Mercredi 16 avril 2025, retrouvez Julien Bosch (fondateur, Cause à Effet), Marc Davidovici (président délégué, INSEP Alumni), Jade Maréchal (escrimeuse, Team Réussite, INSEP Alumni) et Laurence Yvon (directrice des opérations France, Akeron) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:11débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment bien dans son job.
00:16Aujourd'hui on s'intéresse aux recruteurs qui recrutent, c'est un nouveau métier, voire un métier qui n'existe pas,
00:22on va en parler avec Julien Bocq, il est, Bocq d'ailleurs, il est vice-président fondateur de Causes AFS justement,
00:28et bien aller chercher de l'argent pour accompagner ces ONG, on va en parler avec lui dans quelques instants.
00:34Le cercle RH, que deviennent nos champions depuis les Jeux, les Jeux Olympiques, vous l'aurez compris,
00:39bah oui c'est un vrai sujet, l'enjeu de la reconversion de nos athlètes, de nos entraîneurs, de nos coachs,
00:45on en parlera dans quelques instants avec Marc Davidovici, il est président délégué de l'Incept Alumni
00:50et de cette athlète Jade Maréchal, fleurettiste, escrimeuse et entrepreneuse,
00:55dans un dispositif justement qui l'a accompagné et qui l'accompagne dans son développement.
01:01Et on terminera avec Fenêtre sur l'emploi, alors c'est pas du sport, c'est la gamification pour booster l'engagement
01:07et on en parlera avec Laurence Yvon, directrice Opération France chez Acheron.
01:11Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans son job.
01:14Avec moi Julien Bosch, bonjour Julien, fondateur de Cause à effet, alors j'ai peut-être mal expliqué dans mon lancement
01:32mais vous êtes recruteur de donateurs.
01:36Alors mon travail, moi je suis donc président et fondateur de la société Cause à effet,
01:41nous sommes une société prestataire de services des ONG, nous mettons en place des programmes de collecte de fonds
01:45en face à face pour pouvoir collecter des fonds, donc à la fois trouver des donateurs,
01:50des gens qui vont donner tous les mois par prélèvement
01:52et pour faire cela nous recrutons à travers toute la France des recruteurs de donateurs,
01:56donc c'est des personnes qui vont à votre rencontre dans les rues ou dans les sites privés, sites type centres commerciaux.
02:02Identifiés souvent par la marque de l'ONG.
02:04Tout à fait, et donc nous recrutons à peu près 1200 personnes à travers toute la France,
02:08toute l'année pour pouvoir mettre en place ces programmes de collecte de fonds.
02:11Ce que vous nous dites et de ce que nous on voit en tant que citoyens ou consommateurs dans les rues,
02:15c'est qu'on pense que c'est l'ONG Amnesty, que c'est l'ONG qui recrute en direct.
02:18Non, c'est vous qui menez ces campagnes de recrutement et j'ai envie de dire qui dispatchez ces jeunes,
02:24c'est la plupart du temps des jeunes, qui vont être évidemment au contact du public, c'est bien ça.
02:28Exactement, c'est un vrai métier, donc les associations humanitaires, leur travail c'est de sauver des gens
02:33ou de mettre en place des programmes, ils ne savent pas collecter, enfin c'est pas leur métier de collecter des fonds.
02:38Donc c'est là où nous rentrons en jeu, nous sommes vraiment spécialisés dans ce domaine-là.
02:42Notre travail c'est de recruter, former et manager des personnes qui vont aller à la rencontre du grand public,
02:48leur faire une rencontre qualitative, c'est-à-dire bien leur présenter le travail de l'association
02:52et pas utiliser des ressorts type misérabilisme ou culpabilisation.
02:56Non, pédagogie, beaucoup, explication de la structure.
02:58Exactement, et accompagner les personnes à trouver des solutions pour qu'ils deviennent donateurs ou donatrices à l'association.
03:034 bureaux Montpellier, Paris, Lyon, Cannes, avec 30 salariés, donc c'est une belle entreprise.
03:09Ça veut dire que la mission que vous avez c'est quoi ?
03:11Vous allez sur les job boards, vous envoyez des messages sur les réseaux sociaux en disant
03:14nous recherchons des jeunes de 18 à 55 ans, comme ça je me sens un petit peu jeune,
03:20pour pouvoir aller à la rencontre du public, pour aller chercher de l'argent pour les ONG, c'est ça ?
03:24Exactement, on est une trentaine de permanents, en revanche sur l'ensemble de la société on est 250 en moyenne
03:30et donc nous recrutons comme je l'ai dit 1200 personnes,
03:33et pour pouvoir recruter c'est des contrats de 5 à 6 semaines,
03:35et pour pouvoir recruter ces 1200 personnes, nous traitons 65 000 candidatures,
03:40l'année dernière on a traité 65 000 candidatures pour pouvoir mettre en place nos équipes de collecte.
03:46J'imagine que c'est des emplois qui viennent compléter des études, une formation,
03:50c'est des emplois de complément j'imagine ?
03:52Eh bien non, c'est un vrai métier, des personnes qui vont faire une mission 5 à 6 semaines,
03:57et qui vont repartir, qui vont faire des choses, qui sont dans des transitions,
04:00on a souvent des personnes qui sont en fin d'études,
04:02donc des personnes qui ont fini leurs études, ils ne savent pas trop de ce qu'ils vont faire,
04:05et ils rentrent dans ce travail-là.
