ne fait pas 20% sans Mélenchon aujourd'hui.
00:17:07Qu'est-ce qui va se passer en 2027 ?
00:17:10Vous allez avoir sans doute le candidat du Rassemblement National très haut.
00:17:13Ensuite, vous avez dans un mouchoir de poche un candidat du Bloc Central qui s'effondre.
00:17:18Nous sommes d'accord, le Bloc Central s'effondre.
00:17:21Oui, s'effondre.
00:17:22Vous avez un candidat de la gauche dite républicaine qui sera en place, qui ce sera Glucksmann, François Hollande, je ne sais pas.
00:17:30Nous sommes d'accord, ça c'est le deuxième candidat.
00:17:32Et vous aurez un candidat de l'extrême gauche avec M. Mélenchon.
00:17:36Vous êtes toujours d'accord avec moi.
00:17:37Et vous pouvez ajouter un candidat des Républicains.
00:17:41Bon, ça en fait 4.
00:17:42Nous sommes d'accord.
00:17:43Tout ça va être dans un mouchoir de poche.
00:17:45C'est-à-dire que vous allez avoir entre 15 et 18, vous êtes peut-être au deuxième tour.
00:17:49Nous sommes encore d'accord.
00:17:52Bon, vous pouvez être très bien.
00:17:55En fait, le pari de Jean-Luc Mélenchon, c'est d'être au deuxième tour et de parier sur le troisième tour dans la rue.
00:18:00Parce que, voilà.
00:18:01Alors, il y a deux sondages en fait.
00:18:03Il y a le sondage là où il y a la gauche unie avec LFI, 26%.
00:18:06Mais sans LFI, il y a un autre sondage.
00:18:08On exclut LFI de cette union.
00:18:10La gauche fait 20 et LFI, 10.
00:18:12Alors, force de gauche.
00:18:14Vous voyez, je vous dis 17, 16.
00:18:16C'est ce que je vous dis.
00:18:17Regardez le mouchoir de poche.
00:18:18Donc là, tout est possible.
00:18:20Ça va être très compliqué quand même pour la gauche.
00:18:21Il y a un second tour.
00:18:21Il peut croire que la France insoumise va finir à 10% vu la dynamique de l'entraînement que Mélenchon avait imposé les deux derniers.
00:18:25Mais vous avez parfaitement raison.
00:18:26Il est toujours donné très bas et il grimpe.
00:18:28Vous avez raison.
00:18:29Si la gauche est divisée, elle ne sera pas au second tour, elle le sait.
00:18:31Donc, elle s'unira.
00:18:32Je salue Florian Bachelier.
00:18:36Florian Bachelier, il nous écoute tous les matins.
00:18:38Donc, c'est bien.
00:18:39Il devrait venir de temps en temps.
00:18:40Il dit, pour un siège, tous ces gens se sont soumis à l'extrême gauche en 2022 et 2024 en toute connaissance de cause.
00:18:45Et ils font semblant chaque jour de découvrir la profondeur de l'abîme.
00:18:48C'est Bossuet ou Olivier Faure qui disait, Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
00:18:53Ces phrases-là, j'ai vu un excellent papier d'ailleurs de Samuel Fitoussi dans le Figaro
00:18:58qui a noté toutes ces phrases qui sont dites en permanence.
00:19:03Le bingo de la droite.
00:19:03Le bingo de la droite, le bingo de la droite, voilà, mal nommé les choses.
00:19:06Et cette phrase-là, elle fait...
00:19:08C'est un classique.
00:19:09Exactement, c'est un classique.
00:19:10Alors, Marine Tondelier, qui est d'une mauvaise foi terrible, elle s'est excusée, tant mieux.
00:19:15Mais elle a dit qu'hier, lorsqu'elle avait parlé, elle n'avait pas toutes les informations.
00:19:18Si tu n'as pas toutes les informations que tu es députée en 2025, il faut que tu fasses autre chose.
00:19:24Voilà, il faut que tu fasses autre chose.
00:19:26Donc, écoutez ce qu'elle disait hier et visiblement, elle a rétro-pédalé ce matin.
00:19:30Est-ce qu'on peut parler d'un antisémitisme d'extrême-gauche ?
00:19:33Je ne vais pas répondre à cette question.
00:19:34Pourquoi ?
00:19:36Parce que je suis embêtée.
00:19:39Je suis embêtée parce que personne ne doit être révincé des manifestations.
00:19:41Mais je vois aussi comment Jérôme Gatch donne rendez-vous, vient avec 20 journalistes.
00:19:45Je pense qu'en fait, il faut faire attention.
00:19:49Il faut faire attention à ce qu'on dit surtout.
00:19:51Thomas Bonnet, elle a rétro-pédalé ?
00:19:54Elle a rétro-pédalé parce que là, ce qu'elle dit, en fait, c'est qu'elle l'accuse à demi-mot d'avoir presque organisé lui-même son exfiltration.
00:20:00Il a convié la presse.
00:20:01C'est terrible comme accusation.
00:20:03Donc, ce matin, elle publie un message sur les réseaux sociaux pour dire qu'elle avait fait preuve d'imprécision.
00:20:07Elle présente ses excuses.
00:20:09Et elle dit aussi qu'elle a tenté de joindre Jérôme Gatch, qui n'a pas encore répondu.
00:20:12Je ne sais pas comment les Français vont décoder toute cette semaine.
00:20:16Mais cette semaine, elle est importante.
00:20:19Entre la récupération, l'instrumentalisation XXL qui a été faite de la mort d'Aboubacar Sissé.
00:20:25Entre ce qui s'est fait hier, entre Mme Tondelier, entre Jérôme Gatch, etc.
00:20:28Je vous assure, ou les Français prennent, comment dire, comprennent ce qui peut se passer, ce danger de l'extrême gauche.
00:20:37Ou alors, la révolution est en place.
00:20:39On aurait tort de cantonner ce rôle à LFI.
00:20:42On voit par la voix de Marine Tondelier que, évidemment, l'idéologie, elle est aussi chez les écologistes.
00:20:46Et dans la récupération dont vous parlez cette semaine, les écologistes ont été largement à la manœuvre.
00:20:51Donc, on se tromperait d'oublier leur rôle dans tout ça.
00:20:55Oui, d'ailleurs, on voit que la division entre gauche radicale et gauche soi-disant modérée s'efface.
00:21:00Dès lors qu'il y a, sous le sceau de l'antiracisme, en fait, l'antiracisme est devenu le dénominateur commun de toutes les gauches.
00:21:08Et au nom de ce combat instrumentalisé, ils sont prêts à oublier toute leur division.
00:21:12Et c'était la même chose pendant le nouveau Front Populaire.
00:21:14C'était la lutte contre l'extrême droite et l'antiracisme instrumentalisé.
00:21:18Ce sont tous qui restent à la gauche pour s'unir.
00:21:19Il n'y a rien de commun entre eux, à part ça.
00:21:21Mais ça va être difficile quand même de renouer.
00:21:23C'est aussi facile, parce que c'est un carburant.
00:21:25Non, ça va être difficile d'être derrière.
00:21:26En fait, pour tout vous dire, je n'imagine pas Jean-Luc Mélenchon un candidat unique de la gauche avec François Hollande à côté de lui.
00:21:34Honnêtement, je n'imagine pas.
00:21:35François Hollande qui a disparu des radars.
00:21:37Je ne sais pas si vous avez des nouvelles.
00:21:39Donc, il y aura deux candidats qui font chacun.
00:21:41Pas un mot.
00:21:43C'est extraordinaire.
00:21:45Il aurait pu aussi revenir sur la réforme des territoires qu'il a mis en place et qui coûte une blague.
00:21:49Mais paraît-il que vous êtes aussi responsable.
00:21:50Il faudrait un petit peu de temps pour en parler, parce que la caricature est facile, Pascal.
00:21:55Paraît-il que c'est vous qui étiez à l'origine de la manœuvre.
00:21:58Mais ça nous coûte plus cher.
00:21:59On a fait la moitié de ce qu'on voulait faire.
00:22:01À cause des conservateurs du Sénat comme de l'Assemblée, de droite comme de gauche.
00:22:04Ah, c'est jamais de votre faute.
00:22:05Vous verrez la note que je vous en dis.
00:22:06C'est jamais de votre faute.
00:22:07C'est-à-dire que vous avez faute.
00:22:09Alors, je le dis, il y a 13 régions qui ont été faites.
00:22:12C'était pour économiser de l'argent.
00:22:14Non.
00:22:15Ah, ce n'était pas pour ça.
00:22:16Ah non, pas du tout.
00:22:16Ah bon ?
00:22:17Vous avez déjà vu la gauche vouloir économiser de l'argent, Pascal ?
00:22:20Ce n'était pas fait pour ça.
00:22:21C'était pour simplifier le mille-feuille territorial.
00:22:23Eh bien, c'est pire.
00:22:24On avait commencé avec Balladur, le comité Balladur dont je faisais partie, sous Nicolas Sarkozy.
00:22:28C'est pire.
00:22:28Qui a fait voter une très bonne loi.
00:22:30Mais on est allé plus loin.
00:22:31Il fallait compléter cette loi.
00:22:32C'est pire.
00:22:32Les conservateurs.
00:22:33Ah, c'est de la faute des sénateurs.
00:22:34De droite comme de gauche.
00:22:35Des sénateurs comme des députés.
00:22:37Vous êtes formidables, en fait.
00:22:38C'est jamais de votre faute.
00:22:39A eu pour résultat qu'on a fait la moitié de ce qu'on voulait faire.
00:22:41C'est jamais de votre faute.
00:22:42Lou, ça nous a coûté.
00:22:43Je vous assure, André.
00:22:43C'est de la faute de la gauche et de la droite réunis.
00:22:45Oui, c'est ça.
00:22:46C'est jamais de la faute de la gauche.
00:22:47C'est jamais de votre faute.
00:22:48C'est jamais de votre faute.
00:22:49Mais c'est pas grave.
00:22:50On dirait des enfants.
00:22:51C'est pas moi, madame.
00:22:51Juste sur ton de lier, quand même.
00:22:54Oui.
00:22:54Il y a deux ans, cette personne a invité Médine aux journées d'été des Verts.
00:23:03Et pour se dédouaner une nouvelle fois, donc effectivement, je suis d'accord avec vous,
00:23:07c'est que ça remonte à très loin.
00:23:09Elle distingue le bon antisémitisme de gauche, déracisé, et le mauvais antisémitisme d'extrême droite.
00:23:18C'est absolument honteux et abject.
00:23:20Parce que la réalité, c'est qu'aujourd'hui, pardon, le carillon, mais c'est qu'aujourd'hui,
00:23:26les Juifs ont du mal à exister en France, voilà.
00:23:29Et vous avez tellement raison.
00:23:31Le carillon, et j'ai une petite surprise, une petite chanson pour vous.
00:23:37Voilà ce que je voulais vous dire.
00:23:40Voilà ce que je voulais vous dire, cher Thomas.
00:23:43Et pourquoi ?
00:23:44Je ne comprends pas ce message du tout.
00:23:46Parce que, pourquoi je vous chante ça, cher Thomas ?
00:23:52Parce que le 2 mai 1950, il n'était pas né.
00:23:58Il y a Edith Piaf.
00:23:59Ma mère, oui.
00:24:02Edith Piaf enregistrait.
00:24:04Ce qui est peut-être la plus belle chanson française,
00:24:08en tout cas celle qui arrive généralement en tête de tous les classements,
00:24:12et qui a immortalisé Céline Dion, bien sûr, le soir,
00:24:18qui était le, j'allais dire, le seul moment vraiment intéressant de cette soirée,
00:24:21mais bon, c'est uniquement pour provoquer que je dis ça, bien évidemment.
00:24:25Mais qui était, je dirais, le meilleur.
00:24:26Voilà, qui était le meilleur moment de cette soirée d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:24:31Vous allez bien ?
00:24:32Ça me touche beaucoup, vous lanciez un hymne à l'amour comme ça.
00:24:35J'ai pensé à vous.
00:24:36C'est quoi votre programme aujourd'hui ?
00:24:39Alors aujourd'hui, on va parler de la santé mentale,
00:24:40notamment chez les personnalités.
00:24:42Ah, bah écoutez, j'ai quelques noms à vous proposer,
00:24:45parce que là, on vient d'en parler, on a trois ou quatre.
00:24:48Il y avait eu un livre comme ça,
00:24:51« Ces malades qui nous gouvernent », je crois, il y a quelques années.
00:24:55À la suite du décès du président Pompidou.
00:24:57Oui, alors ça, c'est des malades, malades, si j'ose dire,
00:25:00mais les malades psychiques, psychologiques.
00:25:02Est-ce qu'il faut être fou, à votre avis,
00:25:03est-ce qu'il faut être fou pour être un homme de pouvoir,
00:25:04ou est-ce qu'il faut être dérangé pour être un homme de pouvoir ?
00:25:06Pour être candidat à la présidentielle, il faut avoir un grain de folie, oui.
00:25:09Oui, mais grain de folie, c'est positif.
00:25:12Moi, la vraie folie ou la vraie...
00:25:15Il faut être un peu paranoïaque en politique, oui.
00:25:17Ah oui ?
00:25:18Oui, oui.
00:25:19Et vous trouvez que vous êtes paranoïaque, vous ?
00:25:21Moi, je ne vous trouve pas très paranoïaque.
00:25:23En fait, je vous trouve plutôt normal.
00:25:24Ah bah, c'est gentil.
00:25:26C'est vrai ?
00:25:26C'est gentil.
00:25:27Non, mais c'est vrai.
00:25:28Bon, on vous libère, Thomas.
00:25:30Vous aussi, vous êtes normal.
00:25:31Oui, j'essaie de l'être, c'est positif, oui.
00:25:33Il y a des gens normaux dans nos métiers.
00:25:35Le président normal.
00:25:36Ça n'existe plus la normalité, Pascal.
00:25:37Non, mais vous voyez.
00:25:38On ne peut pas parler de normalité.
00:25:39Bon.
00:25:40Bon, bah, en tout cas, on va marquer une pause.
00:25:42Il est 9h24 et on revient, bien sûr.
00:25:44On parlera de Marine Le Pen qui faisait un discours hier.
00:25:49On parlera de Nicolas Bedeau.
00:25:50J'adore l'interview de Nicolas Bedeau.
00:25:52Je trouve ça formidable.
00:25:53Et puis, Gérald Darmanin est candidat à The Voice.
00:25:57Ah, génial.
00:25:58Ah oui, il est candidat à The Voice.
00:25:58On va se retourner.
00:25:59Eh bien, exactement, on l'écoutera chanter.
00:26:02A tout de suite.
00:26:06Il est 9h31.
00:26:09André Valigny, quand il vient de nous voir, c'est dur, hein ?
00:26:12Ouais, c'est dur, oui.
00:26:12Ah, oui.
00:26:13Au moins que c'est le vendredi, j'ai le week-end pour me remettre.
00:26:17En tout cas, c'est un plaisir de vous avoir.
00:26:19Ah oui, bah, je vois, oui.
00:26:20Mais bien sûr, parce que vous êtes turc.
00:26:23Absolument pas.
00:26:24Vous n'avez pas le droit de dire ça.
00:26:25Un petit peu.
00:26:26Mais pas du tout.
00:26:27Ce n'est pas vrai.
00:26:27Vous êtes bien aidé par Eugénie, au plus.
00:26:29Mais à Eugénie, je fais juste un petit mot.
