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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 16 janvier 2025, Morandini live numéro 1574 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:14Nous partons tout de suite justement en direct à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris où se déroule ce matin l'hommage public à Jean-Marie Le Pen.
00:00:23Un hommage qui fait suite aux obsèques qui se sont déroulées samedi et qui se voulaient intimes et familiales.
00:00:29Cette fois, c'est donc le grand public qui est invité à rendre hommage au fondateur du Front national.
00:00:33Vous allez voir normalement les images dans quelques instants plutôt que des images de clôture.
00:00:38Ce sont des milliers de personnes qui sont attendues sur place, mais il y aura peut-être aussi des indésirables.
00:00:43On pense notamment à Dieu Donné qui a annoncé hier soir sa venue dans l'église, mais la famille lui a fait savoir qu'il n'était pas le bienvenu.
00:00:51Autre question, ceux qui vont peut-être vouloir perturber cette cérémonie, pour faire un coup d'éclat, on se souvient de ces images insupportables,
00:00:58de ces gens qui sabraient le champagne le soir de la mort de Jean-Marie Le Pen et qui souhaitaient la mort de Marine Le Pen ou Jordane Bardella.
00:01:06Vont-ils tenter de perturber la cérémonie ?
00:01:09Nous serons en direct dans un instant puisque de façon plus classique, on attend outre la famille Le Pen, on attend Jordane Bardella,
00:01:16de nombreux députés qui siègent à la Chamblée nationale ou qui sont au Parlement européen, mais aussi des cadres du parti, bien sûr.
00:01:23L'ex-patron des Républicains, Éric Ciotti, allié au RN avec son parti de l'Union des Droites.
00:01:29Tout ça, ce sera dans un instant et nous serons en direct sur place.
00:01:34L'autre sujet d'actualité ce matin, c'est bien sûr ce cessez-le-feu entre Israël et le Hamas avec cet espoir de paix et surtout l'espoir de la libération des otages.
00:01:43Alors tout d'abord, qu'y a-t-il dans cet accord ?
00:01:48C'est un accord qui se décline en trois étapes et qui entrera en vigueur dès dimanche.
00:01:53La première va durer six semaines.
00:01:55Elle comprend un cessez-le-feu, la libération de 33 otages en échange de centaines de prisonniers palestiniens et un retrait israélien de toutes les zones peuplées de Gaza.
00:02:04Selon le président américain Joe Biden, la deuxième étape reste encore à définir, mais elle doit entraîner une fin définitive de la guerre,
00:02:12c'est-à-dire permettre la libération de tous les otages restants, y compris les soldats.
00:02:17La troisième et dernière étape de l'accord est surtout consacrée à la reconstruction.
00:02:21Les corps des otages décédés seront remis à leur famille et un grand plan de reconstruction pour Gaza sera lancé,
00:02:28là encore sous la supervision des trois pays médiateurs, le Qatar, l'Égypte et les États-Unis.
00:02:36« Cette nuit dans les rues en Israël, c'était la prudence qui dominait, car même si la première phase doit débuter dimanche, il y a encore beaucoup, beaucoup d'incertitudes. »
00:02:44Submergées par l'émotion, ces deux femmes s'enlacent lors d'un rassemblement à Tel Aviv hier soir.
00:02:52Les proches des otages brandissent les portraits des disparus et des prisonniers, des bougies sont allumées et les slogans réclamant la libération de tous les otages se multiplient.
00:03:03Moment suspendu sur la place des otages à Tel Aviv, quand deux femmes commencent à chanter.
00:03:13En Israël, l'angoisse laisse place à l'espoir.
00:03:16« Je vois que mes prières ont été entendues et que Dieu m'a écoutée et que les familles, j'espère, retrouveront leurs enfants, leurs frères et leurs mères et que tout le monde sera en sécurité et heureux et en bonne santé, s'il vous plaît. »
00:03:30« Nous avons attendu si longtemps que nos otages reviennent enfin à la maison, en priant, en espérant, et maintenant cela arrive enfin.
00:03:36Et nous sommes tellement excités et nous avons hâte de vous accueillir tous à la maison maintenant. »
00:03:41« Ce n'est que le début. Nous voulons que tous les otages rentrent à la maison. C'est loin d'être terminé si une partie d'entre eux reste prisonnier. »
00:03:48« Voilà, et on a appris il y a quelques instants qu'Israël accusait le Hamas de remettre en cause certains accords, donc rien n'est fait, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:03:57Pourtant, à Gaza, cette nuit, ce sont des scènes de liesse auxquelles on a assisté. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues avec des drapeaux palestiniens. »
00:04:05Dans la bande de Gaza, des scènes de liesse, des milliers de Palestiniens exultent après 15 mois de guerre.
00:04:11C'est aussi le cas en Égypte, où certains ont fui pour échapper au combat et au bombardement.
00:04:16« La joie est immense. Nous remercions le Qatar, l'Égypte et toutes les parties qui ont contribué à incesser le feu dans la bande de Gaza. »
00:04:23« Ce moment est celui que nous espérions. Nous avons vu nos enfants brûler. J'ai perdu toute ma famille et mes amis. »
00:04:34La trêve débutera ce dimanche pour une première phase de six semaines comprenant un cessez-le-feu, la libération de 33 otages et un retrait israélien des zones densément peuplées.
00:04:44« Alors si tout va bien, il faut rester très prudent. Si tout va bien, cet accord entrera en vigueur dimanche avec une première phase qui durera 42 jours
00:04:53et qui permettrait la libération de 33 otages en échange de plusieurs prisonniers détenus dans les prisons israéliennes, sans doute un millier.
00:05:01Mais ce qui est horrible pour les familles israéliennes ce matin, c'est que personne ne sait qui est vivant et qui est mort parmi les otages,
00:05:06car le Hamas pourrait en fait rendre également certains corps. »
00:05:11Sur les pancartes de ces Israéliens, des visages de proches qu'ils espèrent retrouver.
00:05:16Parmi les otages emmenés à Gaza lors de l'attaque du 7 octobre 2023, 117 personnes avaient retrouvé la liberté pendant l'unique trêve du conflit un mois après.
00:05:2640 d'épouilles avaient alors également été rapatriées.
00:05:32Aujourd'hui, 94 personnes sont toujours en captivité, dont 60 présumées vivantes et 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.
00:05:41Parmi les otages encore présumés vivants, 53 sont des Israéliens, 6 sont Thaïlandais et un est Népalais.
00:05:49On dénombre 48 hommes, 10 femmes et 2 enfants, enlevés aux âges respectifs de 8 mois et 4 ans.
00:05:56Faute de preuves de vie, il n'est pas certain que tous les 60 otages présumés vivants le soient toujours.
00:06:02« Oui, on pense bien sûr aux deux otages français qui sont souvent oubliés et passés sous silence dans les médias.
00:06:07On y revient longuement, bien évidemment, dans un instant, en direct. »
00:06:11La France, avec la colère à tour, les commerçants du centre-ville sont excédés par ce qui se passe devant leur boutique,
00:06:17car les dealers s'installent carrément de façon quasi-officielle avec des tables sur les parkings pour faire leur commerce.
00:06:24Une situation incroyable dénoncée par ce commerçant.
00:06:28« J'ai essayé de me stationner sur un parking et on m'a dit qu'il fallait que je m'en aille
00:06:33parce que c'est un parking qui était réservé pour les clients qui venaient acheter la drogue.
00:06:37Et avec les tréteaux, la table, ils préparaient leurs marchandises devant tout le monde, c'est merveilleux.
00:06:45Ils ont même demandé à la coiffeuse, quand il pleuvait, de descendre sa toile parce que leurs marchandises craignaient l'eau. »
00:06:52A Rouen, cette fois, c'est une autre forme de colère et ça concerne les vols de pièces détachées de voitures.
00:06:57Laisser son véhicule garé dans la rue, c'est prendre le risque de le retrouver sans pare-chocs, sans phare, sans roues.
00:07:03Le vol de pièces détachées se multiplie.
00:07:06En quelques minutes seulement, le pare-chocs, le capot et les phares de cette voiture ont disparu en pleine nuit.
00:07:12La faute à une bande de malfaiteurs très organisées qui opèrent dans la métropole de Rouen.
00:07:16« J'ai eu la très belle surprise d'avoir ma voiture complètement désossée.
00:07:20Ils ont volé pour 6 000 euros de pièces.
00:07:21Je me suis complètement effondrée, je me suis mise à pleurer, à crier. »
00:07:24Même chose pour Océane, à qui on a volé les 4 roues de sa voiture les nuits précédentes.
00:07:29« Un matin, en descendant de chez moi pour aller au travail, j'ai retrouvé ma voiture sur des pare-pleins, sans les roues et les jantes.
00:07:36On va au travail pour payer tout ça et on se fait voler.
00:07:38En plus de ça, derrière, il faut encore repayer ce qui nous a été volé.
00:07:43On s'endort quand même stressé pour savoir si le lendemain, notre voiture va être là, avec les pneus. »
00:07:48Les vols d'accessoires automobiles sont fréquents dans la région.
00:07:50Les victimes partagent leurs photos sur les réseaux sociaux.
00:07:53Ces accessoires valent cher sur le marché noir.
00:07:55Pour remédier à ça, les patrouilles de police vont se multiplier.
00:07:59« Depuis quelques semaines, on a eu une recrudescence de vols de caméras de recul, de pneus, de jantes, même un tableau de bord.
00:08:06Donc apparemment, c'est toujours le même type de véhicule, c'est-à-dire des Clio ou des C3.
00:08:10Il y a une mise en attention de tous les services de police qui travaillent la nuit ou même le jour puisque ça arrive aussi le jour.
00:08:17Et on est très vigilants sur les abords de ce genre de voitures. »
00:08:23Une enquête est en cours pour tenter d'identifier les malfaiteurs.
00:08:26Dans un instant, nous partirons à la cérémonie religieuse en hommage à Jean-Marie Le Pen qui doit avoir lieu d'ici une dizaine de minutes.
00:08:33Nous serons sur place avec toutes nos équipes.
00:08:35Tout de suite, les tops et les flops d'audience hier soir.
00:08:37C'était avec Mister Audience.
00:08:37S.Kévin, bonne temps.
00:08:42Hier soir en Access, Nagui a conservé sa place de large leader avec, n'oubliez pas,
00:08:46les paroles sur France 2.
00:08:47L'animateur a rassemblé 3 millions de téléspectateurs.
00:08:50C'est un score en baisse pour le feuilleton de TF1.
00:08:52Demain nous appartient qui se retrouve battu par le 19-1 de France 3.
00:08:56La meilleure boulangerie de France sur M6 reste très en forme, à plus d'un million 4 devant cette table sur France 5.
00:09:04À 20h, c'est encore un gros coup de chaud pour le journal de Gilles Boulot sur TF1 qui est une fois de plus sous la barre des 5 millions à 4 millions 8.
00:09:12Mais il reste tout de même leader.
00:09:13Mais globalement, les téléspectateurs ont boudé les journaux de 20h hier soir.
00:09:17En face, celui d'Anne-Sophie Lapique sur France 2 affiche également une baisse à 3 millions 9.
00:09:21À la quatrième place, TPMP est en forme sur C8, à 1 million 4.
00:09:27À 21h, c'est Cyril Hanouna qui est arrivé en tête et dans sa moyenne haute à plus de 2 millions de téléspectateurs.
00:09:33Du côté de TMC, c'est une déception pour Yann Barthez avec Quotidien qui avait fait une grosse promotion pour la venue de l'acteur-star Timothée Chalamet.
00:09:40Et pourtant, TMC est resté sous les 2 millions de téléspectateurs.
00:09:45En prime time, TF1 est arrivé petit leader avec Elsbeth à 3 millions 100.
00:09:49Une nouvelle série policière incarnée par Carrie Preston.
00:09:52La une est suivie de très près par la nouvelle série de France 2 Made in France qui est à plus de 2 millions 9.
00:09:57Sur M6, cauchemar en cuisine qui n'est qu'à 1 million 8 malgré le malaise du restaurateur qui s'est effondré pendant l'émission sous le coup du stress provoquant l'interruption du tournage.
00:10:07Sur France 3, secret d'histoire est également faible.
00:10:10Mister Audience vous dit à demain.
00:10:12Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:15Andréa Cotarac, bonjour.
00:10:16Bonjour.
00:10:17Merci d'être avec nous, porte-parole du Rassemblement National.
00:10:19Christine Kelly, bonjour.
00:10:20Bonjour.
00:10:20Merci également d'être là, journaliste et présentatrice de Face à l'Info et je précise, et on le voit régulièrement sur l'antenne, ce soir vous recevez Jordan Bardella.
00:10:26En exclusivité.
00:10:27En exclusivité qui sera à partir de 19h sur CNews.
00:10:31Rachida Kaout, bonjour.
00:10:32Bonjour.
00:10:32Merci également d'être là, conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine et puis Valérie Barny, bonjour.
00:10:36Bonjour.
00:10:36Président de Citoyens Responsables et conseiller municipal d'Ivry-sur-Seine.
00:10:40L'actualité ce matin, c'est bien évidemment l'hommage à Jean-Marie Le Pen.
00:10:44On part tout de suite sur place avec les images qui nous arrivent en direct.
00:10:50On est en direct à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce dans le cinquième arrondissement.
00:10:55Et vous voyez qu'il y a du monde, il y a même beaucoup de monde devant cette église.
00:11:01Et c'est la famille qui arrive, sans doute Marine Le Pen exactement, qu'on est en train de voir et qui est en train d'arriver devant cette église où il y a beaucoup de monde de présence.
00:11:15C'est un hommage qui fait suite aux obsèques, bien évidemment, qui se sont déroulées samedi.
00:11:20Des obsèques qui se voulaient intimes et familiales.
00:11:25Cette fois, ce sont des hommages qui sont ouverts à toute la population, tous les gens qui le souhaitaient pouvaient venir.
00:11:34Il y a des écrans également qui ont été installés devant avec ces centaines de personnes qui sont venues rendre hommage.
00:11:44Et Marine Le Pen qui est pour l'instant devant, vous le voyez, et qui va rentrer dans cette église pour ce dernier hommage.