04:07Et le petit truc sympa dans ce boulot-là, c'est qu'en général on y rentre,
04:11moi j'en ai fait les frais, c'est que je suis rentré dans ce travail-là
04:13parce que j'avais besoin en tout cas de faire un petit contrat de 5 semaines,
04:17et ça fait 20 ans maintenant que j'y suis,
04:18parce que tout simplement on tombe vraiment amoureux de ce job,
04:22et il y a plein de gens qui se sont révélés à travers ce travail,
04:25et qui aujourd'hui en font leur métier.
04:26Donc 30 collaborateurs, 250 qui au moment où on se parle sont sur le terrain,
04:31que vous avez recrutés, c'est quoi ?
04:33C'est des CDD, c'est des CDI, comment ça marche ?
04:35On a les deux, on propose donc des CDD et des CDI,
04:38donc après c'est libre aux personnes en fonction de leur disponibilité,
04:42de pouvoir postuler en tout cas soit sur un contrat à durée déterminée ou indéterminée.
04:47Julien a donc un volume colossal de data et de CV,
04:51pour arriver à quoi ? Sélectionner la perle rare ?
04:53Quels sont les critères, puisque vous sélectionnez,
04:56qui vont faire que vous allez choisir une personne plutôt qu'une autre ?
04:59Alors c'est très bon, nous basons vraiment notre recrutement uniquement sur des soft skills,
05:03donc on n'a pas de hard skills, donc même on recrute chez nous sans CV,
05:05ça fait des années qu'on a mis en place le recrutement sans CV,
05:08donc les gens postulent, nous les avons directement par téléphone,
05:12pour pouvoir préqualifier leur candidature,
05:16même depuis janvier 2025, nous avons fait rentrer l'intelligence artificielle dans ces préqualifications.
05:21La préqualif passe par l'IA ?
05:23En partie, oui tout à fait, mais c'est un outil,
05:25on n'a pas que à faire un lien, mais c'est un outil.
05:28Et après derrière, nous menons sur les 65 000 candidatures que nous appelons au téléphone,
05:34nous rencontrons 7 000 personnes en entretien physique,
05:37et on recrute à peu près 1200 personnes pour pouvoir faire ce travail.
05:41Les qualités qu'il faut, parce que je n'ai pas fait ce métier,
05:44mais je vois de quoi il est question,
05:45puisque j'ai souvent été interpellé, comme tout le monde dans la rue,
05:48il faut avoir un peu d'audace, il faut avoir une élocution convenable,
05:52il faut bien connaître la structure, c'est ça les qualités ?
05:54Alors, on a des qualités intrasèques, c'est-à-dire être dynamiques et souriants,
05:58de la répartie quand même, je pense que c'est important de pouvoir en avoir.
06:01Après, sur ce...
06:01C'est très formateur en fait.
06:02C'est une école formidable.
06:05Et derrière, nous avons mis en place tout un système de formation à la fois initiale et continue
06:10pour former nos salariés à acquérir de nouvelles compétences,
06:14de présentation, de synthétisation, de vulgarisation,
06:17en tout cas du travail des associations.
06:19Et donc, ils ont des formations tout au long de leur carrière de recruteur, de donateur
06:23pour pouvoir s'améliorer, même évoluer,
06:26parce qu'on peut aussi encadrer, devenir responsable d'équipe
06:29ou même responsable de mission, on peut devenir formateur.
06:31Oui, il y a des superviseurs, j'imagine,
06:33parce que tous ces groupes disséminés dans une ville,
06:35parmi les villes que vous avez citées,
06:37il y a quand même des gens qui surveillent,
06:38parce qu'il y a même des mises en danger,
06:39parfois, c'est jamais simple, on peut se faire agresser,
06:41ça se passe bien.
06:43C'est assez rare, à vrai dire.
06:44Alors déjà, on est soit en site privé,
06:46en site privé, il n'y a pas de problème, il y a le service d'ordre qui est là.
06:48Voilà, je parle de la rue, c'est qu'on les voit.
06:49En rue, on est en groupe, on est une dizaine de personnes,
06:52donc souvent, ça fait un effet de masse.
06:57Et c'est extrêmement rare qu'on peut avoir des problèmes de sécurité.
07:00Maintenant, on a mis en place tout un tas de protocoles,
07:02à la fois pour éviter ces problèmes,
07:04et si d'aventure il y en a,
07:06c'est de pouvoir traiter et d'accompagner notre salarié,
07:09suite à ce problème.
07:10Mais c'est quelque chose qui est quand même relativement très rare.
07:12Juste avant de nous quitter d'un mot,
07:13combien d'ONG vous adressez ?
07:15Est-ce que toutes les ONG utilisent cette méthode,
07:17ou certaines décident de passer en direct ?
07:19Alors, il n'y en a qu'aujourd'hui,
07:21il n'y en a que deux qui le font en direct.
07:23C'est quoi ? C'est la Croix-Rouge, par exemple ?
07:24Non, la Croix-Rouge travaille avec OSAF.
07:26On a Greenpeace, c'est Médecins Sans Frontières.
07:29Greenpeace entièrement le fait entièrement en interne.
07:31Médecins Sans Frontières partiellement.
07:33Après, toutes les autres ONG passent par des sociétés comme la mienne.
07:35Nous travaillons pour une trentaine d'ONG aujourd'hui.
07:38Et il y en a à peu près 45 qui mettent en place ces programmes.
07:42Passionnant, parce que d'autant on connaît les marques des ONG
07:45qui sont des marques mondialement connues,
07:47autant on ne connaît pas CausaEffet.
07:48Et c'est pourtant vous qui pilotez ces jeunes
07:51qui vont aller évidemment chercher des dons en privé ou dans la rue.