00:26:34Eugénie, on me dit, parce que j'ai plein de messages.
00:26:36Alors, je ne cite pas, évidemment, mes interlocuteurs.
00:26:39Eugénie se trompe pour une fois.
00:26:41Il faut ajouter qu'il pourrait y avoir deux candidats du Bloc Central.
00:26:47Donc, vous êtes trompé, disait mon interlocuteur.
00:26:51Je dis juste que si elle n'est pas unie, ça va être très difficile pour la gauche de ne pas être au second tour.
00:26:56Donc, la tentation de l'unité va...
00:26:58Moi, je ne serais pas étonnée qu'il y ait un candidat unique.
00:27:00Qui se débrouille pour avoir un candidat unique.
00:27:01Jean-Luc Mélenchon avec...
00:27:03Et si Jean-Luc Mélenchon n'y va pas, si c'est François Ruffin ?
00:27:05François Ruffin ?
00:27:06Vous pensez que Jean-Luc Mélenchon va laisser passer son tour ?
00:27:08Alors là, franchement, là...
00:27:10Vous sous-estimez le pouvoir d'unité, la force de l'unité à gauche.
00:27:13Ils l'ont fait pendant le NFP, ils l'ont fait aux législatives.
00:27:16Pourquoi ils ne le feraient pas pour la présidentielle ?
00:27:17C'est pour ça qu'on échange, peut-être que vous avez raison.
00:27:20Barbara Durand, il est 9h32, Barbara, le rappel des titres.
00:27:27Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:29A la une de l'actualité, une adolescente de 14 ans, portée disparue en Vendée.
00:27:34La gendarmerie a publié un appel à témoins.
00:27:36Elle s'appelle Océana Michel, elle mesure environ 1m60 et a les cheveux châtains.
00:27:41Elle a été vue pour la dernière fois à Chaland, mercredi dernier.
00:27:44Elle était partie à pied ménée, jamais revenue.
00:27:49596 millions d'avoirs criminels saisis en 2024, annonce de l'Office national antifraude.
00:27:55Parmi les saisies, espèces, comptes bancaires, crypto-monnaies, voitures, montres de luxe et même immeubles.
00:28:01Leur total est en très forte hausse.
00:28:03Il s'est levé à 159 millions en 2023.
00:28:07Et puis le record du monde de la plus grande danse des canards battus.
00:28:11Regardez hier dans le village de Rousnac, dans l'Aveyron.
00:28:151500 personnes se sont réunies pour effectuer cette mythique chorégraphie.
00:28:19Je vous laisse profiter.
00:28:20C'est la France, qu'est-ce que vous voulez ? Le record du monde de la danse des canards, c'est ça ?
00:28:26De la plus grande longueur de la danse des canards ?
00:28:301500 personnes.
00:28:31Mais oui, c'est la France.
00:28:32Oui.
00:28:33Je la connais mieux que vous.
00:28:34Et après, vous dites que je suis tête de turgues.
00:28:37Ah non, non, mais écoutez, pas parce que vous habitez le 7ème arrondissement.
00:28:40Oh non, arrêtez, ça fait deux fois, pas d'attaque personne.
00:28:42Et moi, je suis élu d'un canton où il y a des gens qui font la danse des canards tous les week-ends.
00:28:48Et je suis élu de ce canton depuis 33 ans.
00:28:50Et toujours réélu.
00:28:51Malgré mon étiquette infâme de socialiste.
00:28:53Est-ce que vous dansez la danse des canards ?
00:28:55Dans ce canton populaire depuis 33 ans.
00:28:58Le canton de Thulin en Isère.
00:28:59Je vais vous dire quelque chose, cher André.
00:29:02Vous n'avez pas le monopole du cœur.
00:29:03Vous ne l'avez pas.
00:29:04Vous n'avez pas le monopole de la danse du canard.
00:29:06J'ai un cœur, moi aussi, qui va à sa mesure.
00:29:09Et je trouve toujours choquant de s'arranger de monocole du corps.
00:29:12Vous ne l'avez pas.
00:29:13Vous ne l'avez pas fait avec l'accent aujourd'hui.
00:29:14Non, vous n'avez pas le monopole du cœur.
00:29:16Vous n'avez pas.
00:29:16Un cœur, moi aussi, qui va à sa mesure.
00:29:19Vous ne l'avez pas.
00:29:20Bon.
00:29:22Sérieusement.
00:29:22Sérieusement, Marine Le Pen, hier, qui a dénoncé l'immigration de masse.
00:29:27Et avec ses conséquences, c'était à Narbonne.
00:29:34Tous les Français sont aujourd'hui victimes de la terrible injustice
00:29:38qui leur est faite depuis 50 ans.
00:29:40Cette injustice est la destruction méthodique par l'immigration de masse,
00:29:44par la fédéralisation européenne,
00:29:46par l'effondrement assumé de notre potentiel productif, industriel, énergétique,
00:29:51par l'abandon de l'école de la République,
00:29:53la destruction méthodique de notre contrat social.
00:29:57Depuis 30 jours, c'est pour mon honneur et pour mon innocence que j'ai dû m'engager dans une nouvelle bataille.
00:30:05Avec pour seul horizon la possibilité de vous représenter dans deux ans à la prochaine élection présidentielle.
00:30:12Aux législatives de 2024, ils vous ont volé la victoire.
00:30:23Aujourd'hui, ils veulent vous voler celle de 2027.
00:30:27Mais ils n'y arriveront pas.
00:30:35Marine Le Pen n'a pas raison.
00:30:37Personne ne vole la victoire à personne.
00:30:40Ce sont les Français qui ont été sensibles aux arguments du nouveau Front populaire,
00:30:45aux arguments mis en place notamment, c'est vrai, par Gabriel Attal et par la gauche,
00:30:49par Édouard Philippe, etc.
00:30:51Et les Français, ils votent.
00:30:52Et puis c'est vrai que pendant les élections législatives,
00:30:56ils ont découvert parfois des candidats intronisés par le Rassemblement national
00:31:02qui n'étaient peut-être pas à la hauteur.
00:31:04La campagne d'entre-de-cours du RN a été très très mauvaise pendant l'élection.
00:31:07Ça explique aussi le résultat.
00:31:09Ce qui est vrai aussi, c'est que le Rassemblement national est regardé comme aucun autre parti en France.
00:31:15Que si vous allez sur les autres partis,
00:31:17je pense que vous trouverez aussi des personnalités, à mon avis, qui sont contestables.
00:31:22Mais c'est le privilège rouge.
00:31:25C'est le privilège rouge qui existe en France.
00:31:27Donc Marine Le Pen, elle le sait.
00:31:29Et c'est pour ça d'ailleurs qu'elle dit, si je gagne, je gagnerai seule.
00:31:33Et elle n'a pas tort.
00:31:34Après, il y aura peut-être une refondation.
00:31:37Comment ?
00:31:38Non, mais seule, je ne suis pas sûre qu'elle puisse gagner.
00:31:40C'est la question.
00:31:41C'est la question.
00:31:43Juste un petit mot parce que mon interlocuteur, qui est en liaison directe avec vous, souhaite vous parler.
00:31:50Je voudrais lui donner votre portable parce que ce serait plus simple.
00:31:52Il dit, Eugénie persiste dans l'erreur.
00:31:55La majorité du PS pense pouvoir gagner la présidentielle.
00:31:57Et pour ça, il faut se couper de Mélenchon.
00:31:59Et les sondages testants des situations où Philippe et Attal sont candidats ensemble,
00:32:04c'est-à-dire présents au premier l'un contre l'autre, vont bientôt paraître.
00:32:07Cela changera les stratégies.
00:32:10Le seuil de qualification, disons-le, va être ramené à ce bas.
00:32:12Je ne pense pas.
00:32:13Ce qui veut dire que la gauche seule peut...
00:32:14Raphaël Boussmail fait un peu plus de 10% aux européennes.
00:32:18Je ne pense pas que la gauche modérée fasse plus de 15%.
00:32:24Je suis peut-être naïve, mais je...
00:32:27Il n'y a pas une question de naïveté, il peut y avoir des...
00:32:29Entre la gauche de la Macronie, la gauche républicaine...
00:32:34En fait, c'est le hollandisme.
00:32:35Il y a une droitisation du pays, Pascal, qui fait que le périmètre de la gauche,
00:32:38il est très réduit.
00:32:39La gauche, c'est 30%.
00:32:39Vous avez raison, mais l'important, c'est d'être au deuxième...
00:32:42En fait, c'est toujours la même équation.
00:32:45Si vous êtes au deuxième...
00:32:46François Hollande, admettons François Hollande, il incarne ça.
00:32:50Il est au deuxième tour contre Marine Le Pen ou Jordan Bardella.
00:32:53Qui gagne ?
00:32:54François Hollande.
00:32:54Bon, ben voilà.
00:32:55Donc, le but, c'est d'être au deuxième tour.
00:32:58Oui, pour le deuxième...
00:32:58Moi, je vous dis, Pascal...
00:33:00Ce qui n'est pas sûr, d'ailleurs, ce que vous dites.
00:33:01La pression pour l'unité à gauche va monter, il va y avoir des primaires.
00:33:05Et je pense qu'on n'est pas à l'abri d'une candidature unique à gauche en 2026.
00:33:09Et l'intérêt du RN, c'est d'avoir qui au deuxième tour en face de soi ?
00:33:13Jean-Luc Mélenchon.
00:33:14Jean-Luc Mélenchon.
00:33:15C'est pour ça que tout ça...
00:33:16Il faut quand même être très prudent sur Glucksmann,
00:33:18puisque la sociologie électorale des Européens n'a rien à voir avec celle de la présidentielle.
00:33:21Les écolos, les socialistes sont beaucoup plus hauts aux Européens.
00:33:24André Valigny.
00:33:25Oui, je pense qu'il n'y aura pas en même temps Édouard Philippe et Gabriel Attal.
00:33:29Ce sera l'un ou l'autre.
00:33:30Je pense qu'il peut y avoir un ticket assez intéressant pour la droite.
00:33:34Et les macronistes, c'est Édouard Philippe, Gérald Darmanin.
00:33:36Ça, ça peut faire un peu plus de 20.
00:33:38S'il veut l'être au deuxième tour, à mon avis, c'est ce qu'il faut qu'il fasse.
00:33:41Étant précisé que dans cette hypothèse, le candidat LR, qui pourrait être évoqué au Retailleau,
00:33:45serait très bas.
00:33:46Il serait à 8 ou 10, après les sondages.
00:33:48Bon, je vous propose qu'on ne fasse pas trop l'hypothèque.
00:33:50Ce sont quand même des discours très antagonistes, notamment sur l'islamisme d'Armanin et Philippe.
00:33:54Écoutez, j'avais prévu de ne pas...
00:33:55Puisque vous parlez de Gérald Darmanin, qu'on est vendredi.
00:33:58Oui.
00:33:59On va prendre un peu de légèreté.
00:34:00Oui.
00:34:01Et Gérald Darmanin, hier, il était où, d'ailleurs, Gérald Darmanin ?
00:34:05C'était dans le Nord, mais je ne sais plus le nom de la ville.
00:34:08Il était à Lincelle.
00:34:10Lincelle, voilà.
00:34:11Lincelle.
00:34:11Et il était quoi ? Dans une maison de retraite.
00:34:12C'était un repas des anciens.
00:34:14Voilà.
00:34:14Oui.
00:34:15Un repas des week-ends.
00:34:17Je ne crois pas que c'était dans une maison de retraite.
00:34:18C'était dans une salle des...
00:34:19Bon.
00:34:19Et il a chanté.
00:34:21Alors, il a chanté comme d'habitude.
00:34:24Bon.
00:34:25Donc...
00:34:26Pas comme d'habitude, justement.
00:34:28Il a chanté comme d'habitude, mais pas comme d'habitude.
00:34:30Exactement.
00:34:31Donc, on va écouter.
00:34:33Et puis, je vous ai apporté, moi, les paroles.
00:34:34Comme ça, on pourra faire la chorale de ces news ce vendredi matin
00:34:38pour donner un peu de légèreté à nos débats.
00:34:40Je vous propose d'écouter M. Darmanin qui chante comme d'habitude
00:34:43et vous me dites ce que vous en pensez.
00:34:44Sous-titrage Société Radio-Canada
00:34:53Sous-titrage Société Radio-Canada
00:34:59Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:08Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:17Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:25Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:36:04Sous-titrage Société Radio-Canada
00:36:13Bon, je signale qu'il y a toute la chanson.
00:36:16Mais on va quand même attendre le refrain.
00:36:18Parce que le refrain, il faut aller haut.
00:36:19Il faut aller le chercher.
00:36:20Et après, on arrêtera.
00:36:23Parce que le refrain n'est toujours pas passé.
00:36:25Il ne faut pas faire pour être élue.
00:36:26Comment ?
00:36:26Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour être élue ?
00:36:27Alors, écoutez.
00:36:28Alors, c'est la mère de, visiblement, la dame.
00:36:31C'est la mère de...
00:36:31La mère, d'accord.
00:36:32La mère, M-A-I-R-E.
00:36:33Non, ce n'est pas la mère de M. Darmanin.
00:36:36Voilà.
00:36:38Voilà.
00:36:39Ça, c'est le refrain.
00:36:45C'est trop lent.
00:36:45Vous voyez, c'est une version lampe.
00:36:48C'est pas la version boîte de nuit.
00:36:54La meilleure version, c'est celle de Sardou.
00:36:56Bah oui.
00:36:58Celle de Sardou est excellente.
00:36:59Et Nina Simone aussi.
00:37:00Non, mais c'est vrai que la version de Sardou, elle est géniale.
00:37:02Elle est géniale.
00:37:02Elle est géniale.
00:37:03Elle a fait là au début.
00:37:04Mais bien sûr.
00:37:05Extraordinaire.
00:37:05Mais bon, la voix de Sardou.
00:37:07La voix de Sardou, c'est la plus belle voix du monde.
00:37:09Vous allez le voir à Grenoble.
00:37:10L'année dernière.
00:37:11Bah oui.
00:37:13Dans les temps socialistes, vous voyez.
00:37:14Et tout en faisant la danse des canards.
00:37:18Non, non, je ne la fais pas.
00:37:19Regardez la salle.
00:37:20Bon, alors.
00:37:21Alors, bon, je vous ai apporté les petites...
00:37:23Vous avez devant vous les chansons.
00:37:26Donc, on va...
00:37:26Je ne sais pas si on va aller jusqu'au bout.
00:37:28Mais on va faire quelques notes pour voir.
00:37:29Parce que c'est vendredi.
00:37:30On a a cappella ?
00:37:31Ah non, pas a cappella.
00:37:32On a la version.
00:37:33Vous allez pouvoir, pourquoi pas, être accompagnés.
00:37:37C'est la chorale de Zenio.
00:37:39Vous commencez à la musique.
00:37:40Souscule, tu ne te réveilles pas.
00:37:44Comme d'habitude, sur toi, sur toi, je remonte le bras.
00:37:51On n'est pas dans le tempo, la limite.
00:37:53J'ai peur que tu aies froid.
00:37:55Mais chante bien, Rachet.
00:37:56Comme d'habitude, ma main caresse tes cheveux.
00:38:03Presque malgré moi, comme d'habitude.
00:38:08Mais tu me tournes le dos.
00:38:14Comme d'habitude, comme d'habitude.
00:38:16Comme d'habitude, comme d'habitude.