00:11:53Andréa Cotarac, ça vous surprend de voir autant de monde devant cette église pour cet hommage ?
00:12:00Je crois que la famille de Marine Le Pen attendait beaucoup de monde.
00:12:03Et donc c'est pour cette raison-là qu'il y a eu plusieurs écrans géants puisqu'il y en a deux à l'extérieur, qu'il y a aussi un dispositif policier.
00:12:11Puisque vous l'avez dit tout à l'heure, on a eu des célébrations de la mort de Jean-Marie Le Pen, c'est-à-dire des gens qui sont allés acheter des feux d'artifice,
00:12:20qui ont bu du champagne sur la mort d'un homme quand même, quoi qu'on en pense, mais sur la mort d'un homme, ce qui était assez surprenant.
00:12:26Et puis on a des personnes du parti, des personnes qui ont connu le personnage, qui, je l'imagine, souhaitaient rendre un dernier hommage public cette fois-ci,
00:12:34plutôt politique, à Jean-Marie Le Pen.
00:12:36Vous nous direz d'ailleurs tout à l'heure ce que ça représente pour vous, Jean-Marie Le Pen, parce qu'on le rappelle, vous avez fait le grand saut,
00:12:41vous êtes passé des insoumis au Rassemblement national, donc vous nous direz peut-être si Jean-Marie Le Pen était toujours là quand vous avez fait le grand saut,
00:12:48si vous l'auriez fait, ou pas.
00:12:50Thomas Bonnet est en direct avec nous, il est sur place pour cette messe à l'église de Notre-Dame-Val-de-Grâce, dans le 5e arrondissement de Paris.
00:12:58Thomas, avec Marine Le Pen qui est en train d'arriver.
00:13:01– Oui, absolument, Jean-Marc, Marine Le Pen qui vient d'entrer à l'instant dans l'église Notre-Dame-de-la-Nativité-du-Val-de-Grâce
00:13:09pour cette cérémonie d'hommage, elle est suivie par Marion Maréchal et des membres de la famille Le Pen
00:13:15qui sont arrivés ensemble et qui sont en train, à le moment où je vous parle d'entrer dans cette église,
00:13:21il y a quelques instants c'est Jordan Bardella que nous avons vu arriver aussi pour cette cérémonie.
00:13:26Tous les parlementaires du Rassemblement national prévoient pour cette cérémonie qui se veut évidemment élargie
00:13:34en comparaison avec les obsèques qui se sont déroulés à la Trinité-sur-Mer samedi dernier.
00:13:39Il y a un volet évidemment plus politique dans cette cérémonie d'hommage parce qu'il y a deux écrans
00:13:45et beaucoup de sympathisants, beaucoup de personnes ont voulu venir assister à cette cérémonie et vont se suivre à distance.
00:13:51Il y a, au moment où je vous parle, plusieurs centaines de personnes, encore des personnes qui attendent à l'extérieur du périmètre
00:13:57pour essayer d'entrer, pour l'instant ils ne peuvent pas entrer.
00:14:00Au moment où je vous parle c'est Laure Lavalette, la députée du Rassemblement national du Var
00:14:04qui est en train de reprendre la parole à l'intérieur de cette église donc pour cette cérémonie
00:14:09qui devrait durer aux alentours d'une heure et demie d'attendue.
00:14:13Est-ce qu'on sait si le public, une partie du public en tout cas, va pouvoir rentrer dans cette église ?
00:14:19Alors ce que nous avons dit c'est que sur les 480 places que peut accueillir cette église,
00:14:23elles seront toutes occupées avec une liste qui a été évidemment définie à l'avance.
00:14:28Il y a donc des personnes qui vont assister depuis l'extérieur à cette cérémonie, plusieurs centaines de personnes,
00:14:32ce qui est frappant aussi, c'est la jeunesse des participants, beaucoup de jeunes
00:14:38qui ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie avec ces écrans géants
00:14:42qui ont été disposés, deux grands écrans géants qui ont été disposés de part et d'autre de cette église.
00:14:47Je vois encore des personnes en train d'arriver au moment où je vous parle.
00:14:50Je pense que le périmètre de sécurité va permettre les arrivées encore quelques instants avant de refermer les portes.
00:14:56Thomas Bonnet, c'est intéressant ce que vous nous dites parce que vous nous dites qu'il y a beaucoup de jeunes.
00:14:58Alors je dois avouer que ça me surprend plutôt parce que moi j'avais le sentiment que Marine Le Pen
00:15:03avait justement essayé de tourner la page par rapport à son père, par rapport à Jean-Marie Le Pen.
00:15:06Elle avait exclu d'ailleurs du parti, on s'en souvient.
00:15:09C'est assez étonnant de voir beaucoup de jeunes présents ?
00:15:13Oui, c'est pour ça que je me suis permis de le noter parce que c'est vrai que ce n'était pas forcément ce qu'on attendait au départ.
00:15:18Alors il y a aussi des personnes plus élevées qui participent à cette cérémonie,
00:15:22en tout cas qui assistent à cette cérémonie depuis à l'extérieur.
00:15:25Mais il y a beaucoup de jeunes qui sont venus en groupe pour assister à cet hommage.
00:15:30Et c'est vrai que ce n'est pas forcément quelque chose auquel on aurait pu s'attendre.
00:15:34Et c'est pourtant bel et bien le cas depuis cette cérémonie.
00:15:37On a le sentiment aussi quand même que Marine Le Pen désormais assume l'héritage.
00:15:41On l'a vu dans cette interview qui a été faite cette semaine.
00:15:46Elle assume l'héritage de Jean-Marie Le Pen, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant.
00:15:51Oui, c'est vrai parce que la relation a souvent été tumultueuse, politiquement en tout cas,
00:15:55entre Marine Le Pen et son père.
00:15:56Et dans cette interview qu'elle a accordée au GDNI cette semaine, elle assume cet héritage politique,
00:16:03notamment sur la dernière question, quand on lui demande si elle va poursuivre le combat politique de son père.
00:16:08C'était le vœu qu'il avait formulé lui dans les derniers mots qu'il avait dit devant la presse.
00:16:13Elle répond avec un simple mot, exhausser.
00:16:16C'est un mot qui, je crois, veut tout dire et qui symbolise justement le fait qu'elle assume désormais cet héritage.
00:16:21Elle revient aussi sur cette période de l'exclusion,
00:16:23le fait qu'elle ne se pardonnera jamais d'avoir dû exclure son père du parti qu'il avait lui-même fondé.
00:16:30Mais elle revient aussi sur son aspect visionnaire, sur le fait qu'il avait dit avant tout le monde,
00:16:35et bien seul parfois, montrer les problématiques qui se posaient en France.
00:16:40Donc elle assume cet héritage politique là où, c'est vrai,
00:16:43jusqu'à présent, nous avions plutôt une rupture de ce point de vue-là de la part de Marine Le Pen vis-à-vis de son père.
00:16:48Merci beaucoup Thomas Bonnet.
00:16:49On vous retrouvera dans un instant.
00:16:50Et dans un instant, on sera en direct avec l'une de nos autres envoyées spéciales, Anne-Isabelle Tollé, qui est sur place.
00:16:56Rajita Kaut, je suppose que vous, vous avez un regard beaucoup plus dur forcément sur Jean-Marie Le Pen.
00:17:00Alors c'est indéniable que Jean-Marie Le Pen aura marqué l'histoire de France, l'histoire politique de France.
00:17:0670 ans d'engagement, ça n'est pas rien.
00:17:09Aujourd'hui, il laisse un héritage, évidemment un héritage politique que je combats, des idées extrêmes, racistes.
00:17:18Et c'est juste... Là, je vais vous dire, c'est le temps du deuil.
00:17:25Donc on ne va pas s'exprimer, si vous voulez, sur l'homme en tant que tel.
00:17:30Je parle vraiment de l'homme engagé politique.
00:17:34On peut parler de l'homme si on est respectueux.
00:17:36Enfin, il n'y a pas à moi... Je pense qu'il n'y a pas de souci.
00:17:39Il faut bien dissocier les deux.
00:17:40Tout à fait.
00:17:40On entend un peu tout et n'importe quoi.
00:17:42Ce que je veux dire, c'est que...
00:17:43Ils vont rester dignes par rapport à l'homme.
00:17:45Ça, c'est une évidence.
00:17:46Mais on est dans le temps de l'hommage, bien évidemment, à l'homme.
00:17:49Mais est-ce que vous êtes surpris, par exemple, de voir des jeunes, beaucoup de jeunes, visiblement,
00:17:53d'après ce que nous dit Thomas, qui est sur place,
00:17:55beaucoup de jeunes qui viennent rendre, comme ça, hommage à Jean-Marie Le Pen ?
00:17:59Non, pour le coup, je ne suis pas du tout surprise.
00:18:01Parce que vous avez Jordane Bardella, qui mène une campagne continue sur les réseaux sociaux.
00:18:09Les réseaux sociaux, c'est la jeunesse de France.
00:18:11Et il suffit de voir...
00:18:12Oui, mais Jordane Bardella, Jean-Marie Le Pen, ce n'est pas tout à fait pareil.
00:18:15Oui, mais en même temps, c'est l'héritage.
00:18:17Vous savez, c'est la suite.
00:18:18Donc aujourd'hui, vous avez Jordane Bardella avec Marine Le Pen
00:18:21qui reprennent l'idéologie de leur père, enfin, de leur père, le père fondateur.
00:18:25Et c'est pour ça que les réseaux sociaux,
00:18:28il suffit de voir le réseau social, justement, de Jordane Bardella,
00:18:31c'est un engouement phénoménal.
00:18:33Vous avez une jeunesse qui est complètement déchaînée autour de Jordane Bardella.
00:18:38On va retrouver sur place l'une de nos envoyées spéciales, donc Anne-Isabelle Tollé,
00:18:42qui est sur place, qui est au milieu de la foule.
00:18:45Anne-Isabelle, Thomas nous disait, il y a beaucoup de jeunes et beaucoup de gens,
00:18:50plusieurs centaines de personnes, vous nous confirmez ?
00:18:53Oui, absolument, Jean-Marc.
00:18:54On peut dire qu'ici, la population est très hétérogène.
00:18:58Il y a autant de femmes que d'hommes, toutes générations confondues.
00:19:01Mais c'est vrai qu'il y a effectivement beaucoup de jeunes, beaucoup de jeunes.
00:19:05D'ailleurs, Jordane Bardella, quand il est arrivé, il y a une dizaine de minutes,
00:19:07il a été applaudi par, on va dire, il serait à peu près 500, 600,
00:19:14600 à 1 000 personnes, j'étais sûrement épargnée officielle.
00:19:16Il y a beaucoup de gens qui avaient reçu un carton d'invitation,
00:19:20mais à l'extérieur, dans la rue, il y a aussi beaucoup de gens,
00:19:23je ne sais pas s'il y a que vous, mais qui écoutent la messe,
00:19:26puisqu'elle est retransmise avec d'autres exposants, comme vous le savez.
00:19:29Et donc, ce qu'on peut vous dire, c'est que Marine Le Pen vient d'arriver,
00:19:32il y a à peu près cinq minutes, juste avant le début de la messe,
00:19:35pour que l'office qui vient de démarrer.
00:19:38Donc là, vous entendez les chants, il n'y a pas encore eu véritablement...
00:19:41Bon, tout le monde, Anne-Isabelle, on n'entend pas grand-chose,
00:19:43et même vous, on vous entend à peine.
00:19:45Donc, on va peut-être essayer de...
00:19:48Voilà, là, on entend, effectivement.
00:19:51Effectivement, là, on a le...
00:19:52– Ce que j'ai remarqué, c'est qu'on attendait peut-être...
00:19:56Alors, il y a un décolleté, quand même, de CRS,
00:19:58des autorités assez remarquables, le quartier est littéralement bouclé,
00:20:03j'ai compris, il y a plus de 18 camions CRS,
00:20:05donc, en fait, on pouvait s'attendre, effectivement, à des débordements,
00:20:08mais là, pour l'instant, tout semble se dérouler dans le calme.
00:20:14– On vous entend vraiment très mal,
00:20:18on vous entend vraiment très mal, Anne-Isabelle,
00:20:19on va essayer de rétablir un son correct.
00:20:23Christine Kelly, alors, un, les infos qu'on a compris, quand même, d'Anne-Isabelle,
00:20:27c'est que les choses se passent dans le calme, ce qui est très bien,
00:20:29parce qu'après ce qui s'était passé, place de la République,
00:20:31on aurait pu craindre des débordements,
00:20:33et puis, entre 500 et 1000 personnes qui sont sur place,
00:20:37également pas mal de jeunes qui sont venus.
00:20:40Quel regard, vous, de journaliste et d'observatrice politique,
00:20:43vous avez là-dessus ?
00:20:45– Déjà, j'espère que ce sera l'hommage de la décence,
00:20:48après la décence, place de la République.
00:20:51Aujourd'hui, comme l'a dit Rachid Al-Karout,
00:20:53c'est le jour du deuil, de l'hommage,
00:20:56et je pense que tout homme, quel qu'il soit,
00:21:00mérite, à ce moment-là, une certaine dignité.
00:21:04Je regrette toutes ces forces de l'ordre qui sont présentes,
00:21:09je regrette le fait qu'on sait qu'il y a des menaces.
00:21:13– Vous regrettez qu'on soit obligé de mobiliser des forces de l'ordre.
00:21:17– Voilà, qu'on soit obligé de mobiliser des forces de l'ordre,
00:21:20qu'il y ait des menaces, que l'on puisse craindre des débordements.
00:21:24Voilà la France de 2025, en plein hommage d'un homme politique,
00:21:29qu'on l'ait aimé ou pas, qu'on ait aimé ses œuvres ou pas,
00:21:32qu'on puisse pouvoir se dire que quelqu'un,
00:21:36ou certains, pourraient peut-être venir perturber cet hommage.
00:21:40Je remarque le courage de Marine Le Pen
00:21:43de vouloir rendre hommage à son père de façon publique.
00:21:46– Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:21:48– C'est courageux, j'ai à dire, après ce qui s'est passé,
00:21:50elle aurait pu se contenter de la trinité sur mer,
00:21:52et elle s'est dit, à mon avis, non, je veux lui rendre cet hommage.