07:55Merci Julien Gauche.
07:55Merci beaucoup d'avoir reçu.
07:56C'est un vrai plaisir.
07:57fondateur de CausaEffet.
08:00Rappelons que vous avez été vous-même un jeune CDD
08:03qui est allé à la rencontre du public
08:05et vous avez monté votre entreprise 30 salariés
08:07dans 4 bureaux en France.
08:08Merci de nous avoir rendu visite.
08:10Le Cercle RH, les Jeux Olympiques et nos sportifs
08:13et pas seulement nos coachs, nos entraîneurs.
08:15Que deviennent-ils ?
08:16Notamment pour ceux qui doivent trouver un emploi
08:18et quitter la carrière sportive de haut niveau.
08:20On en parle avec mes invités.
08:22C'est le thème du débat et c'est le Cercle RH.
08:27Le Cercle RH pour parler de sport.
08:38Oui, le sport parce qu'on est champion athlète de haut niveau
08:42et puis un jour la carrière s'arrête et il faut rebondir.
08:45Parfois même on y pense pendant son parcours professionnel de sportif
08:48et on se dit mais qu'est-ce que je vais faire ?
08:50Comment je vais construire ma vie après ?
08:52Et ça c'est une question importante et on va en parler avec mes invités.
08:55Il y a des outils portés notamment par l'INSEP.
08:59J'accueille mes invités.
09:00Je commence par Jade Maréchal.
09:02Honneur aux femmes, vous êtes fleurettiste.
09:04On dit escrimeuse de manière générale mais fleurettiste.
09:07J'ai appris tout à l'heure en préparant l'émission
09:08que c'était la zone, le fleuret,
09:10où on touchait ici dans cette zone-là.
09:12Pour être le plus précis possible, pour tuer l'adversaire.
09:15Tout à fait, exactement.
09:16Championne d'Europe U23.
09:18Et puis j'imagine que vous préparez ardemment,
09:21je le suppute, les Jeux Olympiques qui arrivent.
09:25Vous avez espoir d'y aller ?
09:27Ça y est, on est dans une nouvelle dynamique,
09:29un nouvel objectif.
09:31Pour l'instant, je suis en train de me remettre des ligaments croisés.
09:33Donc voilà, j'ai une année de pause, de rééducation.
09:37Et Jade, la raison pour laquelle vous êtes sur ce plateau,
09:39c'est que vous êtes aussi entrepreneuse.
09:40C'est-à-dire que vous mêlez et vous mixez, vous, dès le départ.
09:43J'allais dire une double vie.
09:45On va en parler avec vous, c'est peut-être pas le plus simple.
09:47Mais en tout cas, c'est la vie que vous avez choisie.
09:49On va en parler avec vous, évidemment.
09:51Et puis vous êtes accompagné dans un dispositif porté par Marc Davicovici.
09:56Je pense l'avoir bien dit, Marc.
09:58Je l'ai correctement dit.
10:00Président délégué de l'INSEPT Alumni.
10:02Les alumni, ce sont les anciens.
10:05Vous êtes médecin ?
10:06Chirurgien dentiste.
10:07Chirurgien dentiste.
10:08Bonjour docteur.
10:09Et vous portez ce dispositif.
10:11D'abord, un petit mot sur la philosophie de ce dispositif.
10:14C'est quoi ? C'est des mentors qui vont mentorer des coachs, des entraîneurs et des sportifs.
10:21C'est bien ça, l'esprit ?
10:22Tout à fait.
10:23De toute façon, déjà, notre association, le club INSEP Alumni, qui est composé elle-même d'anciens sportifs, d'anciens entraîneurs, d'anciens médecins.
10:31Athlètes de haut niveau, vous aussi.
10:32Tous.
10:32Et donc, qui existent depuis une vingtaine d'années, un de ses buts, c'est justement d'aider les sportifs de haut niveau pendant leur carrière et aussi dans leur reconversion.
10:44Et donc, nous avons plusieurs dispositifs dont Team Réussite, dont vous avez parlé, qui sont là pour, grâce à des partenaires, chefs d'entreprise,
10:52que l'on met, nous, en rapport avec des sportifs de haut niveau, puisque nous sommes nous-mêmes, étant à l'INSEP, en rapport avec les responsables des pôles France de tous les sports.
11:01Ce qui nous permet de faire des espèces de matching.
11:05Et effectivement, l'originalité de Team Réussite et le côté mentorale, c'est pas seulement une bourse que l'on retrouve, mais le côté mentorale qui est quelque chose de nouveau par rapport aux autres dispositifs.
11:18De l'humain, de l'écoute, de l'accompagnement, ce qui est votre cas.
11:21On va voir les photos.
11:22On va voir la photo avec votre mentor, qui est une femme.
11:27Quel sport ?
11:28On croise les sports, parfois, elle n'est pas fleurettiste ?
11:31Alors, elle n'est pas sportive de haut niveau.
11:33Non, non, elle m'apporte cette casquette professionnelle.
11:35C'est une entrepreneuse ?
11:37Tout à fait, une multi-entrepreneuse qui a connu des échecs, comme nous dans le sport.
11:41Et on a échangé énormément sur le rebond, sur l'ambition, sur le dépassement de soi, comme un vrai parallèle entre le sport et l'entreprise.
11:49C'est tout l'objet du Club INSEP Alumni, de mettre en relation ce monde professionnel et ce monde sportif.
11:54D'ailleurs, j'ai mis dans les titres pour préparer cette émission, les entrepreneurs sont des athlètes de haut niveau qui s'ignorent.