00:38:22Ah ben, ce n'est pas tout de suite l'offre.
00:38:23Et puis, je m'habille très vite.
00:38:24Je sors de la chambre, comme d'habitude.
00:38:26Bon, c'est Jacques Revaud, évidemment, qui avait fait imaginer cette chanson avec Claude François.
00:38:31Reprise par Sinatra, Pon Anka, etc.
00:38:33La phrase qui est la plus bouleversante, je trouve, c'est...
00:38:37Je vais jouer à faire semblant.
00:38:40Comme d'habitude.
00:38:41Je voulais que je vous raconte une anecdote un peu personnelle sur cette chanson.
00:38:44Et comment ?
00:38:45Il l'a sortie en 67, à peu près, je crois.
00:38:49J'avais 11 ans.
00:38:49On était devant la télévision en famille.
00:38:52Et à la fin de la chanson, j'ai dit à mes parents, je ne me marierai jamais.
00:38:55Alors, mon père m'a dit, mais il m'appelait mon Didou.
00:38:58Pourquoi tu dis ça, mon Didou ?
00:38:59Je dis, parce que ma femme, ce sera ça.
00:39:01Je vivrai ça.
00:39:02Je ne veux pas vivre ça.
00:39:03Donc, je ne veux pas me marier.
00:39:05Et mon père m'a dit, mais non, toutes les femmes ne sont pas comme celles de la chanson.
00:39:08Mais je me suis marié quand même et je suis très heureux avec ma femme.
00:39:11Mais vous voyez comme une chanson peut influer sur le psychisme d'un enfant.
00:39:14Et c'est curieux que vous imaginiez surtout que les femmes...
00:39:15Vous connaissez, vous avez compris les paroles ?
00:39:17Je remercie.
00:39:20Vous êtes désagréable.
00:39:21Mais ce n'est pas que la femme...
00:39:22Toutes les femmes sont...
00:39:23Voilà.
00:39:24En plus, cette chanson, vous savez pour qui elle avait été écrite, parait-il ?
00:39:27Parait-il qu'elle aurait été écrite pour France Galle.
00:39:30Ah oui.
00:39:30Parce qu'ils se sont quittés avec France Galle.
00:39:33Et Eugène Saccomano, qui produisait quelques spectacles,
00:39:36m'avaient raconté que d'abord, Claude François n'était pas toujours sympa avec France Galle.
00:39:40Mais Claude François l'appelait après les concerts, au téléphone.
00:39:45Et elle avait interdiction de raccrocher le téléphone.
00:39:49Ce qui fait que le téléphone était, si j'ose dire, branché toute la nuit,
00:39:53même si l'un et l'autre dormaient.
00:39:55Ah oui, ça...
00:39:57Il a été odieux avec elle, hein ?
00:39:58Quand elle a gagné l'Eurovision...
00:39:59Oui.
00:40:00On voit ça dans le film Clo-Clo, vous savez...
00:40:02Bon, revenons à cette actualité dramatique avec, hier, en tout cas grave,
00:40:08ce qui s'est passé dans les manifestations,
00:40:11et la prise de parole de Jean-Luc Mélenchon,
00:40:13qui a, effectivement, qui met en place son combat contre le racisme,
00:40:17alors que là, on le répète,
00:40:20l'inversion accusatoire,
00:40:23le classique des trotskistes,
00:40:25l'extrême-gauche est antisémite,
00:40:27et elle accuse les autres d'être racistes.
00:40:30Donc on est...
00:40:30L'extrême-gauche est antisémite et raciste.
00:40:32Oui.
00:40:33Puisqu'elle fait des sous-citoyens,
00:40:35notamment des musulmans, des noirs, etc.
00:40:38Ils n'ont pas le droit de réfléchir par eux-mêmes,
00:40:39donc elle est raciste.
00:40:40Et regardez cette petite séquence,
00:40:42et regardez, vous savez,
00:40:43les gens qui sont derrière Jean-Luc Mélenchon.
00:40:46Vous savez, dans les voitures,
00:40:47il y a des petits chiens qui font comme ça, etc.
00:40:51Je trouve que c'est l'image,
00:40:52dit beaucoup, du rapport qu'ils ont
00:40:54avec leurs gourous, leurs leaders maximaux, etc.
00:40:57Alors c'est vrai qu'il y a des purges.
00:40:59Ne citez pas dans la ligne,
00:41:00M. Corbière, Mme Garrido, Mme Simonnet.
00:41:02Un Lambertiste Mélenchon.
00:41:03Voilà, c'est un Lambertiste, c'est un trotskiste.
00:41:06En tout cas, il est passé par ça.
00:41:08Donc regardez cette séquence,
00:41:09et vous me dites ce que vous en pensez.
00:41:12Honte à ceux qui viennent nous dire
00:41:14que c'est de la récupération communautariste
00:41:17que d'affirmer notre compassion,
00:41:22notre identification à la victime de l'islamophobie.
00:41:26Oui, j'ai dit l'islamophobie,
00:41:29c'est-à-dire quelque chose qui est pire que la haine.
00:41:32C'est la folie légitime,
00:41:34la folie meurtrière,
00:41:36qui tue.
00:41:38Pourquoi ?
00:41:40Parce qu'elle va au bout de ce qu'est le racisme.
00:41:42Elle ne voit plus une personne humaine.
00:41:45Elle voit une couleur.
00:41:46Elle voit une religion.
00:41:48Elle oublie que tout cela n'a lieu qu'avec des êtres humains.
00:41:52C'est pourquoi le 1er mai
00:41:53est pour nous un rassemblement antiraciste.
00:41:58Et elle est raciste
00:42:00de toutes les périodes.
00:42:02Alors que c'est eux qui le sont.
00:42:04En tout cas, avec M. Gage,
00:42:07l'extrême-gauche.
00:42:08Ça traduit quand même une mutation
00:42:09vraiment très intéressante.
00:42:11Le 1er mai, c'était quand même la fête du travail,
00:42:13des travailleurs.
00:42:14C'est l'usine,
00:42:15c'est le rapport de la gauche authentique au social.
00:42:17Et là, il assume totalement
00:42:19la mutation du social au sociétal
00:42:21et de la lutte pour les travailleurs
00:42:22à la lutte antiraciste.
00:42:23L'antiracisme est devenu le corpus idéologique
00:42:25de la gauche et de l'extrême-gauche.
00:42:26C'est d'ailleurs leur seul point d'unité.
00:42:28Parce que qu'est-ce qu'il y a de commun
00:42:29entre l'EPS et Jean-Luc Mélenchon ?
00:42:32C'est la lutte antiraciste
00:42:33puisqu'ils n'ont rien de commun
00:42:34sur l'Union Européenne,
00:42:35sur le social,
00:42:36sur les retraites à la limite.
00:42:38Et l'extrême-droite imaginaire.
00:42:40C'est ça, la vraie rhétorique.
00:42:43C'est l'extrême-droite qu'il faut combattre.
00:42:44Au nom de l'antiracisme, etc.
00:42:46C'est vraiment devenu le corpus.
00:42:48L'antiracisme est le seul corpus idéologique
00:42:50qui reste à la gauche.
00:42:50Une gauche qui est rétrécie électoralement,
00:42:52qui n'a rien d'autre à proposer
00:42:53que la peur, le fantasme
00:42:55d'une antifasciste
00:42:57éternellement recyclée.
00:43:00L'antiracisme est devenu fou traduit
00:43:01Oui, en effet, je suis tout à fait d'accord avec vous,
00:43:03Eugénie, une mutation de la gauche française
00:43:05toute entière.
00:43:06Mais on voit dans cette image
00:43:07une mutation de Jean-Luc Mélenchon lui-même.
00:43:10J'aimerais lui poser une question
00:43:11que personne dans l'espace médiatique
00:43:12ne lui posera.
00:43:13Est-ce qu'il a lui-même fait
00:43:14montre de racisme en août 2016
00:43:16lorsqu'il déclarait
00:43:17qu'il vaudrait mieux que les migrants
00:43:18restent chez eux ?
00:43:19Quand il qualifiait l'immigration
00:43:20d'exil forcé et de souffrance,
00:43:21quand il mettait dans son programme présidentiel
00:43:23en 2017,
00:43:24la première tâche est de permettre
00:43:25à chacun de vivre chez soi.
00:43:27De même, est-ce qu'il était islamophobe
00:43:28en 2010 quand il disait
00:43:31personne ne lui posera cette question,
00:43:33le de poids de mesure, vous le savez,
00:43:34à de beaux jours devant lui ?
00:43:35C'est pire que ça,
00:43:36parce que cette extrême gauche-là,
00:43:37elle est essentialiste.
00:43:39C'est-à-dire que vous n'avez pas besoin
00:43:41de travailler.
00:43:43Quand on est dans la victimocratie,
00:43:45le fait même d'avoir une couleur de peau,
00:43:47une certaine religion,
00:43:48vous fait monter en grade
00:43:49sans que vous ayez besoin de travailler.
00:43:52Donc c'est précisément l'inverse.
00:43:54Et par ailleurs,
00:43:54je suis entièrement d'accord avec Pascal,
00:43:56c'est lorsqu'on écoute les propos
00:43:57de Jean-Luc Mélenchon,
00:43:59c'est très précisément
00:44:00ce qu'il incarne,
00:44:03c'est-à-dire pire que la haine.
00:44:04Vous voyez ce qui est dramatique
00:44:05pour les gens authentiquement de gauche,
00:44:09c'est que ce 1er mai, finalement,
00:44:11on aura parlé de tout,
00:44:12sauf des questions sociales,
00:44:13des conditions de travail,
00:44:15de l'augmentation des salaires,
00:44:16du pouvoir d'achat.
00:44:17On n'aura parlé que des problèmes
00:44:19créés par les insoumis,
00:44:20l'agression de Gage,
00:44:21parce que, c'est ce que disait Eugénie,
00:44:23on est passé de la question sociale
00:44:25à la question sociétale,
00:44:26aux questions sociétales.
00:44:27Et c'est ça qui fait que notre électorat
00:44:29est parti au Front National,
00:44:30parce que l'électorat populaire
00:44:32ne se reconnaît plus
00:44:33dans ces questions sociétales.
00:44:35André Valigny,
00:44:35qui a parlé de la question sociale hier,
00:44:37qui a parlé du travail,
00:44:38qui a parlé de la justice économique
00:44:39dans son meeting,
00:44:39c'était à le Rassemblement National.
00:44:41Ensuite, il ne faut pas être surpris
00:44:42que le RN fasse un tel score
00:44:44chez les employés,
00:44:44chez les ouvriers européens,
00:44:4653% des ouvriers
00:44:47qui votent pour eux.
00:44:47Le RN, effectivement,
00:44:48j'allais vous répondre,
00:44:49le RN, hier,
00:44:50vous auriez dû écouter
00:44:51Mme Le Pen,
00:44:52parce qu'en fait,
00:44:53tout ce qu'elle dit
00:44:54peut avoir un écho pour vous.
00:44:56Dans les classes populaires, oui.
00:44:57Mais pour vous aussi ?
00:44:58Et c'est les rapports français.
00:44:59Parce que précisément,
00:44:59elle parle de ça.
00:45:00Oui, oui.
00:45:01Donc, en fait, vous êtes...
00:45:02Il faut qu'on reconquiert cet électorat
00:45:04en se détachant
00:45:05de la France insoumise.
00:45:06Et ce qui est juste fascinant...
00:45:07Ou alors, vous pouvez voter peut-être
00:45:09pour le RN,
00:45:10comme ça, ça sera direct
00:45:11puisqu'il s'occupe
00:45:13de ces sujets-là.
00:45:14Vous pouvez aller direct
00:45:15si vous le souhaitez.
00:45:16Non, je ne le souhaite pas.
00:45:18En plus, si vous souhaitez
00:45:18voter Mélenchon,
00:45:19je ne voterai jamais Le Pen,
00:45:21vous ne voterai jamais Mélenchon.
00:45:22Si vous me permettez,
00:45:24je ne mets pas Jean-Luc Mélenchon
00:45:25et Marine Le Pen
00:45:26aujourd'hui en France
00:45:28sur le même plan.
00:45:29Vous les mettez ?
00:45:30Ce sont des extrémistes.
00:45:31Vous les mettez ?
00:45:32Vous les mettez ?
00:45:33Vous trouvez que Mme Le Pen
00:45:34est d'extrême droite
00:45:34et est à l'extrême droite
00:45:35comme M. Mélenchon
00:45:36est à l'extrême gauche ?
00:45:37Oui, je pense.
00:45:38Vous trouvez ?
00:45:38Oui, je pense.
00:45:38Eh bien, vous voyez votre réponse.
00:45:40Je pense.
00:45:41Elle montre, pardonnez-moi André,
00:45:42que vous n'avez rien compris.
00:45:43Ah bon ?
00:45:43Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:45:45Vous n'avez rien compris.
00:45:46Si vous trouvez que Mme Le Pen
00:45:48est l'extrême,
00:45:50comment dire,
00:45:51est l'extrême contraire
00:45:52de M. Mélenchon à droite,
00:45:55c'est que vraiment,
00:45:56vous n'avez rien compris
00:45:57à la société d'aujourd'hui.
00:45:59Et je vais vous dire quelque chose.
00:46:00Vous le savez bien.
00:46:01Mais non.
00:46:01Mais vous n'osez pas le dire.
00:46:02Non, il y a un vernis.
00:46:03Vous n'osez pas.
00:46:04Ah, le vernis.
00:46:05Le Front National
00:46:05est une espèce de vernis,
00:46:07mais ça craque très vite.
00:46:08Par ailleurs,
00:46:08ce n'est pas à cause
00:46:08de la France Insoumise
00:46:09que les classes populaires
00:46:10ont fui la gauche.
00:46:11C'est à cause du bilan
00:46:12de la gauche
00:46:12lorsqu'elle était au pouvoir
00:46:13pendant 30 ans.
00:46:14La désindustrialisation
00:46:15de la France, c'est elle.
00:46:16L'acceptation du transfert
00:46:17de souveraineté à l'Europe, c'est elle.
00:46:19Le démantèlement
00:46:19de la filière nucléaire, c'est elle.
00:46:21Toutes les désincitations
00:46:22au travail, c'est elle.
00:46:23Le fait que des citoyens
00:46:24partent de France aussi
00:46:25pour aller vivre en Israël,
00:46:27c'est l'extrême gauche.
00:46:30Alors, M. Porte,
00:46:31c'est intéressant.
00:46:32Qu'est-ce qu'il a dit,
00:46:33M. Porte, hier,
00:46:34sur Sud Radio Retailleau ?
00:46:35Raciste.
00:46:36CNews, raciste.
00:46:37La police, raciste.
00:46:38Chaque fois que tu l'interrogeais,
00:46:40c'est formidable.
00:46:40Limite, le PS est raciste pour lui.
00:46:42Mais bien, mais...
00:46:43Tout ce qui est à gauche,
00:46:45à droite de la France.
00:46:46Évidemment.
00:46:47Sur la récupération,
00:46:48c'est quand même intéressant
00:46:48parce que la France Insoumise,
00:46:49aujourd'hui,
00:46:50dit que Bruno Retailleau
00:46:52instrumentalise l'affaire
00:46:53du meurtre d'Abouba Karsissé
00:46:55pour dire que Bruno Retailleau
00:46:56est responsable
00:46:56dans des accusations
00:46:57fallacieuses et mensongères.