00:21:57C'est respectable aussi, par rapport à une fille, par rapport à son père.
00:22:01– Et un hommage ouvert à tous, en disant, tous ceux qui veulent peuvent venir,
00:22:05vous pourrez peut-être rentrer, s'il y a de la place,
00:22:07vous pourrez rentrer dans l'église.
00:22:08– Exactement, c'est courageux.
00:22:09– C'est très ouvert, c'est courageux, je suis d'accord avec vous.
00:22:11– C'est courageux, et comme vous dites,
00:22:12ça montre aussi le fait qu'elle, au moment du deuil,
00:22:16elle reprend, et comme elle l'a dit dans le JNews en exclusivité,
00:22:20elle reprend un certain héritage de son père, et qu'elle assume.
00:22:25Ma dernière remarque, c'est que nous ne sommes pas n'importe où.
00:22:29Nous sommes dans une église du Val-de-Grâce.
00:22:31Pourquoi je dis ça ?
00:22:32C'est une église qui appartient à l'armée, et pour pouvoir avoir cet hommage,
00:22:38Marine Le Pen a dû demander l'autorisation à qui ?
00:22:41À Emmanuel Macron.
00:22:43Et Emmanuel Macron l'a accordée, c'était merveilleux.
00:22:45– Et le symbole, c'est quoi pour vous ?
00:22:47– Le symbole, c'est qu'au moment de la mort d'un homme,
00:22:51au moment de l'hommage, on efface tout, on se tait,
00:22:54on respecte, et on range les armes.
00:22:56– Donc c'est plutôt un bon point pour Emmanuel Macron
00:22:58qui a accepté que cet hommage…
00:23:00– Emmanuel Macron, je trouve que c'est important à souligner.
00:23:02– Valérie Barni, c'est vrai que c'est un moment d'hommage,
00:23:05donc ce n'est pas un moment de polémique,
00:23:07mais ça peut être un moment également de faire le bilan.
00:23:10– Oui, et puis de discussion, parce que la réalité,
00:23:12c'est que n'oublions pas aussi ce qu'était Jean-Marie Le Pen.
00:23:16Alors moi, je ne parlais pas de l'hommage,
00:23:18parce que je n'étais pas au fait de danser sur la mort d'un homme,
00:23:22et peu importe, même de son ennemi, politique j'entends.
00:23:27Mais la réalité, c'est que n'oublions pas que Jean-Marie Le Pen
00:23:30quand même, a été un homme politique sulfureux.
00:23:34On peut éliminer les termes de raciste, négationniste,
00:23:38et j'en passe, je pense que ce n'est pas le lieu.
00:23:40– Non, c'est ça, vous avez dit sulfureux, je trouve que c'est respectueux.
00:23:45– Voilà, et je ne vais pas aller plus loin,
00:23:46parce que comme vous le dites, c'est un temps de deuil,
00:23:50c'est un temps de recueillement pour la famille,
00:23:53parce que ça, il faut le respecter aussi.
00:23:55Mais évidemment, je pense que l'idéologie
00:23:59que véhiculait Jean-Marie Le Pen n'était pas la mienne,
00:24:02n'est pas la mienne, c'est celle que je comprends.
00:24:04– Mais justement, quand vous voyez ces centaines de personnes
00:24:06qui sont présentes aujourd'hui pour lui rendre hommage,
00:24:07ça se passe dans le calme. – Bien sûr.
00:24:09– En plus, et ça tend mieux quand vous voyez ces jeunes
00:24:12qui sont là également, comment vous réagissez ?
00:24:13– Alors moi, je pense qu'il y a beaucoup de curiosité aussi,
00:24:16je pense aussi, il y a de la curiosité, il y a aussi tout cet élan.
00:24:20Aujourd'hui, en ce moment, n'oublions pas que le Rassemblement National
00:24:23quand même est beaucoup plébiscité, et a fait une campagne…
00:24:26– C'est bien de le reconnaître.
00:24:27– Oui, bien sûr, c'est une réalité, moi je suis quelqu'un de factuel,
00:24:30j'essaie, à mon niveau, même si je suis un homme de gauche,
00:24:34j'essaie d'être un républicain et de respecter aussi
00:24:36les forces politiques qu'il y a dans notre pays, c'est très important.
00:24:39Parce que sinon, on ne peut pas avancer, on ne peut pas combattre,
00:24:42on ne peut pas combattre politiquement.
00:24:44Et moi, je pense qu'on doit combattre le Rassemblement National
00:24:46sur le débat des idées et pas sur l'homme,
00:24:48et ne pas avoir systématiquement des attaques abdominem
00:24:52sur les femmes et les hommes qui constituent ce parti politique.
00:24:55– Alors, André Acotara, continuez à voir ces images en direct
00:24:57avec cette messe qui a débuté il y a quelques instants,
00:25:00qui a débuté à 11h, messe hommage à Jean-Marie Le Pen.
00:25:05Vous, aujourd'hui, ça représente quoi Jean-Marie Le Pen pour vous ?
00:25:08– Écoutez, il y a deux choses d'abord que j'aimerais répondre
00:25:10si vous me le permettez, c'est, heureusement que ça se passe bien,
00:25:13parce qu'objectivement, on n'a rien épargné à Marie Le Pen.
00:25:16On lui a reproché les propos de son père,
00:25:19puis on l'a photographié dans un avion en train de pleurer,
00:25:23juste la mort de son père, puis à la Trinité,
00:25:26alors qu'elle avait demandé à ce que ce soit un enterrement intime,
00:25:29on a vu qu'une journaliste du Monde, qui a d'ailleurs été critiquée
00:25:32par ses confrères, a voulu s'intégrer et rentrer dans l'église
00:25:36de manière déguisée ou je ne sais quoi,
00:25:38je veux dire, on ne lui épargne rien, donc là, pour le coup, c'est public.
00:25:41Elle a dit que tout le monde était le bienvenu,
00:25:43et je vais un peu plus loin de ce que dit Mme Kelly,
00:25:46c'est qu'elle a tout à fait raison,
00:25:48cette église appartient au ministère des Armées,
00:25:51et Marine Le Pen a aussi souhaité qu'on lui rende un hommage,
00:25:54parce que Jean-Marie Le Pen était un combattant,
00:25:56pas simplement un combattant politique,
00:25:58mais il avait démissionné de son mandat
00:26:00de député sous la 4ème République pour risquer sa vie
00:26:03au nom du drapeau français, donc on voit que
00:26:07ça peut créer une réflexion chez les jeunes,
00:26:09quand on voit qu'on compare aujourd'hui à la situation actuelle...
00:26:13– C'est un exemple Jean-Marie Le Pen ?
00:26:15– Je pense qu'il a eu des paroles condamnables, bien évidemment,
00:26:19d'ailleurs condamnées. – Condamnées et condamnables.
00:26:22– Et d'ailleurs Marine Le Pen l'a aussi écartée,
00:26:25vous en avez parlé, des instances dirigeantes du parti en 2015 je crois,
00:26:28donc bien sûr, après est-ce qu'on peut résumer 60 ans de vie politique
00:26:32consacrées à la France, à des propos condamnables et condamnés,
00:26:36je ne le crois pas, d'ailleurs quand vous regardez un petit peu le bilan,
00:26:41Jean-Marie Le Pen disait en 1974 que l'immigration massive
00:26:44faisait peser à la baisse le salaire des ouvriers,
00:26:47notamment des manufacturiers,
00:26:49bon je constate, ça c'est en 1974, en février dernier, 50 ans plus tard,
00:26:53un proche d'Emmanuel Macron, Didier Lesquy, dit dans Le Monde,
00:26:56effectivement que l'immigration massive pèse sur le salaire des salariés,
00:26:5950 ans plus tard.
00:27:00– Je vois Valéry Bardi qui a un peu du mal à entendre ce genre de propos,
00:27:03et Rachid Akaout aussi.
00:27:05– Il n'y a pas que ça, je peux vous parler, on a eu la crise des gilets jaunes,
00:27:08où on a cessé dans les cahiers de doléances de dire,
00:27:10d'ailleurs M. Bayrou parlait de réouvrir le cahier de doléances
00:27:12des gilets jaunes hier à l'Assemblée Nationale,
00:27:15dans ces cahiers de doléances il y avait le référendum
00:27:16d'initiative citoyenne, donner un peu plus de pouvoir aux gens.
00:27:19J'ai remarqué là aussi, moi en tant que jeune,
00:27:21que Jean-Marie Le Pen le proposait quand je suis né, en 1989, etc.
00:27:26Il n'y a pas que moi qui le dis, François Ruffin par exemple,
00:27:28dans son livre, qui est quelqu'un de gauche,
00:27:30dans son livre Je vous écris du front de la somme,
00:27:31dit que Jean-Marie Le Pen était le premier à se battre
00:27:33contre la mondialisation, les délocalisations, à protéger les ouvriers.
00:27:36Donc vous voyez qu'il y a des points qui sont intéressants
00:27:40dans le caractère visionnaire qu'avait cet homme,
00:27:42par honnêteté intellectuelle.
00:27:43– Je vais peut-être vous dire ce que j'ai déjà dit
00:27:45sur ce plateau la semaine dernière,
00:27:46c'est-à-dire que je pense que certaines analyses de Jean-Marie Le Pen
00:27:48étaient bonnes, simplement c'était tout parasité par les dérapages.
00:27:51Et simplement le fait d'avoir, et je dis dérapages pour rester,
00:27:55parce que c'était hors-la-loi, certains propos ont été condamnés,
00:27:59donc je pense qu'en fait ces excès ont parasité les analyses
00:28:03qui pouvaient être positives, et que tout à coup
00:28:05ça a dévalorisé en fait toute son analyse,
00:28:07alors que certaines analyses étaient bonnes,
00:28:09certaines analyses comme vous le dites on les fait aujourd'hui,
00:28:11mais il ne faut pas oublier les dérapages qui font qu'à un moment donné
00:28:14c'était inaudible, et même ce qui était juste devenait inaudible.
00:28:20– Bien sûr, et c'est peut-être d'ailleurs l'avantage qu'on a aujourd'hui,
00:28:22c'est qu'aujourd'hui l'homme est mort,
00:28:24et aujourd'hui on peut honnêtement faire le bilan intellectuel
00:28:28et le caractère visionnaire qu'il a pu avoir,
00:28:29par honnêteté intellectuelle, moi je n'ai pas adhéré au RN.
00:28:32– Oui mais… – Un petit mot Rachida.
00:28:35– Par honnêteté intellectuelle, pour reprendre vos propos,
00:28:39je dirais qu'en fait il a fichu un sacré bordel,
00:28:42c'est-à-dire qu'aujourd'hui en France, les Françaises et les Françaises
00:28:45sont opposées les uns aux autres sur une seule base, la différence.
00:28:50Est-ce que vous trouvez ça normal ?
00:28:51– Est-ce que vous trouvez normal que vous reprochiez à Jean-Marie Le Pen
00:28:55la responsabilité du chaos français conduit depuis 30 ans ?
00:29:00– 70 ans, 70 ans de combat politique,
00:29:04attendez, basé simplement sur l'immigration,
00:29:10ce que peut causer l'immigration, les Noirs, les Arabes, les Juifs,
00:29:15tout ce que vous voulez, enfin je suis désolée,
00:29:17après si on veut être encore une fois honnête intellectuellement,
00:29:20je suis désolée, c'est un héritage.
00:29:22Aujourd'hui on voit le résultat, le résultat c'est quoi ?
00:29:25– Mais il n'y avait pas certaines analyses qui étaient justes ?
00:29:27– Bien sûr, je reviens pas sur ça, mais si vous voulez,
00:29:30ça a été galvaudé justement, comme vous l'avez dit à juste titre,
00:29:33par ces excès, par ces sorties qui sont inadmissibles.
00:29:36– Réponse d'Andréa Cotarac.
00:29:38– Je vous ai dit que ces sorties ont certainement parasité sa vision,
00:29:42aujourd'hui maintenant on va faire le bilan,
00:29:44et pardonnez-moi, moi je suis outré que vous puissiez faire peser
00:29:48toute la responsabilité du chaos migratoire, de l'insécurité,
00:29:51des délocalisations, de la perte de l'industrie manufacturière
00:29:55dans le pays qui est aujourd'hui le niveau de la Grèce,
00:29:57à Jean-Marie Le Pen qui n'a jamais été au pouvoir, jamais été au pouvoir.
00:30:01J'ajoute un point madame, puisque vous me parlez des différences,
00:30:06savez-vous que le premier député d'origine maghrébine a été élu
00:30:10avec Jean-Marie Le Pen sur la liste de Jean-Marie Le Pen ?
00:30:12– D'accord, mais alors pourquoi vous considérez que c'est un député maghrébin ?
00:30:14C'est un français ?
00:30:15– Non mais madame, vous me parlez des noirs et des arabes.
00:30:17– Non mais c'est vous qui avez dit les noirs et les arabes.
00:30:19– D'accord, mais vous ne pouvez pas vous-même…
00:30:22– Moi je vais vous dire une chose, je vais vous dire une chose madame.
00:30:24– Vous êtes typiquement l'héritier de l'idéologie raciste d'un homme politique
00:30:28qui effectivement aura marqué l'histoire de France.
00:30:31– Doucement madame, vous savez, je suis fils immigré comme vous.
00:30:33C'est pour ça qu'en fait, j'aimerais que vous regardiez,
00:30:35je pense que tous autour de cette table, nous sommes tous issus de quelque part.
00:30:38Sauf que, il va falloir…
00:30:40– Je suis de la palissade.
00:30:42– Non mais c'est la vérité.
00:30:43– Non mais c'est de la palissade, on est tous issus de quelque part.
00:30:45– On vient tous de quelque part, voilà.
00:30:47– Merci, et l'eau ça mouille et le feu ça brûle.
00:30:49– Exactement, mais il ne faut pas l'oublier, il ne faut pas l'oublier.
00:30:52– Excusez-moi madame, j'aimerais vous…
00:30:54– Juste il vous répond, juste Andréa Cotarac vous répond.