12:00Ça marche dans l'autre sens parce que c'est aussi eux-mêmes, quand vous les découvrez, des athlètes de haut niveau.
12:04Mais il faut imaginer qu'un athlète de haut niveau, c'est vraiment un chef d'entreprise.
12:09On doit pitcher un projet, se vendre, communiquer, atteindre des objectifs, rebondir.
12:14Et c'est ce que j'ai découvert avec ma mentor.
12:16Et c'est grâce à ça que j'ai pu grandir dans ma pratique aussi sportive.
12:20Et elle, c'est ce qu'adore les entreprises, ils viennent, je leur explique comment je fais pour être performante.
12:26On parle d'hygiène de vie, on parle de dépassement.
12:29Et elle apprend beaucoup aussi en venant en compétition ou en venant même à l'INSEP.
12:33Quand même, Jade, vous préparez les JO et là vous allez finir de vous soigner ou de réparer votre genou.
12:39Puis ensuite, il va falloir repartir à l'entraînement.
12:41Mais vous avez quand même choisi de vous définir comme entrepreneuse.
12:44Qu'est-ce que ça dit de vous ça ?
12:47De faire les deux en même temps, c'est possible déjà ?
12:49C'est pour moi essentiel pour être performante sur la piste.
12:53J'avais besoin de trouver une activité qui me faisait sortir de mon quotidien très intense et toujours challengeant.
12:59Donc j'avais envie de me dépasser ailleurs.
13:02Grâce à ça d'ailleurs, je vis plutôt bien ma blessure.
13:04Parce que je ne peux plus être sur la piste.
13:06Donc fort heureusement, j'ai une entreprise à l'entreprise.
13:08Occupation. C'est quoi l'entreprise que vous développez ?
13:11Je suis conférencière et formatrice.
13:13J'ai créé une entreprise de formation.
13:15Pour transmettre les valeurs du sport auprès des entreprises, auprès des entrepreneurs.
13:20Parce que vous l'avez très bien dit, il y a un parallèle.
13:22Et donc c'est en grande partie, d'ailleurs grâce à Charline également, que je développe mon entreprise.
13:27Moi je trouve intéressant quand même chez Jade, parce qu'elle est jeune.
13:30Enfin je veux dire, vous avez quel âge ? 21 ans, 22 ans ?
13:3224.
13:3324 ans ?
13:34Bon, elle est déjà conférencière.
13:36Elle a déjà dans sa tête l'idée qu'elle est entrepreneuse.
13:39Comment vous les regardez ces jeunes ?
13:41Alors vous connaissez les mentors, vous les sélectionnez j'imagine.
13:44Comment vous les regardez ces sportifs accompagnés ?
13:47Déjà, nous, nos sportifs accompagnés doivent être forcément inscrits dans un double projet.
13:51C'est-à-dire sport et études ou sport et entrepreneuriat.
13:54Comme Jade est un très magnifique cas particulier, parce qu'elle, effectivement, elle allie un petit peu ces différents sujets.
14:03Et d'ailleurs, c'est pour ça aussi qu'on l'a même coopté, j'allais dire, pour faire partie de notre CA, en tant que représentante des athlètes de l'INSEP auprès du club INSEP Alumni.
14:15Et effectivement, nous utilisons aussi ces compétences qui sont vraiment multiples.
14:21Et d'ailleurs, ce qu'a dit Jade, c'est vrai que les fameuses soft skills dont tout le monde parle, que l'on peut retranscrire dans les entreprises, les fameuses qualités des sportifs de haut niveau.
14:33Et c'est ce qui intéresse beaucoup les chefs d'entreprise, justement.
14:37Marc, c'est intéressant parce que Jade a choisi la filière de l'entrepreneuriat.
14:42Peut-être que dans quelques années, elle reviendra nous voir.
14:44Sa carrière aura brillé, puis elle fera autre chose.
14:46Est-ce qu'elle restera entrepreneuse ?
14:48Mais j'ai lu quand même, à travers certains ouvrages, des experts venus sur ce plateau, que ce n'était pas si simple, quand on est sportif de haut niveau, de réellement intégrer l'entreprise.
14:57Vous qui avez de l'expérience.
14:58Ce n'est pas si simple.
14:59L'entreprise ouvre grand ses bras, mais pas tant que ça.
15:02Le sportif a du mal à trouver sa place.
15:04Et je vois Jade qui sourit, et c'est pour ça qu'ils choisissent souvent l'indépendance.
15:08L'entrepreneuriat, ce n'est pas si simple.
15:10C'est un peu à double tranchant, parce que les fameuses qualités dont j'ai parlé, que l'on peut retranscrire en entreprise, ça, tout le monde le reconnaît.
15:18Mais il y a aussi un petit côté péjoratif du sportif de haut niveau.
15:22J'allais dire, à mon époque, c'était les musculaires par rapport aux cérébraux.
15:26Exact.
15:27Et il y a toujours un peu cette espèce...
15:30Un peu de mépris, peut-être ?
15:31Oui, ou de mauvaise connaissance.
15:34Parce que, comme je dis tout à l'heure, ils sont tous dans un double projet.
15:36Et moi, je suis étonné de la qualité de tous nos sportifs que l'on présente à des chefs d'entreprise,
15:43de leurs valeurs humaines, de leurs connaissances, des études dans lesquelles ils sont engagés.
15:48Je précise, il y a des sportifs, il faut le redire, mais aussi, j'ai lu, des coachs, des entraîneurs.
15:52C'est-à-dire aussi des personnes qui, dans une deuxième partie de vie, vont poser l'entraînement, vont quitter les stades pour rentrer dans l'entreprise.