00:46:58En revanche,
00:46:59il ne voit pas
00:46:59leur propre responsabilité
00:47:00dans l'agression
00:47:01qu'a subie Jérôme Gage hier.
00:47:03C'est quand même fascinant
00:47:04de voir leur aveuglement
00:47:06à la géométrie variable.
00:47:07Alors, ce qui s'est passé
00:47:08également,
00:47:10et je voulais vous en parler,
00:47:11ça s'est passé
00:47:12à Oduz.
00:47:15Ah, il est déjà...
00:47:16Oui.
00:47:16Oduz.
00:47:17Oduz, pardonnez-moi.
00:47:18Un homme de 70 ans
00:47:19qui a été agressé.
00:47:20Mais il est déjà 9h52,
00:47:22figurez-vous.
00:47:23C'est ça qui est terrible.
00:47:24Ça passe tellement vite.
00:47:25Je vous l'ai parlé.
00:47:26Parce qu'on est bien.
00:47:27Mais oui.
00:47:28Mais non.
00:47:29On va marquer une pause.
00:47:31On va parler de Nicolas Bedos aussi.
00:47:33Puis on va recevoir
00:47:33un de nos confrères
00:47:35qui a écrit une pièce de théâtre.
00:47:37Et je l'ai connue
00:47:38dans une autre vie à TF1.
00:47:40Ça s'appelle
00:47:40En attendant Albert.
00:47:42Patrick menait.
00:47:44Et la pièce,
00:47:45ils sont cinq
00:47:45dans le caveau familial.
00:47:46Arrivé les uns après les autres.
00:47:47Ils n'ont pas les mêmes idées,
00:47:49pas la même histoire.
00:47:49Mais ils sont condamnés
00:47:50à cohabiter.
00:47:51C'est gay,
00:47:52comme Peach.
00:47:53Et jalousie,
00:47:53qui proco, malentendu.
00:47:55Chaque des générations,
00:47:55un sacré micmac au fond du trou.
00:47:57Il nous dira
00:47:57pourquoi il a voulu écrire
00:47:59cette pièce, Patrick,
00:48:01dans une seconde.
00:48:02En attendant Albert,
00:48:08c'est une pièce de théâtre.
00:48:09Bonjour Patrick.
00:48:10Bonjour.
00:48:10Ça me fait plaisir
00:48:10de vous revoir
00:48:11puisqu'on s'est connu
00:48:12dans une autre vie.
00:48:13Vous étiez producteur
00:48:14à TF1,
00:48:14des émissions importantes
00:48:15à l'époque.
00:48:16Oui, animateur.
00:48:17On s'est connu à l'époque.
00:48:18Exactement.
00:48:18Et puis là,
00:48:19vous avez donc écrit
00:48:20cette pièce de théâtre
00:48:22En attendant Albert,
00:48:23qui est monté
00:48:25dans quel théâtre à Paris ?
00:48:26À la Seine parisienne.
00:48:27Exactement.
00:48:28Et on s'est dit,
00:48:30si on peut donner
00:48:31un coup de projecteur
00:48:33sur cette pièce de théâtre
00:48:34avec un pitch
00:48:34qui est très actuel
00:48:35parce que vous êtes
00:48:36un journaliste
00:48:36et qui pose des questions,
00:48:38c'est intéressant,
00:48:39pourquoi pas,
00:48:39de vous écouter tout à l'heure.
00:48:40Il est quasiment 10h,
00:48:41Barbara Durand.
00:48:42Vladimir Poutine
00:48:46est le seul obstacle
00:48:47à la paix en Ukraine,
00:48:49déclaration du chef
00:48:50de la diplomatie française.
00:48:52Jean-Noël Barraud
00:48:52était en visite
00:48:53à Washington hier
00:48:54où il a rencontré
00:48:55son homologue américain
00:48:56Marco Rubio.
00:48:57Il a également annoncé
00:48:58que les Européens
00:48:59se préparaient
00:49:00à de nouvelles sanctions
00:49:01contre Moscou,
00:49:02tout comme le président Trump
00:49:03et ce,
00:49:04si la Russie n'accepte pas
00:49:05de conclure
00:49:06un accord de paix
00:49:06avec Kiev.
00:49:08Faut-il installer
00:49:09des portiques de sécurité
00:49:10dans les collèges
00:49:11et lycées ?
00:49:11Selon un sondage
00:49:12CSA pour CNews,
00:49:13Europe 1 et le JDD,
00:49:15la réponse est oui
00:49:16pour 79% des sondés.
00:49:19Cette piste
00:49:19est l'une privilégiée
00:49:20par le gouvernement
00:49:21face à la recrudescence
00:49:23des attaques au couteau
00:49:23dans les établissements scolaires.
00:49:26Enfin,
00:49:26après la pédagogie,
00:49:27place aux sanctions.
00:49:28A partir d'aujourd'hui,
00:49:29rouler sur la voie de gauche
00:49:30sur le périple parisien
00:49:32vous expose
00:49:32à une amende
00:49:33de 135 euros.
00:49:35Elle est réservée
00:49:36aux véhicules
00:49:36avec au moins
00:49:37deux passagers,
00:49:37les transports en commun,
00:49:39les taxis
00:49:39ou encore
00:49:40les véhicules de secours.
00:49:41Elle est active
00:49:42du lundi au vendredi
00:49:43de 7h à 10h30
00:49:44puis de 16h à 20h.
00:49:46Elle sera bien sûr
00:49:47désactivée
00:49:48les jours fériés.
00:49:49André Valigny,
00:49:50vous avez bien entendu ?
00:49:51Quoi ?
00:49:52Si vous roulez à gauche,
00:49:53135 euros.
00:49:55Il ne faut plus
00:49:55que vous roulez à gauche.
00:49:56Je suis tout seul,
00:49:57mais si on est plusieurs,
00:49:58on a le droit.
00:49:59Bon.
00:49:59en buse.
00:50:01Et ça,
00:50:02c'est une actualité dramatique
00:50:03avec un homme de 70 ans
00:50:06qui a été agressé
00:50:07parce qu'il est juif.
00:50:08Écoutez Célia Barotte.
00:50:09Cet homme de 70 ans
00:50:12était en train
00:50:13de nourrir des chats
00:50:14dans la rue
00:50:15quand un individu
00:50:16est venu lui demander
00:50:17de l'argent,
00:50:18une demande qu'il a refusée.
00:50:20L'individu l'a donc insulté
00:50:21et a souligné
00:50:22qu'il était juif.
00:50:24La victime a d'abord
00:50:24reçu un violent coup de poing
00:50:26dans le dos
00:50:26puis est tombé à terre.
00:50:28Au sol,
00:50:29il a reçu
00:50:29plusieurs coups de pied
00:50:30tout en étant insulté
00:50:31de sales juifs.
00:50:32Je cite
00:50:33à plusieurs reprises.
00:50:34Un témoin
00:50:35dit même
00:50:35qu'il l'a entendu
00:50:36le dire une trentaine de fois.
00:50:38Célia,
00:50:39que sait-on du profil
00:50:40de ce suspect ce matin ?
00:50:41C'est un homme
00:50:42âgé de 45 ans
00:50:43de nationalité française
00:50:45qui habite la commune
00:50:46depuis quelques mois seulement.
00:50:48Il est visiblement
00:50:49sans emploi
00:50:50et connu
00:50:50de la justice pour vol.
00:50:52Les gendarmes
00:50:53ont procédé
00:50:53à son interpellation
00:50:54hier matin.
00:50:55Il a été placé
00:50:56en garde à vue
00:50:57pour violences
00:50:58et injures
00:50:58à raison de l'appartenance
00:50:59ou de la non-appartenance
00:51:01d'une religion
00:51:02déterminée.
00:51:03Pour le procureur,
00:51:04le caractère antisémite
00:51:06de l'agression
00:51:06est avéré
00:51:07et il a qualifié
00:51:08cette agression
00:51:08de totalement
00:51:09gratuite,
00:51:10ignoble et lâche.
00:51:12Dans un premier temps,
00:51:12le suspect n'a pas pu répondre
00:51:14aux questions des enquêteurs
00:51:15puisqu'il était en état
00:51:16d'ivresse.
00:51:18Au cours de sa garde à vue,
00:51:19les enquêteurs
00:51:19vont pouvoir procéder
00:51:21à un interrogatoire,
00:51:22connaître ses motivations,
00:51:24connaître aussi
00:51:24davantage d'informations
00:51:26sur son profil.
00:51:27A souligner
00:51:28l'attitude
00:51:29des nombreux passants
00:51:30qui ont assisté
00:51:30à la scène
00:51:31et qui ont
00:51:32aidé,
00:51:33le septuagénaire
00:51:34blessé.
00:51:34Une femme l'a même
00:51:35encouragée
00:51:36à remettre sa kippa
00:51:37puisqu'il avait honte,
00:51:38il cachait sa kippa.
00:51:39En 2024,
00:51:40sachez que plus
00:51:41de 1500 actes antisémites
00:51:43ont été recensés
00:51:44en France,
00:51:45selon le ministère
00:51:46de l'Intérieur,
00:51:46à un niveau historique.
00:51:48Bon,
00:51:49pas grand chose à dire
00:51:50qu'on ne sache déjà.
00:51:52C'est-à-dire que le climat,
00:51:53l'antisémitisme
00:51:55d'atmosphère
00:51:55qui sévit en France
00:51:56a des conséquences
00:51:57sur des gens
00:51:58qui ont des esprits
00:51:59peut-être un peu faibles.
00:52:00Dans cette histoire terrible,
00:52:02je retiens quand même
00:52:03un petit signe d'espoir,
00:52:05c'est cette femme
00:52:05qui,
00:52:06après cette agression,
00:52:07va dire à cet homme
00:52:08de remettre sa kippa.
00:52:09Je trouve que c'est un geste
00:52:10un peu anodin
00:52:12mais qui est tout aussi
00:52:12symbolique quand même.
00:52:13De toute façon,
00:52:13à partir du 7 octobre,
00:52:15on savait comment ça allait
00:52:16tourner,
00:52:18notamment en France
00:52:18par rapport à ce climat
00:52:20qui est alimenté
00:52:20par l'extrême gauche.
00:52:21Notamment,
00:52:22on est dans un judaïsme
00:52:23clandestin,
00:52:26en fait.
00:52:26Finalement,
00:52:27les Juifs se cachent.
00:52:28Et vous savez,
00:52:29la notion
00:52:30d'anti-sionisme,
00:52:32elle est affreuse
00:52:34parce que
00:52:34qui connaît
00:52:35la religion juive,
00:52:37c'est que l'une
00:52:37des principales prières
00:52:38de la religion,
00:52:39c'est
00:52:40écoute Israël.
00:52:41Donc en fait,
00:52:42on ne peut pas décorréler
00:52:43le juif d'Israël.
00:52:44J'ai vu en tout cas
00:52:46que le maire de Montpellier
00:52:48de Lafos avait réagi,
00:52:49mais je n'ai pas l'impression
00:52:49que ça se bouscule
00:52:50particulièrement
00:52:51à la France insoumise
00:52:52et dans le reste
00:52:53de la gauche radicale
00:52:54pour intervenir
00:52:55et commenter
00:52:55cet article
00:52:56qui est en effet
00:52:57insupportable
00:52:58de la France insoumise.
00:53:00Il y a eu quelques déclarations
00:53:00de la France insoumise ce matin.
00:53:02Bon,
00:53:03à l'étranger,
00:53:04l'accord négocié
00:53:04par l'Ukraine
00:53:05avec les Etats-Unis
00:53:05au sujet de l'exploitation
00:53:06des minerais ukrainiens
00:53:07a officiellement été signé
00:53:08à la soirée de mercredi.
00:53:10L'administration Trump
00:53:12obtient ainsi la compensation
00:53:13qu'elle réclamait à l'Ukraine.
00:53:14Mais il y a une question
00:53:14toute seule
00:53:15que je me suis posée.
00:53:16Pourquoi l'Europe n'a pas fait ça ?
00:53:16C'est exactement ce que j'allais dire.
00:53:18C'est quand même sidérant
00:53:20et je dois dire
00:53:21qu'on a aux portes de l'Europe...
00:53:24Alors nous,
00:53:24on a accepté
00:53:25de faire un grand marché
00:53:26pour les produits agricoles ukrainiens
00:53:27qui nuit à notre agriculteur,
00:53:29il faut le dire,
00:53:30puisque c'est des produits
00:53:30dont en fait
00:53:31on n'a pas véritablement besoin
00:53:33mais qui inondent le marché.
00:53:34On le fait
00:53:35parce qu'on veut aider
00:53:36les Ukrainiens.
00:53:36Mais par contre,
00:53:37on a aux portes de l'Europe
00:53:39des minerais rares
00:53:40qui sont aujourd'hui
00:53:41absolument essentiels
00:53:43dans le cadre
00:53:43de la transition énergétique.
00:53:45Et l'Europe n'est pas foutue
00:53:46d'avoir essayé
00:53:46d'avancer d'un iota.
00:53:48Voilà,
00:53:48c'est que les bons sentiments,
00:53:50les grandes déclarations,
00:53:53l'espèce de naïveté
00:53:54dans un monde de prédateurs,
00:53:55comme le dit
00:53:56Giuliano Dampoli
00:53:57parle d'un monde de prédateurs.
00:53:58Et nous,
00:53:58on est les moutons
00:53:59qui se font tondre
00:54:00dans ce monde de prédateurs.
00:54:01Et là,
00:54:01on a Trump
00:54:02qui va rafler
00:54:03des minerais
00:54:04qui sont en porte de l'Europe,
00:54:05qui devraient servir
00:54:06plutôt à l'Union européenne,
00:54:08qui a aidé l'Ukraine.
00:54:09Nous,
00:54:09on les a aidés depuis le début
00:54:10beaucoup plus que les Etats-Unis.
00:54:11On ne va rien avoir.
00:54:12Moi,
00:54:12je trouve ça absolument sidérant.
00:54:14Mais vous voyez,
00:54:15au fond,
00:54:15André Valény,
00:54:16parfois,
00:54:16les choses sont plus simples,
00:54:17les hommes politiques.
00:54:18Ils ne sont pas très bons.
00:54:19C'est aussi simple que ça.
00:54:20Ils ne sont pas très bons.
00:54:21C'est des idéologues.
00:54:22Ils ne sont pas très bons.
00:54:24Trump,
00:54:24il est meilleur que...
00:54:26Oui,
00:54:26enfin,
00:54:26sur l'accord qui a été passé,
00:54:27désolé de le dire comme ça,
00:54:28sur ce point-là,
00:54:29en tout cas.
00:54:29Sur l'accord qui a été passé,
00:54:30d'après ce que j'ai pu voir,
00:54:31j'ai encore lu beaucoup de choses.
00:54:32Mais il semble que Zelensky
00:54:33ait quand même obtenu
00:54:34beaucoup de choses
00:54:36que Trump ne voulait pas céder au début.
00:54:38Ça s'appelle une négociation.
00:54:40Oui,
00:54:40ça s'appelle une négociation.
00:54:40Mais pourquoi elle s'appelle
00:54:41l'Union européenne ?
00:54:41C'est un accord qui est moins défavorable
00:54:42à l'Ukraine
00:54:43que ce que proposait Trump initialement.
00:54:45Oui,
00:54:45nous,
00:54:46on va aider l'Ukraine gratuitement.
00:54:48Très bien.
00:54:48Mais plus importe.
00:54:49Je trouve simplement que vous avez...