00:30:59– Il y a bien un parti aujourd'hui qui fait primer le caractère
00:31:03d'être français avant l'appartenance à une religion,
00:31:06avant la couleur de peau, il s'appelle le Rassemblement National.
00:31:08Et j'aimerais que vous soyez aussi difficile et dure dans vos propos
00:31:13avec aujourd'hui l'extrême-gauche.
00:31:15C'est aujourd'hui l'extrême-gauche qui infuse l'idée d'un racialisme,
00:31:18d'une différencialisation.
00:31:19Je vais vous donner un exemple madame.
00:31:20– Tout ce qui est extrême.
00:31:21– Je vais vous donner un exemple, lors des manifestations des Black Lives Matter,
00:31:26vous aviez une foule de militants d'extrême-gauche
00:31:29qui ont invectivé un CRS qui était de couleur noire,
00:31:32en lui disant que c'était un traître, un vendu, etc.
00:31:35Parce que ces gens-là font passer aujourd'hui la couleur de peau
00:31:38avant le fait de porter l'uniforme de la République française.
00:31:41J'aurais aimé vous entendre critiquer parce que le seul parti
00:31:44qui a défendu ce CRS de couleur noire en disant qu'il était d'abord français
00:31:47avant d'être de couleur noire s'appelle le Rassemblement National.
00:31:49– Juste un mot Valérie Barnier, juste un mot et on continue à regarder ces images.
00:31:57– En direct de l'OMS, Valérie.
00:32:00– Pas tous en même temps, Rachida, on n'entend rien quand vous parlez en même temps.
00:32:03– Ça vous dérange peut-être mais aujourd'hui à Mayotte, Marine, 60% madame.
00:32:07– Vous laissez parler Valérie Barnier, s'il vous plaît.
00:32:10– Je vous légistre que pendant longtemps,
00:32:12Jean-Marie Le Pen a été quand même un artisan de la division,
00:32:14mais par contre moi je reviens sur le fait de dire que
00:32:17ça a été aussi l'incompétence de nos partis politiques traditionnels,
00:32:21de gauche à droite, qui ont fait monter quand même le Rassemblement National
00:32:24parce qu'ils n'ont pas été à la hauteur des priorités et des besoins,
00:32:29en tout cas essentiels et fondamentaux du peuple français.
00:32:33Et la réalité c'est ça, c'est pour ça que…
00:32:34– C'est pas moi qui dois le dire, c'est un message.
00:32:36– Non mais moi je le dis à la table.
00:32:38– C'est les partis politiques qui se sont partagés grâce à eux depuis 30 ans.
00:32:40– Mais par contre ce qui est sûr c'est que Jean-Marie Le Pen,
00:32:44quand vous parlez d'honnêteté intellectuelle,
00:32:46il faut être aussi honnête sur l'homme qu'il était et sur le message qu'il se disait.
00:32:49– On l'a dit, on l'a dit, on l'a dit, on l'a dit.
00:32:52– C'est tout, mais bon, c'est ce que je dis.
00:32:54– On reviendra tout à l'heure sur cette cérémonie hommage,
00:32:59bien évidemment on reviendra en direct d'ici un petit quart d'heure,
00:33:01on sera à nouveau sur place puisque la cérémonie a eu en ce moment,
00:33:05la cérémonie se déroule et on retournera sur place pour savoir comment les choses se passent.
00:33:09L'autre point chaud d'actualité aujourd'hui c'est bien évidemment Israël et Gaza
00:33:13et je voulais qu'on commence en écoutant et en prenant des nouvelles de nos otages
00:33:18puisque vous savez qu'on les oublie un peu trop,
00:33:20moi je trouve dans les médias, je le disais tout à l'heure,
00:33:21et je trouve que les médias n'en parlent pas assez,
00:33:23il y a quand même deux otages français qui sont détenus par le Hamas
00:33:27et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrault
00:33:30a donné de leurs nouvelles ce matin, le moins que l'on puisse dire,
00:33:33c'est qu'il n'est pas très encourageant, en tout cas il explique qu'il n'y a pas de certitude
00:33:37parce que ça fait plusieurs jours visiblement
00:33:39qu'il n'y a plus aucune nouvelle de ces otages, écoutez-le.
00:33:43– Depuis de trop nombreux mois, nous n'avons pas de nouvelles.
00:33:46– C'est-à-dire depuis le 7 octobre ?
00:33:48– Depuis le 7 octobre quasiment,
00:33:50sauf les témoignages de ceux qui sont revenus de l'enfer de Gaza,
00:33:53nous espérons vivement qu'ils puissent nous revenir en vie et en bonne santé.
00:33:58– On n'a pas de certitude sur le fait qu'ils soient en vie ?
00:33:59– Nous n'avons pas de certitude, nous n'avons pas de nouvelles.
00:34:02Nous sommes en contact étroit avec leur famille,
00:34:04famille que j'ai rencontrée moi-même et je le redis,
00:34:06je pense à cette heure, à leur conjointe, à leurs enfants
00:34:11dont certains peinent tant à se reconstruire après avoir été eux-mêmes otages à Gaza,
00:34:16pris par le sentiment parfois de culpabilité d'avoir été eux-mêmes libérés
00:34:21alors que leur papa est encore détenu otage.
00:34:24– Voilà, c'est vrai que c'est assez inquiétant,
00:34:26c'est la première fois qu'on entend des mots aussi clairs et aussi forts.
00:34:29Je vous propose de partir en Israël tout de suite,
00:34:31on va rejoindre David Antonelli qui est président de l'association Corse-Israël
00:34:34qui habite à Netanya en Israël.
00:34:37Bonjour David, merci d'être en direct avec nous.
00:34:39Quelle est l'ambiance ce matin ?
00:34:41Parce que c'était assez frappant hier,
00:34:43on voyait des Israéliens qui étaient assez réservés au fond sur ce cessez-le-feu,
00:34:48on voyait la fête à Gaza de l'autre côté.
00:34:52Ce matin, on a entendu Israël qui disait que le Hamas
00:34:55était en train de mettre des bâtons dans les roues
00:34:56et est en train de revenir sur certains points de cet accord.
00:34:59Quelle est l'ambiance ce matin ?
00:35:00Il est 11h14 en France, quelle est l'ambiance ?
00:35:06– Oui, tout à fait Jean-Marc, bien entendu qu'on est sous tension
00:35:09parce qu'il y a beaucoup de zones d'ombre dans cet accord,
00:35:12il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:35:13En même temps, bien sûr qu'on est mêlés avec un sentiment de joie,
00:35:17bien évidemment, par rapport aux familles d'otages,
00:35:20à ces otages qui ont vécu l'enfer pendant 15 mois.
00:35:23Mais à quel prix Jean-Marc ?
00:35:25À quel prix ? C'est la question que se posent beaucoup d'Israéliens
00:35:28parce qu'aujourd'hui la sécurité d'Israël est en danger
00:35:31parce que tout simplement le Hamas est encore en place dans la bande de Gaza.
00:35:35Le Hamas est en train de se reconstituer,
00:35:37aura la possibilité certainement de se reconstituer,
00:35:39c'est l'inquiétude puisque 1000 terroristes vont être libérés.
00:35:43Dont certains qui étaient des cadres et des éléments extrêmement importants
00:35:46de l'organisation terroriste qui même s'ils seront exilés,
00:35:50comme cela a été dit dans certains pays, au Qatar, en Turquie,
00:35:54c'est largement suffisant pour reconstituer une structure.
00:35:57Surtout que tous les points de désengagement, entre guillemets,
00:36:01de cet accord sont encore un petit peu…
00:36:04On n'a pas toutes les précisions mais on s'inquiète
00:36:06puisque dans la troisième phase, semblerait-il,
00:36:08on demanderait à Israël si le Hamas respecte cet accord
00:36:11de sortir de l'axe de Philadelphie qui est, comme vous le savez,
00:36:15un axe extrêmement stratégique,
00:36:19se retirer aussi de la zone nord de la bande de Gaza
00:36:22et comme on le sait Israël aura la possibilité,
00:36:24selon cet accord encore Jean Marquin,
00:36:26il faudrait rester très prudent, d'avoir la possibilité d'avoir un checkpoint
00:36:30mais comme on le sait des tunnels sont encore présents dans la bande de Gaza
00:36:33et donc ça n'empêchera pas les terroristes abandonnés
00:36:35dans ces zones peuplées de se reconstituer.
00:36:38Donc en réalité on ne peut pas aussi dans l'absolu
00:36:41se réjouir de cet accord puisque ces maîtres,
00:36:44finalement aujourd'hui avec les éléments que nous avons,
00:36:46peut-être encore en danger 10 millions d'Israéliens
00:36:48et repartir en guerre Jean-Marc peut-être dans six mois, dans un an,
00:36:51avec encore un attentat, avec encore des déprises d'otages.
00:36:54C'est exactement ce que voulait le Hamas.
00:36:56Lorsque le Hamas a commis ce pogrom horrible cet octobre,
00:37:01lorsqu'il a capturé ses otages,
00:37:02il savait pertinemment qu'il pouvait jouer sur la corde sensible,
00:37:06finalement cette faiblesse un petit peu que nous avons tous occidentaux,
00:37:09de la morale etc. et de nous faire tomber au dernier moment.
00:37:13Donc là on n'a pas, comme je vous le dis, tous les éléments
00:37:17mais en même temps je vous dis on est mêlés entre la joie et l'inquiétude
00:37:21parce que le Hamas est toujours en place.
00:37:22Il faut se rappeler que l'objectif d'Israël,
00:37:24de l'état-major de Benjamin Netanyahou du début de la guerre
00:37:27c'était l'éradication du Hamas
00:37:29et à l'heure où je vous parle on est très très loin encore
00:37:31d'avoir éradiqué le Hamas même s'il a été considérablement,
00:37:35bien entendu, affaibli et il a reçu un très grand coup
00:37:38mais on n'en est pas là.
00:37:39Et dernier point, j'en marque aussi important,
00:37:42c'est qu'on peut se poser plusieurs questions.
00:37:44Est-ce que Donald Trump a promis des choses à Benjamin Netanyahou
00:37:47en échange de cet accord ?
00:37:48Parce qu'on sait qu'il va prendre ses fonctions le 20 janvier
00:37:51donc c'est sûr que ça fait très très beau d'annoncer la libération des otages,
00:37:54de voir tout ça avec son investiture.
00:37:56Est-ce que derrière il y aura une pression sur la Cour de justice internationale
00:38:01qui a comme le certainté de mettre Israël sur le banc des accusés,
00:38:05surtout Benjamin Netanyahou ?
00:38:06Est-ce qu'il y aura un soutien fort face à la menace iranienne
00:38:11et notamment qui en passe d'avoir l'arme atomique ?
00:38:13On ne sait pas.
00:38:14Mais quoi qu'il en soit, il est vrai que par rapport aux éléments
00:38:18que nous avons aujourd'hui,
00:38:20on est mêlés entre la joie et l'inquiétude
00:38:22parce que finalement Israël n'a pas atteint les objectifs
00:38:24qui s'étaient fixés au début de la guerre à Gaza
00:38:26et les Israéliens sont très très inquiets par rapport à cette donnée-là.
00:38:30C'est vraiment passionnant de vous entendre David
00:38:32parce qu'on sent à quel point vous êtes pris entre le doute et les espoirs.
00:38:37C'est le titre que j'avais fait pour résumer un peu la situation
00:38:41et on l'entend très bien.
00:38:42Et c'est vrai, vous avez souligné quelque chose,
00:38:44moi je pense que ça fait partie des choses aussi qu'on ne dit pas assez,
00:38:47mais malgré tout ce sont 1000 terroristes à priori
00:38:51qui vont être remis en liberté,
00:38:521000 terroristes palestiniens qui vont être libérés en échange d'innocents,
00:38:57en échange d'innocents israéliens qui ont été pris.
00:39:00Il y a un espèce d'échange là qui est assez sordide
00:39:03parce qu'on dit d'un côté on va libérer 1000 terroristes,
00:39:06de l'autre on va récupérer quelques dizaines d'otages,
00:39:09on ne sait même pas s'ils sont vivants ou s'ils sont morts.
00:39:13Il y a des femmes, il y a des enfants,
00:39:14ce sont des gens qui n'ont rien demandé en échange de centaines de terroristes.
00:39:20Alors tout à fait Jean-Marc, vous avez raison de le préciser,
00:39:23c'est un point extrêmement important.
00:39:24Il faut savoir que là l'équation elle est simple.
00:39:26C'est quoi ? C'est une vie israélienne pour 1000 terroristes ?
00:39:29En sachant Jean-Marc que l'histoire nous a montré à quel point le Hamas joue,
00:39:34et c'est une stratégie pour lui.
00:39:35On se rappelle les accords chalides du soldat de l'Illat Chalide
00:39:38qui avait été capturé par le Hamas.
00:39:40On se souvient que dans cet accord, qui avait été libéré ?
00:39:43C'était Yair Yassinouar qui aujourd'hui bien sûr a été éliminé par Israël.
00:39:47Mais c'est justement chaque fois un prix extrêmement lourd pour Israël
00:39:52parce que dans les accords chalides justement,
00:39:54le cerveau des attentats du 7 octobre et de ce massacre terrible a été libéré.
00:39:58Donc là, on sait que parmi ces 1000 terroristes,
00:40:01je vous dis, il y a des cadres extrêmement importants,
00:40:02des gens qui ont commis des massacres,
00:40:04qui avaient des peines qui auraient dû dans l'absolu…
00:40:08Israël ne l'applique pas bien évidemment, comme on le sait.
00:40:10Hitchman à l'époque, le nazi avait été condamné à mort,
00:40:13mais Israël n'a jamais appliqué la peine de mort
00:40:15qui était passible bien entendu d'avoir finalement la sentence la plus lourde,
00:40:21des peines de perpétuité de prison à vie.
00:40:23Donc on sait très bien que c'est des ennemis d'Israël
00:40:25avec une potentialité énorme de pouvoir encore faire du mal
00:40:29et l'inquiétude elle est là Jean-Marc.
00:40:30Parce qu'au final, finalement c'est quoi ?
00:40:32C'est d'une certaine manière, le Hamas est récompensé aujourd'hui.
00:40:37Tout le monde se pose cette question-là.