15:59Comment vous les regardez, ces entraîneurs ? Parce que les entraîneurs, j'ai l'impression qu'on peut être entraîneur jusqu'à 70 ans.
16:05Il y en a eu dans l'athlée bien célèbre.
16:09C'est intéressant, ça, que les coachs et entraîneurs aient une deuxième vie derrière ?
16:12Moi, je crois que je suis dans la génération où on ne sait pas rester plus de 10 ans dans une entreprise, quoi qu'il arrive.
16:17Génération Z, vous êtes vous ?
16:18Voilà. Donc, de toute façon, ça s'applique également au public d'entraîneurs.
16:23Il y aura une reconversion pour eux également, parce que c'est quand même une activité qui est très riche, le sport de haut niveau,
16:29que ce soit dans l'accompagnement ou dans la pratique en étant athlète.
16:32Mais c'est quand même très chronophage, on voyage énormément.
16:35Donc, il y a de toute façon une seconde vie pour les entraîneurs également.
16:39Et ils ont tous... On est quand même bien accueillis par les entreprises, mais on reste un public particulier,
16:44parce qu'on a un emploi du temps qui est extrêmement chargé.
16:47Mais quand l'entreprise, comme c'est le cas des entreprises dans le Club INSEP Alumni,
16:49qui comprennent et qui connaissent ce public-là, il suffit juste de bien l'intégrer et de s'en servir.
16:54Moi, j'interviens auprès des collaborateurs de ces entreprises-là.
16:58Voilà. Il suffit juste de comprendre l'emploi du temps, de comprendre leurs enjeux.
17:02Mais on peut s'en servir pour transmettre de très beaux messages.
17:04Ce que je vois aussi chez les athlètes de haut niveau, et à travers Jade, qui en est l'incarnation,
17:08qui est un peu l'ambassadrice, puisqu'elle est rentrée au CA,
17:10il y a beaucoup de maturité qu'il n'y avait peut-être pas il y a une trentaine d'années ou une quarantaine d'années
17:15où le sport n'était pas accompagné de cette manière.
17:18Et j'allais dire, les sportifs n'étaient pas accompagnés de cette manière.
17:20J'imagine que vous le confirmez.
17:21Oui. De toute façon, je pense que...
17:24Alors, ils ont peut-être plus, certaines fois, des facilités,
17:26puisqu'on en parlait tout à l'heure, dans certaines disciplines, dans certaines facultés,
17:30on les autorise à dédoubler des années pour pouvoir accéder plus facilement à un diplôme,
17:34chose qui n'était peut-être pas faisable à mon époque.
17:39C'est vrai qu'il y a eu une évolution à ce niveau-là.
17:43Jade, vous étudiez en même temps que vous entreprenez, tout en préparant les Jeux Olympiques.
17:48Attendez, vous avez le temps de dormir ou pas, Jade ?
17:50C'est ce matin, j'ai reçu mon diplôme. Je ne suis plus étudiante.
17:53Ça y est, vous êtes diplômée ?
17:54Ça y est, ce jour même.
17:56On vous félicite, Jade.
17:57Mais je vous remercie.
17:58Diplômée de ?
17:59Un Master Marketing International dans le luxe à Cage.
18:02À Cage ?
18:03Oui.
18:03Donc ça, c'est fait.
18:04Ça, c'est fait.
18:05C'est fait.
18:06Donc maintenant, on répare le genou.
18:07Voilà.
18:08On se projette dans une compétition qui est majeure pour vous.
18:10J'imagine qu'il faut quand même faire beaucoup de compétition et accumuler des points.
18:13C'est pas acquis.
18:15Il faut se battre.
18:16C'est ça.
18:16On est 12 fleurettistes dames, mais il n'y en aura que 4 en 2028.
18:20Waouh !
18:21Et ça veut dire que là, stratégiquement, vous allez mettre de côté un tout petit peu l'entreprise
18:25pour faire focus sur la préparation.
18:28Parce qu'il y a aussi un enjeu financier.
18:29Il faut quand même pouvoir s'entraîner, pouvoir vivre,
18:31pour avoir les moyens de s'entraîner aussi.
18:34C'est d'ailleurs toute la difficulté.
18:35C'est pourquoi je ne fais pas ça après.
18:38Et je pense à ma reconversion pendant ma carrière.
18:40Parce que j'ai besoin de ces solutions financières.
18:43Et c'est aussi pour ça qu'on est tous multi-casquette dans le sport.
18:46On a absolument besoin, et surtout après les Jeux, on est dans le creux de la vague.
18:50On a besoin des entreprises.
18:51On a besoin qu'elles viennent nous aider.
18:53Que ce soit sur le principe du mentorat ou sur un partenariat financier.
18:57Parce que sinon, il n'y a pas de sport de haut niveau.
19:00Il n'y a pas d'émotion.
19:01Quand vous dites partenariat, parce qu'il y a eu de très belles émotions au Grand Palais,
19:03qui était un lieu absolument magique.
19:05On a des images.
19:06Je trouve que c'était le lieu peut-être le plus emblématique de ces JO parisiens.
19:10J'imagine que vous partagez mon point de vue.
19:12Mais c'est votre sport.
19:13Mais quand même, c'était très très beau.
19:14Quand vous dites le creux de la vague, ça veut dire qu'il ne faut pas attendre les JO.
19:19C'est que l'entreprise, il faut qu'elle vous tende la main tout de suite.
19:21Pourquoi ? Pour aménager des horaires ?
19:22Pour vous donner quelques heures de travail ?
19:24Comment vous voyez le partenariat ?