00:54:51C'est toujours pareil.
00:54:52Il a sur plein de défauts,
00:54:53Trump.
00:54:53Vous avez un chef d'entreprise
00:54:55qui trouve un accord,
00:54:56qui négocie
00:54:57et qui trouve un accord,
00:54:58par définition,
00:54:59qui permet aux deux
00:55:00d'être contents.
00:55:01Et nous,
00:55:01on a...
00:55:03J'espère que cet accord
00:55:04ne vaut pas solde de tout compte.
00:55:06J'espère que les Etats-Unis
00:55:07vont continuer à aider l'Ukraine,
00:55:08ce qui n'est pas sûr du tout.
00:55:10Bon,
00:55:10Nicolas Bedos.
00:55:11Nicolas Bedos,
00:55:12ça,
00:55:12ça me passionne.
00:55:13Vraiment.
00:55:14Puisqu'il écrit un livre.
00:55:16Vous l'avez lu,
00:55:17le livre ?
00:55:17Moi,
00:55:17je l'ai lu,
00:55:18oui.
00:55:18Bon.
00:55:19Vous en avez pensé quoi ?
00:55:19J'ai trouvé que c'était
00:55:20un excellent livre.
00:55:21Je veux dire,
00:55:22c'est un livre
00:55:22pas du tout évident pour lui.
00:55:24Il a été condamné
00:55:25d'écrire un livre
00:55:27sur son histoire.
00:55:28Je trouve qu'il a trouvé
00:55:29le ton juste
00:55:29entre...
00:55:31Il ne se victimise pas,
00:55:32il est sans complaisance
00:55:34envers lui-même,
00:55:34c'est-à-dire qu'il ne nie pas
00:55:36les actes.
00:55:38Et en même temps,
00:55:39il ne se fait pas non plus
00:55:40l'apôtre d'une sorte de...
00:55:41Il ne dit pas
00:55:42je suis de la masculinité toxique,
00:55:44il n'a pas un discours mythoïste,
00:55:45il reste un peu en critique.
00:55:47Comment ?
00:55:47Alors,
00:55:47dans l'interview
00:55:48qu'il a donnée au Point...
00:55:49Moi,
00:55:50j'ai lu le livre,
00:55:50je n'ai pas lu l'interview,
00:55:51j'ai lu le livre en entier.
00:55:52Alors,
00:55:52je trouve que dans le livre,
00:55:55il a le bon ton,
00:55:56c'est-à-dire qu'il reste
00:55:57au niveau personnel,
00:55:58mon histoire à moi.
00:55:59Il ne généralise pas
00:56:00sur la condition masculine,
00:56:02après MeToo,
00:56:03où il pourrait dire
00:56:03je suis le reflet
00:56:05d'une masculinité toxique.
00:56:07Je trouve qu'il reste
00:56:08dans un rapport personnel
00:56:10à une histoire personnelle
00:56:11et je trouve ça
00:56:13très intéressant.
00:56:14Ce qui me frappe,
00:56:14moi,
00:56:15c'est combien l'époque est morale
00:56:16et combien ce qu'il dit
00:56:17ne l'aurait pas dit,
00:56:18évidemment,
00:56:18il y a 40 ans ou 50 ans.
00:56:20Hier,
00:56:20je l'ai déjà lu
00:56:21et je vais la relire.
00:56:22J'ai trop longtemps,
00:56:23dit-il,
00:56:23j'ai trop longtemps,
00:56:24ça c'est l'interview du Point,
00:56:25ce n'est pas dans le livre.
00:56:26J'ai trop longtemps fait preuve
00:56:27d'égoïsme et de lâcheté.
00:56:29Je me suis autorisé
00:56:30des amours simultanés,
00:56:32des infidélités
00:56:33que je ne prenais même plus
00:56:34la peine de dissimuler.
00:56:35J'avais l'habitude de dire
00:56:36à l'époque,
00:56:37quand je voyais encore ça
00:56:38avec légèreté,
00:56:38que je cherchais abstinément
00:56:39la mère de mes enfants
00:56:40et que je faisais
00:56:41beaucoup de brouillon,
00:56:42aujourd'hui,
00:56:42je me rends compte
00:56:43que cela a généré
00:56:44beaucoup de souffrance.
00:56:45C'est vrai que cette phrase
00:56:46m'a étonné
00:56:46parce que dans ma génération,
00:56:48on ne jugeait pas,
00:56:49on ne regardait pas
00:56:49la vie amoureuse
00:56:51de nos amis.
00:56:52Si quelqu'un voulait avoir
00:56:54plusieurs compagnons,
00:56:55si une jeune femme
00:56:56voulait avoir
00:56:56plusieurs compagnons,
00:56:58je...
00:56:59Non mais lui,
00:56:59ce qu'il dit,
00:56:59c'est qu'il a fait souffrir
00:57:02énormément de femmes
00:57:02et c'est vrai.
00:57:03Les femmes l'ont dit,
00:57:04le disent
00:57:05et je trouve ça honnête
00:57:07et courageux de sa part
00:57:07de le reconnaître.
00:57:09Après,
00:57:10je trouve que son livre
00:57:12pose une question
00:57:13extrêmement intéressante
00:57:14et capitale,
00:57:14c'est est-ce qu'on a droit
00:57:15à une seconde chance ?
00:57:16Oui, c'est ça.
00:57:16Est-ce que quand on a été condamné,
00:57:18qu'on a purgé sa peine,
00:57:18qu'on l'a payé,
00:57:19qu'on a payé sa dette
00:57:20à la société,
00:57:21est-ce qu'on a le droit
00:57:21de retravailler ?
00:57:23Un boulanger qui est condamné,
00:57:25il a le droit de recommencer
00:57:26à faire du pain.
00:57:26Est-ce qu'un homme de cinéma
00:57:29qui a été condamné
00:57:30et qui a purgé sa peine,
00:57:30il a le droit de refaire du cinéma ?
00:57:32Et je trouve que ça interroge
00:57:33cette espèce de...
00:57:33Aujourd'hui,
00:57:34on a une société
00:57:35qui condamne,
00:57:37qui est inquisitoriale,
00:57:38mais il n'y a pas de rédemption.
00:57:39C'est vraiment...
00:57:40La rédemption n'existe plus.
00:57:42Qui est venu ce matin
00:57:42pour parler de cette pièce
00:57:44en attendant Albert,
00:57:45dont on parlera
00:57:46dans une seconde.
00:57:47Vous avez été journaliste.
00:57:48Vous avez été journaliste
00:57:49à l'Europe 1, d'ailleurs.
00:57:50Oui, à l'Europe 1,
00:57:50correspondant à l'Europe 1,
00:57:52à Rome, à Moscou,
00:57:54à Téhéran, à Beyrouth.
00:57:56Que vous inspire, par exemple,
00:57:57à la fois à cette époque
00:57:58et ce que je dis là ?
00:58:00En fait, c'est le sujet
00:58:01de la pièce.
00:58:02C'est-à-dire que la pièce,
00:58:02c'est une femme qui s'appelle
00:58:03Jeannine, qui a 60 ans,
00:58:05qui est décédée,
00:58:06qui est au fond du trou,
00:58:07dans le caveau,
00:58:07et elle attend son mari.
00:58:09Et elle a trois obsessions.
00:58:10Elle dit,
00:58:10mais que devient Albert,
00:58:11mon mari ?
00:58:12Parce que quand on est mort,
00:58:13on ne sait pas la suite de l'histoire,
00:58:14on ne sait pas ce qui se passe.
00:58:15Que devient mon fils,
00:58:16Jacques, mon petit Jacques ?
00:58:18Et que deviennent mes centons ?
00:58:19C'est collectionné des centons.
00:58:20Donc, en quoi ça peut être dérisoire ?
00:58:21Qu'est-ce qu'ils deviennent là-haut ?
00:58:21Qu'est-ce qu'ils deviennent ?
00:58:22Et en fait,
00:58:23lorsque son mari va arriver,
00:58:24donc cinq ans après,
00:58:25elle va découvrir
00:58:26que tout a changé.
00:58:28C'est-à-dire que,
00:58:28en fait,
00:58:28la France a changé.
00:58:30Il y a des choses
00:58:30qu'on ne peut plus dire,
00:58:31des choses qu'on ne peut plus faire.
00:58:32Le mari s'est remarié.
00:58:35Et la compagne du mari
00:58:39va arriver dans la tombe.
00:58:41Ils vont se retrouver
00:58:41avec la première épouse,
00:58:43avec la deuxième épouse.
00:58:45Va arriver ensuite le fils,
00:58:47le petit Jacques,
00:58:47qu'elle attendait.
00:58:48Et le petit Jacques,
00:58:49lorsqu'il arrive,
00:58:49elle ne le reconnaît pas.
00:58:50Parce que le petit Jacques,
00:58:51en fait,
00:58:51est devenu Jacqueline.
00:58:52et là,
00:58:54elle se demande
00:58:55qu'est-ce qui se passe.
00:58:56Et puis,
00:58:56elle va découvrir également,
00:58:58Albert va lui raconter
00:58:59qu'aujourd'hui,
00:59:00il y a des choses
00:59:00qu'on ne peut pas dire.
00:59:02Elle ne peut pas dire quoi,
00:59:03mais il y a des choses,
00:59:04il y a des communautés,
00:59:05on marche sur des oeufs.
00:59:07Ah bon ?
00:59:07Ah oui,
00:59:08on peut critiquer les Chinois,
00:59:09on peut critiquer les Américains,
00:59:11les Amérloques,
00:59:12les Anglais,
00:59:13les Rose-Beef,
00:59:13mais pas tout le monde.
00:59:14Mais qui ?
00:59:15Il n'ose pas dire.
00:59:16Les Belches ?
00:59:17Non, les Belches,
00:59:17tu peux y aller
00:59:18parce que de toute façon,
00:59:19on ne porterait pas plainte.
00:59:20Donc,
00:59:22des confrontations,
00:59:25ils vont se retrouver
00:59:25au fond du trou,
00:59:27cinq personnes
00:59:27totalement antagonistes
00:59:29avec des âges différents
00:59:31puisqu'il y aura
00:59:32la génération
00:59:34des années 69,
00:59:37les baby-boomers,
00:59:38les 68ards,
00:59:39qui à l'époque
00:59:40ont fait la révolution,
00:59:41la révolution sexuelle,
00:59:42etc.
00:59:42Et qui lui-même
00:59:43ne comprend plus
00:59:44ce qui se passe
00:59:45lorsque va arriver
00:59:46dans la tombe
00:59:46le petit jeune
00:59:48qui a 25 ans,
00:59:49qui est étudiant,
00:59:50qui s'est paxé
00:59:51avec,
00:59:52en fait,
00:59:52la deuxième épouse.
00:59:54Et voilà,
00:59:56en fait...
00:59:56Bon,
00:59:57en tout cas,
00:59:58vous dites,
00:59:59c'est le sujet
00:59:59de la pièce,
01:00:00cet aspect moral
01:00:02de la société.
01:00:04C'est important,
01:00:05la morale.
01:00:06Néanmoins,
01:00:07c'est important.
01:00:08Mais il y a décalage
01:00:10des générations
01:00:11parce que justement,
01:00:11il a été élevé,
01:00:12Nicolas Bedos,
01:00:13dans cet esprit 68A.
01:00:15Il était avec son père,
01:00:16Guy Bedos.
01:00:17C'était vraiment...
01:00:17Il y avait Gainsbourg
01:00:18à la maison,
01:00:19on fumait des clopes,
01:00:20on buvait jusqu'à
01:00:215h du matin,
01:00:21il n'y avait pas de frontières.
01:00:23Il y avait une ambiance
01:00:24libertaire.
01:00:25Mais il n'y a pas que ça,
01:00:26en fait.
01:00:26Et je pense qu'il a été
01:00:27en décalage avec
01:00:28la nouvelle époque
01:00:29dans laquelle...
01:00:29Oui, mais...
01:00:30En fait,
01:00:31ce...
01:00:32Moi, je ne vois pas ça
01:00:33comme vous.
01:00:34Je pense que ces gens-là,
01:00:35parce qu'ils avaient du talent,
01:00:37se croyaient tout permis.
01:00:38Et ils mettaient un lien
01:00:39entre le talent
01:00:41et tout se permet.
01:00:42Que le talent
01:00:42excuse tout.
01:00:43Donc,
01:00:43c'est Gainsbourg
01:00:44qui dit ce qu'il avait dit
01:00:45le soir
01:00:46sur le plateau de Drucker.
01:00:48Et aujourd'hui,
01:00:49dans notre société,
01:00:51d'abord,
01:00:53les gens qui ont du talent
01:00:53ne sont pas regardés
01:00:55comme ils l'étaient
01:00:55il y a 40 ou 50 ans.
01:00:57On acceptait beaucoup plus,
01:00:58me semble-t-il,
01:00:59le talent.
01:01:00C'est détesté.
01:01:00Exactement.
01:01:01Et qu'aujourd'hui,
01:01:02dans cette société
01:01:03qui s'horizontalise,
01:01:07on n'a pas trop envie...
01:01:09On peut faire payer
01:01:10aux uns et aux autres
01:01:12le talent qu'ils ont.
01:01:13Alors,
01:01:13il a été condamné,
01:01:14Bedos,
01:01:15mais il est plus doué
01:01:16que les autres.
01:01:17Il est plus intelligent
01:01:18que les autres.
01:01:19Il est meilleur que les autres.
01:01:20Il écrit mieux que les autres.
01:01:22Il est plus beau que les autres.
01:01:23Il a tout de mieux
01:01:24dans beaucoup de domaines
01:01:25que les autres.
01:01:26Sauf, effectivement,
01:01:27ce qu'il dit lui-même,
01:01:28l'acte pour lequel
01:01:29il a été condamné,
01:01:29il n'y a pas de...
01:01:30Mais il y a aussi
01:01:31cette dimension-là,
01:01:32c'est que dans le temps,
01:01:34on serait tout permis
01:01:35et qu'aujourd'hui,
01:01:36pour le coup,
01:01:37à juste titre,
01:01:38on ne peut pas
01:01:39tout se permettre.
01:01:39Mais d'ailleurs,
01:01:40c'est ce qu'il dit.
01:01:41C'est un peu ce qu'il dit.
01:01:42Vous le rejoignez
01:01:43en disant cela.
01:01:44Il explique qu'il avait...
01:01:45Enfin, il n'est pas lui-même
01:01:46qu'il avait du talent,
01:01:47mais enfin,
01:01:48il explique qu'il s'est cru
01:01:49tout permis
01:01:49et c'est vrai que son statut
01:01:50à l'époque
01:01:51lui faisait croire
01:01:53qu'il était tout permis.
01:01:54Mais ce débat
01:01:54sur Nicolas Bedos
01:01:55me fait penser
01:01:56à ce qui se passe
01:01:57entre Ardisson
01:01:58et Laurent Baffi
01:01:58depuis quelques jours.
01:02:00Vous avez vu
01:02:00que Laurent Baffi
01:02:01s'est excusé
01:02:02pour beaucoup de choses
01:02:02et qu'Ardisson a dit
01:02:03il a tort de s'excuser.
01:02:05On n'était pas cons,
01:02:06on était de notre époque.
01:02:07Pascal a raison,
01:02:08l'époque a changé.
01:02:09Bien sûr.
01:02:10L'époque a changé.
01:02:11Dans 50 ans,
01:02:11peut-être qu'on regardera
01:02:12ce qu'on dit aujourd'hui
01:02:13en disant
01:02:14qu'à l'époque...