00:40:38Après ce qu'ils ont commis, le monde accepte encore de discuter avec eux,
00:40:42entre guillemets avec des médiateurs.
00:40:44Quels sont ces médiateurs ?
00:40:44Le Qatar qui a financé le Hamas jusqu'à aujourd'hui,
00:40:47ou l'Égypte qui comme on le sait, voudrait.
00:40:51Elle a encore déclaré,
00:40:54il n'y a pas d'autre alternative que d'avoir un autre Hamas dans la Banque de Gaza.
00:40:57C'est-à-dire que pour ces pays-là qui ont, entre guillemets, le rôle de médiateurs,
00:41:01pour eux, le peuple palestinien a choisi véritablement d'avoir le Hamas à sa tête
00:41:06et donc il n'est pas question d'avoir une autre alternative.
00:41:09Donc c'est sur ça bien entendu qu'on est tous inquiets
00:41:12et on se pose beaucoup de questions aujourd'hui.
00:41:15Effectivement, merci beaucoup David.
00:41:17C'est vrai que c'était vraiment intéressant votre analyse
00:41:21et de comprendre à quel point vous êtes entre les deux Christine Kelly.
00:41:23C'est intéressant ce que disait David parce qu'il nous dit
00:41:25en fait aujourd'hui le Hamas est récompensé.
00:41:28En fait, le Hamas qui est quand même responsable de ce qui s'est passé le 7 octobre,
00:41:31qui a tué, qui a enlevé, qui a massacré.
00:41:34Le Hamas qui est aussi responsable de la population civile qui se fait tuer à Gaza,
00:41:40les civils qui sont tués, c'est aussi parce qu'ils sont prisonniers du Hamas
00:41:43et parce que le Hamas a eu ce comportement.
00:41:45Donc en fait, ils sont responsables de tout le Hamas,
00:41:47que ce soit en Israël ou que ce soit à Gaza.
00:41:49Et au final, ils vont sortir avec la libération de centaines de terroristes.
00:41:53C'est vrai que cette victoire a un goût amer parce qu'on se dit qu'effectivement,
00:41:57pour un otage mort ou vif ou un morceau de corps comme on peut aussi le soupçonner,
00:42:05on va libérer 30 à 50 prisonniers terroristes dans les prisons de Gaza.
00:42:16Un otage vaut peut-être, si l'otage est femme, vaut 50 prisonniers.
00:42:22Si il est homme, vaut 30 prisonniers.
00:42:24C'est quand même assez sordide.
00:42:26Et après, c'est vrai que lorsqu'on regarde le bilan, on se dit qu'ils ont toujours une longueur d'avance.
00:42:33C'est-à-dire qu'après les pogroms, on attaque des innocents, des bébés, des femmes, des enfants
00:42:39qui sont violés, qui sont massacrés, qui sont tués.
00:42:41Et au bout du bout, on sait d'ores et déjà qu'à la fin, on va gagner
00:42:45parce qu'on va libérer des prisonniers.
00:42:49On prend les otages pour pouvoir libérer ces prisonniers.
00:42:52Une stratégie pensée à l'avance et au bout du bout par la démocratie
00:42:56et par les valeurs occidentales qu'a bien souligné votre intervenant précédemment.
00:43:00On est tenus par tout ce système et on est prisonniers.
00:43:03Jusqu'où ? Jusqu'à quand ? Comment ce système pourrait se terminer ? On ne sait pas du tout.
00:43:08– André Kotarac, votre regard sur ce qui se passe depuis hier soir et depuis cette annonce ?
00:43:13– D'abord, je pense que là-bas, on vit un drame total parce qu'on a eu l'horreur du 7 octobre
00:43:18avec un peu moins de 2000 morts par des terroristes.
00:43:22On a eu la réplique israélienne qui a aussi tué des terroristes
00:43:25mais aussi une population civile, vous l'avez dit Jean-Marc Morandini,
00:43:28qui est aussi terrible par milliers.
00:43:30Et donc, j'aimerais vous dire ici qu'il n'y a pas que deux négociateurs, Israël et le Hamas.
00:43:37Derrière, il y a les États-Unis d'Amérique et le Qatar qui sont en train de négocier.
00:43:41Les États-Unis d'Amérique font pression sur Israël et le Qatar fait pression sur le Hamas.
00:43:45Donc, on est déjà dans une échelle beaucoup plus grande.
00:43:48Moi, j'ajoute un point, c'est que je suis français, moi, dans cette affaire
00:43:51et qu'on a deux otages qui sont français,
00:43:54dont le ministre des Affaires étrangères dit qu'il espère qu'ils sont vivants.
00:43:57Et c'est ça, moi, qui me choque.
00:43:58C'est-à-dire qu'on a les États-Unis qui sont en négociation avec le Qatar,
00:44:01le Hamas, Israël et nous, la France.
00:44:03Alors qu'on a deux otages aux mains du Hamas,
00:44:05on ne sait pas vraiment s'ils sont vivants, on ne sait pas vraiment s'ils sont…
00:44:08– Mais on est spectateurs, le problème, c'est qu'on est devenus spectateurs dans cette affaire.
00:44:12– Et c'est ça, moi, qui me choque.
00:44:13Je pense à M. Calderon et à Haloumi, c'est-à-dire nos deux otages,
00:44:17en me disant que la France doit agir beaucoup plus.
00:44:19On est une grande puissance, on est la sixième puissance mondiale
00:44:22et on doit, nous aussi, au moins savoir, je n'ai même pas pesé,
00:44:26savoir si nos deux otages font partie de l'accord et s'ils sont vivants.
00:44:30C'est quand même la moindre des choses.
00:44:31– Et si je peux me permettre, Christine, de rectifier ce que vous avez dit.
00:44:34Vous avez dit, on n'a pas les moyens.
00:44:36Moi, j'ai envie de dire, on n'a plus les moyens.
00:44:38– Parce qu'à une époque, la voix de la France, elle portait.
00:44:40À une époque, la voix de la France, elle comptait.
00:44:42Aujourd'hui, plus personne n'en a rien à faire.
00:44:44Et je voudrais qu'on regarde le tweet d'Emmanuel Macron.
00:44:47Parce que le tweet d'Emmanuel Macron, il fait polémique depuis hier.
00:44:50Emmanuel Macron qui a écrit, après 15 mois de calvaire injustifiable,
00:44:54soulagement immense pour les Gazaouis.
00:44:56Donc, la première chose dont il parle, c'est Gaza, vous le remarquez.
00:45:00Espoir pour les otages et leurs familles.
00:45:02Ce soir, mes pensées vont au fer et au hade.
00:45:04L'accord doit être respecté, les otages libérés, les Gazaouis secourus.
00:45:08Une solution politique doit advenir.
00:45:10Et pourquoi il fait polémique ?
00:45:11D'abord, le mot Israël n'est pas cité.
00:45:13À aucun moment dans ce tweet, Israël n'est cité.
00:45:15Et la première chose dont il parle, c'est Gaza.
00:45:17Je vous propose, je voudrais qu'on réécoute, justement, ce matin,
00:45:21Harold Iman, qui est journaliste international de CNews,
00:45:24qui a décrypté ce tweet.
00:45:25Ça a duré 45 secondes.
00:45:26Et je trouve que son décryptage est parfait.
00:45:28Et vous pourrez répondre juste après, Rachida.
00:45:31– Il n'y a même pas le mot Israël dans ce tweet.
00:45:35Donc, il est plus ambigüe que celui d'habitude.
00:45:39On pense, si on ne connaissait pas le dossier,
00:45:43on penserait qu'au fer et au hade, ce sont des Gazaouis.
00:45:45Dans la pure logique.
00:45:48Donc, voilà, c'est quelque chose qui semble avoir été écrit très très vite.
00:45:52Ce n'est qu'un tweet.
00:45:53Ce n'est pas un tweet qui se réfère à un communiqué
00:45:56ou à une déclaration officielle.
00:45:58Donc, voilà, c'est beaucoup plus, je dirais, léger dans la conception
00:46:05que ce que le Président de la République nous a réservé jusqu'à maintenant.
00:46:08Mais il y a quand même, depuis un certain temps,
00:46:11ce mouvement vers les Gazaouis seulement
00:46:15et de moins en moins vers le calvaire israélien.
00:46:19– Rachida Khaoutz, vous avez ce sentiment aussi quand même ?
00:46:21Qu'Emmanuel Macron, il bouge.
00:46:24Il bouge et il bouge vers les Gazaouis plus que vers Israël.
00:46:28– Notre problème, c'est qu'on se focusse toujours sur de faux problèmes.
00:46:32Ça, c'est une fausse polémique.
00:46:33– Je ne le trouve pas.
00:46:34– Je vais vous dire, aujourd'hui, j'ai une pensée particulière
00:46:37pour les 40 Français que nous avons perdus sur cette prise d'otages
00:46:40qui a été immonde et que nous avons tous dénoncés collégialement.
00:46:44– Pas tous, mais pas tous.
00:46:47Quand vous dites tous, non, les Insoumis ne l'ont pas dénoncée.
00:46:50– Cette horreur a été dénoncée par le monde entier.
00:46:53Je vais vous le dire.
00:46:53Après, vous avez bien sûr des extrêmes qui sont là pour souffler sur les braises
00:46:57parce qu'ils alimentent leurs idéologies.
00:46:58– Non, non, c'est justement pas tous.
00:47:00Ensuite, effectivement, nous avons une pensée encore beaucoup plus émue
00:47:06pour ces deux derniers otages franco-israéliens qui sont encore détenus
00:47:10et dont on ne sait pas s'ils sont encore en vie.
00:47:12– Quelle horreur.
00:47:13– Moi, j'étais à Paris à chaque fois, comme tous les vendredis,
00:47:16avec ces familles qui se réunissent pour demander la libération des otages.
00:47:21Et vous savez ce que j'y ai vu ?
00:47:23Eh bien, j'y ai vu, justement, tous ces élus qui étaient là
00:47:26pour soutenir ces familles qui demandent la libération des otages.
00:47:29Donc, quand on dit que la France n'est pas aux côtés de ces otages français
00:47:33qui sont encore détenus et même un peu partout dans le monde aussi, c'est faux.
00:47:38Quand on dit que le Président de la République ne fait pas…
00:47:40– C'est pas ce qu'on a dit.
00:47:41On a dit qu'on n'avait pas de pouvoir.
00:47:43– Oui, non, mais c'est ce que vous avez dit.
00:47:45– On n'a pas dit que la France n'était pas à leurs côtés.
00:47:46On a dit qu'on n'avait pas de pouvoir.
00:47:48Non, non, mais même là, autour du plateau.
00:47:50Andréa Cotarac ne vous a pas dit qu'on n'a plus de pouvoir.
00:47:53On est spectateur aujourd'hui.
00:47:55On n'est plus acteur.
00:47:55– Vous n'écoutez pas.
00:47:56– Là où je vais vous rejoindre…
00:47:57Non, non, c'est pas ça.
00:47:58Je suis en train de faire une remarque par rapport à tout ce que je lis
00:48:00depuis, justement, ce tweet.
00:48:02Donc, maintenant, vous pouvez regarder un petit peu
00:48:04tout ce qui se passe dans la tweetosphère
00:48:05et vous comprendrez pourquoi je vous réponds comme ça.
00:48:07Ensuite, là, aujourd'hui, je suis entièrement d'accord avec vous.
00:48:11Je pense que nous avons une faille dans notre système
00:48:15à négocier avec les États.
00:48:17Il faut reprendre du muscle.
00:48:18– C'est bien de le dire.
00:48:19– Il faut reprendre…
00:48:20Vous savez, il faut savoir reconnaître son incompétence
00:48:24pour pouvoir, justement, rectifier le titre.
00:48:26Et positionner ce qu'il faut pour agir.
00:48:29– On est en direct avec Anthony Bem
00:48:31qui est avocat et membre de l'organisation juive européenne.
00:48:33Bonjour, maître.
00:48:34Merci d'être en direct avec nous.
00:48:36Tout d'abord, je voudrais savoir, vous,
00:48:37quelle est la lecture du tweet d'Emmanuel Macron
00:48:39dont on est en train de parler que vous avez entendu ?
00:48:42On dénonce des ambiguïtés.
00:48:43Le fait que le mot Israël ne soit pas cité,
00:48:45le fait que sa première pensée soit pour Gaza
00:48:48et qu'effectivement, quand on lit en français,
00:48:50si on peut mettre le tweet plein d'écran,
00:48:51que tout le monde puisse bien le lire…
00:48:54Voilà, le tweet, ce serait bien.
00:48:56Merci, quand on lit en français.
00:48:57Donc, on voit bien que ce soir,
00:48:59les pensées vont à Ofer et Oade,
00:49:01alors qu'on vient juste de parler des Gazaouis avant.
00:49:03Voilà, il y a une ambiguïté dans tout ça, maître.
00:49:07– Bien sûr, il y a une ambiguïté.
00:49:08Il y a beaucoup d'ambiguïté.
00:49:10Si on doit faire une exégèse de ce tweet,
00:49:14en effet, on pense qu'Ofer et Oade seraient des Gazaouis,
00:49:19des victimes en tout cas.
00:49:21Néanmoins, ce sont deux franco-israéliens.
00:49:24Je ne vois pas pourquoi on fait ce distinguo
00:49:26entre des otages qui sont des franco-israéliens
00:49:29et les autres otages.
00:49:31Il y aurait environ plus de 90 personnes
00:49:33encore en vie aujourd'hui qui sont otages
00:49:36et je ne vois pas ce qui ferait
00:49:37qu'on ait une pensée particulière pour eux
00:49:40et pas pour les autres.
00:49:41Et finalement, ce distinguo, il apparaît dans ce tweet
00:49:44puisqu'on fait abstraction totale
00:49:46des 15 mois de guerre qu'a vécu Israël,
00:49:50de la part du Hezbollah au Liban,
00:49:52de la part des Houthis au Yémen,
00:49:54de la part de l'Iran, de la Syrie aussi
00:49:58et à l'intérieur de ses frontières
00:50:00puisque de Gaza étaient tirées des roquettes
00:50:03de manière quotidienne
00:50:05et au nord, des centaines de milliers de personnes
00:50:07ont dû fuir leur logement
00:50:09pour ne pas être sous les bombes du Hezbollah.