19:25Moi, je vois que maintenant, l'accompagnement des entreprises dans le sport,
19:28ce n'est plus qu'une question d'argent.
19:30Et c'est en ce moment qu'on a du temps à accorder aux entreprises
19:33pour favoriser la marque employeur.
19:36On en parle beaucoup.
19:37Pour aller transmettre des choses en entreprise.
19:39Il ne s'agit plus simplement de la visibilité.
19:41Moi, je crois que les entreprises sont moins intéressées
19:44par simplement un logo sur une tenue.
19:45Ça parle moins.
19:46Ce qu'elles veulent, c'est qu'on vienne en entreprise,
19:47faire des conférences, initier un carnet, un personnage,
19:51quelque chose qui rassemble.
19:52Moi, quand je suis Charline,
19:54ces collaborateurs sont super contents
19:56de parfois venir à une de mes compétitions.
19:59C'est ça que recherchent les entreprises.
20:01Et c'est maintenant qu'on peut le faire.
20:02Et c'est pour ça qu'il faut s'approcher d'organismes
20:05comme le Club Insep Alumni.
20:06Club Insep Alumni, Marc Davidovici.
20:11Vous avez vu ?
20:12Je progresse au fil.
20:13Elle est fort.
20:13Au fil de l'émission, je progresse.
20:15Combien de personnes accompagnées aujourd'hui,
20:17mentorées, combien de sportifs ?
20:19Parce que j'imagine que tout ça a ses limites.
20:21Alors, nous avons fait un beau parcours
20:24pendant l'année des Jeux Olympiques.
20:26En 2024, nous avons accompagné à peu près
20:2945 sportifs de haut niveau,
20:3130 dans le dispositif Team Réussite
20:33et une quinzaine avec nos autres partenaires.
20:36À peu près la moitié sont allés aux Jeux.
20:38Mais de toute façon, on leur a permis, grâce aux Bourses,
20:42on les a aidés un petit peu pour préparer leur saison.
20:46En plus, comme l'a dit Jade,
20:47il y a eu des passerelles faites vers la reconversion pour certains
20:52puisque l'avantage de Team Réussite,
20:54c'est que les chefs d'entreprise les accompagnent vraiment pendant et après.
20:57Qu'on ne les lâche pas, que la lumière s'éteint.
21:01Et parmi nos autres partenaires,
21:04il y a eu des contrats, des CIP,
21:06des formations qui ont été payées par le partenaire entrepreneur.
21:10Pour réussir à faire cette passerelle.
21:12Cette passerelle, voire même certains,
21:14le partenaire, le mentor,
21:16les a aidés à évoluer vers la création d'entreprises
21:19en leur donnant des conseils.
21:21Et ça, c'est une de nos belles réussites.
21:23Et indépendamment de l'aspect financier
21:25qui a été quand même effectivement pas négligeable
21:29pendant cette période des Jeux olympiques,
21:32je crois qu'on a réussi à trouver à peu près 200 000 euros de financement.
21:38On est quand même une petite association de loi 1901.
21:41Et voilà.
21:42Par contre, effectivement, les lendemains s'annoncent un petit peu moins bon
21:45après l'après-jeu, mais c'est un autre sujet.
21:49La lumière s'éteint, le rideau tombe.
21:51Jade, avant de nous quitter,
21:52j'aimerais, parce que vous êtes très audacieuse,
21:54il faut aller voir vos instas, votre site,
21:56parce que vous soignez votre image.
21:57Merci.
21:58Voilà.
21:59Merci.
21:59Voilà.
21:59Parce que vous soignez votre image,
22:01vous incarnez cette nouvelle génération de l'athlète
22:03moderne, connectée,
22:05et connectée à l'entreprise.
22:07Vous êtes diplômée.
22:08Ça y est.
22:10Vous avez un objectif sportif dans 10 ans, Jade.
22:12Vous vous voyez où ?
22:14Dans 10 ans,
22:15dans 10 ans,
22:17j'en ai aucune idée.
22:18Là, je vois dans 4 ans,
22:20je vois déjà dans un an avec un nouveau genou.
22:22En tout cas, ce qui est sûr,
22:23c'est que j'espère faire des conférences
22:24all over the world
22:26pour transmettre ces valeurs d'e-sport
22:27à tout un chacun,
22:29parce que c'est trop important.
22:29Vous allez quand même vous servir
22:31de votre joli diplôme de Kedge.
22:32Il est tout neuf,
22:33il est tout beau.
22:34Pour l'instant,
22:35c'est plus ma casquette d'athlète
22:36qui me fait vibrer,
22:38celle de conférencière
22:39qui me passionne,
22:40et c'est ça que j'aimerais mener jusqu'au bout.
22:41Un dernier mot sur votre mentor.
22:45Comment elle s'appelle ?
22:45Charline Goutal,
22:46qui est fondatrice de The Human Hack.
22:49Voilà, Charline Goutal.
22:51On la salue,
22:52parce que les mentors
22:53jouent un rôle essentiel.
22:54La sélection menée par l'INSEP alumni
22:56est importante,
22:57et puis le fait qu'il y ait un match
22:58et que ça matche bien.
23:00Là, vous la voyez tous les combien,
23:01votre mentor ?
23:01Alors, tous les mois,
23:03sur le temps du déjeuner plutôt,
23:04et puis de temps en temps,
23:05elle vient à l'INSEP,
23:06elle me suit sur mes compétitions.
23:08On a vraiment une très bonne relation.
23:10Vous êtes toujours à l'INSEP,
23:12malgré la blessure.