01:02:14On a une arrogance aussi
01:02:17à juger le passé,
01:02:17je trouve qu'il est...
01:02:18Mais les propos
01:02:19de Nicolas Bedos
01:02:20sont d'une intelligence,
01:02:22d'une responsabilité aussi.
01:02:24Oui, c'est une bataille
01:02:25contre la guillotine numérique,
01:02:27notamment à vie.
01:02:28Il a été condamné,
01:02:30il a réfléchi.
01:02:31C'est aussi une ode
01:02:32à la complexité de l'être,
01:02:35à l'élégance imparfaite.
01:02:37Et tous les proches
01:02:37qui l'ont soutenu
01:02:38pour traverser cette période
01:02:40lui ont tous dit
01:02:42« Tu as été un connard,
01:02:43tu es un connard ».
01:02:44Et là,
01:02:44il a pris la plume
01:02:45pour faire son introspection
01:02:47et pour réfléchir
01:02:48effectivement à un autre temps
01:02:50qui mène une guerre
01:02:51contre la culture,
01:02:53l'art,
01:02:53le beau,
01:02:54l'intelligence.
01:02:56Et lui,
01:02:57vous connaissez ses écrits,
01:02:59la manière dont il tourne,
01:03:00etc.
01:03:01Il a un talent fou
01:03:03et dans le même temps,
01:03:04ce n'est pas parce qu'on a
01:03:05un talent fou
01:03:06qu'on peut tout se permettre
01:03:07et c'est ce qu'il dit.
01:03:09Reconnaître cette partie de moi
01:03:10m'a permis de mieux encaisser
01:03:11ce qui s'est passé
01:03:11il y a deux ans
01:03:12après l'avoir d'abord vécu
01:03:13comme totalement injuste
01:03:14et disproportionné.
01:03:15Mais je ne cherche même plus
01:03:16à me défendre
01:03:17sur les faits
01:03:17qui m'ont été reprochés.
01:03:19Ce qui compte,
01:03:19c'est que j'ai fait du mal
01:03:21le plus souvent
01:03:22sans le vouloir.
01:03:23Mais je l'ai fait.
01:03:24Plein d'hommes de ma génération
01:03:25ont commis des erreurs
01:03:26mais je pense en avoir commis
01:03:27plus que d'autres.
01:03:29En plus,
01:03:30il avait une addiction à l'alcool,
01:03:31il le dit lui-même.
01:03:32Ça a contribué.
01:03:33C'est le thème central du livre,
01:03:34c'est l'addiction à l'alcool
01:03:35qui le faisait faire des choses.
01:03:38Mais je trouve que...
01:03:39Et c'est intéressant aussi
01:03:40son regard sur ce milieu
01:03:41du cinéma aussi.
01:03:42C'est-à-dire qu'il était
01:03:44quand même au summum de sa carrière,
01:03:45les gens l'ont lâché
01:03:46de façon complètement...
01:03:48Mais là,
01:03:48il découvre...
01:03:49Oui,
01:03:50mais je trouve ça quand même...
01:03:51Amazon quand même
01:03:52qui avait produit sa série,
01:03:53sa très bonne série,
01:03:54Alphonse,
01:03:55qui a refusé de faire
01:03:56toute promotion
01:03:57alors même qu'il n'était pas
01:03:57encore condamné
01:03:58avec une lâcheté.
01:04:00C'est pareil pour Woody Allen
01:04:01aux Etats-Unis.
01:04:01150 personnes avaient travaillé
01:04:03sur cette série,
01:04:04pas que Nicolas Bedos.
01:04:05Et Amazon en même temps
01:04:07peut produiser une série
01:04:08pour Melody Allen Trump.
01:04:09Il y a quand même
01:04:09quelque chose d'éliant.
01:04:10La différence,
01:04:11Woody Allen,
01:04:12c'est qu'un jour,
01:04:14moi j'ai écouté
01:04:14un documentaire
01:04:16de Woody Allen.
01:04:17En fait,
01:04:17c'est effrayant.
01:04:18C'est effrayant.
01:04:20C'est effrayant.
01:04:20Je ne peux pas vous dire
01:04:21ce qu'il a vécu.
01:04:22Non.
01:04:23C'est très moche.
01:04:23C'est effrayant ce qu'il a fait.
01:04:26Oui, bien sûr.
01:04:26Ce qu'il a fait Woody Allen
01:04:27est juste effrayant.
01:04:28On ne peut pas comparer,
01:04:28je pense,
01:04:29avec Woody Allen
01:04:29et Nicolas Bedos.
01:04:29Est-ce que ça justifie
01:04:30d'annuler l'entièreté
01:04:31de son oeuvre
01:04:31et de ne plus...
01:04:32En tout cas,
01:04:33je vous assure
01:04:33que ça m'est difficile
01:04:34de voir un film
01:04:35de Woody Allen aujourd'hui
01:04:35alors que j'étais
01:04:36un fan absolu
01:04:36de Woody Allen.
01:04:37C'est beaucoup de gens.
01:04:38C'est l'échelle-là
01:04:38du cinéma,
01:04:39Manhattan...
01:04:39Est-ce que je pense
01:04:40que c'est encore
01:04:41autre chose ?
01:04:42Oui, mais tout ça.
01:04:42En fait, la difficulté,
01:04:44c'est qu'aucune
01:04:44de ces affaires
01:04:45ne se ressemble.
01:04:47On est là
01:04:48dans le documentaire
01:04:50qui était sur Netflix,
01:04:52je crois,
01:04:52qu'on peut voir d'ailleurs
01:04:53sur Woody Allen,
01:04:55je vous assure,
01:04:55on est bien au-delà.
01:04:57On est sur du viol
01:04:58de mineurs
01:04:59et qui est la...
01:05:00Il faut hiérarchiser,
01:05:01en fait.
01:05:02C'est ça qui est...
01:05:02Voilà, mais aucune
01:05:03de ces affaires...
01:05:04On met tout dans la même
01:05:04dans le même sac.
01:05:05On met Bedeau,
01:05:06Depardieu,
01:05:07Woody Allen
01:05:08dans le même sac.
01:05:08Bien sûr.
01:05:10Et je pense que,
01:05:11franchement,
01:05:12quand on regarde
01:05:12l'effet Nicolas Bedeau,
01:05:14ça a payé
01:05:14pour tout le monde.
01:05:15Enfin, son jugement,
01:05:17il est délirant.
01:05:18Un bracelet électronique
01:05:18pour ce qu'il a fait,
01:05:19je suis désolé,
01:05:20quand on voit
01:05:21l'implicité
01:05:22de la délinquance
01:05:22aujourd'hui en France,
01:05:23il a payé
01:05:24pour être le Weinstein français.
01:05:28Il n'est même pas
01:05:28d'accord avec vous,
01:05:29pardonnez-moi,
01:05:29puisque lui,
01:05:30il trouve que c'est juste.
01:05:31Non, non, mais il dit
01:05:33que ce n'est pas le débat,
01:05:34je n'ai pas envie
01:05:34de me défendre là-dessus,
01:05:35j'ai été condamné, etc.
01:05:36Mais je peux vous dire
01:05:37qu'il considère...
01:05:38Mais non, il dit,
01:05:39pardonnez-moi,
01:05:40il dit après l'avoir vécu
01:05:41comme totalement injuste
01:05:42et disproportionné
01:05:43au départ,
01:05:45mais aujourd'hui,
01:05:45il reconnaît.
01:05:46Donc, il n'est même pas
01:05:47sur votre ligne.
01:05:48Il a fait le choix
01:05:48de ne pas se battre davantage
01:05:50parce qu'il veut
01:05:51recommencer à vivre.
01:05:53Je le comprends,
01:05:54parce qu'il sait
01:05:54qu'il sera condamné d'avance,
01:05:55mais je pense qu'il juge
01:05:57que c'est disproportionné.
01:05:58Il y a peut-être aussi,
01:05:59et je le comprends
01:06:00et je ne veux pas lui lancer
01:06:01la pierre,
01:06:01une barre de stratégie
01:06:03pour revenir.
01:06:04Il y a un côté procès
01:06:04de Moscou.
01:06:05Procès de Moscou,
01:06:06c'était ça.
01:06:06Tu venais au milieu,
01:06:07tu battais ta coulpe
01:06:08et puis après,
01:06:10ça ne serve pas à grand-chose
01:06:11d'ailleurs souvent,
01:06:12c'est l'aveu.
01:06:13Vous connaissez l'aveu
01:06:13de Costa Gavras.
01:06:14Ils viennent tous plaider,
01:06:17ils ont appris
01:06:17ce qu'ils doivent dire.
01:06:19C'est formidable d'ailleurs,
01:06:20ce film.
01:06:21Et puis finalement,
01:06:21ils y passent quand même.
01:06:22Ils sont tous exécutés.
01:06:25Mais bon,
01:06:26ça marche votre pièce ?
01:06:26Ça marche très bien,
01:06:27oui, très très bien.
01:06:28Parce qu'en fait,
01:06:28on raconte,
01:06:30on dit ce qu'on n'ose plus dire
01:06:31aujourd'hui.
01:06:32Ça rejoint un peu
01:06:32ce que vous dites,
01:06:33c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:06:33on est dans une phase
01:06:34de société.
01:06:34Par exemple,
01:06:35qu'est-ce que vous trouvez
01:06:35qu'on n'ose plus dire ?
01:06:36Moi, j'ai le sentiment
01:06:37quand même...
01:06:38Moi, j'ai le sentiment
01:06:39de pouvoir dire ce que je veux.
01:06:43Je suis sur ces news,
01:06:44nous sommes sur ces news.
01:06:45André, il y a une chance
01:06:46que vous pouvez ne pas dire
01:06:47à l'entend?
01:06:47Non, je ne suis pas d'accord.
01:06:48Je ne suis pas d'accord.
01:06:49Il y a beaucoup de gens
01:06:50que je rencontre
01:06:50dans les milieux
01:06:51très très différents.
01:06:52De toute façon,
01:06:52tout le monde est actuellement
01:06:53très pessimiste
01:06:54en disant on va dans le mur,
01:06:55ça ne va plus, etc.
01:06:56On ne peut plus dire...
01:06:57Je crois que c'est ça.
01:06:58Oui, mais qu'est-ce
01:06:59qu'on ne peut pas dire
01:07:00selon vous ?
01:07:00Donnez-moi un exemple.
01:07:02Sur certaines communautés,
01:07:03il y a de l'humour
01:07:04qu'on ne peut plus faire.
01:07:05Coluche faisait des blagues
01:07:06qu'on ne pourrait plus faire
01:07:07aujourd'hui.
01:07:07Mais c'est bien ou pas ça ?
01:07:08Alors, on va prendre
01:07:09un exemple concret.
01:07:09C'est très extrême.
01:07:10Non, mais on va prendre
01:07:11un exemple concret.
01:07:12Michel Leib, c'est très connu,
01:07:14fait un sketch
01:07:15où il caricature l'accent africain.
01:07:19Je trouve que c'est plutôt bien
01:07:20qu'aujourd'hui,
01:07:21ça n'existe plus.
01:07:23On n'est pas obligé
01:07:23de se moquer des...
01:07:25À partir du moment
01:07:26où on peut se moquer des belges,
01:07:27pourquoi pas des Africains ?
01:07:28Moi, je pense qu'on est
01:07:29dans une société
01:07:31où on ne peut plus se lâcher.
01:07:33Finalement, mai 68,
01:07:34c'est quoi ?
01:07:34C'est la grande libération.
01:07:35La grande libération,
01:07:36on pourrait rire de tout
01:07:38et ce n'est pas pour ça
01:07:39qu'on était raciste,
01:07:40pas pour ça qu'on était sexiste.
01:07:41Aujourd'hui, il y a plein de sujets
01:07:43qu'on ne peut plus aborder.
01:07:44Sans ça, vous ne seriez pas
01:07:45critiqué tous les jours.
01:07:47Aujourd'hui, il faut être
01:07:48dans l'uniformité.
01:07:48Il faut que tout le monde
01:07:49soit d'accord.
01:07:50Il faut que tout le monde
01:07:50soit d'accord et on ne peut pas...
01:07:52Mais ce qu'il y a quand même
01:07:53derrière cette phrase,
01:07:54ce que je veux vous dire,
01:07:54c'est que est-ce qu'il y a
01:07:56des choses qu'on disait
01:07:58il y a 50 ans
01:07:59et c'était plutôt bien
01:08:00qu'on ne les dise plus ?
01:08:02Parce que moi, je pense
01:08:02qu'il y a des choses
01:08:03qu'on faisait et qu'on disait
01:08:04il y a 50 ans,
01:08:04c'est très bien qu'on ne le fasse plus.
01:08:06Je vous assure.
01:08:07Il y a des choses
01:08:13sur les communautés,
01:08:16sur le fait de pouvoir rire.
01:08:21D'autre jour, j'ai vu
01:08:21dans une pièce de théâtre
01:08:24et il y a une jeune fille
01:08:25qui en sortant était
01:08:25totalement choquée
01:08:26parce que quelqu'un avait dit
01:08:28cette fille, elle est jolie.
01:08:31Cette fille, on ne peut plus dire
01:08:32qu'elle est jolie.
01:08:33Mais ça, ce n'est pas vrai.
01:08:34Même si je vous assure,
01:08:35on peut très bien dire
01:08:36à une jeune femme
01:08:36qu'elle est jolie.
01:08:37Là, c'est caricatural.
01:08:39Comment ?
01:08:40Non, ça dépend qui.
01:08:40C'est la jeune femme
01:08:41et comme moi,
01:08:43une jeune femme de droite,
01:08:44elle le prendra bien.
01:08:45Mais si c'est une jeune femme
01:08:46militante, féministe
01:08:49et vous lui dites
01:08:50vous êtes jolie,
01:08:50je peux vous dire
01:08:50que vous allez vous prendre...
01:08:52Non.
01:08:53Alors, écoutons Ardisson.
01:08:54Écoutons Ardisson
01:08:55et puis il y aura également
01:08:56Jacques Grandroux
01:08:57qu'on ira voir.
01:08:58Non, mais on a le droit
01:08:59et vous êtes jolie.
01:09:00Merci Pascal.
01:09:01Je ne me prends pas mal.
01:09:02On ne peut plus rien dire.
01:09:03Je vais la porter plainte.
01:09:04Rachel, vous êtes jolie.
01:09:06Merci Pascal,
01:09:06ça me touche beaucoup.
01:09:08Écoutons Thierry Ardisson.
01:09:09Pas de regret ?
01:09:11Non.
01:09:12Contrairement à Bafi
01:09:13qui a deux semaines...
01:09:14Bafi s'excuse lui.
01:09:15Oui, il s'excuse.
01:09:16Il a dit avec Ardisson
01:09:17on était un peu con,
01:09:18un peu machiste.
01:09:19Mais c'est fou de dire ça.
01:09:20D'abord, il n'a pas à s'excuser.
01:09:21Il doit demander aux gens
01:09:22qui ont été offensés
01:09:23de l'excuser lui.
01:09:25On ne s'excuse pas.
01:09:25Déjà, je vais l'expliquer.
01:09:26Je l'ai appelé
01:09:27après le passage chez vous.
01:09:29Je lui ai dit
01:09:29il faudrait déjà
01:09:30que tu apprennes
01:09:30à parler français.
01:09:32Moi, j'étais ni con
01:09:33ni macho.