00:50:12Aujourd'hui, Israël est toujours en guerre
00:50:14donc je me réjouis bien sûr de ce cessez-le-feu
00:50:16qui va permettre durant six semaines
00:50:20que la guerre s'interrompe.
00:50:21Il y aura une deuxième étape.
00:50:23Je me réjouis aussi que 33 personnes
00:50:26devraient être libérées à partir de dimanche prochain.
00:50:29Ce n'est pas sans condition
00:50:31puisque l'on sait qu'il y a entre 1000 et 2000
00:50:34terroristes palestiniens en prison,
00:50:36jugés en prison,
00:50:37dont certains pour plusieurs centaines
00:50:40emprisonnés à vie
00:50:41qui vont être libérés en échange de ces 33 personnes.
00:50:46C'est 30 personnes par civils,
00:50:4830 terroristes libérés par civils
00:50:51et 50 par soldates israéliennes
00:50:55qui vont être libérées.
00:50:56Donc on voit que le prix de la vie coûte cher
00:51:00du côté israélien.
00:51:00Ce sont des condamnés qui vont être libérés.
00:51:04J'attends de voir ce que le Hamas
00:51:08va faire dans cette phase de retrait
00:51:11puisqu'il est prévu qu'Israël se retire
00:51:14aussi du couloir Netzer
00:51:16et donc on va voir comment les Gazaouis
00:51:17vont revenir chez eux
00:51:18et comment le Hamas va peut-être encore
00:51:21reprendre position
00:51:22et va prendre le pouvoir
00:51:24contre la population Gazaoui malheureusement.
00:51:27Merci beaucoup Maître Anthony Bem,
00:51:29avocat et membre de l'organisation juive européenne.
00:51:31Et puis ça permet aussi de voir
00:51:32à quel point au fond pour Israël
00:51:34la vie est importante,
00:51:35c'est-à-dire qu'on est prêt
00:51:36à relâcher 30 terroristes,
00:51:3850 terroristes par personne
00:51:39juste pour récupérer la vie
00:51:43et pour avoir la vie.
00:51:43Valérie Barny, un mot
00:51:44et puis on fait le cycle des infos.
00:51:46Je trouve que si on recentrait
00:51:47un petit peu le débat,
00:51:48c'est une très bonne nouvelle quand même.
00:51:50Il était recentré, je vous rassure.
00:51:52Pourquoi je vous recentre le débat,
00:51:52parce qu'on oublie quand même
00:51:54d'un côté effectivement,
00:51:55moi je condamne totalement
00:51:56cette terreur du Hamas du 7 octobre,
00:51:59mais n'oublie pas aussi
00:51:59qu'il y a tout un peuple palestinien
00:52:01qui est sous les bombes actuellement,
00:52:03qui est affamé, sans nourriture,
00:52:05il s'est des femmes, des enfants,
00:52:08qui sont amputés,
00:52:09donc voilà à un moment donné aussi
00:52:11et c'est pour ça que quand je parle
00:52:12de recentrer c'est juste ça,
00:52:14c'est qu'effectivement ce qui se passe
00:52:17est une catastrophe,
00:52:18donc il faut avant toute chose
00:52:19privilégier la paix,
00:52:20donc voilà pourquoi je m'en dis.
00:52:22Rappelons, y compris,
00:52:23et c'est un drame pour les civils à Gaza,
00:52:25et ça c'est important de le dire,
00:52:28voilà, mais c'est un drame
00:52:30et on en est là aussi
00:52:31parce que le Hamas a attaqué,
00:52:33et si le Hamas n'avait pas attaqué
00:52:34le 7 octobre,
00:52:35il n'y aurait pas eu tous ces civils
00:52:36tués à Gaza, ne l'oublions pas,
00:52:38et regardons aussi les choses
00:52:40de façon objective.
00:52:41Le modem c'est vraiment de soutenir
00:52:42ce cessez-le-feu
00:52:43et qui reste encore fragile,
00:52:45comme vous l'avez dit à ce matin.
00:52:47Il y a quelques instants en plus,
00:52:48Israël disait que le Hamas
00:52:50était en train de remettre en cause...
00:52:51On va y revenir dans un instant.
00:52:52Retrouvons une paix durable.
00:52:53Exactement, vu l'actualité,
00:52:54on ne va pas faire de pub,
00:52:55on va faire tout de suite le CNews Info,
00:52:57et puis on y revient après,
00:52:58on parlera des dégâts psychologiques
00:52:59chez les otages,
00:53:00parce que ça c'est terrible aussi
00:53:02ce qui arrive, en particulier
00:53:03à des très jeunes qui sont sur place,
00:53:05on va en parler dans un instant,
00:53:06donc tout de suite sans pub,
00:53:07le CNews Info.
00:53:14Une cérémonie publique en hommage
00:53:16à Jean-Marie Le Pen
00:53:17se tient en ce moment même
00:53:18à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris.
00:53:21Au-delà des officiels et des cadres du parti,
00:53:23tous les sympathisants du RN ont été conviés
00:53:25et aucune préinscription n'a été demandée,
00:53:27ce qui fait craindre des débordements.
00:53:30Vous en parliez à l'instant,
00:53:31Jean-Marc, avec vos invités,
00:53:33ça se complique.
00:53:34Israël accuse le Hamas de remettre en cause,
00:53:36je cite,
00:53:37« certains points de l'accord de trêve
00:53:38annoncé hier par le Qatar et les Etats-Unis,
00:53:41accord prévoyant la libération
00:53:42des otages encore retenus
00:53:44dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre
00:53:46et l'acheminement d'aides humanitaires
00:53:47vers l'enclave palestinienne ».
00:53:50Et puis, elle attaque la ville
00:53:51et les services de l'État.
00:53:52La sœur de Samuel Paty
00:53:54vend debout contre le maire de Conflans,
00:53:55Saint-Honorin.
00:53:57C'est ce qu'elle confie
00:53:58dans les colonnes du Parisien ce matin.
00:53:59Elle reproche à l'Édile, je cite,
00:54:01« de ne pas avoir cherché à mesurer
00:54:03l'état de la menace qui pesait sur son frère ».
00:54:0811h33 sur CNews,
00:54:09merci d'être en direct avec nous.
00:54:10Tout à l'heure, on retournera
00:54:12à l'hommage qui est en train d'être rendu
00:54:14à Jean-Marie Le Pen,
00:54:15bien évidemment, on sera à nouveau en direct
00:54:17avec nos équipes qui sont sur place,
00:54:18mais on continue à parler
00:54:19parce que c'est l'autre événement de la journée
00:54:21avec beaucoup d'espoir, au fond,
00:54:23sur cet accord de cesser le feu.
00:54:25Certains disent accord de paix,
00:54:26mais ce n'est même pas un accord de paix.
00:54:27C'est un accord de cesser le feu.
00:54:28Donc, il faut faire attention
00:54:29aux mots qu'on emploie
00:54:30parce que ça n'a pas le même sens.
00:54:32Donc, c'est cet accord de cesser le feu
00:54:35qui est instable.
00:54:35Voilà, on va dire les choses vraiment,
00:54:37qui est instable.
00:54:37Hier, on a dit, c'est sur le point
00:54:39ce matin, vous l'avez entendu,
00:54:41on est en train de se demander
00:54:43si ça va aller jusqu'au bout.
00:54:44Mais il y a les otages,
00:54:45les otages israéliens auxquels on pense.
00:54:48Je vous propose d'écouter Caroline Yadan,
00:54:50qui est députée Ensemble des Français.
00:54:52Et hier soir, elle était sur CNews.
00:54:53Elle a raconté qu'elle recevait
00:54:56ses familles d'otages qu'elle rencontrait.
00:54:57Et vous allez voir son témoignage
00:54:59sur les dégâts psychologiques.
00:55:00C'est assez terrible.
00:55:02On a reçu beaucoup de familles.
00:55:03La dernière famille qu'on a reçue,
00:55:05c'est la famille de Wadi Al-Houmi.
00:55:08Et on a reçu la femme d'Wadi Al-Houmi,
00:55:11on a reçu sa belle-sœur
00:55:13et on a reçu surtout ses enfants.
00:55:16On a reçu Etan, 13 ans,
00:55:19et Yael, 10 ou 11 ans.
00:55:22Et ces enfants-là, on peut imaginer,
00:55:26mais lorsqu'on les voit,
00:55:28on voit toute la souffrance
00:55:30et toute la détresse,
00:55:32d'abord qu'ils subissent du fait
00:55:35de savoir leur père en otage,
00:55:37mais pas seulement.
00:55:38Vous savez, Etan a été otage.
00:55:42Il a subi le pire, Etan.
00:55:46Et on sait à quel point les enfants
00:55:49qui sont otages et qui ont été otages
00:55:53ont subi des tortures sexuelles.
00:55:57Parfois, Etan, on l'a obligé
00:55:59à regarder les films des massacres
00:56:03du 7 octobre.
00:56:05Etan, on l'a affamé.
00:56:07On a affaire à des barbares
00:56:10de la pire espèce.
00:56:12Donc, c'est évidemment,
00:56:14pour l'ensemble des familles des otages,
00:56:18sans doute un soulagement
00:56:19avec la prudence nécessaire,
00:56:21mais un supplice.
00:56:24Un supplice, en effet.
00:56:26On est avec Jean Dorido,
00:56:27qui est psychologue.
00:56:28Bonjour, Jean Dorido.
00:56:29Merci d'être en direct avec nous.
00:56:32Ces otages, on se dit,
00:56:34dans quel état sortent-ils de là ?
00:56:36Et au fond, est-ce que c'est irréversible,
00:56:38ces cas psychologiques,
00:56:39en particulier chez les jeunes ?
00:56:42C'est vraiment toute la question,
00:56:43Jean-Marc.
00:56:44C'est un fait que c'est très documenté.
00:56:48Et pour cause, les prises d'otages
00:56:50sont, hélas, de plus en plus fréquentes
00:56:53depuis longtemps maintenant.
00:56:55Et c'est vrai que là où un adulte
00:56:58peut, dans les bonnes conditions,
00:57:01réussir à mobiliser
00:57:03ses fameuses facultés de résilience,
00:57:06chez les enfants,
00:57:07c'est beaucoup plus compliqué.
00:57:09Et selon l'âge des enfants,
00:57:11ça aussi, c'est documenté.
00:57:13Quand vous prenez des très, très jeunes,
00:57:16même des nourrissons,
00:57:17ça, on sait que le stress
00:57:21de mauvais traitement est tel
00:57:23que ça cause des lésions
00:57:25qui sont, hélas, irréversibles.
00:57:26Ça bloque le développement cérébral.
00:57:30Et après le stade du nourrisson,
00:57:33le cerveau de l'enfant,
00:57:35il n'est pas mature.
00:57:37Le développement cérébral
00:57:38continue très longtemps,
00:57:40au-delà des 20 ans.
00:57:41Et c'est un vrai problème, effectivement,
00:57:44car il peut arriver
00:57:47que des dommages, des traumatismes
00:57:49soient absolument irréversibles,
00:57:51notamment sur le plan
00:57:53du développement cognitif
00:57:55et sur le plan du développement
00:57:56affectif et émotionnel.
00:57:58Et on voit à quel point,
00:57:59enfin, on entendait Caroline Yadant
00:58:00qui racontait à quel point,
00:58:02aujourd'hui, chez ces jeunes,
00:58:04en particulier, qui, des fois,
00:58:06ont 10, 11, 12 ans,
00:58:08ce qu'ils voient,
00:58:08ce que l'on leur oblige à voir.
00:58:10Vous entendiez, elle racontait,
00:58:11par exemple, l'histoire de ce jeune
00:58:13qui avait été obligé
00:58:13de regarder les massacres.
00:58:15Enfin, le Hamas les avait obligés,
00:58:16leur avait montré les massacres
00:58:19qui avaient été réalisés le 7 octobre.
00:58:21C'est des images
00:58:22qu'on ne peut pas oublier.
00:58:23C'est des images qui vont les marquer
00:58:24à vie, ces jeunes.
00:58:26De toute façon,
00:58:28dans la prise en charge
00:58:30du stress post-traumatique,
00:58:32il n'est jamais question d'oubli.
00:58:35Ce n'est pas possible.
00:58:36Il y a des travaux qui sont faits,
00:58:37même à base de molécules,
00:58:40accompagnées de psychothérapie
00:58:42pour tenter d'aider le cerveau à effacer.
00:58:46Pour autant,
00:58:47dans l'état actuel de la science,
00:58:49il n'y a pas d'oubli.
00:58:50Il y a, de toute façon,
00:58:51un avant et un après.
00:58:53Pour autant,
00:58:54la relation au souvenir traumatique,
00:58:57dans le meilleur des cas,
00:58:58elle peut se transformer.
00:59:01Ainsi, les personnes
00:59:02qui réussissent à mobiliser
00:59:04ces fameuses facultés,
00:59:07mystérieuses un peu,
00:59:08pour le moment, de résilience,
00:59:11elles peuvent vivre.
00:59:14Alors que celles qui restent bloquées
00:59:16dans le stress post-traumatique,
00:59:19là, on parle plus de survie que de vie,
00:59:22parce que c'est un enfer
00:59:24qui continue en réalité.
00:59:25Même si autour,
00:59:26il n'y a plus de prison,
00:59:27l'enfer dans la tête continue.
00:59:30– Merci beaucoup Jean Dorudeau,
00:59:31merci pour cette analyse.
00:59:33Sur le plan plus politique,
00:59:34cette fois, il y a le rôle de Donald Trump
00:59:37qui est intéressant à analyser,
00:59:39parce que Donald Trump,
00:59:40on nous a expliqué que son élection,
00:59:41ça allait être l'horreur,
00:59:41ça allait être l'horreur partout.
00:59:42Lui a dit, vous allez voir,
00:59:43moi je vais venir et je vais essayer…
00:59:45– Le chaos, ça sera le chaos.
00:59:46– Ça sera le chaos.
00:59:47Et en fait, lui avait dit le contraire.