23:12Là, vous avez votre...
23:14Ah, plus que jamais, oui.
23:14Il y a une unité médicale
23:15et de kinésitérale.
23:16Voilà, mais c'est important de l'entendre.
23:17Vous avez votre chambre,
23:18votre espace,
23:19et prêt à repartir au combat,
23:21parce qu'en fait,
23:21vous allez, comme on dit,
23:22tirer,
23:22mais c'est quand même du combat.
23:24C'est du combat.
23:24Vous êtes une guerrière.
23:25Merci, Jade Maréchal.
23:26Merci à vous.
23:27Je vous dis bravo pour votre diplôme.
23:29Je vous dis,
23:29pour les Jeux Olympiques,
23:31j'espère que tout se passera bien.
23:32Vous êtes fleurettiste,
23:33entrepreneuse,
23:33conférencière.
23:35Et je remercie Marc David-Ovici,
23:37qui est président délégué
23:38de l'INSEP à l'Uni.
23:39Vous avez compris,
23:40une association engagée
23:41dans l'accompagnement,
23:42la reconversion des athlètes,
23:44mais pas seulement des coachs
23:45et des entraîneurs.
23:46C'est un vrai plaisir
23:46de partager ce moment avec vous.
23:49A très, très bientôt.
23:50Tout de suite,
23:50notre rubrique
23:51Fenêtres sur l'emploi.
23:52J'accueille mon invité.
23:52Et on termine avec Fenêtres sur l'emploi
24:07et j'accueille Laurence Yvon.
24:08Bonjour Laurence.
24:09Bonjour.
24:09Ravie de vous accueillir.
24:10Directrice opération France Acheron,
24:13qui est une entreprise italienne
24:14dont vous pilotez la filiale
24:15qui a été ouverte il y a deux ans.
24:17On va parler de la gamification,
24:19on en parle beaucoup,
24:21sous langue commerciale,
24:22c'est-à-dire on gamifie.
24:24Pourquoi faire concrètement ?
24:25Concrètement,
24:26on va aller chercher de l'adhésion.
24:28Le sujet, c'est de motiver.
24:30Alors bien sûr,
24:30on va beaucoup penser
24:31motiver des forces commerciales
24:33qui sont sur le terrain.
24:34C'est un métier qui est difficile.
24:35On est dans un contexte
24:36qui n'est pas des plus roses
24:37sans vouloir être misérabiliste.
24:39Dans l'industrie du software,
24:40en ce moment,
24:40ils nous disent même
24:41qu'il y a des métriques qui sortent,
24:43que 67% des commerciaux
24:44feront pas leurs objectifs cette année.
24:46Donc ça serait bien
24:47qu'on trouve un moyen
24:47ou une idée pour justement
24:49aller chercher le revenu
24:51qui risque de nous manquer
24:52à la fin de l'année.
24:52Donc c'est dans ce contexte
24:53que le sujet de la gamification
24:55va venir s'inscrire.
24:56Concrètement,
24:57on va le voir à l'image
24:58parce que ça veut tout dire
24:59et rien dire,
24:59la gamification,
25:00l'impression de manette de jeu,
25:01de joystick.
25:02Voyons à quoi ça peut ressembler.
25:05On va le voir à l'image
25:06qui va apparaître.
25:08C'est quoi ?
25:09C'est ces formes de jeu ?
25:10C'est ludique ?
25:11On accompagne ?
25:12Le sujet,
25:13c'est d'aller stimuler
25:14la motivation
25:15et l'esprit de compétitivité
25:16des forces,
25:17par exemple,
25:17qui sont sur le terrain.
25:18Mais ça peut aussi venir
25:19impliquer des équipes
25:21qui sont au bureau.
25:22Mais l'idée,
25:23c'est vraiment
25:23de stimuler l'esprit
25:24de compétitivité.
25:24Regardez,
25:25on le voit.
25:26Là,
25:27c'est quoi,
25:27par exemple,
25:28cette vignette ?
25:28Là,
25:29on va dire un sujet
25:29qui est plus...
25:31Comment on va venir voir
25:32les scores
25:32de où est-ce qu'on en est arrivé ?
25:33Donc on va lancer un jeu.
25:35C'est du ludique.
25:36C'est de la compète aussi.
25:37C'est de la compète.
25:37Un petit peu.
25:38Les commerciaux
25:39sont des compétiteurs.
25:40Les commerciaux,
25:40ce sont des gens
25:41qui sont solaires,
25:41qui sont ludiques,
25:42qui aiment bien s'amuser.
25:44Si vous leur dites
25:44alors on ne va pas faire
25:46les objectifs,
25:46l'heure est grave,
25:47il faut aller chercher
25:48le dernier kilomètre
25:48et prendre plus de commandes,
25:50ça vous donne envie.
25:51C'est quand même super lourd.
25:52Donc là,
25:53c'est un jeu,
25:53on peut le faire en équipe
25:54ou en individuel,
25:55ce qui est génial
25:56parce que ça permet
25:56de stipuler aussi
25:57l'esprit d'équipe.
25:58Ils voient où est-ce
25:59qu'ils en sont.
26:00Donc on va rentrer
26:00des éléments de jeu
26:02dans l'activité,
26:04dans les processus de vente,
26:06dans les focus qu'ils ont
26:07pour gagner,
26:08seul ou en équipe,
26:09ça dépend de ce qu'on veut
26:09leur faire faire.