01:09:33Il dit avec Ardisson
01:09:34on était con et macho.
01:09:35Lui, peut-être.
01:09:37Et vous, non.
01:09:38Mais j'étais ni con
01:09:38ni macho.
01:09:39Et puis, vous avez vu
01:09:40dans le livre,
01:09:41je fais 10 pages sur lui.
01:09:42Enfin, peut-être pas 10.
01:09:43C'est très beau
01:09:43ce que vous dites.
01:09:44Oui, voilà.
01:09:45J'aime Laurent.
01:09:46Vous dites
01:09:46c'est le petit frère
01:09:46de Jean-Yann.
01:09:47C'est une rencontre formidable.
01:09:48Et je trouve
01:09:49qu'aujourd'hui,
01:09:50cracher dans la soupe
01:09:5125 ans après
01:09:52en disant
01:09:53on était con.
01:09:54Ben non, on n'était pas con.
01:09:54On était dans l'époque.
01:09:56C'est sûr que l'époque
01:10:01c'est ce que disait
01:10:02Nicolas Gomez-Davila.
01:10:04Personne ne méprise
01:10:05autant la crétinerie
01:10:06d'hier que le crétin
01:10:07d'aujourd'hui.
01:10:09On est toujours
01:10:09à juger l'époque
01:10:10de ceux qui nous ont précédés
01:10:12avec une arrogance.
01:10:13Mais peut-être que demain
01:10:13on dira
01:10:14on s'excusera nous
01:10:16d'avoir...
01:10:17Non, mais l'époque
01:10:17elle est morale.
01:10:19Oui.
01:10:20Mais pousser l'extrême.
01:10:22Il n'y a pas besoin
01:10:22d'aller revisiter
01:10:23les blagues
01:10:23d'il y a 25 ans.
01:10:24Je pense que Thierry Ardisson
01:10:25a raison.
01:10:25C'était une époque, c'est tout.
01:10:26Non, mais je pense
01:10:26qu'il y a des blagues
01:10:27de Baffy
01:10:28qui le regrettent.
01:10:29Certaines blagues.
01:10:30Mais pas toutes.
01:10:31Baffy, c'est quelqu'un
01:10:32d'intelligent
01:10:33et je ne pense pas
01:10:34qu'il jette l'ensemble
01:10:35à la poubelle.
01:10:36Une blague, c'est un contexte.
01:10:37Tout le monde savait très bien
01:10:38que Laurent Baffy
01:10:38était un sniper,
01:10:40qu'ils allaient en prendre.
01:10:40Mais il l'est toujours.
01:10:42Il l'est toujours,
01:10:43mais autrement.
01:10:44Moi, ce qui m'ennuyait
01:10:45c'est que déjà à l'époque
01:10:46il y avait des blagues
01:10:47qu'on pouvait faire
01:10:48d'un certain côté
01:10:49et pas de l'autre.
01:10:49C'est toujours la même chose.
01:10:51On peut se moquer
01:10:51de certaines choses
01:10:53et pas d'autres.
01:10:53Mais globalement...
01:10:55Mais ça va au-delà
01:10:55des blagues.
01:10:56Je pense qu'en politique
01:10:57c'est la même chose.
01:10:59Et je pense que c'est
01:11:00le problème de cette femme
01:11:01qui découvre aujourd'hui
01:11:02que finalement
01:11:03la société a changé,
01:11:05on ne peut plus rire de tout,
01:11:07on ne peut plus...
01:11:08Il y a beaucoup de choses.
01:11:09Et elle découvre aussi
01:11:11également qu'il y a
01:11:12un conflit de génération.
01:11:13À un moment donné
01:11:14arrive dans la tombe
01:11:15un jeune étudiant noir
01:11:18qui a 25 ans
01:11:19et finalement
01:11:20ils n'arrivent plus
01:11:21à se parler
01:11:21entre la personne
01:11:22qui a 70 ans
01:11:23le big boomer
01:11:24et celui qui a 25 ans
01:11:25ils ne peuvent plus se parler.
01:11:27Et le jeune dit
01:11:29finalement vous
01:11:29vous êtes bien amusé
01:11:30vous avez bien rigolé
01:11:31maintenant les jeunes
01:11:32démerdez-vous
01:11:32et lui il dit
01:11:34mais rien n'est tout blanc
01:11:35rien n'est tout noir
01:11:35c'est pas si simple
01:11:36et lui il répond
01:11:37je suis tout noir
01:11:39et c'est tout blanc.
01:11:41Patrick Monnet est avec nous
01:11:42en attendant Albert
01:11:43la pièce a été représentée
01:11:44quand la première fois ?
01:11:46En février.
01:11:47En février
01:11:48c'est tous les soirs ?
01:11:49Non c'est le jeudi soir
01:11:51le vendredi soir
01:11:52le samedi et dimanche.
01:11:53et on rappelle
01:11:54alors
01:11:54qui joue ?
01:11:55C'est une comédie
01:11:56c'est vraiment
01:11:56Oui
01:11:57Marie-Bénédicte Roy
01:11:58ou Marie-Vincent
01:11:59Pierre-Denis
01:12:00Jeanne Savary
01:12:02Tom Almodar
01:12:03et Aël Chanel
01:12:04metteur en scène
01:12:05Olivier Massé
01:12:06on rappelle ce théâtre
01:12:10que vous avez dit tout à l'heure
01:12:11la scène parisienne
01:12:12la scène parisienne
01:12:14c'est dans le 9ème arrondissement
01:12:15la scène parisienne
01:12:17c'est un petit grand théâtre
01:12:17à côté des polyverges
01:12:18c'est un grand théâtre
01:12:20donc c'est important
01:12:21effectivement
01:12:21c'est important d'aller au théâtre
01:12:23et puis Patrick
01:12:24c'est vrai que vous êtes auteur
01:12:25de beaucoup de livres
01:12:26vous avez beaucoup de produits
01:12:27etc.
01:12:28Alors Jacques Vendroux
01:12:29il est 10h23
01:12:29c'est vendredi
01:12:31et vendredi
01:12:32vendredi
01:12:32alors Jacques toute la semaine
01:12:33je ne sais jamais ce qu'il fait
01:12:35je lui ai dit
01:12:36toute la semaine
01:12:37il parle comme Thierry Roland d'ailleurs
01:12:38on a dit
01:12:38ah ça va bien te faire marrer
01:12:39ça va bien te faire marrer
01:12:40alors je le voyais dans les couleurs
01:12:41ça va bien te faire marrer
01:12:42tous les jours Jacques Vendroux
01:12:44m'a dit ça
01:12:44donc je ne sais pas
01:12:45ce que je vais découvrir
01:12:46mais manifestement
01:12:47je vais me marrer
01:12:48Ah oui effectivement
01:12:58alors là
01:12:59alors là magnifique
01:13:00magnifique la classe
01:13:01Vendredi Vendroux
01:13:04la classe
01:13:05avec M. Gasquet
01:13:07Exactement
01:13:10et je suis au Lagardère
01:13:12Paris Racing
01:13:13sur le cours numéro 11
01:13:15on va commencer
01:13:16dans quelques secondes
01:13:17l'entraînement
01:13:18de Richard Gasquet
01:13:20qui va terminer sa carrière
01:13:22à Roland-Garros
01:13:23on va travailler notamment
01:13:24son coup droit
01:13:25qui est d'une faiblesse incroyable
01:13:27et je vais essayer
01:13:28de lui redonner
01:13:30un petit peu de sens
01:13:31à ce coup droit
01:13:31moi je voulais vous dire
01:13:32que Richard
01:13:33a été un immense champion
01:13:35pendant près de 25 ans
01:13:37sur ses 20 dernières années
01:13:38il a fait partie
01:13:39parce qu'on a un petit peu
01:13:40tendance à l'oublier
01:13:41des 10 meilleurs joueurs
01:13:43du monde
01:13:43et Richard
01:13:44il a décidé
01:13:45d'arrêter de jouer au tennis
01:13:46il va jouer au football
01:13:48maintenant
01:13:48on tient à vous le dire
01:13:49tout de suite
01:13:49on en parlera d'ailleurs
01:13:50quand je vous dirai au revoir
01:13:51et donc on va commencer
01:13:53l'entraînement
01:13:53et vous pourrez tout à l'heure
01:13:54Pascal
01:13:55lui poser une ou deux questions
01:13:57si vous êtes d'accord
01:13:58je voudrais qu'on vous voit
01:14:00jouer au tennis tous les deux
01:14:01évidemment
01:14:01et puis Richard Gasquet
01:14:02vous le saluez
01:14:04parce que c'est une des personnes
01:14:05les plus gentilles du monde
01:14:06d'une délicatesse
01:14:08d'une délicatesse
01:14:10et d'une gentillesse
01:14:11il vous écoute
01:14:13c'est un bonheur
01:14:14de toujours le croiser
01:14:16parce que
01:14:17c'est un sport élégant
01:14:19le tennis
01:14:20et certains tennismans
01:14:22sont d'une grande élégance
01:14:23et Richard en fait
01:14:25évidemment partie
01:14:25bon est-ce qu'on peut vous voir
01:14:27jouer
01:14:27est-ce qu'on peut vous voir
01:14:28bon Richard
01:14:29allez
01:14:29faites vite
01:14:31faites vite
01:14:32mais t'inquiète pas Richard
01:14:33tu peux au fond du cours
01:14:34faites vite
01:14:35et on va travailler
01:14:36le coup droit
01:14:37voilà
01:14:37le coup droit
01:14:38de Richard Gasquet
01:14:39le coup droit
01:14:40de Richard Gasquet
01:14:41alors là
01:14:43c'est parfait
01:14:43je suis d'accord avec vous
01:14:46mais moi c'est vous
01:14:46que j'aurais voulu voir
01:14:47c'est vous que j'aurais voulu voir
01:14:49est-ce qu'on peut mettre
01:14:50la caméra sur ce cher
01:14:51Jacques Vendrouk
01:14:52je vois comment
01:14:53Jacques
01:14:54est-ce qu'on peut mettre
01:14:55la caméra sur vous
01:14:56cher Jacques
01:14:56voilà
01:14:57attendez moi je demande
01:14:58voilà
01:14:59c'est vous que je veux voir
01:15:01voilà
01:15:01c'est vous que je veux voir
01:15:03attendez j'ai une autre balle
01:15:03j'ai une autre balle
01:15:04voilà
01:15:04bah oui parce que
01:15:05voilà
01:15:06Jacques
01:15:06j'ai en face de moi
01:15:07vous avez manqué là
01:15:08il fallait que la caméra
01:15:10se tourne
01:15:10voilà
01:15:11c'est surtout au jocari
01:15:12que vous êtes bon
01:15:13sur la plage
01:15:14c'est plus ça
01:15:15votre sport
01:15:16Pascal
01:15:16vous arrêtez
01:15:18vous arrêtez de me chambrer
01:15:19là on a un énorme exploit
01:15:21regardez
01:15:22vous êtes mis à l'ombre
01:15:23en plus comme ça
01:15:23vous êtes tranquille
01:15:25je suis quand même
01:15:25je suis quand même
01:15:26avec Richard Gasquet
01:15:27mais vous êtes formidable Jacques
01:15:29la France entière
01:15:30parle de cette séquence
01:15:31on vient vous revoir
01:15:31tout à l'heure
01:15:32et on vous dit un petit mot
01:15:33mais on veut voir
01:15:34bonjour docteur Millot
01:15:36qui va parler
01:15:37de la transpiration
01:15:39à quoi ça sert
01:15:41la transpiration
01:15:43ça fait perdre du poids aussi
01:15:46non ?
01:15:47alors je t'explique
01:15:49ça fait perdre de l'eau
01:15:50mais ça ne fait pas perdre du poids
01:15:52c'est à dire que tu vas transpirer
01:15:53tu peux perdre
01:15:54à la chaleur
01:15:55ou pendant un effort
01:15:56on peut aller jusqu'à 10 litres
01:15:57de perte d'eau
01:15:58de transpiration
01:15:59on ne fait pas un gros effort
01:16:01un gros effort
01:16:01une grosse chaleur
01:16:02mais imagine
01:16:03tu sais il y en a plein
01:16:03qui font du sport
01:16:04avec des sudizettes
01:16:05des choses comme ça
01:16:06et tout
01:16:06oui
01:16:06vous allez perdre de l'eau
01:16:07mais dès le lendemain
01:16:08vous allez récompenser
01:16:10votre déséquilibre hydrique
01:16:12les fonctions c'est que ça
01:16:13voilà
01:16:14on perd de l'eau
01:16:15mais on ne maigre pas
01:16:16donc c'est demain
01:16:17à 10h30
01:16:19bonjour docteur Millot
01:16:21c'est après Elliot Deval
01:16:23est-ce que notre ami
01:16:24Jacques Vendroux
01:16:25est en position
01:16:26toujours ?
01:16:28voilà Jacques
01:16:28Jacques il est là
01:16:29oui je suis là
01:16:30bon
01:16:30donc Roland-Garon c'est deux
01:16:32c'est pour quand Jacques ?
01:16:3519 mai
01:16:36au 8 juin
01:16:36c'est pour quand ?
01:16:39c'est pour quand quoi ?
01:16:40non comme ça
01:16:41la grossesse
01:16:42non non tout va bien Jacques
01:16:44tout va bien
01:16:45alors je voulais vous dire
01:16:46je voulais vous dire
01:16:47oui
01:16:47Richard arrête le tennis
01:16:49pour se consacrer au football
01:16:50non mais oui
01:16:51qu'est-ce que ça veut dire
01:16:52ça il arrête
01:16:53ça veut dire qu'il organise
01:16:54son jubilé
01:16:55le 19 novembre
01:16:56à Béziers
01:16:57sa ville natale
01:16:58voilà
01:16:59ah oui vous vouliez parler
01:17:00du variété Club de France
01:17:01c'est ça
01:17:01exactement
01:17:02bon bien sûr
01:17:03bah écoutez
01:17:04effectivement il est
01:17:05de Béziers
01:17:0620 ans
01:17:07quasiment 20 ans de carrière
01:17:09Richard Gasquet
01:17:10quasiment 20 ans de carrière
01:17:11bon on peut lui dire
01:17:12un petit mot à Richard ?