00:59:48Il avait dit, vous allez voir,
00:59:49avant même mon élection,
00:59:50avant même que je prenne mes fonctions,
00:59:52je vais rétablir l'ordre.
00:59:53Et c'est vrai que cet accord,
00:59:54il intervient juste là.
00:59:55Les premiers échanges,
00:59:56si tout va bien de prisonniers,
00:59:57devraient avoir lieu dimanche,
00:59:58alors que lui va prendre ses fonctions lundi.
01:00:00Donc, il est en train de respecter ce qu'il dit.
01:00:03On va partir aux États-Unis,
01:00:04on va retrouver Elisabeth Guedel,
01:00:05la correspondante de CNews à New York,
01:00:08parce que, est-ce qu'on peut dire, Elisabeth,
01:00:10que c'est une victoire de Donald Trump ?
01:00:13– Comme le résume plusieurs médias américains,
01:00:15c'était l'accord de Joe Biden,
01:00:17mais cet accord n'a pu être conclu,
01:00:19approuvé par Israël et le Hamas,
01:00:21que grâce à Donald Trump.
01:00:22C'est vrai que le président démocrate
01:00:24avait présenté un plan trois phases
01:00:25assez similaire en mai dernier,
01:00:27mais les négociations piétinaient.
01:00:29Elles n'ont repris sérieusement que récemment,
01:00:31quand Donald Trump, le président élu,
01:00:34a promis, je cite,
01:00:35« l'enfer au Proche-Orient »
01:00:37si les otages n'étaient pas libérés
01:00:38avant son retour à la Maison-Blanche.
01:00:40Donald Trump qui a envoyé négocier au Qatar
01:00:43celui qu'il a choisi pour être son futur conseiller
01:00:45à la Sécurité Nationale,
01:00:46McVall, mais également son émissaire spécial
01:00:49au Moyen-Orient, Steve Whitkoff.
01:00:51Et une réunion semble avoir été décisive.
01:00:54C'était samedi dernier.
01:00:56Steve Whitkoff a quitté Doha pour Jérusalem
01:00:59et rencontré Benyamin Netanyahou.
01:01:01Une rencontre très tendue.
01:01:03L'envoyé de Donald Trump
01:01:05aurait utilisé des mots très durs.
01:01:06C'est ce que rapporte la presse israélienne
01:01:08qui conclut qu'en une rencontre,
01:01:11l'émissaire au Moyen-Orient de Donald Trump
01:01:13a obtenu de Benyamin Netanyahou
01:01:16ce que Joe Biden n'a jamais réussi à obtenir
01:01:19en une année de négociation.
01:01:21C'est incroyable, on dirait qu'au Tarak, quand même.
01:01:24C'est-à-dire, quel claque pour Joe Biden.
01:01:25Quel claque !
01:01:27En une rencontre, vous avez entendu ce que nous racontait Elisabeth,
01:01:28en une rencontre, il a obtenu ce que Joe Biden n'a jamais réussi.
01:01:31Je pense que Donald Trump a le rapport de force en lui.
01:01:35C'est-à-dire qu'aujourd'hui, dans les relations internationales,
01:01:37si vous n'avez pas compris que le rapport de force
01:01:39c'était ce qui faisait comprendre sa position à l'autre,
01:01:42vous n'avez rien compris.
01:01:44Et derrière Israël, il y a bien évidemment les États-Unis
01:01:46d'un point de vue diplomatique, sur les vétos,
01:01:48d'un point de vue militaire, sur le matériel militaire.
01:01:49Je ne suis pas sûr qu'Israël puisse ouvrir cette front,
01:01:51comme c'est le cas aujourd'hui, sans les États-Unis.
01:01:53Et là, sur la libération des otages,
01:01:55bien évidemment que ce sont les États-Unis qui ont dit à Israël
01:01:58que maintenant, il était temps de conclure un accord,
01:02:01quel qu'il soit et quoi qu'on en pense,
01:02:02mais en tout cas, bien évidemment qu'il y a les États-Unis derrière.
01:02:04Et moi, encore une fois, ce qui me pose problème,
01:02:08c'est l'absence de la France dans tout ça.
01:02:11Dans la libération des otages,
01:02:12dans la proposition d'une solution politique à ce conflit,
01:02:15dans la présence de la France là-bas,
01:02:17puisqu'on a des peuples qui sont très francophones, très francophiles,
01:02:20je pense notamment aux Libanais, où Emmanuel Macron se rendra
01:02:22peut-être un peu tardivement d'ailleurs.
01:02:23La France a toute sa place, a tout son rôle,
01:02:26et j'espère qu'on ne sera pas évincés de la scène internationale,
01:02:29y compris quand Donald Trump prendra ses forces.
01:02:31Et moi, si je peux faire une petite parenthèse,
01:02:32parce que moi, je m'intéresse aussi beaucoup aux médias
01:02:34et à la façon dont les médias traitent.
01:02:35Rappelez-vous tout ce que les médias français, en particulier,
01:02:37disaient de Donald Trump.
01:02:38Les médias américains, c'était un peu pareil,
01:02:40mais on les connaît moins,
01:02:41mais les médias français, tout ce qu'ils disaient de Donald Trump.
01:02:43À tel point, ça allait être le chaos.
01:02:44À tel point, il allait semer la pagaille partout.
01:02:48Et on voit à quel point ce politiquement correct,
01:02:50cette espèce de petite musique qu'on a mise dans la tête des Français
01:02:53en leur disant, vous allez voir, ça va être affreux, ça va être terrible.
01:02:55Donald Trump, à quel point là, on voit, on voit les choses.
01:02:58– Et il n'y a pas simplement que dans la sphère médiatique,
01:03:01il y a dans la sphère politique aussi, il y a la commission européenne.
01:03:04Il fallait savoir ce que disaient les commissaires européens
01:03:06d'une élection de Donald Trump.
01:03:07Et aujourd'hui, on entend Madame Lagarde,
01:03:09qui est chef de la Banque Centrale Européenne,
01:03:11qui était opposée à Donald Trump, qui aujourd'hui explique
01:03:15que pour éviter la guerre commerciale avec Donald Trump,
01:03:18il faudra que les Européens achètent plus de gaz naturel liquéfié américain,
01:03:21plus d'armes américaines et plus de progrès agricole américain.
01:03:23Donc vous voyez, ces gens qui nous parlaient d'un rapport de force
01:03:25avec Trump sont les premiers à se coucher aujourd'hui.
01:03:27– Allez, un mot Valéry Barnier et puis ensuite, on changera de sujet,
01:03:30on ira à Jean-Marie Le Pen.
01:03:31– Moi, j'ai envie de dire que Donald Trump, de toute manière,
01:03:34a mis un point sur la table, tout simplement.
01:03:36Il a mis un coup de pression, c'est comme ça qu'on pourrait dire.
01:03:39– Mais il a raison, rappelez-vous ce que tout le monde disait,
01:03:43il y a un roi seulement de Donald Trump, c'est un monstre,
01:03:46ça allait être la fin du monde, ça allait être le fond de partout.
01:03:48– On en a besoin de ça.
01:03:49– Bien sûr, mais qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
01:03:51on a besoin de courage politique et on a besoin de personnes…
01:03:54– Valéry Barnier qui dit de bien de Donald Trump…
01:03:56– Non, je dis non !
01:03:58– De la poigne, de la poigne.
01:04:00– Jusque-là, vous étiez à gauche, mais alors c'est fini,
01:04:02ils vont vous renier.
01:04:04– Non, mais il a du bon sens, il a du bon sens.
01:04:06– Moi, j'ai envie de finir sur ça, dire que là aujourd'hui,
01:04:08Donald Trump, ce qu'il fait, on peut dire ce qu'on veut de lui,
01:04:11après, il faut être factuel, aujourd'hui,
01:04:13on veut qu'on retrouve, après ce cessez-le-feu,
01:04:15conduire vers une paix durable et une solution à deux états,
01:04:19c'est ça l'idée, et donc moi je pense que quand il est dans ce processus-là,
01:04:22on ne peut pas renier cela, parce qu'aujourd'hui,
01:04:24comme je dis, c'est des millions de personnes qui sont…
01:04:26– Le monde a besoin de ma poigne aujourd'hui,
01:04:30parce qu'on est face à d'autres ma poigne,
01:04:32on pense à Poutine, on pense à d'autres pays,
01:04:34etc., on pense à la Turquie, etc.,
01:04:37et même pour le propre pays, pour son propre pays,
01:04:39pourquoi les Américains ont voté pour Donald Trump ?
01:04:41Parce qu'il y a un rapport de force aussi à avoir
01:04:43dans son propre pays, et c'est ce que les Français attendent en France,
01:04:47et c'est ce que les Français aussi regrettent,
01:04:49pour relier avec votre premier sujet,
01:04:51avec un certain Jean-Marie Le Pen.
01:04:53Si, même, et je prends les mots de réunionnais,
01:04:57qui sont racisés, si vous permettez l'expression,
01:04:59et qui disent qu'on aimait Jean-Marie Le Pen,
01:05:02pas forcément pour ses idées, pas forcément pour ses dérapages,
01:05:06pas forcément pour ses condamnations,
01:05:08mais parce que c'était un homme à poigne.
01:05:10– Et je vais vous dire, on a besoin de gens
01:05:12qui défendent leurs idées, et ça va peut-être vous faire bondir,
01:05:14mais pourquoi les Insoumis,
01:05:16aujourd'hui, on les écoute ?
01:05:18Ils ont des idées, on les aime ou pas ? Ils ont des idées, les défendent.
01:05:20Pourquoi le Rassemblement National, on les écoute ?
01:05:22Parce qu'ils ont des idées.
01:05:24Vous savez c'est quoi la réalité ?
01:05:26Il y en a marre d'eux en même temps.
01:05:28Franchement, je crois que les Français en ont marre d'eux en même temps.
01:05:30Une époque, là, en même temps, c'était bien,
01:05:32on se disait, ah ben oui, ça va être la conciliation,
01:05:34ça va être quelque chose de rond.
01:05:36Aujourd'hui, les gens, ils veulent une idée.
01:05:38Ils veulent qu'on soit clair.
01:05:40Est-ce qu'on est contre la violence ?
01:05:42Est-ce qu'on veut arrêter le deal ?
01:05:44Est-ce qu'on veut arrêter le trafic de drogue ?
01:05:46Il faut une direction.
01:05:48Il y en a marre de naviguer comme ça.
01:05:50– Et en politique, il nous manque vraiment des femmes
01:05:52et des hommes charismatiques.
01:05:54– On en a, on en a.
01:05:56Regardez Rotaïo, il est charismatique.
01:05:58Il est charismatique, il défend ses idées.
01:06:00Il défend ses idées.
01:06:02Darmanin, il défend ses idées.
01:06:04Ben oui, c'est des gens qui ont des idées.
01:06:06On parle de Jean-Marie Le Pen,
01:06:08justement, avec l'hommage qu'il a rendu.
01:06:10On part tout de suite en direct
01:06:12à l'église Notre-Dame de Val-de-Grâce
01:06:14où on va retrouver Thomas Bonnet
01:06:16qui est sur place.
01:06:18Thomas, quel est l'ambiance sur place ?
01:06:20Visiblement,
01:06:22il y a du recueillement, d'après les images
01:06:24qu'on voit en ce moment à l'antenne.
01:06:26– Oui, absolument,
01:06:28parce que la messe se poursuit
01:06:30dans un silence total
01:06:32à la fois à l'intérieur de l'église
01:06:34mais évidemment sur un tout
01:06:36ce silence que par les différentes prises de parole
01:06:38mais aussi à l'extérieur où plusieurs centaines
01:06:40de personnes sont massées dans le froid
01:06:42pour assister via des écrans
01:06:44qui ont été disposés
01:06:46à cette cérémonie, cette messe
01:06:48qui est notamment
01:06:50au cours de laquelle est intervenue
01:06:52l'aumônier militaire
01:06:54qui a qualifié Jean-Marie Le Pen
01:06:56de frère d'armes
01:06:58de la Légion étrangère.
01:07:00Il est revenu assez longuement sur le pateau
01:07:02militaire du fondateur du Front National.
01:07:04Vous avez sur la première rangée
01:07:06à l'intérieur de cette église
01:07:08les trois filles
01:07:10de Jean-Marie Le Pen
01:07:12dont Marine Le Pen bien sûr
01:07:14qui est arrivée tout à l'heure
01:07:16avec les membres de sa famille, Marion Maréchal également.
01:07:18À l'intérieur de l'église, il y a aussi
01:07:20un certain nombre de parlementaires
01:07:22du Rassemblement National dont Jordan Bardella
01:07:24ou encore Jean-Philippe Stendil
01:07:26qui sont là pour vous voir et il y a différentes prises de parole.
01:07:28Tout à l'heure, c'était Bruno Bollmich
01:07:30notamment qui s'est exprimé.
01:07:32Louis Alliaud devrait aussi prendre la parole
01:07:34au cours de cette messe.
01:07:36480 personnes à l'intérieur de l'église
01:07:38du Val-de-Grâce
01:07:40et des centaines de personnes
01:07:42à l'extérieur, à la fois dans le périmètre
01:07:44de sécurité qui a été disposé
01:07:46et qui est très important, vous pouvez l'imaginer,
01:07:48mais aussi à l'extérieur, des personnes qui n'ont pas
01:07:50eu la chance de pouvoir entrer
01:07:52à l'intérieur du périmètre mais qui suivent quand même
01:07:54via les extérieurs, via les haut-parleurs
01:07:56le déroulé de cette
01:07:58cérémonie et puis un mot
01:08:00pour vous dire qu'il avait annoncé sa venue
01:08:02les données étaient effectivement
01:08:04présentes, il est tenu à l'écart, il est
01:08:06à l'extérieur du périmètre
01:08:08mais il est présent à quelques
01:08:10mètres de cette église.
01:08:12Donc il a été empêché d'entrer, pour être
01:08:14très clair, Thomas.
01:08:16Oui absolument, l'organisation
01:08:18de l'événement avait dit qu'ils
01:08:20avaient évidemment un droit de regard sur les participants
01:08:22à cette cérémonie et du donné
01:08:24il n'est pas convié de manière officielle, il est donc
01:08:26tenu à l'écart, derrière
01:08:28les barrières, derrière le périmètre pour des sécurités
01:08:30très importantes qui a été
01:08:32disposé pour l'occasion.