26:10Donc une équipe commerciale
26:12qui utilise le produit Acheron
26:13vont avoir sur leur smartphone,
26:15puisque c'est là
26:16où ça se situe,
26:17à la pause,
26:18on va rentrer les données,
26:19on va dire j'en suis là,
26:20j'ai fait ça
26:21et puis évidemment
26:22le collègue qui se trouve
26:22à 300 kilomètres
26:23va dire non,
26:24ce n'est pas possible,
26:24j'y suis en train de me doubler.
26:25C'est un peu ça l'objectif.
26:26Il ne va même pas rentrer de données,
26:28on a les applications,
26:28la techno elle est là pour ça,
26:29on a géré l'innovation
26:31et donc il va constamment savoir
26:32où est-ce qu'il en est
26:33dans l'équipe.
26:34Alors c'est très sympa
26:35de faire aussi des games,
26:37des concours,
26:38des challenges d'équipe
26:39où ils peuvent gagner ensemble
26:40parce que là ça va vraiment
26:41générer du lien entre les gens
26:42et puis c'est tout
26:44cet esprit du jeu
26:45où ils ont aussi
26:45une reconnaissance positive,
26:47où ils sont valorisés
26:48par rapport à leurs résultats,
26:50ça change complètement
26:50l'histoire dans l'engagement.
26:51Mais vous qui avez
26:52une carrière complète
26:53sur justement l'accompagnement
26:54des stratégies commerciales,
26:56est-ce que la gamification
26:57c'est la nouvelle étape
26:58pour remobiliser les commerciaux
26:59parce que les commerciaux
27:00on connaît,
27:01il y a le voyage de fin d'année,
27:02il y a le cadeau,
27:03ça c'est très traditionnel.
27:05Là est-ce que c'est
27:05un élément supplémentaire
27:07pour rebooster
27:08les équipes commerciales ?
27:09Absolument.
27:10En fait l'enjeu
27:11qui se cache derrière
27:11si on le prend
27:12d'un point de vue entreprise,
27:13c'est de pouvoir aligner
27:14l'exécution
27:15avec la stratégie de l'entreprise.
27:17Il s'avère dans le contexte
27:18qu'il faille mettre
27:19un petit coup de barre à gauche
27:20ou un petit coup de barre à droite
27:21et c'est souvent
27:22cette challenge
27:23et ces jeux
27:23qu'on lance dans une temporalité
27:25très courte
27:25où on va pouvoir
27:26leur donner un focus
27:27pour les stimuler
27:28et faire en sorte
27:28qu'en clair
27:29ils mettent les pas
27:30là où on veut qu'ils aillent.
27:31Quand vous dites court,
27:32c'est-à-dire ce jeu
27:32qui peut être déployé
27:34par vos outils,
27:35c'est quoi ?
27:35C'est 15 jours,
27:353 semaines,
27:366 mois ?
27:36C'est ce que veut l'entreprise.
27:37Si elle veut que ça dure l'année,
27:38ça durera l'année.
27:39Mais souvent c'est sur
27:40des petits effets coup de boost
27:41qui vont durer un trimestre
27:42ou un mois
27:42pour vraiment pousser
27:44ou un produit
27:44ou une attitude
27:45ou une satisfaction client
27:46ou aller gagner
27:47des nouveaux clients.
27:48Oui, avant de nous quitter
27:49vous avez raison.
27:50Parfois on veut
27:51favoriser un produit
27:52et on va dire
27:53à l'équipe commerciale
27:53celui qui en vend le plus
27:55là on va voir
27:55lequel arrive à mieux le vendre.
27:57C'est ça l'objectif ?
27:58C'est clair.
27:58En fait,
27:59on a même des clients
28:00qui nous disent
28:00déjà les gens se prennent
28:02énormément au jeu
28:03parce qu'on est tous pris.
28:05Des études comme Abordine
28:06ont montré
28:07que ça venait augmenter
28:08l'engagement des employés
28:09de 48%
28:10donc c'est quand même
28:11extrêmement significatif.
28:12Il y en a même un client
28:13qui nous a dit
28:13alors nous on lance des jeux
28:14ça marcherait très bien
28:15mais il n'y a même rien à gagner
28:16et les gens ils jouent
28:16juste pour jouer
28:17comme on voit dans le métro
28:18avec Candy Crush
28:19Oui, parce que Acheron
28:20ne fournit pas le cadeau
28:21au bout du compte
28:22ce n'est pas vous
28:22qui apportez le cadeau.
28:23On n'est que la partie
28:24modernisation outil
28:25nous on est l'application métier
28:27qu'on met dans les mains
28:28des entreprises
28:28et ils rentrent dedans
28:29leur façon de faire
28:30leur façon de travailler
28:31et ils vont aligner
28:32Ils customisent en fait.
28:33Ils vont customiser
28:34ce qu'on veut avec ça.
28:36Merci Laurent Sivon
28:36d'être venu nous rendre visite
28:37c'est un vrai plaisir.
28:38Directrice opération France Acheron
28:39qui est une filiale française
28:41d'une entreprise italienne
28:42et vous êtes une professionnelle
28:43du développement commercial
28:46que vous déployez aujourd'hui
28:47chez Acheron.
28:48Merci de nous avoir rendu visite
28:49c'est un vrai plaisir
28:50l'émission est terminée
28:51je vous retrouve évidemment
28:52très prochainement
28:53merci à toute l'équipe
28:54merci au son
28:56à Xavier à la réalisation
28:57merci à Héloïse au son
28:59et merci évidemment
29:00à l'incontournable
29:00Nicolas Juchat
29:01qui est dans mon oreille
29:02pour chacune de ces émissions
29:04merci à vous
29:05merci de votre fidélité
29:06je vous dis à très bientôt
29:06Bye bye