01:17:13oui mais il vous écoute
01:17:14bon cher Richard
01:17:16tout va bien
01:17:16on a eu une séquence
01:17:18on a eu une séquence tennis
01:17:19tellement exceptionnelle
01:17:21qu'on a eu ensemble
01:17:22Nadal
01:17:23Djokovic
01:17:24Federer
01:17:24que c'est vrai
01:17:26on est un peu en manque
01:17:27aujourd'hui
01:17:28on est un peu groggy
01:17:30parce que forcément
01:17:31derrière ces trois joueurs là
01:17:33le tennis
01:17:34c'est bien normal
01:17:35c'était jamais arrivé avant
01:17:36donc
01:17:37on est en manque
01:17:40d'émotions fortes
01:17:42oui c'est sûr
01:17:43il y a eu la séquence
01:17:44McIndro-Borg
01:17:45vers les années 80
01:17:46et là c'est sûr
01:17:47qu'on a connu
01:17:47certainement les trois
01:17:48meilleurs joueurs de l'histoire
01:17:49en même temps
01:17:50avec Djokovic
01:17:51Nadal
01:17:51Federer
01:17:51donc c'est sûr
01:17:52qu'aujourd'hui
01:17:52c'est pas facile
01:17:54de les remplacer
01:17:54mais bon
01:17:55il y a une autre génération
01:17:56qui arrive
01:17:56Alcaraz
01:17:56je pense qu'il y a
01:17:57quelques bons joueurs
01:17:58français aussi
01:17:58qui sont forts
01:18:00qui sont capables
01:18:00de très très bien jouer
01:18:01mais c'est sûr
01:18:02que là
01:18:02les dernières années
01:18:03on a beaucoup
01:18:04beaucoup parlé du tennis
01:18:05il y a eu de très grands champions
01:18:06mais c'est sûr
01:18:07qu'on espère
01:18:07qu'il y aura
01:18:08beaucoup de joueurs
01:18:09qui vont donner de l'émotion
01:18:10Et Roland-Garros
01:18:11qui arrive
01:18:11est-ce que vous pensez
01:18:12qu'il y a une chance française
01:18:13chaque année
01:18:14je répète que depuis 1983
01:18:16vous vous rendez compte
01:18:17que depuis
01:18:17c'est quand même
01:18:18un mystère mystérieux
01:18:19le tennis
01:18:19il y a 4 tournois
01:18:21du Grand-Chelème par an
01:18:224
01:18:23depuis 1983
01:18:24il s'est donc passé
01:18:2542 ans
01:18:27donc vous multipliez
01:18:2842 par 4
01:18:29ça fait plus de 160
01:18:31il n'y a pas un français
01:18:32qui a gagné
01:18:32alors que c'est un sport
01:18:33majeur
01:18:33de tennis
01:18:34oui il n'y a pas un français
01:18:36donc on attend ça
01:18:38bien évidemment
01:18:39surtout qu'il y a une grande
01:18:39tradition du tennis
01:18:40en France
01:18:41depuis les mousquetaires
01:18:42et je n'ai pas
01:18:43l'explication
01:18:44parce que Richard Gasquet
01:18:45est un grand joueur
01:18:46mon fils est un grand joueur
01:18:47beaucoup
01:18:48évidemment
01:18:49son gars
01:18:51est un grand joueur
01:18:52et bon
01:18:53alors est-ce qu'il y a
01:18:54une chance française
01:18:54cette année ?
01:18:55il y a des chances françaises
01:18:57il y a des chances
01:18:57déjà Nadane n'est plus là
01:18:58donc c'est sûr
01:18:59que ça aide
01:19:00c'est lui qui a gagné
01:19:0114 fois
01:19:02ensuite il y a
01:19:03Arthur Fils
01:19:04Hugo Humbert
01:19:05Mpechi
01:19:05je pense qu'il y a
01:19:06des joueurs qui sont
01:19:06capables
01:19:06dès cette année
01:19:08à mon avis
01:19:08d'aller très très loin
01:19:09et un jour
01:19:10pouvoir gagner
01:19:11parce que justement
01:19:11il y a un changement
01:19:12de génération
01:19:13et je pense que
01:19:13ces joueurs sont capables
01:19:14de pourquoi pas
01:19:16gagner Roland-Garros
01:19:16c'est vrai qu'on attend ça
01:19:17depuis 1983
01:19:18le pays de la France
01:19:19c'est un pays de tradition
01:19:20du tennis
01:19:21donc c'est sûr
01:19:21que ça manque beaucoup
01:19:22Merci à vous
01:19:23vraiment
01:19:24et puis la terre battue
01:19:26c'est fini
01:19:27Pascal
01:19:27Pascal
01:19:28dans un petit mot
01:19:30le studio des légendes
01:19:31ce soir
01:19:31sur Europe 1
01:19:3321h
01:19:3422h
01:19:34invité
01:19:35Richard Gasquet
01:19:37voilà
01:19:37bon bah c'est bien
01:19:38le studio des légendes
01:19:39sur Europe 1
01:19:39et c'est vrai
01:19:40qui joue au tennis
01:19:41c'est-ci ?
01:19:42beaucoup
01:19:42trois fois par semaine
01:19:43c'est vrai
01:19:43vous êtes classé ?
01:19:44j'ai un niveau 15-1
01:19:4515-2 à peu près
01:19:46mais attends
01:19:4615-1
01:19:47c'est un très très bon niveau
01:19:48c'est une passion
01:19:49il y a un très bon niveau
01:19:50quand Roland-Garros
01:19:50ça arrive
01:19:51je bloque la semaine
01:19:51j'y vais au moins
01:19:52quatre ou cinq fois
01:19:52et puis alors
01:19:53Roland-Garros
01:19:54pour tous les collégiens
01:19:56tous les lycéens
01:19:57plutôt
01:19:57c'est le bac
01:19:58c'est vraiment
01:19:59le moment
01:20:00c'est France Télévision
01:20:01j'ai dû perdre un point
01:20:02au bac
01:20:02à cause de Roland-Garros
01:20:03voilà
01:20:04vous jouez à vendredi
01:20:05au tennis
01:20:05bon qui joue Patrick
01:20:07vous jouez Rachel
01:20:07vous jouez ?
01:20:08attendez
01:20:1115-1
01:20:11c'est un excellent niveau
01:20:12moi j'étais moins de 6
01:20:14je peux vous dire
01:20:15que c'était
01:20:15un très très bon niveau
01:20:17Barbara
01:20:18c'est la catastrophe
01:20:19quand j'en ai fait
01:20:19Barbara du Touron
01:20:21Barbara
01:20:21bon on vous embrasse
01:20:23on vous embrasse
01:20:24Richard et Jacques
01:20:25évidemment
01:20:26on vous embrasse
01:20:26Barbara
01:20:27à 10h31
01:20:28un septuagénaire
01:20:33portant une kippa
01:20:34rouée de coups
01:20:35et traitée de sale juif
01:20:36à Andus
01:20:37dans le Gard
01:20:38la victime nourrissait
01:20:39des chats de la rue
01:20:40lorsqu'un homme
01:20:40alcoolisé
01:20:41lui a demandé de l'argent
01:20:42et l'a brutalement agressé
01:20:44le suspect
01:20:45un français de 45 ans
01:20:47a été interpellé
01:20:48et placé en garde à vue
01:20:49ce matin
01:20:50un refus d'obtempérer
01:20:51toutes les 50 minutes
01:20:53le Figaro dévoile ce matin
01:20:54les derniers bilans
01:20:55du service statistique
01:20:56ministériel
01:20:57de la sécurité intérieure
01:20:59on ressent
01:21:00en France
01:21:0025 000 refus
01:21:01d'obtempérer routiers
01:21:02l'année dernière
01:21:04soit une baisse
01:21:05de 2%
01:21:06en un an
01:21:06cela représente
01:21:07tout de même
01:21:0770 faits par jour
01:21:09enfin au Vatican
01:21:10à 5 jours du début
01:21:12du conclave
01:21:12regardez
01:21:13on est en train
01:21:14d'installer une cheminée
01:21:15sur la chapelle Sixtine
01:21:16c'est de celle-ci
01:21:18que s'échappera
01:21:18la fameuse fumée blanche
01:21:20lorsqu'un nouveau souverain pontife
01:21:22aura été élu
01:21:23génial
01:21:24et on est aujourd'hui
01:21:25le 2 mai
01:21:26la probabilité est grande
01:21:28que vendredi
01:21:29à cette heure-là
01:21:30le pape soit connu
01:21:32puisque le conclave
01:21:32commence le 7 mai
01:21:34il y aura donc 4 scrutins
01:21:35le 7 mai
01:21:36il y en aura encore 4
01:21:37le 8 mai
01:21:37et après 8 scrutins
01:21:39il est possible
01:21:40que
01:21:40pourquoi pas
01:21:41ce soit
01:21:43nous commenterons
01:21:44peut-être
01:21:45peut-être
01:21:45il est 10h32
01:21:46notre ami
01:21:48Patrick Menet
01:21:49était avec nous
01:21:49ce matin
01:21:49en attendant
01:21:50Albert
01:21:51c'est une pièce
01:21:52de théâtre
01:21:52ça se joue
01:21:53à la scène parisienne
01:21:54et on va voir
01:21:55un extrait
01:21:55si vous le voulez bien
01:21:56maman
01:21:58Virginie m'a adoptée
01:22:00adoptée ?
01:22:01bah oui
01:22:02la pauvre
01:22:02elle avait pas de maman
01:22:03mais je suis qui moi ?
01:22:06et bah toi
01:22:06t'es la maman de Jacques
01:22:07et moi
01:22:08je suis la maman
01:22:09de Jacqueline
01:22:09enfin Jacqueline
01:22:10va dire quelque chose
01:22:11je suis ta mère
01:22:12évidemment
01:22:13tu seras toujours
01:22:14ma maman
01:22:14en même temps
01:22:16Virginie est aussi
01:22:17ma maman
01:22:17c'est chouette non ?
01:22:19tu vois papa
01:22:19on est comme frère et soeur
01:22:20c'est cool
01:22:21ouais ouais
01:22:22c'est hyper cool
01:22:22le fils de ma première femme
01:22:24est devenu la fille
01:22:25de ma seconde femme
01:22:26qui aurait pu être ma fille
01:22:27et dans le compagnon
01:22:27qui aurait pu être son fils
01:22:28est devenu le frère
01:22:29et le beau-père de ma fille
01:22:30qui était mon fils
01:22:30bon je vois que le public réagit
01:22:37parce que c'est une pièce
01:22:39d'aujourd'hui
01:22:40qui est en miroir
01:22:41et vous l'avez dit
01:22:41sur la société
01:22:44et parfois
01:22:44les absurdités
01:22:45d'aujourd'hui
01:22:46sur la société française
01:22:48je voulais également
01:22:49vous signaler
01:22:50parce que c'est arrivé
01:22:51aujourd'hui
01:22:51le soutien du maire
01:22:53de Mamoudzou
01:22:54au ministre de l'intérieur
01:22:55et ça c'est
01:22:55intéressant
01:22:56au terme des débats
01:22:57tenus à l'Assemblée nationale
01:22:58je tiens en ma qualité
01:22:59de maire de Mamoudzou
01:23:00à exprimer mon soutien
01:23:01indéfectible
01:23:02à monsieur le ministre
01:23:03de l'intérieur
01:23:03Bruno Retailleau
01:23:04pour la fermeté
01:23:05et le sens
01:23:07des responsabilités
01:23:08dont il a fait preuve
01:23:09face aux attaques politiques
01:23:10visant son action
01:23:11après le meurtre tragique
01:23:12d'Abu Bakar Sissé
01:23:13survenu dans la mosquée
01:23:14de la Grande Combe
01:23:15dès l'annonce
01:23:16de ce crime odieux
01:23:17monsieur le ministre
01:23:18s'est levé
01:23:18avec une rare détermination
01:23:19je tiens à souligner
01:23:20cette réactivité
01:23:21moi-même musulman
01:23:22pratiquant
01:23:23et élu de la République
01:23:25j'approuve pleinement
01:23:26ce message
01:23:27non à la stigmation
01:23:28de toute communauté
01:23:30oui à la défense
01:23:31de chaque citoyen
01:23:31quelle que soit sa foi
01:23:32oui à la lutte ferme
01:23:34contre les idéologies
01:23:35qui prônent la haine
01:23:36et la violence
01:23:36cette semaine
01:23:38vraiment c'est quelque chose
01:23:39qu'on va tenter
01:23:40de mettre en place
01:23:42d'entendre d'autres voix
01:23:43des musulmans de France
01:23:44on a écouté Amine El Khatmi
01:23:46on a écouté Reda Bellage
01:23:48là le maire de Mamoud Zou
01:23:50prend la parole
01:23:52parce que dans l'espace médiatique
01:23:53on ne fait entendre
01:23:55qu'une voix des musulmans
01:23:56ceux qui sont en défiance
01:23:58parfois
01:23:58ou en victime
01:24:00ou qui se placent
01:24:01comme des victimes
01:24:02il y a un discours victimaire
01:24:03parfois
01:24:04et bien Amine El Khatmi
01:24:06Reda Bellage
01:24:06ils ne sont pas du tout
01:24:07sur cette ligne là
01:24:08oui tout à fait
01:24:08mais c'est très très important
01:24:10simplement
01:24:11qu'est-ce qu'il m'a dit
01:24:11Reda Bellage
01:24:12et ça ça s'adresse à vous
01:24:13il m'a dit
01:24:14la France Insoumise
01:24:15c'est les seuls
01:24:15qui vont dans les quartiers
01:24:16le PS a déserté
01:24:18c'est vrai
01:24:18ben oui
01:24:19c'est vrai
01:24:20le PS a déserté les quartiers
01:24:22donc effectivement
01:24:23les musulmans de France
01:24:25qui habitent dans les quartiers
01:24:26ils disent
01:24:26il n'y a que la France Insoumise
01:24:27qui nous parle
01:24:27donc c'est de la faute
01:24:29de la responsabilité
01:24:30plus exactement
01:24:32c'est aussi la droite
01:24:33la droite peut peut-être
01:24:34aller dans les quartiers
01:24:35mais bien évidemment
01:24:36mais bien évidemment
01:24:38donc c'est essentiel
01:24:39le PS doit retrouver
01:24:40l'électorat populaire
01:24:41qu'il a perdu
01:24:42et se réapproprier
01:24:44la question sociale
01:24:45au détriment
01:24:46des questions sociétales
01:24:47qui occupent
01:24:48l'identité
01:24:48et ben merci
01:24:49c'était une excellente
01:24:50semaine de nouveau
01:24:51vous êtes peut-être
01:24:52en pont
01:24:54si j'ose dire
01:24:55on est là
01:24:56oui
01:24:57non mais pas vous
01:24:57quoique il y a des gens
01:24:58qui font le pont
01:24:59il y a l'heure des pro-week-end
01:25:00oui et puis on n'a pas le droit
01:25:02de faire le pont
01:25:02parce qu'il y a école
01:25:03avec les enfants
01:25:03et il y a des parents
01:25:05vous vous êtes pas du genre
01:25:05à faire manquer
01:25:06l'école à vos enfants
01:25:08c'est jamais arrivé
01:25:09ils sont à l'école
01:25:10bien sûr
01:25:10et ça très bien
01:25:13parce que je crois
01:25:13qu'ils faisaient
01:25:14beaucoup plus le pont avant
01:25:15que c'est nouveau maintenant
01:25:15de ne plus faire le pont
01:25:17oui
01:25:18dans l'éducation nationale
01:25:19ben là
01:25:20ils auraient pu faire un pont
01:25:21mais la semaine prochaine
01:25:22non plus
01:25:22ils le font pas
01:25:23réalisation
01:25:24Mathieu était à la réalisation
01:25:25Juliette était à la vision
01:25:26Anatole était au son
01:25:27merci à Marine Lançon
01:25:28à Gauthier
01:25:29Ramon qui était là
01:25:29toute la semaine
01:25:30Gauthier il va retourner
01:25:31à l'école
01:25:32il est alternant avec nous
01:25:33et je le salue
01:25:34et toutes les émissions
01:25:35sont à retrouver
01:25:35sur cnews.fr
01:25:37rendez-vous lundi
01:25:37ce soir
01:25:38c'est Gauthier Lebrette
01:25:39et Eliott Deval
01:25:40Eliott Deval lors des pros
01:25:41et Gauthier après
01:25:42bonne journée
01:25:43et je vous le dis
01:25:45et je vous le dis
01:25:46à la fin
01:25:47et je vous le dis
01:25:47à la fin
01:25:48et je vous le dis