01:08:34Le périmètre de sécurité qui a été installé, Thomas,
01:08:36puisque vous êtes sur place,
01:08:38on craignait également qu'il y ait quelques manifestations
01:08:40déplacées, c'est le moins qu'on puisse dire,
01:08:42comme on avait pu voir à Place de la République
01:08:44avec ces gens qui sabraient le champagne
01:08:46le soir de la mort de Jean-Marie Le Pen, certains qui
01:08:48souhaitaient, on le rappelle quand même parce qu'on est dans l'horreur
01:08:50qui souhaitait la mort de Jordan Bardella,
01:08:52qui souhaitait la mort de Marine Le Pen
01:08:54derrière, or visiblement
01:08:56les choses ont l'air de se
01:08:58dérouler dans une ambiance très sereine
01:09:00et ces gens-là ne sont pas
01:09:02allés jusqu'à venir perturber cette cérémonie
01:09:04pour l'instant.
01:09:06Oui, pour l'instant on va rester évidemment prudents,
01:09:08mais vous avez raison, tout se passe dans le calme
01:09:10depuis le début de la matinée
01:09:12ici, depuis 9h où les premiers
01:09:14participants sont arrivés, on n'a vu
01:09:16aucun mouvement de foule, aucun
01:09:18mouvement de contestation,
01:09:20c'est-à-dire qu'il y a de nombreux barrages policiers
01:09:22qui ont été disposés tout autour du
01:09:24périmètre dans le quartier autour de cette église
01:09:26du Val-de-Grâce, il y a de nombreux
01:09:28policiers qui se sont
01:09:30disposés pour empêcher, on imagine
01:09:32des rassemblements qui auraient pu
01:09:34être organisés pour
01:09:36protester contre cette cérémonie,
01:09:38protester contre Jean-Marie Le Pen,
01:09:40rien de tout cela pour l'instant
01:09:42se déroule dans le calme et dans un silence
01:09:44que vous pouvez imaginer qui entoure
01:09:46cet hommage. Effectivement, on reste avec vous
01:09:48Thomas, bien évidemment, André Acotarac, c'est vrai
01:09:50que ces images, elles sont fortes parce qu'on
01:09:52a vraiment une foule qui est présente,
01:09:54une foule de plusieurs centaines de personnes
01:09:56qui s'est déplacée et qui
01:09:58écoute de façon très calme,
01:10:00très recueillie, très sereine la
01:10:02messe, puisqu'on le voit sur l'écran qui est
01:10:04en haut à droite de l'image
01:10:06qui est retransmise en même temps en direct
01:10:08sur cette place. Oui, je pense que quand des gens
01:10:10veulent rendre hommage, c'est l'image
01:10:12de la décence, de la dignité, du deuil,
01:10:14du recueillement pour ceux qui ont souhaité y être.
01:10:16Ça tranche, effectivement, avec ce qu'on a vu
01:10:18Place de la République, avec des
01:10:20feux d'artifice, du champagne et des gens qui
01:10:22appelaient au meurtre de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.
01:10:24Voilà. Ça, je pense que c'est
01:10:26ce qu'on aimerait voir quand
01:10:28on célèbre, on rend hommage
01:10:30à la mort de Jean-Marie Le Pen.
01:10:32J'ajoute quand même un point, c'est qu'il y a énormément de monde
01:10:34mais que Marine Le Pen n'a pas donné de consigne
01:10:36aux adhérents du RN de
01:10:38venir. Marine Le Pen, c'est quelqu'un d'assez serein,
01:10:40d'assez libre et elle nous a dit, mais
01:10:42chacun est libre de pouvoir venir ou de ne pas venir,
01:10:44que vous soyez parlementaire ou non, chacun
01:10:46est libre de rendre hommage à Jean-Marie Le Pen.
01:10:48Mais vous qui êtes porte-parole du RN aujourd'hui,
01:10:50il représente quoi, Jean-Marie Le Pen, pour vous ?
01:10:52Écoutez, moi, je
01:10:54vous ai parlé tout à l'heure du caractère visionnaire
01:10:56qu'il a pu avoir et je pense qu'il y a
01:10:58beaucoup de jeunes ici parce qu'ils voient la différence.
01:11:00On a eu des affaires comme M. Katniss
01:11:02qui avait été condamné pour violence
01:11:04conjugale et on a eu tout un débat
01:11:06et j'étais venu d'ailleurs sur votre plateau pour savoir s'il devait démissionner
01:11:08ou pas. Et les jeunes se replongent
01:11:10un peu dans l'histoire de Jean-Marie Le Pen et ils voient que lui,
01:11:12il a démissionné de son mandat pour aller
01:11:14combattre sous l'uniforme français et risquer sa vie.
01:11:16Et je pense que les jeunes, ils voient aujourd'hui cette différence
01:11:18entre la politique de l'époque,
01:11:20le courage que pouvaient avoir certains hommes politiques,
01:11:22que ce soit sur la scène nationale ou internationale,
01:11:24puisqu'on en parlait tout à l'heure avec Donald Trump,
01:11:26et le courage que les Européens devront avoir
01:11:28pour assumer une bataille commerciale.
01:11:30Donc, je pense qu'aujourd'hui, le courage
01:11:32des politiques, c'est ce que demande
01:11:34le peuple, comme disait Jaurès, le courage
01:11:36c'est de pouvoir chercher la vérité et surtout
01:11:38de pouvoir la dire.
01:11:40Mais ce qui est assez étonnant, André Lacotarac, c'est que j'ai eu, moi,
01:11:42alors je me trompe peut-être, mais j'ai eu
01:11:44le sentiment que pendant très longtemps, le Rassemblement National
01:11:46a cherché à casser ses liens
01:11:48avec Jean-Marie Le Pen, à dire
01:11:50c'est du passé, c'était une autre époque,
01:11:52c'était... Et aujourd'hui,
01:11:54depuis sa mort, en fait, on se dit
01:11:56finalement, c'était pas si mal.
01:11:58C'est pas ça, c'est que d'abord,
01:12:00Marine Le Pen est présidente du mouvement,
01:12:02c'est la mort de son père, tout simplement.
01:12:04Non mais là, vous parlez sur le plan humain, on joue pas sur le plan politique.
01:12:06Deuxièmement,
01:12:08présidente du groupe à l'Assemblée Nationale, c'est Marine Le Pen.
01:12:10Et celle qui va être candidate
01:12:12à la présidentielle, c'est aussi Marine Le Pen.
01:12:14Juste un point, c'est que
01:12:16on peut pas nier le fait que
01:12:18sans Jean-Marie Le Pen, il n'y aurait pas eu de Rassemblement National.
01:12:20On peut pas nier le fait que...
01:12:22Vous voyez ce discours, avant la disparition
01:12:24de Jean-Marie Le Pen, non mais ce discours,
01:12:26je trouve qu'il était pas tenu.
01:12:28Justement, c'est au contraire,
01:12:30non, on a tourné la page, non, c'est plus
01:12:32le parti de Jean-Marie Le Pen.
01:12:34Je trouve qu'aujourd'hui...
01:12:36C'était plus le parti de Jean-Marie Le Pen.
01:12:38Marine Le Pen a quand même pris en main
01:12:40le mouvement en 2011, me semble-t-il,
01:12:42et elle l'a fait progresser de manière
01:12:44extraordinaire. Je rappelle qu'en 2002,
01:12:46Jean-Marie Le Pen arrive au second tour,
01:12:48c'était un cataclysme. Il perd avec 82%
01:12:50face à Jacques Chirac. Aujourd'hui,
01:12:52la question de Marine Le Pen au second tour
01:12:54et Marine Le Pen qui devient présidente de la République,
01:12:56c'est sur la table,
01:12:58et d'ailleurs les sondages l'indiquent, Marine Le Pen, je crois,
01:13:00est en passe d'être présidente de la République la prochaine fois.
01:13:02On est loin...
01:13:04Les choses peuvent tellement changer...
01:13:06Ce n'est pas contraire.
01:13:08Si vous me disiez
01:13:10Edouard Philippe va être président,
01:13:12j'aurais la même réaction.
01:13:14D'accord, monsieur Morandini, mais sauf que
01:13:16vous regardez les résultats aux législatives,
01:13:18je suis désolé, le parti d'horizon de
01:13:20monsieur Edouard Philippe, ce n'est pas la progression
01:13:22de Marc Le Pen.
01:13:24Il y a deux ans, monsieur Morandini,
01:13:26il y avait 6 députés RN,
01:13:28il y en a aujourd'hui 120.
01:13:30Juste Christine Kelly.
01:13:32Oui, j'ai l'impression que
01:13:34la raison pour laquelle
01:13:36on voit le RN
01:13:38qui récupère
01:13:40un certain héritage de Jean-Marie Le Pen,
01:13:42c'est parce qu'ils ont été,
01:13:44je pense,
01:13:46suffisamment durs au moment M,
01:13:48même Jordan Bardella
01:13:50a dit que
01:13:52Jean-Marie Le Pen a eu des propos, je cite,
01:13:54éminemment antisémites.
01:13:56On s'en souvient. Donc j'ai l'impression qu'ils ont
01:13:58eu une partie de
01:14:00condamnation et maintenant c'est une partie
01:14:02de réconciliation avec la part
01:14:04de l'homme qui a été
01:14:06visionnaire. Je ne pense pas
01:14:08pour autant que le RN
01:14:10aujourd'hui soit aveugle
01:14:12sur les dérapages et les condamnations.
01:14:14En tout cas, je l'espère.
01:14:16En tout cas, Andréa Cotarac les a rappelés.
01:14:18Voilà l'adopteur de Jean-Marie Le Pen.
01:14:20Et je ne pense pas qu'il
01:14:22récupère cet héritage
01:14:24parce que les 11 millions
01:14:26des lecteurs de qui il se vante,
01:14:28si vous permettez l'expression,
01:14:30n'admettraient pas, je pense,
01:14:32que la continuité
01:14:34du RN
01:14:36puisse récupérer les dérapages
01:14:38de Jean-Marie Le Pen.
01:14:40Vous avez le sentiment
01:14:42aujourd'hui qu'au fond
01:14:44le RN aujourd'hui
01:14:46assume
01:14:48ce qu'il a été
01:14:50et assume ce qu'il est aujourd'hui en disant
01:14:52qu'il y a eu des changements. De toute façon, la page est tournée.
01:14:54C'était Jean-Marie Le Pen.
01:14:56Il y a eu des dérapages. Il y a eu des condamnations.
01:14:58Et en même temps,
01:15:00il y a également une filiation.
01:15:02C'est sûr que c'est changé
01:15:04pour que rien ne change.
01:15:06Tout ce que je constate, c'est
01:15:08ni plus ni moins que la continuité
01:15:10de l'idéologie même
01:15:12de feu Jean-Marie Le Pen.
01:15:14De l'idéologie ? Je ne sais pas.
01:15:16De l'idéologie et aussi tout ce qu'il a
01:15:18développé politiquement
01:15:20dans différents pans
01:15:22concernant la société française.
01:15:24Là-dessus, c'est indéniable.
01:15:26Quand vous dites l'idéologie, ça veut dire quoi ?
01:15:28Le RN aujourd'hui,
01:15:30on ne va pas dire qu'il est antisémite.
01:15:32On ne va pas dire que...
01:15:34On ne peut plus dire ça.
01:15:36Les condamnations de Jean-Marie Le Pen,
01:15:38par exemple, pour antisémitisme,
01:15:40aujourd'hui, on ne peut pas dire...
01:15:42On ne rentre pas sur Jean-Marie Le Pen.
01:15:44On parle du RN aujourd'hui. On ne peut pas dire
01:15:46que c'est un parti antisémite. C'est tout le contraire.
01:15:48L'antisémitisme, aujourd'hui, il n'est pas du côté du RN.
01:15:50Ce que je constate, ce sont encore une fois
01:15:52des déviances de différents élus
01:15:54du RN
01:15:56qui sont, bien sûr, en fait...
01:15:58Vous savez, leurs déviances sont juste imbuvables
01:16:00et condamnables. Je ne vais pas prendre
01:16:02des exemples, mais on a eu
01:16:04un député, par exemple, qui a tenu des propos
01:16:06mais complètement, vraiment
01:16:08à gerber, je dirais,
01:16:10à l'encontre d'un autre.
01:16:12Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale,
01:16:14l'indépendance n'est pas de son côté.
01:16:16Il n'y a plus...
01:16:18On a compris ce que vous vouliez dire.
01:16:20Ce que je suis en train de dire, c'est que
01:16:22c'est un parti, aujourd'hui, politique
01:16:24qui est indigne de ce qu'attendent les Françaises
01:16:26et les Français.
01:16:28Pourtant, ils sont tellement indignes
01:16:30d'avoir plus cassé
01:16:32de ses propos du Bloc bourgeois et central
01:16:34auquel vous appartenez, d'accord,
01:16:36qui crachent sur le RN.
01:16:38J'ai eu, hier, M. Rebsamen...
01:16:40M. Rebsamen, hier,
01:16:42ministre de l'Intérieur,
01:16:44ministre de l'Intérieur,
01:16:46M. Rebsamen, hier,
01:16:48ministre minoritaire d'un gouvernement
01:16:50de pantin, qui n'est même pas majoritaire,
01:16:52qui devrait raser les murs et écouter le 1er Parti de France,
01:16:54qui dit qu'il ne respecte pas
01:16:5611 millions d'électeurs. J'ai, aujourd'hui, une dame
01:16:58face à moi, qui m'explique que
01:17:00le RN, ce n'est pas un programme
01:17:02qui répond aux attentes des Français.
01:17:04Mais on est majoritaire dans le pays, Madame.
01:17:06On est premier chez les ouvriers.
01:17:08On est premier chez les salariés.
01:17:10On est premier chez les employés.
01:17:12On est premier chez les chefs d'entreprise.
01:17:14À un moment donné, il va falloir...
01:17:16la réalité en face.
01:17:18J'en ai plus qu'assez que vous...
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01:19:06heures à 35. C'est à vous Sonia.

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